Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 13. Juni 2025Haupt-Feeds

Frappes israéliennes en Iran : l’Arabie saoudite et d’autres pays dénoncent une escalade dangereuse 

13. Juni 2025 um 07:08

Les frappes aériennes menées par Israël dans la nuit du 12 au 13 juin sur plusieurs sites militaires et nucléaires en Iran ont suscité une vague de condamnations à travers le monde. Si l’État hébreu assume ouvertement l’opération — baptisée Rising Lion —, ses répercussions diplomatiques s’annoncent déjà majeures.

L’Arabie saoudite, premier acteur régional à réagir, a dénoncé, vendredi 13 juin, « une violation flagrante du droit international ». Dans un communiqué diffusé par son ministère des affaires étrangères, Riyad a condamné des « attaques odieuses » et a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à « assumer ses responsabilités pour faire cesser immédiatement cette agression ».

Réprobation dans le Golfe et au-delà

Oman, pays hôte de pourparlers informels entre Washington et Téhéran, a exprimé une condamnation similaire, déplorant une « escalade susceptible d’embraser toute la région ». Le Qatar et le Koweït ont également exprimé leur inquiétude, appelant au respect de la souveraineté iranienne et à la désescalade.

En Asie, l’Indonésie a exprimé sa préoccupation face aux « risques majeurs pour la stabilité régionale et mondiale ». Le Japon a exhorté toutes les parties à « la retenue » et à privilégier « la voie diplomatique », tandis que la Chine a mis en garde contre « une dérive vers un conflit ouvert ».

Du côté occidental, les réactions sont restées plus nuancées. Le Royaume-Uni s’est dit « préoccupé par l’escalade » tout en réaffirmant le droit d’Israël à se défendre. L’Union européenne a appelé à « éviter tout acte susceptible de compromettre davantage la stabilité régionale », sans condamner directement l’opération israélienne.

Un précédent stratégique

Selon plusieurs analystes, cette attaque marque un tournant dans la confrontation israélo-iranienne. « Le niveau de coordination, la simultanéité des frappes sur Natanz, Ispahan, Tabriz, Téhéran et Khorramabad montrent une planification militaire poussée », note un diplomate européen. Contrairement aux échanges de 2024 — ripostes limitées après l’attaque de l’ambassade iranienne à Damas et l’assassinat du général Abbas Nilforoushan —, cette opération semble viser à dégrader durablement les capacités stratégiques iraniennes.

L’ONU, par la voix du secrétaire général António Guterres, a exprimé sa « vive inquiétude » face à ce qu’il qualifie d’« escalade militaire dangereuse », appelant toutes les parties à la retenue. Des consultations d’urgence pourraient être convoquées au Conseil de sécurité dans les prochaines heures.

Un risque d’embrasement régional

À Téhéran, les autorités iraniennes ont dénoncé une « agression brutale » et promis une « riposte décisive ». Plusieurs responsables iraniens ont évoqué la possibilité de s’en prendre aux intérêts américains dans la région, bien que Washington ait assuré ne pas avoir été informé des frappes israéliennes.

Les États-Unis, tout en rappelant leur engagement en faveur de la sécurité d’Israël, ont ordonné l’évacuation partielle de plusieurs ambassades et bases militaires en Irak et au Golfe. Le Pentagone a indiqué avoir placé ses forces en état d’alerte renforcée.


L’article Frappes israéliennes en Iran : l’Arabie saoudite et d’autres pays dénoncent une escalade dangereuse  est apparu en premier sur webdo.

Israël bombarde l’Iran, Trump s’abstient : la région au bord du précipice

13. Juni 2025 um 05:58

Tel-Aviv a mené dans la nuit du 12 au 13 juin une série de frappes ciblées contre plusieurs sites stratégiques en Iran, provoquant la mort de hauts gradés du Corps des Gardiens de la Révolution. Téhéran promet une réponse “stratégique”. Washington, dirigé par Donald Trump, se dit non impliqué mais reste silencieux.

