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Humeur: La Badira 1 – Ala & Family 0 : quand la retenue triomphe du vacarme des réseaux

Un animateur de la télévision qui serait -paraît-il- célèbre, habitué aux projecteurs et aux “pass VIP”, s’est vu refuser l’accès à l’hôtel La Badira de Hammamet. Le motif ? Sacrilège : il était accompagné… d’un enfant.

La Badira est réservé aux adultes de plus de 16 ans. C’est clairement affiché partout — sur le mur d’enceinte extérieur de l’hôtel, sur son site web, sur les plateformes de réservation, et presque jusque sur ses serviettes de bain. Donc “Adults Only”, c’est clair, net et précis. Une formule légale appliquée pas par caprice, mais par choix. Un concept paisible, assumé, et même recherché par une clientèle qui aspire au silence… autrement dit, un monde sans cris, sans tablettes qui hurlent et sans que les jardins de l’hôtel ne se transforment en parc d’attraction.

Mais pour notre star du petit écran, accompagné de son épouse et de leur jeune fils, à qui l’on a refusé cette semaine l’entrée de l’établissement, cette règle relève de la barbarie hôtelière. Il a donc dégainé l’arme fatale du XXIe siècle : les réseaux sociaux.

Indignation en story, menaces de poursuites, envolée lyrique sur “l’injustice” d’un hôtel “qui refuse les enfants” (et donc, visiblement, met en péril l’avenir du pays). Le tout ponctué d’un superbe argument : “nulle part au monde ça n’existe”.

Ah, si seulement Google et ChatGPT n’étaient pas aussi élitistes, il aurait découvert que les hôtels “Adults Only” existent partout dans le monde. De Bali à Ibiza, de Santorin à Marrakech, des hordes d’adultes ravis y sirotent des cocktails dans un calme religieux — sans culpabiliser d’avoir laissé les enfants chez belle-maman, le temps d’un week-end prolongé pour se ressourcer.

Mais visiblement, dans le pays des privilèges télévisuels, les règles ne s’appliquent qu’aux autres. On réclame le respect du droit à la tranquillité… à condition que ce soit la sienne.

Et quand l’argument “je venais juste pour un rendez-vous” surgit — comme si le mot “rendez-vous” était un passe-partout magique —, on touche au sublime : on ne voulait pas dormir, juste transgresser un principe. Une nuance subtile que seuls les influenceurs et les procureurs autoproclamés de Facebook peuvent comprendre.

Les propriétaires de l’hôtel, eux, ont carrément été affublés du titre de “bandits”, selon notre star offensée. Parce qu’aujourd’hui, tenir sa ligne, créer un concept et le respecter, c’est devenu un délit. Et le plus marrant, c’est qu’ils se sont ensuite rabattus sur l’hôtel voisin qui les a acceptés (s’agissant cette fois d’un hôtel ouvert aux familles), ne tarissant pas d’éloge à son égard, ignorant qu’il appartient… au même groupe.

Moralité : dans le grand théâtre des réseaux, il n’y a plus de place pour le bon sens. On y confond liberté et privilège, lois et caprices, éthique et égo blessé.

Pendant ce temps, à La Badira, personne ne s’est offusqué. Les clients sirotent toujours leur thé aux pignons dans un calme « badirien », sans réaction, sans sourciller, sans droit de réponse indigné.

La direction, adoptant une zen attitude, a superbement ignoré le vacarme virtuel et certainement observé -non sans un petit rictus- cette tempête qui s’est, au final, retournée contre le couple, ridiculisé par les internautes qui se sont gaussés de leur comportement.

Donia TOUIHRI

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Bilan touristique des 10 premiers mois de 2025 en Tunisie : ces 5 nationalités qui ont tiré la croissance

Les entrées de non-résidents en Tunisie au cours des 10 premiers mois de l’année ont évolué de près de 10% conformément aux prévisions qui avaient été établies. Français, Anglais et Polonais d’une part, Algériens et Libyens d’autre part, ont dopé le secteur.

La fin du mois d’octobre marque généralement une étape clé dans l’évaluation de l’année touristique. Les entrées de non-résidents sur la période janvier-octobre 2025, constituées partiellement de touristes, ont atteint près de 9,5 millions, soit une croissance de 9,6% par rapport à la même période de 2024.

La barre du million de Français franchie

Les arrivées d’Européens ont été de 2,9 millions à fin octobre, en progression de 7,8%. Elles représentent 31,1% des entrées globales de non-résidents dans le pays grâce notamment à une bonne arrière-saison qui a permis de compenser le ralentissement constaté en juillet.

Le marché français a franchi la barre symbolique du million de touristes, en progression de 6,2%, confirmant ainsi la bonne santé de la destination sur ce marché supporté par les capacités aériennes mises en place notamment par les transporteurs Nouvelair et Transavia. Mais c’est surtout les arrivées des touristes anglais qui ont bondi de 41,6% à 394.000 visiteurs, grâce notamment aux nouvelles dessertes aériennes développées cette année, en tête desquelles celles de la compagnie easyJet sur Enfidha et Djerba.

Troisième marché touristique qui maintient le cap : la Pologne avec 318 mille touristes (+1,1%).

On notera également la bonne santé du marché italien qui progresse légèrement (+8,4%) et dans une moindre mesure les arrivées russes qui ont évolué de 162% mais toutes proportions gardées puisque les entrées, quoique passées de près 13 mille il y a un an à presque 34 mille cette année, restent très en deçà des réalisations passées (lire notre sujet sur les soubresauts marché russe).

Tout n’est cependant pas rose puisque des baisses ont été enregistrées sur d’autres marchés habituellement porteurs comme l’Allemagne (-3,8%) la Belgique (-2,4%), l’Espagne (-3,1%), la République tchèque (-9,3%) et la Scandinavie (-12,5%).

L’Algérie et la Libye toujours le vent en poupe

Le tourisme en provenance de l’Algérie et de la Libye est toujours considéré comme une valeur sûre pour la Tunisie puisque –toujours au cours des 10 premiers mois de l’année- le premier a évolué de 8,2% à plus de 3 millions d’entrées et le second a également nettement progressé de 15,4% avec presque 2 millions d’arrivées. A eux seuls, ces deux pays totalisent 52,9% des arrivées globales sur le territoire tunisien.

Autres données :

Tunisiens résidents à l’étranger : 1,2 million (+8%)

Moyen-Orientaux : 55 mille (+15,4%)

Nord-Américains : 65 mille (+0,7%)

©Destination Tunisie

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Comment l’aéroport d’Enfidha adapte son offre aux attentes des charters Omra

La mise en place d’un programme de vols charters vers les Lieux Saints par un groupement d’agences de voyage sur l’aéroport d’Enfidha-Hammamet a donné lieu à la création de nouveaux services pour améliorer l’expérience des passagers.

Enfidha-Hammamet adapte son offre aux attentes des pèlerins se rendant en Arabie Saoudite. A l’occasion du démarrage de la nouvelle saison de la Omra, TAV Tunisie, gestionnaire de l’aéroport, a déployé un ensemble de nouveaux services pour s’adapter aux besoins de cette clientèle spécifique.

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Une salle d’embarquement à l’aéroport d’Enfidha, ici pour un vol Omra.

Concrètement et s’agissant de passagers comprenant un pourcentage important de personnes âgées ou voyageant pour la première fois, une assistance personnalisée a été mise en place avec un renforcement du nombre d’agents d’accueil et d’orientation pour une assistance personnalisée, un parcours fluidifié à travers un circuit dédié, des zones d’accueil spécifique, ainsi que la mise en place d’espaces de prière pour hommes et femmes.

Cette approche, selon Francis Sesplugues, directeur général adjoint de TAV Tunisie, « reflète la vision du groupe de bâtir un écosystème aéroportuaire connecté, centré sur la qualité de service aux passagers. »

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Cérémonie d’inauguration du premier vol Omra de la saison : Francis Sespluges (DGA TAV Tunisie) avec le commandant de bord de la Saudia.

5 agences de voyages à l’origine des charters

L’aéroport d’Enfidha-Hammamet va enregistrer durant cette nouvelle saison du petit pèlerinage une nette progression du nombre de vols vers la Mecque. Alors que lors de la dernière saison, on avait enregistré 6 charters, durant cette saison qui s’étend jusqu’à fin avril 2026, ce sont 31 rotations qui sont programmées au départ d’Enfidha vers Médine et avec retour en provenance de Jeddah.

