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Report de l’examen du dossier de l’assassinat de Brahmi

09. November 2024 um 09:01

La Chambre pénale du Tribunal de première instance de Tunis, chargée de traiter les affaires liées au terrorisme, a décidé de reporter au mois de décembre 2024 l’examen du dossier concernant l’assassinat de Mohamed Brahmi.

Lors de l’audience tenue ce vendredi 8 novembre 2024, plusieurs accusés impliqués dans cette affaire, et actuellement détenus, étaient présents. Cependant, des incidents ont marqué cette session. En effet, l’un des accusés, Ezzedine Aouadi, a refusé de quitter l’établissement pénitentiaire pour assister à l’audience, tandis qu’un autre prévenu, connu sous le nom de « Soumali », a refusé de sortir de la cellule de détention située au sein du tribunal.

Face à ces difficultés, la Chambre pénale a décidé de reporter la procédure à une date ultérieure, en l’occurrence au mois de décembre 2024, afin de permettre une meilleure préparation du dossier et de traiter les éventuels obstacles liés à la comparution des accusés. Cette décision s’inscrit dans le cadre des démarches judiciaires visant à faire la lumière sur les circonstances de l’assassinat de Mohamed Brahmi, un événement tragique qui a secoué le pays et pour lequel la justice cherche à établir toute la vérité.

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Prolongation de la détention des accusés dans l’affaire de Henchir Chaal

08. November 2024 um 12:50

Le procureur du pôle judiciaire économique et financier a autorisé le mardi 7 novembre 2024, d’après le Journal Chourouk, les agents de la brigade nationale de lutte contre les crimes financiers à prolonger la détention de plusieurs personnes impliquées dans l’affaire de Henchir Chaal à Sfax.

Parmi les personnes concernées par cette prolongation, on retrouve le célèbre homme d’affaires et président du Club Sportif Sfaxien, Abdelaziz Makhloufi, ainsi que plusieurs autres individus, y compris des ingénieurs. Ces derniers sont maintenus en garde à vue dans le cadre des investigations relatives à cette affaire qui secoue la région.

Les charges retenues contre les accusés

L’affaire en question concerne des accusations de blanchiment d’argent, un crime prévu et puni par le Code pénal tunisien dans ses articles relatifs aux infractions financières. L’article 62 de la loi organique du blanchiment d’argent stipule que « toute personne qui, par un acte quelconque, facilite l’écoulement ou l’utilisation de fonds provenant d’une activité criminelle, est coupable de blanchiment d’argent ». Cette loi s’applique ici en raison de la suspicion de manipulation financière illégale dans le cadre du projet de Henchir Caal. Le procureur du pôle judiciaire économique et financier a ouvert une enquête pour vérifier si des fonds provenant d’activités illégales ont été blanchis à travers des transactions financières complexes.

Les enquêteurs examinent également un éventuel abus de fonction, en vertu de l’article 96 du Code pénal, qui incrimine les actes de « corruption active et passive » des fonctionnaires publics. L’article précise que « tout fonctionnaire public qui abuse de son pouvoir pour obtenir des avantages ou commet des actes de corruption, dans le cadre de ses fonctions, peut être condamné à des peines de prison et à une amende ». Il est allégué que plusieurs des personnes impliquées dans cette affaire, dont des responsables de l’administration locale et des ingénieurs, ont utilisé leurs positions respectives pour obtenir des avantages illégaux au détriment de l’État et des citoyens.

Une affaire aux ramifications multiples

L’affaire de Henchir Cheaal, qui a fait la une des journaux ces dernières semaines, concerne un large éventail de suspects, dont des responsables administratifs, des hauts fonctionnaires et même l’ex-ministre de l’Agriculture, Samir Belhaj Taher. Ce dernier fait l’objet d’une enquête pour son rôle présumé dans cette affaire de gestion frauduleuse de projets d’infrastructure dans la région de Sfax. Selon l’article 89 du Code pénal, l’exploitation des fonctions publiques à des fins personnelles, notamment pour des actes de fraude, est punie par des peines de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans.

La procureur a précisé que l’enquête porte également sur des accusations de « falsification et d’utilisation de documents falsifiés », un crime prévu par l’article 167 du Code pénal, qui punit de lourdes peines ceux qui « fabriquent ou utilisent des documents falsifiés dans le but d’en tirer profit ». Ce volet de l’enquête vise à déterminer si des documents officiels ont été manipulés pour permettre la mise en œuvre de projets immobiliers et agricoles dans le cadre du projet Henchir Chaal, au détriment des finances publiques et de l’intérêt général.

Un dossier complexe avec des enjeux politiques et économiques

L’enquête sur cette affaire continue de se développer, avec des révélations régulières concernant les relations entre les différents acteurs impliqués. Selon des sources judiciaires, des fonctionnaires de l’administration régionale de Sfax et des entrepreneurs sont également sous enquête pour leur rôle dans l’exploitation abusive de leurs fonctions pour obtenir des contrats publics et des avantages illégaux. Les autorités judiciaires ont assuré que des mesures strictes seraient prises pour identifier et punir les responsables de ces pratiques.

L’affaire de Henchir Chaal met en lumière les lacunes du système de gouvernance et la persistance des pratiques de corruption dans certains secteurs de l’économie tunisienne. Cette enquête est cruciale pour restaurer la confiance des citoyens dans les institutions publiques et lutter contre la corruption, un phénomène largement dénoncé par les autorités et les observateurs de la vie politique.

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Reprise des travaux du projet de protection de la ville de Gafsa contre les inondations le lundi 11 novembre 2024

08. November 2024 um 12:22

La reprise des travaux du projet de protection de la ville de Gafsa contre les inondations est désormais programmée pour lundi prochain, après plusieurs mois d’arrêt. Cette annonce fait suite à un engagement pris par l’entrepreneur responsable de l’exécution du projet, lors d’une réunion tenue hier avec des responsables du ministère de l’Équipement et de l’Habitat.

Cette rencontre a permis de clarifier les prochaines étapes et de garantir que les travaux, interrompus depuis un certain temps, vont reprendre conformément aux engagements pris. L’information a été confirmée par Fahmi Abdeljawad, le superviseur du projet, dans une déclaration à notre correspondant de Diwan FM.

Un projet stratégique pour Gafsa, mais retardé par divers obstacles

Le projet, lancé en janvier 2022, avait pour objectif de protéger la ville de Gafsa des risques récurrents d’inondations, un problème majeur pour les habitants de cette région. En effet, la ville a souvent été confrontée à des inondations dévastatrices, qui ont affecté la vie quotidienne et les infrastructures locales. Le projet avait été conçu pour fournir une réponse durable à ce fléau. Selon les prévisions initiales, le projet devait être achevé d’ici la fin janvier 2023. Cependant, à cause de divers problèmes techniques et administratifs, sa réalisation a été retardée à plusieurs reprises.

Des retards et des obstacles à surmonter

Fahmi Abdeljawad a expliqué que plusieurs obstacles avaient retardé l’avancement du projet, y compris des difficultés logistiques, des problèmes de financement et des complications liées à la coordination entre les différents acteurs impliqués. Ces défis ont eu pour conséquence l’arrêt temporaire des travaux, malgré l’importance stratégique de ce projet pour la sécurité et le bien-être des habitants de Gafsa.

Malgré ces revers, l’entrepreneur en charge du projet a assuré qu’il mettrait tout en œuvre pour terminer les travaux dans les délais impartis. Cela inclut l’achèvement des infrastructures de drainage, la réhabilitation des cours d’eau et la mise en place de systèmes de protection contre les inondations qui devraient renforcer la résilience de la ville face aux intempéries.

Détails du projet et impact sur la ville

Le projet de protection contre les inondations à Gafsa est d’une grande envergure et d’une importance capitale pour la ville. Il est évalué à environ 9 millions de dinars et comprend plusieurs éléments essentiels. Parmi ceux-ci, on trouve la diversion du cours Oued al-Dakhla, un affluent majeur, vers Oued Biyash sur une distance de 4 kilomètres. Cette mesure vise à éviter les débordements qui ont souvent causé des inondations dévastatrices.

En plus de ce dérivatif, des travaux d’aménagement des oueds « Illou », « Caire » et « Sidi Ahmed Zarrouk » seront réalisés. Et ce, avec la construction de canaux en béton armé sur une longueur de 4,5 kilomètres. Ces structures permettront d’assurer un écoulement efficace des eaux de pluie, en réduisant les risques d’inondation dans les zones urbaines sensibles. Des installations pour la collecte et le stockage des eaux de pluie seront également mises en place, contribuant à la gestion durable de l’eau dans la région.

