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L’UTICA et le CBF misent sur la digitalisation et l’économie verte

13. MĂ€rz 2025 um 11:10

La modernisation des systĂšmes de paiement, notamment Ă  travers la plateforme numĂ©rique TuniChĂšque, et la transition vers une Ă©conomie verte ont Ă©tĂ© au cƓur d’une rĂ©union de travail tenue  lundi 10 mars 2025 entre l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) et le Conseil Bancaire et Financier ( CBF) . Les deux parties ont Ă©galement discutĂ© des moyens de renforcer la coopĂ©ration Ă©conomique, de soutenir les PME et de faire face aux dĂ©fis liĂ©s Ă  la souverainetĂ© alimentaire, sanitaire et Ă©nergĂ©tique.

La plateforme TuniChĂšque, prĂ©sentĂ©e lors de la rĂ©union au siĂšge de l’UTICA , vise Ă  sĂ©curiser et Ă  digitaliser les transactions par chĂšque, rĂ©duisant ainsi les risques liĂ©s aux mĂ©thodes traditionnelles. Cette initiative, saluĂ©e comme une avancĂ©e majeure vers la numĂ©risation de l’économie, permettra aux commerçants et artisans d’effectuer des transactions en toute transparence. Les participants ont insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de former les utilisateurs et de surmonter les dĂ©fis techniques pour garantir le succĂšs de cette plateforme. Par ailleurs, les deux parties ont appelĂ© Ă  accĂ©lĂ©rer le dĂ©veloppement des systĂšmes de paiement Ă©lectronique et Ă  promouvoir l’utilisation de cartes de crĂ©dit Ă  coĂ»ts rĂ©duits, afin de limiter les transactions en espĂšces et de lutter contre l’économie informelle.

UTICA et CBF plaident pour la transition vers une Ă©conomie verte

Les discussions ont Ă©galement mis l’accent sur l’importance de l’économie verte comme levier de croissance durable. Face aux dĂ©fis climatiques et Ă  la future taxe carbone, les participants ont soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper les Ă©nergies renouvelables et de rĂ©duire l’empreinte carbone de la Tunisie. Cette transition reprĂ©sente une opportunitĂ© pour diversifier l’économie et renforcer la rĂ©silience face aux crises internationales.

Soutien aux PME et restructuration financiĂšre

Les reprĂ©sentants de l’UTICA ont insistĂ© sur l’importance d’accompagner les petites et moyennes entreprises (PME), souvent confrontĂ©es Ă  des difficultĂ©s financiĂšres menaçant leur pĂ©rennitĂ©. En parallĂšle, la restructuration des institutions financiĂšres classĂ©es par les banques a Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e comme une prioritĂ©. Cette restructuration, basĂ©e sur une rĂ©Ă©valuation lĂ©gale des actifs immobiliers et industriels, devrait permettre Ă  ces institutions de mieux financer leurs activitĂ©s et de jouer pleinement leur rĂŽle Ă©conomique et social.

Résilience et opportunités économiques

MalgrĂ© les turbulences Ă©conomiques mondiales, les participants ont saluĂ© la rĂ©silience de l’économie tunisienne, portĂ©e par les efforts conjoints des secteurs public et privĂ©. La position stratĂ©gique de la Tunisie, Ă  la croisĂ©e de l’Europe, de l’Afrique et du monde arabe, a Ă©tĂ© mise en avant comme un atout majeur pour attirer les investissements et stimuler la croissance. Les secteurs des Ă©nergies renouvelables, du tourisme et de l’agriculture, notamment aprĂšs une saison pluvieuse favorable, ont Ă©tĂ© citĂ©s comme des moteurs potentiels de relance Ă©conomique.

Conclusion : Vers une collaboration renforcée

En conclusion, les deux parties se sont engagĂ©es Ă  poursuivre leurs efforts pour surmonter les dĂ©fis Ă©conomiques et financiers, en renforçant la coopĂ©ration entre les secteurs public et privĂ©. La modernisation des systĂšmes de paiement, le soutien aux PME et la transition vers une Ă©conomie verte ont Ă©tĂ© identifiĂ©s comme des leviers essentiels pour assurer une croissance durable et inclusive en Tunisie. Cette rĂ©union marque une Ă©tape importante dans la collaboration entre l’UTICA et le Conseil Bancaire et Financier, avec l’objectif commun de crĂ©er un environnement Ă©conomique plus stable et attractif pour les investisseurs locaux et Ă©trangers.

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Le Caire, métropole des fortunes : 7 200 millionnaires et 4 milliardaires

13. MĂ€rz 2025 um 10:01

Le Caire, capitale de l’Égypte, est devenu un centre de richesse et de prospĂ©ritĂ©, dĂ©crochant le titre de ville la plus riche d’Afrique du Nord, selon un rapport publiĂ© par la sociĂ©tĂ© Henley & Partners.

Aujourd’hui, Le Caire abrite 7 200 millionnaires, 30 centi-millionnaires (personnes dont la fortune dĂ©passe 100 millions de dollars) et 4 milliardaires. C’est l’une des plus grandes villes du continent, avec plus de 10 millions d’habitants, tandis que la rĂ©gion du Grand Caire compte plus de 22,1 millions de personnes, ce qui en fait la deuxiĂšme plus grande agglomĂ©ration urbaine d’Afrique aprĂšs Lagos.

L’essor du Caire est dĂ» Ă  son emplacement stratĂ©gique sur les rives du Nil, Ă  la croisĂ©e des routes commerciales entre l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Connue sous le surnom de Â« la ville aux mille minarets Â», elle regorge de monuments islamiques et associe les pyramides de Gizeh, l’une des sept merveilles du monde, aux gratte-ciel modernes et hĂŽtels de luxe surplombant le Nil.

Les quartiers Garden City, Zamalek, Maadi et HĂ©liopolis figurent parmi les plus prestigieux de la capitale, attirant les classes aisĂ©es grĂące Ă  leur architecture Ă©lĂ©gante et services haut de gamme.

