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Russie – Ukraine | Angela Merkel et la mauvaise foi de l’Occident 

09. Oktober 2025 um 09:01

L’ancienne chancelière allemande Angela Merkel a attribué une part de responsabilité à la Pologne et aux pays baltes dans l’invasion russe de l’Ukraine. Une véritable onde de choc politique à travers toute l’Europe de l’Est, qui tient de la falsification éhontée de l’histoire et d’une reprise mot pour mot du scénario du Kremlin, selon les pays concernés.

Habib Glenza

Dans un entretien accordé au média hongrois en ligne Partizán et publié le 6 octobre 2025, Merkel a livré sa vision des événements ayant conduit à la guerre en Ukraine. Selon elle, une opportunité diplomatique cruciale à l’été 2021 aurait pu empêcher l’invasion. Elle a confié avoir senti, à l’époque, «que les accords de Minsk n’étaient plus pris au sérieux» par Vladimir Poutine. Ceux-ci, conclus en 2014, visaient à mettre fin aux combats dans les régions séparatistes de l’est de l’Ukraine, soutenues par Moscou. Mais ce projet n’a jamais vu le jour. La raison, selon Merkel, c’était l’opposition des nations d’Europe de l’Est. «Certains ne soutenaient pas cette idée», a-t-elle affirmé. «Il s’agissait principalement des pays baltes, mais aussi de la Pologne, qui craignaient que nous n’ayons plus de politique commune vis-à-vis de la Russie», a-t-elle expliqué, et de conclure de façon aussi simpliste que sévère : «Quoi qu’il en soit, cela ne s’est pas fait. Puis j’ai quitté mes fonctions, et c’est alors que l’agression de Poutine a débuté.»

La mauvaise foi d’Angela

Dans une interview antérieure accordée au journal allemand Die Zeit le 7 décembre 2022, l’ancienne chancelière avouait pourtant que les accords de Minsk de 2014 avaient été «une tentative de donner du temps à l’Ukraine de se renforcer militairement en vue d’une confrontation future avec la Russie ?» Cet aveu a une valeur «historique», faisait remarquer, à juste titre, le président serbe Alexandre Vucic, sachant que ces accords avaient été conclus avec pour objectif officiel de rétablir la paix entre Kiev et les Républiques du Donbass.

Cet aveu a d’ailleurs suscité une vive réaction de la part du président Poutine, alors que Moscou a, à de multiples reprises, déploré la non-application de ces accords censés entériner la fin des hostilités entre les forces ukrainiennes et les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk, qui avaient fait sécession après le coup d’Etat de 2014 en Ukraine. 

Les accords de Minsk, dont la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande et le président russe Vladimir Poutine étaient les garants, visaient officiellement une paix durable entre le gouvernement ukrainien formé par les ultra-nationalistes et les séparatistes du Donbass. Or, ils n’étaient en réalité qu’une «duperie» à l’égard de la Russie et traduisaient la mauvaise foi de l’Occident, qui préparait la guerre contre Moscou depuis 2014.

Le «russian bashing»

L’intervention de la Russie en Ukraine serait donc la conséquence ou la réaction à la mauvaise foi de l’Occident et à la rhétorique mensongère de ses médias, qui relayent encore aujourd’hui les mêmes mensonges sur les accords de Minsk.  

Mme Merkel avait eu l’occasion, dès 2014, d’empêcher le déclenchement du conflit russo-ukrainien, insensé et couteux en vies humaines, malheureusement, elle n’a pu rien faire, elle et l’Union européenne (UE), pour prévenir le carnage parce qu’ils étaient soumis aux diktats des Américains. La suite, on la connaît, mais le «russian bashing», qui caractérise les médias occidentaux, ne saurait tenir lieu de vérité historique.

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Au Forum Valdaï, Poutine lance une offensive contre l’Occident

03. Oktober 2025 um 14:00

Lors d’un discours au Forum Valdaï de Sotchi, Vladimir Poutine a vivement critiqué les politiques américaines et européennes. Il a accusé les dirigeants occidentaux de nourrir une « hystérie » autour d’une guerre imminente au lieu de se concentrer sur leurs propres difficultés internes. Il a affirmé que la Russie « conserve avec assurance l’initiative stratégique » en Ukraine face à l’OTAN.

