Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 09. November 2024Haupt-Feeds

L’équipe de transition de Trump prépare déjà le retrait de l’Accord de Paris

09. November 2024 um 11:17

À la suite de sa victoire, Donald Trump n’a pas chômé et attaque déjà un chantier à retentissement mondial : l’Accord de Paris sur le climat.

 

Le président élu est sérieux sur ce thème. Il a déjà composé son équipe de transition. Susie Wiles a été nommée cheffe de cabinet de la Maison Blanche et prendra officiellement ses fonctions après l’investiture de l’héritier du bureau ovale le 20 janvier 2025. Elle sera ainsi la première femme à occuper ce poste.

Wiles a travaillé comme directrice des campagnes présidentielles de Trump en 2016, 2020 et 2024, rappelons-le.

La machine démarre

L’information a été rapportée par le crédible New York Times. L’équipe de transition, clairement confiante de sa victoire bien avant les élections, aurait déjà préparé des décrets et des proclamations sur le retrait de l’Accord de Paris sur le climat et la réduction de la taille de certains monuments nationaux. L’objectif est de permettre davantage de forage et d’exploitation minière.

Trump devrait également mettre fin à la pause concernant l’autorisation de nouvelles exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) vers les grands marchés d’Asie et d’Europe. L’administration du président Joe Biden avait suspendu l’approbation de nouvelles exportations de GNL en janvier dernier, afin d’achever une étude sur l’impact environnemental et économique des exportations.

Il va aussi révoquer une dérogation qui permet à la Californie et à d’autres États d’avoir des normes de pollution plus strictes.

Pendant sa campagne, Trump a promis de prendre un grand nombre de mesures, et il a l’intention de les respecter en intégralité. C’est son dernier mandat et il veut bien marquer l’histoire une autre fois.

Les objectifs de 2030 seraient déjà obsolètes

Cette volonté n’est pas nouvelle. Même lors de sa candidature en 2019, ce retrait était une promesse électorale. Les événements extrêmes, tels que les incendies de forêt dévastateurs et les multiples tempêtes sur la côte est, sont intensifiés par le changement climatique.

Toutefois, et en dépit de ce retrait dont les détails n’ont pas été révélés, le changement de position n’est pas de 180 degrés. Les émissions de gaz à effet de serre en 2030 seraient certes supérieures à ce qui a été planifié sous Biden, mais de quelques points de pourcentage seulement.

De plus, il y a des réductions significatives des émissions dans le secteur de la production d’électricité, en raison de l’évolution du mix de production d’électricité. L’utilisation accrue du gaz et des énergies renouvelables moins chères continue à attirer les investisseurs, et des programmes gigantesques sont en cours.

L’impact réel est que certains autres grands pollueurs peuvent, eux aussi, s’inspirer de Washington pour se désengager partiellement de cet accord. Dans une économie mondiale accablée par les dettes, la hausse des taux et l’inflation, les gouvernements pourraient trouver dans le retardement de certains projets coûteux de transition énergétique une bouffée d’oxygène pour leurs finances publiques asphyxiées. Probablement, dans quelques années, nous passerons à de nouvelles échéances, 2035 et 2055.

L’article L’équipe de transition de Trump prépare déjà le retrait de l’Accord de Paris est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

“Les Ciments de Bizerte” ne voit toujours pas le bout du tunnel

09. November 2024 um 09:22

La société des Ciments de Bizerte (SCB) a publié hier ses indicateurs d’activité relatifs au troisième trimestre 2023, avec un retard de plus de deux semaines. Le chiffre d’affaires de la période allant de juillet à septembre 2024 a chuté de 77,4%, à 5,271 MTND. Les revenus proviennent exclusivement du marché local.

La raison de cette dégringolade est bien connue. La production du clinker a été suspendue durant l’intégralité du 3e quart de l’année, à cause de l’absence du coke de pétrole, unique source d’énergie possible pour le fonctionnement de l’usine. Les difficultés financières continuent à peser lourdement sur la société, la rendant incapable d’importer cette matière. La production de ciment par la SCB a été limitée à 16 796 tonnes, en repli de 81,7% en glissement annuel. La société s’est contentée de l’activité de broyage du clinker importé de l’étranger ou acheté localement et de déchargement des bateaux de coke de pétrole au profit des autres cimenteries.

Depuis le début de l’année, les revenus étaient de 25,558 MTND, également en baisse de 65,6%.

L’endettement de la SCB demeure toujours élevé. Ses crédits à long et moyen terme s’élèvent à 122,926 MTND, dont 26,212 MTND d’intérêts. Ceux de gestion sont de 28,056 MTND. Le cimentier n’a pas pu honorer ses engagements envers ses créanciers.

Selon le management, ce quatrième trimestre enregistrera la reprise de la production. Nous le souhaitons bien surtout que la société est en proie à une série de problèmes interminables depuis de longues années. 

