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Sarra Zaafrani Zenzri reçue en audience au Palais de Carthage 

26. August 2025 um 07:39

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi 25 août, au Palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

Selon un communiqué de la présidence de la République, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a présenté au chef de l’État le bilan de sa participation aux travaux de la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), tenue du 20 au 22 août 2025 à Yokohama au Japon.

Dans ce contexte, Kaïs Saïed a passé en revue une série de projets liés aux investissements, notamment dans les domaines de l’infrastructure et des énergies renouvelables, mettant l’accent sur la nécessité de diversifier les partenariats à la lumière des choix et des priorités définis par la Tunisie.

Procéder à une vision globale des services publics

Sur un autre plan, la rencontre a été l’occasion d’évoquer une série de dossiers se rapportant à la marche des services publics.

À ce titre, le président Saïed a rappelé qu’il ne s’agit pas de s’attaquer aux problèmes, secteur par secteur, mais plutôt de procéder dans le cadre d’une vision globale ciblant tous les secteurs dans les différentes régions du pays. Il estime impératif de lever tous les obstacles afin de relancer l’économie et d’ouvrir la voie aux victimes de l’injustice et de la privation à travers l’adoption de nouveaux textes rompant frontalement avec le passé.

Ces textes tout autant que les politiques y découlant, indique le chef de l’État, doivent être « novateurs » et reposant sur une « légitimité » appréciée par référence aux attentes du peuple et à la nécessité d’instaurer une redevabilité équitable, préalable nécessaire à la récupération de l’argent volé du peuple.

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Tunisie – Kaïs Saïed met en garde : « Trop de services publics inefficaces »

Lors d’une réunion avec la Cheffe du gouvernement, le Président Kaïs Saïed a vivement critiqué les dysfonctionnements au sein de plusieurs services publics. Il appelle à des sanctions contre les responsables défaillants et plaide pour une refonte de l’administration autour de la compétence et de l’efficacité.

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a exprimé, mercredi 9 juillet 2025, son profond mécontentement face au mauvais fonctionnement de plusieurs services publics. Recevant la Cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzri au palais de Carthage, le chef de l’État a estimé qu’il était impératif de faire porter l’entière responsabilité aux fonctionnaires et responsables qui faillent à leurs devoirs.

« L’argent perçu par tout responsable provient du peuple tunisien et doit être utilisé à son service », a-t-il martelé, dénonçant l’inefficacité de certaines institutions qui continuent à mobiliser d’importants budgets sans produire les résultats escomptés. Il a notamment remis en cause la multiplication des structures administratives « sans rôle réel », appelant à rationaliser les dépenses publiques et à soutenir les établissements efficaces.

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Le Président a également insisté sur la nécessité de renouveler les élites et de faire place à une nouvelle génération de compétences. « Il est temps que les jeunes prennent la relève de ceux qui n’ont pas tiré les leçons de du passé », a-t-il déclaré, qualifiant la responsabilité publique de « charge lourde » qui doit être assumée avec intégrité.

La réunion a également porté sur l’élaboration du plan de développement pour la période 2026-2030. Le rapport de synthèse en cours de finalisation servira de base à ce projet de loi, appelé à devenir un référentiel majeur pour les politiques économiques et sociales des prochaines années.

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Tunisie : Kais Saied appelle à une refonte des services publics…

Von: MC
20. Mai 2025 um 10:01

Le Président de la République, Kais Saied, a reçu lundi au Palais de Carthage la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri. Lors de cet entretien, il a insisté sur l’urgence d’engager une réforme en profondeur du fonctionnement des services publics, condition essentielle à la réussite de toute réforme législative.

Selon un communiqué de la présidence, le Chef de l’État a souligné que la Tunisie ne peut se contenter de nouvelles lois : leur mise en œuvre exige, selon lui, des femmes et des hommes sincères, intègres et pleinement engagés au service du pays.

« La révolution législative que nous appelons de nos vœux passe nécessairement par une révolution dans la gestion des services publics », a-t-il affirmé, déplorant de nombreuses défaillances dans la manière dont ces services sont actuellement administrés.

