Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Sondage : un rejet mondial massif de l’occupation israélienne

10. Juni 2025 um 15:27
Sondage : un rejet mondial massif de l’occupation israélienne

Un vaste sondage mondial mené par le centre de recherche Pew révèle une désapprobation croissante de l’opinion publique internationale à l’égard de l’occupation israélienne, en particulier sous la direction de Benjamin Netanyahu. Réalisée auprès de plus de 28 000 personnes dans 24 pays, l’enquête montre que dans 22 d’entre eux, le taux de soutien à […]

The post Sondage : un rejet mondial massif de l’occupation israélienne first appeared on Directinfo.

Israël arme un gang criminel qui sème la terreur à Gaza

08. Juni 2025 um 12:26

Une milice armée par Israël dans la bande de Gaza se livre à la contrebande et à l’extorsion. Le dirigeant de ce gang criminel est un larbin du Shin Bet (les renseignements intérieurs israéliens) qui s’appelle Yasser Abou Shabab, a rapporté le Yediot Aharonot, vendredi 6 juin 2025, ajoutant que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait reconnu, la veille, avoir armé une milice à Gaza prétendant l’utiliser contre le Hamas et ce, après que l’ancien ministre de la Défense Avigdor Lieberman ait révélé le pot aux roses. (Ph.Yasser Abou Shabab, un bandit du Sinaî au service des envahisseurs israéliens).

Imed Bahri

Le journal israélien a rapporté que le Shin Bet a orchestré, ces derniers mois, une opération secrète visant à armer une milice palestinienne à Gaza. «L’opération a été menée avec l’approbation directe de Netanyahu et visait à défier le Hamas dans le sud de la bande de Gaza en renforçant un groupe bédouin à Rafah qui s’oppose depuis longtemps au mouvement islamiste», rapporte le Yediot Aharonot

Des dizaines voire des centaines de pistolets et de fusils AK-47 ont été transférés d’Israël au groupe de Rafah. 

Une stratégie visant à affaiblir le Hamas

L’autre élément grave révélé concerne les liens entre la milice et le terrorisme international. Le journal indique que la milice ne serait pas affiliée à l’Etat islamique au Sinaï mais entretiendrait des liens économiques étroits avec cette organisation terroriste.

Un responsable israélien anonyme a affirmé que les membres de cette milice se concentrent principalement sur la contrebande, la prostitution et l’extorsion, et non sur la cause nationale palestinienne. 

Le journal précise que les responsables de la sécurité ont discuté à plusieurs reprises pendant la guerre de la gestion des grandes quantités d’armes saisies à Gaza après le 7 octobre 2023. L’une des propositions consistait à réintroduire ces armes à Gaza et à armer les factions anti-Hamas et c’est ce qui s’est effectivement produit.

Les responsables de la sécurité ont déclaré que l’initiative provenait du Shin Bet qui entretient des liens de longue date avec la milice en question et que l’armée israélienne soutenait ce plan dans le cadre d’une stratégie plus large visant à affaiblir le Hamas. 

Citant des responsables de la sécurité israélienne, sous couvert d’anonymat, le journal affirme que des membres de cette milice ont déjà porté atteinte au Hamas et l’ont défié, et continuent de le faire. 

Le Yediot Aharonot rappelle que ce n’est pas la première fois qu’Israël arme des milices avec l’approbation de Netanyahu. Selon des rapports précédents, Israël aurait fourni des milliers de fusils à des groupes armés du plateau du Golan syrien pendant la guerre civile (2011-2024). Le journal ajoute: «Certains de ces combattants notamment ceux liés à Daech près de la frontière jordanienne refusent de restituer leurs armes. Des informations de longue date font également état de la fourniture par Israël d’armes et d’expertise militaire aux forces kurdes»

La milice criminelle armée par Israël à Gaza est menée par un certain Yasser Abou Shabab, un Bédouin de 32 ans originaire de Rafah. Sa milice se fait appeler les Forces populaires et prétendent protéger les civils et distribuer de l’aide humanitaire. 

Il pillait des camions de l’Onu pour sa contrabande

Le journal rapporte qu’Abou Shabab s’est fait connaître après avoir été accusé d’avoir pillé des camions de l’Onu l’année dernière et d’avoir revendu des fournitures humanitaires destinées aux habitants de Gaza, accusations qu’il nie évidemment. 

Lors d’une interview, il a affirmé n’avoir emporté que de la nourriture pour nourrir sa propre famille mais des témoins dont un chauffeur de camion ont affirmé que ses hommes avaient saisi des cargaisons entières.

Le bureau de presse du gouvernement à Gaza a confirmé à plusieurs reprises que des gangs armés soutenus par Israël pillaient la rare aide humanitaire entrant à Gaza sous le blocus israélien.

Israël ne recule devant aucune idée diabolique pour empoisonner la vie des Palestiniens et la rendre impossible afin de les acculer à quitter leur terre. Un génocide interminable qui ne connaît pas de répit même pas le jour de l’Aïd Al-Adha, vendredi dernier, où la Défense civile de Gaza a signalé que 38 personnes ont été tuées lors de diverses attaques israéliennes lancées dès l’aube.

La famine continue de frapper de plein fouet la population, les médicaments manquent cruellement et les personnes atteintes de maladies chroniques sont en train de mourir. Et comme si tout cela ne suffisait pas, les criminels aux manettes en Israël lâchent les gangs criminels pour semer la terreur et accentuer l’enfer que vivent les Gazaouis.