Une programmation mise en place par un groupement de 5 agences de voyage tunisiennes (Liberta Voyages, Sassi Voyages, Mirage Travel & Tours, Options Voyages, Sava Travel et qui seront consolidées en décembre par Rahlati).

Les vols seront opérés par la compagnie Saudia via des modules A.330 et B.777 pouvant accueillir les 380 passagers prévus à chaque desserte. Le premier vol est arrivé à Enfidha-Hammamet le 8 novembre avec 381 pèlerins à bord.

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Le premier charter Omra de la saison à l’aéroport d’Enfidha-Hammamet opéré par la compagnie Saudia.

Pour les agences de voyage spécialistes de la Omra, l’aéroport Enfidha-Hammamet apparaît désormais comme une évidence. Zied Felfoul, de l’agence Options Voyages, explique que «la situation géographique de l’aéroport d’Enfidha-Hammamet constitue un atout de taille pour la clientèle du centre et du sud puisqu’il permet aux pèlerins et à leur familles accompagnantes de réduire le temps et la distance de déplacement en leur évitant de devoir monter jusqu’à Tunis par exemple

Le responsable souligne également que «la relation avec la direction de l’aéroport est particulièrement souple, ce qui a permis de bénéficier de services en conformité avec les besoins de [notre] clientèle

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Accueil des pèlerins par leurs familles à leur arrivée sur le premier vol charter à l’aéroport d’Enfidha le 8 novembre 2025.

Pour le directeur général adjoint de TAV Tunisie, « ces vols positionnent Enfidha comme un hub stratégique et confirme [notre] rôle de facilitateur de mobilité vers les Lieux Saints », ajoutant également au passage et pour la petite histoire que l’aéroport de Médine est également géré par le groupe aéroportuaire franco-turc. « En reliant deux aéroports gérés par TAV Airports, nous créons une continuité de service unique au sein du réseau du groupe ADP », a-t-il également indiqué.

©Destination Tunisie

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Tarek Lassadi tourne la page Traveltodo : passage de flambeau après 20 ans d’aventure

Le 31 décembre 2025 marquera une étape majeure dans le parcours de Tarek Lassadi, fondateur et directeur général de Traveltodo, pionnier du voyage en ligne en Tunisie.

Après vingt années d’une aventure entrepreneuriale et humaine exceptionnelle, Tarek Lassadi quittera officiellement la direction de l’entreprise qu’il a bâtie de toutes pièces pour en confier les rênes à une nouvelle génération annonce-t-il officiellement aujourd’hui.
« Je laisse les rênes à une jeune génération que j’ai formée, une équipe solide et talentueuse qui saura faire briller Traveltodo encore plus haut. Je pars serein, car nous avons bâti une structure solide, durable et inspirante », confie-t-il.

Des débuts modestes, une vision audacieuse

Tout commence le 9 septembre 2002, lorsque Tarek Lassadi enregistre un nom de domaine encore inconnu : www.traveltodo.com. Un an plus tard, la première version du site voit le jour dans un petit garage de la rue Mohamed Rached El Beji, à Ennasr 2.

Ils ne sont alors que trois, portés par une vision mais avec des moyens techniques limités. C’est là qu’entre en scène Wassim Ghliss, ingénieur chez Alcatel, qui, séduit par le projet, quitte son poste pour rejoindre l’équipe et développer la plateforme from scratch, en .Net.

Ainsi naît la première version de Traveltodo, véritable pionnière dans le e-tourisme tunisien.

Le déclic médiatique et les premiers soutiens

En 2004, sans budget marketing, Tarek Lassadi décide d’organiser une conférence de presse pour faire connaître Traveltodo. Avec l’aide de Hédi Hamdi (actuel directeur du site Destination Tunisie.info), plus de vingt journalistes répondent présents au restaurant Le Baroque. « Merci à tous les journalistes qui ont écrit sur nous à cette époque — vous avez participé à écrire la première page de notre histoire », souligne-t-il reconnaissant.

Rencontre décisive

Un an plus tard, une rencontre déterminante va changer le destin de l’entreprise. Feu Jalel Bouricha, alors propriétaire des hôtels Yadis, manifeste son intérêt pour le e-commerce hôtelier. Après une présentation de la plateforme dans le fameux garage, il comprend immédiatement le potentiel de Traveltodo et propose à Lassadi d’ouvrir le capital à Africinvest.

L’entrée d’Africinvest et la consolidation d’un modèle

En mai 2006, Traveltodo entame une nouvelle phase avec l’arrivée d’Africinvest, marquant le début d’une collaboration fructueuse avec la famille Bouricha. « Le 1er janvier 2026, cela fera 20 ans que je collabore avec cette famille. J’y ai appris les valeurs de transparence, de rigueur et de bonne gouvernance », explique Lassadi.
Sous cette impulsion, Traveltodo obtient en 2017 la certification MSI 20000, une distinction rare dans le secteur.

Le décès de Si Jalel Bouricha, en 2013, laisse un vide, mais Tarek Lassadi poursuit sa mission avec la même détermination : « Je devais probablement partir il y a longtemps, car je suis avant tout un bâtisseur. Mais je me devais d’accompagner la transition et de m’assurer que la relève soit prête. Aujourd’hui, elle l’est. »

Une page se tourne, une autre s’écrit

À l’heure du départ, Tarek Lassadi tient à remercier « toutes les équipes, passées et présentes, nos partenaires hôteliers, compagnies aériennes, agences de voyages, banques, agences de communication, Amadeus… et tous ceux qui ont cru en Traveltodo ».

« Traveltodo, c’est l’œuvre d’un collectif. J’en ai été l’agitateur, mais le mérite revient à toutes ces femmes et ces hommes qui ont travaillé avec passion et conviction. »

Mais l’entrepreneur ne range pas ses ambitions. Il prépare déjà un nouveau projet, « encore plus grand et plus ambitieux », fidèle à son esprit d’innovation : « Avec la même envie : disrupter, bousculer, innover, inspirer. Ce que je prépare ? Vous le saurez dans quelques semaines. »

Pour lui, Traveltodo restera comme un enfant devenu grand :« On ne le quitte jamais vraiment » déclare-t-il avant de partir.

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Le “Djerba Music Land” en lice pour les Heavent Festival Awards 2025                

Le festival Djerba Music Land vient d’être nominé aux Heavent Festival Awards.

C’est une reconnaissance internationale pour le festival emblématique de l’île des rêves. Le Djerba Music Land vient d’être nominé aux Heavent Festival Awards, l’une des plus prestigieuses distinctions européennes dédiées aux grands événements musicaux.

Cette nomination consacre le travail et la créativité des équipes de Tunisia Music Land, organisatrice de ce festival créé en 2016, et confirme la place de Djerba sur la carte des destinations clubbing majeures dans le bassin méditerranéen.

Un jury d’experts et de professionnels

Les Heavent Festival Awards récompensent chaque année les événements musicaux les plus marquants dans différentes catégories. Les festivals sélectionnés défendront leur candidature devant un jury d’experts lors d’une présentation de six minutes, avant la délibération finale.

Le Djerba Music Land concourra dans la catégorie « Best International Festival – Capacité de 5 000 à 15 000 personnes par jour », face à des manifestations musicales identiques organisées notamment en Roumanie et au Maroc.

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« Cette nomination est une formidable reconnaissance du travail accompli tout au long de ces dix éditions. Nous sommes fiers de représenter Djerba et de porter haut les couleurs de notre île, véritable fief de ce festival qui ne cesse de grandir », déclare Mohamed Jerad, fondateur du Djerba Music Land et directeur général de Tunisia Music Land.

7 critères d’évaluation

La cérémonie de remise des trophées se tiendra le 5 novembre 2025 à Paris. Au total, 14 distinctions seront décernées, évaluées selon 7 critères de performance : intégration RSE, production et logistique, programmation, retombées médiatiques et économiques, services aux festivaliers, espace partenaires, ainsi qu’innovation et créativité.

Le jury, composé de 14 personnalités du monde de l’événementiel, réunit des professionnels du marketing, des représentants de grandes marques sponsors, un haut fonctionnaire du ministère français de la Culture, ainsi que des dirigeants du Heavent Festival Awards.