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Monastir : boucherie illégale et saisie de tonnes de viande de volaille et de poulets vivants

08. November 2024 um 11:57

Dans une opération conjointe menée dans la matinée du vendredi 8 novembre 2024, des équipes de surveillance économique, accompagnées des agents de la Garde nationale de Monastir, ont réussi à démanteler un abattoir illégal de volaille situé dans la ville de Manzel Harb, dans le gouvernorat de Monastir.

Cette action fait partie d’une série de mesures prises pour lutter contre le phénomène de l’accaparement des produits et la spéculation. C’est ce qu’il ressort des informations fournies par Ahmed Mathlouthi, directeur régional du commerce à Monastir, lors d’un entretien avec le correspondant de la radio Diwan FM.

L’opération a permis la saisie de 5,5 tonnes de viande de volaille et 1,5 tonne de poulets vivants. Lesquels étaient stockés illégalement dans des conditions sanitaires non conformes aux normes en vigueur. Ces produits ont été saisis pour diverses infractions, notamment le non-respect des réglementations en matière de traçabilité des produits, l’absence de facturation et la carence en matière de certification sanitaire, indispensable pour garantir la qualité et la sécurité alimentaire des produits destinés à la consommation.

Des infractions graves pour la santé publique et l’économie

Le directeur régional a précisé que le raid sur ce site illégal fait suite à une série de contrôles accrus visant à mettre un terme aux pratiques illégales qui nuisent à l’économie et à la santé publique. L’abattoir en question, qui ne disposait ni de licences appropriées ni de l’infrastructure nécessaire pour traiter la viande de manière hygiénique, violait des normes essentielles. L’absence de traçabilité des produits et de certification sanitaire représente un danger pour la sécurité alimentaire des consommateurs. Tout en faussant les conditions de concurrence pour les opérateurs légaux du secteur.

Les autorités ont également mis en lumière que ce type de pratique contribue à l’augmentation des prix et à l’irrégularité de l’approvisionnement. A savoir deux problèmes majeurs affectant le secteur de la volaille en Tunisie. Le marché parallèle, alimenté par des pratiques illégales comme celle-ci, accentue l’inflation des prix de la viande de volaille, qui est une denrée essentielle pour les consommateurs tunisiens.

Lutte contre l’illégalité et les pratiques spéculatives

Le ministre du Commerce et les autorités locales ont réaffirmé leur engagement à intensifier la lutte contre les pratiques illégales liées à la spéculation, l’accaparement et le commerce parallèle des produits alimentaires. Des actions similaires devraient être menées dans d’autres régions du pays pour garantir un approvisionnement stable et équitable en produits alimentaires. Et éviter ainsi la manipulation des prix, qui affecte directement le pouvoir d’achat des citoyens.

Cette intervention fait également écho à l’un des principaux objectifs du gouvernement en matière de régulation du marché intérieur : assurer la transparence et l’intégrité des circuits de distribution des produits alimentaires, tout en protégeant la santé publique. Les autorités de Monastir ont confirmé qu’une enquête approfondie serait menée pour identifier les responsables de cet abattoir illégal et prendre des mesures sévères à leur encontre, conformément à la législation en vigueur.

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Ministre de la Santé : « Tous les centres de santé et hôpitaux de Sfax seront fournis en médicaments et équipés de matériel médical »

08. November 2024 um 10:25

Le ministre de la Santé, Mustafa Ferjani, a annoncé ce jeudi 7 novembre 2024, lors d’une visite imprévue dans plusieurs établissements de santé dans la région de Sfax, qu’un plan ambitieux de modernisation et de renforcement des infrastructures sanitaires sera mis en œuvre dans tout le gouvernorat. L’objectif est d’améliorer la couverture médicale et de garantir l’égalité d’accès aux soins à tous les citoyens, en particulier dans les zones rurales et les régions intérieures.

Lors de cette visite, M. Ferjani a affirmé que toutes les maisons de santé et hôpitaux régionaux de la ville de Sfax, y compris ceux des communes et quartiers périphériques, seront dotés de nouveaux équipements médicaux et de médicaments nécessaires pour répondre aux besoins de la population. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique de l’État visant à assurer une meilleure justice sanitaire et sociale. Et ce, malgré les défis liés aux ressources financières et logistiques.

Des mesures incitatives pour le personnel de santé et l’amélioration des services

Le ministre a également souligné que le gouvernement mettra en place plusieurs programmes incitatifs pour motiver les professionnels de santé. Ces mesures visent à améliorer la qualité des soins, réduire les délais d’attente et accélérer les programmes chirurgicaux. « Nous allons travailler à renforcer les capacités humaines du secteur et encourager les efforts pour que les services de santé soient non seulement plus accessibles, mais aussi de meilleure qualité », a-t-il précisé.

L’amélioration des infrastructures de santé dans les zones rurales et intérieures

Dans un discours orienté vers la justice sociale, le ministre a mis en avant l’importance de renforcer les services de santé en dehors des grandes villes, notamment dans les zones rurales et les régions intérieures du pays. Selon M. Ferjani, bien que les défis financiers et logistiques soient considérables, la volonté politique est présente pour surmonter ces obstacles et garantir à chaque citoyen l’accès à des soins de qualité, qu’il réside en milieu urbain ou rural. « Nous voulons donner la même priorité aux régions rurales qu’aux grandes villes en matière de services de santé », a-t-il insisté.

Des recrutements et l’utilisation des technologies modernes

Concernant le recrutement dans le secteur de la santé, le ministre a révélé que le gouvernement avait programmé l’embauche de 3 000 nouveaux employés pour l’année 2024. À ce jour, environ 1 200 postes ont déjà été pourvus. Et des efforts continus seront déployés pour renforcer les équipes médicales avec davantage d’experts en spécialités, ainsi que du personnel paramédical et technique, en particulier dans les régions rurales et intérieures. Par ailleurs, le ministre a annoncé que l’utilisation de la télémédecine et des technologies modernes sera encouragée pour faciliter l’accès aux soins, réduire les déplacements des patients et améliorer la prise en charge, notamment dans les zones éloignées.

Prévenir les maladies chroniques grâce à l’éducation sanitaire

M. Ferjani a également insisté sur l’importance de la prévention dans la politique de santé publique. Selon lui, il est essentiel de sensibiliser la population à l’importance de l’éducation sanitaire, en mettant l’accent non seulement sur les maladies transmissibles, mais aussi sur les maladies chroniques comme le diabète. « Par la prévention, l’éducation à la santé, les programmes médiatiques et un mode de vie sain incluant une alimentation équilibrée et l’exercice physique, nous pouvons réduire de manière significative l’incidence des maladies chroniques. Ce qui permet de protéger les patients, d’éviter des complications et de diminuer les coûts de traitement à long terme », a-t-il souligné.

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Des avions de combat américains F-15 déployés au cœur du Moyen-Orient

08. November 2024 um 09:52

Le jeudi 7 novembre 2024, l’armée américaine a annoncé l’arrivée de plusieurs avions de combat F-15 dans la région du Moyen-Orient, marquant une nouvelle étape dans l’escalade des tensions avec l’Iran. Ce déploiement fait suite à une série de mesures prises par Washington pour renforcer sa présence militaire et dissuader toute action hostile de la part de l’Iran ou de ses alliés dans la région.

Le déploiement des avions de combat F-15, habituellement stationnés à la base militaire britannique de RAF Lakenheath, intervient après l’annonce, la semaine dernière, par le ministère américain de la Défense, de l’envoi de renforts militaires au Moyen-Orient.

Le déploiement des F-15 : une dissuasion directe à l’Iran

Bien que le nombre exact de F-15 envoyés n’ait pas été précisé, l’armée américaine a confirmé que ces appareils avaient été déployés dans la zone de responsabilité du CENTCOM (Central Command), le commandement militaire des États-Unis pour le Moyen-Orient. Une zone stratégique couvrant tout le Golfe Persique, l’Irak, la Syrie, le Yémen et d’autres pays de la région.

Ces avions, qui peuvent remplir des missions de supériorité aérienne, de frappe de précision et de défense, viennent renforcer la posture défensive des États-Unis face à une menace croissante de la part de l’Iran et de ses alliés régionaux. Leur présence vise à montrer clairement que les États-Unis sont prêts à utiliser la force si nécessaire pour protéger leurs intérêts et leur personnel dans la région.

Contexte géopolitique : des tensions croissantes avec l’Iran

Ce déploiement militaire intervient dans un contexte de tensions de plus en plus vives entre les États-Unis et l’Iran. Depuis la décision de Washington en 2018 de se retirer unilatéralement de l’accord nucléaire de 2015, les relations entre les deux pays se sont considérablement détériorées. En réponse, l’Iran a intensifié ses activités régionales, soutenant des milices et des groupes paramilitaires dans des pays comme l’Irak, la Syrie, et le Yémen, tout en poursuivant son programme nucléaire.

