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Carthage et Rome, une saga toujours recommencée

25. April 2025 um 12:39

Les deux journées d’étude consacrées au 60e anniversaire de la première mission archéologique italo-tunisienne, organisée les 23 et 24 avril 2025 au Musée du Bardo en collaboration avec l’Institut national du patrimoine (INP), ont été un moment de confrontation  d’idées et d’expériences.

Commentant l’événement, l’ambassadeur italien Alessandro Prunas a déclaré que «l’Italie est fière d’être le premier partenaire archéologique de la Tunisie», et d’ajouter : «Ensemble, nous avons construit un modèle de coopération basé sur l’échange de compétences et l’enrichissement mutuel, au nom de la rigueur scientifique, de l’innovation et de la promotion du développement local».

Les deux journées d’études ont permis aux directeurs des missions de fouilles conjointes de présenter, à titre d’information, les travaux réalisés jusqu’à présent sur d’importants sites archéologiques à travers le pays, ainsi que les projets en cours.

La directrice de l’Agence italienne de coopération au développement (AICS) à Tunis, Annamaria Meligrana, a souligné, de son côté, l’importance de lier l’échange de compétences en matière de restauration et de conservation du patrimoine à la dynamique du développement local durable, ajoutant que cet événement a contribué à renforcer le dialogue entre les institutions tunisiennes et italiennes, à jeter les bases de futures collaborations et à réaffirmer le rôle clé de la culture comme vecteur de cohésion et de développement socio-économique.

Tarek Baccouche, directeur général de l’INP a parlé d’une coopération très active dans le domaine de la recherche archéologique qui est héritière d’une longue et riche tradition dans ce domaine, revenant sur le passé glorieux Carthage et Rome qui «ont été pendant de longues périodes, le centre du monde et son pôle d’attraction».

Revenant sur l’histoire de ce partenariat, Baccouche a fait savoir qu’une équipe conjointe relevant de l’Institut national d’archéologie et d’arts de Tunis, ancêtre de l’INP, et du Centro di Studi per la Civiltà Fenicia e Punica, a mené, de 1965 à 1966, les première fouilles archéologiques au Cap Bon dans la cité punique de Kerkouane, classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1986. Ces fouilles ont été conduites par d’éminents chercheurs et savants, élèves de Sabatino Moscati, fondateur des Etudes Phéniciennes, à l’instar de Piero Bartoloni, Enrico Acquaro, Ferrucia Barreca, Antonia Ciasca, Mohamed Hassine Fantar et Fethi Chelbi.

Aujourd’hui, l’INP est «partenaire de projets de coopération transfrontalière avec l’Italie voisine, à travers un programme qui vise à renforcer la coopération entre les rives de la Méditerranée et à soutenir des projets porteurs de développement durable pour principal objectif le soutien à l’éducation, la recherche le développement technologique et l’innovation», a-t-il ajouté.

«Ce que nous célébrons aujourd’hui va bien au-delà d’un simple anniversaire. C’est la mise en lumière d’un chemin commun, qui relie passé, présent et avenir et qui repose sur des valeurs solides : le respect mutuel, la confiance, le partage des savoirs et la volonté de valoriser un héritage qui reflète la profondeur des liens entre nos deux pays». Et d’ajouter : «Aujourd’hui, avec quatorze missions actives, l’Italie est fière d’être le premier partenaire archéologique de la Tunisie».

Le partenariat entre les deux pays s’illustre notamment à travers les accords de coopération signés avec des institutions italiennes de premier plan, telles que le Parc archéologique du Colisée, l’Institut Central pour la Restauration (ICR), l’Institut Central pour l’Archéologie, ainsi qu’avec de grandes universités italiennes pour ne citer que celles de Bologne et La Sapienza de Rome.

Ce partenariat qualifié d’«exemplaire et pérenne», s’est aussi traduit à travers des expositions organisées dans les deux pays, telles «Les Phéniciens» (Palazzo Grassi à Venise, 1988), «Hannibal à Carthage» (Musée du Bardo, 2016), «Rome Universalis. L’empire et la dynastie venue d’Afrique» (Colisée de Rome, 2018-2019) ou encore «Carthage, le mythe immortel» (Colisée de Rome, 2019-2020).