Événement incontournable de l’été sur l’île, le Djerba Music Land attire chaque année plusieurs milliers de festivaliers. Devenu une véritable vitrine du clubbing international, il accueille des DJ de renom tout en offrant une scène d’expression aux talents locaux, contribuant ainsi chaque été à la vitalité culturelle et musicale insulaire.

Un stimulant pour le tourisme

Au-delà de sa dimension artistique, le festival constitue un levier économique majeur pour l’île, stimulant l’activité touristique et hôtelière grâce à l’afflux de festivaliers venus de tout le pays.

Lors de sa 10ᵉ édition, tenue en août 2025 sur le site du Grand Casino, le Djerba Music Land a renforcé son engagement social avec la création du Djerba Music Land Market, un espace dédié à la valorisation de l’artisanat local. Ce marché a réuni des artisans et créateurs de la région proposant vêtements, bijoux, accessoires, sacs et objets d’art uniques. À travers cette initiative, le festival affirme sa volonté de faire rayonner les savoir-faire djerbiens et de faire profiter d’autres acteurs économiques des retombées positives de l’événement, tout en enrichissant l’expérience culturelle et humaine de ses visiteurs.

Sur le plan artistique, chaque édition du Djerba Music Land se distingue par une évolution constante, tant sur le plan créatif que technique. Le festival accueille des DJ de renommée internationale tout en mettant un point d’honneur à valoriser la jeune scène tunisienne. En offrant à ces talents émergents une véritable plateforme d’expression et de visibilité, l’événement contribue activement à leur développement professionnel, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités sur la scène musicale nationale et internationale.

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L’hôtel Tamerza Palace renaît et retrouve son éclat d’antan

Fermé depuis de longues années, l’hôtel Tamerza Palace va retrouver enfin sa place sur la scène touristique de la région. Cette réouverture, très attendue, redonne vie à un établissement emblématique qui a marqué des générations de voyageurs.

L’hôtel Tamerza Palace by Odyssée (sa nouvelle appellation complète) est un hôtel de légende. Il compte 109 chambres au total et peut désormais recevoir ses visiteurs dans un cadre préservé et authentique. Les hébergements se déclinent en 8 suites junior, 36 chambres de luxe et 65 chambres standard, offrant un confort adapté à chaque profil de client.

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L’établissement est également en mesure d’accueillir des congrès et autres séminaires grâce à sa salle de 130 personnes.

La véritable signature de l’établissement reste sa vue panoramique exceptionnelle sur les montagnes désertiques de l’Atlas et de son village abandonné, un décor naturel unique qui séduit dès le premier regard. Conscient de l’attachement des clients à l’esprit du lieu, le nouveau propriétaire (Odyssée Hotels) a choisi de conserver les atouts qui ont fait son succès.

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Ainsi, le célèbre restaurant panoramique, pouvant accueillir une centaine de clients, reprend du service. Destiné aussi bien aux résidents qu’aux touristes de passage en circuit, il demeure une halte incontournable de la région. Dans le même esprit, le centre spa a rouvert ses portes, avec sa piscine emblématique offrant une expérience inédite : nager face à la vallée désertique.

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La nouveauté réside dans l’ajout d’un restaurant à la carte plus intimiste, doté d’une terrasse privative pouvant accueillir une vingtaine de convives, et bien sûr orientée vers le même paysage spectaculaire.

Avec cette réouverture, l’hôtel Tamerza Palace signe un retour attendu, fidèle à son histoire tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour le tourisme à Tozeur et sa région.

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La Tunisie au Sommet Mondial de la Gastronomie à Barcelone

La Tunisie a pris part au 1er Sommet Mondial de la Gastronomie qui s’est tenu le 27 septembre 2025 au Palais royal de Pedralbes à Barcelone.

Organisé par l’Institut international de la gastronomie, de la culture, des arts et du tourisme (IGCAT) et accueilli par la Gouvernance de la Catalogne, cet événement s’inscrivait en parallèle de MONDIACULT 2025, initiative de l’UNESCO.

Le sommet a rassemblé experts, institutions internationales, chefs et représentants de Régions Gastronomiques du Monde, autour de la reconnaissance de la gastronomie comme culture, patrimoine et vecteur d’identité. Il a abouti à l’adoption d’une déclaration appelant à intégrer la gastronomie dans les agendas culturels mondiaux et à promouvoir un avenir alimentaire durable, inclusif et culturellement ancré.

Mourad Belhassen, directeur général de la Diplomatie économique et culturelle auprès du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, et Lamia Temimi, cofondatrice et CEO de Sawa Taste of Tunisia, ainsi qu’initiatrice de la candidature du Cap Bon au titre de Région du Monde de la Gastronomie 2028, ont représenté la Tunisie à cet événement.

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Lamia Temimi et Mourad Belhassen à Barcelone

Les échanges ont porté sur des pistes de collaboration autour de la valorisation des patrimoines culinaires et culturels, tout en soutenant la candidature du Cap Bon au titre de Région du Monde de la Gastronomie 2028, avec l’objectif d’accueillir le sommet et de stimuler un tourisme durable dans la région.

Dans un contexte mondial où les enjeux alimentaires restent cruciaux, la Tunisie a réaffirmé l’importance de faire de la gastronomie un vecteur de dialogue et de solidarité entre les peuples, exprimant sa préoccupation face à la famine à Gaza et appelant à un engagement collectif pour garantir le droit fondamental à l’alimentation.

Région mondiale de la gastronomie

Le Cap Bon a officiellement été accueilli comme candidat au titre de Région mondiale de la gastronomie 2028. L’annonce avait été confirmée lors de la 12ᵉ Assemblée générale et du 36ᵉ Forum consultatif de l’IGCAT, le 18 juin 2025, marquant une étape majeure pour la région.

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Le Cap Bon devient ainsi la première région africaine — et la deuxième de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord — à rejoindre la Plateforme des Régions Mondiales de la Gastronomie, réaffirmant l’engagement mondial de l’IGCAT en faveur de la diversité, de la richesse culturelle et d’un développement inclusif par la gastronomie.

« Nous sommes profondément honorés d’accueillir le Cap Bon, première région africaine et puissant représentant de la région MENA, au sein de la Plateforme des Régions Mondiales de la Gastronomie. Les traditions culinaires uniques, le riche paysage agricole et l’héritage culturel dynamique du Cap Bon en font un candidat inspirant. Cette étape témoigne d’une forte volonté de résilience culturelle et de fierté régionale » avait déclaré Dr Diane Dodd, présidente de l’IGCAT.

De son côté, Lamia Temimi, cofondatrice de Sawa Taste of Tunisia avait expliqué que « le Cap Bon a accueilli mes ancêtres siciliens au début du siècle dernier, leur offrant des années à la fois laborieuses et pleines de joie. Après une décennie vécue au coeur de cette région, il est temps pour moi de rendre hommage à la terre, à la culture et à la cuisine qui ont façonné l’enfance de ma mère. Je suis fière d’avoir initié la candidature du Cap Bon comme Région mondiale de la gastronomie et profondément encouragée de voir les secteurs public et privé unis, main dans la main, pour faire rayonner le Cap Bon sur la scène internationale. »

 

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À Tozeur, TUI remplace l’enseigne Anantara par sa nouvelle marque hôtelière The Mora

L’arrivée du Brand The Mora à Tozeur avec la TUI confirme que la destination et l’hôtel concerné se prêtent au haut de gamme.

Avec The Mora, les Allemands de TUI réussiront-ils là où les Thaïlandais ont échoué avec Anantara ?

En tout cas et à compter du 1er novembre 2025, l’hôtel de Tozeur, exploité jusqu’ici sous la marque Anantara, changera d’identité pour devenir The Mora Sahara Tozeur.

Le groupe allemand TUI Hotels & Resorts a confirmé officiellement ce rebranding, marquant une étape importante dans sa stratégie de développement sur le marché international. L’établissement, inauguré en décembre 2019, poursuivra ses activités sous cette nouvelle bannière qui incarne la vision du groupe en matière de luxe contemporain et d’expériences personnalisées.

En parallèle, un programme de vols directs entre l’Europe et Tozeur est actuellement à l’étude par TUI, ce qui pourrait renforcer l’accessibilité de la destination et soutenir sa montée en gamme touristique.

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L’hôtel dispose d’une capacité de 93 villas et différents types.