 

L’article “Les Ciments de Bizerte” ne voit toujours pas le bout du tunnel est apparu en premier sur Managers.

La STIP souffre toujours d’une crevaison

09. November 2024 um 08:48

Après avoir publié ses états financiers individuels relatifs à l’exercice 2023 le mois dernier, la STIP a annoncé ses comptes consolidés. Le résultat net part du groupe s’est établi à -1,570 MTND contre un bénéfice de 11,922 MTND en 2022. Le groupe comporte la société mère, la STIP, en plus de la Somacop, la SMTP Amine et la Société Amine Plus Tire. 

La situation de la société mère est connue, avec un bénéfice net de 0,613 MTND et des fonds propres de 13,999 MTND. En ce qui concerne la Somacop, ses fonds propres demeurent positifs en dépit du l’activité déficitaire en 2023. Pour SMTP Amine, résidente au Maroc, elle a été soumise à la procédure de redressement des entreprises en difficultés économiques dès 2017 et a été exclue du périmètre de consolidation. Enfin, les capitaux propres d’Amine Plus Tire, ses capitaux propres sont de -1,223 MTND, en deçà de 50% du capital social. Une Assemblée générale extraordinaire doit décider de la continuité de l’exploitation.

Le grand problème de la STIP demeure le niveau de ses charges financières, de -10,932 MTND, supérieures à son résultat d’exploitation de 9,404 MTND. Les emprunts sont de 8,387 MTND seulement, mais les concours bancaires sont de 88,601 MTND. 

Depuis sa reprise, la société a exploité toutes les pistes pour se redresser. Elle a réévalué ses fonds propres, acquis ses propres actions pour soutenir le cours en Bourse et réduit sa dette. Néanmoins, elle continue à souffrir du flux incontrôlable du marché parallèle qui affecte sérieusement ses performances. Sans mettre un terme à ce phénomène, il serait difficile de retrouver une trajectoire durable de profitabilité.

 

L’article La STIP souffre toujours d’une crevaison est apparu en premier sur Managers.

L’adoption de la 4G n’atteindra les 50% qu’en 2030 en Afrique subsaharienne

09. November 2024 um 08:35

Si vous pensez que le lancement officiel de la 5G en Tunisie est en retard, vous avez raison, mais partiellement. Un rapport de la GSMA prévoit que l’adoption de la 4G atteindra 50% d’ici à 2030 en Afrique subsaharienne. D’ici là, la 3G demeure la technologie principale. L’adoption de la 5G n’est qu’à ses débuts, limitée à 17% du total des connexions d’ici à 2030. En 2023, la 4G représentait 31% de toutes les connexions mobiles en Afrique subsaharienne et la 3G environ 54% des abonnements.

Il existe un déficit d’utilisation important dans cette région. Cet écart représente des millions de personnes qui vivent à l’intérieur d’une couverture réseau, mais qui se heurtent à des obstacles tels que l’accessibilité financière des appareils, le manque de compétences numériques et les préoccupations liées à la sécurité en ligne. Au niveau mondial, 3,1 milliards de personnes sont touchées par le déficit d’utilisation, et l’Afrique subsaharienne est la région la moins connectée. Outre ces problèmes de connectivité, la région est confrontée à des coûts d’exploitation élevés, à des pressions inflationnistes et à la volatilité des prix de l’énergie.

La GSMA estime que la technologie mobile est essentielle pour soutenir les objectifs de développement dans des secteurs clés tels que les soins de santé, l’éducation et la finance, et qu’elle stimule la croissance économique en élargissant l’accès à l’internet et aux services numériques.  La pénétration des smartphones dans la région, de 51% en 2023, évoluera à 81% en 2030. Le nombre d’abonnés mobiles uniques en Afrique subsaharienne passera de 527 millions en 2023 à 751 millions en 2030.

L’industrie mobile de la région contribuerait au PIB à hauteur de 170 milliards de dollars d’ici à 2030, dont 10 milliards de dollars grâce à la 5G. Il y a de quoi faire de ce chantier une priorité absolue.

 

L’article L’adoption de la 4G n’atteindra les 50% qu’en 2030 en Afrique subsaharienne est apparu en premier sur Managers.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Croissance potentielle vs croissance effective : le gap se rétrécit, mais…

08. November 2024 um 12:36

Il y a une quasi-unanimité que l’économie tunisienne dispose d’un potentiel de croissance significatif par rapport à ce qu’elle est en train de réaliser. La Banque centrale de Tunisie a fourni, dans son rapport annuel, des chiffres extrêmement importants à ce niveau.

Il faut d’abord préciser quelques notions économiques. La croissance potentielle est celle réalisant le niveau maximal de production sans accélération de l’inflation, compte tenu des capacités de production et de la main-d’œuvre disponibles. Nous comprenons déjà donc qu’étant donné la situation actuelle de reflux de l’activité économique, la croissance potentielle est particulièrement compliquée.