L’Égypte conserve sa position parmi les Â« Big Five Â» des marchĂ©s de la richesse en Afrique, aux cĂŽtĂ©s de l’Afrique du Sud, du Nigeria, du Kenya et du Maroc. Ces cinq pays concentrent 56 % des millionnaires africains et 90 % de ses milliardaires.

Selon le rapport de Henley & PartnersCasablanca, Marrakech, Tanger et Alger comptent Ă©galement parmi les villes les plus riches d’Afrique du Nord. Casablanca, au Maroc, abrite 2 800 millionnaires et un milliardaire, tandis que Marrakech compte 2 milliardaires et 1 400 millionnaires. À Tanger et Alger, on recense 1 000 millionnaires chacun, ainsi qu’un milliardaire Ă  Tanger.

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SANIMED augmente son capital de 10,1 millions de dinars

12. MĂ€rz 2025 um 16:43

L’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale Extraordinaire de la sociĂ©tĂ© SANIMED, rĂ©unie le 18 dĂ©cembre 2024, a dĂ©cidĂ© une augmentation de capital de 10 107 285 DT en numĂ©raire, portant ainsi le capital social de 16 554 000 DT Ă  26 661 285 DT.

Cette opĂ©ration se fera par l’émission de 7 571 000 nouvelles actions, d’une valeur nominale de 1,335 DT chacune, avec une prime d’émission de 0,250 DT par action. Les actions seront libĂ©rĂ©es en numĂ©raire ou par compensation de crĂ©ances certaines et Ă©chues.

Dans ce cadre, une compensation de crĂ©ances de la sociĂ©tĂ© AGRIMED sera rĂ©alisĂ©e Ă  hauteur de 5 499 999,135 DT (prime d’émission incluse) par l’émission de 3 470 031 actions. Par ailleurs, 4 100 969 actions seront Ă©mises en faveur d’AGRIMED pour un montant total de 6 500 035,865 DT (prime d’émission comprise).

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Tunisie-RĂ©publique TchĂšque : Vers l’organisation d’un forum Ă©conomique

12. MĂ€rz 2025 um 14:21

Lors de la rencontre du mercredi 12 mars 2025,  Samir Majoul, prĂ©sident de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, et  Richard Kadlčák, ambassadeur de la RĂ©publique TchĂšque en Tunisie, ont discutĂ© de la possibilitĂ© d’organiser un forum Ă©conomique entre les deux pays.

Ce forum rĂ©unirait des acteurs Ă©conomiques de diffĂ©rents secteurs pour Ă©changer des expĂ©riences et explorer de nouvelles opportunitĂ©s d’investissement. L’objectif de cet Ă©vĂ©nement serait de renforcer les relations Ă©conomiques et de promouvoir les Ă©changes commerciaux et les investissements entre la Tunisie et la RĂ©publique TchĂšque.

M. Nasser El Jeljali, membre du bureau exécutif national et président du Conseil des présidents des universités nationales, était également présent lors de cet entretien.

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15 000 employés concernés : la réforme des sociétés environnementales tunisiennes

12. MĂ€rz 2025 um 13:51

La ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, a annoncĂ© la tenue prochaine d’un conseil ministĂ©riel dĂ©diĂ© aux sociĂ©tĂ©s environnementales de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) et du Groupe Chimique Tunisien (GCT).

Cette dĂ©cision intervient dans le cadre des efforts visant Ă  rĂ©soudre les dĂ©fis auxquels ces entreprises sont confrontĂ©es, notamment en matiĂšre de coĂ»ts financiers et de gestion des ressources humaines. L’objectif principal de ce conseil est de trouver un Ă©quilibre entre les aspects sociaux, la gouvernance, la formation et l’efficacitĂ© au sein de ces structures.

Les coĂ»ts financiers des sociĂ©tĂ©s environnementales de la CPG et du GCT ont connu une augmentation spectaculaire, passant de 22 millions de dinars en 2011 Ă  210 millions de dinars en 2023. Cette hausse reflĂšte les pressions croissantes liĂ©es aux obligations environnementales et sociales, ainsi qu’aux besoins d’investissement dans ces secteurs. Par ailleurs, le nombre d’employĂ©s dans ces deux entreprises s’élĂšve actuellement Ă  15 000 agents. Ce qui souligne l’importance de ces structures pour l’emploi et l’économie rĂ©gionale.

La ministre a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’optimiser la gestion des ressources humaines tout en garantissant les droits et les conditions de travail des employĂ©s. Ce conseil ministĂ©riel reprĂ©sente une Ă©tape clĂ© pour relancer ces entreprises et assurer leur durabilitĂ©, en conciliant les impĂ©ratifs Ă©conomiques, sociaux et environnementaux.

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Commerce électronique : vers une régulation stricte des activités en ligne

11. MĂ€rz 2025 um 11:49

La commission de l’organisation, dĂ©veloppement, digitalisation de l’administration et de la lutte contre la corruption au Parlement tient ce mardi 11 mars 2025 une sĂ©ance. Elle a pour objectif d’examiner la proposition de loi relative Ă  la rĂ©gulation de l’activitĂ© de marketing et de promotion sur les sites internet et les rĂ©seaux sociaux.

Le bureau de l’ARP a soumis, depuis le mois de mai dernier, une proposition de loi (n°42/2024) que plus de 80 dĂ©putĂ©s ont signĂ©e Ă  la commission de l’organisation administrative, de la digitalisation, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption. Elle concerne la rĂ©gulation de l’activitĂ© de marketing et de promotion sur les sites internet et les rĂ©seaux sociaux. Il a recommandĂ© de solliciter l’avis de la commission de l’industrie, du commerce, des ressources naturelles, de l’énergie et de l’environnement.

