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Diplômes universitaires : L’Université de Carthage bascule vers l’authentification 100% numérique

13. Dezember 2025 um 13:00

L’Université de Carthage franchit une nouvelle étape dans la modernisation de ses services administratifs avec le lancement d’une plateforme numérique dédiée à la vérification des diplômes.

Désormais, toute opération d’authentification des documents délivrés par l’université devra obligatoirement passer par ce canal officiel. Cette initiative vise à renforcer la fiabilité des procédures tout en simplifiant les démarches pour les usagers.

Une plateforme unique pour la validation des diplômes

Accessible depuis le portail officiel de l’Université de Carthage, la nouvelle plateforme permet de confirmer en ligne l’authenticité des diplômes émis par l’institution. Le service s’adresse aussi bien aux étudiants et diplômés qu’aux enseignants, au personnel administratif, ainsi qu’aux organismes publics, privés ou aux particuliers ayant besoin d’une vérification formelle.

Conçue pour offrir un haut niveau de sécurité, la plateforme assure un traitement rapide des demandes et limite les risques de fraude documentaire, dans un contexte où la reconnaissance des diplômes constitue un enjeu croissant, notamment à l’international.

Procédure dématérialisée et validation en deux étapes

Pour accéder au service, l’utilisateur est tenu de créer un compte personnel et de renseigner les informations demandées. Une fois inscrit, il peut déposer une demande d’authentification et joindre plusieurs documents numériques, dans la limite fixée par la plateforme.

Chaque dossier est soumis à un double contrôle. La première validation est assurée par l’établissement ayant délivré le diplôme, avant une confirmation finale par l’Université de Carthage. À l’issue du traitement, le demandeur est informé de l’avancement de sa requête par courrier électronique et via son espace personnel. Un rendez-vous lui est ensuite communiqué pour la récupération du dossier.

Simplification administrative et transparence renforcée

Annoncé via les canaux officiels de l’université, ce dispositif s’inscrit dans une stratégie globale de digitalisation des services universitaires. L’objectif est de réduire les délais de traitement, de limiter les déplacements physiques et d’améliorer la traçabilité des demandes.

À travers cette plateforme, l’Université de Carthage entend instaurer un cadre plus transparent et plus fiable pour l’authentification des diplômes, tout en répondant aux exigences croissantes des administrations et des employeurs en matière de vérification des parcours académiques.

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Aéronautique et spatial : La Tunisie renforce sa visibilité au grand rendez-vous de Hambourg

13. Dezember 2025 um 12:49

La Tunisie a pris part au Forum de l’aviation de Hambourg, l’un des événements majeurs du secteur en Europe, afin de consolider son positionnement comme plateforme industrielle et technologique crédible dans l’aérospatial.

Cette présence a servi de vitrine pour promouvoir le savoir-faire national auprès des acteurs internationaux de la filière. L’objectif est clair : attirer de nouveaux investissements et s’insérer durablement dans les chaînes de valeur mondiales.

Une présence ciblée dans un forum stratégique

Organisé sur deux jours autour des enjeux de résilience, de transformation numérique et de durabilité, le Forum de l’aviation de Hambourg a réuni plus d’un millier de professionnels issus de l’ensemble de l’écosystème aéronautique mondial.

Dans ce cadre, la participation tunisienne a été pensée comme une opération de positionnement stratégique, misant sur les échanges directs et les rencontres professionnelles.

L’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA-Tunisia), à travers sa représentation en Allemagne, a multiplié les contacts et les rencontres B2B afin de faire connaître les capacités industrielles tunisiennes et d’identifier de nouvelles opportunités de partenariat.

Un écosystème mis en avant avec le GITAS

Cette démarche s’est appuyée sur une coordination étroite avec le Groupement des industries tunisiennes aéronautiques et spatiales (GITAS), dont la forte présence a permis de donner une visibilité collective au secteur. Le stand du groupement a constitué un point de convergence pour des échanges avec des donneurs d’ordre, des équipementiers et des décideurs industriels.

La délégation tunisienne a mis en avant un secteur désormais structuré autour de l’ingénierie, de la production industrielle et des activités de maintenance. Aujourd’hui, l’écosystème national regroupe plus de 80 entreprises, majoritairement tournées vers l’export, et génère plus de 20 000 emplois directs.

Le capital humain comme argument central

Au-delà des infrastructures et des capacités industrielles, l’accent a été mis sur la qualité du capital humain tunisien. Les intervenants ont souligné le rôle des écoles d’ingénieurs et des centres de formation spécialisés, qui alimentent le secteur en compétences qualifiées et adaptables aux standards internationaux.

Cet argument constitue l’un des piliers de l’attractivité tunisienne, dans un contexte mondial marqué par une forte concurrence pour les talents et les investissements technologiques.

Cap sur les Rencontres Aérospatiales de Tunis

Le forum a également servi de tremplin pour la promotion des prochaines Rencontres Aérospatiales Tunisie, prévues à Tunis du 7 au 9 juillet 2026. FIPA-Tunisia et le GITAS ont profité de l’événement pour inviter les participants internationaux à cette convention B2B, présentée comme un nouveau temps fort pour connecter l’écosystème tunisien aux marchés mondiaux.

La participation tunisienne a enfin été ponctuée par la visite officielle du Consul de Tunisie à Hambourg, qui a salué l’importance de cette présence pour soutenir la dynamique de développement et de rayonnement du secteur aérospatial national.

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Huile d’olive : L’État ajuste ses leviers pour sécuriser le déroulement de la campagne

13. Dezember 2025 um 11:45

Les ministères de l’Agriculture et du Commerce ont tenu une réunion de travail conjointe consacrée au suivi de la campagne de l’huile d’olive, à un moment clé du cycle de production.

