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Gestern — 20. Dezember 2025Actualités Tunisie webdo.tn

Tunisie – Vignette auto : Le paiement désormais possible en ligne

20. Dezember 2025 um 13:01

Le Journal Officiel de la République Tunisienne a publié un arrêté fixant de nouvelles modalités de paiement de la vignette automobile pour tous les types de véhicules. La mesure, applicable dès le 1er janvier 2026, introduit des solutions électroniques sécurisées pour simplifier le règlement et le contrôle de la taxe de circulation.

Paiement simplifié pour tous les véhicules

L’arrêté conjoint des ministres des Finances, de l’Intérieur, du Transport et des Technologies de la Communication, daté du 19 décembre, précise que le paiement de la vignette automobile pourra désormais s’effectuer directement aux guichets des recettes des finances ou via des plateformes électroniques sécurisées, pour un règlement en ligne rapide et traçable.

Le texte couvre les voitures de tourisme, les motocyclettes et les véhicules utilitaires.

Recevabilité et vérification automatisée

Après le paiement, un reçu est délivré selon le mode choisi : version papier pour les paiements en guichet ; version électronique pour les paiements en ligne.

Le ministère des Finances fournira également des interfaces de programmation (API) aux autorités de contrôle, permettant une vérification instantanée du paiement, renforçant la transparence et la lutte contre la fraude.

Ces nouvelles dispositions seront effectives à partir du 1er janvier 2026, offrant aux automobilistes tunisiens une alternative moderne pour régler leur taxe de circulation tout en facilitant le suivi par les administrations.

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Évasion de la prison de Mornaguia : La justice reporte l’examen de l’affaire

20. Dezember 2025 um 12:15

La justice a décidé de reporter l’examen de l’affaire concernant l’évasion de cinq détenus terroristes de la prison civile de Mornaguia, tout en rejetant les demandes de libération déposées pour certains prévenus. La prochaine audience est fixée au 9 janvier 2026.

Lors de la séance du vendredi 19 décembre 2025, les prévenus ont comparu par visioconférence depuis la prison civile de Mornagui devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme à la Cour de première instance de Tunis.

Des avocats ont présenté de nouvelles informations et demandé un report de l’audience afin de préparer les moyens de défense pour leurs clients. La chambre a accepté le report, fixant la prochaine audience au 9 janvier 2026.

Rejet des demandes de libération

Parallèlement, les demandes de libération provisoire soumises pour certains prévenus ont été refusées par la justice, confirmant la gravité des accusations et le caractère dangereux des détenus impliqués dans l’évasion.

L’affaire concerne cinq prisonniers classés comme terroristes de haut risque, qui se sont évadés de la prison civile de Mornaguia. Cette évasion avait suscité une vive inquiétude sur la sécurité des établissements pénitentiaires et la menace potentielle pour l’ordre public.

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JCC 2025 – Revoir « L’Homme de cendres », quarante ans après : film restauré, mémoire vivante

20. Dezember 2025 um 11:43

Revoir L’Homme de cendres aujourd’hui, dans sa version restaurée et présentée aux Journées cinématographiques de Carthage 2025, n’a rien d’un simple retour vers le passé. C’est une expérience profondément actuelle, presque troublante, tant le film semble résister au temps. Bien que je l’aie vu à plusieurs reprises depuis sa sortie, cette projection m’a procuré un plaisir particulier, celui de redécouvrir une œuvre qui se déploie avec la même intensité, comme si elle se donnait à voir pour la première fois. La restauration joue un rôle essentiel dans cette redécouverte, mais elle ne saurait à elle seule l’expliquer : c’est avant tout la force intrinsèque du film qui frappe.

Sorti en 1986, L’Homme de cendres s’impose comme une œuvre fondatrice du cinéma tunisien moderne. À travers le personnage de Hachemi, jeune homme sur le point de se marier, Nouri Bouzid explore les conséquences d’un traumatisme sexuel subi durant l’enfance, longtemps enfoui, mais ravivé à l’approche d’un moment charnière de la vie adulte. Le film avance sans détour vers ses zones les plus sensibles, mettant à nu les mécanismes du silence, de la honte et du refoulement, dans une société où les non-dits pèsent souvent plus lourd que la parole. Le récit ne cherche ni l’effet ni la démonstration, mais s’inscrit dans une approche directe, parfois inconfortable, qui oblige le spectateur à affronter une réalité rarement mise en images à l’époque.

Au moment de sa sortie, L’Homme de cendres a provoqué une véritable onde de choc. Le film a suscité une polémique importante, précisément parce qu’il abordait frontalement des sujets jusque-là largement absents, voire interdits, du cinéma tunisien et arabe : la pédophilie, les abus sexuels, la violence faite aux enfants et les traumatismes durables qui en résultent. Le film ne contournait pas ces questions, ne les enveloppait pas d’allusions. Il les exposait, avec une frontalité qui a dérangé, parfois choqué, révélant les résistances profondes d’une société peu disposée à affronter certaines blessures. Cette réception polémique dit autant du film que du contexte dans lequel il est apparu.

Dès 1986, L’Homme de cendres a toutefois été reconnu bien au-delà des frontières tunisiennes. Le film a été sélectionné au Festival de Cannes dans la section Un Certain Regard, confirmant la singularité du regard de Nouri Bouzid et l’importance de son geste cinématographique. La même année, il a remporté le Tanit d’or aux Journées cinématographiques de Carthage, inscrivant durablement le film dans l’histoire du cinéma tunisien. Cette double reconnaissance, internationale et régionale, a consacré L’Homme de cendres comme une œuvre majeure, à la fois saluée et discutée, admirée et dérangeante.