La BCT estime, pour 2024, que la croissance économique en Tunisie évoluerait à un rythme légèrement inférieur à celui du potentiel, ce qui favoriserait une baisse de l’écart de production en 2024. Selon ses récentes prévisions, cet écart continuerait à évoluer dans un territoire positif en 2024, au voisinage de 0,4 %, en moyenne, après 1,2 % en 2023, traduisant l’atténuation progressive des pressions inflationnistes sur les capacités de production provenant de la demande.

Dans une perspective de court, voire de moyen terme, la croissance économique dépend essentiellement des facteurs de demande que sont, par exemple, l’environnement international pour la demande étrangère, la politique budgétaire pour la demande publique, les dispositifs de répartition des richesses et les évolutions salariales pour la consommation des ménages ou la demande des entreprises. Mais à long terme, les facteurs d’offre jouent un grand rôle, à savoir la disponibilité de la main-d’œuvre et la productivité liée à l’intensité capitalistique et au progrès technique.

Le rôle clé de l’innovation

Si l’on considère l’évolution de ces facteurs d’offre côté réalité tunisienne, il en découle que la croissance effective maximale que l’économie peut atteindre sans tension sur les capacités de production est modeste. Il est extrêmement difficile de passer à un rythme supérieur sans engendrer une accélération de l’inflation.

Suivre de près cet instrument de pilotage et de surveillance ne doit pas conduire à oublier que la croissance potentielle est, à long terme, principalement déterminée par les progrès côté innovation. Est-ce que nous sommes en train de mettre en place les actions et les plans d’action nécessaires pour préparer notre avenir et assurer les leviers de croissance ?

Nous savons qu’il y a des péripéties budgétaires et monétaires auxquelles l’Etat fait face, mais il faut que la planification mette l’accent sur cet aspect. Nous avons raté plusieurs trains auparavant. Si nous le faisons encore cette fois, nous ne trouverons même pas deux roues pour avancer.

L’article Croissance potentielle vs croissance effective : le gap se rétrécit, mais… est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

LinkedIn, une plateforme de rencontres sans rencontres

08. November 2024 um 14:04

Certains utilisateurs de LinkedIn ont signalé avoir reçu des messages de drague non sollicités via la plateforme. Paradoxalement, le site social axé sur l’emploi était de plus en plus utilisé à des fins de rencontres. Si cela est malheureusement monnaie courante en Tunisie, sur tous types de médias sociaux, le fléau commence à être plus généralisé dans le monde entier.

La plateforme, qui a été lancée en 2003 et compte aujourd’hui plus d’un milliard de membres, se définit comme une communauté professionnelle et encourage les membres à s’engager dans des conversations légères et respectueuses. Les avances romantiques et le harcèlement, sous quelque forme que ce soit, constituent une violation de ses règles.

Les données solides sur la question sont rares pour le moment, mais ce qui est sûr, c’est que bien que l’utilisation de LinkedIn soit souvent présentée comme une activité professionnelle, les utilisateurs sont libres d’envoyer n’importe quel type de message à qui ils veulent sans règles strictes. In fine, comme toutes les autres plateformes, les médias sociaux laissent aux gens le soin de réglementer. Toutefois, il incombe à LinkedIn d’assumer une partie de la responsabilité du maintien d’un environnement professionnel.

Une partie de la solution passe par l’IA. LinkedIn commence à intégrer des outils d’intelligence artificielle pour contrôler les utilisateurs qui envoient des messages inappropriés, plutôt que de laisser à la personne qui reçoit les messages le soin de signaler ou de bloquer l’auteur du délit. Cela signifierait que les utilisateurs qui essaient d’écrire des messages inappropriés seraient détectés par l’intelligence artificielle et avertis ou empêchés d’envoyer le message. L’objectif ultime est de créer un site de rencontres sans rencontres.

 

L’article LinkedIn, une plateforme de rencontres sans rencontres est apparu en premier sur Managers.

L’inflation sous-jacente accélère à 6,3% en octobre

06. November 2024 um 09:06

Les chiffres de l’inflation du mois d’octobre ont été publiés hier dans la soirée. L’indice des prix à la consommation est resté stable, confirmant l’inflation à 6,7%. Le groupe «service restaurants, cafés et hôtels» a affiché une accélération des prix de 11,1% (8,8% en septembre), poussant l’indice pour l’ensemble des services vers le haut (+5,4%).

Pour les produits alimentaires, les prix ont augmenté de 9,3% (9,2% en septembre). Les produits clés ont vu leurs prix évoluer vers la hausse: +21,4% pour les viandes ovines, +15,2% pour les fruits secs, +14,1% pour les volailles, +13,9% pour les poissons frais, +13,1% pour les légumes, +11,0% pour les viandes bovines et 6,8% pour les fruits.

Par contre, le groupe «habillement et chaussures» a décéléré, progressant de 9,5% en octobre contre 9,7% le mois précédent. Mais pour l’ensemble des produits manufacturés, la hausse globale s’élève à 6,0%.