Kais Saied a également dénoncé les tentatives de division au sein de l’appareil étatique. « Il n’y a qu’un seul État tunisien, et non deux », a-t-il martelé, accusant certaines parties de semer le trouble. Il a averti que toutes les personnes impliquées seront poursuivies conformément à la loi.

Rappelant les principes énoncés dans la Constitution, le Président a insisté sur le rôle de l’administration publique, appelée à servir l’ensemble des citoyens en toute neutralité et sur un pied d’égalité. « Toute forme de discrimination fondée sur une quelconque appartenance constitue un crime passible de sanctions », a-t-il précisé.

Enfin, Kais Saied a plaidé pour une vision nationale unifiée dans le traitement des grands dossiers, estimant que les approches sectorielles, bien qu’utiles à court terme, ne permettent pas de répondre aux défis globaux du pays.

Il a réaffirmé sa volonté de poursuivre les réformes afin de répondre aux attentes légitimes du peuple tunisien, soulignant que le pays dispose de compétences précieuses qu’il convient de mobiliser dans un esprit renouvelé.

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Kaïs Saïed redonne espoir aux doctorants chômeurs

22. August 2025 um 13:55

Les doctorants chômeurs ont levé le sit-in qu’ils observaient devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à Tunis, à la suite de la visite que leur a rendue le président de la République, Kaïs Saïed, jeudi 21 août 2025.

Selon Hamda Kouka, représentant des doctorants en grève, qui parlait à Mosaïque FM, la décision de levée du sit-in a été prise après que le chef de l’État a promis aux sit-inneurs leur recrutement dans les secteurs de l’enseignement, de l’administration et des laboratoires.

«Le président de la République nous a surpris en se présentant personnellement avec la délégation l’accompagnant dans le lieu même où nous observions notre sit-in. Il nous a parlé pendant près d’une demi-heure et nous a convaincus que ce dossier sera réglé», a déclaré Kouka.

«La question du chômage des diplômés est une priorité nationale», a déclaré Saïed, en promettant de trouver des solutions justes garantissant leur droit à un emploi décent. «Nous consacrons tous nos efforts à la mise en place d’un processus de recrutement juste respectant l’équilibre entre le principes de la compétence et celui du mérite et qui garantit des salaires décents par rapport à leurs diplômes», a-t-il expliqué.  

Rappelons que Saïed a aussi déclaré aux doctorants au chômage qu’ils seront appelés à assumer de hautes responsabilités dans l’Etat. Et que même s’ils n’ont pas l’expérience et l’expertise nécessaires, leur dévouement et leur patriotisme leur permettront d’assumer les charges qui leur seront confiées mieux que certains cadres en place qui ne défendent pas les intérêts du peuple mais sont au service de lobbies d’intérêt.       

Les promesses faites aux uns et les accusations portées sur les autres ont été faites à plusieurs reprises par le chef de l’Etat qui s’impatiente de mettre aux postes de responsabilité des personnes plus volontaires pour mettre en route son projet d’assainissement de l’Etat et de l’administration publique.

Il reste bien sûr à voir comment le président va faire pour libérer des milliers de postes au sein des services publics pour les attribuer aux quelques 10 000 doctorants chômeurs et comment ces derniers, au-delà de leurs branches de spécialisation, souvent d’ailleurs littéraires, vont pouvoir s’adapter et être sinon performants du moins utiles.  

I. B.

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Commune de Carthage | Des taxes municipales pour des services inexistants

19. August 2025 um 07:24

L’auteur de ce texte se présente comme «payeur de taxe insatisfait» et ce sont des millions de Tunisiennes et de Tunisiens dans son cas, contribuables honnêtes, qui se plaignent de la médiocrité des services publics, s’ils existent, et de la gabegie générale régnant dans le pays du fait d’une administration souvent aux abonnés absents.   (Ph. Les agents de la municipalité de Carthage sont occupés à libérer la Palestine. Ils n’ont pas le temps pour s’occuper du ramassage des ordures et autres corvées).