Quarante ans plus tard, force est de constater que le sujet du film n’a rien perdu de son actualité. Les violences sexuelles sur les enfants et les traumatismes qui en découlent existent toujours aujourd’hui, y compris dans des sociétés dites développées. À ce titre, L’Homme de cendres ne nécessite aucune relecture artificielle pour continuer à faire sens. Il parle encore au présent, sans effet de vieillissement, sans distance ironique ou historique. Cette permanence du propos explique en grande partie pourquoi le film continue de résonner avec autant de force.

Sur le plan de la réalisation, la modernité du film demeure frappante. Le génie de Nouri Bouzid réside précisément dans cette capacité à inscrire son œuvre hors du temps. La mise en scène est rigoureuse, tendue, dépouillée de tout effet superflu. Les cadrages, le rythme, l’attention portée aux silences et aux corps construisent une tension constante, sans jamais verser dans le sensationnalisme. Le film ne cherche pas à choquer par l’excès, mais par la justesse de son regard. Même quarante ans plus tard, il ne paraît jamais dépassé sur le plan formel.

Dans le parcours de Nouri Bouzid, L’Homme de cendres occupe une place centrale. Dès ce premier long métrage, le cinéaste affirme une démarche claire : faire du cinéma un espace de confrontation avec les non-dits, un lieu où les blessures individuelles révèlent des fractures collectives. Il s’impose d’emblée comme un auteur qui refuse les compromis, préférant affronter les zones d’ombre de la société plutôt que de les contourner. Le film annonce déjà les grandes lignes d’une œuvre marquée par une interrogation constante sur le corps, la violence, la liberté et les contraintes sociales.

En 2025, L’Homme de cendres a fait l’objet d’une restauration complète, marquant une étape décisive dans la redécouverte du film. Ce projet a été mené conjointement par la Cineteca di Bologna, la Cinémathèque royale de Belgique, Cinétéléfilms et l’association Ciné-sud Patrimoine, avec le soutien du ministère tunisien des Affaires culturelles. Les opérations techniques ont porté sur la numérisation en 4K de la copie négative originale, ainsi que sur la restauration de l’image et du son, réalisées dans des laboratoires spécialisés tels que L’Immagine Ritrovata.

Cette restauration ne relève pas d’un simple geste de conservation. Elle permet de restituer avec une précision nouvelle la texture de l’image, la profondeur des cadres, les contrastes et la richesse sonore du film, rendant pleinement justice à la mise en scène et à l’attention portée aux détails du quotidien. Elle renouvelle le regard porté sur le film et renforce sa capacité à dialoguer avec le présent.

La version restaurée de L’Homme de cendres a été dévoilée pour la première fois au 39ᵉ Il Cinema Ritrovato, en juin 2025, dans la section Cinemalibero. Ce festival, internationalement reconnu pour son travail de valorisation et de transmission du patrimoine cinématographique, offrait un cadre particulièrement significatif pour cette redécouverte. Cette première internationale a replacé le film dans une histoire mondiale du cinéma restauré, avant sa présentation au public tunisien et sa projection aux Journées cinématographiques de Carthage 2025, dans la section « JCC Classiques ».

JCC 2025
L'homme de cendres

Quarante ans plus tard, L’Homme de cendres s’impose aussi comme un témoignage précieux sur des pratiques sociales et des traditions aujourd’hui largement effacées. Le film ne se contente pas de raconter une histoire intime : il conserve la trace d’un mode de vie, d’une organisation familiale et de rituels collectifs qui appartiennent désormais à la mémoire. Il montre un borj familial sfaxien dans lequel toute la famille se réunit pour préparer un mariage, comme cela se faisait à l’époque, dans un temps long, partagé, où chacun avait un rôle précis à jouer. Ce lieu, à la fois espace domestique et espace communautaire, devient le cœur battant du film, un espace de circulation des corps, des paroles et des gestes.

Ces scènes, filmées sans emphase, avec une attention constante portée aux détails du quotidien, prennent aujourd’hui une valeur presque documentaire. Elles donnent à voir une organisation familiale élargie, une manière d’habiter ensemble, de préparer un événement collectif, qui contraste fortement avec les formes plus fragmentées et individualisées de la vie contemporaine. Le film enregistre ces gestes sans les commenter, sans les idéaliser, mais en leur accordant le temps et la place nécessaires pour exister à l’écran.

On y voit longuement les femmes préparer le hlouw, ces pâtisseries traditionnelles indissociables des grandes célébrations, dans un travail collectif où les gestes se répètent, se transmettent et se partagent. La préparation n’est pas seulement culinaire : elle est sociale, presque rituelle. Les femmes sont réunies, parlent, s’activent, inscrivant leur travail dans une continuité générationnelle. Le film montre également la grande famille rassemblée autour d’une mida et d’une senia, cette table basse ronde autour de laquelle on mange dans un plat commun. Ce partage du repas, à même la table basse, dit une certaine idée de la convivialité, du lien familial et du vivre-ensemble, aujourd’hui largement disparu ou marginalisé.

Parallèlement, les hommes s’affairent à préparer l’espace de la fête. Ils tendent les tentes à l’aide de bâches vertes, organisent les lieux, déplacent les objets, aménagent l’extérieur pour accueillir les invités. Ces gestes, précis, répétés, traduisent une répartition des rôles qui structurait la vie sociale de l’époque. Rien n’est montré comme folklorique : tout est simplement là, filmé dans sa normalité, dans son évidence. Or, quarante ans plus tard, cette évidence a disparu. Ces pratiques, ces manières de faire, ces rythmes collectifs sont aujourd’hui presque oubliés, et les jeunes générations ne les connaissent souvent plus que par fragments, récits ou images anciennes.

À travers ces scènes, L’Homme de cendres dépasse largement son statut de fiction pour devenir une véritable archive visuelle d’un monde en train de s’effacer. La restauration du film redonne à ces images toute leur lisibilité, leur profondeur et leur texture, renforçant encore cette dimension mémorielle. Ce que le film montre du passé n’est pas figé : c’est un passé vivant, traversé de gestes, de voix et de présences, que le cinéma permet aujourd’hui de retrouver.