Les États-Unis accusent l’Iran d’exporter le terrorisme et d’aggraver l’instabilité dans la région. En outre, Téhéran continue de développer ses capacités balistiques et de renforcer son influence dans des zones stratégiques. Ce qui inquiète particulièrement Washington et ses alliés.

Renforts militaires : une présence accrue pour contenir l’Iran

Le ministère américain de la Défense avait précédemment annoncé l’envoi de plusieurs autres moyens militaires dans la région, comprenant des bombardiers B-52, des avions de ravitaillement en vol, ainsi que des navires équipés de systèmes de défense antimissiles. Ces forces sont destinées à renforcer la capacité des États-Unis à réagir rapidement à toute agression potentielle. En outre, cette augmentation de la présence militaire vise également à assurer la sécurité des installations pétrolières et des routes commerciales stratégiques dans le Golfe, une région clé pour l’approvisionnement mondial en énergie.

Avertissement à l’Iran : les États-Unis prêts à défendre leurs intérêts

Le Pentagone a averti que si l’Iran ou ses alliés cherchaient à attaquer des intérêts américains dans la région, les États-Unis prendraient « toutes les mesures nécessaires pour se défendre ». Cette déclaration rappelle les engagements des États-Unis en matière de protection de leur personnel et de leurs intérêts stratégiques dans la région. Tout en soulignant la volonté de Washington de ne pas laisser l’Iran agresser ses forces ou ses partenaires sans réponse.

Le secrétaire à la Défense américain, Lloyd Austin, a également déclaré que les États-Unis surveillaient de près les activités de l’Iran et qu’ils seraient prêts à répondre à toute attaque. Et ce, que ce soit directement de la part des forces iraniennes ou à travers les groupes qu’elles soutiennent. Ce message fort vise à dissuader Téhéran de tenter des actions hostiles qui pourraient entraîner une escalade militaire.

La stratégie de dissuasion : préparer le terrain pour la défense et la sécurité

L’envoi de ces F-15 fait partie d’une stratégie de dissuasion qui combine la force militaire et la diplomatie. Les États-Unis cherchent à maintenir une pression constante sur l’Iran tout en préparant le terrain pour d’éventuelles négociations. En renforçant leur présence militaire, Washington cherche à s’assurer que l’Iran comprenne clairement les conséquences d’une attaque contre des intérêts américains ou de ses alliés.

En même temps, les États-Unis essaient de ne pas provoquer de confrontation directe avec Téhéran, préférant utiliser la force comme un moyen de dissuasion; plutôt que d’initier un conflit ouvert. Toutefois, le message est clair : toute action agressive sera rapidement contrée.

Réactions de l’Iran et perspectives d’escalade

L’Iran, de son côté, a rejeté les accusations américaines et continue de défendre ses actions dans la région, les présentant comme une réponse légitime à l’ingérence occidentale. Le gouvernement iranien met également en garde contre toute tentative de confrontation militaire, affirmant que toute agression serait rcontrée par une « réponse décisive » de sa part.

La situation reste donc tendue et l’envoi d’avions de combat F-15 pourrait bien être le prélude à une nouvelle série de confrontations indirectes dans la région. Si l’Iran choisit d’intensifier ses activités militaires ou de soutenir davantage ses alliés dans des attaques contre des intérêts américains, une escalade pourrait devenir inévitable.

 Un Jeu de tensions et de dissuasion

Le déploiement des F-15 au Moyen-Orient s’inscrit dans un contexte géopolitique complexe, où la force militaire et la diplomatie s’entrelacent. Alors que les États-Unis cherchent à dissuader l’Iran de toute agression, la situation demeure volatile et le moindre incident pourrait déclencher une escalade. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si ce renforcement militaire parvient à stabiliser la région ou s’il ne fait qu’alimenter encore davantage la confrontation entre les deux puissances.

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Sport: la FTF se dote d’une Commission d’éthique

07. November 2024 um 17:06

La Fédération tunisienne de football (FTF) a officialisé, jeudi 7 novembre 2024, la création de sa Commission nationale d’éthique qui s’appellera également « Commission de Discipline ». L’annonce a été faite via la page officielle Facebook de la fédération.

Cette initiative intervient dans un contexte où la FTF cherche à garantir des pratiques éthiques et disciplinées au sein du football national. Et ce, en réponse à des enjeux croissants concernant la transparence, le respect des règles et la bonne conduite des joueurs, entraîneurs, dirigeants et autres acteurs du milieu. La commission aura donc pour mission de veiller à l’application rigoureuse du code de conduite, de traiter les cas de comportements inappropriés et de juger les violations des règlements disciplinaires.

Une composition stratégique pour une mission clé

Le choix des membres de la commission témoigne de la volonté de la fédération de s’assurer que cette instance soit à la hauteur des enjeux. Elle sera présidée par Abdel Latif Al-Kraï, un nom bien connu dans le milieu du football tunisien pour sa rigueur et son engagement envers l’éthique sportive.

En tant que président, M. Al-Kraï aura la responsabilité de superviser l’ensemble des affaires disciplinaires et de s’assurer que les décisions prises sont justes et en conformité avec les règles de la fédération.

En tant que vice-président, Lazhar Jouili jouera un rôle essentiel dans le soutien aux décisions prises par la commission, ainsi que dans l’organisation de ses travaux. M. Jouili est reconnu pour sa connaissance approfondie du football tunisien et son expérience dans la gestion des affaires sportives.

Les membres de la commission, Henda Kassimi, Zine El Abidine Weslati et Marouane Jouher, compléteront cette équipe de professionnels. Ces experts apporteront leurs compétences spécifiques et leur expertise dans la gestion des affaires disciplinaires. Leur rôle sera crucial dans l’examen des cas, l’interprétation des règlements et la prise de décisions éclairées sur les sanctions appropriées.

Un cadre pour renforcer l’éthique et la transparence

La création de la Commission nationale d’Éthique s’inscrit dans un mouvement plus large visant à moderniser la gestion du football en Tunisie et à lutter contre les comportements nuisibles, comme la corruption, les violences sur et en dehors des terrains, ou encore le non-respect des règles d’équité sportive. La FTF entend ainsi offrir un cadre de gouvernance clair et transparent, permettant de préserver l’intégrité du sport et d’encourager le respect des valeurs fondamentales du football.

Cette commission aura également un rôle éducatif, en sensibilisant les acteurs du football aux enjeux de l’éthique et en les incitant à adopter une conduite exemplaire tant sur le terrain qu’en dehors. De plus, elle sera un mécanisme important permettant d’assurer que les compétitions se déroulent de manière juste et équitable, et pour protéger les joueurs et autres intervenants contre les comportements délictueux.

Une nouvelle étape pour la FTF

La mise en place de cette commission représente une nouvelle étape dans la politique de la Fédération Tunisienne de Football, qui continue de travailler sur la révision et l’amélioration de son système disciplinaire. Cela reflète une volonté de modernisation et de renforcement de la confiance envers les instances dirigeantes du football national, dans l’optique de promouvoir un environnement compétitif et respectueux.

Enfin, notons que cette commission ne se contentera pas de juger des incidents ponctuels. Mais elle pourrait aussi jouer un rôle plus préventif en instaurant des mesures visant à éviter les dérives et les violations des principes éthiques dans le football tunisien.

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Tarak Cherif : « La diaspora se doit de contribuer à la promotion du continent africain »

07. November 2024 um 16:59

En prélude à la tenue des JNDA (Journées nationales des Diasporas et de l’Afrique), le 9 novembre 2024 à Paris, nos confrères d’AfricaPresse.Paris (APP) ont rencontré Tarak Cherif, président d’Anima Investment Network, une association active en Euromed et en Afrique, pour livrer « sa vision d’avenir des diasporas en catalyseurs du développement de l’Afrique ».

Cette initiative, portée par le Club des Bâtisseurs, une association bordelaise pionnière des Journées Nationales des Diasporas et de l’Afrique (JNDA), va attirer quelque 2 000 participants, opérant dans des domaines variés.

Dans cette optique, Tarak Cherif, ancien fondateur et président de la CONECT (Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie) parle de l’avenir économique de l’Afrique et de la place que joue la diaspora dans ce processus.