La salle du Petit Palais au Musée du Bardo accueillera, du 25 avril au 25 juillet 2025, l’exposition «Daccourdou. Aspects et formes de la présence culturelle italienne en Tunisie. Un récit photographique polysémique». Le Parc archéologique du Colisée de Rome accueillera, pour sa part, «La Magna Mater de Zama à Rome», du 5 juin au 5 novembre 2025. Cette exposition itinérante sera compose d’objets archéologiques mis à jour sur le site de Zama Regia, dans le gouvernorat de Siliana, lors de fouilles réalisées sur des étapes à partir 1996.

Les missions archéologiques conjointes tuniso-italiennes sont largement actives dans des sites emblématiques comme Carthage (Tunis), Kerkouane (Cap Bon), Thuburbo-Majus (Zaghouan). Thignica, Althiburos, Numluli et Uchi, font l’objet de travaux de recherche, d’études et de publications scientifiques et académiques.

I. B.

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De Zama à Rome : Préparation d’une Exposition Archéologique Exceptionnelle – Partenariat Tunisie-Italie

Von: walid
25. April 2025 um 11:53

En prévision de la tenue de l’exposition archéologique itinérante intitulée « La Magna Mater de Zama à Rome », les artefacts archéologiques qui y seront exposés du 5 juin au 5 novembre 2025, à Rome, ont été transférés en Italie, à partir du mars dernier, en vue de leur restauration dans les laboratoires du Parc Archéologique du Colisée.

Des travaux de restauration, des sessions de formation, de recherche et d’étude sont au centre du protocole d’accord autour de cette exposition itinérante qui sera organisée sur cinq mois au « Parco archeologico de Colosseo », à Rome et, par la suite, au « Musée national du Bardo », à Tunis, et ce en partenariat entre l’INP et le Parc archéologique du Colisée.

L’exposition sera composée de 30 artefacts, -faisant partie d’objets archéologiques découverts sur le site de Zama Regia dans le gouvernorat de Siliana-, présentés le 28 février dernier au Musée du Bardo à Tunis, par l’Institut national du patrimoine (INP) qui avait dévoilé un échantillon d’objets mis à jour sur le site de Zama et les résultats scientifiques des fouilles réalisées sur des étapes à partir 1996.

Une équipe de l’INP à Rome pour effectuer un plan de travail et de restauration

Dans son intervention, jeudi, au Musée du Bardo, à la deuxième et dernière journée d’études sur les missions archéologiques tuniso-italiennes, Sondess Douggui-Roux, chargée de recherche à l’Institut national du patrimoine (INP), a encore annoncé qu’une équipe de conservateurs s’est déplacée à Rome « depuis le 10 mars dernier pour effectuer un plan de travail et de restauration des œuvres » à exposer.

Elle a rappelé la convention cadre signée en septembre 2024, entre l’INP et le Parc archéologique de Rome, suivie d’une autre convention-cadre, signée en février 2025, autour de cette exposition de trente oeuvres provenant du site de Zama, -fruit de trente ans de fouilles par les équipes des deux institutions.

« Cette convention sera suivie d’une deuxième convention qui a pour objectif le site lui-même, notamment une zone où les fouilles ne sont pas achevées », a encore annoncé, la spécialiste du monde punique à l’époque hellénistique et de l’histoire de l’art, responsable scientifique du gouvernorat de Siliana. Elle a souligné « un travail d’urgence à effectuer » sur cette zone, en commençant par « la restauration et la consolidation » de ses composantes.

La chercheuse a présenté un vaste projet de partenariat entre l’INP et le parc archéologique de Rome autour du site de Zama Régia, qualifiant un « site majeur du gouvernorat de Siliana, connu par son histoire riche romaine mais aussi médiévale et avant tout la période préromaine numide et punique ».