Le film conserve aussi la mémoire d’un vivre-ensemble désormais fragilisé. On y retrouve la présence de Yacoub Bchiri, qui y chante une chanson, inscrivant la musique populaire dans le tissu même du récit. À travers les lieux et les personnages, le film évoque une époque où des immeubles abritaient des habitants de différentes confessions, vivant côte à côte sans que la religion de chacun ne constitue un marqueur central. Cette coexistence quotidienne, filmée sans discours ni démonstration, apparaît aujourd’hui comme un témoignage précieux d’une réalité sociale longtemps considérée comme allant de soi.

La projection permet enfin de mesurer la force de la distribution. On y retrouve des acteurs qui deviendront par la suite des figures reconnues du cinéma tunisien, alors qu’ils en étaient encore à leurs débuts. Plus étonnant encore, les deux acteurs principaux ont, quant à eux, disparu des écrans depuis, laissant derrière eux des interprétations fortes, indissociables de l’identité du film.

Revoir L’Homme de cendres aujourd’hui, c’est mesurer à quel point certaines œuvres traversent le temps sans s’user. C’est aussi rappeler que le cinéma peut être à la fois un espace de parole, de mémoire et de transmission. La présentation de ce film restauré aux Journées cinématographiques de Carthage 2025 ne relève pas seulement de l’hommage : elle affirme la nécessité de continuer à montrer et à interroger un cinéma qui, quarante ans plus tard, continue de dire ce que d’autres préfèrent encore taire, tout en conservant la trace d’un monde en grande partie disparu.

Neïla Driss

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Tunisie – CAN 2025 : Jouer pour gagner, ou disparaître dans la routine

20. Dezember 2025 um 10:33

La Tunisie entre dans la CAN 2025 au Maroc avec un rêve ancien et une pression nouvelle. Celle d’un pays qui n’a plus soulevé le trophée continental depuis 2004, mais surtout celle d’une sélection en quête de crédibilité après des années d’irrégularité et un récent échec à la Coupe Arabe. Cette Coupe d’Afrique n’est donc pas seulement une compétition de plus : elle est un révélateur.

Sur le papier, les Aigles de Carthage avancent avec une expérience que peu de sélections africaines peuvent revendiquer. Vingt-deux participations, une présence quasi permanente depuis deux décennies, un socle de joueurs rompus aux joutes européennes et africaines. Mais l’histoire récente rappelle une vérité dérangeante : la régularité n’est plus synonyme de domination, et la Tunisie a trop souvent abordé les grandes échéances avec prudence, parfois avec crainte.

Le premier match face à l’Ouganda, au-delà de son enjeu comptable, porte une charge symbolique lourde. Les faux départs répétés lors des dernières éditions ont laissé des traces. Gagner d’entrée serait rompre avec une spirale psychologique qui a longtemps plombé les ambitions tunisiennes. Perdre, en revanche, reviendrait à replonger dans les doutes avant même d’affronter le géant nigérian.

Car le Nigeria incarne tout ce que la Tunisie redoute et admire à la fois : puissance offensive, individualités de classe mondiale, confiance assumée. Face à une telle équipe, le pragmatisme tunisien sera mis à rude épreuve. Le football de calcul suffira-t-il encore dans une Afrique où l’audace devient la norme ? La réponse conditionnera sans doute le parcours des hommes de Sami Trabelsi.

Le sélectionneur, justement, joue gros. Son choix d’un groupe homogène et d’un système équilibré traduit une volonté de stabilité, presque de reconstruction. Mais la CAN ne pardonne pas l’excès de prudence. À vouloir d’abord “passer le premier tour”, la Tunisie risque de limiter ses propres ambitions. Or, une nation qui vise le sacre ne peut se contenter d’objectifs intermédiaires.

Cette CAN 2025 est aussi celle du public. Après des années de désillusions, les supporters attendent autre chose qu’un parcours honorable. Ils veulent une équipe qui assume, qui attaque, qui fait vibrer. Au Maroc, la ferveur sera là. Reste à savoir si les joueurs sauront la transformer en énergie positive plutôt qu’en pression paralysante.

Au fond, la question n’est pas de savoir si la Tunisie peut gagner la CAN. Elle en a les moyens. La vraie question est de savoir si elle ose encore y croire pleinement. Parce qu’au Maroc, ce ne sont pas seulement des matches qui se jouent, mais une identité footballistique à reconquérir.

Programme du groupe C

 Mardi 23 décembre

  • 18H30 : Nigeria – Tanzanie (Complexe Sportif de Fès)
  • 21H00: Tunisie – Ouganda (stade olympique de Rabat)

  Samedi 27 décembre

  • 18h30: Ouganda – Tanzanie (Stade Al-Madina de Rabat)
  • 21H00: Nigeria – Tunisie (Complexe Sportif de Fès)

Mardi 30 décembre

  • 17H00: Ouganda – Nigeria (Complexe Sportif de Fès)
  • 17H00: Tunisie – Tanzanie (Stade olympique de Rabat)

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Affaire Epstein : Des clichés impliquant des figures mondiales rendus publics

20. Dezember 2025 um 09:50

La divulgation progressive d’archives officielles liées à l’affaire Jeffrey Epstein révèle une série de photographies montrant le financier américain aux côtés de personnalités politiques et culturelles de premier plan. Ces documents ravivent un scandale aux répercussions médiatiques et institutionnelles majeures aux États-Unis.

Les autorités américaines ont entamé la publication de centaines de milliers de documents issus de l’enquête fédérale sur Jeffrey Epstein, homme d’affaires new-yorkais accusé de crimes sexuels et retrouvé mort en détention en 2019.

Parmi ces archives figurent de nombreuses photographies longtemps restées confidentielles, versées au dossier judiciaire, qui exposent les réseaux relationnels étendus du financier au sein des sphères du pouvoir et du divertissement.