Dans un coup de force qui pourrait faire basculer le Moyen-Orient dans une nouvelle phase de confrontation ouverte, Israël a visé dans la nuit de jeudi à vendredi plusieurs infrastructures militaires et nucléaires iraniennes. L’opération, nommée Rising Lion, a notamment ciblé le site d’enrichissement d’uranium de Natanz, des centres de commandement du Corps des Gardiens de la Révolution à Téhéran, et des bases de missiles dans les villes de Khorramabad, Tabriz et Ispahan. Le général Hossein Salami, ancien chef du CGRI, aurait été tué dans les frappes, ce qui confère à cette offensive une portée politique aussi forte que militaire.

Le gouvernement iranien a immédiatement dénoncé une “agression planifiée” et a convoqué une réunion de crise du Conseil suprême de sécurité nationale. Dans un communiqué, le ministère iranien de la Défense a promis que cette attaque “ne resterait pas sans réponse” et a laissé entendre que les intérêts américains dans la région pourraient être considérés comme des cibles légitimes, au même titre qu’Israël.

Trump en retrait… ou complice ?

Cette attaque, bien que revendiquée unilatéralement par Tel-Aviv, s’inscrit dans un contexte stratégique où les États-Unis, depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier, ont clairement resserré leurs liens avec le gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou. Si la Maison-Blanche affirme n’avoir été ni informée ni associée à l’opération, le président Trump n’a formulé aucune condamnation, se contentant d’appeler à la “vigilance” tout en réaffirmant le droit d’Israël à se défendre.

Sur le terrain, la tension est palpable. Les forces américaines stationnées en Irak, au Koweït et au Qatar sont en alerte maximale. L’état-major américain redoute une réponse indirecte de l’Iran par l’intermédiaire de ses réseaux régionaux : Hezbollah au Liban, milices chiites en Irak et en Syrie, ou encore attaques navales sur les lignes de fret dans le détroit d’Ormuz et la mer Rouge. Un scénario d’embrasement fragmenté et prolongé, bien plus complexe qu’un affrontement direct.

En parallèle, l’attaque israélienne enterre de fait toute possibilité de reprise du dialogue sur le nucléaire iranien. Des discussions secrètes entre émissaires américains et iraniens, prévues à Oman dans les prochains jours, ont été suspendues sine die. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui suivait de près le site de Natanz, n’a pas encore pu évaluer l’étendue des dégâts.

Ce raid soulève une série de questions sur l’efficacité à long terme d’une stratégie israélienne fondée sur la dissuasion par la force. En s’attaquant au territoire iranien, Tel-Aviv rompt un tabou stratégique et place Téhéran dans une position où l’absence de réponse affaiblirait considérablement son autorité régionale. Mais une réponse trop massive risquerait d’ouvrir un conflit de grande ampleur.

Le silence prudent de Donald Trump, qui depuis son retour au pouvoir se montre favorable à une ligne dure contre l’Iran, est interprété à Téhéran comme un aval implicite. Une position qui isole davantage les États-Unis sur la scène internationale, alors que l’Union européenne appelle à la désescalade et que la Russie et la Chine exigent une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.

Au lendemain des frappes, la région semble suspendue à la décision que prendra Téhéran. Frappes ciblées, cyberattaques, ou attaques via des groupes armés ? Quelle que soit la forme, la riposte semble désormais inévitable. Et avec elle, le risque d’un engrenage qui pourrait redessiner durablement l’équilibre stratégique du Moyen-Orient.

L’article Israël bombarde l’Iran, Trump s’abstient : la région au bord du précipice est apparu en premier sur webdo.

Gestern — 12. Juni 2025Haupt-Feeds

Quand l’envoyé de Trump suggère que Netanyahu pourrait diriger les États-Unis

12. Juni 2025 um 14:33

Les déclarations de Steven Witkoff, envoyé spécial américain au Moyen-Orient, lors du gala de l’organisation United Hatzalah à New York mercredi 5 juin 2024, ont provoqué un tollé diplomatique révélateur. En affirmant que Donald Trump « pourrait être le premier président en exercice qui pourrait être Premier ministre d’Israël en même temps », Witkoff a involontairement mis en lumière l’inversion des rapports de force entre Washington et Tel Aviv. Plusieurs médias, dont The Times of Israel, ont largement relayé ces propos, qui illustrent crûment la réalité géopolitique actuelle.

