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Sur la route de la soie touristique, la Tunisie devient une escale de confiance

12. Oktober 2025 um 11:00

La Tunisie s’impose désormais comme une escale de confiance sur la nouvelle route de la soie touristique. Selon un rapport publié par la plateforme chinoise Tong Cheng Travel, l’une des plus grandes agences de voyages en ligne du pays, la Tunisie a été classée première destination mondiale la plus sûre et la plus attrayante pour les touristes chinois durant les congés de la Fête de la mi-automne (1ᵉʳ–8 octobre 2025), rapporte l’Agence TAP.

Ce classement place Tunis devant des poids lourds du tourisme international comme le Japon, l’Espagne, le Vietnam et la Nouvelle-Zélande. Un symbole fort, dans un contexte mondial où la sécurité et la qualité du séjour sont redevenues des critères décisifs pour les voyageurs.

L’étude de Tong Cheng Travel met en lumière une tendance claire : les touristes chinois se tournent de plus en plus vers des voyages lointains, haut de gamme et sécurisés. Durant cette période, les réservations de produits touristiques dits Safe Choice ont augmenté de 30 % par rapport à la fête du Travail, tandis que les séjours de plus de deux nuits ont progressé de 52 %.

Ce glissement traduit une mutation culturelle : les touristes chinois recherchent moins la consommation de masse que l’expérience authentique et la fiabilité du service. C’est dans cette niche qualitative que la Tunisie s’est distinguée, en offrant un équilibre entre patrimoine, hospitalité et stabilité.

Diplomatie et stratégie gagnante

Derrière cette réussite se dessine une stratégie de reconquête du marché asiatique, amorcée depuis plusieurs années par les autorités tunisiennes et l’Office national du tourisme tunisien (ONTT). Participation aux salons spécialisés, campagnes ciblées sur les réseaux chinois et partenariats avec des agences locales : tout concourt à inscrire la Tunisie dans le radar du voyageur chinois moderne.

Dans un Moyen-Orient et une Afrique en pleine reconfiguration touristique, la Tunisie apparaît comme une alternative sûre et élégante, loin des zones de tension, mais proche des imaginaires méditerranéens.

Cette distinction dépasse le seul cadre touristique. Elle renforce la crédibilité internationale d’un pays qui cherche à conjuguer ouverture et sécurité, tradition et modernité.
Sur la route de la soie du XXIᵉ siècle, la Tunisie ne se contente plus d’être un carrefour géographique : elle devient un carrefour de confiance, où la culture, la stabilité et la qualité de vie attirent désormais les regards venus d’Orient.

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Zelensky appelle Trump à étendre la paix de Gaza à l’Ukraine

12. Oktober 2025 um 10:15

Deux jours après l’annonce d’un cessez-le-feu historique à Gaza, le président ukrainien Volodymyr Zelensky multiplie les gestes diplomatiques. Dans un appel téléphonique avec Donald Trump, il a exhorté le président américain à « faire pression sur Vladimir Poutine » pour engager des pourparlers et mettre fin à la guerre qui ravage l’Ukraine depuis plus de trois ans.

« Si une guerre peut être arrêtée au Moyen-Orient, d’autres peuvent l’être aussi », a déclaré Zelensky, saluant le rôle « exceptionnel » de Trump dans la médiation entre Israël et le Hamas. L’appel intervient au lendemain d’une attaque massive russe contre le réseau énergétique ukrainien, plongeant Kyiv et plusieurs régions dans le noir avant un rétablissement partiel du courant.

Depuis plusieurs semaines, l’attention internationale s’est déplacée vers le conflit israélo-palestinien, reléguant le front ukrainien à l’arrière-plan. Kiev redoute que cette focalisation mondiale n’offre à Moscou un espace stratégique pour intensifier ses frappes, notamment sur les infrastructures civiles.

Trump, désormais auréolé d’un succès diplomatique inattendu au Moyen-Orient, a déjà rencontré Vladimir Poutine en août sans parvenir à une percée en Europe. Mais la donne pourrait changer : selon Zelensky, « les mêmes leviers de pression » peuvent désormais s’appliquer au Kremlin.

Pendant ce temps, la guerre continue de frapper les civils. Cinq personnes ont été tuées samedi, dont deux dans une église bombardée à Kostyantynivka. À Odessa, les coupures d’électricité se multiplient, tandis que l’entreprise DTEK annonce « un rétablissement partiel » du réseau.

Dans son allocution nocturne, Zelensky a dénoncé « l’opportunisme russe » profitant d’un monde « absorbé par la paix au Moyen-Orient » et appelé à utiliser les « avoirs russes gelés » pour renforcer la défense ukrainienne.
Son appel à Trump, empreint d’espoir autant que de réalisme, résume l’état d’esprit d’un pays épuisé : si la paix est possible à Gaza, pourquoi resterait-elle impossible à Kyiv ?

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Gabès étouffe encore : Kaïs Saïed dépêche ses ministres après une nouvelle fuite toxique

12. Oktober 2025 um 08:32

Le président Kaïs Saïed a ordonné une mission “conjointe et urgente” dans le complexe chimique de Gabès. Une annonce de plus pour une région qui suffoque depuis quarante ans sous les fumées du phosphate et les promesses non tenues.

À Gabès, la routine de la pollution se répète.
Deux jours après de nouveaux malaises respiratoires dans un collège de Chatt Essalem, Kaïs Saïed a chargé Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, et Habib Abid, ministre de l’Environnement, de dépêcher une équipe conjointe à Gabès, selon un communiqué de la présidence.
Le chef de l’État affirme suivre la situation “de manière continue” et exige que “tout soit réparé dans les plus brefs délais”.