Deux autres chiffres sont à prendre en considération: l’inflation au mois d’octobre a augmenté de 0,8% par rapport à septembre, et l’inflation sous-jacente a même augmenté de 10 points de base à 6,3%. C’est une nouvelle preuve que les tensions inflationnistes sont bien présentes et que le maintien du taux directeur est bien justifié.

Avec les augmentations salariales prévues dès janvier, les prix peuvent montrer une plus grande résistance. La maîtrise des circuits de distribution et, surtout, l’offre sont les déterminants de la trajectoire de l’inflation dans les mois à venir. Le taux a quasiment épuisé son effet et l’intérêt de le maintenir est la stabilisation du taux de change.

 

L’article L’inflation sous-jacente accélère à 6,3% en octobre est apparu en premier sur Managers.

Recapitalisation de la TSB: les détails de l’opération

06. November 2024 um 08:37

Quelques jours après l’approbation de la participation de l’État dans la recapitalisation de la Tunisian Saudi Bank (TSB), les détails de l’opération sont là. L’ARP a donné son feu vert pour que l’État injecte 49,625 MTND, dépassant même sa propre contribution directe. Il remplacera l’ONTT, l’ETAP et Tunisair. Par contre, la CNSS va souscrire à hauteur de sa participation actuelle. 

Le montant est déjà connu, 100 MTND, et ce, par l’émission de 1 000 000 d’actions nouvelles au prix de 100 TND, soit à la valeur nominale sans prime d’émission. Elles porteront jouissance dès le 1er janvier 2024. L’augmentation est réservée exclusivement aux anciens actionnaires, proportionnellement au montant de leurs actions, dans la limite de la moitié aux actionnaires représentant l’État tunisien et dans la limite de l’autre moitié aux actionnaires représentant l’État saoudien. Dans tous les cas, la condition d’égalité entre les actions souscrites par les actionnaires représentant l’État tunisien et ceux représentant l’État saoudien doit être maintenue.

Le délai de souscription est de 6 mois, qui commence à courir à partir de la date de parution au Journal officiel de la République tunisienne de la notice d’information relative à l’augmentation du capital. Nous pensons qu’elle aura lieu bien avant.

L’opération est urgente. Les pertes cumulées de l’établissement de crédit s’élèvent à -52,800 MTND fin 2022, et ses fonds propres sont désormais inférieurs à 50% du capital social. Ses ratios de fonds propres de base et de solvabilité sont bien en dessous des minimums réglementaires. Un plan de relance a été développé et c’est au management de le mettre en œuvre. La tâche ne sera pas facile avec la concurrence rude imposée par des banques qui ont une plus grande empreinte géographique. D’ailleurs, c’est le grand problème de toutes les banques mixtes qui sont restées à mi-chemin entre leur origine de banque de développement et leur statut actuel de banque universelle. 

 

L’article Recapitalisation de la TSB: les détails de l’opération est apparu en premier sur Managers.

L’actif net des OPCVM dépasserait 7 milliards de dinars d’ici à fin 2024

05. November 2024 um 09:05

À deux mois de la fin de l’année, nous pouvons confirmer que l’exercice 2024 restera parmi les meilleurs dans l’histoire de l’épargne collective tunisienne.

Au cours du mois d’octobre, l’actif total a encore progressé de 94 MTND par rapport à fin septembre, atteignant 6 854,2 MTND. Les véhicules obligataires demeurent la locomotive de cette performance, attirant à eux seuls 90,3 MTND pour totaliser 5 917,9 MTND sur une année. Les fonds mixtes ont également collecté 3,7 MTND sur la même période (actif net total de 916,3 MTND) contre 0,1 MTND pour les fonds actions (actif net total de 16,3 MTND).

Depuis le début de l’année, l’évolution s’est élevée à 1 066,9 MTND, dont 1 011,5 MTND des OPCVM obligataires. Ce chiffre va encore augmenter avec la quatrième tranche de l’emprunt national qui devrait attirer encore de la liquidité.

Dépasser un actif net de 7 000 MTND, dont plus de 6 000 MTND de placements obligataires, est un objectif réalisable. En 2025, il suffit de prendre en compte les intentions d’émettre des obligations souveraines de 4 800 MTND pour comprendre qu’une nouvelle belle année attend l’industrie. Si vous voulez diversifier votre épargne tout en restant liquide, il n’y a pas mieux.

 

L’article L’actif net des OPCVM dépasserait 7 milliards de dinars d’ici à fin 2024 est apparu en premier sur Managers.

70 milliards de shorts sont regardés chaque jour sur YouTube

05. November 2024 um 08:54

Pour les créateurs de contenus, YouTube semble être rétrogradé, attirant moins de personnes face à la rude concurrence de TikTok et la famille des applications de Meta. Néanmoins, les nouveaux chiffres de la plateforme de Google sont bien positifs.

