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Le militant Georges Abdallah libéré après 40 ans de prison

25. Juli 2025 um 09:43

Le militant libanais Georges Ibrahim Abdallah a quitté la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) ce vendredi 25 juillet. Il était détenu en France depuis plus de quarante ans. Condamné dans les années 1980 pour complicité dans l’assassinat de deux diplomates un Américain et un Israélien, bien qu’il ait toujours clamé son innocence. Il s’envole désormais pour le Liban. La cour d’appel de Paris a ordonné sa libération sous condition qu’il ne revienne pas en France.

De la prison à l’exil

Escorté par la police dès 3h30 du matin, Abdallah a quitté la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées). À 74 ans, il a pris un vol de Tarbes à Paris, puis un autre vers Beyrouth. Son avocat a souligné sa joie malgré la situation difficile au Moyen-Orient. Il a aussi salué le respect dont il a bénéficié en détention. Devant la prison, environ 200 personnes manifestaient en son soutien.

Un retour attendu au Liban

Les proches d’Abdallah espèrent un accueil officiel et populaire à son arrivée. Malgré l’opposition du parquet général et des États-Unis, la justice française a maintenu sa décision. Ses soutiens considèrent cette libération comme une victoire politique majeure.

Les racines d’un conflit ancien

Condamné pour des faits liés à la guerre civile libanaise et à l’invasion israélienne du Sud-Liban, Abdallah était chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), un groupe marxiste dissous. Il a toujours nié toute implication directe dans ces assassinats. Il a aussi refusé de condamner ce qu’il qualifiait de résistance contre Israël et les États-Unis. Bien qu’éligible à une libération conditionnelle depuis 1999, ses demandes avaient été rejetées jusqu’à récemment.

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Le Caire brise l’élan de solidarité : 200 militants pro-Gaza expulsés

12. Juni 2025 um 12:11

Dans la continuité de l’élan populaire incarné par la Caravane Soumoud — un convoi de solidarité qui a récemment traversé l’Afrique du Nord jusqu’à la frontière égyptienne — une nouvelle vague internationale devait converger vers Gaza mi-juin. Mais cette fois, c’est au Caire que le mouvement s’est heurté à un mur. Plus de 200 militants venus du monde entier pour participer à la Marche mondiale vers Gaza ont été interpellés et expulsés d’Égypte entre le 15 et le 19 juin.

L’opération, d’une ampleur inédite, a visé des citoyens irlandais, australiens, français, néerlandais, marocains et algériens dès leur arrivée à l’aéroport du Caire. Certains ont même été cueillis dans leurs hôtels avant d’être rapidement refoulés vers leurs pays d’origine. Cette marche pacifique devait se tenir à la frontière de Rafah pour dénoncer le blocus israélien qui étouffe Gaza depuis plus d’un an et demi.

Le député irlandais Paul Murphy a qualifié ces mesures d’« injustifiables », soulignant que les marcheurs n’avaient aucune intention de franchir la frontière mais souhaitaient simplement exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien. Dans une déclaration à The Journal, il a ajouté : « Ces arrestations précoces sont un message clair : la solidarité avec Gaza sera entravée à tout prix. » Dublin a mobilisé ses services consulaires pour assister ses ressortissants pris dans ce piège administratif.

Selon Mada Masr, certains activistes algériens et marocains ont été détenus jusqu’à 24 heures avant d’être expulsés, tandis que des participants turcs ont été arrêtés devant leurs hôtels. Un responsable égyptien anonyme a confié au média que la priorité du gouvernement était d’empêcher tout passage vers Rafah, « pour des raisons de souveraineté et de sécurité ».

L’Égypte invoque ses « impératifs de souveraineté et de sécurité » pour justifier ces mesures, rappelant que l’accès au Nord-Sinaï nécessite une autorisation préalable. Mais derrière cette posture officielle, c’est bien la pression israélienne qui dicte la conduite du Caire. Tel Aviv multiplie les pressions diplomatiques pour empêcher tout rassemblement international près de Gaza.

Cette opération illustre parfaitement le contraste entre l’élan populaire mondial et la frilosité des États arabes. Alors que les peuples continuent de manifester leur soutien à Gaza, les gouvernements cèdent aux pressions géopolitiques. L’avenir de ces initiatives citoyennes reste plus que jamais suspendu aux calculs diplomatiques des chancelleries, loin des aspirations de leurs propres populations.

Les organisateurs persistent dans leur volonté de dialogue avec Le Caire, mais aucune alternative n’a encore été proposée pour canaliser cette solidarité internationale bridée. La suite des événements dépendra désormais de la position officielle du Caire et de la capacité des activistes à maintenir la pression internationale.

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