Dans ce cadre, à la question « Pourquoi avoir pris cette décision de vous allier au Club des Bâtisseurs, l’association bordelaise qui produit depuis 2013 les JNDA – Journées nationales des Diasporas et de l’Afrique? », Tarak CHERIF a répondu : « L’année dernière, je me suis rendu aux JNDA annuelles organisées à Bordeaux. J’y ai rencontré Yannick Kwetchoua, président Club des Bâtisseurs qui en est l’organisateur, et aussi Pierre de Gaëtan – que tout le monde appelle PDG… »

Et d’ajouter : « De notre côté, Anima a notamment organisé avec succès le Forum MEET Africa des Entrepreneurs de la Diaspora, qui a rassemblé plus de 3 500 participants à Paris en février 2023, et nous coordonnons le Hub MEET Africa, la plateforme également dédiée aux entrepreneurs de la diaspora africaine. »

Alors, il estime que les objectifs et engagements communs entre les deux organisations étaient une évidence qui « s’est imposée d’emblée, et nous avons tout naturellement décidé de coopérer, avec ce grand événement organisé à Paris ce 9 novembre, le JNDA Bridge Africa, dédié à « Connecter l’Afrique avec ses diasporas » ».

En tant que grand connaisseur des réalités entrepreneuriales de l’Afrique, on lui a demandé de déterminer les secteurs d’activité qui lui paraissent les plus porteurs pour le développement de l’Afrique. « … Avec le conglomérat que je dirige, nous sommes actifs dans plusieurs secteurs et nous avons de grands partenaires mondiaux dans différents domaines, dans l’industrie et aussi les services – nous produisons de la résine exportée dans plusieurs pays d’Afrique, nous possédons des hôtels, nous représentons certaines marques, leaders mondiaux comme Midas, Whirlpool et bien d’autres… », répond-il.

Il enchaîne en précisant : « Je ne vais pas vous étonner en vous disant que l’Afrique, c’est l’avenir. Tous les secteurs sont porteurs. Personnellement, je passe beaucoup de temps en Afrique, car notre consortium est l’un des premiers exportateurs tunisiens de produits industriels sur l’Afrique. Peut-être le premie, et en tout cas l’un des trois premiers. »

L’ancien patron de la CONECT souligne également posséder, aujourd’hui, deux unités industrielles hors Tunisie, l’une à Alger et l’autre à Dakar. « Nous ne faisons pas tout à fait de la coproduction, mais nous fournissons des matières premières importantes pour des industriels en Afrique. Par exemple, nous sommes l’un des principaux producteurs de résines, qui sont les matières premières utilisées dans les processus de production de peintures, de colles et autres choses ».

Interpellé sur le forum du 9 novembre prévu à la Maison de la Chimie, Tarak Cherif a indiqué que « Notre objectif est triple : toucher les diasporas, faire connaître les entrepreneurs et les institutionnels africains de l’économie, faciliter les connexions entre eux… Moi je pense que l’Afrique, comme on l’a dit, c’est quand même le continent où il faut être, donc avec toutes les perspectives qu’il y a, dans plusieurs métiers et secteurs ».

Toutefois, l’entrepreneur regrette qu' »aujourd’hui encore beaucoup de pays européens font fabriquer en Asie. Alors qu’il y a tellement de choses à faire en Afrique, avec l’Afrique ».

Et on lui rétorque « oui, mais depuis la pandémie de la Covid-19, on assiste tout de même à un début de retournement. On revient à « la proximité africaine », n’est-ce pas ? ».

« Exact, il y a une certaine relocalisation à l’œuvre, et c’est dans ce cadre que nous voulons inciter, ouvrir un débat, rapprocher les décideurs installés en Europe comme en Afrique. Notre rôle, c’est de créer un espace où les gens se connaissent et peuvent avancer ensemble », reconnait-il.

Et à la question « Ressentez-vous les effets de la relocalisation en Tunisie ? »; sa réponse est affirmative : « Oui! D’ailleurs nous accueillons plus de 3 500 entreprises étrangères, dont plus d’un millier françaises… ».

Comparativement avec le Maroc où il y en a 1 200, le patron tunisien a répondu en substance que les entreprises étrangères qui opèrent dans ces deux pays « réussissent et réinvestissent. Pour le grand bonheur de ces pays ! »

« Certes, le Maroc et la Tunisie sont de bons exemples de réussite, mais l’événement de ce samedi accueille des délégations de plusieurs pays africains, comme le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la RD Congo… Une bonne quinzaine au total, avec beaucoup de délégations à la fois institutionnelles, gouvernementales, patronales », ajoute M. Cherif.

A la question : »Il est souvent reproché aux pays européens d’aspirer les talents du sud, au détriment des pays d’origine. Votre opinion? ». Tarak Cherif a déclaré : « Cette diaspora qui séjourne en France et en Europe est un point fort pour ses pays d’origine. Car elle est ici immergée dans un ensemble économique où il y a beaucoup d’avancées, beaucoup de recherche, beaucoup de développement. Mais ce point fort, il faut essayer aussi de le catalyser vers le continent africain. Rien n’empêche que la diaspora soit présente sur les deux continents. On peut développer des affaires en France, en Europe et en Afrique. En même temps… Ce n’est pas interdit! »

Enfin, concernant le développement de l’Afrique, l’entrepreneur tunisien a souligné qu' »il y a un rôle que la diaspora se doit d’assumer. C’est de contribuer à la promotion du continent africain, et d’être aussi un relais de l’internationalisation des solutions afin d’accélérer l’émergence de l’Afrique. Au-delà du transfert du savoir-faire et de la connexion avec les décideurs de France et d’Europe, la diaspora peut aussi jouer un rôle de contributeur au financement des projets. C’est d’ailleurs une réalité en Tunisie, où les transferts issus de la diaspora – 2,43 milliards de dollars en 2023 – ont été supérieurs à ceux du tourisme, autour de 2 milliards ».

Pour lire l’intégralité de cette interview, APP

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Augmentation de la TVA sur le logement : une nouvelle pression sur le pouvoir d’achat

07. November 2024 um 16:41

Dans une interview accordée à « Midi Eco » sur la radio Mosaïque FM, Néjib Snoussi, directeur général de l’habitat auprès du ministère de l’Équipement et de l’Habitat, a révélé que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les logements serait augmentée dans le projet de Loi de finances 2025.

Cette réforme prévoit que la TVA, qui était précédemment fixée à 13 %, passerait désormais à 19 %. Un changement qui pourrait avoir des répercussions considérables sur les prix du marché immobilier.

Un impact sur le pouvoir d’achat des Tunisiens déjà affaibli

Néjib Snoussi a clairement exprimé ses inquiétudes concernant cette hausse de la TVA. En effet, il souligne que cette mesure risquait d’aggraver la situation déjà tendue du pouvoir d’achat des citoyens tunisiens. Alors que les ménages sont déjà confrontés à une inflation galopante et à une baisse de leur pouvoir d’achat, l’augmentation de la taxe sur le logement représente un nouveau fardeau financier. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un plan plus large du ministère des Finances visant à étendre l’assiette fiscale, y compris aux secteurs liés à l’habitat.

Le directeur général a également estimé que cette hausse de la TVA pourrait avoir des conséquences sur l’accessibilité à la propriété pour de nombreux Tunisiens. En effet, la hausse des prix de l’immobilier et la réduction du pouvoir d’achat risquent de freiner l’accès à la maison pour une large partie de la population.

Une baisse des bénéficiaires des programmes d’habitat

Dans le même entretien, Néjib Snoussi a également évoqué une tendance préoccupante concernant les programmes d’habitat mis en place par l’État. Il estime que le nombre de bénéficiaires de ces programmes a diminué ces dernières années. Cette baisse est essentiellement due à deux facteurs majeurs : la hausse des prix des logements, qui les rend inaccessibles pour une partie importante de la population; et la baisse du taux d’épargne des ménages, conséquence directe de la crise économique persistante. À cela s’ajoute un nombre limité de terrains constructibles. Ce qui complique encore la mise en œuvre de projets immobiliers à grande échelle.

Des initiatives pour soutenir l’accessibilité à l’habitat

Malgré cette situation difficile, le ministère de l’Équipement et de l’Habitat continue de mettre en œuvre plusieurs programmes pour aider les citoyens à accéder au logement. Parmi ces initiatives, on trouve le Fonds de Promotion du Logement pour les Salariés (FOPROLOS). Lequel offre des crédits à des conditions avantageuses aux travailleurs. Le ministère a également lancé un programme pour le premier logement, qui permet aux primo-accédants de bénéficier de crédits remboursables sur une période de 20 ans avec un taux d’intérêt réduit de 2 %. Ce programme a déjà permis à 2 830 citoyens de réaliser leur rêve de devenir propriétaires, pour un montant total de 84 millions de dinars depuis son lancement en 2017.