Au troisième trimestre 2024, les recettes publicitaires de YouTube ont augmenté de près d’un milliard de dollars par rapport au même trimestre de 2023, atteignant 8,9 milliards de dollars pour les trois mois se terminant le 30 septembre, en hausse de 12% en glissement annuel.

La croissance était due aux produits de publicité de marque, suivis des offres de publicité de réponse directe, qui ont tous deux connu une amélioration des dépenses des annonceurs au cours du trimestre.

YouTube a permis à la société mère, Alphabet, d’augmenter ses revenus d’abonnement provenant principalement du nombre d’abonnés payants pour ses services, surtout MVPD YouTube TV et YouTube Music Premium.

Ainsi, les recettes publicitaires et d’abonnement combinées de YouTube ont dépassé 50 milliards de dollars sur une année glissante.

Le nombre de créateurs qui tirent la majorité de leurs revenus de YouTube est en hausse de plus de 30% par rapport à l’année précédente. Plus de 70 milliards de shorts YouTube sont regardés chaque jour. Depuis le 15 octobre, la plateforme permet aux créateurs de mettre en ligne des shorts d’une durée maximale de trois minutes.

L’autre bonne nouvelle est que le modèle de génération de vidéos basé sur l’IA Google Deepmind serait intégré à YouTube Shorts pour être utilisé par les créateurs d’ici à la fin de l’année. Ne laissez donc pas tomber YouTube de vos canaux de diffusion de contenus.

 

L’article 70 milliards de shorts sont regardés chaque jour sur YouTube est apparu en premier sur Managers.

D’où viendront les 1,6% de croissance de 2024?

05. November 2024 um 08:36

Mensuellement, nous avons droit à de nouvelles estimations pour la croissance de la Tunisie en 2024. Le FMI table sur 1,6% et cela a été confirmé par le ministre de l’Économie. Ce même taux est confirmé également par la Banque centrale qui donne un peu plus de détails. Elle s’attend à une hausse de la valeur ajoutée de l’agriculture et de la pêche de 8,6% en glissement annuel, contre 0,9% seulement pour les autres secteurs.

Pour rappel, sur le premier semestre, ces taux sont respectivement de 5,40 et 5,61%. En d’autres termes, nous avons besoin d’une croissance de 11,9% pour l’agriculture et la pêche et de 1,6% pour l’industrie et les services. Ce n’est pas aussi facile, comme le pensent certains, et les chiffres de ce mois vont le confirmer.

Certes, l’agriculture a plus de chances d’atteindre les objectifs puisque le mois d’octobre a été pluvieux, ce qui permet d’améliorer la production des cultures maraîchères. Pour les industries, c’est un peu plus compliqué car cela passe essentiellement par la demande européenne. Au troisième trimestre, les chiffres de la semaine dernière ont montré que l’économie de la zone euro a progressé au troisième quart à un rythme supérieur aux attentes, soit +0,9% sur la période juillet-septembre 2024 contre +0,6% sur les trois mois précédents. Sur un an, la croissance ressort à +0,4%. Le consensus des économistes était respectivement de 0,8 et 0,2%. Reste à voir si nos principaux partenaires, l’Allemagne à leur tête, vont surperformer, tirant avec eux les exportations tunisiennes.

Pour les services, la dynamique commerciale, avec la rentrée scolaire en septembre, devrait afficher les meilleurs taux de croissance sectoriels. La consommation reste, malgré tout, le poumon de la croissance même si elle a montré des signes d’affaiblissement ces derniers mois.

En tout cas, plus le taux de l’évolution du PIB de 2024 sera bas, plus nous avons de chances de se rapprocher des 3,2% estimés pour 2025, dans la mesure où l’effet de base favorable jouera en notre faveur.

 

L’article D’où viendront les 1,6% de croissance de 2024? est apparu en premier sur Managers.

Les revenus et les bénéfices de la STAG en forte baisse

02. November 2024 um 08:49

La Société tunisienne des arts graphiques est une société anonyme créée en 1951. Son objet est l’exploitation de tous procédés, brevets, dessins, fabrications et montages relatifs à la photogravure, à la clicherie, à l’impression et en général à tout ce qui concerne les arts graphiques. Elle est bien connue auprès des professionnels dans le monde de l’impression.

La société vient de publier ses états financiers pour l’exercice 2022. Ses revenus ont chuté de 75,4%, à 0,666 MTND, provenant de ceux exonérés de la TVA (0,297 MTND en 2022 contre 2,092 MTND en 2021). Les autres produits d’exploitation, essentiellement les loyers, sont restés stables à 0,643 MTND. Les charges d’exploitation ont suivi la tendance, reculant de 57,1%, à 1,293 MTND. L’EBIT s’est établi à 0,017 MTND seulement, alors que les charges financières sont restées à 0,251 MTND. L’année s’est terminée par une perte de -0,186 MTND. Pour cette raison, l’Assemblée générale des actionnaires n’a pas distribué de dividendes.

Le commissaire aux comptes a émis quelques réserves dans son rapport, relatives à quelques points.