Présidée par les deux ministres concernés, la rencontre a porté sur l’évolution des opérations de collecte, de stockage et d’exportation. L’objectif affiché est d’anticiper les tensions liées à un volume de production élevé et d’assurer l’équilibre du marché tout en protégeant les producteurs.

Avancement de la récolte et état du marché

Les données présentées lors de la réunion font état d’un avancement de la récolte avoisinant le quart de la production attendue. Les échanges ont porté sur le niveau de la demande, aussi bien sur le marché intérieur qu’à l’export, ainsi que sur les volumes actuellement stockés dans les huileries. L’évolution des prix, aux plans national et international, a également été examinée afin d’évaluer les marges de manœuvre disponibles pour la régulation du secteur.

Pression sur les huileries et rôle régulateur de l’État

Les professionnels de l’export ont salué l’intervention de l’Office national de l’huile, appelé à jouer un rôle central dans l’absorption des volumes issus d’une campagne qualifiée d’exceptionnelle. Selon eux, la mobilisation de l’Office constitue un facteur clé pour stabiliser le marché et éviter une saturation préjudiciable aux producteurs.

Les représentants des huileries ont, pour leur part, alerté sur l’augmentation continue des stocks, dans un contexte où le rythme de production devrait encore s’accélérer dans les semaines à venir, correspondant au pic de la saison. Cette situation impose, selon eux, des solutions rapides afin de garantir la continuité des opérations de transformation.

Appui financier et garanties pour les acteurs du secteur

Les établissements bancaires présents ont réaffirmé leur engagement à accompagner l’ensemble de la filière. Ils se sont déclarés disposés à mettre en place des mécanismes de financement adaptés au profit des agriculteurs, des huileries et des exportateurs, afin de soutenir la fluidité des opérations et de prévenir les blocages liés à la trésorerie.

Les deux ministres ont, de leur côté, insisté sur la priorité nationale que représente la protection des producteurs, en particulier les petits exploitants. Ils ont souligné la nécessité de lever les obstacles rencontrés par les huileries, afin de garantir le bon déroulement de la campagne dans des conditions jugées équitables et soutenables.

À l’issue de la réunion, plusieurs décisions opérationnelles ont été actées. Les autorités ont donné le feu vert au lancement effectif du programme national de stockage de l’huile d’olive, déjà validé lors d’une réunion ministérielle antérieure dédiée à la préparation de la campagne. Il a également été décidé de lancer une action de promotion de l’huile d’olive conditionnée sur le marché intérieur.

Par ailleurs, une coordination renforcée avec le secteur bancaire sera engagée afin d’examiner les dispositifs de financement du stock détenu par les huileries. Les participants ont enfin insisté sur la nécessité de préserver l’image et la valeur de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés internationaux, considérée comme un enjeu stratégique pour l’économie agricole nationale.

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La liaison ferroviaire Annaba – Tunis remise sur les rails avec trois dessertes hebdomadaires

13. Dezember 2025 um 10:57

Après plusieurs années d’interruption, la ligne ferroviaire reliant Annaba à Tunis reprend officiellement du service, rétablissant un axe historique de circulation entre l’Algérie et la Tunisie. Cette reprise marque une étape concrète dans la relance de la mobilité transfrontalière. Le trafic s’effectuera selon un rythme régulier, avec trois allers-retours programmés chaque semaine.

Un itinéraire transfrontalier structuré

Selon le quotidien algérien « L’Expression », la remise en exploitation de la ligne Annaba-Tunis s’accompagne d’un calendrier fixe visant à assurer la stabilité du service. Les trains au départ de l’est algérien desservent plusieurs villes avant d’entrer en territoire tunisien, reliant ainsi des pôles urbains et régionaux clés des deux pays. Le trajet inverse est assuré selon la même fréquence, permettant une continuité de circulation tout au long de la semaine.

Cette organisation vise à répondre à une demande ancienne des voyageurs, qu’ils soient des familles, des professionnels ou des touristes, tout en redonnant au rail un rôle central dans les déplacements régionaux.

Des contrôles frontaliers réorganisés

Dans le cadre de cette reprise, les autorités ont procédé à une nouvelle répartition des procédures de contrôle afin de réduire les délais aux frontières. Les formalités sont désormais effectuées dans des gares spécifiques de part et d’autre de la frontière, selon le sens du voyage, avec pour objectif d’éviter les encombrements et de fluidifier le passage des voyageurs.

Cette réorganisation s’inscrit dans une logique d’amélioration de l’expérience des usagers et de simplification des procédures douanières et administratives.

Une relance inscrite dans une dynamique bilatérale

La réouverture de la ligne Annaba-Tunis intervient dans un contexte de rapprochement renforcé entre Alger et Tunis dans le domaine des transports. Des échanges récents entre responsables des deux pays ont permis de faire le point sur plusieurs projets communs, notamment la remise en service progressive d’autres liaisons ferroviaires transfrontalières.

Au-delà du rail, les discussions portent également sur la modernisation des infrastructures, la réduction des temps de parcours, l’examen de nouvelles connexions maritimes et le renforcement de la coopération technique dans le secteur aérien.

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L’Américain Visteon fait de Tunis un hub stratégique de l’ingénierie automobile intelligente

13. Dezember 2025 um 09:18

Le groupe américain Visteon a inauguré à Tunis un centre stratégique de recherche et d’innovation, confirmant une montée en gamme de ses investissements en Tunisie dans l’ingénierie et les technologies automobiles intelligentes.

Le groupe américain Visteon, acteur mondial des technologies automobiles, a officiellement inauguré à Tunis un centre stratégique de recherche et d’innovation, confirmant l’ancrage de la Tunisie dans la chaîne de valeur de l’industrie automobile intelligente.