Jeudi, plusieurs élèves asphyxiés avaient été transportés d’urgence à l’hôpital universitaire de Gabès.
Les habitants ont bloqué la route menant au complexe du Groupe chimique tunisien, dénonçant un silence d’État devenu insupportable.
Un mois plus tôt, à Ghannouch, une trentaine de personnes avaient déjà été intoxiquées après une fuite de gaz.

Fin septembre, Kaïs Saïed dénonçait “l’assassinat de l’environnement et de la santé” lors d’une réunion de crise à Carthage.
Il avait alors évoqué l’idée d’une stratégie “inspirée des propositions formulées par la jeunesse de Gabès il y a plus d’une décennie”.

Lire aussi: Gabès : Kaïs Saïed dénonce « l’assassinat de l’environnement et de la santé »

Dans le communiqué du 11 octobre, le président a réaffirmé qu’“aucune tolérance ne sera accordée à ceux qui ont failli à leurs devoirs” et mis en garde contre “toute tentative de récupération ou de surenchère, venue de l’intérieur ou de l’extérieur”.
Il a assuré que “les habitants de Gabès recevront leurs droits entiers”, les décrivant comme “la richesse et le rempart de la Tunisie nouvelle”.

Lire aussi: Gabès : Colère à Chatt Essalem après de nouveaux cas d’asphyxie

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Flottille mondiale Sumud : Ben-Gvir réclame la prison pour les activistes

03. Oktober 2025 um 15:03

Le ministre de la Sécurité nationale de l’entité sioniste, Itamar Ben-Gvir, a appelé à une approche plus sévère à l’égard des activistes interceptés lors de la Flottille mondiale Sumud. Dans un post sur X, il a estimé que les militants ne devraient pas être simplement renvoyés dans leurs pays, mais maintenus plusieurs mois dans des prisons de l’entité sioniste « pour s’habituer à l’odeur de l’aile terroriste », selon ses mots.

Ben-Gvir a critiqué la décision du Premier ministre Netanyahu de les expulser, estimant qu’un retour direct « encourage ces activistes à revenir encore et encore ». Cette prise de position intervient après que le ministre a publiquement traité de « terroristes » les militants détenus, assis sur le sol du port d’Ashdod, dans une vidéo largement diffusée.

Cas des activistes italiens

Quatre parlementaires et eurodéputés italiens, faisant partie de la flottille Global Sumud, ont été expulsés par l’entité sioniste. Ils ont été transférés à l’aéroport de Tel Aviv et embarqueront sur un vol régulier à destination de Rome, a indiqué le ministère italien des Affaires étrangères. Cette expulsion s’inscrit dans la procédure standard appliquée aux activistes internationaux.

La flottille et les interpellations

La flottille, constituée de plus de 40 navires et d’environ 500 activistes, a été interceptée dans les eaux internationales au large de Gaza par la marine de l’entité sioniste. Au total, 473 participants ont été interpellés, dont 25 citoyens tunisiens, a précisé l’avocat Me Sami Ben Ghazi.

Les documents sont « routiniers » et visent à formaliser les procédures :

  • Premier document : expulsion et reconnaissance d’un acte répréhensible.
  • Deuxième document : traversée des eaux territoriales de l’entité sioniste.
  • Troisième document : accélération des procédures d’extradition.

Avant leur participation, les militants avaient été informés du contenu de ces documents et des conséquences de leur interception, selon Me Ben Ghazi.

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Nabeul : peine de mort prononcée en première instance pour des publications sur Facebook

03. Oktober 2025 um 14:11

La chambre criminelle du Tribunal de première instance de Nabeul a prononcé mercredi 1er octobre 2025 un jugement de peine capitale contre un homme poursuivi pour des publications sur Facebook, selon la TAP.

L’information a été initialement relayée sur sa page Facebook par l’avocat Samir Dilou, qui a précisé que le prévenu avait été condamné pour :

  • « Diffusion de fausses nouvelles visant un fonctionnaire public » ;
  • « Outrage au président de la République » (إتيان أمر موحش تجاه رئيس الجمهورية) ;
  • « Atteinte volontaire visant à modifier la forme de l’État ».

Le président de la section régionale des avocats à Nabeul, Abdelkader Ben Souissi, a confirmé à l’agence TAP que le dossier avait été initialement transmis au pôle judiciaire antiterroriste, lequel s’en est dessaisi car l’affaire ne présentait pas de caractère terroriste.

Selon Samir Dilou, le prévenu est un travailleur journalier, père de trois enfants, n’ayant atteint que la deuxième année secondaire (ancien système). La défense a déjà entamé les procédures d’appel, ce qui suspend l’application du jugement et rend la peine non définitive.

Réaction de la LTDH

Bassem Trifi, président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), a fermement dénoncé ce jugement. Il a rappelé que l’affaire n’était pas de nature terroriste et que la page Facebook du prévenu comptait très peu d’abonnés, rendant la sanction disproportionnée. Il a également indiqué que le magistrat ayant prononcé la peine avait été muté et déchargé de ses fonctions depuis le jugement.

Les autorités judiciaires locales contactées par la TAP n’ont pas souhaité commenter cette affaire.