Des images attestant de liens étroits avec des célébrités internationales

Plusieurs clichés montrent Epstein en compagnie de figures mondialement connues, parmi lesquelles l’ancien président américain Bill Clinton, le chanteur Michael Jackson, l’acteur Kevin Spacey ou encore Mick Jagger, leader des Rolling Stones. Ces images, prises lors de voyages, de réceptions privées ou de moments de détente, illustrent la proximité entretenue par Epstein avec ces personnalités au fil des années.

Certaines photographies mettent en scène Bill Clinton dans des situations de grande familiarité avec l’entourage direct du financier, notamment avec Ghislaine Maxwell, aujourd’hui condamnée pour son rôle central dans le réseau d’exploitation mis en place par Epstein. D’autres figures issues de l’aristocratie britannique et du milieu artistique apparaissent également de manière récurrente dans ces archives visuelles.

Une publication sous pression politique et judiciaire

La diffusion de ces documents intervient après de longs mois de tensions politiques à Washington. Malgré des engagements initiaux en faveur d’une transparence totale, l’exécutif américain avait retardé la publication intégrale du dossier, suscitant la colère d’élus et d’une partie de l’opinion publique.

Sous la pression du Congrès, y compris de parlementaires de son propre camp, une loi a finalement été adoptée imposant la divulgation de l’ensemble des pièces non classifiées détenues par l’État fédéral.

Les autorités judiciaires précisent qu’une partie des images les plus sensibles, montrant des femmes jeunes dans des contextes à caractère sexuel explicite, n’a pas été rendue publique à ce stade.

Le ministère de la Justice indique toutefois que d’autres éléments pourraient être dévoilés dans les semaines à venir, laissant planer la perspective de nouvelles révélations susceptibles d’élargir encore l’onde de choc politique et médiatique.

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Tunisie : Temps instable, baisse attendue des températures

20. Dezember 2025 um 08:54

Un temps largement nuageux dominera la majorité des régions, avec des précipitations éparses attendues au Nord et au Centre. Les températures marqueront un léger recul, tandis que le vent et l’état de la mer resteront parfois agités, selon les prévisions officielles.

Les conditions météorologiques s’annoncent changeantes ce samedi sur l’ensemble du territoire. D’après l’Institut national de la météorologie, le ciel sera souvent très nuageux, avec des pluies intermittentes touchant principalement les régions du Nord et du Centre. Ces précipitations, bien que généralement faibles, pourraient être localement plus marquées par moments.

Le vent soufflera du secteur ouest, avec une intensité relativement soutenue le long des côtes orientales, alors qu’il restera faible à modéré dans les autres régions. Cette configuration influencera directement l’état de la mer, annoncée agitée sur les côtes Est, tandis qu’elle sera peu agitée à localement houleuse ailleurs sur le littoral.

Sur le plan thermique, une légère baisse des températures est prévue. Les maximales oscilleront globalement entre 12 et 17 degrés, avec des valeurs avoisinant les 10 degrés sur les zones montagneuses, accentuant la sensation de fraîcheur, notamment en altitude.

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Administration publique : Cap sur une nouvelle génération de cadres

19. Dezember 2025 um 20:31

La réforme de la formation administrative a été au centre d’un entretien tenu au Palais du gouvernement à la Kasbah entre la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, et la directrice de l’École nationale d’administration (ENA), Khawla Abidi. La rencontre s’inscrit dans une démarche visant à refondre de manière structurelle et globale le système de formation des cadres de l’État.

Adapter la formation aux choix nationaux et aux priorités de l’État

Les échanges ont porté sur la nécessité d’aligner les programmes de formation des cadres administratifs sur les orientations nationales et les choix stratégiques de l’État. La cheffe du gouvernement a souligné l’importance de former des profils capables de s’adapter rapidement aux mutations institutionnelles et aux exigences de la gestion publique moderne.

Elle a insisté sur la nécessité de rompre avec les pratiques administratives traditionnelles jugées rigides, appelant à la formation de cadres ouverts, réactifs et orientés vers la recherche de solutions, afin d’améliorer la qualité des services rendus aux citoyens et de réduire les délais de traitement des dossiers.

La réforme envisagée prévoit le développement des programmes de formation initiale destinés aux cadres supérieurs et moyens, avec un accent particulier sur la préparation pratique à l’exercice des fonctions administratives au sein des différentes structures de l’État.

L’objectif est de doter les futurs responsables administratifs des compétences opérationnelles nécessaires pour assurer une gestion efficace des affaires publiques, tant au niveau central que régional et local.

Intégration des nouvelles technologies

Un autre volet majeur de la réforme concerne le renforcement de la formation continue pour l’ensemble des catégories de cadres, dans tous les ministères et institutions publiques. Cette approche vise à accompagner les évolutions technologiques, à encourager l’innovation et à favoriser le renouvellement des pratiques administratives.

La cheffe du gouvernement a appelé à une programmation coordonnée des cycles de formation, fondée sur l’usage des nouvelles technologies et assortie de mécanismes d’évaluation périodique des compétences acquises.

Sarra Zaafrani Zenzeri a demandé l’élaboration d’un plan d’action global, en cohérence avec la politique économique et sociale de l’État et le plan de développement 2026-2030. Ce plan devra inclure des cycles de formation initiale et qualifiante destinés aux administrations centrales, régionales et aux collectivités locales, afin de renforcer le suivi et la supervision des projets publics.

Engagement de l’ENA à mettre en œuvre les réformes

De son côté, la directrice de l’ENA a exprimé l’engagement de l’institution à mettre en œuvre les réformes structurelles requises, à actualiser les programmes de formation initiale et continue et à veiller à leur adéquation avec les besoins des ministères, des établissements publics et du marché de l’emploi.

Elle a également présenté un rapport relatif à la 17ᵉ session de formation intitulée « Leadership administratif et innovation publique », organisée par l’ENA dans le cadre de ses activités de renforcement des compétences.