Ce nouveau pôle marque une montée en gamme des activités du groupe dans le pays, en misant sur l’ingénierie, le logiciel et le développement de solutions à forte valeur ajoutée. Il s’inscrit dans une trajectoire d’investissement engagée depuis plusieurs années par Visteon en Tunisie.

Un centre d’innovation au cœur de la stratégie de Visteon

Inauguré vendredi à Tunis, le centre de recherche et d’innovation de Visteon emploie déjà près de 200 ingénieurs tunisiens. Selon Afef Chachi, cheffe de cabinet de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, les effectifs devraient progressivement atteindre 500 ingénieurs dans les prochaines années, avec la création de nouveaux emplois hautement qualifiés.

Ce centre traduit un changement structurel dans la nature des investissements industriels, en permettant le passage d’activités de fabrication de composants à la conception de solutions technologiques avancées destinées aux marchés tunisien et international. Il vise notamment le développement de logiciels, de systèmes électroniques intelligents et de solutions intégrées pour les véhicules de nouvelle génération.

Présente en Tunisie depuis 2005, Visteon y a déjà créé 560 emplois et prévoit d’en totaliser 900 à l’horizon 2028, avec un taux d’encadrement avoisinant 40%. À l’échelle mondiale, le groupe dispose de 14 usines et de 18 centres de recherche et développement, et emploie plus de 10.000 personnes.

Un pôle d’ingénierie stratégique pour le groupe

Le président-directeur général de Visteon, Sachin Lawande, a souligné que ce nouveau centre servira de pôle d’ingénierie stratégique pour le groupe. Il a mis en avant les compétences tunisiennes comme facteur déterminant du choix de la Tunisie, affirmant que le pays offre un environnement propice à l’expansion des activités d’ingénierie, de design et de développement logiciel.

De son côté, la présidente de l’Instance tunisienne de l’investissement (TIA), Namia Ayadi, a estimé que cette implantation confirme l’attractivité de la Tunisie pour les investissements à forte valeur ajoutée, grâce à la qualité des ressources humaines et à l’écosystème industriel existant.

Afef Chachi a, quant à elle, rappelé le poids du secteur des composants automobiles en Tunisie, qui regroupe plus de 300 entreprises, génère environ 120.000 emplois et a réalisé près de 3 milliards de dollars d’exportations en 2024.

Un projet préparé de longue date

L’inauguration du centre de Tunis constitue l’aboutissement d’une dynamique engagée dès 2024. À cette période, Visteon avait annoncé le lancement d’un centre d’ingénierie logicielle automobile regroupant à terme 500 ingénieurs, dédié au développement de logiciels pour les voitures intelligentes.

Parallèlement, le groupe avait lancé l’extension de son usine en Tunisie sur une superficie de 20.000 m², avec un investissement estimé à 85 millions de dollars. Cette installation, présentée comme la première en Afrique à utiliser des technologies de pointe pour la fabrication de composants destinés aux véhicules intelligents, devait générer 700 emplois dans une première phase, avant d’atteindre 1000 postes.

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Loi de finances 2026 : Le texte officiellement publié au Journal officiel

13. Dezember 2025 um 08:49

La loi de finances 2026 a été publiée au Journal officiel après son adoption par l’ARP et le CNRD et sa promulgation par le président de la République, malgré l’absence d’accord sur certains articles litigieux.

La loi de finances pour l’année 2026 est désormais entrée en vigueur après sa publication au Journal officiel de la République tunisienne (JORT). Le président de la République a promulgué le texte, une fois signé, à l’issue de son adoption par les deux chambres législatives. Cette publication marque l’achèvement du processus institutionnel du budget de l’État pour l’exercice 2026.

Adoption parlementaire et validation institutionnelle

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) avait approuvé, le 4 décembre, le projet de loi de finances ainsi que l’ensemble du budget de l’État pour 2026. Quelques jours plus tard, à l’aube du 7 décembre, le Conseil national des régions et des districts (CNRD) a validé à son tour le texte dans son intégralité, permettant sa transmission à la présidence de la République.

Conformément à l’article 18 du décret-loi encadrant le fonctionnement de l’ARP, la loi a ensuite été officiellement remise au chef de l’État pour promulgation. Le président du Parlement, Brahim Bouderbala, a précisé que la version transmise correspond strictement à celle adoptée par les députés.

Désaccords non tranchés au sein de la commission paritaire

Lors de la séance plénière conjointe de clôture, tenue le 10 décembre et réunissant les membres des deux conseils législatifs, Brahim Bouderbala est revenu sur les travaux de la commission paritaire chargée d’harmoniser les positions. Selon lui, malgré trois jours de réunions intensives, cette commission n’est pas parvenue à un accord sur un texte unifié concernant les articles faisant l’objet de divergences.

Faute de consensus, le projet de loi de finances a été transmis au président de la République dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles, ouvrant ainsi la voie à sa promulgation et à sa publication officielle au JORT.

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Gestern — 12. Dezember 2025Haupt-Feeds

Guerre en Ukraine : L’UE décide de geler indéfiniment les avoirs souverains russes

12. Dezember 2025 um 20:02

L’Union européenne a approuvé, vendredi, le gel pour une durée indéterminée des actifs souverains russes présents sur son territoire, mettant fin au mécanisme de renouvellement semestriel qui exigeait l’unanimité des États membres.

L’annonce a été faite par la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, qui affirme que la mesure restera en vigueur tant que Moscou n’aura pas versé à l’Ukraine des réparations complètes pour les destructions causées par son invasion.