Les motifs de la proposition

La dĂ©putĂ©e au Parlement et l’une des initiatrices de cette proposition, Olfa Marouani, a dĂ©clarĂ© dans un entretien avec MosaĂŻque Fm ce mardi 11 mars 2025 que les principales motivations de cette proposition sont « le chaos que les transactions commerciales sur les rĂ©seaux sociaux ont enregistrĂ©, et qui reprĂ©sente dĂ©sormais une menace directe pour l’économie rĂ©gulĂ©e et un prĂ©judice grave pour plusieurs entreprises structurĂ©es dans le secteur du commerce Ă©lectronique. Notamment les petites et moyennes entreprises, ainsi que pour les commerçants traditionnels. Â»

Objectifs du projet : réguler le secteur et protéger le consommateur

La dĂ©putĂ©e a affirmĂ© que cette initiative vise Ă  Ă©tablir des rĂšgles claires pour protĂ©ger Ă  la fois le vendeur et l’acheteur contre les fraudes en ligne. Tout en rĂ©gulant le secteur du commerce Ă©lectronique et en intĂ©grant l’économie informelle dans le systĂšme officiel. Elle vise Ă©galement Ă  renforcer la justice fiscale et Ă  garantir que le TrĂ©sor public bĂ©nĂ©ficie des revenus financiers que ces activitĂ©s gĂ©nĂšrent.

De plus, le projet vise Ă  rĂ©duire le chaos que le secteur a observĂ©, et qui nuit aux entreprises structurĂ©es, en particulier aux petites et moyennes entreprises, ainsi qu’aux commerces traditionnels qui paient des taxes et offrent des emplois formels.

Il cherche Ă©galement Ă  protĂ©ger les consommateurs contre la fraude commerciale. Notamment en ce qui concerne la vente de produits de mauvaise qualitĂ© ou d’origine inconnue, en particulier ceux qui affectent la santĂ© physique et mentale.

DĂ©tails de l’initiative : une structure claire et des sanctions dissuasives

Selon la députée, le projet de loi comprend 49 articles répartis en six chapitres, couvrant les définitions générales, les procédures de régulation, la protection des droits des consommateurs, les conditions des contrats, ainsi que les rÚgles relatives à la publicité en ligne, les infractions et les sanctions.

ConformĂ©ment Ă  l’article 39, une commission spĂ©ciale crĂ©era une structure pour suivre l’application des dispositions de la loi. Elle se composera d’au moins trois membres, dont un conseiller juridique, et se chargera d’imposer les sanctions appropriĂ©es en fonction de la gravitĂ© de l’infraction. L’article 42 prĂ©voit des sanctions allant de l’avertissement Ă  des amendes comprises entre 1 000 et 5 000 dinars. Voire mĂȘme la suspension temporaire ou dĂ©finitive du site internet, en coordination avec les autoritĂ©s compĂ©tentes. De plus, la proposition de loi prĂ©voit le doublement des sanctions en cas de rĂ©cidive, conformĂ©ment Ă  l’article 43.

Mesures de contrÎle et de régulation du e-commerce

Une unitĂ© spĂ©cialisĂ©e sera crĂ©Ă©e au sein du ministĂšre du Commerce et du DĂ©veloppement des exportations. IntĂ©grĂ©e Ă  l’organisme de contrĂŽle Ă©conomique, elle se chargera de la surveillance des activitĂ©s de marketing et de promotion en ligne. Elle sera composĂ©e d’agents de contrĂŽle Ă©conomique et d’experts techniques. Lesquels seront nommĂ©s par le ministĂšre par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel, en coordination avec le ministĂšre des Finances et le ministĂšre des Technologies de la communication, selon la dĂ©putĂ©e Olfa Marouani.

Les missions de cette unitĂ© incluent : le suivi des publicitĂ©s promotionnelles et des offres commerciales; la mise en place de systĂšmes de surveillance et d’analyse des transactions Ă©lectroniques; ainsi que l’élaboration de cahiers des charges pour l’utilisation du « label de confiance Ă©lectronique Â». Elle se chargera Ă©galement de constater les infractions Ă©conomiques et de prendre les mesures lĂ©gales appropriĂ©es.

Conditions pour exercer une activité en ligne

La loi oblige les personnes souhaitant exercer une activitĂ© en ligne Ă  retirer un cahier des charges officiel au ministĂšre du Commerce ou Ă  le tĂ©lĂ©charger Ă©lectroniquement. Les praticiens doivent ĂȘtre ĂągĂ©s d’au moins 18 ans et ne pas avoir Ă©tĂ© condamnĂ©s pour des infractions liĂ©es au commerce Ă©lectronique. Le transfert de l’activitĂ© est interdit sans l’approbation de l’unitĂ© spĂ©cialisĂ©e, aprĂšs avoir rempli toutes les conditions lĂ©gales.

DĂ©fis de mise en Ɠuvre et prĂ©occupations

La capacitĂ© Ă  appliquer efficacement cette loi, notamment face aux Ă©volutions technologiques rapides, reste l’un des principaux dĂ©fis. S’ajoutent Ă  cela les limites des capacitĂ©s de l’État Ă  surveiller les activitĂ©s numĂ©riques; ainsi que les questions relatives Ă  la protection des donnĂ©es personnelles et aux droits des consommateurs dans ce nouveau cadre rĂ©glementaire.

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Mouvements sociaux en Tunisie : 427 protestations en février 2025

11. MĂ€rz 2025 um 11:35

Le mois de fĂ©vrier 2025 a vu une forte montĂ©e des protestations en Tunisie, selon le rapport du Observatoire social tunisien relevant du Forum tunisien des droits Ă©conomiques et sociaux (FTDES). Au total, 427 mouvements sociaux ont Ă©tĂ© recensĂ©s, marquant une augmentation spectaculaire de 138,5 % par rapport Ă  fĂ©vrier 2024, oĂč seulement 179 mouvements avaient eu lieu.

Les revendications des protestataires en fĂ©vrier ont Ă©tĂ© variĂ©es, mais ont principalement portĂ© sur les conditions Ă©conomiques et sociales prĂ©caires. Les jeunes diplĂŽmĂ©s sans emploi ont intensifiĂ© leurs manifestations pour demander des solutions pour leur insertion professionnelle, notamment par le biais de dĂ©crets permettant leur intĂ©gration dans la fonction publique. De plus, des enseignants et des travailleurs de divers secteurs, ayant dĂ©jĂ  obtenu des avancĂ©es mais se heurtant Ă  des obstacles administratifs, ont rĂ©clamĂ© l’achĂšvement des processus de rĂ©gularisation de leur statut professionnel. Les mouvements sociaux ont Ă©galement Ă©tĂ© portĂ©es par des travailleurs prĂ©caires, notamment ceux des chantiers et des centres pour personnes handicapĂ©es. Ils ont exprimĂ© leur mĂ©contentement face Ă  la lenteur des rĂ©formes et des dĂ©cisions administratives.

