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Gaza : Les enfants meurent, et le monde largue sa conscience en parachute

02. August 2025 um 09:23

Ils n’ont pas cinq ans. Ils ne comprennent pas les mots « blocus », « parachutage », « négociation ». Ils savent juste qu’ils ont faim. Faim à s’évanouir. Faim à en mourir. À Gaza, les enfants tombent un à un, tués par la guerre, par la faim, par l’indifférence.

L’UNICEF parle désormais d’un rythme de décès « sans précédent ». Plus de 18.000 enfants ont été tués depuis le 7 octobre 2023, annonce Ted Chaiban, Directeur général adjoint de l’agence onusienne, à son retour de Gaza. Un enfant sur trois à Gaza passe des jours sans manger, tandis que 320.000 autres sont menacés de malnutrition aiguë. Le taux de malnutrition dépasse désormais 16,5%, franchissant le seuil critique de famine. Les visages sont creusés, les bras trop maigres pour pleurer, les ventres gonflés d’un vide qui tue.

Chaiban prévient : « Nous sommes à la croisée des chemins. Les choix faits maintenant détermineront si des dizaines de milliers d’enfants vivront ou mourront. » Il n’y a plus d’ambiguïté. Il s’agit de vie ou de mort. Et pourtant, que choisit le monde ? Des communiqués. Des parachutes. Des tonnes d’aide humanitaire larguées dans le vide.

Vendredi, la Jordanie, l’Égypte, l’Allemagne, les Émirats, la France et l’Espagne ont participé à une opération de largage d’urgence. 126 cargaisons, soit 148 tonnes de vivres. Un effort notable, mais désespérément insuffisant face à l’ampleur de la catastrophe. Le ministre français Jean-Noël Barrot reconnaît lui-même que « dans la première quinzaine de juillet, 5000 enfants de moins de 5 ans ont été admis pour malnutrition aiguë ».

Pendant que les avions larguent des biscuits, les balles continuent de pleuvoir. Samedi matin, 22 Palestiniens ont été tués, dont 12 alors qu’ils attendaient de l’aide humanitaire. Hamed Ibrahim Al-Qarnawi, sa femme, ses trois enfants ont été tués chez eux, dans un bombardement au centre de Gaza. Une tente abritant des femmes a été ciblée à Khan Younès. Même attendre l’aide devient une condamnation à mort.

Face à cela, le gouvernement israélien nie toute politique de famine. L’armée d’occupation parle de « coopération humanitaire » et dénonce les « fausses allégations ». Le mot « crime de guerre » devient un sujet de désaccord diplomatique, pendant que des corps d’enfants s’empilent dans les morgues et sous les décombres.

Où est le seuil de tolérance ? La communauté internationale semble s’être résignée à administrer l’horreur à petites doses : quelques sacs de riz, quelques couloirs humanitaires, quelques photos qu’on regardera sans les voir. Mais on ne parachute pas la dignité. On ne largue pas la justice par avion.

Ce qui se passe à Gaza n’est pas un drame naturel, c’est un effondrement organisé. Et chaque jour de retard, chaque silence, chaque hésitation, fait de nous des complices. Les enfants de Gaza n’ont pas besoin de nos larmes. Ils ont besoin qu’on les sauve. Maintenant.

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Mondiaux de Natation : Ahmed Jaouadi en finale du 1500 m NL

02. August 2025 um 08:23

Le nageur tunisien Ahmed Jaouadi s’est qualifié samedi pour la finale du 1500 mètres nage libre aux Championnats du monde de sports aquatiques à Singapour. Il a signé le deuxième meilleur temps des séries et disputera la finale ce dimanche à 12h30 (heure tunisienne).

Lors des séries qualificatives du 1500 m nage libre, disputées samedi matin à Singapour, Ahmed Jaouadi a dominé sa série en 14’44″95, devançant l’Allemand Sven Schwarz (14’45″31) et l’Américain Bobby Finke (14’45″70).

Dimanche, la finale

Ce chrono permet au Tunisien de décrocher la deuxième meilleure performance des qualifications, juste derrière l’Allemand Florian Wellbrock, qui a terminé en 14’44″81.

Objectif : un nouveau titre mondial

La finale aura lieu dimanche à 12h30 (heure tunisienne), avec de fortes chances de médaille et un nouveau titre mondial pour le jeune prodige tunisien.

Ahmed Jaouadi (20 ans) a déjà brillé cette semaine à Singapour en remportant la médaille d’or du 800 m nage libre avec un temps de 7’36″88, mercredi dernier.

L’année précédente, il avait été sacré champion du monde du 1500 m et médaillé de bronze du 800 m en petit bassin à Budapest (2024). Aux JO de Paris 2024, il avait terminé 4e du 800 m et 6e du 1500 m, frôlant le podium olympique.

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Mondiaux de Natation : Ahmed Jaouadi sacré champion du monde du 800 m NL

30. Juli 2025 um 12:22

Le nageur tunisien Ahmed Jaouadi a remporté la médaille d’or du 800 mètres nage libre aux Championnats du monde 2025, réalisant un temps impressionnant de 7 minutes, 36 secondes et 88 centièmes. Une victoire historique pour la Tunisie.

Lors des Championnats du monde de natation 2025, le Tunisien Ahmed Jaouadi a décroché la médaille d’or du 800 mètres nage libre, en bouclant la distance en 7:36.88, un chrono exceptionnel qui lui vaut le titre de champion du monde.

Ahmed Jaouadi a réalisé la 3e meilleure performance de l’histoire, en devançant les Allemands Sven Schwarz (7:39.96) et Lukas Maertens (7:40.19).

Sa performance marque un tournant dans l’histoire de la natation tunisienne et le hisse au sommet du podium international.

Ahmed Jaouadi s’était déjà illustré aux Championnats du monde en petit bassin à Budapest en 2024, décrochant l’or sur 1500 m et le bronze sur 800 m. Aux Jeux olympiques de Paris 2024, il avait terminé 4e du 800 m et 6e du 1500 m, confirmant son statut de grand espoir de la natation tunisienne. Il est également engagé sur le 1500 m nage libre, prévu le 2 août.