S’il a salué le pragmatisme de l’administration américaine actuelle, Poutine a ironisé sur la formule du président Donald Trump qualifiant la Russie de « tigre de papier ». « Si nous combattons tout le bloc de l’OTAN et que nous tenons bon, alors qu’est-ce que l’OTAN elle-même ? », a-t-il lancé.

Par ailleurs, le président russe a insisté sur le fait que, malgré de nombreux désaccords, Moscou souhaite rétablir des relations solides avec les États-Unis. Il a jugé « rationnelle » l’approche américaine, centrée sur ses propres intérêts, tout en rappelant que la Russie agira elle aussi strictement selon les siens.

Concernant les livraisons de missiles Tomahawk à l’Ukraine, il a prévenu qu’une telle décision représenterait « une nouvelle étape d’escalade », impliquant directement les États-Unis.

Dans ce cadre, Poutine affirme que l’OTAN est déjà engagée dans le conflit par la fourniture d’armes, de renseignements et de formations aux forces ukrainiennes. Il a souligné que les troupes russes « avancent avec confiance » et gardent l’avantage stratégique…

Concernant l’énergie, il a balayé les appels américains à ce que l’Inde renonce au pétrole et au gaz russes, estimant que New Delhi ne cédera pas à de telles pressions. Il a également confirmé la poursuite des exportations d’uranium vers les États-Unis, pour un montant estimé à 1,2 milliard de dollars d’ici fin 2025.

Nucléaire et sécurité

Évoquant la possibilité de nouveaux essais nucléaires, Poutine a déclaré que la Russie répondrait de manière symétrique à toute initiative américaine en ce sens, tout en réaffirmant sa confiance dans le « bouclier nucléaire » russe.

Gaza

Enfin, au sujet du plan de Donald Trump sur Gaza, Poutine a indiqué que la Russie pourrait l’appuyer à condition qu’il mène à la création d’un État de Palestine aux côtés celui israélien, qu’il considère comme « la seule solution viable » au conflit.

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Donald Trump demande à l’Ukraine de renoncer à la Crimée et à l’Otan

18. August 2025 um 11:59

Avant sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à Washington, prévue cet après-midi, le président américain Donald Trump a exigé de l’Ukraine qu’elle abandonne ses ambitions de récupérer la Crimée et d’adhérer à l’OTAN. Une position qui vise à pousser Kiev vers un accord de paix avec Moscou, après avoir reçu Vladimir Poutine en Alaska.

Lundi, Donald Trump a posé de nouvelles conditions à l’Ukraine : accepter de renoncer à la Crimée, annexée par la Russie en 2014, et mettre de côté son projet d’intégrer l’OTAN. Ces exigences interviennent avant une série de rencontres prévues à Washington : d’abord avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, puis avec les dirigeants du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, de la Finlande, ainsi que des représentants de l’Union européenne et de l’OTAN.

L’Europe solidaire avec Kiev

Vendredi dernier, Trump avait déjà déroulé le tapis rouge au président russe Vladimir Poutine en Alaska, affirmant sa volonté de mettre fin à la guerre en Europe, la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les dirigeants européens, attendus à Washington, affichent leur solidarité avec Kiev. Ils entendent exiger de fortes garanties de sécurité pour l’Ukraine, face à une proposition américaine perçue comme une concession majeure à Moscou.

La Crimée, une ligne rouge

Depuis février 2022, la guerre en Ukraine a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué des millions de déplacés. La question de la Crimée reste une ligne rouge pour Kiev, qui refuse toute négociation impliquant l’abandon de ses territoires. L’adhésion à l’OTAN est quant à elle considérée comme une garantie existentielle de sécurité.

La position américaine risque de tendre les discussions à Washington et de fragiliser l’unité occidentale face à la Russie.

L’avenir de l’Ukraine sera discuté cet après-midi, lundi 18 août, à Washington lors d’une réunion exceptionnelle entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens. Cette rencontre intervient moins de trois jours après le sommet entre le président américain et Vladimir Poutine, vendredi à Anchorage, en Alaska.

Les deux présidents seront ensuite rejoints par le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le premier ministre britannique, Keir Starmer, le président français, Emmanuel Macron, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le président finlandais, Alexander Stubb.