Par ailleurs, un autre programme phare du ministère est le logement social, financé en partie par des fonds étrangers. Le programme, soutenu par le Qatar, a permis à 810 familles d’acquérir des logements à Sidi Hassine, un quartier populaire de Tunis. En outre, un prêt accordé par le Fonds saoudien d’investissement a permis à l’État tunisien de financer l’achat de 4 000 logements.

Une garantie pour les non-salariés

Afin de renforcer l’accessibilité au logement pour tous les citoyens, le ministère a également mis en place un mécanisme pour aider les non-salariés, une catégorie souvent exclue des programmes de financement traditionnels. Un fonds de garantie a ainsi été créé, couvrant jusqu’à 70 % des prêts accordés aux non-salariés. Et ce, dans le but de réduire le risque pour les créanciers en cas de défaut de paiement.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté de rendre le financement de l’habitat plus inclusif et accessible à un plus grand nombre de Tunisiens, notamment ceux travaillant dans le secteur informel. Toutefois, malgré ces efforts, la situation du marché immobilier tunisien reste marquée par des disparités socio-économiques et une augmentation continue des prix. Ce qui complique l’accès à un logement décent pour une grande partie de la population.

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Béja : un éclair provoque la destruction de 12 000 bottes de foin

07. November 2024 um 11:39

Dans la soirée du 6 novembre 2024, un violent coup de foudre a frappé une exploitation agricole située dans la région de Mellaha, dans la délégation de Mjaz al-Bab, relevant du gouvernorat de Béja, provoquant des dégâts considérables.

La foudre a été à l’origine de l’incendie qui a détruit environ 12 000 bottes de foin, stockées sur le terrain, qui étaient destinées à l’alimentation du bétail pendant la saison hivernale.

Les services de la Protection civile de la région sont rapidement intervenus pour maîtriser le feu et limiter les pertes. Selon le directeur régional de la protection civile à Béja, le colonel Kamel Melliti, les équipes sur place ont fait preuve d’efficacité et ont pu contrôler le feu avant qu’il ne se propage davantage, évitant ainsi des dommages supplémentaires. Le colonel a indiqué dans une déclaration à notre correspondant de Radio Diwan FM que, malgré l’ampleur du sinistre, aucune victime humaine n’a été déplorée et que l’intervention des pompiers a permis d’éviter une catastrophe encore plus grande.

Cet incident met en lumière les risques liés aux intempéries, notamment les orages violents, qui peuvent causer des destructions massives dans les zones agricoles. Dans ce cas, la perte des 12 000 bottes de foin représente un coup dur pour les agriculteurs de la région, qui comptaient sur cette réserve pour subvenir aux besoins alimentaires de leur bétail pendant les mois d’hiver. Ce genre d’événement rappelle la vulnérabilité des infrastructures agricoles face aux conditions climatiques extrêmes, accentuées par le changement climatique.

Les autorités locales ont déjà lancé une enquête pour évaluer plus précisément les dégâts et envisager des mesures de soutien pour les exploitants agricoles touchés par cette catastrophe. Par ailleurs, cet événement soulève la question de la prévention des risques liés aux phénomènes climatiques et de l’importance de mettre en place des stratégies de sécurité adaptées pour les exploitations agricoles, afin de limiter l’impact de tels sinistres.

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Kalaa Kebira : des passagers manifestent et paralysent le train Gabès-Tunis

07. November 2024 um 10:28

Le jeudi 7 novembre 2024, un mouvement de protestation a éclaté à la station de Kalaa Kebira, dans le gouvernorat de Sousse, lorsque le train reliant Gabès à Tunis a été contraint de s’arrêter en raison des revendications des passagers, principalement des abonnés réguliers.

Ces derniers ont exprimé leur mécontentement face à l’annulation, sans préavis, du train Sousse-Tunis. Une situation qui s’est répétée plusieurs fois ces derniers mois sans explication officielle de la part de la Société nationale des chemins de fer tunisiens. Les manifestants ont dénoncé cette gestion défaillante et ont exigé une solution rapide. Dans ce contexte, le délégué de Kalaa Kebira est intervenu sur place pour entamer des négociations avec les protestataires, s’engageant à rétablir rapidement la liaison ferroviaire entre Sousse et Tunis.

Mohamed Ali Sghayer, un usager quotidien, a annoncé sur Radio Mosaïque FM qu’une pétition serait adressée aux plus hautes autorités du pays, y compris le président de la République, le chef du gouvernement, le Parlement et le ministère des Transports. Il a également mis en lumière les conditions de transport précaires, avec des trains souvent surchargés, contraignant les passagers à voyager debout dans les couloirs, et signalé un manque de sécurité et de confort. Ce qui contribue à créer des tensions et des conflits parmi les voyageurs.

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Le député Hamdi Ben Salah reste en prison

07. November 2024 um 10:08

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Sousse 1 a rejeté, le mercredi 6 novembre 2024, la demande de libération du député Hamdi Ben Saleh, et a décidé de reporter l’audience au mercredi 13 novembre 2024.

Le parquet avait émis un mandat de dépôt à l’encontre du député susmentionné, le vendredi 25 octobre 2024, pour des faits de violence grave contre un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions et de mépris envers un fonctionnaire public par des paroles.

Dans le cadre des faits reprochés à Hamdi Ben Salah, plusieurs infractions du Code pénal tunisien peuvent être appliquées. Citons-en quelques unes.

  • La violence contre un fonctionnaire public

Selon l’article 128 du Code pénal tunisien, l’atteinte à l’intégrité physique d’un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions est punissable de peines sévères. L’article précise que la violence exercée contre un fonctionnaire, qu’elle soit de nature physique ou psychologique, doit être sévèrement réprimée. Car elle met en cause non seulement la personne elle-même mais aussi l’autorité de l’État.

L’article 128 stipule : « Quiconque, dans l’exercice de ses fonctions ou en raison de ses fonctions, commet une violence envers un fonctionnaire public, sera puni d’une peine de prison de six mois à trois ans. »

Dans le cas de M. Hamdi Ben Saleh, si la violence est avérée (qu’elle soit physique ou sous forme d’agression verbale menaçant l’intégrité du fonctionnaire), l’application de cet article serait pertinente.

  • Le mépris à l’égard d’un fonctionnaire public

L’article 129 du Code pénal tunisien stipule que le fait de tenir des propos méprisants ou de dénigrer un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions constitue une infraction qui est punie de manière plus légère que les violences physiques; mais elle reste une atteinte à l’ordre public.

L’article 129 est libellé ainsi : « Quiconque, par paroles ou par écrit, outrage un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions, sera puni d’une amende et d’une peine d’emprisonnement qui ne pourra excéder une année. »

Dans cette affaire, l’accusation selon laquelle M. Ben Salah a dénigré un fonctionnaire public par des paroles pourrait être poursuivie en vertu de cet article.

Le parquet a émis un mandat de dépôt à l’encontre de M. Ben Salah. Ce qui signifie qu’il a été placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement. Selon le code de procédure pénale tunisien, l’émission d’un mandat de dépôt est une mesure préventive qui peut être ordonnée par le juge d’instruction ou, dans certains cas, par le procureur de la République, lorsque l’instruction est jugée nécessaire ou lorsqu’il existe un risque de fuite ou d’entrave à l’enquête.

L’article 87 du code de procédure pénale précise : « Le juge d’instruction peut ordonner la mise en détention provisoire d’une personne accusée d’une infraction, lorsque la nature de l’infraction ou la nécessité de l’instruction justifient cette mesure. »

En résumé, cette affaire repose sur des faits d’agression physique et/ou verbale envers un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions et est régie par des dispositions strictes du code pénal tunisien. La décision du tribunal de maintenir le député en détention provisoire et de reporter l’audience pourrait signifier que les autorités estiment qu’il existe des éléments suffisants pour justifier la poursuite de la procédure judiciaire et qu’il y a des risques potentiels, soit de fuite, soit d’influence sur le déroulement de l’enquête.

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CTAMA lance la 2ème édition de son projet de soutien aux jeunes entrepreneurs

06. November 2024 um 17:11

Le directeur général d’Assurances CTAMA, Majed Boukhreïd, a annoncé le lancement de la deuxième édition de son programme de soutien aux jeunes entrepreneurs, avec un financement global de 100 000 dinars.

Ce programme prévoit la remise de subventions financières aux porteurs de projets sélectionnés.

Dans une déclaration faite ce mercredi 6 novembre 2024 à DIWAN FM, en marge d’une conférence de presse consacrée à la présentation de l’initiative, Boukhreïd a précisé que le processus de soumission des candidatures avait débuté il y a un mois et se poursuivra jusqu’au 15 décembre prochain. Il a ajouté que toutes les demandes seront examinées par un comité spécialisé qui étudiera les dossiers, et que les résultats seront annoncés à la fin du mois de janvier 2025.