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Mondiaux de natation : Ahmed Jaouadi domine les séries du 800 m NL et file en finale

29. Juli 2025 um 08:32

Le nageur tunisien s’est qualifié ce mardi 29 juillet pour la finale du 800 mètres nage libre, en signant le meilleur temps des séries aux Championnats du monde à Singapour. Il nagera pour une médaille ce mercredi à 12h02 (HT).

Une performance éclatante en séries

Ahmed Jaouadi, 20 ans, a réalisé une prestation impressionnante lors des séries du 800 mètres nage libre, disputées mardi matin à Singapour. Avec un chrono de 7’41’’58, il signe un nouveau record personnel et prend la première place du classement général.

Il devance l’Australien Samuel Short (7’42’’22) et l’Allemand Sven Schwarz (7’43’’60). Grâce à ce temps de référence, Jaouadi s’impose comme l’un des favoris pour la finale prévue mercredi à 12h02 (heure tunisienne).

Une montée en puissance attendue

La performance de Jaouadi confirme sa progression constante depuis deux ans. La presse spécialisée salue son sens de la course et sa gestion stratégique des séries.

Ahmed Jaouadi s’était déjà illustré aux Championnats du monde en petit bassin à Budapest en 2024, décrochant l’or sur 1500 m et le bronze sur 800 m. Aux Jeux olympiques de Paris 2024, il avait terminé 4e du 800 m et 6e du 1500 m, confirmant son statut de grand espoir de la natation tunisienne. Il est également engagé sur le 1500 m nage libre, prévu le 2 août.

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Supercoupe de Tunisie : Une compétition sans règle ni logique

27. Juli 2025 um 11:15

À force de bricoler, on finit par tout casser. La Supercoupe de Tunisie, censée être un trophée de prestige opposant le champion au vainqueur de la Coupe, a cette année perdu tout cadre, tout sens… et tout crédit.

Encore une fois, la Fédération Tunisienne de Football invente un règlement au fil des événements. À trois jours de la finale officielle de la Supercoupe 2024-2025, personne ne sait encore qui affrontera l’Espérance de Tunis. Et pour cause : l’adversaire du champion sera désigné ce dimanche, à l’issue d’un improbable « barrage » entre le Stade Tunisien et l’Union Sportive Monastirienne.

Une Supercoupe à trois équipes ? L’absurde est devenu système. À l’origine, la logique voulait que le Stade Tunisien, finaliste de la Coupe, dispute la Supercoupe. Mais l’USMo, vice-championne de Tunisie, a contesté sa non-qualification. Et au lieu de trancher par le droit ou par les règlements, la Fédération a improvisé une rencontre… pour déterminer qui a le droit de disputer la Supercoupe.

Un match de qualification pour une finale censée récompenser deux vainqueurs : on touche là à l’incohérence la plus totale. Oui, vous avez bien lu : une Supercoupe, censée opposer le champion au vainqueur de coupe, transformée en mini-tournoi de rattrapage, sans règlement clair ni légitimité sportive.

Pire encore : la finale est déjà programmée au 30 juillet, soit trois jours seulement après cette “demi-finale de Supercoupe”. Comment parler d’équité sportive ? Comment préparer une finale dans ces conditions ? Et que dire du respect des clubs, des joueurs, des supporters ? Le sentiment dominant est celui d’un football géré à vue, sans cadre fixe, où chaque décision crée davantage de confusion.

Ce fiasco dépasse la simple anecdote : il illustre la fragilité de nos structures sportives. Une Supercoupe n’est pas censée être une expérimentation. C’est un trophée, un rendez-vous prestigieux, une vitrine du football national. En l’état, c’est devenu une mauvaise pièce, jouée sur une scène trop grande pour les acteurs en coulisses.

Encore une fois, la Supercoupe de Tunisie a tourné à la farce. Le football tunisien, censé fédérer, se retrouve une fois de plus discrédité par l’amateurisme de ses instances. Pourquoi tant de chaos ? Pourquoi une compétition aussi simple dans son principe devient-elle chaque année un casse-tête ?

  • Dimanche 27 juillet 2025 à 17h00

Supercoupe de Tunisie (Demi-finale)
Stade Taieb Mhiri : US Monastirienne – Stade Tunisien (Watania 2)

Palmarès de la Supercoupe de Tunisie

  • 1960 ES Tunis – Stade tunisien 2-1
  • 1966 Stade tunisien – ES Sahel 2-0
  • 1968 Club africain – Sfax Railway Sport 3-1
  • 1970 Club africain – ES Tunis 1-0
  • 1973 ES Sahel – Club africain 5-2
  • 1979 Club africain – ES Tunis 1-0
  • 1984 CA Bizertin – AS Marsa 1-0
  • 1985 CS Hammam Lif – ES Tunis 1-0
  • 1986 ES Sahel – ES Tunis 1-1 (5-4)
  • 1987 ES Sahel – CA Bizertin 0-0 (7-6)
  • 1994 ES Tunis – AS Marsa 2-0
  • 1995 O. Béja – CS Sfaxien 1-1 (5-4)
  • 2001 ES Tunis – CS Hammam Lif 3-1
  • 2018 ES Tunis – CA Bizertin 2-1
  • 2019 ES Tunis – CS Sfaxien 0-0 (5-4)
  • 2020 US Monastir – ES Tunis 1-1 (5-3)
  • 2021 ES Tunis – CS Sfaxien 1-0
  • 2022 ES Tunis – CS Sfaxien (non disputée)
  • 2023 O. Béja – ES Sahel 2-0
  • 2024 ES Tunis – Stade Tunisien 2-0

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Famine et feu à Gaza : La honte d’un monde silencieux

19. Juli 2025 um 12:50

Encore une fois, les morts s’ajoutent aux morts. Vingt-six Palestiniens sont tombés en martyrs ce samedi, selon la Défense civile, fauchés près de centres d’aide humanitaire dans une bande de Gaza réduite à l’état de cimetière à ciel ouvert. Parmi eux, des civils, des affamés, des survivants d’un siège qui ne dit plus son nom mais agit comme une sentence lente et délibérée.

Gaza meurt, jour après jour, sous les yeux d’un monde habitué à l’horreur. Vingt et un mois de guerre, de bombardements, de pénuries, de blocus, et maintenant, l’interdiction même d’espérer une bouffée d’aide, un sac de farine, une bouteille d’eau.