L’analyse de cette déclaration révèle une vérité dérangeante : si l’on inverse la lecture de la phrase, on obtient que « Netanyahu pourrait être Premier ministre d’Israël et président des États-Unis en même temps », ce qui décrit avec une précision troublante l’influence réelle exercée par le dirigeant israélien sur les décisions américaines. Les tentatives de l’administration Trump pour minimiser ces propos ne font qu’aggraver une situation déjà compromise, dévoilant l’embarras de Washington face à cette vérité involontairement exprimée.

Les propos de Witkoff sur l’Iran confirment cette analyse. En reprenant mot pour mot la rhétorique israélienne sur l’interdiction totale d’enrichissement d’uranium, l’envoyé américain illustre comment la politique américaine au Moyen-Orient s’est progressivement alignée sur les priorités de Tel Aviv, au détriment des intérêts géopolitiques américains traditionnels. Cette position maximaliste, allant bien au-delà des positions historiques de Washington, montre l’ampleur de l’influence israélienne sur les choix stratégiques américains.

L’évacuation du personnel diplomatique de Bagdad et l’alerte maximale dans les bases américaines du Moyen-Orient confirment que les États-Unis subissent désormais les conséquences d’une politique qu’ils ne maîtrisent plus vraiment. Les 2 500 soldats américains en Irak deviennent les victimes collatérales d’une stratégie dictée depuis Tel Aviv, tandis que la diplomatie américaine se contente de justifier a posteriori des décisions prises ailleurs.

Le lapsus de Witkoff révèle donc une réalité géopolitique longtemps niée : dans le tandem États-Unis/Israël, c’est désormais le partenaire junior qui dicte sa conduite au partenaire senior. Cette inversion des rôles, passée sous silence à Washington, apparaît aujourd’hui au grand jour, à travers les maladresses d’un envoyé spécial trop zélé. Les déclarations du 5 juin 2024 marquent peut-être un tournant dans la perception publique des relations américano-israéliennes, ouvrant une brèche dans le discours officiel et contraignant Washington à une remise en cause nécessaire de ses priorités régionales.

Breaking: Special Presidential Envoy @SteveWitkoff remarks on Iran as he is honored at @UnitedHatzalah gala pic.twitter.com/M05KA7645g

— Ellie Cohanim (@EllieCohanim) June 12, 2025

L’article Quand l’envoyé de Trump suggère que Netanyahu pourrait diriger les États-Unis est apparu en premier sur webdo.

Le Caire brise l’élan de solidarité : 200 militants pro-Gaza expulsés

12. Juni 2025 um 12:11

Dans la continuité de l’élan populaire incarné par la Caravane Soumoud — un convoi de solidarité qui a récemment traversé l’Afrique du Nord jusqu’à la frontière égyptienne — une nouvelle vague internationale devait converger vers Gaza mi-juin. Mais cette fois, c’est au Caire que le mouvement s’est heurté à un mur. Plus de 200 militants venus du monde entier pour participer à la Marche mondiale vers Gaza ont été interpellés et expulsés d’Égypte entre le 15 et le 19 juin.

L’opération, d’une ampleur inédite, a visé des citoyens irlandais, australiens, français, néerlandais, marocains et algériens dès leur arrivée à l’aéroport du Caire. Certains ont même été cueillis dans leurs hôtels avant d’être rapidement refoulés vers leurs pays d’origine. Cette marche pacifique devait se tenir à la frontière de Rafah pour dénoncer le blocus israélien qui étouffe Gaza depuis plus d’un an et demi.

Le député irlandais Paul Murphy a qualifié ces mesures d’« injustifiables », soulignant que les marcheurs n’avaient aucune intention de franchir la frontière mais souhaitaient simplement exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien. Dans une déclaration à The Journal, il a ajouté : « Ces arrestations précoces sont un message clair : la solidarité avec Gaza sera entravée à tout prix. » Dublin a mobilisé ses services consulaires pour assister ses ressortissants pris dans ce piège administratif.