Déclarations officielles

« Avec The Mora, nous avons défini un nouveau type de luxe — axé sur l’expérience, contemporain et évolutif à l’échelle mondiale. L’ouverture de The Mora Sahara Tozeur est une nouvelle étape dans notre stratégie de croissance dans des destinations soigneusement choisies et de connexion avec de nouveaux segments de clientèle », a déclaré Artur Gerber, CEO de TUI Hotels & Resorts.

De son côté, Ali Mohamed Al-Ali, PDG de Qatari Diar, propriétaire de l’hôtel, a souligné : « Nous sommes ravis de collaborer avec TUI Hotels & Resorts sur ce projet prestigieux. The Mora Sahara Tozeur reflète notre vision commune de créer des destinations qui célèbrent l’héritage culturel tout en offrant une hospitalité de classe mondiale. »

Le concept The Mora

Lancée par TUI, la marque The Mora se positionne comme un concept de luxe contemporain où l’expérience prime sur la simple offre hôtelière. Elle repose sur une approche hautement personnalisée et flexible, permettant aux clients de vivre des séjours adaptés à leurs envies dans des cadres naturels et culturels d’exception.

Le portefeuille The Mora comprend désormais deux resorts emblématiques, chacun conçu pour offrir des expériences authentiques dans des environnements spectaculaires. Cette enseigne fait partie intégrante de TUI Hotels & Resorts, qui exploite aujourd’hui plus de 450 établissements dans plus de 40 pays.

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Transavia France : 16 lignes sur la Tunisie et 650.000 sièges pour l’été 2026

Transavia France augmente ses capacités en sièges de 10% cet hiver vers la Tunisie et consolide son partenariat avec l’Office National du Tourisme Tunisien dans un objectif de 2 millions de touristes français à l’horizon 2030.

La compagnie aérienne Transavia France vient de renouveler son contrat de partenariat avec l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT).

A cette occasion, la filiale low-cost du groupe Air France-KLM annonce le renforcement de son offre hivernale sur la Tunisie avec 16 routes dont une nouveauté : Toulouse – Tunis. A l’été 2026, elle proposera plus de 650 000 sièges afin de répondre à la demande touristique et affinitaire.

Premier opérateur entre les 2 pays, la compagnie s’inscrit comme partenaire majeur de la destination qui vise 2 millions de visiteurs français d’ici 2030.

Olivier Mazzucchelli, PDG de Transavia France, a signé le renouvellement du contrat de partenariat qui lie la compagnie avec l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) en la personne de son directeur général, Mehdi Haloui, en présence du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Soufiane Tekaya.

Fort développement sur la Tunisie

La compagnie en a profité pour annoncer un fort développement vers la Tunisie avec près de 10% de sièges supplémentaires cet hiver par rapport à 2024. Au total, la compagnie opérera 16 routes entre la France dont une nouveauté : Toulouse – Tunis avec 1 vol par semaine (les dimanches), à partir de 64€ l’aller simple – premier vol le 26/10/2025.

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La cérémonie de signature s’est déroulée en marge du salon IFTM Paris en présence également des ambassadeurs de Tunisie en France et de France en Tunisie ainsi que des présidents des deux fédérations professionnelles du Tourisme, la FTH et la FTAV.

Transavia France rejoindra 5 destinations tunisiennes :

Tunis sera ainsi accessible depuis les aéroports de Toulouse (nouveauté), Paris-Orly, Nantes, Lyon, Montpellier, Marseille et Nice.

Djerba sera reliée à Paris-Orly, Nantes, Lyon et Marseille (prolongation), tandis que des vols directs pour Monastir seront opérés au départ de Paris-Orly, Nantes et Lyon. Enfin, les Parisiens pourront également rejoindre Sfax et Tozeur.

A l’été 2026, Transavia poursuivra sa croissance sur le marché tunisien avec l’ajout à son réseau, d’une nouvelle route entre Montpellier et Djerba :

Montpellier – Djerba (nouveauté) : 1 vol par semaine (les lundis), à partir de 69€ l’aller simple – premier vol le 20/04/2026

« Nous sommes très heureux d’avoir renouvelé notre contrat avec notre partenaire de l’ONTT. Nous avons pu partager nos objectifs très élevés sur la Tunisie pour cet hiver et l’été prochain, un marché clé et vecteur de croissance pour notre compagnie. Avec plus de 40% de part de marché, Transavia France est le premier opérateur aérien entre les deux pays. Nous avons à cœur de proposer à notre clientèle toujours plus de possibilités de voyages vers cette destination historique» a déclaré Julien Mallard, Directeur Général Adjoint Commercial de Transavia France.

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A Tozeur, l’arrivée du premier vol Transavia redonne du baume au cœur du tourisme dans la région

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Après la page FTI, Dietmar Gunz revient avec Falk Travel et regarde vers la Tunisie

Falk Travel, basé en Suisse, et sa filiale Spica Travel, installée en Allemagne, sont deux nouveaux tour-opérateurs dont Dietmar Gunz détient la majorité des parts.

Ces deux marques, encore récentes, ont démarré avec une production volontairement limitée, le temps de finaliser les connectivités et de consolider leur implantation.

Pour 2026, Falk et Spica visent la Tunisie avec des arrivées estimées entre 25 000 et 40 000 clients, confirmant ainsi l’intérêt croissant de ces opérateurs pour cette destination jugée stratégique.

Leur montée en puissance progressive laisse entrevoir qu’ils pourraient, à terme, occuper la place laissée vacante par l’ancien FTI Touristik.

Le parcours de Dietmar Gunz

Rappelons que Dietmar Gunz est le fondateur de FTI Touristik, qui s’était rapidement développé en acquérant notamment YouTravel, FTI Voyages en France, BigXtra ou encore 5 vor Flug, devenant le 3e T.O européen.

Après la crise du COVID, son co-actionnaire Naguib Sawiris avait dû injecter des fonds et était devenu majoritaire. Dietmar Gunz avait alors été contraint de quitter la direction du groupe deux ans avant sa  faillite, survenue malgré les réformes qu’il avait amorcées.

Depuis, l’entrepreneur a rebondi. Après une année de pause, il a créé Rocket DMC, présent aujourd’hui dans neuf destinations, et a pris en gestion plusieurs hôtels sous le label Amwaj en Égypte, ainsi que d’autres établissements en Espagne et à Corfou.

Nouvelle dynamique sur la Tunisie

Dietmar Gunz était récemment en Tunisie, où il a mené des négociations fructueuses avec le tour opérateur JoinUp!.

Ce dernier, qui vient d’acquérir deux nouveaux appareils et dispose désormais d’une flotte de 20 avions, prévoit de produire plus de 60 000 arrivées en 2026, réparties entre la Tunisie continentale et l’île de Djerba.

Ces développements confirment non seulement le retour en force de Dietmar Gunz dans le secteur, mais aussi le rôle croissant que joueront Falk Travel, Spica Travel et Rocket DMC sur le marché méditerranéen.

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Djerba : 31 jeunes formés à l’hôtellerie recrutés sur-le-champ

À l’issue de trois mois de formation intensive, les 31 participants d’un programme public-privé ont tous été embauchés dans des établissements hôteliers à Djerba.

L’annonce a été faite à l’occasion d’une cérémonie organisée le 12 septembre. Ces jeunes, formés aux métiers de la cuisine, du service en salle et du housekeeping, ont suivi un programme soutenu par le ministère de l’Emploi, la Fédération tunisienne de l’hôtellerie et la coopération allemande (GIZ Tunisie).

Le dispositif, mêlant cours théoriques et stage pratique d’un mois dans des hôtels partenaires, visait une insertion professionnelle rapide. Pari tenu : chaque diplômé a décroché un contrat à l’issue du stage.

Un résultat salué, bien que les conditions d’apprentissage n’aient pas été simples. Les participants ont évoqué un rythme exigeant, des moments de découragement et la pression constante du milieu hôtelier. Mais leur engagement, ainsi que l’implication des formateurs et des hôtels, ont permis de franchir la ligne d’arrivée avec succès.

Cette initiative s’inscrit dans le projet FIESP II, financé par le ministère allemand de la Coopération économique (BMZ) et mis en œuvre par la GIZ en partenariat avec les autorités tunisiennes et les acteurs du secteur hôtelier.