« Ce projet réfléchi et effectué après la visite du directeur général de l’INP, Tarek Baccouche, au site de Zama, a-t-elle dit, où il a pu constater de près la richesse du site, des réserves et du site lui-même résultat de recherches effectuées de 1996 jusqu’au 2016. ». Baccouche « a souhaité même une stratégie de travail bien claire, pour mettre en valeur et surtout faire sortir Zama non seulement sur le plan national mais aussi international, dans le domaine scientifique, culturel et touristique.

Les deux parties italienne et tunisienne œuvrent pour la mise en place d’un plan de sauvetage et de mise en valeur du site archéologique de Zama, promouvoir des projets communs de conservation et de restauration des monuments archéologiques et des objets sauvegardés dans les réserves, réaliser des projets de fouilles communs, favoriser les rencontres entre les spécialistes et mettre en place de grands chantiers de fouilles sur le site et organiser des sessions de formation dans les domaines de compétence des chercheurs tunisiens et italiens.

« Pour l’INP, l’intérêt est d’investir non seulement dans les fouilles, mais surtout dans la mise en valeur de ce qui a été trouvé, à Zama, il fallait qu’elle devienne à côté de Carthage partout dans le monde », comme l’a affirmé Sondess Douggui-Roux.

Les étapes de préparation de l’exposition

Fouilles archéologiques, travaux de conservation, formation, recherche, valorisation et échanges culturels sont au cœur du protocole d’accord de septembre 2024, a déclaré la représentante du « Parco Archeologico de Colosseo », Angelia Pujia.

La signature du protocole a été suivie par une première inspection à Zama, le début de la restauration des œuvres de Zama, catalogage et projet d’exposition (printemps 2025), le début de la documentation graphique et photographique des œuvres du site de Zama jusqu’à arriver à la date de l’inauguration de l’exposition le 25 juin prochain. Ce projet repose deux phases : la première est celle du diagnostic structurel et de surface, le relevé du site par scanner laser 3D et conception du plan de mise en valeur. La deuxième phase se rapporte aux fouilles archéologiques, la restauration & la conservation, la consolidation structurelle & la mise en valeur du site et la création d’un dispositif pédagogique & d’itinéraires d’utilisation.

Notons que l’accord-cadre avec le Parc archéologique du Colisée complète un protocole d’accord d’un jumelage entre le colisée de Rome et l’amphithéâtre d’El Jem signé le 27 avril 2024, au siège du ministère des Affaires Culturelles qui stipule notamment la valorisation du Colisée d’El Jem, et du Parc archéologique du Colisée à travers la promotion de ces deux sites archéologiques romains. En vertu de cet accord, d’autres projets collaboratifs dans les domaines de la recherche archéologique, de la sauvegarde et de la mise en valeur devront être mis en oeuvre entre les deux parties.

L’accord de coopération archéologique tuniso-italien pour la réhabilitation et la restauration du site de Zama s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale à travers des accords de partenariat entre la Tunisie représentée par l’INP et plusieurs institutions italiennes. En vertu de cet accord étalé sur quatre ans, une enveloppe totale de 800 mille Euros, soit 200 mille Euros par an, sera allouée par la partie italienne à la Tunisie pour la mise en œuvre ce projet.

Les artefacts qui seront exposées à Rome sont composés de sculptures et d’instruments rituels utilisés dans les rites religieux à l’intérieur des temples antiques. Ces artefacts font partie d’une large collection datant de différentes époques, -avant et après J.C-, composée de temples et de lieux de culte et qui témoignent de la richesse de la vie religieuse, culturelle et sociale dans l’ancienne Zama.

Lors de la présentation de ces pièces de haute valeur archéologique et scientifique au Bardo en février dernier, le Directeur Général de l’INP a déclaré : « avant leur transfert de Tunis vers Rome, tous les objets archéologiques à exposer seront couverts par une assurance internationale d’une valeur de 3,4 millions d’euros.”