Les attaques de ce week-end ne sont pas des bavures. Elles sont le reflet d’une politique d’asphyxie, menée au mépris du droit international, des conventions humanitaires, et de toute décence. Tirer sur des centres de distribution d’aide — quand bien même ceux-ci sont soutenus par des États complices —, c’est punir les affamés pour avoir voulu survivre.

Et l’ONU compte. 875 morts, dont 674 à proximité de ces points d’aide. Des chiffres comme des pierres tombales. Et le silence, toujours.

Les alertes des ONG, comme Médecins sans frontières, sonnent dans le vide : malnutrition aiguë, famine imminente, désespoir total. Mais rien n’arrête la machine. Ni l’indignation des peuples, ni les résolutions enterrées, ni les mots de honte qui n’arrivent même plus à percer les écrans.

Dans cette guerre, l’inhumanité est devenue stratégie. La faim est une arme. Le chaos est une méthode. La mort est un outil.

Il ne s’agit plus de politique. Il s’agit d’un crime quotidien contre un peuple sans refuge, sans secours, sans horizon. Il s’agit d’un examen de conscience pour l’humanité entière.

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A 45 ans, Venus Williams rallume la flamme : Un retour aussi inattendu qu’émouvant

12. Juli 2025 um 11:03

Elle n’a jamais vraiment dit adieu. Elle est restée là, en silence, à la lisière du monde du tennis, portée par un amour indéfectible pour le jeu. À 45 ans, Venus Williams, icône du tennis mondial, s’apprête à fouler de nouveau les courts. Seize mois après son dernier match officiel, elle fera son retour à la compétition lors du tournoi WTA 500 de Washington, prévu du 19 au 27 juillet.

L’annonce a été accueillie avec un mélange de surprise, d’admiration et de nostalgie. « Venus vient à DC ! », ont lancé les organisateurs, avec la joie communicative de ceux qui savent qu’ils accueilleront une légende. La joueuse a elle-même confirmé l’information, sobrement mais avec émotion, en partageant l’affiche du tournoi sur ses réseaux sociaux : « À bientôt, DC », a-t-elle écrit, comme un doux rendez-vous avec son public.

Classée 1151e mondiale lors de sa dernière apparition au classement WTA, Venus n’a jamais officiellement tiré sa révérence. Malgré les blessures, les absences prolongées et le poids des années, elle n’a jamais éteint la petite étincelle qui l’anime depuis trois décennies.

Son dernier match remonte à mars 2024, à Miami, où elle s’était inclinée face à la jeune Russe Diana Shnaider. Un revers en deux sets (6-3, 6-3), loin du faste de ses grandes années. Mais chez Venus Williams, la performance n’est plus l’essentiel : c’est la persévérance, l’élégance du geste, la fidélité au sport qu’elle incarne.

Depuis son tout premier match professionnel à Oakland en 1994, Venus a tout connu : la gloire, la douleur, la résilience. Elle a remporté 49 titres, dont sept en Grand Chelem — cinq à Wimbledon, deux à l’US Open — et inspiré des générations entières de joueuses. Elle est aussi, et avant tout, l’aînée d’une dynastie qui a redéfini les contours du tennis féminin.

Washington marquera donc un nouveau chapitre de cette épopée unique. Une parenthèse ou un ultime défi ? Peu importe. Ce qui compte, c’est ce frisson intact à l’idée de la revoir, raquette en main, sourire aux lèvres, prête à défier le temps une fois encore.

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Para-athlétisme : Quand les Tunisiennes donnent une leçon de volonté et d’excellence

05. Juli 2025 um 10:53

Il y a des victoires qui vont bien au-delà des médailles. Celle remportée par la sélection tunisienne féminine de para-athlétisme, lors du 1er Grand Prix féminin à Olomouc, en République tchèque, en est une. Avec dix médailles dont sept en or, nos athlètes n’ont pas simplement dominé la compétition : elles ont imposé une vision, un modèle, une force de caractère inébranlable.

Raoua Tlili, Maroua Brahmi, Sonia Mansour, Raja Jebali… Ce sont plus que des noms, ce sont des symboles. Des athlètes que le monde nous envie et qui, loin des projecteurs du sport spectacle, construisent discrètement un palmarès impressionnant. Elles incarnent la résilience, l’excellence et l’engagement, dans un pays où le para-sport peine encore à obtenir la reconnaissance qu’il mérite.

Ce que ces femmes accomplissent mérite d’être vu, soutenu, célébré. À l’heure où les discours sur l’inclusion, l’égalité des chances et la valorisation du sport féminin se multiplient, la Tunisie possède déjà ses héroïnes. Et pourtant, trop souvent, leurs performances passent sous silence ou se voient reléguées à la dernière ligne des journaux sportifs.

Le para-athlétisme, en Tunisie, est l’un des rares domaines où l’on peut encore parler de politique d’excellence, avec des résultats réguliers dans les compétitions internationales. Mais pour combien de temps ? Sans un engagement accru des pouvoirs publics, sans un soutien médiatique à la hauteur, sans un véritable plan de développement durable, ces performances resteront des exploits isolés là où elles devraient être la norme.

Ce Grand Prix en Tchéquie est un nouveau rappel : le potentiel est là. Les talents sont là. La volonté est là. Il ne manque plus qu’un élan national pour donner à ces championnes la place qu’elles méritent : celle de figures majeures du sport tunisien, toutes disciplines confondues.

Car leur médaille, ce n’est pas seulement du métal brillant au bout d’un ruban : c’est une victoire contre les préjugés, contre l’oubli, contre l’indifférence. Et cela, aucun podium ne peut le mesurer.

