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Gestern — 20. November 2024Haupt-Feeds

Phosphate de Sra Ouertane : Vers une exploitation par des entreprises privées ?

20. November 2024 um 09:30

PhosphateLors de la discussion au parlement du projet du budget du ministère de l’industrie, des mines et de l’énergie pour 2025, la ministre Fatma Chiboub Thabet, a révélé qu’un certain nombre de permis de prospection de phosphate dans les gouvernorats du nord-ouest ont été accordées à des investisseurs privés tunisiens et à une société australienne.

A un certain moment le même ministère avait laissé entendre qu’une entreprise chinoise serait pressentie pour ce projet. C’était au mois de janvier 2024, c’est-à-dire avant même que l’actuelle ministre ne soit nommée.

Dans un communiqué publié, le 5 janvier 2024, la cheffe de cabinet de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie à l’époque, Ahlem Béji Sayeb, a révélé, suite à une  réunion avec une délégation de la société sino-arabe d’engrais chimiques (Sacf), que «cette dernière a manifesté un vif intérêt pour le projet d’exploitation du phosphate de Sra ouertane  (nord ouest), envisageant un partenariat avec la Tunisie».

Le projet Sra-Ouertane dont les réserves sont estimées à 1000 millions de tonnes (MT), soit presque le double du bassin minier de Gafsa revêt une importance particulière. Exploité dans de bonnes conditions de paix sociale, ce gisement pourrait produire durant un siècle, annuellement et à lui seul, 10 Millions de tonnes.

Une fois exploité, il contribuerait à la diversification de l’économie tunisienne et à la création d’emplois dans une région où le taux de chômage est un des plus élevé du pays.

ABS

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2,5 millions de tonnes des phosphates supplémentaires pourraient compenser la baisse des prix d’huile d’olive

19. November 2024 um 09:34

Quand l’espagnol Deoleo parle, il faut l’écouter. C’est le premier transformateur mondial d’huile d’olive qui établit ses propres prévisions pour le marché mondial en la matière.

Selon la société, le secteur se rapproche de la fin de l’un des cycles les plus difficiles de son histoire. Les prix de l’or liquide devraient être réduits de près de moitié par rapport à leur niveau record de l’année dernière. Une bien mauvaise nouvelle pour la Tunisie.

L’augmentation de l’offre stabilise les marchés

L’année 2024 fut historique pour l’huile d’olive. La période prolongée de conditions climatiques extrêmes et de sécheresse dans le sud de l’Europe a gravement affecté les récoltes d’olives ces dernières années, entraînant une hausse vertigineuse des prix. La pénurie d’huile d’olive, un aliment de base du régime méditerranéen, a poussé le secteur dans la crise.

Les prix se sont toutefois refroidis depuis, car les estimations de l’industrie indiquent une amélioration significative des récoltes pour la saison 2024-2025, en particulier dans les principaux producteurs tels que l’Espagne, la Grèce et la Turquie. Les leçons apprises des années précédentes indiquent que la crise n’est pas terminée, mais des étapes vers l’amélioration ont été accomplies.

Le marché traverse toujours une phase de tension dans les prix de l’huile d’olive, en particulier celles de qualité supérieure, telle que l’extra vierge. Dans les mois à venir, les perspectives commenceront à se stabiliser et la normalité serait progressivement rétablie à mesure que la nouvelle récolte progresse et que l’offre augmente.

Les prix chutent

Les prix de l’huile d’olive extra vierge en Espagne tourne actuellement autour de 6 euros le kilogramme, une baisse de 35 % par rapport au record de 9,2 euros atteint en janvier 2024.

Cette détente des prix devrait se consolider en décembre et janvier prochains, à condition que les conditions météorologiques et de récolte restent stables. Deoleo estime que les prix tomberaient à environ 5 euros le litre, ce qui représente une chute brutale.

L’industrie commence à s’adapter plus rapidement à un avenir de plus en plus incertain causé par le changement climatique. En même temps, elle absorbe des investissements importants dans de nouvelles technologies agricoles et dans le développement de variétés d’olives plus résistantes. L’objectif est de maintenir l’offre à des niveaux qui permettent un prix accessible pour le consommateur final.

La carte des phosphates

Mais pour un pays comme la Tunisie, le plus important dans les calculs est l’exportateur et les recettes qu’il rapatrie. Pour 2024, le cap des 5 milliards de dinars de recettes a été dépassé. Pour 2025, cela relève du domaine de l’impossible. Nous allons perdre, au moins, un milliard de dinars de revenus d’exportation.

Pour remplacer cette perte, il n’y a pas deux chemins. Seule la piste des phosphates peut être réactivée rapidement. Avec seulement 2,5 millions de tonnes produites depuis le début de l’année, il y a une marge de progression.

Avec un prix moyen de 150 dollars pour la tonne métrique, nous aurions besoins de produire pas moins de 2,5 millions de tonnes supplémentaire en 2025 pour s’assurer que nous pourrons compenser intégralement toute baisse des prix de l’huile d’olive.

A bon entendeur.