Le directeur général a également suggéré la possibilité d’une augmentation du montant alloué au programme, afin de financer un plus grand nombre de projets et d’encourager ainsi l’entrepreneuriat en Tunisie. Cette initiative de soutien vise à renforcer l’accompagnement des jeunes créateurs d’entreprises, en leur offrant une aide financière pour concrétiser leurs idées et booster leur développement dans un contexte économique difficile.

Cette nouvelle édition du programme s’inscrit dans la volonté d’Assurances CTAMA de contribuer au développement économique du pays et à la création de valeur, tout en soutenant l’innovation et l’esprit d’entreprendre parmi les jeunes talents tunisiens.

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La Goulette : Ouverture du pont de traversée du canal de Kheireddine

06. November 2024 um 17:09

Le pont traversant le canal de Kheireddine a été ouvert à la circulation, mercredi 6 novembre 2024, permettant aux véhicules et aux piétons sur la route régionale n°33 qui traverse la ville de La Goulette.

Cette réouverture fait partie des travaux du projet de réhabilitation supervisé par la Direction régionale de l’équipement et de l’habitat de Tunis, qui vise à reconstruire le revêtement du pont au niveau du canal de Kheireddine.

Selon un communiqué du ministère de l’Équipement, le coût du projet s’élève à 4,7 millions de dinars, financée par le budget de l’État tunisien. Il comprend plusieurs étapes cruciales, dont la démolition du vieux revêtement du pont et sa reconstruction avec un nouveau revêtement en béton armé sur une longueur de 40 mètres.

Les travaux ont également concerné la réalisation d’une couche de roulement en béton bitumineux, ainsi que la construction de trottoirs et de garde-corps pour la sécurité des piétons.

Le projet intègre aussi un système de drainage des eaux pluviales et un marquage horizontal pour la signalisation routière, et prévoit l’installation d’un passage métallique destiné à loger les réseaux de services publics.

La réhabilitation du pont fait partie d’une série de travaux en cours pour améliorer les infrastructures de transport et de services dans la région. Le ministère a également précisé que les travaux pour l’installation de ce passage métallique pour les réseaux de services publics sont toujours en cours, avec un taux de réalisation de 85%.

Cette initiative vise à améliorer la circulation et à moderniser les infrastructures publiques dans la région de La Goulette, en offrant un accès plus sûr et plus fluide aux automobilistes et aux piétons tout en facilitant le passage des réseaux de services essentiels.

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Jendouba : Ouverture du service de chirurgie oncologique au centre hospitalier régional

06. November 2024 um 15:54

Le mercredi 6 novembre 2024, le service de chirurgie oncologique a officiellement ouvert ses portes au sein du centre hospitalier régional de Jendouba, après avoir complété toutes les préparations humaines, techniques et logistiques nécessaires.

Cette nouvelle infrastructure vise à rapprocher les soins des patients tout en garantissant des interventions chirurgicales précises grâce à des équipements et du personnel formé. Le directeur régional de la santé de Jendouba, Khalil El-Ghenjati, a confirmé l’importance de cette ouverture dans un entretien avec l’agence TAP (Tunis Afrique Presse).

Un service crucial pour réduire les inégalités d’accès aux soins

Selon M. El-Ghenjati, l’ouverture de ce département représente un jalon important pour la carte sanitaire de la région de Jendouba et pour les gouvernorats voisins. Le cancer, nécessitant souvent des interventions urgentes, contraint de nombreux patients à se rendre dans la capitale tunisienne pour recevoir des soins, ce qui allonge les délais et augmente la pression sur les établissements hospitaliers de Tunis. Le nouveau service permettra non seulement de réduire ces distances, mais aussi de diminuer les délais d’attente et de soulager la surcharge des établissements de santé dans la capitale. Ce projet s’inscrit dans les efforts du ministère de la Santé pour déconcentrer les services spécialisés et rendre les soins plus accessibles, un enjeu majeur dans le contexte actuel où les inégalités régionales en matière de santé restent marquées.

Des équipements de pointe pour une prise en charge optimale

La mise en service du service s’accompagne également de l’ouverture de l’unité d’opérations chirurgicales dédiée aux cancers, équipée de salles modernes et d’outils spécialisés pour la chirurgie oncologique. Selon Leïla Achouri, cheffe du service de chirurgie oncologique du centre hospitalier régional de Jendouba et spécialiste en chirurgie des cancers, cette avancée représente un réel progrès tant pour les médecins que pour les patients. Elle a souligné l’importance de cette ouverture pour renforcer les campagnes de sensibilisation au dépistage précoce du cancer, un facteur clé dans la lutte contre cette maladie. Le dépistage, selon Mme Achouri, est le premier levier pour mieux traiter et prendre en charge le cancer à un stade précoce, réduisant ainsi la pression psychologique sur les patients et améliorant leurs chances de guérison.

Des campagnes de sensibilisation et un accès simplifié aux soins

Le département sera également impliqué dans des actions de sensibilisation continues, notamment lors de la campagne « Octobre Rose », visant à encourager le dépistage précoce du cancer, en particulier du cancer du sein. Le service de chirurgie des cancers ne se contente pas de traiter les malades ; il joue également un rôle éducatif en allant directement à la rencontre des citoyens pour les informer des risques du cancer et de l’importance du dépistage. Cela fait partie d’une stratégie globale pour freiner la progression de la maladie en réduisant les obstacles à l’accès à l’information.

La réponse du système de santé tunisien face aux défis oncologiques

Sabrine Boukhriss, assistante en chirurgie oncologique et professeure universitaire, a quant à elle salué l’équipement moderne du service de chirurgie, un atout majeur pour la prise en charge des patients atteints de cancer. Elle a ajouté que l’objectif central est de rapprocher les soins spécialisés des citoyens tout en réduisant la pression sur les hôpitaux de la capitale. La mise en place de ce service permet également de réduire les temps d’attente pour les consultations et interventions, un aspect crucial pour une maladie où chaque délai compte.

L’ouverture de ce service s’inscrit dans une politique plus large de décentralisation des soins en Tunisie, un pays où le secteur de la santé fait face à des défis importants, notamment en matière d’égalité d’accès aux soins entre régions urbaines et rurales. Cette initiative vise à rendre les soins oncologiques plus accessibles et à améliorer les chances de survie des patients en facilitant un accès plus rapide aux traitements.

Un soutien gouvernemental renforcé pour le secteur de la santé

Le ministre de la Santé, Mustafa Ferjani, avait annoncé lors d’une visite surprise au centre hospitalier régional de Jendouba, le 9 octobre dernier, plusieurs mesures visant à renforcer les infrastructures sanitaires locales. Parmi ces mesures figurait la finalisation de l’installation du service de chirurgie des cancers, un projet dont les premières opérations ont commencé ce mercredi. Cette initiative fait partie de la stratégie du gouvernement tunisien pour moderniser le secteur de la santé, améliorer l’accès aux soins spécialisés et alléger la charge des hôpitaux publics dans la capitale.

En somme, l’inauguration du service de chirurgie oncologique à Jendouba représente une avancée s pour la région et pour la lutte contre le cancer en Tunisie. Elle offre non seulement une prise en charge de qualité aux patients locaux, mais participe également à un effort plus large visant à déconcentrer les soins oncologiques et à réduire les inégalités d’accès aux traitements médicaux.

 

 

 

 

 

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Tunisair : Reprise des liaisons aériennes entre Tunis et Montréal

06. November 2024 um 15:00

La compagnie aérienne tunisienne Tunisair a annoncé ce mercredi 6 novembre 2024 que son vol 2203, en provenance de Montréal (Canada), a décollé comme prévu hier soir, mardi 5 novembre 2024, à 23h30, heure locale de Montréal.

Ce vol, qui a rencontré plusieurs perturbations depuis quelques jours, devrait arriver à l’aéroport international Tunis-Carthage aujourd’hui, mercredi, à 13h37, heure locale, mettant ainsi fin aux désagréments des passagers qui étaient bloqués à Montréal. Cette information a été confirmée par une déclaration officielle transmise à l’agence TAP (Tunis Afrique Presse).

Contexte des perturbations 

Tunisair avait précédemment expliqué qu’un problème technique imprévu avait affecté son avion à l’aéroport de Montréal depuis le samedi 2 novembre 2024. Bien que cet incident ait entraîné des retards importants, la compagnie a rapidement pris des mesures pour assurer la sécurité et le bien-être des passagers touchés par ces perturbations. Un communiqué officiel de la compagnie a précisé qu’un effort particulier avait été fait pour offrir des solutions adaptées aux passagers bloqués, notamment en termes de logement et de repas, conformément aux obligations des transporteurs aériens en cas de retards prolongés.