Selon Mada Masr, certains activistes algériens et marocains ont été détenus jusqu’à 24 heures avant d’être expulsés, tandis que des participants turcs ont été arrêtés devant leurs hôtels. Un responsable égyptien anonyme a confié au média que la priorité du gouvernement était d’empêcher tout passage vers Rafah, « pour des raisons de souveraineté et de sécurité ».

L’Égypte invoque ses « impératifs de souveraineté et de sécurité » pour justifier ces mesures, rappelant que l’accès au Nord-Sinaï nécessite une autorisation préalable. Mais derrière cette posture officielle, c’est bien la pression israélienne qui dicte la conduite du Caire. Tel Aviv multiplie les pressions diplomatiques pour empêcher tout rassemblement international près de Gaza.

Cette opération illustre parfaitement le contraste entre l’élan populaire mondial et la frilosité des États arabes. Alors que les peuples continuent de manifester leur soutien à Gaza, les gouvernements cèdent aux pressions géopolitiques. L’avenir de ces initiatives citoyennes reste plus que jamais suspendu aux calculs diplomatiques des chancelleries, loin des aspirations de leurs propres populations.

Les organisateurs persistent dans leur volonté de dialogue avec Le Caire, mais aucune alternative n’a encore été proposée pour canaliser cette solidarité internationale bridée. La suite des événements dépendra désormais de la position officielle du Caire et de la capacité des activistes à maintenir la pression internationale.

L’article Le Caire brise l’élan de solidarité : 200 militants pro-Gaza expulsés est apparu en premier sur webdo.

L’Iran en ligne de mire, Bagdad vidée de ses diplomates : Washington otage de Tel Aviv

12. Juni 2025 um 11:14

L’alerte maximale décrétée dans les bases américaines du Moyen-Orient révèle une fois de plus les contradictions d’une stratégie régionale fondée sur l’intimidation plutôt que sur la négociation. Selon plusieurs sources, dont CBS et Reuters, l’imminence d’une opération israélienne contre l’Iran, anticipée par Washington, illustre parfaitement cette dérive d’une coalition qui privilégie systématiquement la force à la diplomatie.

Cette escalade programmée intervient précisément au moment où des pourparlers nucléaires pourraient reprendre à Oman entre l’émissaire américain Steven Witkoff et le ministre iranien Abbas Araghchi. Coïncidence troublante ou calcul délibéré ? L’analyse iranienne d’une « guerre psychologique » destinée à peser sur les négociations mérite d’être prise au sérieux. Car derrière cette montée des tensions se dessine un schéma récurrent : utiliser la menace militaire israélienne comme levier diplomatique américain.

L’évacuation du personnel diplomatique de Bagdad, annoncée par Trump, confirme que Washington anticipe des représailles contre ses propres installations. Paradoxe d’une politique qui expose délibérément ses citoyens aux conséquences de choix stratégiques discutables. Les 2 500 soldats américains stationnés en Irak deviennent ainsi les otages involontaires d’une stratégie régionale dont ils ne maîtrisent ni les objectifs ni les risques.

L’interconnexion entre le dossier de Gaza et la crise nucléaire iranienne, soulignée lors des échanges entre Le Caire et Washington, révèle l’instrumentalisation cynique des souffrances palestiniennes au service d’une géopolitique plus large. L’Iran, accusé de soutenir le Hamas, devient le bouc émissaire d’un conflit dont les racines dépassent largement son influence régionale.

Cette logique de confrontation permanente hypothèque toute perspective de stabilisation durable au Moyen-Orient et transforme chaque crise en prétexte à une escalade supplémentaire.

L’article L’Iran en ligne de mire, Bagdad vidée de ses diplomates : Washington otage de Tel Aviv est apparu en premier sur webdo.