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Phosphates de Gafsa : Une augmentation de 11,6 % de la production en 2024

Von: La Presse
18. November 2024 um 08:48

La Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) a enregistré une hausse notable de 11,6 % de sa production de phosphate commercial au cours des dix premiers mois de 2024, par rapport à la même période en 2023. Cette évolution porte la production à 2,5 millions de tonnes à fin octobre, contre 2,2 millions de tonnes en 2023.

Cette amélioration est en grande partie attribuée à un renforcement des capacités d’extraction au cours des deux derniers mois, où le rythme mensuel de production a atteint entre 300.000 et 320.000 tonnes. Ce résultat a également été facilité par l’entrée en service de nouveaux équipements sur plusieurs sites de production, ce qui a permis à la CPG d’augmenter ses capacités opérationnelles.

Cette progression témoigne des efforts continus de l’entreprise pour redynamiser la production de phosphate, un secteur clé pour l’économie tunisienne, et pour répondre à la demande croissante du marché international.

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Phosphates, hydrocarbures et renouvelables : Les ambitions tunisiennes pour booster l’économie

Von: walid
15. November 2024 um 10:51

Le département de l’Economie et des Mines est engagé à booster la compétitivité et à promouvoir sa contribution au développement global, a souligné, jeudi, la ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub.

Il est également résolu à garantir une exploitation optimale des ressources énergétiques et minières et partant à concrétiser l’objectif de transition vers un modèle énergétique à faible émission de carbone, a-t-elle encore ajouté.

S’adressant aux parlementaires et aux conseillers des régions, lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), tenue, jeudi, au Palais du Bardo consacrée à l’examen de la mission du ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, la ministre a affirmé que le gouvernement a fixé des stratégies sectorielles, dont celles relatives à l’industrie et de l’innovation et l’énergie à l’horizon 2035.

Evoquant les indicateurs du secteur de l’industrie et des mines pour l’année 2024 ainsi que le programme d’action du département pour 2025, elle a affirmé que le secteur industriel constitue un levier essentiel de l’économie nationale et contribue à réduire le déficit commercial du pays à travers la promotion des exportations et la diversification des produits locaux et l”encouragement de sa compétitivité.

A cela s’ajoute sa capacité à générer des postes d’emploi durables ce qui ne manquera pas de favoriser, selon ses dires, la stabilité sociale et économique et booster le climat d’investissement et la compétitivité des PME.

Chiffres à l’appui, la ministre a révélé que jusqu’au 13 novembre 2024, 142 entreprises embauchant plus de 7500 ouvriers ont bénéficié d’avantages dont le montant s’élève à 190 millions de dinars.

Elle a ajouté que ce programme vise à renforcer la compétitivité et à préserver le tissu industriel et à développer les services industriels.

Ce tissu compte actuellement 4713 entreprises offrant plus de 530 mille emplois, dont 45% sont totalement exportatrices (2126) moyennant une capacité d’employabilité avoisinant 355 mille emplois.

Pour le volume des exportations des entreprises totalement exportatrices, il s”élève à 45 millions au titre de 2023.

Revenant à la nouvelle nomenclature des entreprises, notamment au niveau de l’activité, la ministre a fait état de la montée en puissance des nouveaux créneaux à forte valeur ajoutée et à haut niveau technologique, tels que les industries des composants automobiles et aéronautiques et les centres de recherche et de développement.

Elle a par ailleurs indiqué que les investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur des industries manufacturières ont augmenté de 52 % au cours du premier semestre de 2024, par rapport à la même période de 2023, pour atteindre 792 millions de dinars, suite à la hausse des investissements notamment dans le secteur du textile, de l’habillement, du cuir et des chaussures.

Quant à l’évolution de la balance commerciale pour le secteur manufacturier, le taux de couverture a atteint 92,4 % au cours des dix premiers mois de 2024, en raison de l’augmentation de 30 % des exportations des produits alimentaires.

Volet énergie, Thabet a cité au nombre des des défis les plus importants auxquels fait face le département , la garantie de la sécurité énergétique, la diversification des sources d’énergie et l’élaboration d’une stratégie nationale et une feuille de route pour le secteur.

Elle a dans ce contexte noté que l’autonomie énergétique a enregistré une baisse de 41% à la fin du mois de septembre 2024 contre 49% au titre de la même période en 2023.

S’agissant du déficit de la balance commerciale énergétique, quant à lui, il a connu une augmentation de 35 % en septembre 2024, atteignant 9 milliards de dinars contre 6 milliards pour la même période de 2023.

S’attardant sur les raisons de cette situation, la ministre a expliqué cette situation par les défis majeurs auxquels est confronté le secteur, tels que le déclin de la production des champs pétroliers et l’absence de grands projets d’exploration permettant de reconstituer le stock national.

Elle a expliqué que pour consolider le secteur et garantir sa pérennité, les activités de recherche et d’exploration se poursuivront jusqu’en 2025, tout en œuvrant à régler les dettes des entreprises locales et à parachever la révision du code des hydrocarbures.