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Évasion de la prison de Mornaguia : Plus de 40 personnes poursuivies, dont le directeur

19. Dezember 2025 um 19:42

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé de mettre en délibéré le dossier relatif à l’évasion de cinq détenus poursuivis pour des faits à caractère terroriste de la prison civile de Mornaguia.

Cette décision intervient à l’issue d’une audience consacrée à l’examen des demandes de mise en liberté, en attendant la fixation d’une date pour le procès.

Une audience tenue par visioconférence

L’examen de l’affaire s’est déroulé par procès à distance, les prévenus en détention ayant été conduits dans la salle dédiée aux audiences par visioconférence. Cette procédure a permis à la juridiction d’entendre l’ensemble des parties concernées dans un dossier jugé sensible en raison de la nature des accusations et du profil des détenus évadés.

L’affaire trouve son origine dans les événements survenus fin octobre 2023, lorsqu’un groupe de cinq détenus classés dangereux est parvenu à s’évader de l’établissement pénitentiaire de Mornaguia, l’un des principaux centres de détention du pays. L’évasion avait suscité une vive inquiétude en raison du caractère terroriste des infractions reprochées aux fugitifs.

Un dossier impliquant cadres et agents pénitentiaires

L’instruction judiciaire porte sur plus de quarante accusés, comprenant des personnes placées en détention préventive et d’autres poursuivies en état de liberté. Parmi les mis en cause figurent les cinq détenus évadés, l’épouse de l’un d’entre eux, ainsi que des agents et cadres de l’administration pénitentiaire, dont le directeur de la prison de Mornaguia.

La justice devra déterminer les responsabilités individuelles dans cette évasion, notamment les éventuelles défaillances sécuritaires, complicités internes ou manquements professionnels ayant facilité la fuite des détenus.

Les circonstances de l’évasion

Cinq détenus, Ahmed Melki alias « Le Somalien », Ameur Balâazi, Raed Touati, Alaa Ghazouani et Nader Ghanmi, tous impliqués dans plusieurs affaires terroristes dont les assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, se sont évadés de la prison de la Mornaguia le 31 octobre dernier avant d’être capturés quelques jours plus-tard.

Ahmed Melki avait été capturé le 5 novembre 2023 à la cité Ettadhamen, les quatre autres fugitifs, avaient été arrêtés le 7 novembre au mont Boukornine. Deux des cinq évadés seraient liés au hold-up d’une agence bancaire à Boumhal perpétré lors de leur cavale.

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Tunisie – Canada : La coopération militaire en discussion

19. Dezember 2025 um 19:10

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Sehili, a reçu l’ambassadeur du Canada en Tunisie, Alexandre Bilodeau, pour un entretien consacré à l’état des relations bilatérales et aux perspectives de coopération militaire. Les échanges ont porté sur l’élargissement du partenariat à de nouveaux domaines stratégiques et de développement.

Les relations tuniso-canadiennes et les moyens de renforcer la coopération militaire entre les deux pays ont été au centre d’un entretien tenu au siège du ministère de la Défense nationale. La rencontre a permis de faire le point sur les mécanismes existants et d’examiner les pistes susceptibles de donner une nouvelle impulsion à ce partenariat.

Vers un cadre juridique renforçant la coopération militaire

Le ministre de la Défense nationale s’est félicité de la qualité des relations d’amitié entre la Tunisie et le Canada, soulignant la nécessité de hisser la coopération militaire au même niveau que la coopération bilatérale dans les autres secteurs. Il a insisté sur l’importance de mettre en place un cadre juridique structuré, destiné à organiser et renforcer ce partenariat sur des bases durables.

Khaled Sehili a plaidé pour une extension de la coopération militaire à plusieurs domaines jugés prioritaires, notamment la santé militaire, la recherche et le sauvetage en mer, la lutte contre la migration irrégulière, la criminalité transfrontalière, la traite des personnes ainsi que la cybersécurité, considérée comme un enjeu croissant pour les institutions de défense.

Appui aux projets de développement dans les régions sahariennes

Lors de l’entretien, le ministre a également mis en avant l’importance du soutien aux projets de développement pilotes à dimension économique et sociale, en particulier dans les régions intérieures et sahariennes. Il a cité, à ce titre, les expériences menées par l’armée nationale à Rejim Maatoug et El Mohdith, dans la délégation d’El Faouar (gouvernorat de Kébili).

Selon lui, ces projets contribuent à la revitalisation des zones sahariennes, au développement des ressources hydriques, à la dynamisation des activités commerciales et à la création d’emplois, améliorant ainsi les conditions de vie des populations locales.

Ottawa disposé à renforcer la coopération bilatérale

De son côté, l’ambassadeur du Canada, récemment accrédité en Tunisie, a salué la solidité des relations entre les deux pays et le rôle de la Tunisie en tant que facteur de stabilité régionale. Il a exprimé la disposition de son pays à élever le niveau de la coopération militaire, dans un esprit de respect mutuel et d’intérêt partagé.

Alexandre Bilodeau avait remis une copie figurée de ses lettres de créance au ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, marquant officiellement le début de sa mission diplomatique en Tunisie.

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Pluviométrie en recul : Novembre marqué par un déficit national de 20%

19. Dezember 2025 um 18:53

Le mois de novembre a été caractérisé par un déficit pluviométrique à l’échelle nationale, selon les données publiées par l’Institut national de la météorologie. Si le nord du pays a globalement bénéficié de précipitations conformes aux normales saisonnières, les régions du centre et du sud ont enregistré un net manque de pluie.

Les dernières données climatiques de l’Institut national de la météorologie (INM) font état d’un déficit pluviométrique national de 20% durant le mois de novembre. Une situation contrastée, marquée par de fortes disparités régionales, avec un nord relativement épargné et un centre fortement touché par la sécheresse.