Le premier concerne une provision pour créances clients qui se trouve minorée d’une valeur de 0,072 MTND relative aux créances non mouvementées au cours de l’exercice 2022. Par conséquent, le résultat de l’exercice se trouve majoré du même montant.

Le deuxième est lié à la participation dans la société Printer, estimée à 0,144 MTND, soit 96,6% de son capital. La valeur d’usage de cette participation au 31 décembre 2022 est valorisée à 0,073 MTND. Aucune provision n’a été constatée au titre de cette dépréciation. De ce fait, les titres de participation ainsi que le résultat de l’exercice se trouvent majorés du même montant.

Enfin, le résultat de l’exercice se trouve également majoré d’une valeur de 0,003 MTND relative à des provisions pour risques et charges non constatées au cours de l’exercice 2022.

Ces points feront, certainement, l’objet de traitement dans les comptes de 2023, qui attendent toujours.

 

L’article Les revenus et les bénéfices de la STAG en forte baisse est apparu en premier sur Managers.

Augmentation de capital par la BIAT, ou l’art de faire d’une pierre deux coups

02. November 2024 um 08:25

L’Assemblée générale extraordinaire de la BIAT, tenue hier, a approuvé l’augmentation du capital de la banque de 178,500 à 204,000 MTND, et ce, par incorporation de réserves ordinaires d’un montant de 25,500 MTND et à travers l’émission de 5 100 000 actions nouvelles de valeur nominale de 5 TND chacune. Ces titres seront attribués gratuitement aux anciens actionnaires à raison d’une action nouvelle gratuite pour 7 anciennes. Les nouvelles actions portent jouissance à partir du 1er Janvier 2024.

Cette décision, qui est une proposition du conseil d’administration, demeure une excellente idée pour booster encore le titre sur le marché. Depuis le début de l’année, le rendement de la BIAT est de 19,58%. Le secteur fait face à une longue liste de défis de tous genres, et la profitabilité du secteur est plus que jamais mise sous pression. Fidéliser les actionnaires, en leur offrant des actions gratuites en fin d’année et qui leur permettront de récupérer du dividende, est une stratégie brillante pour laisser le titre à l’abri de tout effet d’annonce concernant l’industrie financière. D’ailleurs, les investisseurs ne cessent de calculer l’impact des diverses propositions du projet de loi de finances 2025 sur le bottom line de la banque.

D’ailleurs, c’est très important pour le marché. La BIAT est la première capitalisation et elle est un élément clé pour la stabilité du Tunindex. Bref, tout le monde est gagnant.

 

L’article Augmentation de capital par la BIAT, ou l’art de faire d’une pierre deux coups est apparu en premier sur Managers.

Smart Tunisie attribue 1 action gratuite pour 6 anciennes

01. November 2024 um 08:49

Smart Tunisie a annoncé qu’elle va procéder à l’augmentation du capital par incorporation des réserves à prélever sur le compte «Résultats reportés» d’un montant de 7 231 030 TND, pour le porter de 43 386 185 TND actuellement à 50 617 215 dinars, et ce, en deux tranches.

Cette opération a été votée par l’Assemblée générale extraordinaire du 28 avril 2023, et la première tranche a été réalisée en juin 2023.

Il y aura la création de 1 446 206 actions nouvelles gratuites, d’une valeur nominale de 5 TND chacune à raison d’une action nouvelle gratuite pour 6 actions anciennes. La société procèdera à l’acquisition et à l’annulation d’un droit d’attribution rompu. La date du détachement est fixée au 11 novembre 2024 et la date de jouissance est le 1er janvier 2024.

Le moment est parfait pour le titre qui reste sur un rendement de 4,05% depuis le début de l’année. La société a affiché de bons chiffres depuis le début de l’année, avec un chiffre d’affaires en hausse de 16% depuis le début de l’année à 278,404 MTND. Le premier semestre a été soldé par un bénéfice de 9,225 MTND. Dans un marché assez tendu, et qui dépend de la trajectoire des banques, la société gère le flux d’informations positives afin de soutenir le cours. Une très bonne stratégie qui joint l’utile à l’agréable.

 

L’article Smart Tunisie attribue 1 action gratuite pour 6 anciennes est apparu en premier sur Managers.

Des chiffres rassurants pour Office Plast

01. November 2024 um 08:28

Le troisième quart de l’exercice 2024 d’Office Plast a connu une hausse de son chiffre d’affaires de 9,2%, à 7,783 MTND, par rapport à la même période en 2023. La hausse provient principalement du marché export, dont les ventes sont passées de 2,986 MTND au troisième quart 2023 à 3,410 MTND à la même période de 2024. Le marché local s’est bien comporté, avec une progression de 14,2% du chiffre d’affaires à 3,410 MTND.