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Flottille Sumud : Israël prévoit le rapatriement des activistes vers Londres et Madrid

02. Oktober 2025 um 14:19

Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a annoncé ce jeudi l’intention d’Israël de rapatrier les membres de la flottille humanitaire Global Sumud vers Londres et Madrid, avec des opérations prévues les 6 et 7 octobre. Cette décision fait suite à l’assaut israélien contre la flottille la veille, qui a conduit au transfert de ses 400 membres au port d’Ashdod en vue de leur expulsion.

Dans un communiqué, le ministère israélien des Affaires étrangères a qualifié l’initiative de « provocation » désormais « terminée ». Selon les autorités, aucun des cinquante navires composant la flottille n’a réussi à pénétrer dans une zone de combat actif ni à franchir le blocus naval imposé sur Gaza. Cependant, l’un des navires, le Mikeno, n’a pas été intercepté et reste stationné à environ 11 kilomètres au large de la bande de Gaza, selon le suivi en temps réel de la mission. Israël assure que tous les détenus sont « sains et saufs ».

La dimension internationale de l’affaire se précise. Le parquet espagnol a annoncé qu’il suivait de près l’interception de la flottille et recueillait des informations pour déterminer d’éventuelles violations du droit international commises par les forces israéliennes, comme le rapporte La Vanguardia. Parallèlement, le parquet d’Istanbul a ouvert une enquête après l’interpellation de citoyens turcs à bord de la flottille. Ces démarches mettent en lumière la portée diplomatique et judiciaire de l’incident, qui dépasse le cadre strictement militaire.

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Compétitions ou opportunités de fuite ? Le phénomène des sportifs tunisiens en exil

02. Oktober 2025 um 13:46

Il était prévu qu’elle brille sur la scène mondiale. Ghofrane Belkhir, championne tunisienne d’haltérophilie, devait participer aux Championnats du monde à Førde, en Norvège. Mais à l’aéroport d’Oslo, quelque chose a changé. Son passeport et ses bagages restaient sur le comptoir. Ghofrane avait disparu.

Ce n’était pas un incident isolé. Derrière ce départ soudain se cache une tendance inquiétante : des sportifs tunisiens qui, envoyés à l’étranger pour défendre les couleurs de leur pays, choisissent parfois de ne pas revenir. Entre aspiration légitime à de meilleures conditions de vie et opportunité de carrière, le sport tunisien semble être à la croisée des chemins.

Des trajectoires qui racontent le phénomène

  • Ghofrane Belkhir – haltérophilie (octobre 2025)
    Elle laisse derrière elle les applaudissements, les entraîneurs inquiets et une fédération qui cherche des réponses. La Norvège devient le point de bascule entre une carrière prometteuse et une fuite vers l’inconnu.
  • Abir Zarrouki – lutte (février 2024)
    À Nice, lors d’un stage de perfectionnement, la jeune championne d’Afrique de lutte, 18 ans, décide de prendre un chemin inattendu. Ses coéquipières la voient partir, laissant derrière elles un vide et une inquiétude palpable.
  • Khalil Zaouali – football (février 2023)
    À 19 ans, le jeune footballeur quitte son club, l’Avenir Sportif de Rejiche, pour traverser clandestinement l’Italie. Une décision qui choque son entourage mais illustre la quête d’une carrière que la Tunisie ne peut plus toujours offrir.
  • Trois jeunes haltérophiles – Espagne (septembre 2024)
    Lors du Championnat du monde junior à León, trois jeunes hommes disparaissent dans l’inconnu, laissant la fédération tunisienne et les autorités espagnoles dans l’incertitude. Une enquête est ouverte, mais le geste des athlètes traduit une réalité partagée : l’Europe représente une alternative tangible à des conditions trop limitées dans leur pays.

Derrière chaque départ, des raisons qui s’accumulent

Ces fuites ne sont pas motivées uniquement par le désir de briller ailleurs. Elles traduisent une accumulation de facteurs structurels. Les salaires modestes, les primes limitées et les infrastructures insuffisantes dans le pays sont des réalités quotidiennes pour de nombreux sportifs tunisiens.

L’encadrement reste inégal, avec un manque de coachs spécialisés, un suivi médical partiel et des structures professionnelles fragiles. Par ailleurs, l’attractivité des clubs étrangers, la visibilité internationale et les contrats plus compétitifs renforcent l’idée que l’Europe ou d’autres destinations offrent un horizon plus prometteur. À cela s’ajoutent des considérations personnelles : sécurité, stabilité de vie et perspectives d’avenir, souvent absentes du quotidien tunisien.

Les conséquences de ces départs sont tangibles. Les équipes nationales perdent leurs jeunes talents les plus prometteurs. Les fédérations doivent réorganiser en urgence les stages et compétitions. L’image du sport tunisien à l’international en souffre, affectant crédibilité et attractivité. Enfin, les sponsors et partenaires financiers se montrent plus prudents, freinant le développement global. Chaque départ devient un signal d’alerte sur les failles structurelles d’un système sportif qui peine à retenir ses meilleurs éléments.

Face à cette réalité, les fédérations tentent des mesures de prévention : rappels des athlètes, négociations, incitations financières et accompagnement matériel et médical. Mais ces initiatives butent souvent sur des limites structurelles : budgets insuffisants, bureaucratie lourde et infrastructures inadéquates. Les solutions existantes restent fragiles face à la pression des opportunités à l’étranger.