Autres mesures pour rétablir la situation 

En réponse à ces désagréments, Tunisair a informé le public qu’un second vol, le numéro 203, quittera Montréal aujourd’hui, mercredi 6 novembre 2024, à 14h15, heure locale. Ce vol devrait arriver à Tunis-Carthage jeudi, à 4h30 du matin, heure locale. Cette reprise des vols permet à la compagnie de rétablir rapidement la liaison entre les deux villes après les retards observés.

Renforcement de la flotte et prise en charge des passagers 

Il est également à noter que, dans un communiqué publié lundi dernier, Tunisair avait expliqué que les perturbations survenues lors de ses vols du 1er au 4 novembre 2024 étaient dues à des problèmes techniques imprévus affectant plusieurs de ses appareils. En conséquence, la compagnie a pris la décision d’affréter trois avions supplémentaires afin de renforcer sa flotte et minimiser les impacts sur les voyageurs.

Tunisair a par ailleurs informé les passagers concernés par les retards qu’elle prendrait en charge les frais liés à la modification ou au réajustement de leurs réservations, selon les demandes des passagers. Ceux-ci ont été invités à contacter la compagnie par téléphone ou par e-mail pour toute information complémentaire ou pour effectuer des démarches relatives à leurs réservations.

Cette initiative vise à garantir la satisfaction des clients et à rétablir la confiance des passagers après ces désagréments, tout en respectant les réglementations internationales en matière de compensation et de prise en charge des passagers en cas de retards ou d’annulations.

Références légales et engagement de la compagnie 

Il est important de rappeler que, selon le règlement européen EC 261/2004, qui s’applique aux passagers voyageant au départ de l’Union européenne ou vers l’UE avec une compagnie européenne, les passagers ayant subi un retard important ou une annulation de vol ont droit à une compensation financière ou à une prise en charge. Bien que ce règlement ne s’applique pas directement à Tunisair, qui n’est pas une compagnie européenne, celle-ci a pris des mesures similaires en prenant en charge les frais de modification de billets et en garantissant la prise en charge des passagers affectés par ces perturbations.

La compagnie s’engage ainsi à offrir une réponse réactive et efficace face aux imprévus techniques, tout en respectant les engagements envers ses passagers.

En conclusion, la reprise des vols Tunis-Montréal par Tunisair et les mesures de soutien aux passagers témoignent de l’engagement de la compagnie à résoudre les problèmes rapidement tout en maintenant un service de qualité.

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Métlaoui : Démantèlement d’un réseau criminel spécialisé dans la recherche de trésors et d’antiquités

06. November 2024 um 14:42

Sur la base d’informations fiables fournies à la brigade de la police de secours de Métlaoui, des indications ont signalé qu’une personne détenait un pistolet à feu sans autorisation légale.

À la suite de cette information trouvée dans le site de la radio Diwan FM, une équipe de sécurité conjointe a été formée, comprenant des agents de la brigade de la police de secours, de la police de la circulation, ainsi que des postes de sécurité nationale de Métlaoui Nord et d’Om Larayes. Cette équipe a travaillé en coordination avec le procureur de la République de Gafsa pour mettre en œuvre une opération de perquisition ciblée.

Le déroulement de la perquisition 

Les forces de l’ordre se sont rendues au domicile de la personne suspectée et ont procédé à une fouille approfondie. Les résultats de cette perquisition ont été spectaculaires : un pistolet à feu de calibre 9 mm avec 27 cartouches, un fusil de chasse avec 36 cartouches, un fusil à air comprimé, ainsi qu’une quantité de 227 pièces de monnaie suspectées d’être antiques ont été retrouvés. En outre, les enquêteurs ont saisi une statue en métal jaune, suspectée d’être une antiquité, 3 couteaux de tailles variées, un ensemble de livres liés à la pratique de la magie et de la sorcellerie, et une quantité de substance ammonitrée, un produit utilisé dans certains procédés illégaux.

Les infractions et les articles juridiques 

La personne en question a été mise en détention pour plusieurs chefs d’accusation, en application des textes de loi en vigueur en Tunisie. Ces accusations comprennent notamment :

  1. Formation d’un réseau criminel pour la recherche de trésors enfouis et d’antiquités :
    • Cette pratique est réprimée par l’article 11 de la loi n° 60-50 du 3 août 1960, relative à la protection du patrimoine archéologique et historique. Selon cet article, toute personne impliquée dans la fouille illégale ou la recherche non autorisée d’antiquités risque des peines sévères, y compris des amendes et des peines de prison.
  2. Détention et usage d’une arme à feu sans autorisation :
    • En vertu de l’article 4 de la loi n° 53-24 du 3 juin 1957, toute personne possédant ou utilisant une arme à feu sans licence préalable est passible d’une peine d’emprisonnement et d’une amende. La peine peut atteindre jusqu’à 5 ans de prison et une amende de 1 000 dinars.
  3. Détention d’une arme blanche sans autorisation :
    • L’article 236 du Code pénal tunisien réprime la détention d’armes blanches sans autorisation, sanctionnée par une peine de prison ferme et une amende. La peine peut varier selon la gravité de l’infraction, mais elle peut atteindre jusqu’à 2 ans de prison.
  4. Détention et usage de substances agricoles dangereuses sans autorisation :
    • Selon l’article 59 du Code des douanes, la détention et l’utilisation de substances chimiques dangereuses, comme l’ammonitre, sont strictement réglementées. Toute personne en possession de telles substances sans autorisation officielle peut être punie d’une peine de prison ferme et d’une amende substantielle.
  5. Pratique de la magie et de la sorcellerie :
    • La loi n° 92-70 du 4 août 1992 relative à la répression des actes de sorcellerie et de divination punit sévèrement toute forme d’activités liées à la magie noire ou à la sorcellerie. Cette loi prévoit des peines de prison pouvant aller de 1 à 5 ans.

Procédure judiciaire 

Après avoir consulté le procureur de la République de Gafsa, il a été décidé de retenir la personne suspectée pour les chefs d’accusation mentionnés ci-dessus, et d’ouvrir une enquête plus approfondie. L’affaire, ainsi que les objets saisis lors de la perquisition ont été transférés à la brigade de police judiciaire de Métlaoui pour poursuivre les investigations.

 

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L’IA transforme l’éducation en Tunisie et dans le monde arabe

06. November 2024 um 13:56

L’intelligence artificielle (IA) est en train de révolutionner le secteur éducatif à l’échelle mondiale, créant de nouvelles opportunités d’apprentissage et d’innovation. En Tunisie et dans le monde arabe, cette transformation se manifeste par une forte hausse des inscriptions à des cours en ligne, en particulier sur des plateformes comme Coursera.

Selon les informations relayées par Mosaïque FM, cette tendance est surtout marquée par un intérêt croissant pour les formations liées à l’IA, permettant aux apprenants de développer des compétences clés adaptées aux besoins d’un marché du travail en constante évolution.

L’introduction de l’IA dans l’éducation a ainsi permis de rendre l’apprentissage plus accessible, interactif et personnalisé, et s’avère être un levier majeur pour améliorer la qualité et l’efficacité des systèmes éducatifs.

Coursera : une plateforme leader pour l’apprentissage en ligne

Coursera se distingue comme l’une des plateformes éducatives mondiales les plus populaires, offrant une large gamme de cours destinés à répondre aux exigences du marché du travail. La plateforme collabore avec plus de 325 partenaires académiques et industriels dans le monde entier, dont cinq dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), pour offrir des contenus éducatifs de qualité. Coursera propose actuellement plus de 7 000 cours, 900 spécialisations et 120 certificats, dont de nombreuses formations adaptées aux débutants.

En 2024, l’impact de Coursera dans la région MENA est particulièrement notable avec plus de 10,2 millions d’utilisateurs inscrits, une augmentation significative qui témoigne de l’intérêt croissant pour l’éducation en ligne dans cette zone géographique.

Focus sur les préférences des apprenants tunisiens en 2024

Entre janvier et septembre 2024, les apprenants tunisiens ont montré un intérêt marqué pour plusieurs cours en ligne. Parmi les plus populaires, on retrouve « English for Career Development » (Université de Pennsylvanie), « Supervised Machine Learning » (Université de Stanford), et « Python for Data Science, AI & Development » (IBM). Ces choix reflètent l’engouement pour des compétences techniques et analytiques qui sont cruciales dans un monde professionnel en constante mutation.

D’autres cours populaires incluent des formations en cybersécurité, comme « Cybersecurity for Everyone » (Université du Maryland), ainsi que des cours sur l’intelligence artificielle, tels que « AI for Everyone » (DeepLearning.AI). Ce large éventail de formations permet aux étudiants tunisiens de se préparer efficacement aux tendances émergentes du marché de l’emploi.