Récapitulatif des médailles tunisiennes :

  • Raoua Tlili : Or au lancer de disque (F41) / Or au lancer du poids (F41)
  • Maroua Brahmi : Or au lancer de massue (F32) / Or au lancer de poids (F32)
  • Raja Jebali : Or au lancer de poids (F40)
  • Sonia Mansour : Or au 100 mètres (T37/T38) / Or au 400 mètres (T37/T38)
  • Fathia Amaimia : Argent au lancer de disque (F41)
  • Yousra Ben Jemaa : Argent au lancer de javelot (F33/F34)
  • Jihène Azaiez : Argent au lancer du poids (F45/F46)

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Iran – Israël : Une guerre pour enterrer la paix

14. Juni 2025 um 11:18

Ce n’est pas une opération militaire, c’est un sabotage diplomatique. En bombardant massivement des cibles iraniennes, y compris nucléaires, Israël a franchi un seuil historique. Pour la première fois, Tel-Aviv frappe de manière ouverte et systématique le territoire iranien, déclenchant un conflit d’ampleur.

Mais derrière la puissance de feu, c’est une stratégie politique cynique qui se dessine : empêcher tout retour à la négociation entre l’Iran et les États-Unis sur le nucléaire iranien, et torpiller toute initiative en faveur de la reconnaissance de la Palestine.

Ce double coup de force s’inscrit dans un timing savamment orchestré. Alors que des négociations étaient en cours à Oman entre Téhéran et Washington sur le dossier nucléaire, Benyamin Netanyahou a choisi de tout faire exploser – au sens propre comme au figuré. Une paix possible est une menace pour un Premier ministre affaibli sur le plan intérieur, qui n’a de cesse d’agiter l’épouvantail iranien pour cimenter sa coalition et détourner l’attention.

Autre victime collatérale : la diplomatie française. Emmanuel Macron devait, à New York, porter une déclaration forte à l’ONU en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien. Cette conférence, hautement symbolique, est désormais reportée sine die. Netanyahou, fidèle à son habileté tactique, sait que la guerre est souvent le meilleur moyen de geler les processus diplomatiques qui ne lui sont pas favorables.

La manœuvre rappelle une pièce de théâtre mal jouée mais terriblement efficace. Donald Trump, tout en se présentant en adversaire du chaos, a préparé le terrain durant son mandat en torpillant l’accord sur le nucléaire iranien. Aujourd’hui, son double politique, Netanyahou, s’assure que ce dossier ne ressuscite. Ce duo de « bateleurs », faussement opposés, avance main dans la main dans un jeu dangereux.

Car la paix, la vraie, celle qui exige compromis et courage, ne résiste pas longtemps face à la logique du fait accompli. En provoquant l’Iran, Israël joue avec le feu dans une région déjà à vif. La réponse de Téhéran est venue rapidement, avec des salves de missiles et de drones. Et demain ? Une guerre régionale ? Une déstabilisation globale ? Une nouvelle vague de haine ?

Dans ce poker menteur, il est plus que temps que les puissances internationales cessent d’être les figurants d’un scénario écrit à Tel-Aviv et à Washington. Car si l’on ne fait rien, ce ne sont pas seulement les négociations qui seront enterrées, mais l’idée même de paix.

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Coupe du monde des clubs : L’Espérance peut-elle faire mieux que l’Étoile ?

12. Juni 2025 um 10:46

En route pour une quatrième Coupe du monde des clubs, l’Espérance Sportive de Tunis vise à dépasser la barre symbolique des quarts et à écrire une nouvelle page de l’histoire du football tunisien.

Ce jeudi 12 juin 2025, la délégation de l’Espérance Sportive de Tunis a foulé le sol américain, atterrissant à l’aéroport de Détroit. Avec ses 55 membres, dont 23 joueurs officiellement sélectionnés, le club sang et or s’apprête à entamer un nouveau chapitre dans son histoire, cette fois sous les projecteurs de la Coupe du monde des clubs élargie.

La compétition démarre pour l’Espérance le 17 juin à 2h00 (heure tunisienne) face à un géant du football sud-américain, le CR Flamengo. Ensuite, les Espérantistes affronteront le Los Angeles FC (20 juin à 23h00), qualifié après l’exclusion de Leon, puis termineront le premier tour contre Chelsea FC (25 juin à 2h00). Trois adversaires redoutables, trois stades emblématiques, et une seule ambition : faire mieux que leurs prédécesseurs tunisiens.

Car la comparaison est inévitable : l’Étoile Sportive du Sahel demeure, à ce jour, le seul club tunisien à avoir atteint les demi-finales de cette compétition. C’était en 2007 au Japon. Ce parcours héroïque – avec une victoire contre Pachuca et une résistance valeureuse face à Boca Juniors – s’était soldé par une honorable 4ᵉ place.

Depuis, l’Espérance a multiplié les apparitions : trois participations (2011, 2018, 2019), trois éliminations précoces, et deux petites consolations avec des victoires dans les matchs de classement. Certes, l’EST reste le club tunisien le plus constant à l’échelle africaine, mais sur la scène mondiale, elle court toujours après un vrai coup d’éclat.

Cette édition 2025, disputée aux États-Unis dans un format inédit à 32 clubs, pourrait bien être celle de la maturité. L’équipe aborde cette Coupe du monde avec une assise technique et une cohésion qui suscitent l’espoir.

Mais pour marquer l’histoire, il faudra battre au moins un grand d’Europe ou d’Amérique latine, se qualifier en huitièmes puis viser plus haut. L’Étoile, avec un seul tir cadré devenu légende face à Pachuca, a montré que l’exploit n’est pas réservé aux favoris.

Alors, l’Espérance peut-elle faire mieux que l’Étoile ? La réponse dépendra autant de la rigueur tactique sur le terrain que de la capacité mentale à dépasser le complexe de l’échec passé. Une chose est sûre : toute la Tunisie du football attend une performance qui fera honneur à son histoire – et, pourquoi pas, un dénouement plus heureux que celui de 2007.