Au final, les disparitions d’athlètes tunisiens lors de compétitions ou stages internationaux dépassent le simple fait divers. Elles révèlent une fragilité du sport national et la nécessité d’un engagement structurel profond. Investir dans l’encadrement, renforcer les infrastructures et offrir un soutien concret aux jeunes talents apparaît comme la seule solution pour que le rêve d’un podium ne devienne pas un chemin vers l’exil, et pour que la Tunisie puisse conserver et valoriser ses champions.

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Affaire Ahmed Abdelkefi : Trois mandats de dépôt

02. Oktober 2025 um 12:45

L’homme d’affaires et deux anciens directeurs généraux de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), dont Jamel Belhaj et Boutheina Ben Yaghlane, ont été incarcérés après l’émission des mandats de dépôt dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le pôle judiciaire économique et financier tunisien a significativement fait progresser son enquête sur les soupçons de corruption et de malversations au sein de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). L’émission des trois mandats de dépôt est intervenue en l’espace de quelques heures, durant la nuit de mercredi à jeudi, concentrant ainsi l’action judiciaire sur trois figures centrales de la sphère économique.

Les mandats d’incarcération visent :

  • L’homme d’affaires Ahmed Abdelkefi, fondateur de Tunisie Valeurs et figure majeure du monde des affaires.
  • Jamel Belhaj, ancien directeur général de la CDC, qui a précédé sa successeure.
  • Boutheina Ben Yaghlane, ancienne directrice générale de l’institution, en poste d’avril 2016 à août 2021.

Le placement en détention de ces personnalités, qui représentent à la fois le secteur privé et la haute administration financière publique, marque une escalade dans l’instruction de ce dossier sensible.

Le Cœur des Enquêtes

L’affaire, dont la révélation publique remonte au 25 septembre avec la garde à vue d’Ahmed Abdelkefi, porte sur des indices sérieux de corruption financière et administrative. Les investigations se concentrent sur de possibles irrégularités et l’usage présumé illégal de fonds au sein de la CDC, un établissement stratégique placé sous l’égide du ministère des Finances.

Le parquet du pôle judiciaire a justifié les mesures coercitives par la nécessité de faire toute la lumière sur l’étendue des malversations et de déterminer les responsabilités exactes des dirigeants impliqués. L’enquête se focalise notamment sur les mécanismes de corruption présumés qui auraient entaché la gestion de la Caisse.

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Maroc : Deux jeunes morts, la colère prend un autre tournant

02. Oktober 2025 um 11:25

Le 1er octobre 2025, deux jeunes ont été tués lors d’une tentative d’assaut contre un poste de la Gendarmerie royale à Laqliaa, près d’Agadir. Selon les autorités locales, les jeunes assaillants tentaient de s’emparer d’armes et de munitions, et les forces de l’ordre ont riposté en légitime défense. Un véhicule et une partie du bâtiment ont été incendiés lors de l’attaque.

Une intensification visible dès le lendemain

Malgré des violences sporadiques observées la veille, c’est le 2 octobre que les manifestations, initialement concentrées sur des revendications sociales et éducatives portées par le mouvement GenZ212, ont pris une tournure plus violente et plus large. Des affrontements ont été signalés dans plusieurs villes, dont Salé, Casablanca, Tanger et Oujda. Des commerces et véhicules ont été incendiés, et des vitrines brisées. Le ministère de l’Intérieur a indiqué que 263 membres des forces de sécurité et 23 civils avaient été blessés depuis le début des manifestations, et plus de 400 arrestations avaient été effectuées.

La mort des deux jeunes à Laqliaa constitue un tournant concret dans la contestation : elle a provoqué une intensification des mobilisations et un élargissement des violences, transformant les manifestations d’un mouvement dispersé et principalement virtuel en une contestation plus visible dans la rue.

Le collectif GenZ212, qui revendique une meilleure justice sociale et davantage de transparence gouvernementale, continue de mobiliser une partie importante de la jeunesse marocaine, exprimant son mécontentement face au chômage élevé, aux inégalités et aux investissements publics jugés disproportionnés.

Réactions officielles

Les autorités marocaines ont rappelé leur volonté de maintenir l’ordre tout en respectant le droit de manifester. Le gouvernement s’efforce de contenir la colère et d’éviter que les violences ne s’étendent davantage, tandis que la situation reste hautement sensible après la mort des deux jeunes.

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Flottille Sumud : Israël détient des activistes avant leurs expulsions vers l’Europe

02. Oktober 2025 um 09:28

La question de la sécurité des militants participant à la flottille humanitaire Global Sumud reste au cœur des tensions en Méditerranée. Alors que 23 navires poursuivent leur route vers Gaza, 21 autres ont déjà été interceptés par la marine israélienne, illustrant la stratégie israélienne de contrôle strict des eaux entourant l’enclave palestinienne.

Selon le Israel Foreign Ministry, les passagers de la flottille, qualifiés de « Hamas-Sumud passengers » sur Twitter, sont « en sécurité et en bonne santé » et seraient en cours de déportation vers l’Europe. Cette déclaration contraste avec la gravité de la situation : 195 militants ont été arrêtés, dont 12 Tunisiens, selon le bilan officiel communiqué par Flottille Globale Sumud (GSF).

Lire aussi: Flottille Sumud : 195 militants arrêtés, dont 12 Tunisiens

Malgré ces interceptions, un des navires de la flottille a réussi à pénétrer dans les eaux palestiniennes au large de Gaza, se trouvant désormais à quelques kilomètres seulement des côtes de l’enclave. Cette avancée symbolique souligne la persistance et la détermination des militants, mais elle expose aussi la vulnérabilité des participants face aux interventions militaires israéliennes.