Des précipitations soutenues dans le nord, tirées par le Nord-Ouest

Dans le nord du pays, la pluviométrie s’est globalement inscrite dans les normes climatiques. Cette situation est principalement attribuée aux épisodes pluvieux successifs enregistrés dans le Nord-Ouest, notamment à Tabarka, où plusieurs cumuls journaliers importants ont été observés tout au long du mois.

L’ensemble des neuf stations météorologiques du nord a cumulé 694,3 mm, soit 105,2% de la moyenne de référence, permettant ainsi de compenser partiellement les déficits enregistrés dans d’autres régions.

Un déficit sévère dans le centre et persistant dans le sud

A l’inverse, la situation reste particulièrement préoccupante dans le centre du pays, où le manque de précipitations a atteint près de 90%. Les sept stations météorologiques de cette région n’ont enregistré qu’un cumul de 19,8 mm, représentant à peine 9,5% de la normale saisonnière.

Dans le sud, les neuf stations ont cumulé 94,8 mm, contre une moyenne climatologique de 156,8 mm, soit un déficit de l’ordre de 40%, traduisant une pluviométrie nettement inférieure aux attentes.

Sur le plan thermique, la température moyenne nationale s’est établie à 16,6°C, légèrement au-dessus de la normale estimée à 16,5°C. Les valeurs mensuelles ont oscillé entre 11,9°C à Thala et 19,1°C à Djerba.

Chutes de neige dans les reliefs du nord-ouest

Les températures maximales moyennes ont varié de 16,3°C à Thala à 23,9°C à Médenine, avec une moyenne nationale atteignant 21,9°C, supérieure à la référence climatologique. En revanche, les températures minimales moyennes, établies à 11,3°C, sont restées légèrement en dessous de la normale.

Le bulletin climatique signale également des chutes de neige observées durant le mois, essentiellement dans les zones montagneuses du nord-ouest, notamment à Aïn Draham et sur les hauteurs avoisinantes, confirmant un épisode hivernal localisé malgré le déficit pluviométrique global.

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CAN Maroc 2025 : Orange Tunisie mise sur le digital et la proximité

19. Dezember 2025 um 18:36

À l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations organisée au Maroc, Orange Tunisie déploie un dispositif national mêlant digital, proximité terrain et expériences immersives. En tant que partenaire télécoms exclusif mondial de la CAF, l’opérateur mise sur la ferveur populaire pour renforcer le lien entre football, connectivité et engagement citoyen.

Présente sur tous les fronts à l’approche de la TotalEnergies CAF Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025, Orange Tunisie entend accompagner l’élan populaire suscité par la compétition à travers une stratégie articulée autour du digital, des usages à domicile et de l’animation de proximité. L’objectif affiché : transformer la CAN en un moment collectif de partage, d’émotions et de rassemblement à l’échelle nationale.

Une fan zone digitale pour installer l’ambiance de la CAN

En amont du coup d’envoi, l’opérateur lance une Digital Fan Zone accessible via l’application Max it. Cette plateforme propose des contenus exclusifs, des animations interactives et des expériences numériques pensées pour immerger les supporters dans l’univers de la compétition. En parallèle, les boutiques Orange à travers le pays adoptent les couleurs de la CAN, instaurant une atmosphère festive et fédératrice jusque dans les espaces commerciaux.

Pour répondre à la forte consommation de contenus liée à l’événement, Orange Tunisie met également l’accent sur ses solutions de connectivité à domicile. Les offres 5G et Fibre Très Haut Débit sont mises en avant afin de permettre aux abonnés de suivre les rencontres en haute qualité, de partager les temps forts en direct et de rester connectés tout au long du tournoi.

Une tournée nationale pour rapprocher la CAN des supporters

Sur le terrain, l’opérateur prévoit une tournée régionale qui sillonnera plusieurs villes du pays, notamment Djerba, Gafsa, Sfax, Tunis, Bizerte et Sousse. Animations sportives, jeux, expériences immersives et moments de convivialité ponctueront ces étapes, avec l’ambition de rapprocher la CAN des supporters et de créer des souvenirs durables autour du football.

Orange Tunisie annonce enfin une série d’activations et de surprises à découvrir progressivement sur ses plateformes sociales, confirmant sa volonté de faire de la CAN 2025 un événement vécu bien au-delà des écrans, au cœur des territoires et des communautés.

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Poutine durcit le ton et fixe ses lignes rouges

19. Dezember 2025 um 14:54

Vladimir Poutine a profité, ce vendredi, de sa grande conférence de presse de fin d’année pour livrer une série de déclarations fortes, à forte portée politique, militaire et géostratégique. Face aux médias russes et internationaux, le président russe a voulu afficher une posture de fermeté, tout en laissant entrevoir une ouverture conditionnelle à une issue diplomatique du conflit en Ukraine.

Sur le terrain militaire, le chef du Kremlin s’est montré confiant, affirmant que l’armée russe avait « pris l’initiative stratégique » sur l’ensemble du front ukrainien. Selon lui, les forces russes avancent de manière continue et les objectifs militaires de Moscou seront atteints, que ce soit par la poursuite des opérations ou par la voie de négociations imposées par le rapport de force.

Poutine a néanmoins réaffirmé que la Russie restait disposée à mettre fin au conflit par des moyens pacifiques, à condition que ce qu’il qualifie de « causes profondes » de la guerre soient réglées. Cette formule renvoie clairement aux exigences de Moscou, notamment la reconnaissance des territoires occupés par la Russie et la remise en cause de l’orientation euro-atlantique de l’Ukraine.

Sur ce point, le président russe s’est montré inflexible. Il a répété que toute solution durable passerait par la reconnaissance de la Crimée et des régions annexées, ainsi que par l’abandon, par Kiev, de toute ambition d’adhésion à l’OTAN. Des conditions jugées inacceptables par les autorités ukrainiennes et leurs alliés occidentaux.