210 milliards d’euros d’avoirs russes figés

Sur X, Kaja Kallas a indiqué que jusqu’à 210 milliards d’euros d’actifs souverains russes resteront immobilisés dans l’UE. Ce changement de régime évite la menace d’un veto hongrois ou d’autres États prorusses à chaque renouvellement. Selon la diplomate, cette décision doit accroître la pression sur le Kremlin jusqu’à ce que la Russie « prenne les négociations au sérieux » et accepte de répondre des dégâts infligés à l’Ukraine.

Un Conseil européen prévu la semaine prochaine devra par ailleurs préciser les moyens de financement du soutien européen à Kiev pour les années à venir.

Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a réagi en soulignant que l’UE reprend pleinement la maîtrise du sort des fonds russes placés en Europe. Dans un message publié sur X, il affirme que la Russie sera privée de ces actifs « jusqu’à ce qu’elle cesse sa guerre d’agression et verse des réparations », insistant sur l’importance de maintenir un front européen uni.

Budapest dénonce une décision « illégale »

En amont de l’annonce officielle européenne, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, avait anticipé la décision et fustigé un vote « illégal ». Dans un message publié sur Facebook, il accuse Bruxelles de se placer « au-dessus des règles » et estime que cette mesure entraînera « des dommages irréparables » pour l’Union. La Hongrie, régulièrement accusée d’alignement sur Moscou, s’oppose de longue date au mécanisme de sanctions renforcées.

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Narges Mohammadi, prix Nobel de la paix 2023, arrêtée en Iran

12. Dezember 2025 um 19:46

La lauréate du prix Nobel de la paix 2023, Narges Mohammadi, a été « violemment arrêtée » ce vendredi 12 décembre en Iran alors qu’elle participait à une cérémonie en hommage à l’avocat Khosrow Alikordi, décédé dans des circonstances jugées suspectes.

Âgée de 53 ans, la journaliste et militante des droits humains était en liberté provisoire pour raisons médicales depuis fin 2024. Son arrestation a été confirmée par sa défense et dénoncée par son comité de soutien.

Une interpellation brutale en pleine cérémonie

Selon la Fondation Narges Mohammadi, l’opposante a été « violemment interpellée » par les forces de sécurité lors d’une cérémonie marquant les sept jours depuis la mort de Khosrow Alikordi, avocat de 45 ans spécialisé dans la défense de manifestants arrêtés lors du soulèvement de 2022.

Une figure emblématique de la résistance civile

Narges Mohammadi, régulièrement emprisonnée depuis près de vingt ans pour ses prises de position contre le régime des mollahs, avait reçu le prix Nobel de la paix en 2023 pour son combat contre l’oppression des femmes et pour la défense des droits fondamentaux. Sa condamnation la plus récente, purgée en partie, portait sur des accusations de propagande contre l’État.

BREAKING NEWS: Narges Mohammadi Arrested at Memorial for Khosrow Alikordi

12 December 2025

According to verified reports, Narges Mohammadi was violently arrested earlier today by security forces during the seventh-day memorial ceremony for Khosrow Alikordi, a lawyer who was… pic.twitter.com/zQ8DtLxDKY

— Narges Mohammadi | نرگس محمدی (@nargesfnd) December 12, 2025

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Les biologistes privés somment la CNAM de régler ses arriérés

12. Dezember 2025 um 19:08

Le Syndicat tunisien des biologistes privés a pressé, vendredi 12 décembre 2025, la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) de verser immédiatement les montants dus aux laboratoires médicaux, après des retards de paiement atteignant cinq à six mois.

L’organisation accuse la Caisse de violations répétées de la convention contractuelle, mettant en péril la continuité des analyses et la qualité du diagnostic offert aux patients.

Des retards qui menacent la survie des laboratoires

Selon le syndicat, l’accumulation des arriérés empêche les laboratoires privés d’honorer leurs engagements financiers auprès des fournisseurs, de la fiscalité et de la sécurité sociale. Cette pression met en danger leur fonctionnement quotidien et pourrait compromettre l’accès des patients à des analyses fiables, la biologie médicale étant un axe central du diagnostic, du suivi clinique et de la prévention.

Barème de remboursement obsolète et engagements non tenus

Les biologistes dénoncent également le refus de la CNAM d’actualiser le barème de remboursement des analyses, pourtant prévu par la convention-cadre et aligné sur la nouvelle liste des actes médicaux publiée par le ministère de la Santé. Ils affirment que le barème actuel ne correspond plus au coût réel des examens, aggravant les difficultés financières du secteur.

Un appel urgent à un dialogue global

Face à la crise, le syndicat appelle à l’ouverture immédiate d’une concertation « sérieuse et globale » réunissant les acteurs de la santé et de la sécurité sociale. L’organisation rappelle que la convention sectorielle expire à la fin de l’année, sans renouvellement à ce jour malgré plusieurs tentatives de négociation. Les biologistes alertent sur les risques d’un système de santé déséquilibré si la situation perdure, au détriment des patients comme des professionnels.

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Tunisie : Abir Moussi condamnée à douze ans de prison

12. Dezember 2025 um 18:59

La Chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné, vendredi, Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, à 12 ans de prison, dans l’affaire du bureau d’ordre de la Présidence de la République. Mariam Sassi a été condamnée à deux ans de prison. L’opposante a comparu en état d’arrestation pour des faits qualifiés d’atteinte à la structure de l’État.

Les charges retenues portent sur la gestion et la coordination d’une action assimilée à une tentative d’agression visant à modifier l’organisation étatique. L’enquête, déclenchée après un incident impliquant des membres du protocole présidentiel, avait rapidement mené à la mise en cause de la cheffe du PDL. La juridiction a estimé que les éléments présentés justifiaient la peine la plus sévère dans ce dossier.