En outre, plusieurs grĂšves et manifestations ont eu lieu dans des secteurs stratĂ©giques tels que le secteur postal, les enseignants des Ă©coles primaires, ainsi que les employĂ©s des ministĂšres de la famille, des femmes, de l’enfance et des personnes ĂągĂ©es. Les enseignants ont particuliĂšrement exigĂ© l’adoption de lois pour protĂ©ger les travailleurs de l’éducation, notamment face aux agressions, et la mise en Ɠuvre d’accords syndicaux en suspens.

La mobilisation sociale se diversifie

Le mois de fĂ©vrier a aussi Ă©tĂ© marquĂ© par des manifestations de familles de disparus dans des opĂ©rations de migration clandestine. Lesquelles exigent la formation d’une commission pour dĂ©terminer le sort de leurs proches. Les habitants des zones pĂ©riphĂ©riques du mont ChaĂąmbi ont Ă©galement protestĂ© pour demander des alternatives Ă©conomiques afin de les protĂ©ger des dangers liĂ©s aux mines terrestres.

D’autres revendications concernaient les conditions de vie, telles que l’approvisionnement en eau potable, la qualitĂ© des infrastructures routiĂšres, ainsi que l’amĂ©lioration des services publics. Par ailleurs, la question du droit Ă  la santĂ© et Ă  l’éducation a Ă©tĂ© au cƓur de nombreuses revendications, tout comme la lutte contre la pollution marine et la dĂ©gradation des ressources naturelles.

Une mobilisation numérique en croissance

Bien que 93 % des protestations aient eu lieu dans l’espace public, une tendance se dĂ©gage concernant l’usage des plateformes numĂ©riques pour les revendications. En effet, 7 % des mouvements ont Ă©tĂ© initiĂ©s en ligne, une proportion en hausse par rapport aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes.

Les principaux secteurs concernés par les protestations

Les demandes relatives à la régularisation des situations professionnelles et au droit au travail ont dominé les manifestations, représentant prÚs de 50 % des mouvements. Viennent ensuite les revendications liées à la dégradation des services publics (approvisionnement en eau et en électricité, amélioration des infrastructures) qui ont représenté prÚs de 30 % des protestations. Les mouvements ayant trait aux droits humains et aux libertés, en particulier la libération des journalistes et la contestation des décisions judiciaires, ont constitué environ 20 % des protestations.

Les données régionales et sectorielles

En termes gĂ©ographiques, la capitale Tunis a Ă©tĂ© la zone la plus touchĂ©e par ces mouvements avec 138 actions de protestation, soit prĂšs d’un tiers du total national. Elle est suivie par les gouvernorats de Tataouine (40 protestations), Manouba et Kairouan (25 actions chacun). D’autres gouvernorats comme Sidi Bouzid, Gafsa et Kasserine ont Ă©galement enregistrĂ© des chiffres significatifs de mouvements sociaux.

Formes de protestation et acteur sociaux

Les formes de protestation utilisĂ©es ont Ă©tĂ© diverses. Les grĂšves ont Ă©tĂ© les plus courantes, reprĂ©sentant 162 mouvements, suivies des sit-in et marches pacifiques, qui ont concernĂ© 78 actions. L’usage de la grĂšve de la faim a aussi Ă©tĂ© significatif, avec 61 actions. Ce qui tĂ©moigne d’un climat de frustration croissante parmi les protestataires.

Les protestations ont Ă©tĂ© organisĂ©es par un large Ă©ventail d’acteurs sociaux, dont des travailleurs, des Ă©tudiants, des journalistes, des associations de droits humains et des familles de disparus. La participation fĂ©minine a Ă©tĂ© notable, mĂȘme si la majoritĂ© des protestations ont impliquĂ© des hommes.

Les cas de violence et de suicide

Le mois de fĂ©vrier 2025 a Ă©galement Ă©tĂ© marquĂ© par plusieurs incidents violents et tragiques. Dix cas de suicide ou de tentatives de suicide ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s, dont cinq ont pris la forme d’actes protestataires. Les raisons Ă©voquĂ©es pour ces actes incluent des conditions Ă©conomiques difficiles, des mauvais traitements dans les centres de dĂ©tention, ainsi que des problĂšmes familiaux.

Les actes de violence ont été également nombreux, avec 33,33 % des cas enregistrés liés à des agressions physiques. Des meurtres, des tentatives de meurtre et des actes de vol ont aussi été signalés, touchant particuliÚrement des femmes et des enfants.

La quĂȘte des solutions efficaces

Les mouvements sociaux en Tunisie en fĂ©vrier 2025 tĂ©moignent d’une sociĂ©tĂ© profondĂ©ment en quĂȘte de solutions aux problĂšmes Ă©conomiques, sociaux et politiques. La rĂ©pression des droits fondamentaux, la gestion des services publics et les inĂ©galitĂ©s persistantes sont au cƓur de ces protestations, qui s’intensifient face Ă  la stagnation des rĂ©formes et Ă  un climat de mĂ©contentement croissant.

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Pollution de l’air : seules 17 % des villes respectent les normes de l’OMS

11. MĂ€rz 2025 um 10:06

 La pollution de l’air a atteint des niveaux alarmants en 2024, selon le 7e rapport annuel sur la qualitĂ© de l’air mondial publiĂ© par IQAir. Seules 17 % des villes du monde respectent les normes de l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) en matiĂšre de pollution atmosphĂ©rique. Pendant ce temps, 126 des 138 pays analysĂ©s (91,3 %) dĂ©passent largement le seuil annuel de 5 ”g/mÂł de PM2.5, prĂ©sentant de graves risques pour la santĂ© publique.