Calendrier complet du groupe D

  • Lundi 16 juin – Mercedes-Benz Stadium (Atlanta) à 20h00 : Chelsea – Los Angeles FC
  • Mardi 17 juin – Lincoln Financial Field (Philadelphie) à 02h00 : Espérance ST – Flamengo
  • Vendredi 20 juin – Lincoln Financial Field à 19h00 : Flamengo – Chelsea
  • Vendredi 20 juin – GEODIS Park (Nashville) à 23h00 : Espérance ST – Los Angeles FC
  • Mercredi 25 juin – Lincoln Financial Field à 02h00 : Espérance ST – Chelsea
  • Mercredi 25 juin – Camping World Stadium (Orlando) à 02h00 : Flamengo – Los Angeles FC

Les clubs tunisiens en Coupe du monde des clubs

Étoile Sportive du Sahel

  • Édition 2007 – Japon
  • Quart de finale : victoire 1‑0 contre Pachuca (Mexique)
  • Demi-finale : défaite 0‑1 face à Boca Juniors (Argentine)
  • Match pour la 3ᵉ place : défaite contre Urawa Red Diamonds (Japon)
  • Classement final : 4ᵉ place
  • L’ESS demeure le seul club tunisien à avoir joué en demi-finale

Espérance Sportive de Tunis

  • Édition 2011 – Japon
  • Quart de finale : défaite 1‑2 contre Al‑Sadd (Qatar)
  • Match pour la 5ᵉ place : défaite 2‑3 contre Monterrey (Mexique)
  • Classement final : 6ᵉ sur 7
  • Édition 2018 – Émirats arabes unis
  • Quart de finale : défaite 0‑3 contre Al‑Ain
  • Match pour la 5ᵉ place : victoire 6‑5 aux tirs au but contre Guadalajara (1‑1 a.p.)
  • Classement final : 5ᵉ place
  • Édition 2019 – Qatar
  • Quart de finale : défaite 0‑1 face à Al‑Hilal (Arabie saoudite)
  • Match pour la 5ᵉ place : victoire 6‑2 contre Al‑Sadd.
  • Classement final : 5ᵉ place

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Tunisie : De 250 à 1 200 dinars, vingt-cinq ans d’inflation sur le marché du mouton

07. Juni 2025 um 17:21

En Tunisie, le rituel de l’Aïd al-Idha se heurte à une dure réalité économique. Le prix du mouton, symbole du sacrifice, est devenu l’indicateur d’un pouvoir d’achat en chute libre, révélateur des défaillances structurelles.

Par-delà le rituel, le prix du mouton raconte une autre histoire : celle d’un effondrement silencieux, celui du pouvoir d’achat des Tunisiens.

Chaque année, à l’approche de l’Aïd Al-Idha, la scène se répète. Les familles arpentent les marchés à la recherche du mouton « abordable ». Elles négocient, hésitent, s’informent, comparent. Et souvent, renoncent. Car le sacrifice, cette tradition immémoriale, devient pour beaucoup un luxe. Un privilège que la réalité économique vient désormais bousculer de plein fouet.

En 2000, un mouton moyen coûtait entre 250 et 400 dinars. En 2010, ce prix avait presque doublé, passant à 500-600 dinars. En 2015, le prix moyen d’un mouton se situait entre 600 et 800 dinars. À partir de 2020, la pandémie de Covid-19 et ses effets sur les chaînes d’approvisionnement, combinés à une sécheresse prolongée, ont fait grimper les prix autour de 800-1 000 dinars. En 2024, le prix du mouton atteignait les 1 000 dinars malgré une offre excédentaire.

Aujourd’hui, il atteint allègrement les 1 200 dinars. En vingt-cinq ans, le prix a quadruplé. L’inflation, l’effondrement du dinar, la sécheresse, la spéculation et la désorganisation du circuit de distribution sont passés par là. Le mouton, autrefois étendard de prospérité familiale, est devenu le thermomètre d’un malaise économique plus large.

Une crise des valeurs autant que des prix

Le gouvernement, lui, tente de calmer le jeu. Cette année, on évoque une baisse de 300 dinars par rapport à 2024. Mais une baisse par rapport à l’inabordable reste… inabordable. Si l’année 2025 enregistre une baisse de prix, la tendance de fond reste haussière. Derrière les chiffres, c’est une réalité plus amère qui se dessine : pour une majorité de ménages, le mouton de l’Aïd n’est plus à portée.

On nous explique que cette baisse serait due à une meilleure régulation, à l’ouverture de points de vente officiels (mais ceux-ci ont toujours existé), à une meilleure production locale. Peut-être. Mais le fond du problème est ailleurs : dans la précarisation rampante des classes moyennes, dans l’incapacité de l’État à freiner l’érosion du pouvoir d’achat, dans une agriculture abandonnée aux aléas climatiques.

Ceux qui produisent ces moutons – les petits éleveurs – ne sont pas mieux lotis. Eux aussi subissent la hausse du prix des aliments, la sécheresse, le désintérêt des pouvoirs publics. Le paradoxe est cruel : le mouton est cher pour le consommateur, mais l’éleveur, lui, peine à survivre.

Les intermédiaires, comme souvent, captent la valeur ajoutée. Et personne ne remet sérieusement en question une chaîne de valeur fragmentée, où les marges se perdent dans les recoins opaques du marché informel.

Sacrifice inversé

L’Aïd, moment de foi et de solidarité, devient ainsi le miroir inversé d’un sacrifice collectif : celui d’une population qui s’appauvrit, d’un État qui tergiverse, d’un modèle agricole qui vacille. On sacrifie bien plus qu’un mouton.

Et pourtant, la tradition résiste. Certains s’endettent, d’autres s’unissent pour acheter un seul mouton à plusieurs. Car abandonner le sacrifice, ce n’est pas seulement un choix économique, c’est une rupture symbolique. C’est renoncer à un acte de transmission, à un moment d’unité, à une parenthèse sacrée.

En somme, le mouton de l’Aïd est devenu bien plus qu’un animal de sacrifice. Il est devenu l’indice vivant d’une crise tunisienne qui ne dit pas toujours son nom. Il reflète l’incapacité de l’État à organiser une filière, à protéger les plus fragiles, à penser le long terme.

Tant que le prix du mouton continuera à augmenter plus vite que les salaires, tant que le marché restera livré à lui-même, tant que les campagnes seront livrées à la sécheresse et au désespoir, l’Aïd continuera de révéler une faille béante : celle d’un pays qui n’arrive plus à faire coïncider ses traditions avec ses moyens.

Et si, cette année, le véritable sacrifice consistait à regarder la vérité en face ?