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Commerce extérieur : Le déficit commercial se creuse à 20,1 milliards de dinars

12. Dezember 2025 um 18:38

Le déficit de la balance commerciale tunisienne a franchi le seuil de 20.168,5 millions de dinars sur les onze premiers mois de 2025, dépassant largement celui de 2024. Les chiffres publiés par l’INS montrent une dynamique où les importations progressent bien plus vite que les exportations. Le taux de couverture recule ainsi à 74,2%, contre 77,3% un an plus tôt. L’énergie demeure le principal foyer de déséquilibre.

Les données révèlent un déficit tiré, d’abord, par les produits énergétiques, qui affichent un trou de 10,3 milliards de dinars, suivi des matières premières et demi-produits (-5,5 milliards), des biens d’équipement (-3,2 milliards) et des biens de consommation (-1,9 milliard). Seul le volet alimentaire offre un contrepoids grâce à un excédent de 875,5 millions de dinars.

Hors énergie, le déficit recule à -9,8 milliards, mais la facture énergétique reste lourde, légèrement aggravée par rapport à 2024. Ce décalage s’explique par une accélération des importations (+5,8%) nettement supérieure à la progression des exportations (+1,5%). À fin novembre, la Tunisie a exporté pour 57,9 milliards de dinars, contre 78 milliards importés.

Les moteurs sectoriels du déséquilibre

Les exportations progressent dans les phosphates et dérivés (+12%) ainsi que dans les industries mécaniques et électriques (+7,8%). En revanche, trois secteurs majeurs décrochent : l’énergie (-29,6%), l’agroalimentaire (-11,2%), en particulier l’huile d’olive, et le textile-habillement (-1,8%).

Les ventes de produits raffinés diminuent de moitié, tandis que la valeur des exportations d’huile d’olive chute de 4,4 à 3,4 milliards de dinars, nivelant à la baisse les performances globales.

Vers l’Union européenne – qui absorbe plus de 70% des exportations – les ventes progressent légèrement, notamment vers l’Allemagne (+10%), la France (+8,9%) et les Pays-Bas (+4,6%). L’Italie (-8,8%) et l’Espagne (-9,2%) reculent. Sur le marché arabe, la tendance est plutôt haussière avec la Libye, l’Algérie, l’Égypte et le Maroc.

Une facture d’importations tirée par les équipements

Les importations augmentent dans presque toutes les catégories : biens d’équipement (+14,6%), matières premières (+6,6%) et produits de consommation (+11%). Seules deux lignes reculent : les produits énergétiques (-4,2%) et les produits alimentaires (-7,7%).

Avec l’Union européenne, les importations atteignent 33,8 milliards de dinars, en hausse de 1,6 milliard par rapport à 2024, tirées par l’Allemagne et la France. Hors Europe, la Chine (+22,6%) et la Turquie (+14,3%) confirment leur montée, contrairement à la Russie (-20,9%) et l’Inde (-4,4%).

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Affaire Abir Moussi : Le dossier placé en délibéré

12. Dezember 2025 um 12:06

La Chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a placé en délibéré l’affaire visant la présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi, et la militante Meriem Sassi.

Les deux responsables sont poursuivies dans le cadre du dossier du bureau d’ordre de la présidence de la République. Abir Moussi a comparu détenue, Sassi en état de liberté, avant que la Cour n’entame les interrogatoires et ne réserve son jugement.

Interrogatoires et incident d’audience

Lors de l’audience de ce vendredi, la Chambre criminelle a procédé à l’interrogatoire de Meriem Sassi, qui a répondu aux questions du tribunal. Abir Moussi, pour sa part, a choisi de ne pas être entendue, refusant formellement de répondre aux interrogations du juge, rapporte Mosaique fm.

À l’issue des interventions et constats en salle d’audience, la Cour a décidé de mettre l’affaire en délibéré. Le verdict sera prononcé à la fin des délibérations, à une date que le tribunal doit encore préciser.

L’affaire, liée au bureau d’ordre de la présidence de la République, s’inscrit dans une série de poursuites qui ciblent la figure du Parti destourien libre depuis plusieurs mois. Les précédentes étapes judiciaires avaient déjà suscité des tensions entre la défense, les autorités et les partisans du parti.

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Tunisie : La CIN et le passeport biométriques prévus fin 2026

12. Dezember 2025 um 10:42

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a annoncé que l’appel d’offres relatif au nouveau passeport biométrique et à la carte d’identité biométrique sera publié « très prochainement ».

Le projet, présenté lors des 39ᵉ Journées de l’Entreprise, devrait entrer en exploitation à la fin de 2026 ou au début de 2027, dans le cadre d’une refonte nationale des services administratifs.

Un chantier numérique au cœur de la modernisation administrative

Devant les dirigeants économiques réunis à Sousse, le ministre a rappelé que la mise en place des documents biométriques s’inscrit dans une stratégie globale de mise à niveau de l’administration. L’objectif : renforcer la sécurité numérique, fluidifier les démarches citoyennes et aligner les standards tunisiens sur les normes internationales.

Hemissi a expliqué que l’appel d’offres et les différentes étapes réglementaires seront dévoilés dans les semaines à venir, confirmant que les services de l’État avancent à un rythme « résolu » pour respecter l’échéance fixée.

Le ministre a souligné l’urgence de lancer un programme national destiné à consolider les compétences tunisiennes et à maintenir les expertises locales. Selon lui, la transformation numérique impose une montée en compétence continue, rendue possible grâce à la collaboration avec l’Institut arabe des chefs d’entreprise et plusieurs structures publiques et privées.

L’objectif affiché : créer un environnement qui valorise les talents tunisiens, réduit la fuite des compétences et garantit une souveraineté technologique durable.