Les cinq pays les plus pollués en 2024 :

  1. Tchad (91,8 ”g/mÂł) – plus de 18 fois la limite de l’OMS;
  2. Bangladesh (78,0 ”g/mÂł) – plus de 15 fois;
  3. Pakistan (73,7 ”g/mÂł) – plus de 14 fois;
  4. RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (58,2 ”g/mÂł) – plus de 11 fois;
  5. Inde (50,6 ”g/mÂł) – plus de 10 fois.

Byrnihat, en Inde, est la ville mĂ©tropolitaine la plus polluĂ©e du monde avec une moyenne annuelle de 128,2 ”g/mÂł de PM2.5. L’Asie centrale et du Sud concentre les sept villes les plus polluĂ©es de la planĂšte, et l’Inde compte six des neuf villes les plus polluĂ©es du monde.

Des zones plus épargnées, mais des risques persistants

Seuls sept pays respectent les recommandations de l’OMS : Australie, Bahamas, Barbade, Estonie, Grenade, Islande et Nouvelle-ZĂ©lande. Mayaguez, Porto Rico, est la ville la plus propre avec un niveau moyen de PM2.5 de 1,1 ”g/mÂł.

Aux États-Unis, la ville la plus polluĂ©e est Ontario (Californie). Tandis que Seattle (Washington) est la grande ville la plus propre.

Les principales causes et tendances de la pollution

  • Afrique : un grave manque de surveillance, avec seulement une station pour 3,7 millions d’habitants.
  • Amazonie : les incendies de forĂȘt ont quadruplĂ© les niveaux de PM2.5 dans certaines villes du BrĂ©sil.
  • Asie du Sud-Est : lĂ©gĂšre amĂ©lioration, mais El Niño et la pollution transfrontaliĂšre restent problĂ©matiques.
  • OcĂ©anie : la rĂ©gion la plus propre, avec 57 % de ses villes respectant les normes de l’OMS.

Une urgence sanitaire ignorée

MalgrĂ© l’urgence, 79 % de la population mondiale n’a pas accĂšs Ă  des donnĂ©es locales en temps rĂ©el sur la qualitĂ© de l’air. Pour y remĂ©dier, IQAir lance l’initiative Schools4Earth, visant Ă  Ă©quiper plus d’un million d’écoles de capteurs de pollution. Si elle se gĂ©nĂ©ralise, plus de 94 % de la population mondiale aurait accĂšs Ă  des donnĂ©es prĂ©cises sur la qualitĂ© de l’air.

« La pollution de l’air reste une menace majeure pour la santĂ© et l’environnement, mais une grande partie de la population ignore son exposition rĂ©elle. Les donnĂ©es sur la qualitĂ© de l’air sauvent des vies, influencent les politiques publiques et permettent aux communautĂ©s d’agir. »
– Frank Hammes, PDG mondial d’IQAir.

La pollution atmosphĂ©rique est une crise mondiale qui exige une action immĂ©diate. Élus, citoyens et chercheurs doivent unir leurs efforts pour rĂ©duire les Ă©missions et protĂ©ger les gĂ©nĂ©rations futures. Le rapport classe 138 pays selon leur niveau de pollution de l’air, mais la Tunisie n’y figure pas.

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Production Invisible 8:45 : quand l’art se mobilise pour l’égalitĂ© des genres

10. MĂ€rz 2025 um 13:42

Le 8 mars 2025, Ă  l’occasion de la JournĂ©e internationale de la femme, ONU Femmes Tunisie, en collaboration avec le ministĂšre de la Jeunesse et des Sports, a inaugurĂ© les rĂ©sidences artistiques « Production Invisible 8:45 » Ă  la Madersa Slimeneya, situĂ© au cƓur de la MĂ©dina de Tunis.

Cet événement artistique et engagé a mis en lumiÚre le travail de soin non rémunéré, un sujet souvent invisible mais essentiel, à travers trois créations artistiques originales.

La premiĂšre, intitulĂ©e Â« Intouchable Â», est une performance thĂ©Ăątrale immersive qui donne voix Ă  des personnages confrontĂ©s aux inĂ©galitĂ©s liĂ©es Ă  la rĂ©partition du travail domestique et de soin. La deuxiĂšme, Â« Women Carry War in Their Bodies Â», propose une installation artistique poignante explorant la notion de soin comme un labeur invisible, souvent confinĂ© Ă  l’espace domestique et attribuĂ© aux femmes.

Enfin, Â« Wizdom Â», un concert de rap engagĂ©, dĂ©construit les normes sociales et rĂ©vĂšle l’invisibilitĂ© du travail de soin, trop souvent marginalisĂ©.

Ces Ɠuvres, rĂ©alisĂ©es dans le cadre du projet Dare to Care, visent Ă  sensibiliser le public aux inĂ©galitĂ©s de genre et Ă  la charge disproportionnĂ©e que reprĂ©sentent les tĂąches domestiques et de soin pour les femmes en Tunisie.

L’art comme levier de transformation sociale

Florence Basty, reprĂ©sentante d’ONU Femmes en Tunisie et en Libye, a jouĂ© un rĂŽle central dans la conception et la mise en Ɠuvre de ce projet. Lors d’une visite exclusive rĂ©servĂ©e aux journalistes, elle Ă©tait invitĂ©e pour dĂ©couvrir les installations artistiques. Elle a expliquĂ© les enjeux du travail de soin non rĂ©munĂ©rĂ©, un sujet encore trop souvent ignorĂ©.

« Le travail de soin non rĂ©munĂ©rĂ© englobe toutes les tĂąches domestiques, ainsi que les soins prodiguĂ©s aux enfants, aux personnes ĂągĂ©es et aux personnes en situation de handicap. En Tunisie, ce fardeau repose majoritairement sur les femmes, qui y consacrent en moyenne 8 heures et 45 minutes par jour, contre seulement 45 minutes pour les hommes Â», a-t-elle dĂ©clarĂ©.