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Alaska : Trump et Poutine se rencontrent, l’Ukraine attendra

16. August 2025 um 06:47

Attendu comme un possible tournant dans la guerre en Ukraine, le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine s’est conclu vendredi sans accord concret. Si les deux dirigeants ont affiché un ton cordial, la rencontre n’a pas permis d’arracher le cessez-le-feu espéré.

Une rencontre écourtée, sans questions des journalistes

Annoncée pour durer sept heures, la réunion n’a finalement pas dépassé les trois. Après un accueil protocolaire fastueux – tapis rouge, poignée de main prolongée et survol de chasseurs américains – Trump et Poutine ont livré de brèves déclarations, sans prendre de questions.

Poutine a assuré vouloir « mettre fin au conflit » mais en traitant ses « causes profondes », avertissant Kiev et l’Union européenne contre toute « provocation ». Trump, plus mesuré, a salué une rencontre « extrêmement productive », estimant qu’il y avait « de très bonnes chances » d’aboutir à un cessez-le-feu, tout en reconnaissant des blocages « significatifs » avec Moscou.

« Il n’y a pas d’accord tant qu’il n’y a pas d’accord », a-t-il insisté.

Une victoire d’image pour Poutine

Isolé sur la scène occidentale depuis 2022, le président russe a trouvé en Alaska une scène diplomatique inattendue. Acclamations, limousine présidentielle « The Beast », et compliments appuyés de Trump ont marqué la journée. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a ironisé sur Telegram : « On parlait d’isolement, et aujourd’hui on voit le tapis rouge à Washington. »

Des échanges économiques malgré les annonces

Trump avait promis qu’aucune discussion économique n’aurait lieu avant des avancées sur l’Ukraine. Pourtant, Poutine a évoqué une coopération possible en matière de technologie, d’espace, et d’exploration de l’Arctique, mettant en avant le potentiel des échanges commerciaux et des ressources rares russes.

Prochain rendez-vous : Moscou ?

En quittant la scène, Poutine a lancé en anglais : « Next time, in Moscow ». Trump, conscient des réactions que cela pourrait susciter, n’a pas écarté l’idée. Le président américain souhaite désormais organiser un sommet trilatéral avec Volodymyr Zelensky et des représentants de l’OTAN.

Interrogé par Fox News, Trump a noté la rencontre « 10 sur 10 », tout en renvoyant la responsabilité de l’accord à Kiev : « C’est à Zelensky de conclure. »

Lire aussi: Trump rencontre Poutine, la paix en Ukraine suspendue à des concessions territoriales

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Trump rencontre Poutine, la paix en Ukraine suspendue à des concessions territoriales

09. August 2025 um 09:48

La rencontre annoncée entre Donald Trump et Vladimir Poutine, prévue le 15 août à Anchorage, en Alaska, intervient dans un contexte géopolitique particulièrement tendu. Au cœur des discussions se trouve une proposition russe visant à instaurer un cessez-le-feu en Ukraine, mais à une condition majeure : l’acceptation par Kyiv de concessions territoriales significatives dans l’est du pays.

Le président russe a ainsi soumis aux États-Unis une offre claire : un arrêt immédiat des hostilités contre un retrait ukrainien des zones stratégiques du Donbass, région où les combats sont les plus intenses. Cette démarche traduit une stratégie russe de pression maximale, cherchant à transformer des gains militaires en reconnaissance diplomatique.

Une ligne rouge pour Kyiv et ses alliés

Pour l’Ukraine, cette proposition est inacceptable. Le président ukrainien a déjà fermement rejeté toute idée d’abandon territorial, rappelant que la souveraineté nationale est non négociable. La communauté internationale, notamment les alliés occidentaux, soutient cette ligne, craignant qu’une telle concession n’encourage d’autres agressions.

La rencontre Trump-Poutine sera donc suivie de près, tant elle pourrait redéfinir les contours du conflit et du processus diplomatique. Malgré son statut d’ancien président, Trump conserve une influence non négligeable et son rôle dans ces négociations pourrait peser sur la scène mondiale.