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Flottille Sumud : 195 militants arrêtés, dont 12 Tunisiens

02. Oktober 2025 um 06:29

La flottille Sumud, mission humanitaire visant à briser le blocus de Gaza, a été interceptée par les forces israéliennes. Selon les informations les plus récentes communiquées par l’organisation Flottille Globale Sumud (GSF), 195 membres d’équipage provenant de 45 pays différents ont été arrêtés.

Les nationalités confirmées des détenus sont les suivantes :

  • Espagnols : 30
  • Italiens : 22
  • Turcs : 21
  • Malaisiens : 12
  • Tunisiens : 12, à bord du navire Deir Yassin, comprenant, selon Mosaique FM : Yassine Gaïdi, Jihad Ferjani, Ghassen Henchiri, Mazen Abed Ellawi, Nabil Chenoufi, Abdallah Messaoudi, Aziz Melliani, Nourddine Selouj, Wael Naouar, Sirine Gharairi, Mohieddine Mohamed Ali et Khalil Habibi.
  • Brésiliens : 11
  • Français : 10
  • Irlandais : 9
  • Algériens : 8
  • Américains : 7
  • Allemands : 7
  • Britanniques : 6
  • Norvégiens : 4
  • Suédois : 4
  • Marocains, Jordaniens, Polonais, Mexicains, Portugais : 3 chacun
  • Koweïtiens, Colombiens, Suisses : 2 chacun
  • Autres nationalités : 1 chacun (Tchèques, Mauritaniens, Autrichiens, Bulgares, Australiens, Belges, Danois, Bahreïniens, Néerlandais, Finlandais, Sud-Africains, Slovaques)

Le reste de l’équipage comprend également des participants d’Algérie, du Maroc, de Mauritanie, de Turquie, des États-Unis et du Royaume-Uni. Près de 30 Tunisiens, dont des journalistes, des militants et des parlementaires, participaient au convoi qui réunissait 532 activistes sur une cinquantaine de navires partis d’Espagne, d’Italie et de Tunisie.

Les navires interceptés comprennent notamment Maria Cristina, Deir Yassin, Hoga, Spakter, Adara, Alma et Sirus. La flottille indique que 30 autres navires continuent de naviguer vers Gaza, à environ 85 kilomètres des côtes de l’enclave.

Le comité juridique de la flottille a dénoncé une « violation flagrante du droit international » et a annoncé avoir activé toutes les procédures légales en coordination avec des organisations internationales.

Le sort des militants reste inconnu, et la situation continue de susciter l’inquiétude des familles et des organisations humanitaires internationales.

🚨 INTERCEPTION 🚨
Israeli forces have illegally boarded the Flotilla’s vessel Oxygono and others in international waters. Livestreams and communication are down, and the status of those on board is unknown. Governments must demand their safety and release. pic.twitter.com/GEPMQJQz00

— Global Sumud Flotilla Commentary (@GlobalSumudF) October 2, 2025

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45 ingénieurs tunisiens licenciés : le cas STRATIS Worldwide soulève des questions éthiques

30. September 2025 um 20:28

Le 22 septembre 2025, 45 ingénieurs tunisiens ont été licenciés par e-mail, sans préavis ni versement des salaires en retard. STRATIS Worldwide, filiale française installée à Sfax, reste injoignable, tandis que les victimes dénoncent un traitement brutal et soulèvent des questions sur l’éthique des pratiques en entreprise.

Le 22 septembre 2025 restera une date noire pour 45 ingénieurs tunisiens de Sfax. Ces professionnels ont appris, par un simple e-mail, que leur employeur, STRATIS Worldwide, filiale française récemment implantée dans la ville, mettait fin à leurs contrats. Aucun préavis, aucun versement des salaires impayés depuis août, et aucune explication accompagnant cette décision brutale.

Les victimes ont relayé leur désarroi sur les réseaux sociaux sous le hashtag #صرخة_من_صفاقس : “45 rêves se sont effondrés en une nuit… Nous avons donné notre temps, notre santé et notre engagement, et ce que nous avons récolté fut un abandon total.” Selon elles, leurs compétences ont été exploitées comme des « mains d’œuvre bon marché » et leurs droits fondamentaux bafoués.

Amin Khcharem, l’un des ingénieurs licenciés, est intervenu sur les ondes de Diwan FM pour détailler la situation : “Le lendemain du licenciement, l’entreprise a été fermée. Nos salaires n’ont pas été versés. Lors de la confrontation avec l’avocat de STRATIS et le bureau d’emploi de Sfax, l’avocat a déclaré qu’ils ne pouvaient rien faire contre STRATIS.” Ces propos renforcent le sentiment d’impunité et d’abandon auquel les salariés ont été confrontés.

À ce jour, STRATIS Worldwide reste injoignable, ce qui accentue les interrogations sur la responsabilité de la filiale française. L’affaire a été reprise par Diwan FM, donnant la parole aux victimes et exposant l’impact sur leurs familles.

Cette situation illustre un paradoxe pour la Tunisie : le pays cherche à attirer l’investissement étranger et à développer le secteur technologique, mais ses professionnels restent parfois vulnérables face à des pratiques jugées abusives. Elle soulève également la question de la responsabilité sociale des entreprises étrangères et de la protection juridique des salariés locaux.

Les ingénieurs appellent désormais à la mobilisation des médias, des organisations de défense des droits et des autorités tunisiennes pour obtenir justice et garantir le respect de leurs droits.