Caravane Soumoud : Quand les peuples avancent, les États hésitent

12. Juni 2025 um 09:42

La caravane de résistance, forte de quelque 1500 militants venus de Tunisie et d’Algérie, a entamé jeudi sa progression vers les villes de l’est libyen, dans l’espoir ultime d’atteindre Gaza. Cette mobilisation populaire illustre la persistance du soutien arabe à la cause palestinienne, alors que le conflit entre dans sa deuxième année.

Composé d’une vingtaine d’autobus et de 350 véhicules, le convoi a été chaleureusement accueilli mercredi soir à Zliten, à l’ouest de la Libye, avant de se diriger vers Misrata. Les autorités locales libyennes ont appelé la population à manifester son soutien à cette initiative citoyenne. Cependant, l’avenir du convoi demeure incertain face aux obstacles diplomatiques qui se dressent devant lui.

L’Egypte a en effet maintenu ses conditions strictes d’accès à la zone frontalière avec Gaza, exigeant des demandes officielles transmises par ses ambassades. Le Caire justifie ces mesures par « la délicatesse de la situation sécuritaire » dans cette région sensible depuis l’escalade du conflit. Les organisateurs du convoi affirment avoir tenté, en vain, d’établir le dialogue avec les autorités égyptiennes depuis plusieurs semaines.

L’initiative se heurte également à l’hostilité israélienne. Le ministre de la Défense Israël Katz a explicitement interdit l’entrée de ces « manifestants djihadistes » – selon ses termes – dans l’enclave palestinienne, sommant l’Egypte d’empêcher leur progression.

Cette caravane s’inscrit dans un mouvement de solidarité internationale plus large. A La Haye, des manifestants se sont rassemblés devant la Cour internationale de Justice pour dénoncer le sort des prisonniers palestiniens. Ces mobilisations témoignent de la persistance d’un élan de soutien populaire, malgré l’enlisement diplomatique du dossier palestinien.

Reste à savoir si ce convoi citoyen parviendra à franchir les multiples barrières politiques et sécuritaires qui jalonnent encore sa route vers Gaza, toujours sous blocus après plus d’un an et demi de guerre.

L’article Caravane Soumoud : Quand les peuples avancent, les États hésitent est apparu en premier sur webdo.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Tunisie : les promesses non tenues de la gestion des déchets

11. Juni 2025 um 14:46

Près de trois décennies après le lancement des premières politiques de valorisation des déchets, la Tunisie semble toujours enlisée dans une impasse écologique. Invitée mercredi 11 juin sur la radio Mosaïque FM, Ines Labiadh, coordinatrice du département de justice environnementale et climatique au Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), a dressé un constat sans appel : la gestion des déchets demeure l’un des angles morts des politiques publiques.

Depuis 1996, l’État tunisien affiche sa volonté de moderniser ce secteur à travers le recyclage, la valorisation énergétique et la réduction des décharges. Mais « les approches traditionnelles ont montré leurs limites », juge Mme Labiadh. Selon elle, la prolifération de plus de 3 000 décharges anarchiques à travers le pays illustre l’inefficacité d’un système reposant encore largement sur l’enfouissement. « Dans certains pays, les déchets génèrent de la richesse. En Tunisie, ils produisent des crises », déplore-t-elle.

Les conséquences de cette gestion défaillante se font sentir sur la santé des populations, notamment dans des régions industrielles comme Gabès, où les maladies respiratoires et les cancers se multiplient. Le FTDES évoque régulièrement le phosphogypse rejeté par les usines chimiques comme source majeure de pollution. À l’échelle nationale, 6 000 décès prématurés seraient liés chaque année à la pollution de l’air, selon plusieurs études.

La réponse politique reste en deçà des enjeux. Le projet de nouvelle loi sur l’environnement, amorcé en septembre 2022, est toujours en cours de discussion. En l’absence d’un cadre réglementaire renouvelé, la société civile peine à faire pression sur les autorités. « Nous avons besoin d’une révolution environnementale à tous les niveaux : législatif, institutionnel et citoyen », insiste Mme Labiadh.