Les start-ups au centre de la dynamique d’innovation

Hemissi a mis en avant le rôle central des start-ups dans la transition numérique du pays. Il a affirmé que la stratégie gouvernementale repose « fortement » sur leur contribution, ces jeunes entreprises étant considérées comme un moteur d’innovation, d’expérimentation et de réactivité.

La politique publique actuelle, a-t-il rappelé, inscrit la digitalisation comme un passage obligé pour moderniser l’économie et transformer l’action administrative.

Le ministre a également rappelé que la transformation numérique constitue l’un des axes transversaux du plan de développement national. Tous les ministères sont concernés, ce qui rend indispensable une coordination renforcée entre les structures publiques pour assurer la cohérence et l’efficacité des projets.

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L’UTICA relance l’idée d’un accord global de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie

12. Dezember 2025 um 09:46

En ouvrant le Forum économique tuniso-algérien, le président de l’UTICA, Samir Majoul, a plaidé pour la conclusion d’un accord global de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie, visant à supprimer barrières douanières et obstacles non tarifaires. Il a appelé à un cadre économique intégré favorisant la circulation des capitaux, des entreprises et des compétences entre les deux pays.

Appel pour un marché commun tuniso-algérien

Devant les représentants des milieux économiques des deux pays, Majoul a proposé un accord permettant aux investisseurs tunisiens et algériens de s’implanter « librement » dans tous les secteurs, d’accéder indistinctement au financement bancaire, et de bénéficier de droits élargis de circulation, de résidence, de propriété et d’investissement.

Il a estimé que la création d’un espace économique commun permettrait de lever les blocages persistants et de donner une impulsion nouvelle à la coopération bilatérale.

Les secteurs stratégiques au cœur de la relance

Le président de l’UTICA a insisté sur la nécessité de privilégier les secteurs à forte valeur ajoutée : agriculture et pêche, industrie agroalimentaire, pharmaceutique, santé, énergie, énergies renouvelables, cybersécurité, économie du savoir.

Il a également mentionné des filières traditionnelles qui pourraient bénéficier d’un effort commun – travaux publics, composants automobiles, textile et habillement, textile technique, accessoires textiles, cuir, chaussure – ainsi que le tourisme, l’environnement, les transports et la logistique.

Majoul a par ailleurs plaidé pour une libéralisation intégrale des monnaies et des transactions économiques et touristiques, fondée sur un taux de change unifié approuvé par les banques centrales. Il a aussi proposé de structurer un partenariat tripartite Tunisie–Algérie–Afrique pour étendre la présence économique commune sur le continent.

Selon Majoul, les rencontres bilatérales précédentes ont permis d’identifier de nombreuses pistes de coopération, mais les résultats restent « en deçà des ambitions ». Il a appelé à explorer de nouveaux champs de collaboration en capitalisant sur les avantages comparatifs des deux économies et sur la confiance entre les secteurs privés tunisien et algérien.

L’automobile, priorité stratégique pour Alger

Prenant la parole, le président du Conseil algérien du renouveau économique (CREA), Kamel Moula, a insisté sur l’importance de renforcer la coopération dans l’industrie automobile, où la Tunisie demeure un acteur majeur.

Il a rappelé que plus de 155 entreprises tunisiennes opèrent dans cette filière, générant des dizaines de milliers d’emplois, grâce à un investissement continu dans l’innovation et l’adaptation aux exigences du marché international.

Moula a plaidé pour une modernisation des PME algériennes, l’adoption de normes internationales et la mise en place de plateformes de partenariat reliant les fabricants des deux pays.

Il a évoqué une feuille de route commune portée par l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles, la Bourse de partenariat, les entreprises algériennes, avec l’appui de l’UTICA et du CREA.

Vers un pôle industriel et touristique commun

Le responsable algérien a souligné que la mutualisation des efforts dans la sous-traitance pourrait faire émerger un pôle industriel tuniso-algérien, créateur d’emplois et moteur de transfert de compétences.

Sur le plan touristique, il a exprimé la volonté de l’Algérie de s’appuyer sur l’expertise tunisienne pour développer un secteur capable d’attirer davantage de flux régionaux. L’échange d’expériences et la formation professionnelle constituent, selon lui, une base solide pour bâtir un partenariat stratégique.

Moula a conclu en rappelant que cette dynamique s’inscrit dans la feuille de route élaborée conjointement par le CREA et l’UTICA, visant à unir ressources et compétences des deux pays. L’objectif commun : hisser le partenariat tuniso-algérien vers plus d’intégration économique, de compétitivité et de prospérité partagée.

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Tunisie – Algérie : Sept accords économiques scellés à Tunis

12. Dezember 2025 um 08:49

Sept partenariats industriels et technologiques ont été conclus jeudi entre entreprises tunisiennes et algériennes, en marge du Forum économique tuniso-algérien organisé lors de la 23ᵉ session de la Grande Commission mixte.

Les signatures ont eu lieu en présence de plusieurs ministres des deux pays, confirmant une volonté d’accélérer l’intégration économique bilatérale.

Industrie et technologies : des rapprochements structurants

La série d’accords a ouvert sur un partenariat entre ACS, entreprise tunisienne spécialisée dans les équipements industriels pour le textile et la confection, et la société algérienne PEC, active dans la fabrication de moules d’injection et le plastique technique.

Dans le secteur automobile, le groupe mondial tunisien Coficab a conclu une collaboration avec l’entreprise algérienne IdeNet, spécialisée dans les solutions de géolocalisation, en vue de renforcer les chaînes d’approvisionnement régionales.

Un troisième accord a été signé entre Fondinor, acteur tunisien de la fonderie industrielle, et l’entreprise algérienne Techno Cast, opérant dans la maintenance industrielle.