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Procès de Sonia Dahmani : l’audience une nouvelle fois reportée

30. September 2025 um 19:48

La chambre criminelle du tribunal de Tunis a décidé ce mardi de reporter l’audience du procès de l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani, incarcérée depuis mai 2024. Cette décision intervient alors que la défense avait déposé un pourvoi en cassation contre le renvoi de l’affaire devant la juridiction criminelle.

L’affaire, qui fait suite aux critiques de Sonia Dahmani sur les conditions de détention en Tunisie, devait initialement être examinée aujourd’hui. Le tribunal a finalement accepté la demande de report formulée par la défense, qui attend la réponse de la Cour de cassation sur le recours déposé. La nouvelle date de l’audience n’a pas encore été fixée.

Sonia Dahmani est poursuivie dans cinq affaires distinctes, dont trois ont déjà donné lieu à des condamnations et deux restent en cours d’instruction. Ces dossiers concernent principalement des déclarations médiatiques jugées critiques envers l’administration pénitentiaire et les institutions publiques.

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Habitat, consommation : les Tunisiens changent leurs priorités de crédit

30. September 2025 um 18:28

L’encours global des crédits aux particuliers s’est établi à 29,702 milliards de dinars à fin juin 2025, contre 29,533 milliards six mois plus tôt. Avec une progression limitée à +0,57 %, selon des chiffres publiés par la Banque Centrale de Tunisie (BCT) et relayés par l’Agence TAP, la croissance du crédit reste historiquement faible. Mais derrière cette stagnation globale, une recomposition silencieuse est à l’œuvre : les ménages revoient leurs priorités.

Le recul de l’immobilier

Longtemps moteur de la dynamique du crédit, l’acquisition de logements marque le pas. Son encours recule de 178 millions de dinars au premier semestre, pour s’établir à 12,949 milliards de dinars. Face à des taux d’intérêt encore élevés, malgré l’assouplissement monétaire décidé en mars (taux directeur abaissé de 8 % à 7,5 %), de nombreux ménages renoncent ou reportent leurs projets immobiliers.

L’essor des crédits souples

En parallèle, les prêts destinés à l’amélioration de l’habitat progressent de manière notable, atteignant 11,183 milliards de dinars (+231 MD). Ces financements, plus flexibles, sont de plus en plus utilisés pour couvrir des dépenses courantes, voire pour soutenir la consommation.
Cette dernière affiche d’ailleurs une légère hausse, à 5,137 milliards de dinars (+108 MD), confirmant un déplacement progressif des usages du crédit vers les besoins immédiats plutôt que vers l’investissement long terme.

Une recomposition sur trois ans

Comparée aux années précédentes, l’évolution est claire :

  • 2022 : +6,3 % avec un encours de 26,8 milliards de dinars.
  • 2023 : +5,9 %, malgré une politique monétaire plus restrictive.
  • 2024 : +4,0 %, première alerte de ralentissement.
  • 2025 (S1) : +0,57 %, soit une croissance projetée de seulement 1 % sur l’année.

Jamais, depuis cinq ans, le crédit aux particuliers n’avait connu un tel palier. Mais ce n’est plus seulement une question de volume : c’est la nature même du crédit qui se transforme.

Prudence et arbitrages

Les experts y voient une double tendance : d’un côté, la prudence des ménages face à la cherté de l’argent ; de l’autre, une recomposition des arbitrages financiers. Le logement recule, l’amélioration de l’habitat prend de l’ampleur, et la consommation se maintient.

En somme, les Tunisiens ne réduisent pas seulement leur recours au crédit : ils en changent la logique. Le financement d’un projet immobilier à long terme laisse place à des choix plus pragmatiques, tournés vers l’entretien et les besoins du quotidien.

Lire aussi: Tunisie – Logement : Trois ménages sur quatre propriétaires, mais la crise persiste !

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Halima Ben Ali arrêtée à Paris : une extradition demandée par Tunis

30. September 2025 um 17:36

Halima Ben Ali, l’une des filles de l’ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, a été interpellée à Paris ce mardi 30 septembre 2025.

L’arrestation a été confirmée par une source judiciaire française, citée par l’Agence France-Presse (AFP), précisant qu’elle intervient dans le cadre d’une procédure de coopération judiciaire et fait suite à une demande d’arrestation provisoire émise par la Tunisie.

La Procédure : l’attente du motif exact

Selon la même source judiciaire rapportée par l’AFP, Halima Ben Ali sera présentée au parquet général dès demain (mercredi) pour la notification de cette demande tunisienne. Elle comparaîtra ensuite devant le conseiller délégué pour statuer sur son placement potentiel sous écrou extraditionnel ou sous contrôle judiciaire.

Toutefois, le motif exact du mandat d’arrêt international délivré par Tunis n’a pas été immédiatement communiqué.

Contexte : les poursuites pour corruption financière

Bien que le chef d’accusation précis motivant cette arrestation ne soit pas connu, cette démarche s’inscrit dans un contexte judiciaire plus large et bien établi.

Enquêtes en Tunisie : La famille Ben Ali et l’entourage Trabelsi font l’objet de multiples enquêtes et procès en Tunisie depuis 2011, principalement pour des accusations de détournement de fonds publics et de malversation financière. Halima Ben Ali a elle-même été ciblée par des poursuites, même si elle a bénéficié d’un non-lieu dans au moins une affaire spécifique liée à une concession automobile, le tribunal ayant jugé qu’elle était mineure au moment des faits.