 

Cette rĂ©partition inĂ©gale a des consĂ©quences directes sur l’accĂšs des femmes au marchĂ© du travail. MalgrĂ© un taux de diplĂŽmĂ©es de 70 % parmi les Ă©tudiants, les femmes sont plus nombreuses Ă  ĂȘtre au chĂŽmage que les hommes. Florence Basty souligne que cet Ă©cart s’explique en grande partie par la charge mentale et domestique qui pĂšse sur elles. « Lorsque vient le choix entre leur carriĂšre et les responsabilitĂ©s familiales, beaucoup de femmes se tournent vers la sphĂšre privĂ©e faute de soutien dans la rĂ©partition des tĂąches domestiques Â», explique-t-elle.

Pour aborder cette problĂ©matique de maniĂšre innovante, ONU Femmes a choisi l’art comme vecteur de changement. Le projet Dare to Care a ainsi lancĂ© une rĂ©sidence artistique impliquant 27 artistes tunisiens dans trois rĂ©gions du pays : Tunis, Le Kef et GabĂšs. L’objectif Ă©tait de leur offrir un cadre de rĂ©flexion sur les normes sociales et les inĂ©galitĂ©s de genre, en tenant compte du contexte juridique tunisien et des engagements internationaux du pays en matiĂšre de droits des femmes.

« Nous avons voulu nous Ă©loigner des confĂ©rences classiques et privilĂ©gier une approche plus immersive et artistique, afin de toucher un public plus large et notamment les jeunes gĂ©nĂ©rations Â», prĂ©cise Florence Basty. Les artistes, sĂ©lectionnĂ©s aprĂšs un appel Ă  candidatures, ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une formation juridique dispensĂ©e par une experte tunisienne sur les droits des femmes et les conventions internationales, avant de laisser libre cours Ă  leur interprĂ©tation artistique.

Florence Basty insiste Ă©galement sur l’impact progressif de l’art dans l’évolution des mentalitĂ©s : « MĂȘme si une Ɠuvre ne change pas tout, elle peut planter des graines qui, Ă  terme, feront Ă©voluer les comportements et les croyances. Â» Elle rappelle par ailleurs que la Tunisie dispose d’un cadre lĂ©gal avancĂ© en matiĂšre d’égalitĂ© des sexes, notamment grĂące Ă  la ratification de la Convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination Ă  l’égard des femmes (CEDAW). Toutefois, elle souligne l’écart entre la loi et son application concrĂšte, encore entravĂ©e par les normes sociales et les pressions familiales.

Impliquer les jeunes pour changer les mentalités

Boutheina Hammami, coordinatrice du projet Dare to Care au sein d’ONU Femmes Tunisie, a mis en avant l’importance d’impliquer les jeunes dans le changement des mentalitĂ©s sur l’égalitĂ© des sexes. Elle s’appuie sur une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par ONU Femmes en 2022, qui rĂ©vĂšle un paradoxe prĂ©occupant : en Tunisie, les jeunes gĂ©nĂ©rations ont tendance Ă  adopter des mentalitĂ©s plus conservatrices que leurs aĂźnĂ©s en matiĂšre d’égalitĂ© hommes-femmes.

Face Ă  ce constat, ONU Femmes a dĂ©cidĂ© d’orienter son action vers la sensibilisation des jeunes, en misant sur l’art comme outil de transformation sociale. Boutheina Hammami souligne que l’objectif des rĂ©sidences artistiques de Dare to Care est de permettre aux jeunes crĂ©ateurs de produire des Ɠuvres qui interrogent et suscitent la curiositĂ© de leur gĂ©nĂ©ration sur les enjeux des stĂ©rĂ©otypes de genre et du travail invisible non rĂ©munĂ©rĂ©.

« L’art constitue un puissant levier de changement car il touche un public large, au-delĂ  des cercles militants ou acadĂ©miques. En donnant aux jeunes artistes l’opportunitĂ© d’exprimer leur vision Ă  travers diverses formes artistiques – installations, hip-hop, arts visuels –, le projet vise Ă  provoquer une prise de conscience et Ă  enclencher un dialogue au sein de la sociĂ©tĂ© tunisienne Â», explique-t-elle.

Un travail de soin non rémunéré qui pÚse lourd sur les femmes

Une étude réalisée par Oxfam en Tunisie en partenariat avec AFTURD en 2021 apporte des chiffres édifiants sur la répartition inégale du travail de soin non rémunéré. Selon cette étude, les femmes tunisiennes consacrent entre 8 et 12 heures par jour à ces tùches, indépendamment de leur ùge, de leur situation familiale, économique ou de leur lieu de résidence. En comparaison, les hommes y consacrent en moyenne seulement 45 minutes par jour.

En d’autres termes, les femmes passent entre 33 % et 50 % de leur budget-temps quotidien Ă  des tĂąches domestiques et de soin, contre seulement 3 % pour les hommes. L’étude estime que la valeur du travail domestique des femmes reprĂ©sente 47,4 % du PIB tunisien. Selon les rĂ©sultats de l’étude budget-temps en Tunisie (2005/2010), publiĂ©e par le MinistĂšre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes ÂgĂ©es, la valeur de ce travail non rĂ©munĂ©rĂ© est estimĂ©e Ă  23,8 milliards de dinars tunisiens.

Ces chiffres soulignent l’urgence de rĂ©Ă©quilibrer la rĂ©partition des tĂąches domestiques et de soin, un enjeu central pour l’égalitĂ© des sexes en Tunisie. Avec le projet Dare to Care, ONU Femmes espĂšre encourager une rĂ©flexion collective sur cette problĂ©matique, en utilisant l’art et la culture comme leviers essentiels du changement. Â« L’objectif n’est pas que les femmes prennent le pouvoir sur les hommes, mais de rĂ©Ă©quilibrer une situation profondĂ©ment inĂ©gale Â», conclut Florence Basty, convaincue que l’art et la culture peuvent jouer un rĂŽle clĂ© dans cette transformation sociale.