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Tunisie : Quand le football fait battre le cœur d’un pays

01. Juni 2025 um 10:51

Aujourd’hui à Radès, ce ne sera pas qu’un simple match. Ce sera une page d’émotions à écrire, un rêve à saisir, une revanche à prendre ou un exploit à rééditer. Car la finale de la Coupe de Tunisie n’est jamais un événement comme les autres : c’est ce moment suspendu, où la passion d’un peuple entier se condense dans 90 minutes de tension, de joie, de doute… et parfois de larmes.

Entre le Stade Tunisien et l’Espérance de Tunis, il n’y a pas qu’un trophée en jeu. Il y a des saisons à racheter, des dynasties à affirmer, des carrières à faire basculer. Il y a surtout cette ferveur unique, propre au football tunisien, où chaque action soulève un souffle collectif, chaque but libère ou crucifie des milliers de supporters.

Le Stade Tunisien, fier de son histoire, rêve de conserver sa couronne et d’arracher un second titre consécutif. Pour ses fans, cette finale est une lumière au bout d’un tunnel de doutes. C’est une ultime chance de faire vibrer le Bardo, de faire briller un maillot trop souvent relégué dans l’ombre. C’est aussi la foi d’un club qui a fait tomber des géants, en gardant ses cages inviolées comme une promesse de résilience.

En face, l’Espérance avance avec la stature d’un champion, mais pas seulement. Elle incarne l’appétit insatiable du géant qu’elle est devenue. Elle veut le doublé, l’histoire, l’héritage. Chaque victoire est une exigence, chaque trophée une dette envers une tribune qui ne se contente jamais du minimum. Pour les Espérantistes, gagner n’est pas un luxe : c’est un devoir.

Et entre ces deux mondes, il y a une pelouse. Un rectangle vert où tout peut arriver. Où les logiques s’inversent, où les statistiques s’effacent, où les héros naissent dans l’instant. Là où le tir raté d’un attaquant peut hanter une saison, où l’arrêt d’un gardien peut entrer dans la légende. Là où les cris des gradins, les drapeaux levés, les cœurs battants deviennent les véritables acteurs du match.

Au fond, cette finale est bien plus qu’un affrontement sportif. C’est une déclaration d’amour au football tunisien. À ses clubs historiques, à ses jeunes talents, à ses entraîneurs sous pression, à ses supporters infatigables. Qu’importe qui soulèvera la coupe : ce que nous retiendrons, c’est ce que seul le foot peut nous offrir — cette émotion brute, sincère, universelle.

Alors que le stade de Radès se prépare à vibrer, il est utile de rappeler que cette affiche inédite marque, une première historique entre deux clubs qui ne s’étaient jamais affrontés à ce stade de la compétition.

Le club du Bardo, vainqueur de la toute première édition post-indépendance en 1956, disputera sa 13e finale de Coupe avec l’espoir de décrocher un 8e titre, et le deuxième d’affilée. De son côté, le club de Bab Souika, qui domine le palmarès avec 26 finales disputées, vise un 16e sacre et un 6e doublé dans son histoire.

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Coupe de Tunisie : Le champion et le tenant au pied d’un traquenard

24. Mai 2025 um 10:37

La Coupe de Tunisie entre dans sa zone de vérité ce week-end avec deux demi-finales qui ont tout du piège pour les deux ogres du football national. Le Stade Tunisien, tenant du titre, et l’Espérance de Tunis, fraîchement sacrée championne de Ligue 1, devront s’extirper de deux déplacements aussi dangereux qu’incertains, à Monastir et à Ben Guerdane.

À Monastir, l’ambition flirte avec la légitimité. Deuxième du championnat, qualifiée pour la Ligue des Champions, l’USM de Faouzi Benzarti rêve d’ajouter une finale de Coupe à sa saison déjà historique. Sur sa pelouse fétiche de Ben Jannet, où elle n’a pas tremblé une seule fois cette saison, l’équipe mise sur une défense de fer (1 but encaissé en Coupe) et un duo Harzi–Mastouri en pleine réussite pour faire tomber un Stade Tunisien coriace.

Le Stade Tunisien, lui, avance à couvert. Moins flamboyant, mais diablement efficace, le club du Bardo a gardé sa cage inviolée tout au long de son parcours. Une solidité défensive couplée à l’expérience d’un groupe soudé, mené par des cadres comme Hellal ou Ayadi, bien épaulés par un milieu international (Mugisha, Touré, Ndao). C’est une équipe qui connaît la recette des grands rendez-vous.

Dimanche à Ben Guerdane, l’Espérance débarque avec son habit de favori… mais attention au syndrome du double jeu. Car si les « Sang et Or » affichent une attaque de feu (13 buts en 3 matchs), le souvenir de 2017 plane encore : cette année-là, l’US Ben Guerdane les avait sortis à ce même stade de la compétition.

Revigorée par le maintien acquis et portée par l’énergie retrouvée sous la houlette d’Afouane Gharbi, l’USBG a prouvé qu’elle savait souffrir, se battre et punir. Deux qualifications aux tirs au but et une victoire à l’arrachée contre le CSS suffisent à rappeler que cette équipe a du coffre. Iyed Belouafi, en pointe, incarne cette hargne et portera les espoirs d’un stade bouillant.

Entre géants sous pression et challengers en pleine ascension, ces demi-finales ont tout d’un tournant. Les grosses cylindrées passeront-elles l’obstacle ou assistera-t-on à un nouveau coup de théâtre dans une Coupe toujours imprévisible ? Réponse sur le terrain.

PROGRAMME

Samedi 24 mai (15h30)

US Monastirienne – Stade Tunisien (Watania 1, Al Kass 4)

Arbitre central : Houssem Boulaares
Arbitres assistants : Jamel Dorai et Wassim Hannachi
Arbitre remplaçant : Montassar Belarbi
Arbitres VAR : Oussema Ben Ishak et Fayçal Mannai

Dimanche 25 mai (15h30)

US Ben Guerdane – Espérance ST (Watania 1, Al Kass 4)

Arbitre central : Fraj Abdellaoui
Arbitres assistants : Khalil Hassani et Ahmed Dhouioui
Arbitre remplaçant : Mohamed Ali Karouia
Arbitres VAR : Naim Hosni et Wael Hannachi

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Tunisie : Le Parlement avance vers la fin de la sous-traitance

20. Mai 2025 um 20:17

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) s’apprête à adopter un projet de loi, qualifié de « révolution législative » par une majorité de députés, qui rebat les cartes du marché du travail en Tunisie. En ligne de mire : l’interdiction pure et simple de la sous-traitance et l’imposition quasi généralisée du contrat à durée indéterminée (CDI). Portée par une majorité enthousiaste, la réforme suscite néanmoins des inquiétudes dans certains secteurs, en particulier celui du gardiennage.