Abdelwaheb Jebri *

Pendant 23 ans, j’ai payé mes taxes municipales avec rigueur et loyauté, convaincu que c’était là le fondement du contrat social : je contribue, la commune me sert. Mais aujourd’hui, je ne peux que constater l’échec total de ce pacte. Carthage, ma ville, est devenue le symbole d’une administration absente, d’une gestion défaillante, et d’un mépris institutionnalisé envers ses citoyens.

Tout a commencé par une demande simple : obtenir un numéro pour ma maison. Une formalité, pensais-je. Ce fut en réalité le début d’un parcours kafkaïen. Des semaines de démarches, des portes closes, des rendez-vous fantômes, des responsables invisibles. Chaque interaction avec la municipalité est une épreuve, chaque silence un affront.

Une cacophonie numérique

Excédés par cette inertie, les citoyens ont fini par attribuer eux-mêmes des numéros à leurs maisons, de façon arbitraire, sans ordre ni logique, dans le seul but d’avoir une adresse postale permettant aux facteurs de livrer leur courrier. Le résultat est aussi absurde que révélateur : dans une même rue, on trouve des maisons portant des numéros à deux chiffres précédant des numéros à un chiffre, ou l’inverse. Une cacophonie numérique qui illustre le désengagement total de l’administration et le bricolage citoyen devenu nécessité.

Ma maison, pourtant bien réelle et solidement bâtie, semble souffrir d’un mal étrange : l’invisibilité municipale. Elle donne fièrement sur deux rues — l’Avenue Hedi Chaker, grande et fréquentée, et la rue Hassen ibn Noômen, paisiblement aménagée depuis 2002 — mais elle n’a pas de numéro. Et pourtant, malgré cette double exposition, elle reste officiellement introuvable. Ni numéro à l’avant, ni numéro à l’arrière. Rien. Un exploit bureaucratique qui défie les lois de la géolocalisation. Comme si elle avait été construite dans une dimension parallèle où l’administration n’a pas encore posé le pied.

Devant cette énigme bureaucratique, j’ai dû me résoudre à une solution aussi inventive qu’improbable : emprunter l’adresse de ma belle-famille pour recevoir mon courrier. Oui, ma maison est là, mais elle vit sous l’identité d’une autre. Une sorte de témoin protégé du système postal. On pourrait presque croire que c’est une stratégie de discrétion, sauf que même les facteurs hésitent entre rire et pleurer.

C’est une situation qui ferait un excellent sketch, si elle ne révélait pas si crûment le naufrage du service public. Car dans un État censé servir ses citoyens, devoir faire appel à sa belle-famille pour exister sur une enveloppe, c’est tout sauf banal.

Et pendant que je me bats pour un droit élémentaire, la ville se délite. Les ordures s’amoncellent, les sacs éventrés jonchent les trottoirs. Le soir, l’obscurité règne : les réverbères sont morts, et l’insécurité s’installe. Carthage n’est plus qu’une ombre d’elle-même, abandonnée par ceux qui devraient la servir.

A quoi bon payer des taxes ?

Alors je pose la question : à quoi bon payer des taxes quand les services sont inexistants ? Pourquoi continuer à financer une institution qui nous ignore, qui nous méprise, qui nous abandonne ?

Ma décision est claire : je suspends le paiement de mes taxes municipales. Ce n’est ni un caprice, ni une provocation. C’est un acte de résistance. Un signal d’alarme. Car la patience des citoyens a des limites, et la loyauté ne peut être unilatérale.

Je m’adresse aujourd’hui à vous, Monsieur le Président : Carthage mérite mieux. Elle mérite une administration digne, des services fonctionnels, une écoute réelle. Il est temps de secouer cette inertie, de réveiller les consciences, de remettre le citoyen au cœur de l’action publique.

Le contrat social doit être rétabli. Et cela commence par le respect

* Payeur de taxe insatisfait.

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