L’intelligence artificielle au cœur de l’innovation éducative

Coursera continue d’intégrer des fonctionnalités alimentées par l’IA pour enrichir l’expérience d’apprentissage. Plusieurs nouveautés ont été ajoutées pour répondre à la demande croissante des apprenants :

  • Accessibilité des cours : Plus de 4 700 cours sont désormais disponibles en arabe et en français, incluant des formations très demandées comme « Learning How to Learn » de Deep Teaching Solutions, et « Supervised Machine Learning » de DeepLearning.AI. Ces cours sont accessibles avec des sous-titres et des quiz en langue locale, rendant l’apprentissage plus accessible aux utilisateurs non-anglophones.
  • GenAI Academy : Cette initiative propose des programmes d’alphabétisation et de formation sur l’IA pour les cadres, en partenariat avec des institutions de renom telles que Microsoft, Stanford Online, et Google Cloud. Ces programmes visent à améliorer les compétences en IA, un domaine de plus en plus central dans l’innovation technologique.
  • Coursera Coach : Cette fonctionnalité innovante est un assistant d’apprentissage virtuel qui utilise l’IA pour fournir des retours personnalisés, répondre aux questions et résumer les conférences. Ce coach aide les apprenants à mieux gérer leur parcours éducatif, avec des interactions possibles en arabe et en français, en fonction des préférences des utilisateurs.
  • Coursera Course Builder : Outil alimenté par l’IA permettant aux créateurs de contenu (universités, entreprises) de générer des cours personnalisés en se basant sur des invites humaines. Cette fonctionnalité est en test auprès de certains clients et pourrait devenir un outil clé pour la création de formations sur mesure.
  • Fonctionnalités d’intégrité académique : Coursera a mis en place une série de solutions pour garantir la fiabilité des évaluations, avec des outils comme la surveillance par IA, le navigateur de verrouillage et les examens Viva basés sur l’IA. Ces innovations permettent de lutter contre la tricherie et d’assurer un apprentissage authentique.

Une croissance explosive des inscriptions en 2024

L’essor des formations en intelligence artificielle (GenAI) a été spectaculaire en 2024. Selon Coursera, le nombre d’inscriptions a connu une croissance exponentielle, passant de 1 inscription par minute en 2023 à 6 inscriptions par minute en 2024. Au niveau mondial, plus de 3 millions d’inscriptions ont été enregistrées dans les 600 cours GenAI disponibles sur la plateforme, dont 100 000 dans la région MENA, un bond impressionnant de 861 % par rapport à l’année précédente.

En Tunisie, les inscriptions dans les cours GenAI ont explosé, avec une augmentation de 600 % par rapport à l’année dernière. Les apprenants tunisiens sont principalement issus des générations millénaire (54 %), Z (25 %) et X (19 %), avec une majorité d’hommes (72 %). Les marchés émergents représentent désormais 52 % des inscriptions, et les langues les plus populaires après l’anglais sont l’arabe, l’espagnol, l’italien et le chinois.

 L’IA comme levier d’innovation pour l’éducation en Tunisie

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Fuite de terroristes de prison : l’instruction arrive à sa conclusion

06. November 2024 um 12:28

Le juge d’instruction du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a procédé à la clôture de l’instruction dans le cadre de l’affaire de l’évasion de cinq détenus terroristes de la prison civile de Mornaguia. Après plusieurs mois d’enquête, le juge a pris la décision de renvoyer l’affaire devant la chambre d’accusation, qui est compétente pour juger des actes de terrorisme et statuer sur la suite à donner à cette affaire.

Contexte de l’évasion et des arrestations

L’incident remonte à plusieurs semaines, lorsque cinq détenus, classés parmi les terroristes les plus dangereux, ont réussi à s’évader de la prison civile de Mornaguia, située dans la banlieue sud de Tunis. Cette évasion spectaculaire a mis en lumière des failles importantes dans le système de sécurité de l’établissement pénitentiaire. Les cinq détenus, qui étaient jugés pour des actes de terrorisme graves, ont réussi à échapper à la surveillance des autorités pénitentiaires. Ce qui a déclenché une vaste opération de recherche.

Les forces de sécurité, notamment les unités antiterroristes, ont été déployées sur plusieurs semaines dans les quartiers sensibles de Cité Ettadhamen et dans la banlieue sud de la capitale. L’opération a finalement permis de retrouver et de capturer les cinq fugitifs, mais non sans difficultés. L’évasion avait semé la panique dans la région, mettant en alerte les autorités judiciaires et sécuritaires sur les dangers que représentaient ces détenus.

Mandats de dépôt et poursuites contre le personnel pénitentiaire

À la suite de l’évasion, le juge d’instruction a procédé à l’audition de plusieurs témoins et à l’examen minutieux des circonstances ayant permis cette fuite. L’enquête a mis en évidence des dysfonctionnements au sein de la gestion pénitentiaire, notamment des négligences dans la surveillance des détenus. En conséquence, le juge a émis des mandats de dépôt à l’encontre d’une vingtaine de membres du personnel pénitentiaire, impliqués dans cette affaire, qu’ils aient été directement responsables de la fuite ou qu’ils aient fait preuve de négligence.

Par ailleurs, l’enquête a révélé qu’un membre de la famille de l’un des fugitifs, en l’occurrence l’épouse d’un des détenus, avait apporté une aide après l’évasion. Ce qui constitue un acte de complicité. Elle a été également mise en examen et son nom figure dans les mandats de dépôt délivrés par le juge d’instruction.

Renvoi devant la chambre d’accusation spécialisée en affaires de terrorisme

L’affaire, qui concerne des actes de terrorisme, a été prise en charge par la chambre d’instruction du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme. En vertu de la loi n° 2015-26 du 7 août 2015, relative à la lutte contre le terrorisme et à la prévention du blanchiment d’argent, l’instruction judiciaire vise à déterminer la responsabilité des accusés dans la commission des infractions liées au terrorisme. Cette loi définit les actes de terrorisme de manière large, incluant l’organisation, la préparation et la commission d’attentats, ainsi que les actions visant à faciliter l’évasion de détenus liés à des activités terroristes.

L’article 6 de cette loi stipule que toute personne impliquée dans la libération illégale de détenus condamnés pour des crimes terroristes peut être poursuivie pour complicité, une infraction passible de lourdes peines. De plus, l’article 13 de la même loi prévoit des sanctions sévères à l’encontre des fonctionnaires ou agents de l’État qui omettent d’exercer leurs responsabilités en matière de sécurité, notamment ceux travaillant dans les établissements pénitentiaires.

La chambre d’accusation, chargée de statuer sur cette affaire, devra désormais se prononcer sur la nature des peines encourues par les accusés, qu’ils soient membres du personnel pénitentiaire, complices extérieurs ou les détenus eux-mêmes. Les juges devront également évaluer si l’évasion des détenus et l’assistance de leurs proches constituaient une tentative d’organiser un complot terroriste ou s’il s’agissait de faits isolés.

Les implications juridiques et pénales de l’affaire

Dans ce contexte, la législation tunisienne en matière de lutte contre le terrorisme prévoit des peines sévères pour ceux qui facilitent ou participent à la fuite de détenus condamnés pour des actes terroristes. En vertu de l’article 17 de la loi n° 2015-26, la tentative de fuite d’un détenu terroriste est considérée comme un acte de complicité. Et ce, même si la tentative échoue. Les peines peuvent aller jusqu’à 30 ans de prison pour les complices directs de l’évasion, en fonction de leur rôle dans l’opération.

En outre, l’aide logistique ou matérielle fournie à un détenu terroriste pour faciliter son évasion, comme cela a été le cas pour l’épouse d’un des fugitifs, constitue une infraction grave en vertu des articles 18 et 19 de la même loi, et peut entraîner des peines de prison allant jusqu’à 20 ans.

Perspectives judiciaires : une affaire à suivre de près

Le renvoi devant la chambre d’accusation ouvre la voie à une série de décisions judiciaires cruciales. Et l’affaire risque d’avoir des répercussions significatives sur la gestion de la sécurité pénitentiaire en Tunisie. Le traitement juridique de cette évasion pourrait également redéfinir les pratiques de surveillance dans les prisons, notamment en ce qui concerne les détenus classés comme terroristes.

Les autorités judiciaires, par l’entremise de la chambre d’accusation, devront prendre en compte l’impact de cet incident sur la sécurité nationale et faire respecter les principes de justice, de lutte contre le terrorisme et d’intégrité dans les fonctions publiques, en particulier au sein du système pénitentiaire.

Source : Mosaïque FM

 

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