Un projet de loi unanimement salué… ou presque

Dans l’hémicycle, les députés ne tarissent pas d’éloges sur ce texte présenté comme une « révolution législative ». Pour nombre d’élus, il s’agit d’une réponse attendue à la précarisation du travail et à l’exploitation des agents contractuels, en particulier dans les institutions publiques. Le CDI, imposé par défaut avec une période d’essai strictement encadrée, est vu comme un levier de stabilité et de dignité pour les travailleurs.

L’interdiction de la sous-traitance est également au cœur du texte. Elle concernera tous les secteurs, y compris ceux longtemps habitués à externaliser des fonctions dites « auxiliaires » : nettoyage, gardiennage, maintenance. Plusieurs députés y voient la fin d’un système opaque de contrats en cascade, souvent peu protecteurs pour les travailleurs.

Alors que les débats en plénière semblent tranchés – la quasi-totalité des députés ayant affiché leur soutien – une question reste en suspens : le vote est-il déjà acquis, ou reste-t-il un espace pour la contestation et la révision ? Car si l’intention de protéger les travailleurs est salutaire, les conséquences concrètes du texte ne font pas l’unanimité.

A mesure que la réforme prend forme, les critiques émergent. Nacer Yatouji, membre de la chambre syndicale des entreprises de sécurité, ne mâche pas ses mots : cette loi, dit-il, revient à « condamner à mort » un secteur structuré et réglementé. Selon lui, l’amalgame opéré entre sous-traitance informelle et entreprises spécialisées jette l’opprobre sur des structures encadrées par l’État, soumises à autorisation et contrôle permanent du ministère de l’Intérieur.

Le gardiennage, qui regroupe quelque 200 entreprises selon ses estimations, n’est pas un pourvoyeur de main-d’œuvre interchangeable, mais un prestataire de services intégrés, avec formation et encadrement à la clé. L’absence d’étude d’impact économique et social alimente les réserves : quel sort pour ces entreprises ? Et pour leurs employés ?

La précipitation législative en question

Un député a proposé le renvoi du texte en commission pour ajustements, rappelant que toute réforme majeure mérite un minimum de visibilité sur ses effets concrets. Combien de travailleurs sont concernés ? Quelles alternatives pour les structures qui sous-traitent aujourd’hui ? Le flou persiste.

Si les objectifs affichés – justice sociale, stabilité de l’emploi – font consensus, les modalités d’application du projet inquiètent par leur radicalité. La Tunisie a-t-elle les moyens d’une telle transformation brutale ? Sans accompagnement, cette réforme pourrait fragiliser davantage un tissu économique déjà sous tension.

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Coupe de Tunisie – Quarts de finale 2025 : Quand la passion rejoint l’histoire

17. Mai 2025 um 10:45

La Coupe de Tunisie entre dans sa phase décisive. Ce week-end, les quarts de finale promettent un condensé de passion, de rivalités historiques et de suspense. Car ici, on ne parle pas d’un simple trophée, mais de la doyenne des compétitions tunisiennes, née en 1922, véritable miroir de l’âme du football national.

La Coupe de Tunisie. Ce n’est pas seulement une compétition. C’est une veillée populaire qui traverse les générations. Et une fois encore, elle promet ce qu’elle sait offrir de mieux : du suspense, des passions à fleur de peau et des histoires prêtes à s’écrire en lettres capitales.

Dame Coupe offre des duels aux allures de classiques. Entre l’US Ben Guerdane et EGS Gafsa, c’est une affiche du Sud profond, où la rivalité est moins historique que géographique, mais jamais dénuée d’intensité. Pas d’armoires pleines de trophées ici, mais une soif d’exister. Ce match sent la lutte, l’engagement, et le football brut et viscéral.

Entre l’Espérance de Tunis et celle de Zarzis, sur le papier, il n’y a pas photo. L’Espérance, 15 fois titrée, joue à domicile, avec son banc XXL et son appétit intact. Mais la Coupe ne respecte pas les palmarès. Zarzis le sait : en 2005, le club du Sud soulevait le trophée après un parcours héroïque et une victoire mémorable en finale face à cette même Espérance de Tunis. Peut-il récidiver ? A Radès, l’histoire sera contre lui – mais qui sait… car l’histoire aime les renversements.

L’US Monastirienne affronte le Club Africain – Deux clubs au passé contrasté, mais à l’ambition commune. Le CA, 13 Coupes, connaît ces rendez-vous. Il les redoute aussi, car la pression est toujours sur ses épaules. Monastir, qui avait brisé la malédiction en 2020, rêve d’un deuxième acte. Le duel s’annonce tactique, engagé, et joué sur les détails.

Étoile du Sahel – Stade Tunisien : c’est le sommet historique de ces quarts. Deux géants du football national. L’Étoile compte 10 trophées, le Stade 7. Mais au-delà des chiffres, ces deux clubs incarnent le panache, la culture du jeu et une fidélité farouche à leurs identités. Ce match, qui sent la nostalgie, pourrait être une finale avant l’heure.

Depuis 1922, la Coupe de Tunisie est le miroir de notre football : imprévisible, bouillonnante, populaire. Elle a couronné les plus grands – Espérance, Club Africain, Étoile, CS Sfaxien – mais aussi offert des rêves éveillés à des outsiders comme l’AS Marsa, l’ES Zarzis ou plus récemment l’US Monastir ou l’O. Béja. 

Elle ne récompense pas toujours le plus fort. Mais presque toujours, le plus déterminé. La Coupe de Tunisie est plus qu’un titre : elle est un accélérateur de légende, un rappel que les grandes histoires se forgent aussi loin du championnat.

Ce qui rend cette compétition unique, c’est qu’elle ne ment jamais sur les émotions. En Coupe, on ne triche pas. Il y a de la sueur, de la tension, des tirs au but au goût amer ou euphorique. Il y a des villes entières qui retiennent leur souffle.