Depuis le début de l’année, les revenus de la société ont évolué de 1,4% en glissement annuel, à 25,979 MTND. Les exportations ont sauvé la mise, progressant de 13,5%, à 16,259 MTND, alors que le marché tunisien a enregistré une baisse de 14,0%, à 9,720 MTND. La demande émanant du marché européen a bien compensé la morosité des affaires tunisiennes.

La production a suivi le même rythme, augmentant légèrement de 0,5% à 47,627 millions de pièces et de 5,9% à 24,757 MTND en valeur. L’entreprise a réduit ses investissements de 77% à 0,685 MTND après avoir consacré des ressources en 2023 afin d’améliorer la capacité de production. En parallèle, l’endettement a été réduit de 13%, à 19,907 MTND.

En croisant ces chiffres avec ceux issus des états financiers du premier semestre 2024, avec un bénéfice net de 0,133 MTND, la société se dirige vers une nouvelle année calme. Le rendement du titre sur le marché est négatif, à -18,03%. La petite capitalisation de 14,662 MTND manque de catalyseurs et de moteurs de croissance, ce qui limite son attractivité dans un marché où les investisseurs aiment jouer les histoires, même fictives, que patienter pour qu’une société concrétise sa stratégie.

 

L’article Des chiffres rassurants pour Office Plast est apparu en premier sur Managers.

Un mois de novembre tranquille pour le Trésor, en attendant le plus dur

01. November 2024 um 08:16

La page du mois d’octobre tournée, avec à la clé plus de 82,2% du service de la dette de l’ensemble de l’exercice budgétaire remboursé, le Trésor attaque novembre avec un calendrier relativement léger.

Au niveau des remboursements libellés en dinar, le montant global est de l’ordre de 758,200 MTND, répartis comme suit: 

– BTC 52 semaines 06/11/2024: 700 MTND

– BTC 26 semaines 27/11/2024: 58,200 MTND

Pour faire face à ces engagements, le Trésor a déjà émis des BTA 31/10/2028 et a levé 700 MTND. 

Sur le front de la dette extérieure, il y a aussi une tranche du crédit du FMI au titre du programme 2016-2019 (25,6 MUSD).

L’accent sera plutôt mis sur la réussite de la dernière tranche de l’emprunt obligataire national. Selon les chiffres du budget et les réalisations, l’objectif réel est de collecter 1 000 MTND lors de l’émission. Il faut également bien préparer le dernier mois de l’année, qui sera extrêmement dur sur le front de la dette locale.

Encore une fois, nous confirmons que le marché financier local est capable de répondre à ces besoins, mais les niveaux d’exposition au risque du souverain commencent à être élevés.

L’article Un mois de novembre tranquille pour le Trésor, en attendant le plus dur est apparu en premier sur Managers.

Le Tchad obtient un rating inaugural «B-/B» de S&P

31. Oktober 2024 um 11:05

L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a attribué une notation inaugurale de «B-/B» avec une perspective stable à la République du Tchad, notation la plus élevée pour les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac). C’est une excellente nouvelle pour ce petit pays qui cherche à stabiliser son économie et diversifier ses sources de revenus.

Durant de longues années, le Tchad était politiquement instable et sa situation sécuritaire fragile. Maintenant, les réformes entreprises devraient lui permettre d’atteindre une croissance de 3,6% par an entre 2024 et 2027. L’accent a été mis sur la diversification des sources de revenus, le secteur pétrolier représentant plus de 20% du PIB et 60% des recettes budgétaires. Réduire la dépendance aux fluctuations du marché mondial de l’or noir est l’un des principaux objectifs poursuivis.

Et puisque nous parlons de notation, il faut jeter un coup d’œil sur la gestion de la dette du Tchad. Elle a effectivement positivement évolué, avec à la clé une restructuration de grande ampleur réalisée en 2022. Le pays a bien profité du cadre commun du G20. Grâce à cette démarche, aujourd’hui, la dette extérieure représente moins de la moitié de l’endettement global et est assortie de conditions de remboursement favorables. En moyenne, la charge d’intérêts est de 4,4% des revenus budgétaires pour la période 2024-2027.

Le gouvernement dispose donc d’une marge de manœuvre financière respectable, rendant son profil de dette attractif pour les investisseurs.

S&P a mis en valeur l’appartenance du Tchad à la Cémac, qui apporte une dose supplémentaire de stabilité. Le franc CFA offre une protection contre les risques de change et l’inflation excessive. Le soutien des partenaires multilatéraux et bilatéraux a permis de lancer des projets d’infrastructure pour pallier les déficiences en matière de transport, d’accès à l’eau et à l’énergie, créant ainsi les bases d’une croissance économique plus équilibrée. Le pays explore actuellement de nouveaux axes de développement, notamment l’agriculture et l’industrie agroalimentaire, dans lesquels il dispose d’avantages concurrentiels grâce à ses vastes terres et son cheptel important. Le Plan national de développement 2024-2029 vise, entre autres, à moderniser le secteur agricole en améliorant les pratiques et l’accès aux semences de qualité, tout en encourageant la diversification des cultures vers des produits plus rentables.