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La Tunisie rapatrie des pièces d’archéologie prêtées à une université américaine

23. April 2025 um 09:15

La Tunisie a récupéré avec succès 11 795 objets de l’époque romaine qui avaient été prêtés à l’Université de Géorgie aux Etats-Unis depuis 1990 à des fins de recherche universitaire. L’annonce a été faite par le directeur de l’Institut national du patrimoine (INP), Tarek Baccouche, sur les réseaux sociaux de l’institution qu’il dirige.

La collection comprend : 3 460 pièces de bronze, 2 715 pièces en ivoire (dont des bijoux pour femmes et des ustensiles du quotidien), 2 825 objets en cristal et divers objets en céramique et en métal.

La récupération est intervenue après 12 mois de négociations entre l’INP et l’Université de Géorgie, avec le soutien des canaux diplomatiques tunisiens.

Le ministère des Affaires étrangères, par l’intermédiaire de l’ambassade de Tunisie à Washington, s’est coordonné avec les autorités américaines pour obtenir les permis d’exportation.

La douane tunisienne a également facilité les démarches administratives pour la restitution de ces objets anciens. Baccouche a confirmé qu’un autre lot d’artefacts, dont 3 852 pièces de bronze romaines, sera rapatrié du Randolph College, aux États-Unis, le vendredi 25 avril 2025.

Selon un communiqué du ministère des Affaires culturelles, l’INP poursuit ses efforts pour récupérer tous les objets tunisiens exportés temporairement et qui datent de plusieurs siècles, notant qu’entre 1980 et 1990, dans le cadre d’un projet soutenu par l’Unesco pour la protection du site archéologique de Carthage, 12 missions internationales (des Etats-Unis, d’Italie, de France et du Canada) ont été autorisées à exporter temporairement des objets à des fins d’étude ou de recherche. Ces objets sont restés la propriété de l’Etat tunisien, avec la clause obligatoire de rapatriement à l’issue des recherches.

Il va donc falloir ramener tous ces objets à la maison. Les actes de pillages enregistrés au cours des siècles ont déjà suffisamment appauvri les sites archéologiques tunisiens pour que le pays se permette de « prêter » des milliers de pièces pour des universités qui ne se pressent pas pour les rendre.

I. B.  

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Retour d’artefacts : la Tunisie rapatrie plus de 11 000 pièces archéologiques grâce à la coopération avec les USA

Von: walid
22. April 2025 um 12:32

11795 artefacts archéologiques, en provenance des États-Unis d’Amérique, ont été restitués à la Tunisie, a annoncé, lundi, l’Institut national du Patrimoine (INP).

Dans une déclaration à l’agence TAP, Tarek Baccouche, Directeur général de l’INP, a souligné “des efforts, lancé début 2024, en coordination avec le ministère des Affaires Etrangères, à travers l’ambassade de Tunisie à Washington et la Douane Tunisienne, pour la restitution de ces artefacts archéologiques romains.”

L’Institut a restitué lundi “des artefacts expédiés en 1990, temporairement, à l’Université de Géorgie, en vue de les étudier et effectuer les analyses scientifiques et ce dans le cadre du projet commun entre la Tunisie et l’Unesco afin de sauver le site archéologique de Carthage ». La collection restituée qui comprend divers genres de pièces dont “3460 en bronze, 2 715 en ivoire et en os d’animaux et humains, 2825 en cristal et autres en céramique et en métal.”

Baccouche a également annoncé une autre collection composée de 3 852 pièces romaines qui sera restituée à l’Université Randolph Collège, aux États-Unis, le 25 avril courant.

Notons que l’INP avait annoncé, le 17 octobre 2024, “la coordination, en cours, avec l’Université de Géorgie pour la restitution de cette collection, un projet qui s’inscrit dans le cadre de la coopération culturelle et scientifique entre la Tunisie et les États-Unis. La même source avait également indiqué qu’un accord sera conclu pour rapatrier des artefacts archéologiques qui ont été expédiés aux États-Unis dans les années 1990 dans le cadre des missions archéologiques internationales de sauvegarde et de préservation du site archéologique de Carthage.