Les statistiques peuvent dire une chose, l’histoire en rappeler une autre. Les favoris peuvent trébucher. Les outsiders peuvent rêver. Mais, tout sera suspendu aux frappes cadrées, aux tacles rageurs et aux cris des gradins. Parce qu’en Coupe, chaque minute compte. Chaque match est une finale potentielle. Chaque joueur peut devenir un héros d’un soir.

Alors, que l’histoire continue. Et que la Coupe reste ce qu’elle est : le théâtre de l’imprévu, l’ultime bastion du romantisme dans le football tunisien. C’est pour ça qu’on aime cette Coupe. Parce qu’elle appartient à tous.

PROGRAMME DES RENCONTRES ET RETRANSMISSIONS

Samedi 17 mai

14h30 : US Ben Guerdane – EGS Gafsa (Arbitre : Amir Loucif / VAR : Khaled Gouider) – Watania 2

Dimanche 18 mai

14h30 : ES Tunis – ES Zarzis (Arbitre : Walid Mansri / VAR : Mehrez Melki) – Watania 2
14h30 : US Monastirienne – Club Africain (Arbitre : Nidhal Ben Ltaief / VAR : Amir Ayadi) – Watania 1 et Al Kass 3
17h00 : ES Sahel – Stade Tunisien (Arbitre : Haythem Trabelsi / VAR : Oussema Ben Ishak) – Watania 2 et Al Kass 3

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Ons Jabeur à Wimbledon : Retour à la lumière ?

30. Juni 2025 um 09:49

Alors qu’elle débute ce lundi son parcours à Wimbledon face à Viktoriya Tomova, Ons Jabeur suscite l’attente d’une Tunisie entière. En quête de rebond après une saison difficile, la finaliste des éditions 2022 et 2023 espère retrouver sur le gazon londonien l’élan qui avait fait d’elle une icône du tennis mondial.

Aujourd’hui, la Tunisie retient son souffle. Tous les regards se tournent vers le gazon sacré de Wimbledon, où Ons Jabeur, notre championne nationale, entame un nouveau chapitre de sa carrière face à la Bulgare Viktoriya Tomova. Un premier tour qui va bien au-delà d’un simple match de tennis.

À 29 ans, Ons Jabeur n’est plus la joueuse classée dans le Top 10 qui enflammait les courts et les cœurs. Actuellement 59e mondiale, elle traverse une saison compliquée, émaillée de blessures et d’éliminations précoces, comme à Eastbourne il y a quelques jours. Pourtant, son nom reste synonyme d’élégance, de créativité et de résilience.

Wimbledon, c’est un tournoi à part. C’est ici qu’en 2022, puis en 2023, Ons Jabeur a offert à la Tunisie – et à l’Afrique – ses plus belles émotions tennistiques, atteignant deux finales consécutives, performance historique et inédite. Ce gazon londonien semble fait pour son jeu, imprévisible et inspiré, capable de déstabiliser les meilleures.

Mais aujourd’hui, l’enjeu est tout autre. Il ne s’agit plus de défendre un rang ou d’aller chercher un titre, mais de retrouver une dynamique, une confiance, une identité de jeu. De prouver que l’histoire n’est pas finie. Que malgré le classement, malgré les doutes, l’étincelle est toujours là.

Le défi ne sera pas simple. Si elle passe Tomova, se dressera peut-être devant elle Jelena Ostapenko, 20e mondiale, joueuse redoutable et imprévisible. Mais Ons Jabeur n’a jamais fui la difficulté. Et c’est précisément dans l’adversité qu’elle a souvent trouvé son plus beau tennis.

Ce lundi 30 juin, ce n’est pas seulement une joueuse qui entre en lice. C’est une nation entière qui vibre à l’unisson. Wimbledon 2025 est peut-être l’occasion de rallumer la flamme, de rappeler à tous – et à elle-même – que le rêve peut encore recommencer.

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La Tunisie face aux investisseurs : Une confiance à consolider

21. Juni 2025 um 11:29

En ces temps de doutes économiques, la Tunisie envoie un message qui mérite d’être entendu : malgré les tempêtes, elle reste une terre d’accueil pour l’investissement étranger. Une performance qu’on aurait pu juger improbable il y a encore quelques mois, mais que les chiffres confirment avec force : en 2024, les investissements directs étrangers (IDE) ont bondi de 26% par rapport à l’année précédente. Un sursaut salutaire, mais fragile.

À l’occasion du 30e anniversaire de la FIPA, l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur, le ministre de l’Économie Samir Abdelhafidh a tenu à souligner que cette embellie n’était pas le fruit du hasard. C’est le résultat d’un tissu économique résilient, porté par plus de 4000 entreprises étrangères, qui assurent 55% de nos exportations et emploient quelque 450.000 Tunisiens. Ce sont là des données qui devraient peser dans les choix politiques à venir.

Mais il ne suffit pas de se féliciter d’un bon chiffre. Encore faut-il garantir qu’il se reproduise, qu’il se transforme, qu’il se diffuse dans les régions, dans les secteurs stratégiques, dans l’avenir. Car l’attractivité ne se décrète pas – elle se construit, patiemment, avec des institutions solides, une administration efficace, une stabilité juridique et une vision.

Le gouvernement semble en avoir pris conscience. La mutation de la FIPA, passée d’une agence de promotion à un acteur d’accompagnement, est un pas dans la bonne direction. L’ouverture à des secteurs innovants – transition énergétique, relocalisation industrielle, numérique, IA – est un signal fort. Mais encore faut-il que la stratégie se traduise sur le terrain. Les réformes promises, comme la rationalisation des structures d’investissement, ne peuvent plus attendre.

Car la Tunisie n’est pas seule sur le marché des investisseurs. Elle est en concurrence avec ses voisins, avec des économies émergentes agiles, avec des territoires où l’administration ne fait pas fuir les projets, mais les accompagne.

Ce regain d’intérêt pour notre pays est une chance. À nous de ne pas la gaspiller. À nous de transformer cette confiance encore fragile en véritable ancrage économique. L’avenir ne dépend pas uniquement de ceux qui investissent, mais aussi de ceux qui savent les retenir.

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