Sanctions de l’UE : Elle figure également sur la liste des personnes faisant l’objet de sanctions de l’Union Européenne (gel des avoirs) pour être considérée comme responsable de l’appropriation illicite de fonds publics tunisiens (selon les documents officiels de l’UE, tels qu’EUR-Lex).

    L’arrestation est donc perçue comme la poursuite des efforts de la justice tunisienne pour faire rendre des comptes aux membres de l’ancien régime.

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    En Chine, la corruption peut mener des ministres à la peine capitale…

    29. September 2025 um 08:45

    En Chine, être ministre corrompu peut littéralement coûter la vie. L’ancien ministre de l’Agriculture, Tang Renjian, a été condamné à la peine capitale avec sursis le 28 septembre 2025 pour avoir détourné des dizaines de millions de yuans. Cette condamnation n’est pas une première : depuis 2012, la campagne anti-corruption menée par Xi Jinping a frappé de nombreux hauts responsables, certains écopant de la peine de mort avec sursis, d’autres de la prison à vie. Chaque procès médiatisé devient un avertissement clair : personne n’est au-dessus de la loi… ou du Parti. Ici, la morale publique n’est pas une option, c’est un instrument de pouvoir.

    En Tunisie, le contraste est saisissant. La campagne anti-corruption touche des spéculateurs, des grossistes et quelques anciens ministres, mais les peines se limitent à la prison, aux amendes et à la confiscation d’avoirs. Pas de peine de mort, pas de procès spectaculaires sur grand écran. Ici, la justice frappe, mais sans spectacle ni excès. Et franchement, on peut s’en estimer heureux : nos ministres dorment encore tranquilles.

    Et pourtant, la comparaison ne se limite pas aux tribunaux. La Chine investit en Tunisie à grande échelle : entreprises, projets d’infrastructure, technologies. Leur présence économique influence les décisions politiques, inspire des partenariats publics-privés et même des méthodes de gouvernance. Une pression subtile, mais bien réelle, qui transforme le paysage économique et politique du pays, sans que la population n’ait toujours conscience de l’ampleur de l’influence chinoise. C’est un peu comme importer un modèle économique et diplomatique, mais pas ses tribunaux… heureusement pour nos ministres.

    Le contraste entre Pékin et Tunis est donc double : l’un frappe à coups de peine capitale avec sursis et de tribunaux spectaculaires, l’autre avance à pas mesurés, jonglant entre justice, droits humains et pragmatisme économique. La Tunisie pourrait-elle apprendre quelque chose de la Chine ? Certainement. Mais il ne s’agit pas d’adopter la peine de mort ni de transformer les ministres en exemples publics. Il s’agit de renforcer la crédibilité judiciaire, assurer la transparence, et construire un système où la corruption ne peut prospérer… même sous l’œil discret du géant chinois.

    Ici, la corruption n’est pas une affaire de vie ou de mort, mais une affaire de justice. Et dans ce choix réfléchi, mesuré, mais déterminé, la Tunisie trace sa route. Avec ses forces, ses limites, et un soupçon de chance que nos ministres continuent à dormir tranquilles.

    Lire aussi: Faut-il craindre la ruée chinoise en Tunisie ?

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    Erdogan annonce un « consensus » avec Trump sur le cessez-le-feu à Gaza et la solution à deux États

    26. September 2025 um 12:06

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré avoir atteint un « consensus » avec le président américain Donald Trump sur la nécessité de mettre fin aux violences à Gaza et de s’orienter vers une paix durable en Palestine, basée sur une solution à deux États.

    À l’issue de leur entretien à la Maison-Blanche le 25 septembre 2025, Erdogan a affirmé que les discussions avaient porté sur la manière de parvenir à un cessez-le-feu dans la région.

    Confirmant le socle de leur entente, le président turc a cité : « Nous avons dit que la solution à deux États était la formule pour une paix durable dans la région, que la situation actuelle ne pouvait pas continuer ».

    Il a précisé aux journalistes : « Nous avons expliqué comment un cessez-le-feu peut être atteint à Gaza et dans toute la Palestine, et comment une paix durable peut suivre. » Cette réunion survient alors que l’Assemblée générale de l’ONU a récemment adopté une déclaration promouvant la solution à deux États.

    Coopération renforcée et commerce bilatéral

    Outre les questions régionales, les deux dirigeants ont réalisé des « progrès significatifs » sur plusieurs dossiers bilatéraux. Erdogan a notamment souligné des avancées dans la coopération en matière de défense et le commerce bilatéral.

    Les présidents ont discuté de mesures pour stimuler le commerce, y compris la révision des droits de douane, avec pour objectif d’atteindre 100 milliards de dollars d’échanges commerciaux entre les deux pays.

    « Nous quittons Washington satisfaits, » a conclu le président turc, ajoutant que la relation bilatérale avançait « dans le respect mutuel ».

    Erdogan a également mentionné que la présence du président syrien Ahmed al-Sharaa à l’Assemblée générale des Nations unies renforçait la légitimité du nouveau gouvernement syrien sur la scène internationale.

    Lire aussi : Netanyahu enterre l’option des deux États : « Il n’y aura pas d’État palestinien »

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    Tunisie – Mauritanie : Le Kaizen, nouvel outil de coopération industrielle

    26. September 2025 um 10:51

    La Mauritanie veut du Kaizen. Oui, cette fameuse méthode japonaise d’amélioration continue, née dans les usines Toyota, qui débarque aujourd’hui à Nouakchott comme une caravane chargée d’excellence made in Tunisia.