Dans ce contexte, la paix reste fragile, suspendue à des concessions territoriales que l’Ukraine refuse, creusant ainsi un fossé entre les ambitions russes et les exigences ukrainiennes. Le défi sera donc d’identifier une voie capable de mettre fin aux violences tout en respectant l’intégrité territoriale.

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Ukraine : Poutine rejette l’ultimatum de Trump

La Russie a balayé, mercredi 16 juillet, l’ultimatum lancé par Donald Trump concernant un cessez-le-feu en Ukraine. Moscou dénonce une pression inacceptable et assure que son opération militaire se poursuivra en l’absence de solution diplomatique.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a déclaré que la Russie rejetait l’ultimatum de 50 jours lancé par Donald Trump pour parvenir à un cessez-le-feu en Ukraine. Il a également qualifié d’inacceptables les menaces du président américain d’imposer des droits de douane sévères.

La position de Moscou inébranlable

Tout en affirmant que Moscou privilégiait la diplomatie, M. Riabkov a insisté : « Si nous ne parvenons pas à atteindre nos objectifs par voie diplomatique, l’opération militaire spéciale se poursuivra. » Il a appelé Washington et l’OTAN à prendre la position russe « au sérieux ».

Mardi, Donald Trump a démenti avoir incité Kiev à frapper le territoire russe, assurant ne pas prendre parti dans le conflit. Il a même conseillé à l’Ukraine de « ne pas cibler Moscou » avec des armes de longue portée.

Pourtant, la veille, il avait affirmé que les États-Unis livreraient de nouveaux armements via l’OTAN, dont des missiles Patriot attendus « dans les prochains jours », et imposerait des sanctions douanières à la Russie si aucun accord n’était trouvé dans les 50 jours.

Réactions

Le ministère russe des Affaires étrangères a condamné l’annonce des livraisons d’armes, dénonçant une preuve supplémentaire que l’OTAN ne souhaite pas la paix.

De son côté, le ministre américain du Commerce, Howard Lutnick, a confirmé que les « droits de douane secondaires » évoqués par Trump pourraient atteindre 100%, ce qui équivaudrait à de nouvelles sanctions économiques.

Diplomatie et pression militaire sur fond d’escalade économique

L’ultimatum de Donald Trump s’inscrit dans un contexte où l’administration américaine cherche à accélérer une sortie diplomatique du conflit, tout en maintenant une pression économique et militaire sur Moscou.

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Donald fait du chantage au Kremlin : « Patriot ou tarifs ! »

14. Juli 2025 um 20:00

Fini la bromance ! Donald Trump, qui promettait de régler la guerre d’Ukraine en 24 heures chrono, sort maintenant l’artillerie lourde contre son ex-pote Vladimir. Lundi à la Maison-Blanche, le président américain a annoncé l’envoi de « milliards » de dollars d’armement à l’Ukraine, avec des systèmes Patriot et autres missiles dernier cri. Cadeau de l’OTAN, bien sûr.

« On va fabriquer des armes de première classe, et elles seront envoyées à l’OTAN », a déclaré Trump, visiblement agacé par les tergiversations du maître du Kremlin. Car Vladimir fait la sourde oreille aux propositions de cessez-le-feu, préférant pilonner les villes ukrainiennes plutôt que de signer un accord de paix.

Résultat : Trump menace de claquer des tarifs douaniers « très sévères » sur la Russie dans 50 jours, avec du 100% en prime pour les pays complices. De quoi faire réfléchir le tsar de toutes les Russies !

Le chef de l’OTAN Mark Rutte applaudit des deux mains : « Si j’étais Poutine aujourd’hui, je reconsidérerais sérieusement ma position. » Même son de cloche à Kiev, où on accueille avec prudence cette manne militaire, espérant enfin protéger le ciel ukrainien des bombardements nocturnes.

Côté russe, on fait grise mine. Exit les espoirs de réconciliation avec l’Amérique trumpienne. « On vous avait dit qu’il ne fallait pas faire confiance à ce Trump », grognent les faucons moscovites. Vladimir découvre que son « ami » Donald n’était pas si accommodant que ça.

La première dame Melania peut ranger ses sourires diplomatiques : les conversations « merveilleuses » entre les deux hommes, c’est du passé. Maintenant, Trump veut de l’action, pas du blabla. Message reçu cinq sur cinq au Kremlin ?

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