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Éduquer plutĂŽt que rĂ©primer : Kabaria et Djebel Jelloud misent sur l’encadrement des jeunes

10. MĂ€rz 2025 um 12:58

Dans les quartiers de Kebaria et Djebel Jelloud, une initiative locale innovante se distingue par son approche Ă©ducative et civique pour faire face Ă  la dĂ©linquance juvĂ©nile. PlutĂŽt que de se concentrer sur des mesures rĂ©pressives, cette dĂ©marche mise sur l’éducation, la responsabilisation et la prĂ©vention. Soulignant ainsi une prise de conscience collective des habitants et des autoritĂ©s locales.

Face Ă  la recrudescence des actes de violence commis par des adolescents et des enfants de moins de 14 ans– tels que le lancement de pierres sur les voitures et les transports publics, ou le harcĂšlement des passants–, les habitants de ces quartiers ont dĂ©cidĂ© d’agir. Mais au lieu de rĂ©clamer simplement une intervention accrue des forces de sĂ©curitĂ©, ils ont optĂ© pour une solution plus durable et constructive : renforcer l’éducation, le dialogue et les activitĂ©s sociales pour les jeunes.

Cette initiative, portĂ©e par les autoritĂ©s locales, les Ă©ducateurs, les psychologues et les parents, vise Ă  s’attaquer aux causes profondes de la dĂ©linquance. Elle met en avant des facteurs tels que le manque d’intĂ©rĂȘt pour les Ă©tudes, l’absence de communication positive entre les familles et les Ă©coles, ainsi que le manque d’espaces et d’activitĂ©s Ă©ducatives et rĂ©crĂ©atives.

Lors d’une rĂ©union organisĂ©e Ă  la Maison de la Culture Chokri BelaĂŻd, les participants ont insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de crĂ©er un conseil conjoint entre Ă©ducateurs et parents pour suivre de prĂšs les besoins des adolescents. Ils ont Ă©galement proposĂ© la mise en place d’activitĂ©s culturelles, sportives et Ă©ducatives pour canaliser l’énergie des jeunes de maniĂšre positive. L’accent a Ă©tĂ© mis sur la sensibilisation aux valeurs civiques, le respect de la loi et l’importance de la communication familiale.

Cette approche dĂ©montre une rĂ©elle volontĂ© de la part des habitants et des autoritĂ©s de rĂ©soudre le problĂšme Ă  la racine, en offrant aux jeunes des alternatives constructives plutĂŽt que de se contenter de mesures punitives. Elle illustre une prise de conscience collective : pour bĂątir un avenir meilleur, il faut investir dans l’éducation et la prĂ©vention, tout en impliquant activement la communautĂ©.

Le phénomÚne de délinquance juvénile : causes et solutions

Les habitants des quartiers de Kebaria et Jebel El Jloud sont confrontĂ©s Ă  une recrudescence de la dĂ©linquance juvĂ©nile, marquĂ©e par des actes de violence commis par des adolescents et des enfants de moins de 14 ans. Ces jeunes, souvent regroupĂ©s en bandes, lancent des pierres sur les voitures et les transports publics, harcĂšlent les passants et crĂ©ent un climat d’insĂ©curitĂ© dans les rues.

L’objectif Ă©tait d’analyser les causes du phĂ©nomĂšne et de proposer des solutions durables.

Les causes identifiĂ©es incluent le manque d’intĂ©rĂȘt pour les Ă©tudes, l’absence de communication positive entre les familles et les Ă©coles, ainsi que des problĂšmes familiaux et sociaux tels que la marginalisation, l’exclusion et le sentiment de vide psychologique. Les jeunes cherchent souvent Ă  attirer l’attention ou Ă  affirmer leur identitĂ© Ă  travers des actes de violence.

Pour rĂ©pondre Ă  ces dĂ©fis, les participants ont proposĂ© la crĂ©ation d’un conseil conjoint entre Ă©ducateurs et parents, qui se rĂ©unirait rĂ©guliĂšrement pour suivre les besoins des adolescents. Ils ont Ă©galement suggĂ©rĂ© la mise en place d’activitĂ©s culturelles, sportives et Ă©ducatives pour occuper les jeunes de maniĂšre constructive. Enfin, ils ont insistĂ© sur l’importance de sensibiliser les jeunes aux valeurs civiques et de renforcer la communication familiale.

Cette initiative citoyenne dĂ©montre une prise de conscience collective : pour rĂ©soudre le problĂšme de la dĂ©linquance juvĂ©nile, il faut investir dans l’éducation et la prĂ©vention, tout en impliquant activement la communautĂ©. Elle offre une lueur d’espoir pour l’avenir des jeunes et de leurs quartiers.

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Abdelaziz Makhloufi blanchi dans une affaire douaniĂšre

10. MĂ€rz 2025 um 11:00

La Chambre correctionnelle spĂ©cialisĂ©e dans les affaires de corruption financiĂšre prĂšs le Tribunal de premiĂšre instance de Tunis a prononcĂ© l’arrĂȘt des poursuites publiques Ă  l’encontre d’Abdelaziz Makhloufi, homme d’affaires et ancien prĂ©sident du Club sportif sfaxien. Cette dĂ©cision fait suite Ă  la prĂ©sentation, par sa dĂ©fense, de documents attestant d’une conciliation avec les services douaniers.

Ce verdict s’inscrit dans une sĂ©rie de dĂ©cisions similaires rendues rĂ©cemment par la mĂȘme Chambre, qui a dĂ©jĂ  prononcĂ© l’arrĂȘt des poursuites dans deux autres affaires comparables. Abdelaziz Makhloufi Ă©tait impliquĂ© dans une affaire douaniĂšre dont les dĂ©tails n’ont pas Ă©tĂ© entiĂšrement dĂ©voilĂ©s. Cependant, la conciliation avec la douane, confirmĂ©e par des documents officiels, a permis de mettre un terme aux poursuites judiciaires Ă  son encontre.