Face à l’inaction de l’État, certaines municipalités tentent de structurer localement des projets de tri et de compostage. Mais les moyens manquent. Pour le FTDES, il s’agit désormais de replacer la justice environnementale au cœur du débat démocratique, dans un pays où la crise écologique se conjugue à la crise sociale.

L’article Tunisie : les promesses non tenues de la gestion des déchets est apparu en premier sur webdo.

Transport en Tunisie : 418 bus chinois pour écoles, régions et villes

09. Juni 2025 um 20:00

La Tunisie engage un vaste chantier de modernisation de son transport public avec la commande de 418 nouveaux bus auprès d’un constructeur chinois, pour un montant de 176 millions de dinars. Le contrat a été signé ce lundi 9 juin à Sousse, au siège de la Société de transport du Sahel.

Initialement prévue pour la seule Transtu, cette commande a été élargie aux sociétés régionales ainsi qu’à la Société nationale de transport interurbain, afin de répondre aux tensions récurrentes dans le transport scolaire et universitaire.

La répartition comprend 40 bus touristiques climatisés, 260 bus articulés pour les régions, et 118 bus standards pour la Transtu. La sélection des bénéficiaires s’est basée sur une méthodologie prenant en compte la démographie et le nombre d’abonnés scolaires.

La Société de transport du Sahel, qui couvre les gouvernorats de Sousse, Monastir et Mahdia, sera le principal bénéficiaire de cette commande.

Cette nouvelle acquisition s’ajoute à une précédente commande chinoise : le 18 mai 2025, 300 bus King Long avaient déjà été embarqués depuis le port de Xiamen, en Chine, dans le cadre d’un marché distinct évalué à 152 millions de dinars.

L’article Transport en Tunisie : 418 bus chinois pour écoles, régions et villes est apparu en premier sur webdo.

Gaza : Des avocats tunisiens appelés à rejoindre la Caravane Soumoud

09. Juni 2025 um 19:38

L’Ordre national des avocats de Tunisie a annoncé, dans un communiqué publié ce lundi 9 juin, la mise en place d’un dispositif logistique pour permettre à ses membres de rejoindre la Caravane Soumoud, initiative maghrébine visant à briser le blocus imposé à la bande de Gaza.

Selon les précisions fournies par la structure ordinale, un vol charter à destination de l’Égypte est prévu à partir du 14 juin, avec un retour programmé le 18 juin. Les avocats et avocates souhaitant participer à cette mobilisation doivent transmettre leur nom et une copie de leur passeport au plus tard mardi 10 juin à 17 heures, à l’adresse électronique ordreavocatstunisie@avocat.org.tn, ou par téléphone au 71 560 315.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un mouvement de solidarité coordonné par la Coordination d’action commune pour la Palestine. Partie ce lundi matin de Tunis, la Caravane regroupe environ 1 500 Tunisiens et près de 200 Algériens, ainsi que des militants d’autres pays du Maghreb. Objectif affiché : dénoncer et défier le blocus israélien, en place depuis plus de 600 jours, et acheminer une aide symbolique aux civils palestiniens.

Le bâtonnier Hatem Mziou a, par ailleurs, appelé à la poursuite des dons en nature, en matériel médical ou en numéraire. Les contributions peuvent être déposées au siège de l’Ordre ou dans ses représentations régionales. Un compte bancaire a également été ouvert à cet effet auprès de la BIAT : 08108000792003400912.

L’article Gaza : Des avocats tunisiens appelés à rejoindre la Caravane Soumoud est apparu en premier sur webdo.

Bac 2025 : Nouri se veut rassurant face à la fraude limitée cette année

09. Juni 2025 um 18:39

Ce lundi 9 juin 2025, alors que les candidats du baccalauréat reprennent leurs épreuves écrites après une pause liée à l’Aïd al-Adha, le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, a donné un premier bilan de cette session en cours lors d’une déclaration à Radio Sfax.

Avec la posture rassurante propre aux hauts responsables, il a affirmé que le « sentiment de satisfaction » était « grand » chez les élèves, les enseignants et les inspecteurs, et que les épreuves du Bac 2025 se déroulaient « conformément aux attentes ». Il a mis l’accent sur la vigilance contre la fraude, qualifiée de « très limitée », grâce à des mesures strictes comme l’interdiction des téléphones portables dans les centres et les campagnes de sensibilisation.