    Selon un communiqué publié par le ministère tunisien de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie sur sa page Facebook, une délégation mauritanienne de haut niveau a sillonné la Tunisie : centres techniques, ateliers, entreprises… Bref, un marathon industriel pour admirer comment, chez nous, on a réussi à faire passer la productivité de 43 à 57 % et la qualité de 40 à 60 %. Chiffres ronds, bien polis, qui feraient rougir même les statisticiens de l’ONU.

    Le miracle tunisien en kit exportable

    La Tunisie, forte de son partenariat avec la JICA (coopération japonaise, pas confondre avec Jenga), a donc formé une centaine d’experts, coaché 200 entreprises et produit un modèle tellement performant qu’on se demande encore pourquoi nos usines locales ressemblent à des ateliers de fortune. Mais ne chipotons pas : ce qui compte, c’est que le miracle tunisien est désormais disponible à l’export, emballé dans du papier “Sud-Sud”.

    La Mauritanie, séduite, veut deux choses :

    • Du Kaizen pour ses usines : histoire que la productivité mauritanienne décolle plus vite qu’un Airbus de Nouakchott.
    • Du Kaizen pour sa jeunesse : parce qu’il n’y a rien de mieux que d’enseigner à des étudiants les secrets de l’amélioration continue, avant même qu’ils trouvent un premier emploi… qui, soit dit en passant, reste à créer.

    Pendant ce temps, chez nous…

    Alors que le Kaizen tunisien est désormais partagé avec d’autres pays, certaines entreprises locales continuent de relever des défis liés à l’énergie, aux marchés et au financement. Cela n’empêche pas la Tunisie de présenter son expérience comme un modèle d’efficacité et de performance industrielle à l’international.

    Le post ministériel se termine en apothéose : la Tunisie veut partager son expérience avec toute l’Afrique. Rien que ça. À ce rythme, on devrait bientôt voir du Kaizen dans les salons de coiffure de Bamako, les stations-service de Dakar et, pourquoi pas, les échoppes de Nouadhibou.

    Lire aussi: « Kaizen » : Comment le Japon apprend à la Tunisie l’amélioration de sa productivité

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    Les analystes doutent de l’impact de la déclaration de Trump sur la Cisjordanie

    26. September 2025 um 09:27

    L’annonce inattendue du président des États-Unis, Donald Trump, selon laquelle il « n’autorisera pas Israël à annexer la Cisjordanie occupée », a provoqué une onde de choc sur la scène diplomatique, suscitant des réactions allant de la prudence des analystes à la confrontation ouverte avec l’aile ultra-nationaliste du gouvernement israélien.

    Scepticisme et prudence chez les analystes

    L’une des réactions les plus immédiates est un profond scepticisme quant à la mise en œuvre de cette menace, compte tenu de l’historique du président américain et de la relation passée entre les États-Unis et Israël.

    • Doute sur la concrétisation: Des analystes comme Mouin Rabbani ont qualifié la déclaration de « positive », mais ont immédiatement émis des doutes sur le fait que M. Trump « tiendrait ses promesses », notant qu’il est risqué d’accorder de la valeur aux paroles du leader américain. La question centrale est : quelles mesures concrètes les États-Unis prendraient-ils pour bloquer une annexion ?
    • Historique de l’impunité: L’analyste Elmasry a rappelé que Washington a souvent réprimandé Israël par le passé pour ses actions, avant de « laisser Israël faire ce qu’il veut », citant l’exemple de l’offensive de Rafah que l’administration précédente avait dit vouloir empêcher.
    • Une question « académique »: Pour certains experts, la question de l’annexion formelle est devenue en partie « académique », car « Israël exerce déjà un contrôle de facto sur la Cisjordanie » par le biais de son occupation militaire et de l’expansion continue des colonies.

    Conflit ouvert avec l’extrême droite israélienne

    La déclaration de M. Trump place son administration en « situation de collision » directe avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et les membres d’extrême droite de son gouvernement.

    Pression arabe et soutien international

    La position de Donald Trump semble être le résultat direct d’une pression diplomatique intense, notamment de la part des dirigeants du monde arabe.

    • Exigences des dirigeants musulmans: Peu avant son annonce, M. Trump avait rencontré en marge de l’Assemblée générale de l’ONU les dirigeants de plusieurs États arabes et musulmans (Arabie saoudite, Qatar, Émirats arabes unis, Égypte, Jordanie, Turkiye, Indonésie et Pakistan). Ces derniers auraient « réclamé au président américain des garanties contre l’annexion » de la Cisjordanie.
    • Ligne rouge européenne: La position de M. Trump se rapproche de celle de la communauté internationale. L’entourage du président français Emmanuel Macron a d’ailleurs qualifié l’annexion de la Cisjordanie de « ligne rouge claire », soulignant qu’elle « compromettrait le plus gravement » la perspective d’une solution à deux États.
    • Contexte du Droit International: Cette prise de position intervient également après l’arrêt de la Cour Internationale de Justice (CIJ) de juillet 2024, qui a jugé les colonies israéliennes illégales et a exigé leur démantèlement.

    La déclaration de Donald Trump marque un changement notable dans la rhétorique américaine, s’écartant du soutien inconditionnel que l’extrême droite israélienne espérait. Elle ouvre une période d’incertitude où la crédibilité du président sera jugée non pas sur ses mots, mais sur les actions qu’il entreprendra pour freiner les ambitions territoriales d’Israël.

    Lire aussi: Washington Post : Un plan secret de Trump pour Gaza suscite l’indignation

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