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La Saison Bleue: la Méditerranée en crise, quels risques pour le tourisme

La Saison Bleue se penche une nouvelle fois sur l’état de la Méditerranée qu’elle estime en grave crise. Une position qui devrait inquiéter une destination comme la Tunisie qui a fait du balnéaire son principal produit touristique.

Face à la grave crise que traverse la mer Méditerranée, La Saison Bleue et Blue Mission Med invitent tous celles et ceux qui croient en l’importance d’un avenir durable pour ce berceau de civilisations abritant aujourd’hui plus de 500 millions de citoyens, à rejoindre la 8ème édition du Forum Mondial de la Mer – Bizerte.

Premier grand forum maritime organisé après la Conférence Océan des Nations Unies à Nice en juin 2025, le Forum de Bizerte sera le cœur battant de la mobilisation méditerranéenne. Leaders politiques, chercheurs, acteurs économiques visionnaires et citoyens engagés se réuniront pour transformer les défis en opportunités et les  constats en actions concrètes.

Cette convergence d’expertises permettra d’évaluer l’impact des engagements pris à Nice, notamment concernant la protection de la biodiversité, la lutte contre la pollution plastique, la promotion d’une économie bleue durable et la gestion des ressources maritimes.

Au programme : des discussions approfondies sur la gouvernance de l’océan, le rôle des communautés locales, les stratégies de financement innovantes, ainsi que les avancées scientifiques et technologiques au service de la préservation de la Méditerranée. Une attention particulière sera accordée à la voix de la jeunesse, au rôle des femmes, à l’innovation des start-ups, et à l’urgence d’intégrer les enjeux environnementaux et sociaux dans les modèles de développement.

Quels sont les pays méditerranéens les plus engagés pour la protection de la biodiversité, les bons et mauvais élèves ? 

Comment l’Europe, notamment à travers la mission Blue Mission Med, s’engage-t-elle à leurs côtés ? Alors que la Convention de Barcelone célèbre son 50ème anniversaire avec l’adoption, par ses 22 parties, d’une déclaration politique ambitieuse, quels seront les effets sur les populations littorales et les acteurs de la société civile et du monde économique de ce sursaut collectif bienvenu ?  Et comment, évidemment, s’assurer que les engagements seront tenus ?

Parmi les thématiques centrales abordées, le renforcement de la coopération régionale pour une gestion durable des ressources, la diplomatie bleue, la promotion des aires marines protégées, et l’investissement dans les communautés locales seront également au cœur des échanges.

Ce forum sera une occasion privilégiée de faire un état des lieux et définir les engagements nécessaires pour une Méditerranée durable. Ces recommandations seront présentées dans la Déclaration de Bizerte.

« La Méditerranée exige des réponses coordonnées et ambitieuses : scientifiques, politiques et citoyennes. À Bizerte nous voulons transformer l’urgence en action partagée », déclare Rym Benzina, Présidente de La Saison Bleue.

 

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The Gate, un nouveau magazine premium pour les voyageurs arrivant à Enfidha et Monastir

Dans une démarche de contribution à la promotion de la destination tunisienne et afin d’apporter un service complémentaire à ses passagers, TAV Tunisie annonce avoir lancé cet été un magazine gratuit dénommé The Gate conçu pour accueillir les voyageurs notamment dès leur arrivée en Tunisie.

et distribué dans les aéroports d’Enfidha-Hammamet et Monastir-Habib Bourguiba, et mis à la disposition des voyageurs sur des présentoirs, entre autres dans la zone de livraison des bagages, The Gate se présente comme une invitation à découvrir la Tunisie hors des sentiers battus, sous son angle le plus authentique.

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Couverture du premier numéro du magazine The Gate réalisé par le pôle édition presse de l’agence Markédia (qui possède également le présent site Destination Tunisie).

À travers une présentation élégante et en couleurs, ce magazine bilingue (français-anglais) met en lumière la richesse et la diversité de la Tunisie à travers plusieurs articles phares permettant de mieux percevoir sa culture, son patrimoine et certaines de ses traditions, qu’elles soient artisanales, culinaires ou encore olfactives.

« Nous avons la conviction qu’au-delà de leur rôle opérationnel, nos deux aéroports doivent aussi être des ambassadeurs de la destination, en donnant envie aux voyageurs de partir à la rencontre des richesses de la Tunisie », a déclaré Mélanie Lefebvre, Directrice Générale de TAV Tunisie.

De son côté, Hédi Hamdi, éditeur du magazine et directeur général de l’agence Markédia, a indiqué qu’il s’agissait, à travers cette publication, « de rappeler à chaque voyageur que la Tunisie n’est pas seulement une destination balnéaire… mais une destination de cœur ».

Plusieurs rubriques enrichissent le contenu du magazine qui se veut aussi un city guide pour la région du Sahel avec notamment une énumération des rendez-vous incontournables des festivals d’été, des recommandations de restaurants dans les régions de Sousse, Monastir et Hammamet, la liste des musées dans ces régions avec les infos pratiques à connaître ainsi qu’une rubrique pour les enfants destinée à les occuper de manière ludique.

Au-delà de la clientèle touristique, The Gate comprend également des informations pratiques destinées aux Tunisiens résidents à l’étranger (TRE). Ceci en plus de la présentation des différents services proposés aux passagers dans les aéroports d’Enfidha et de Monastir.

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Publié en éditions saisonnières – été et hiver –, et disponible en version digitale, The Gate s’inscrit dans l’engagement de TAV Tunisie à enrichir l’expérience de ses passagers et à valoriser la destination.

L’objectif est clair : offrir aux voyageurs en général et aux touristes en particulier des repères fiables, utiles et inspirants dès leur arrivée, tout en contribuant à promouvoir une image moderne, chaleureuse et dynamique de la Tunisie.

« The Gate est bien plus qu’un magazine : c’est une porte d’entrée vers la Tunisie authentique, ses trésors cachés et sa richesse culturelle. Une manière d’accueillir nos voyageurs en leur donnant envie d’aller plus loin », a encore ajouté Mme Lefebvre.

Avec plus de 3 millions de voyageurs attendus d’ici la fin de l’année, les aéroports d’Enfidha et de Monastir consolident d’année en année leur rôle stratégique dans la dynamique touristique tunisienne.

Les annonceurs publicitaires intéressés pour figurer dans ce magazine peuvent contacter le département commercial à l’adresse: commercial@markedia.tn ou par tél au : 21 308 309

Plus d’information sur le magazine The Gate

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Pourquoi l’Hôtel du Lac à Tunis doit être démoli

Un hôtel en ruines depuis 25 ans et il se trouve qu’une polémique née sur les réseaux sociaux appelle à le préserver.

Le débat autour de l’Hôtel du Lac, ce bâtiment en délabrement du centre de la capitale, illustre une contradiction bien tunisienne : s’accrocher au passé même lorsqu’il ne génère plus rien de positif.

Voilà maintenant que certains défendent sa conservation au nom de son architecture atypique, considérée comme une singularité dans le paysage urbain de la capitale.

Mais la réalité est toute autre : cet édifice, fermé et laissé à l’abandon depuis des années, n’est plus qu’une ruine au cœur d’une zone stratégique.

Il faut arrêter l’hypocrisie. L’Hôtel du Lac n’est pas un monument, c’est un fantôme. Ceux qui montent au créneau pour tenter de le “sauver” se trompent de combat. Ils confondent patrimoine et poussière, histoire et abandon, singularité et laideur.

Soyons sérieux : depuis combien d’années ce bâtiment est-il fermé ? 25 ans ! Depuis combien de temps il ne sert à rien, sinon à plomber le paysage et à rappeler à quel point Tunis a laissé filer son potentiel touristique réel ?

Et pourtant, une poignée de voix s’élève pour défendre ce cadavre de béton, au nom d’une nostalgie qu’ils brandissent comme un drapeau. Mais nostalgie de quoi, exactement ? De l’amiante hautement cancérigène qu’il contient ? Des murs fissurés ? Des vitres cassées ? Des années où rien ne s’y passait ?

Ceux-là s’accrochent à un symbole qui n’a plus aucun sens. Ils ne défendent pas la mémoire, ils défendent le vide. Ils se battent pour un fantôme, un squelette, une carcasse.

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Les travaux viennent de démarrer sans communication de la part de ses nouveaux acquéreur. La palissade extérieure vient d’être installée, indiquant le début des travaux.