Mais derrière cette assurance ministérielle, il faut garder en mémoire les chiffres accumulés au fil des années précédentes, qui racontent une réalité moins idyllique. En effet, ce ne sont pas les fraudes du Bac 2025 — encore en cours — qui nourrissent la polémique, mais bien celles des sessions passées : 1 200 cas en 2022, 805 en 2023, et 378 en 2024, parfois avec la complicité d’enseignants. Ces statistiques rappellent que la triche au Bac reste un fléau persistant dans le système éducatif tunisien.

Le ministre se veut confiant et invite à ne pas dramatiser la situation actuelle : « La lutte contre la fraude n’est pas à l’ordre du jour car nous avons des dispositifs efficaces ». Mais la vérité, c’est que malgré les efforts de prévention, le chemin vers un Bac totalement exempt de fraude reste semé d’embûches.

Les sanctions prévues sont sévères et pourraient dissuader les fraudeurs : interdiction d’inscription à l’examen de 1 à 5 ans selon la gravité, exclusion des établissements publics… Une ligne dure qui devra être tenue sans concession.

L’article Bac 2025 : Nouri se veut rassurant face à la fraude limitée cette année est apparu en premier sur webdo.

Affaire Douane : Slimane Ourak blanchi après quatorze ans de procédure

09. Juni 2025 um 17:54

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière, auprès du Tribunal de première instance de Tunis, a prononcé ce lundi un non-lieu en faveur de Slimane Ourak, ancien directeur général de la Douane tunisienne.

Cette décision met fin à une longue procédure judiciaire engagée il y a plus de dix ans, portant sur des accusations de falsification des résultats d’un concours de sergents de la Douane, notamment lors des sessions de 2008 et 2010.

Selon Mosaique FM, les expertises techniques récentes ont confirmé l’absence de preuves attestant une quelconque manipulation frauduleuse. Les fichiers de résultats ont été examinés minutieusement, écartant toute responsabilité directe de l’ancien haut fonctionnaire.

Slimane Ourak avait été arrêté en avril 2011, puis condamné à une lourde peine avant d’être libéré en janvier 2018 suite à l’annulation du jugement par la Cour de cassation.

En mars 2025, la Chambre d’accusation spécialisée a décidé d’arrêter définitivement les poursuites, ce qui a conduit à ce non-lieu prononcé aujourd’hui.

Cette affaire, qui a duré plus d’une décennie, a marqué la scène judiciaire tunisienne par ses rebondissements et a mis en lumière les lenteurs et dysfonctionnements du système judiciaire dans les dossiers de corruption administrative.

L’article Affaire Douane : Slimane Ourak blanchi après quatorze ans de procédure est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : une réforme du Code du travail à haut risque juridique, selon un expert

02. Juni 2025 um 20:00
Tunisie : une réforme du Code du travail à haut risque juridique, selon un expert Adoptée le 23 mai par l’Assemblée des représentants du peuple, la réforme du Code du travail tunisien continue de susciter de vives réactions. Présentée par le gouvernement comme un tournant historique en faveur de la dignité des travailleurs, elle pourrait, selon plusieurs spécialistes, déstabiliser en profondeur le tissu économique du pays.

Face à l'érosion côtière, la Tunisie mise sur la coopération régionale

02. Juni 2025 um 19:03
Face à l'érosion côtière, la Tunisie mise sur la coopération régionale La Tunisie portera à Nice, du 9 au 13 juin 2025, à l’occasion de la troisième Conférence des Nations unies sur les océans (UNOC 3), une initiative régionale d’une importance stratégique : la création d’une alliance méditerranéenne contre l’élévation du niveau de la mer. Cette annonce intervient alors que les études les plus récentes, menées conjointement avec la Banque mondiale, placent la Tunisie en tête des pays méditerranéens les plus exposés à ce phénomène.
❌
❌