Mais la note attribuée demeure spéculative et traduit une «vulnérabilité accrue aux conditions économiques et financières défavorables mais avec aptitude à faire face à ses engagements dans l’immédiat». Il y a plein de défis auxquels le pays doit faire face, en particulier les risques d’instabilité sécuritaire à cause des conflits régionaux, et la mise à niveau à accomplir du climat des affaires. Il n’est pas exclu de voir le pays se lancer prochainement sur le marché de la dette privée, surtout que les conditions financières se détendent.

 

L’article Le Tchad obtient un rating inaugural «B-/B» de S&P est apparu en premier sur Managers.

Le taux d’épargne national serait de 4,6% seulement en 2024

31. Oktober 2024 um 09:44

Rien ne va plus au niveau de l’épargne nationale. Alors qu’il y avait des signes d’amélioration, les chiffres définitifs de 2023 sont une déception. Elle a continué sa régression à un rythme plus aigu, reculant de 28% en glissement annuel. Cette évolution s’est traduite par une baisse du taux d’épargne, revenant de 8,1% du Revenu national disponible brut (RNDB) en 2022 à 5,4% l’année dernière, contre un taux d’investissement qui s’est établi à 15,5% du PIB. Ainsi, le gap de financement entre l’investissement et l’épargne s’est élargi pour atteindre 9,9% du PIB (7,8% du PIB compte tenu de la variation des stocks).

Cet affaiblissement de l’épargne nationale, pour la deuxième année consécutive, est lié à la morosité de l’activité économique, conjuguée à l’inflation ayant affecté les revenus des différents agents économiques, face à l’accroissement de la consommation globale. Également, la hausse modérée des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger (+3,7%), qui se sont élevés à 8 676 Mtnd, a contribué à cette tendance.       

Du côté de la demande, la faiblesse de la demande intérieure est devenue une entrave à la croissance, avec une consommation nationale en hausse de 1,4% seulement. La consommation privée n’a augmenté que de 1,5%, freinée par un taux de chômage élevé et une inflation persistante. Par ailleurs, la consommation publique a connu une faible évolution de 1,1%, en rapport avec la compression des dépenses budgétaires.

Également, l’investissement, approché par la Formation brute de capital fixe, a connu une décélération aussi bien en prix constants (0,5% en 2023 contre 2,3% en 2022) qu’en prix courants (4,0% en 2023 contre 9,3% en 2022), ce qui a entraîné un repli du taux d’investissement à 15,5% du PIB.

Cela explique donc la situation de blocage actuelle. Tant que ce gap de financement existe, inutile d’espérer atteindre prochainement le bout du tunnel. Mettre en place les mécanismes de financement nécessaires doit être la priorité absolue du gouvernement, surtout que les estimations de la Banque centrale pour ce ratio sont de 4,6% seulement en 2024.

 

L’article Le taux d’épargne national serait de 4,6% seulement en 2024 est apparu en premier sur Managers.

Bancarisation: une agence pour 5 806 habitants en 2023

30. Oktober 2024 um 10:25

Durant l’exercice 2023, le réseau bancaire en Tunisie a enregistré l’ouverture de 18 nouvelles agences, portant leur total à 2 041 points de vente. Ce chiffre correspond à une densité d’une agence pour 5 806 habitants contre 5 835 une année auparavant. La couverture s’améliore progressivement.

Le problème demeure dans la répartition géographique de ces agences, ce qui rend la question de la bancarisation une priorité nationale. L’essentiel de cette présence se concentre dans le littoral qui abrite au moins de 80% de ce réseau, dont la moitié est dans le Grand-Tunis. L’absence à l’intérieur du pays s’explique par la faiblesse de l’activité économique et du potentiel de collecte de dépôts. Le liquide est roi dans ces zones et la richesse générée par les individus ou les entreprises locale reste loin des circuits officiels.

Autre problème clé que le prochain recensement mettra en évidence: la baisse significative de la taille de la population dans la partie ouest de la Tunisie, à cause de l’intensification des flux migratoires internes et du phénomène de l’immigration clandestine.

Du point de vue rentabilité, les établissements de crédit n’ont pas réellement intérêt à s’aventurer dans de tels territoires. Ils tablent plutôt sur leurs plateformes digitales qui peuvent jouer un rôle clé à ce niveau. Néanmoins, les clients préfèrent toujours le contact humain et la présence physique des agences. Les banques digitales et les établissements de paiement n’accordent ni prêts ni accès au débit. De plus, ceux qui ont des revenus non déclarés veulent rester loin des yeux de l’administration fiscale qui ne rate aucune occasion pour appliquer la loi. L’amélioration de la bancarisation n’est donc pas uniquement liée aux frais appliqués par les banques, mais elle est surtout une question de confiance. 

L’article Bancarisation: une agence pour 5 806 habitants en 2023 est apparu en premier sur Managers.

❌
❌