La démolition de l’Hôtel du Lac devrait être un motif de joie. Enfin, un jalon supplémentaire pour le tourisme. Enfin, on se dit que cet emplacement stratégique, en plein cœur de la capitale, pourra accueillir quelque chose de vivant, de moderne, de digne. Un grand hôtel avec un prestigieux branding international !

Certes, la Lafico, nouveau propriétaire du site, n’a pas encore dévoilé ses intentions. Mais nous pouvons avoir confiance dans le savoir-faire des architectes tunisiens. Ils sauront relever le défi de concilier modernité et identité, pour donner naissance à un projet porteur d’avenir, appelé pourquoi pas à devenir la signature architecturale qui manque tellement à Tunis.

Et à ceux qui hurlent au scandale, je le dis franchement : vous êtes prisonniers d’une nostalgie inutile. Vous préférez vous battre pour un squelette plutôt que de rêver grand. Vous préférez la poussière au mouvement, la ruine au renouveau.

Démolir l’Hôtel du Lac, ce n’est pas détruire Tunis. C’est au contraire rendre justice à son tourisme. Assez des reliques mortes, assez de ce conservatisme étouffant. Tunis mérite de l’ambition, pas des ruines sanctifiées à l’image de cet établissement, ou encore de l’International plus loin sur l’avenue Bourguiba qui ne vaut guère mieux.

Hédi HAMDI

Pour en savoir plus sur les hôtels de la société Lafico en Tunisie:

Le groupe libyen Lafico (à ne pas confondre avec Laico) possède en Tunisie (à travers une filiale locale créée en 1989 et dotée à la base d’un capital de 40 millions US$) les murs de 8 hôtels.

A Tunis, il est propriétaire de l’hôtel du Lac. En 2013, les Libyens avaient annoncé 100 millions de dollars d’investissements pour démolir le bâtiment actuel et le remplacer par deux tours de 30 étages comprenant notamment un hôtel 5 étoiles. Silence radio jusqu’à présent malgré des travaux qui ont de toute évidence démarré ces dernières semaines.

A Zarzis, l’hôtel Giktis (156 lits), en pleine zone touristique est fermé depuis de nombreuses années.

A Djerba, l’un des fleurons de l’hôtellerie insulaire, le complexe Dar Jerba (appartenant à la société Tourgueness, rachetée par la Lafico) et ses 5 établissements initiaux a été loué partiellement au voyagiste Blue Style qui en exploite deux sous l’enseigne Monarque. Le 3e, appart-hôtel situé face au complexe est exploité par une société de gestion locale.

Seul encore l’hôtel Dar Ezzahra en banlieue sud de Tunis continue de fonctionner cahin-caha.

 

 

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Pourquoi le voyagiste Biblio Globus intente un procès contre une compagnie aérienne tunisienne

L’annulation de 660 vols prévus initialement vers les aéroports de Monastir et Enfidha cet été n’est pas restée sans conséquence puisque le voyagiste russe Biblio Globus, qui les avait programmés, s’est retourné contre son partenaire tunisien.

Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’annulation des séjours en Tunisie programmés par le T.O russe Biblio Globus : ce dernier aurait intenté un procès contre la partie qu’il juge responsable de cette annulation, en l’occurrence la compagnie aérienne tunisienne Express Airline. L’information a été rapportée par le média russe spécialisé dans le secteur du voyage, Profil Travel, qui se base sur le Registre des Affaires arbitrales de Russie.

Selon cette même source, le montant de la réparation exigé serait de 550 millions de roubles, soit environ 5,79 millions de dollars US au cours actuel. « La plainte a été déposée auprès du tribunal d’arbitrage de Moscou le 4 août, indique le média russe, qui précise que les détails de cette plainte ne sont pas divulgués dans le dossier. » Sauf qu’il est évident qu’elle porte sur l’annulation des 660 vols initialement prévus du 26 avril au 5 novembre 2025 totalisant 124.740 sièges.

Retour sur un lamentable fiasco

Dans la perspective de la haute saison 2025, le tour-opérateur russe Biblio Globus annonçait la mise en place de nouveaux vols au départ de Moscou et Saint-Pétersbourg vers Enfidha et Monastir. Une nouvelle accueillie avec beaucoup de ferveur dans les milieux touristiques en Tunisie, étant donné qu’elle marquait le retour des touristes russes après l’effondrement du marché.

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Seuls 14 133 touristes russes ont visité la Tunisie en 2024 contre 633 327 en 2019 considérée comme l’année record sur ce marché.

Cet effondrement du marché était dû non pas à un refus des Russes de venir en Tunisie mais suite aux conséquences de la guerre russo-ukrainienne qui a entraîné l’interdiction par l’Union européenne aux compagnies russes de survoler leurs territoires. Conséquence: aucune compagnie russe n’a pu continuer à desservir la Tunisie. Du côté des compagnies aériennes tunisiennes, d’autres contraintes les ont également empêchées de se développer sur ce marché.

Le salut vint alors de la compagnie Express Airline, connue initialement sous le nom d’Express Air Cargo et qui s’apprêtait à effectuer une mutation totale dans la nature de son activité, à savoir passer de transporteur de fret au transport de personnes. En théorie, cela allait apporter un début de solution à la problématique du transport aérien entre les deux pays.

Annulation subite

Sauf que dans les faits, la veille du démarrage de la première chaîne de vols, cette compagnie a fait savoir à son partenaire russe qu’elle n’était pas en mesure de les assurer (pas d’avions, pas d’autorisations…?), laissant sur le carreau plusieurs milliers de voyageurs qui s’apprêtaient à venir en Tunisie. Cette information avait d’ailleurs été largement commentée par la presse russe dont notamment le journal en ligne Tourdom.

Selon ce média, et suite à cette annulation, les clients de Bilbio-Globus (on parle de 20.000 passagers ayant acheté des séjours alors que la saison n’en était qu’à ses débuts), se sont vu proposer soit un remboursement intégral, soit la possibilité de réserver un voyage vers l’une des destinations alternatives (Türkiye et Egypte notamment).

Malgré plusieurs tentatives de reprise annoncées pour les jours suivants, le programme tout entier finit par définitivement tomber à l’eau.

Les conséquences de ces annulations

Dans l’affaire, c’est avant tout l’image de la destination qui en a pâti: on imagine l’état d’esprit de ces dizaines de milliers de touristes russes qui s’apprêtaient à venir passer leurs vacances en Tunisie. Les efforts promotionnels et investissement humains et financiers déployés par l’ONTT d’une part et les professionnels du tourisme d’autre part (participation aux salons, workshops…) n’ont finalement abouti à rien.

Au niveau local également, les allotements pris par le tour-opérateur n’ont bien évidemment pas été honorés, laissant aux hôteliers des stocks en lits à remplir de toute urgence pour parer à cette défaillance aux portes de la haute saison.

Idem pour l’agence de voyage réceptive qui avait mobilisé toutes ses ressources et notamment son parc roulant pour l’accueil et le transfert de ces clients.

La Tunisie a enregistré dans cette affaire un manque à gagner de plus de 60.000 touristes russes. Au-delà de l’aspect purement économique, elle a également perdu en crédibilité sur le marché tant l’affaire a été retentissante; dans les milieux du tour-operating également, cet énorme raté aura sans aucun doute des conséquences sur l’image de la destination et de ses opérateurs et dans la nature de leurs relations futures.

Qui est responsable de ce fiasco ? Les différentes parties se rejettent la balle. Et dans ce genre de situation, on attribue souvent la responsabilité de l’échec à des parties tierces, voire à des parties occultes qui auraient tiré les ficelles dans les coulisses pour faire capoter le projet.

Au-delà de tout jugement que la justice rendra, le tourisme tunisien n’est pas ressorti grandi de cette affaire qui a indirectement démontré à quel point la composante aérienne était fondamentale pour garantir les équilibres du secteur et sa pérennité.

Hédi HAMDI

Pour mieux comprendre les enjeux du marché touristique russe :

Faut-il s’attendre à un retour des touristes russes en Tunisie ?

 

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Indicateurs touristiques au 20 juillet 2025 : le DG de l’ONTT annonce des résultats en progression

Le directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), Mohamed Mehdi Haloui, a présenté les résultats du secteur touristique arrêtés au 20 juillet 2025.