L’INP compte récupérer tous les artefacts archéologiques tunisiens placés auprès des institutions de recherche à l’étranger. Plusieurs artefacts ont été « expédiés vers certains pays européens et américains participant aux campagnes d’analyses et de recherches archéologiques, indique l’INP soulignant ses efforts en cours pour récupérer tous les artefacts tunisiens qui ont été temporairement exportés au cours des dernières années”.

Dans le cadre du projet de protection du site archéologique de Carthage, sous l’égide de l’UNESCO, 12 missions archéologiques européennes et américaines, ont participé aux fouilles, de 1980 à 1990, indique un communiqué du ministère des Affaires Culturelles, publié en fin d’après-midi, citant des missions représentant les Etats-Unis, l’Italie, la France et le Canada, et autres pays partenaires. A l’époque, lors de travaux de fouille sur le site, une licence était délivrée par l’INP pour l’exportation temporaire des artefacts archéologiques afin de les étudier en dehors du pays. Par la suite, ces artefacts, propriété de l’Etat tunisien, devaient être récupérés, lit-on de même source.

Il est à rappeler que le « Pacte pour l’avenir » adopté en 2024 à New York, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies, « appelle les États à intégrer la culture dans leurs politiques économiques, sociales et environnementales, à promouvoir le dialogue interculturel et à renforcer la coopération internationale pour le retour et la restitution des biens culturels ».

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Sidi Alouane (Mahdia): Zweite punische Stadt nach Kerkouane entdeckt?

Von: Redaktion
20. April 2025 um 18:01

Am Sonntag, den 20. April 2025, wurde in Mahdia eine wichtige archäologische Entdeckung bekannt gegeben. Eine Fundstelle in Henchir Chammar in der Region Oued Béja Mehr

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Atelier à El Jem sur la gestion des sites archéologiques dans la région arabe

18. April 2025 um 12:49

La troisième et dernière phase du programme de renforcement des capacités «Plongez dans le patrimoine» dans la région arabe aura lieu à El Jem en Tunisie : du 19 au 23 mai 2025. L’atelier se concentrera sur l’amphithéâtre d’El Jem (photo), site du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979.

Les précédentes sessions ont été tenues à Oman (mars 2023) et en Arabie Saoudite (octobre 2024),

Consacré à la documentation numérique des sites du patrimoine mondial dans la région arabe, cet atelier final à El Jem est organisé en collaboration avec l’Institut national du patrimoine (INP), dans le cadre plus large du projet «Plongez dans le patrimoine», financé par l’Unesco et le Royaume d’Arabie Saoudite.

Un appel à candidatures a été lancé à destination des professionnels du patrimoine, des gestionnaires de sites et des étudiants de la région arabe engagés dans la gestion des données du patrimoine numérique à travers leurs travaux universitaires, de recherche ou professionnels.

Les participants bénéficieront d’une combinaison de formation théorique et d’expérience pratique en photogrammétrie, utilisant des drones, des scanners laser et des caméras spécialisées, ainsi que des instructions sur le traitement des données collectées sur le terrain.

L’objectif de l’atelier est de fournir aux gestionnaires de sites et aux professionnels émergents des compétences pratiques et une connaissance approfondie des flux de travail de documentation numérique pour les sites du patrimoine culturel. Il vise également à promouvoir l’échange de connaissances et l’apprentissage collaboratif, tout en contribuant au développement continu de l’étude de l’Unesco sur les lignes directrices, les normes et les bonnes pratiques pour la conservation numérique et la promotion des sites du patrimoine mondial.

L’initiative «Plongez dans le patrimoine» (2022-2024) est une plateforme innovante qui utilise des technologies numériques de pointe pour élargir l’accès en ligne aux sites du patrimoine mondial et sensibiliser à leur valeur culturelle.

Cette dernière session à El Jem, qui abrite le plus grand amphithéâtre romain d’Afrique du Nord, datant du IIIe siècle, marque également la conclusion du programme de renforcement des capacités dans la région arabe, conformément aux objectifs stratégiques du Centre du patrimoine mondial dans le cadre de la Convention du patrimoine mondial.

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