L’article Israël arme un gang criminel qui sème la terreur à Gaza est apparu en premier sur Kapitalis.

Gaza │ Les actes des Occidentaux ne suivent pas leur parole

29. Mai 2025 um 10:21

Les pays occidentaux donnent l’impression de s’être enfin réveillés en changeant leur ton avec Israël concernant sa guerre génocidaire livrée aux Palestiniens à Gaza depuis octobre 2023 sauf qu’il y a un fossé entre les paroles et les actes.

Imed Bahri

Les États-Unis prétendent agir pour mettre fin à la guerre mais pas plus tard qu’hier, mercredi 28 mai 2025, ils ont livré la 800e cargaison d’armes à Israël portant l’aide militaire totale de Washington depuis le début de la guerre de Gaza à plus de 90 000 tonnes, selon les responsables israéliens.

Les Européens n’ont pas suspendu, eux non plus, leurs exportations d’armes vers Israël. Ils poursuivent une collaboration étroite et refusent catégoriquement qu’Israël soit accusé de génocide. 

Dans une enquête de son correspondant Patrick Kingsley, le New York Times (NYT) a évoqué la vague de condamnations des puissants alliés d’Israël qui est intervenue sur la tard alors que la guerre dévastatrice contre Gaza dure depuis plus d’un an et demi. Ils donnent l’impression de vouloir que cette guerre prenne fin. 

Cependant, et en dépit des déclarations teintées d’embarras et de vague colère, ces pays continuent de soutenir Israël militairement, économiquement et en matière de renseignement, ce qui incite le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu à poursuivre les massacres des civils à Gaza. 

Au cours de plus de 18 mois de guerre, Israël a fait face à d’intenses critiques de la part des dirigeants étrangers et des organisations humanitaires mais a rarement fait face à une condamnation publique de la part de ses alliés, encore moins suivies par des menaces de conséquences tangibles.

L’aide militaire occidentale à Israël se poursuit

Ces dernières semaines, des partenaires tels que les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont exprimé une forte volonté d’exercer une pression publique sur Israël aboutissant à l’appel du président Trump dimanche à une désescalade de la guerre.

«Nous avons parlé avec eux (les Israéliens, Ndlr) et nous voulons voir si nous pouvons mettre fin à toute cette situation le plus rapidement possible», a déclaré Trump aux journalistes dans le New Jersey avant de monter à bord d’Air Force One. Il parle de «situation» mais pas de guerre ou de massacres, et encore moins de génocide. Ce qui aurait été plus juste.

Ces commentaires contrastent cependant avec la position publique de Trump lors de sa prise de fonction en janvier lorsqu’il a accusé le Hamas plutôt qu’Israël d’être responsable de la guerre en cours. Il a également tenu à présenter un front uni avec le Premier ministre israélien.

La dernière déclaration de Trump intervient quelques heures avant que le gouvernement allemand, habituellement grand partisan d’Israël (pour se faire pardonner ses massacres de juifs sous le régime nazi), n’exprime des critiques inhabituellement fortes à l’égard des attaques massives d’Israël contre Gaza. «Je ne comprends pas franchement le but de causer de telles souffrances à la population civile», a déclaré lundi Friedrich Merz, le nouveau chancelier allemand, lors d’une interview télévisée.

Ce changement de position allemand intervient quelques jours après une intervention similaire du gouvernement italien de droite, un autre allié d’Israël qui avait jusqu’alors évité une condamnation aussi forte. «Netanyahu doit cesser ses raids sur Gaza. Nous avons besoin d’un cessez-le-feu immédiat et de la libération des otages détenus par le Hamas qui doivent quitter Gaza», a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, dans une interview publiée sur le site internet de son ministère.

Ces commentaires font suite à un effort coordonné de la Grande-Bretagne, du Canada et de la France pour critiquer la décision d’Israël d’étendre ses opérations à Gaza. Dans une déclaration commune publiée la semaine dernière, les trois pays, qui ont largement soutenu le droit d’Israël à répondre à l’opération Déluge d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023, ont estimé que l’expansion de la guerre était totalement disproportionnée. Les trois pays ont mis en garde contre de graves conséquences si Israël ne changeait pas de cap.

Les intérêts israéliens passent avant toute autre chose

La Grande-Bretagne a depuis suspendu ses négociations commerciales avec Israël. Elle a également imposé des sanctions aux extrémistes israéliens qui cherchent à forcer les Palestiniens à quitter leurs terres en Cisjordanie occupée. C’est l’une de ses mesures les plus radicales contre les intérêts israéliens depuis qu’elle a abandonné son opposition l’année dernière au mandat d’arrêt émis contre Netanyahu par la Cour pénale internationale (CPI).

Par ailleurs, la France organise en juin une conférence en partenariat avec l’Arabie saoudite pour discuter de la création d’un État palestinien, ce que Netanyahu refuse catégoriquement, en menaçant de rattacher la Cisjordanie à Israël si la France venait à reconnaître un État palestinien. 

Cependant, tous ces pays continuent de soutenir Israël de nombreuses manières concrètes notamment par le biais de partenariats militaires, économiques et en matière de renseignement. Leurs déclarations vaguement critiques à l’égard d’Israël se sont si vite évaporées que l’on se demande pourquoi ils les ont faites, d’autant qu’ils ont presque tous poursuivi leurs livraisons d’armes à l’Etat hébreu.

L’article Gaza │ Les actes des Occidentaux ne suivent pas leur parole est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