Difficultés économiques

Vladimir Poutine a également attaqué frontalement les pays européens, accusés de vouloir « voler » les avoirs russes gelés pour financer l’effort de guerre ukrainien. Il a averti que de telles décisions ne resteraient pas sans conséquences, laissant planer la menace de représailles économiques ou politiques.

La question de la sécurité régionale a aussi été abordée, notamment celle de l’enclave russe de Kaliningrad. Le président russe a mis en garde contre toute tentative d’entrave à l’accès de ce territoire, soulignant que la Russie répondrait « par tous les moyens nécessaires » à ce qu’elle considérerait comme une provocation.

Enfin, sur le plan intérieur, Vladimir Poutine a reconnu les difficultés économiques liées à l’inflation et aux sanctions, tout en affirmant que la situation restait sous contrôle. Il a défendu les choix de la Banque centrale et assuré que le ralentissement économique actuel était un « prix calculé » pour préserver la stabilité du pays. Un discours destiné autant à rassurer l’opinion russe qu’à envoyer un message de résilience à l’étranger.

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Affaire de corruption : La peine de Walid Jalled réduite en appel

19. Dezember 2025 um 13:38

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près la Cour d’appel a confirmé la condamnation de l’ancien député du Parlement dissous et ex-président du club de football Avenir Sportif de Soliman, Walid Jalled, tout en réduisant la peine de prison prononcée à son encontre de six à quatre ans.

Les faits remontent à février 2023, lorsque le juge d’instruction du pôle judiciaire économique et financier avait émis un mandat de dépôt à l’encontre de Walid Jalled. Celui-ci faisait alors l’objet de poursuites pour des accusations liées au blanchiment d’argent et à la trahison qualifiée.

Une première condamnation

Après son renvoi devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière du tribunal de première instance de Tunis, Walid Jalled avait été condamné à six ans de prison assortis d’amendes financières. La défense avait interjeté appel de cette décision.

Saisie du dossier, la Cour d’appel de Tunis a décidé de maintenir la condamnation tout en allégeant la sanction corporelle, la ramenant à quatre années d’emprisonnement, confirmant ainsi la responsabilité pénale de l’ancien député dans cette affaire.

Lire aussi : Tunisie : Six ans de prison pour l’ancien député Walid Jalled

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Enseignement : Les syndicats rejettent les cours de rattrapage pendant les vacances d’hiver

19. Dezember 2025 um 13:11

La Fédération générale de l’enseignement secondaire a appelé l’ensemble des enseignantes et enseignants à refuser la demande du ministère de l’Éducation visant à organiser des cours de rattrapage durant les vacances d’hiver. Selon la Fédération, cette mesure est justifiée par le ministère au nom du principe d’égalité des chances entre les élèves, dans un contexte marqué par des manques ponctuels ou structurels dans certaines matières, afin de permettre l’organisation des devoirs et le calcul des moyennes.

La Fédération estime toutefois que cette approche ne respecte pas les normes pédagogiques en matière d’évaluation et conduit à des résultats qui ne reflètent pas objectivement le niveau réel des élèves. Elle dénonce un procédé qu’elle qualifie de non responsable, portant atteinte au principe d’égalité des chances et dévalorisant à la fois les élèves et les enseignants.

Dysfonctionnements constatés

Dans son communiqué, l’organisation syndicale considère que les enseignants sont ainsi sollicités pour assumer des missions dont ils ne sont pas à l’origine, et ce, sans traitement des causes profondes des dysfonctionnements constatés. Elle met en garde contre les répercussions de ce choix sur la qualité de l’enseignement et sur l’avenir de l’école publique.

La Fédération a, en conséquence, renouvelé son appel à l’ensemble des éducateurs à ne pas s’engager dans cette démarche, estimant qu’elle menace en profondeur le processus éducatif et fragilise davantage le système scolaire public.

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L’Ordre des ingénieurs dénonce des pressions et des campagnes de dénigrement

19. Dezember 2025 um 12:34

L’Ordre des ingénieurs tunisiens alerte sur des pratiques jugées préoccupantes visant plusieurs professionnels à travers le pays. Il appelle à une meilleure protection morale et juridique des ingénieurs dans l’exercice de leurs fonctions.

Dans un communiqué publié ce vendredi, l’Ordre des ingénieurs tunisiens a exprimé sa vive inquiétude face à des situations de pression professionnelle, de diffamation et de mise en cause injustifiée touchant plusieurs ingénieurs dans différentes régions de la Tunisie.

Des situations jugées préoccupantes

L’Ordre indique avoir recensé des cas qualifiés d’alarmants dans plusieurs gouvernorats, où des ingénieurs se sont retrouvés confrontés à des interprétations erronées des faits ou à des tentatives de leur imputer des responsabilités qui ne correspondent ni à leurs missions techniques ni à leurs obligations légales. Ces pratiques, selon l’organisation, traduisent une méconnaissance des rôles réels des ingénieurs et des cadres juridiques encadrant leur activité.

L’Ordre des ingénieurs a fermement condamné toute forme de diffamation, de stigmatisation professionnelle ou de mise en cause sélective des responsabilités. Il a insisté sur la nécessité d’aborder les dossiers à caractère technique et scientifique avec rigueur, objectivité et compétence, en particulier dans le traitement médiatique de ces affaires.

Appel à une protection morale et juridique renforcée

Dans son communiqué, l’Ordre a appelé les autorités concernées à garantir une protection morale et juridique effective aux ingénieurs dans l’exercice de leurs fonctions.

Il a réaffirmé son engagement à défendre ses membres face à toute atteinte à leur réputation ou à toute pression jugée abusive, et à suivre de près les dossiers présentant des dérives professionnelles ou médiatiques.

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Automobile : La Tunisie consolide son attractivité auprès des équipementiers espagnols

19. Dezember 2025 um 11:41

La filière tunisienne des composants automobiles poursuit sa stratégie de visibilité internationale. Une rencontre entre FIPA-Tunisia et SERNAUTO a permis de mettre en avant les leviers de compétitivité du pays et de préparer de futures initiatives de coopération industrielle.