Entre le 1er janvier et le 20 juillet 2025, la Tunisie a enregistré l’entrée à ses différents postes frontières de 5.297.768 non-résidents, soit une progression de 9,8 % par rapport à la même période en 2024. Les nuitées dans les hôtels ont atteint 12.362.062, en hausse de 7,1 %, tandis que les recettes touristiques se sont établies à 3.899,1 millions de dinars, enregistrant une croissance de 8,2 %.

La capacité en lits en exploitation s’élève actuellement à 173.970, avec un taux d’occupation de 35,3 %. À titre de comparaison, ce taux était de 45,2 % en 2010 pour 189.551 lits.

Par marché, les arrivées ont progressé de 10,7 % pour les Européens, de 9,8 % pour les Maghrébins et de 7,5 % pour les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE). Le marché local continue de jouer un rôle important, représentant 30 % des nuitées et un apport significatif en termes de dépenses.

Concernant les investissements, 51 nouvelles intentions ont été enregistrées, ainsi que 41 projets d’extension ou de rénovation, pour un total de 943 millions de dinars de projections.

Mohamed Mehdi Haloui, directeur général de l’ONTT, a souligné que ces chiffres « attestent du bon déroulement de la saison touristique actuelle ». Il a mis en avant « l’amélioration au niveau des arrivées, des nuitées et des recettes en devises » et affirmé que « la Tunisie n’est pas une destination à bas prix contrairement à ce qui est généralement répandu ».

Il a également relevé que la baisse du last minute est liée à « l’agressivité tarifaire des destinations concurrentes ». Enfin, il a insisté sur les efforts déployés par l’ONTT et le ministère pour assurer la réussite de la saison, en accordant une attention particulière aux touristes algériens et aux visiteurs du Maghreb.

D.T

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Saison touristique été 2025 à mi-parcours : pourquoi ce goût amer

Au-delà des statistiques officielles qui ne recensent que les entrées brutes des non-résidents en Tunisie depuis le début de l’année, les professionnels qui sont sur le terrain parlent plutôt d’un été poussif, loin des envolées promises.

On entend à droite et à gauche des coups de gueule dans les rangs de certains professionnels du tourisme : hôteliers, restaurateurs, agences de voyages… Des manifestations d’inquiétude, des déceptions sur le fait que la période juin-juillet a été très en deçà des attentes et des prévisions. Alors que s’est-il passé réellement ?

Quelques explications à mi-parcours de la saison s’imposent pour tirer les choses au clair, sachant que la situation diffère d’un marché à un autre.

1) Repli de la consommation touristique : La baisse du pouvoir d’achat, aussi bien au niveau de la clientèle locale qu’internationale, a entraîné soit une réduction de la durée des séjours, soit une annulation pure et simple des vacances.

2) Hausse marquée des prix hôteliers: Les tarifs des hôtels ont connu une augmentation significative, touchant à la fois la clientèle locale et étrangère. Cette hausse s’explique par plusieurs facteurs que sont tout d’abord l’inflation, mais également l’envolée des prix des denrées alimentaires, les augmentations salariales et sociales ainsi que les charges traditionnelles (notamment de l’énergie). Autre facteur pesant, l’impact de la nouvelle taxe de 3% sur le chiffre d’affaires des hôtels décidée dans la loi de finances 2024, qui a été répercutée, taxe qui s’ajoute aux différents autres impôts directs et indirects en vigueur.

3) Frein spécifique à la clientèle tunisienne : La combinaison de la hausse des prix, de l’érosion du pouvoir d’achat et de la fin de l’utilisation des chèques comme moyen de paiement échelonné a conduit à une forte baisse des nuitées enregistrées chez les résidents tunisiens. Le tourisme local a enregistré probablement l’un de ses plus mauvais débuts de saison.

4) Last minute : selon plusieurs témoignages de tour-opérateurs, la baisse de volume de la clientèle last-minute a été très perceptible. En cause, l’obligation pour les voyageurs désormais de devoir disposer d’un passeport pour entrer en Tunisie, la simple carte d’identité ayant été bannie.

5) Impact des nouvelles taxes de séjour: La généralisation depuis le 1er janvier 2025 du nouveau barème sur les taxes de séjours pour les clients en voyages organisés via tour-opérateurs a altéré la compétitivité de la destination. Il est à rappeler que ces taxes ont été multipliées par 3 par rapport à l’année 2024 pour la clientèle européenne sans qu’il n’y ait eu pour autant une quelconque amélioration, que ce soit en termes de produit offert ou en terme de propreté extérieure par exemple.

6) Coût élevé du transport aérien : Les tarifs aériens sur des marchés clés comme la France, premier marché émetteur, ont été jugés dissuasifs par de nombreux voyageurs potentiels. Outre une demande toujours supérieure à l’offre existante, il faut rappeler également que de nouvelles taxes ‘carbone’ sont entrées en vigueur en 2024 et sont de 40 à 60 dinars.

7) Une concurrence qui frappe fort : Au début de la saison, plusieurs destinations concurrentes ont initié des baisses tarifaires, réduisant l’attractivité de la Tunisie qui a vu son rapport qualité/prix -qui a toujours fait sa force- altéré. Cependant pour le mois d’août, on constate une réduction des prix des séjours chez les tour-opérateurs pour tenter de remédier à la situation et récupérer les aoûtiens.

8) L’aérien, frein au développement: l’objectif des 11 millions de touristes visé par les autorités ne pourra pas concerner les marchés classiques, ces derniers étant trop liés à l’aérien qui reste limité par les capacités actuelles disponibles. La bonne santé des marchés de l’Europe centrale et de l’Est va probablement compenser le manque à gagner même si l’on constate encore de la disponibilité sur les sièges avions et l’absence de Stop Sale chez de nombreux hôtels qui n’arrivent toujours pas à faire le plein.

Et parce le tourisme a également fait les frais d’effets d’annonce prématurés sur « la saison de tous les records », certains ont oublié qu’il faut toujours dire : ربي يوصل بالسالم

Hédi HAMDI

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Damien Cazé, Directeur général de l’Aviation civile (DGAC) française : « nous entendons signer un accord de coopération avec la Tunisie qui va permettre d’ouvrir de nouvelles perspectives ».

Rencontre avec Damien Cazé, DGAC française, en marge de la visite de travail qu’il a effectuée en Tunisie le 8 juillet 2025.

Vous avez rencontré le ministre du Transport et le directeur général de l’aviation civile tunisienne. A la lumière de cette dernière rencontre, comment se porte aujourd’hui la coopération entre la Tunisie et la France en matière d’aviation civile ?

La relation entre la France et la Tunisie est à l’image de la coopération bilatérale entre les deux pays. Elle est à la fois historiquement riche, très fournie, très cordiale, empreinte de confiance et surtout avec de beaux projets pour l’avenir. Nous avons effectivement des relations très denses, assez saisonnières pendant la période estivale mais également très régulières pendant la période hivernale.

Cela montre la densité et l’intensité des relations qui existent entre les deux pays sachant qu’il y a, à la fois, un flux de Français qui vont en Tunisie comme un flux de Tunisiens qui se rendent en France.

A mon avis, notre relation est très équilibrée. Il y a de même un équilibre en termes de relations au niveau des compagnies aériennes parce que nous avons, d’une part, les compagnies tunisiennes qui sont performantes et de l’autre côté les compagnies françaises qui sont présentes sur un créneau de la relation franco-tunisienne et elles sont autant développées en matière de flux aérien.

Quant aux deux administrations, elles ont beaucoup en commun historiquement et partagent une même vision de l’aviation dans un monde décarboné et fait de relations économiques sur un plan d’équilibre.

Les deux administrations veulent aussi renforcer leurs relations en matière de sécurité, de sûreté, de formation des pilotes et de management. Nous avons donc plein de projets en commun. C’est pour cela que nous entendons signer dans les mois qui viennent un accord de coopération entre les deux pays qui va permettre, de front, d’ancrer davantage ces avancées et d’ouvrir de nouvelles perspectives.

La Tunisie ambitionne d’atteindre la barre des 2 millions de touristes français à l’horizon 2030, ce qui augmentera les besoins en capacités aériennes, en slots au départ notamment des deux principaux aéroports parisiens et probablement aussi à une révision des accords aériens actuels. Quel est votre point de vue sur le sujet ?

Nous sommes tout à fait d’accord pour développer le tourisme et le flux aérien avec la Tunisie. Nous ferons tout pour accompagner ce projet des Tunisiens avec une relation équilibrée dans notre accord aérien.