La ministre a promis également de consacrer la bonne gouvernance, la transparence et le suivi de l’évolution du secteur, en plus de l’adoption d’une politique de promotion afin de favoriser l’attrait des investisseurs à l’exploration et à la production des hydrocarbures.

Quant au secteur de l’électricité, la ministre table sur un volume global d’investissements estimé à 2.500 millions de dinars en 2025, année qui devrait connaître l’élaboration du Code des énergies renouvelables et la mise en place de l’Instance de régulation du secteur de l’électricité.

En ce qui concerne le secteur minier, le ministre a indiqué que ce secteur a accusé une baisse au cours de la décennie précédente au double plan productivité et efficacité économique, étant donné que le volume de production a baissé à moins de 50% par rapport à 2011.

Evoquant les actions à venir visant à rétablir le secteur des phosphates, le ministre a révélé l’élaboration d’un programme d’investissement pour la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), ainsi que la préparation d’un programme de travail pour la période 2025-2030.

Un programme qui, a-t-elle dit, vise essentiellement à augmenter la capacité de production des laveries, la reprise des travaux sur tous les sites de production et l’achèvement de la révision du code minier.

Le ministère, a-t-elle ajouté, prévoit aussi d’introduire une nouvelle dynamique dans la production de phosphate dans le nord-ouest, où des permis de recherche seront accordés à des investisseurs privés tunisiens et à une société étrangère (australienne).

En ce qui concerne les engrais, la ministre a souligné la volonté de l’autorité de tutelle d’assurer l’approvisionnement en engrais chimiques durant la saison 2024-2025, ajoutant qu’en septembre 2024, un accord a été signé dans la perspective d’achever le projet de l’usine de triple superphosphate “Mdhila 2” resté longtemps bloqué et qui devrait fournir 400 000 tonnes de phosphate par an.

Industrie et énergie : La Tunisie alloue 7200 MD à l’énergie et 105 MD pour les PME en 2025

Von: walid
15. November 2024 um 09:31

Un budget de l’ordre de 7435 millions de dinars (MD) sera alloué à la mission du ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie, durant l’exercice 2025, dont 7300 MD serviront pour financer les interventions, 39 MD pour les charges salariale et 5,6 MD, pour l’investissement, a indiqué la ministre de l’Industrie de l’Énergie et des Mines , Fatma Thabet, lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), tenue au Palais du Bardo.

Thabet a ajouté que le programme de l’énergie accaparera 7200 MD, dont une enveloppe de 7112 MD sera réservée pour financer la subvention des hydrocarbures. Pour ce qui est des deux programmes de l’industrie et de mines, ils bénéficieront respectivement d’un budget de 184 MD et 8,2 MD.

La ministre a fait savoir que son département œuvrera, au cours de l’année prochaine, à poursuivre les efforts visant à améliorer le rendement des différents secteurs industriels, notamment le secteur de textile, à assurer un climat d’affaires favorable, à l’investissements et à appuyer la compétitivité des entreprises tunisiennes.

A cet égard, à la date du 13 novembre 2024, le ministère a approuvé l’octroi des avantages financiers au profit de 142 sociétés, employant plus de 7500 personnes.

« Il a également alloué 105 MD à la mise en place d’une ligne de crédit pour la restructuration financière des PME », a-t-elle ajouté.

Et de souligner que le programme de mise à niveau industriel a enregistré, durant le premier semestre 2024, l’adhésion de 154 nouvelles entreprises, portant le nombre total des sociétés bénéficiant de ce programme à 7564.

Par ailleurs, le département de l’Industrie projette de continuer à appuyer l’innovation au sein de l’entreprise, durant l’année 2025 et propose dans ce cadre de mobiliser une enveloppe de 72 MD pour l’aménagement des zones industrielles.

L’année 2025 sera également, marquée par la préparation du Code des énergies renouvelables, la mise en place de l’Instance de régulation du secteur de l’électricité, et l’amélioration du rendement de l’activité d’extraction de phosphates.

Voici pourquoi le transport ferroviaire du phosphate est privilégié, bien qu’il soit dépassé

11. November 2024 um 11:05

Lors de son intervention dans l’émission Expresso animée par Wassim Belarbi le 11 novembre, le député Maher Ktari a souligné que, contrairement à d’autres pays tels que le Maroc qui utilise Le tapis roulant de phosphate  pour transporter le phosphate, la Tunisie continue d’utiliser les voies ferrées. Selon lui, cette méthode est dépassée et inefficace.

En 2023, la Banque mondiale a accordé une subvention à la Tunisie pour améliorer le transport du phosphate et créer des stations photovoltaïques. Ce projet, d’une valeur de 1 100 millions de dinars, pourrait permettre de réduire les coûts du transport du phosphate de 30 à 40 %, une économie substantielle pour l’industrie.

Ktari a également évoqué l’implication des banques tunisiennes, qui ont accepté de financer ce projet sans recourir à des prêts étrangers.

Il a par ailleurs indiqué que le choix du transport ferroviaire avait été fait en raison de l’importance stratégique du phosphate pour les chemins de fer, qui génèrent près de 40% de leurs revenus grâce à ce secteur.

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