 

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Enseignants permanents dans le privĂ© : une nouvelle exigence pour la qualitĂ© de l’éducation

10. MĂ€rz 2025 um 10:19

L’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple ( ARP) examinera mi-avril 2025 un projet de rĂ©vision de la loi relative Ă  l’enseignement supĂ©rieur privĂ©. Ce texte, dĂ©posĂ© en 2023 par 23 dĂ©putĂ©s, vise Ă  renforcer la qualitĂ© de l’enseignement en imposant aux Ă©tablissements privĂ©s de recruter au moins 30 % d’enseignants permanents. La  Commission de l’éducation a validĂ© ce projet de loi.

Les principales dispositions du projet

Recrutement d’enseignants permanents : 30 % minimum

Les Ă©tablissements privĂ©s d’enseignement supĂ©rieur devront recruter au moins 30 % de leur corps enseignant en tant qu’enseignants permanents. Ces enseignants devront ĂȘtre titulaires d’un doctorat et bĂ©nĂ©ficier des mĂȘmes conditions que les enseignants-chercheurs du secteur public, notamment en ce qui concerne :

  • Le salaire minimum,
  • Le nombre d’heures d’enseignement,
  • Les responsabilitĂ©s d’encadrement.

Enseignants permanents : 50 % des cours dispensés

Le projet stipule que les enseignants permanents devront assurer au moins la moitiĂ© des cours dispensĂ©s par l’établissement pour chaque diplĂŽme proposĂ©. Cette mesure vise Ă  garantir une qualitĂ© d’enseignement homogĂšne et pĂ©renne.

Un délai de deux ans pour se conformer

Les Ă©tablissements universitaires privĂ©s disposeront d’un dĂ©lai de deux ans Ă  compter de la publication de la rĂ©vision au Journal officiel pour se mettre en conformitĂ© avec les nouvelles dispositions.

Sanctions en cas de non-respect

En effet, en cas de non-respect de ce délai :

  • Les Ă©tablissements concernĂ©s ne pourront pas inscrire de nouveaux Ă©tudiants,
  • Toute inscription de nouveaux Ă©tudiants sera considĂ©rĂ©e comme une crĂ©ation d’établissement sans autorisation, exposant l’établissement Ă  des sanctions.

Contexte et historique du projet

Cette initiative lĂ©gislative a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e le 10 octobre 2023 par un groupe de 23 dĂ©putĂ©s. Elle a fait l’objet de 9 rĂ©unions de la Commission de l’éducation, la premiĂšre ayant eu lieu le 25 octobre 2023 et la derniĂšre le 30 mai 2024.

L’enseignement supĂ©rieur privĂ© en chiffres

Selon les derniĂšres statistiques du ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique :

  • 85 Ă©tablissements universitaires privĂ©s sont opĂ©rationnels pour l’annĂ©e universitaire 2024-2025,
  • Ces Ă©tablissements sont rĂ©partis dans plusieurs gouvernorats et couvrent diverses spĂ©cialitĂ©s.

La loi actuelle sur l’enseignement supĂ©rieur privĂ©

En effet, l’enseignement supĂ©rieur privĂ© en Tunisie est actuellement rĂ©gi par la loi n° 73 du 25 juillet 2000, qui comprend 25 articles rĂ©partis en 7 chapitres. Ce projet de rĂ©vision vise Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de l’enseignement supĂ©rieur privĂ© en Tunisie en renforçant le statut des enseignants et en garantissant une meilleure stabilitĂ© acadĂ©mique. Son adoption marquerait une Ă©tape importante dans la rĂ©forme du secteur Ă©ducatif tunisien.

 

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BH Leasing annonce une hausse de 26% de son rĂ©sultat net pour l’exercice 2024

08. MĂ€rz 2025 um 11:50

BH Leasing a enregistrĂ© un rĂ©sultat net de 3,9 millions de dinars (MD) pour l’exercice 2024, marquant une augmentation de 26% par rapport Ă  l’exercice prĂ©cĂ©dent, selon les Ă©tats financiers arrĂȘtĂ©s par le conseil d’administration lors de sa rĂ©union du 25 fĂ©vrier 2025.

Le conseil d’administration de BH Leasing a Ă©galement convoquĂ© une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire pour le jeudi 17 avril 2025 Ă  11h et communiquera ultĂ©rieurement le lieu exact. Il a aussi prĂ©cisĂ© que la sociĂ©tĂ© affectera le rĂ©sultat de l’exercice en rĂ©sultat reportĂ© afin d’absorber les pertes antĂ©rieures.

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STAR Assurances annonce un dividende de 8,397 dinars par action

08. MĂ€rz 2025 um 10:26

La compagnie d’assurance STAR a enregistrĂ© une progression notable de ses principaux indicateurs financiers en 2024, selon les Ă©tats financiers arrĂȘtĂ©s lors de la rĂ©union de son conseil d’administration le 7 mars 2025.

Les primes Ă©mises ont atteint 431,2 millions de dinars tunisiens (MDT) en 2024, contre 388,9 MDT en 2023, soit une augmentation de 11%. Le rĂ©sultat net individuel s’établit Ă  29,8 MDT, en hausse de 10% par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente (27 MDT en 2023). Le rĂ©sultat net consolidĂ©, quant Ă  lui, affiche 27,5 MDT, contre 23,3 MDT en 2023, marquant une croissance de 18%.

Le conseil d’administration a Ă©galement dĂ©cidĂ© de convoquer une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire pour le 22 avril 2025 Ă  09h30 au siĂšge social de la sociĂ©tĂ©, afin d’approuver la distribution d’un dividende de 8,397 dinars par action.

Une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire est Ă©galement prĂ©vue le mĂȘme jour Ă  10h30 pour valider deux opĂ©rations majeures :

  • Un split des actions, rĂ©duisant la valeur nominale des titres de 10 Ă  5 dinars.
  • Une augmentation de capital par incorporation des rĂ©serves, Ă  raison de sept actions nouvelles gratuites pour six actions anciennes, avec une date de jouissance fixĂ©e au 1er janvier 2025.

Ces dĂ©cisions s’inscrivent dans la stratĂ©gie de la STAR visant Ă  optimiser la structure de son capital et Ă  renforcer sa croissance.

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