Nous sommes évidemment à la disposition de la partie tunisienne pour permettre cette évolution équilibrée. Après, il y a des règles qui sont propres à la répartition des créneaux et aux aéroports de Charles de Gaulle et d’Orly.

Il faudrait donc que ce développement s’inscrive dans ces règles de droit qui ne peuvent pas aller à l’encontre des droits historiques des autres compagnies. Nous espérons également que les compagnies tunisiennes reprennent une part importante de ce marché mais aussi que les compagnies françaises puissent avoir un accroissement de ce flux entre les deux pays.

C’est non seulement une possibilité mais un vrai enthousiasme pour la partie française.

On évoque souvent la saturation du ciel qui provoque des perturbations dans la gestion du trafic aérien. En tant que régulateur, qu’est-ce qui est entrepris notamment par la DGAC française pour atténuer les conséquences de cette situation, je pense notamment à l’impact sur les vols entre la France et la Tunisie ?

L’encombrement du ciel est mécanique et il est dû au développement du trafic, surtout aux moments de pointe. Ce qui fait que nous avons un encombrement des avions étant donné que nous ne pouvons pas avoir un nombre infini d’avions dans l’espace ; et en même temps, nous devons avoir les moyens au sol permettant de gérer ce trafic.

C’est vrai que nous avons un encombrement notamment dans le ciel européen que l’on peut constater aux moments de pointe, notamment le vendredi soir, les dimanches tard et pendant les jours de grands départs, auxquels on ajoute des conditions météorologiques dégradées que nous voyons de plus en plus souvent en Europe.

Cette situation crée, certes, des difficultés. En outre, il y a d’autres aléas comme les pannes techniques et les conflits sociaux, ce qui rend la vie de plus en plus difficile pour les compagnies aériennes et les passagers.

Pour cette raison, nous devons nous moderniser, renforcer nos effectifs et imaginer des voies nouvelles pour faire passer ce trafic. C’est ce que nous faisons d’ailleurs en Europe avec Eurocontrol et c’est ce que nous voulons faire également avec les DGAC française et tunisienne.

En matière d’aviation civile de manière générale, quels sont selon vous les nouveaux enjeux prioritaires pour les Etats mais aussi pour les compagnies aériennes : la décarbonation ? La sûreté et la sécurité ?

La sécurité est un impératif absolu. Dernièrement, nous avons eu encore cet événement très triste d’Air India qui impose de se poser toujours des questions et de se remettre constamment en cause.

Toutefois, je sais que les avionneurs, les administrations et les compagnies sont très mobilisés car c’est un vrai défi qu’il ne faut jamais oublier.

Le deuxième défi est la décarbonation. On ne doit pas se payer des maux et attendre 2050 pour voir une aviation totalement décarbonée. Il faut déjà montrer des progrès.

Nous le constatons avec les nouveaux avions, les carburants d’aviation durables et les nouvelles façons plus économes de piloter les avions.

Il y a, par ailleurs, d’autres défis, notamment en matière de sûreté. La menace croît et il faut toujours se mobiliser pour ne pas se laisser distancer par cette menace. Il y a de nouvelles technologies qui vont sortir. Nous devons se les approprier et les développer davantage.

Il y a, enfin, la connectivité où il y a de plus en plus de la concurrence qui est plutôt bonne dans un monde libéral auquel nous croyons. La concurrence est toujours un défi et une opportunité pour se remettre en question et pour aller conquérir de nouveaux marchés.

En fait, des concurrents vont venir et d’autres qui sont déjà là. Nous tenons, en revanche, à ce qu’ils respectent un niveau d’égalité de traitement entre les compagnies aériennes européennes et d’autres parties du monde.

Je crois que nous sommes prêts à relever ce défi et que nous sommes assez alignés avec la partie tunisienne là-dessus et notamment avec l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) pour faire en sorte que cette concurrence soit loyale.

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Djerba Music Land : l’événement annuel qui fait vibrer le tourisme sur l’île

Du 31 juillet au 3 août, Djerba va de nouveau vivre au rythme du Djerba Music Land, le festival de musique électronique qui s’impose comme le rendez-vous estival par excellence. Installé en plein air, sur l’emblématique terrasse du Grand Casino, cet événement musical revient pour sa 10ème édition.

Djerba Music Land 2025 : le festival musical sera cette année encore un savant mélange de têtes d’affiche internationales et de valeurs sûres de la scène nationale, plus de 20 DJs réunis autour d’un même objectif : faire danser le public de Djerba sous les étoiles avec pas moins de 5 DJs tous les soirs qui se relaieront sur scène pour offrir le meilleur de leur univers sonore.

logo-djerba-music-landPlusieurs sommités viendront spécialement en Tunisie pour l’occasion, notamment la légende allemande Sven Vath qui sera derrière ses platines pour un set qui s’annonce mémorable, en plus de la participation de Stephan Bodzin (en ouverture le 31 juillet), Alex Wann (2 août)… Le tout, clôturé par l’habituel show à succès Al Disco Al Arabi (3 août). Côté tunisien, les DJ Mehdi Maghraoui, Rayhane, Wail Bouri… captiveront le public avec leur style et leur énergie.

Un moment fort pour le tourisme

Les organisateurs de Djerba Music Land expliquent qu’il s’agit d’une expérience pour vivre Djerba la nuit dans la continuité du séjour balnéaire et culturel diurne. Un moment fort du tourisme sur l’île où se retrouvent chaque année des milliers de festivaliers venus des 4 coins de la Tunisie mais aussi de l’étranger, aux côtés des touristes dans les hôtels et des habitants pour partager un même tempo, entre amis ou en famille.

« Chaque année, nous constatons que l’événement gagne en attractivité et crée une émulation exceptionnelle sur toute l’île de Djerba », explique à ce propos Mohamed Jerad, fondateur et organisateur de cet événement.

« Cet été, nous renouvelons l’expérience du site du Grand Casino qui a permis d’élargir l’espace disponible pour les festivaliers et créer des pôles d’intérêts supplémentaires portant sur l’artisanat par exemple », a-t-il ajouté.

djerba-music-land-2025-afficheCar ce festival participe activement à la dynamique estivale de Djerba, en attirant un public venu de toute la région – voire de plus loin – avec des retombées notables sur la vie locale.

Hôtels, commerces, restauration : la zone tout entière vibre à l’unisson du Djerba Music Land.

Tunisia Music Land, société organisatrice de l’événement, mettra en place les moyens techniques à la hauteur de cet événement avec une scène impressionnante de beauté, une scénographie lumière à couper le souffle, une qualité sonore irréprochable et des soirées inoubliables, en toute sécurité.

Artisanat et musique feront bon ménage

Et la grande nouveauté de l’année portera sur la mise en place d’une forme de marché, le Djerba Music Land Market, lieu d’exposition-vente de produits de l’artisanat notamment avec une sélection d’artisans et de créateurs proposant vêtements originaux, sacs, bijoux, accessoires, goodies uniques et objets d’art à découvrir et à emporter.

Une manière pour les organisateurs d’élargir le cercle des bénéficiaires des retombées du festival à d’autres corps de métiers pour intensifier l’expérience du séjour djerbien.

Qui est Tunisia Music Land, organisatrice du Djerba Music Land : 

Tunisia Music Land est une société spécialisée dans l’organisation d’événements artistiques et musicaux d’envergure. Elle est dirigée par des professionnels chevronnés ayant une longue expérience à la fois dans le Djing, la communication et l’événementiel. Elle se dit avoir pour ambition de soutenir l’image de la Tunisie en tant que Destination Clubbing afin de promouvoir cette offre touristique à l’échelle internationale.

Tunisia Music Land annonce vouloir étendre le concept à d’autres régions de la Tunisie. Dans son Business Plan, l’entreprise déclare envisager de développer des événements de ce type dans plusieurs gouvernorats, et ce dans le but d’y soutenir le développement touristique en générant une dynamique économique profitant à tout l’écosystème local.

Le Djerba Music Land dans nos archives:

2024: Djerba Music Land réussit à préserver son ADN malgré le changement de site

2022: Comment le Djerba Music Land fait battre le tempo touristique de l’île

2019: A Djerba, ça commence par une Beach Party et ça débouche en événement touristique de dimension internationale

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