À cela s’ajoute une coopération technique entre l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles (TAA) et l’Institut algérien de normalisation (IANOR), tournée vers l’harmonisation des standards.

Distribution, électroménager et solutions numériques

Dans le commerce de gros, l’entreprise tunisienne IGL Distribution a conclu une entente avec Tapidor, fabricant algérien de tapis, moquettes et gazon synthétique.

Le secteur technologique a été représenté par un accord entre le groupe tunisien One Tech, spécialisé dans les solutions électroniques, et le groupe algérien Condor, poids lourd de l’électroménager.

Le septième accord a réuni Jomaa SA, entreprise tunisienne active dans l’équipement automobile – pneus, lubrifiants et outillage – et le groupe algérien Iris, qui possède plusieurs unités de production dans l’électronique, les appareils électriques et les télécommunications.

Un signal politique et économique fort

Lors de la cérémonie, Hichem Elloumi, vice-président de l’UTICA, a salué « des accords d’une grande importance pour les deux pays », insistant sur le potentiel de coopération dans des domaines encore sous-exploités : tourisme, industrie, énergies renouvelables, commerce et investissements.

Les deux gouvernements misent sur ces partenariats pour dynamiser les échanges et donner un cadre durable au rapprochement économique tuniso-algérien.

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Kaïs Saïed et le Premier ministre algérien consolident le partenariat tuniso-algérien

12. Dezember 2025 um 08:45

Le président Kaïs Saïed a accueilli jeudi au palais de Carthage le Premier ministre algérien Saïfi Gharib, accompagné du ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf et de l’ambassadeur Azzouz Baalal.

La rencontre s’est tenue à la veille de la 23ᵉ session de la Haute Commission mixte tuniso-algérienne, dans un climat marqué par la volonté commune d’accélérer l’intégration stratégique entre les deux pays.

Mémoire message politique à Alger

Dès l’ouverture des échanges, Kaïs Saïed a rappelé les moments fondateurs de la solidarité tuniso-algérienne, notamment durant les luttes de libération des deux pays. Le chef de l’État a transmis ses salutations au président Abdelmadjid Tebboune et ses vœux de prospérité au peuple algérien.

Il a insisté sur la profondeur historique du lien bilatéral, soulignant que la coopération actuelle repose sur une continuité politique et identitaire qui a façonné les deux nations.

Un appel à accélérer les projets conjoints

Le président Saïed a mis en avant l’importance de la Haute Commission mixte comme levier pour lever les obstacles et concrétiser rapidement les projets communs. Il a insisté sur la nécessité d’une action conjointe, publique et privée, face aux mutations géopolitiques rapides.

Le chef de l’État a également passé en revue plusieurs dossiers internationaux, appelant à renforcer la concertation entre Tunis et Alger pour faire face aux défis globaux liés à la sécurité, à la justice internationale et à la stabilité régionale.

À l’issue de la rencontre, Saïfi Gharib a déclaré avoir transmis au président Saïed les salutations du président Tebboune et sa volonté de renforcer le partenariat stratégique tuniso-algérien. Il a mis en avant la dynamique enclenchée depuis la visite d’État de décembre 2021, fondée sur un développement solidaire et inclusif.

Cap sur la Haute Commission mixte et le Forum économique

Les deux parties ont examiné l’avancement des préparatifs de la réunion de la Haute Commission mixte prévue le lendemain, considérée comme une occasion d’actualiser les cadres juridiques et institutionnels de coopération.

Saïfi Gharib a souligné les perspectives prometteuses des échanges commerciaux et des investissements bilatéraux, rappelant que ces thèmes seront au cœur du Forum économique tuniso-algérien tenu le même jour avec la participation d’acteurs économiques des deux rives.

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Affaire Bessaies – Zeghidi : Le dossier placé en délibéré par la justice

11. Dezember 2025 um 15:39

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a mis en délibéré l’affaire visant les journalistes Borhane Bessaies et Mourad Zeghidi, après l’examen des demandes de mise en liberté présentées par leur défense.

Les deux hommes, poursuivis dans une affaire de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale, restent dans l’attente de la prochaine date d’audience.

Un renvoi en état d’arrestation décidé en appel

Lors de la séance, la défense des deux journalistes a soumis deux requêtes distinctes de mise en liberté. À l’issue des plaidoiries, la chambre criminelle a choisi de réserver sa décision, mettant l’ensemble du dossier en délibéré afin de statuer ultérieurement sur ces demandes et de fixer la prochaine audience.

Avant cette étape, la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis avait ordonné le renvoi de Borhane Bessaies et de Mourad Zeghidi en état d’arrestation devant la chambre criminelle.

Cette décision marque une évolution notable dans le traitement du dossier, qui porte sur des accusations lourdes : blanchiment d’argent, évasion fiscale. Selon une source judiciaire autorisée rapportée par Mosaique fm, ces charges ont motivé le maintien en détention des deux journalistes en attendant leur procès.

Infractions fiscales

Borhane Bessaies et Mourad Zeghidi sont poursuivis pour blanchiment d’argent, une accusation fondée sur l’utilisation présumée de facilités liées à leurs fonctions, leurs activités professionnelles et leurs réseaux sociaux et relationnels. Les enquêteurs estiment que ces avantages auraient été exploités pour dissimuler ou recycler des fonds d’origine illicite.

Outre les accusations de blanchiment, les prévenus sont également visés pour de multiples manquements fiscaux : minoration de plus de 30% du chiffre d’affaires, non-paiement des retenues à la source dues au Trésor, non-versement de la TVA exigible et absence d’émission de factures ou notes d’honoraires conformément à l’article 18 du Code de la TVA. Ces irrégularités constituent une part importante du dossier transmis à la justice.