Dans un contexte de recomposition des chaînes de valeur automobiles en Europe et en Méditerranée, la Tunisie renforce sa présence auprès des grands réseaux d’équipementiers. Les échanges engagés avec SERNAUTO s’inscrivent dans une dynamique de promotion ciblée de l’écosystème industriel tunisien.

Un écosystème industriel positionné sur les chaînes de valeur européennes

Lors de la réunion tenue en Espagne, le représentant de FIPA-Tunisia a présenté à la Directrice des marchés de SERNAUTO les performances de l’industrie tunisienne des composants automobiles, son orientation exportatrice et son positionnement géographique stratégique. SERNAUTO fédère des entreprises représentant près de 85% du chiffre d’affaires du secteur en Espagne, un marché automobile majeur à l’échelle européenne.

Les discussions ont mis l’accent sur les facteurs d’attractivité de la Tunisie, notamment la compétitivité des coûts, la disponibilité de compétences spécialisées et l’existence d’un dialogue public-privé structurant.

Cet environnement est présenté comme un levier pour stimuler l’innovation, attirer les investissements en recherche et développement et accompagner la transition bas-carbone de l’industrie automobile.

Cap sur 2026 pour des actions ciblées

Les deux parties ont convenu de maintenir les échanges afin de préparer, à partir de 2026, des actions de sensibilisation à destination des équipementiers espagnols.

L’organisation d’une journée d’information dédiée aux membres de SERNAUTO figure parmi les initiatives envisagées pour présenter les opportunités d’implantation et de partenariat en Tunisie.

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Snapshot : Les palmiers morts de la Goulette

19. Dezember 2025 um 11:24

À l’entrée de la Goulette en arrivant de Tunis, la vaste place qui sépare les avenues Bourguiba et Roosevelt est réputée pour ses palmiers. D’ailleurs même le café du coin se nomme Ennakhil ce qui signifie les palmiers en langue arabe.

Nous le savons : nos palmiers ont souffert ces dernières années du charançon rouge, un fléau qui a emporté des centaines d’arbres sur les grandes avenues de Tunis et ses banlieues.

Est-ce aussi le cas à la Goulette ? Plusieurs palmiers sont complètement ratatinés sur cette place centrale et donnent une image de tristesse à toute une ville.

Que faire pour que la Goulette garde son éclat ?

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Tunisie – Prêts bancaires : Cet ancien PDG condamné à trois ans de prison

19. Dezember 2025 um 10:50

La chambre pénale spécialisée dans les affaires de corruption financière du tribunal de première instance de Tunis a condamné Ahmed Rjiba, ancien président-directeur général de la Banque de l’Habitat, à trois ans de prison assortis d’amendes, rapporte Mosaïque FM.

Le dossier concerne des soupçons de corruption financière et administrative liés à l’octroi d’un prêt bancaire à un commerçant spécialisé dans la distribution d’huiles, en violation des procédures légales en vigueur.

La même chambre a prononcé une peine de quatre ans de prison à l’encontre du commerçant, deux ans de prison pour le directeur de l’agence bancaire impliqué, et a rejeté les poursuites à l’encontre des autres personnes mises en cause.

Cette décision souligne une fermeté assez palpable de la justice dans le traitement des affaires de corruption financière et administrative, notamment dans le secteur bancaire.

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Référendum TAP : Les sportifs en lice pour les distinctions de l’année 2025

19. Dezember 2025 um 10:32

L’Agence Tunis-Afrique Presse a levé le voile sur la liste des nominés de son 14ème référendum sportif annuel. Cinq catégories sont concernées pour récompenser les athlètes tunisiens les plus performants de l’année, à l’issue d’un vote mêlant professionnels du sport et grand public.

Cette édition distingue les meilleures performances tunisiennes enregistrées sur les scènes nationale, continentale et internationale au cours de l’année écoulée.

L’événement, supervisé par la Direction Jeunesse et Sport de l’agence, mobilise l’ensemble des journalistes sportifs tunisiens, les directeurs techniques des fédérations nationales ainsi que les entraîneurs des clubs de Ligue 1 professionnelle. En parallèle du scrutin officiel, un vote ouvert aux internautes est également organisé sur le site de la TAP, renforçant la dimension participative du référendum.

Football : cinq profils en concurrence

Dans la catégorie du meilleur footballeur tunisien, la sélection finale regroupe Ali Abdi, Aymen Dahmène, Firas Chaouat, Montassar Talbi et Hannibal Mejbri, tous auteurs de saisons remarquées avec leurs clubs et en sélection.

Sport individuel : une diversité de disciplines

Le titre de meilleur sportif met en compétition Ahmed Jaouadi en natation, Khalil Jendoubi en taekwondo, Farès Ferjani en escrime, Khaled Bougriba en boules et Rafed Mabrouk en wushu kung-fu, illustrant la richesse des disciplines représentées.

Côté féminin, Wafa Masghouni (taekwondo), Mouna Béji (boules), Khadija Krimi et Selma Dhaouadi (aviron), ainsi que Marwa Bouzayani (athlétisme) figurent parmi les athlètes retenues pour le titre de meilleure sportive.

Sport paralympique : reconnaissance de l’excellence

La catégorie du meilleur sportif paralympique réunit Amanallah Tissaoui, Yassine Gharbi, Mohamed Nidhal Khelifi, Walid Ktila et Yassine Guennichi.

Chez les femmes, Raoua Tlili, Marwa Brahmi, Raja Jebali, Sonia Mansour et Jihène Azaiez sont en lice pour la distinction.

Les résultats définitifs seront annoncés lors de la Journée de la presse sportive, prévue au début du mois de janvier, un rendez-vous devenu traditionnel pour célébrer les figures marquantes du sport tunisien.

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