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Pourquoi des bus touristiques algériens sont bloqués depuis plusieurs jours à la frontière tuniso-algérienne ?

11. Dezember 2025 um 15:16

Depuis le 7 décembre 2025, des dizaines de bus transportant des touristes algériens se retrouvent immobilisés aux postes-frontières tunisiens.

La situation, provoquée par une nouvelle exigence réglementaire imposée côté algérien, perturbe fortement les flux touristiques entre les deux pays. En l’absence de communication officielle claire, voyageurs et agences sont plongés dans l’incertitude.

Une nouvelle règle appliquée sans préavis

Selon des sources concordantes – dont Visa-Algerie.com, DNAlergie.com et plusieurs médias algériens – les autorités d’Alger exigent désormais que chaque bus franchissant la frontière soit muni d’une autorisation de transport international. La licence touristique classique, jusqu’ici suffisante, ne permet plus le passage.

Cette décision, entrée en vigueur soudainement, a surpris les professionnels du secteur qui n’avaient reçu aucune notification préalable. Résultat : des bus partis d’Alger, Oran, Constantine, Annaba ou Souk Ahras ont été stoppés net aux postes-frontières, annulant ou retardant des voyages déjà programmés.

Une mesure liée à l’allocation touristique

Cette nouvelle réglementation intervient dans le sillage de la nouvelle allocation touristique décidée par l’Algérie en 2025 : 750 euros pour chaque adulte, 300 euros pour chaque mineur.

Selon plusieurs observateurs, l’objectif serait également de limiter les détournements de cette allocation. Certains opérateurs utilisaient en effet des voyages touristiques fictifs pour récupérer des devises et les revendre sur le marché parallèle. Les autorités chercheraient donc à contrôler davantage les flux de voyageurs et les itinéraires organisés.

Des voyageurs bloqués et des circuits annulés

La situation provoque de nombreuses conséquences concrètes : passagers contraints d’attendre des heures voire de rebrousser chemin, circuits touristiques annulés en chaîne, agences de voyages prises de court et incapables de réacheminer leurs clients.

Plusieurs témoignages relayés dans la presse font état de familles bloquées en pleine nuit, de retards considérables et d’un manque total d’informations officielles.

Le train comme alternative… mais sous conditions strictes

Face à ces blocages, certains touristes choisissent de rejoindre la Tunisie en train. Mais cette solution comporte plusieurs contraintes administratives : des réservations obligatoires jusqu’à 7 jours avant le départ, une limite de 30 kg de bagages par passager, des billets aller-retour valables 3 mois maximum, la présentation du passeport et de justificatifs fiscaux.

Les associations professionnelles, aussi bien en Algérie qu’en Tunisie, réclament des explications urgentes sur les conditions d’obtention de l’autorisation de transport international, les règles précises d’application, et la durée prévue de cette mesure.

Pour l’heure, aucun communiqué officiel n’a été publié par les autorités des deux pays, alimentant la confusion. Mais les informations concordantes des médias montrent clairement que le blocage est lié à la mise en place de cette nouvelle règle et aux dérives constatées dans l’usage de l’allocation touristique.

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Patrimoine immatériel : Dix trésors tunisiens désormais inscrits à l’UNESCO

11. Dezember 2025 um 14:56

La Tunisie compte désormais dix éléments inscrits au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, après l’ajout du kohl arabe lors de la 20ᵉ session du Comité intergouvernemental tenue à New Delhi.

Cette reconnaissance internationale met en lumière la richesse des traditions, savoir-faire et pratiques culturelles du pays. L’inscription récente du kohl, en collaboration avec plusieurs pays arabes, confirme l’importance de cet héritage partagé au sein du monde arabe.

Un inventaire national qui s’enrichit

Avec l’inscription du kohl arabe en 2025, la Tunisie porte à dix ses éléments culturels reconnus par l’UNESCO. Ces dossiers, tunisiens, maghrébins ou panarabes, couvrent un large spectre de pratiques ancestrales :

  • Le kohl arabe (Dossier arabe – 2025)
  • Le henné : rituels, esthétique et pratiques sociales (2024)
  • Les arts du spectacle chez les Twāyef de Ghbonten (2024)
  • Les arts, savoir-faire et pratiques associés à la gravure sur métaux (2023)
  • La harissa : savoirs et pratiques culinaires (2022)
  • La calligraphie arabe (2021)
  • La pêche à la charfiya aux îles Kerkennah (2020)
  • Le couscous, savoirs et pratiques (2020)
  • Les connaissances associées au palmier dattier (2019)
  • La poterie de Sejnane (2018)

Le kohl arabe, un symbole partagé

Utilisé comme cosmétique, protection et remède, le kohl constitue un marqueur culturel ancré dans le quotidien de plusieurs sociétés arabes. Fabriqué à partir d’ingrédients naturels, il est préparé majoritairement par des femmes, qui transmettent les techniques et rituels à leurs filles. Conservé dans des récipients traditionnels appelés « makhala », il incarne un héritage familial et identitaire. En Tunisie, il est connu sous les appellations « Al khôl » ou « Al khôl al ‘arbi ».

L’UNESCO souligne également la dimension spirituelle, sociale et esthétique de cette pratique, devenue un vecteur de dialogue entre communautés et un symbole d’expression féminine.

Le dossier de la Jebba tunisienne en préparation

Le ministère des Affaires culturelles prépare la candidature de la Jebba tunisienne pour une future inscription. À travers ce dossier, les autorités visent à reconnaître officiellement ce vêtement traditionnel comme un pilier de l’identité nationale et un témoin vivant de la mémoire collective. L’initiative ambitionne aussi de préserver et transmettre ce patrimoine vestimentaire aux générations futures.

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