Affaire de l'association du sacré : Report de l'audience au 20 juin
© Mosaique FM
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La ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, participe à la 5ᵉ Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie, qui se tient du 22 au 24 mai 2025 à Québec, au Canada, selon un communiqué publié vendredi après-midi par son département.
Dans le cadre de la participation tunisienne à cette conférence organisée sous l’égide de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et du gouvernement du Québec, la ministre, accompagnée de l’ambassadeur de Tunisie au Canada, Lassad Boutara, a assisté aux événements marquant l’ouverture officielle, jeudi.
En marge de la conférence, Amina Srarfi a eu des entretiens bilatéraux avec plusieurs ministres canadiens, notamment Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et de la région de l’Outaouais ; Steven Guilbeault, ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes ainsi que des Langues officielles ; et Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie auprès du gouvernement du Québec.
Elle s’est également entretenue avec son homologue congolaise, Marie France Lydie Hélène Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.
L’avenir des cultures dans l’espace francophone, ainsi que celui de la langue française à l’ère numérique, est au cœur de cette 5ᵉ Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie. Huit ans après la précédente édition tenue à Abidjan en 2017, ce rendez-vous est présenté par l’OIF comme un moment clé, à la croisée de la diplomatie culturelle et des politiques publiques francophones.
Cette conférence vise à réfléchir collectivement aux enjeux culturels mondiaux de l’espace francophone, en particulier à l’élaboration de solutions pour renforcer la visibilité, la diversité et la vitalité des expressions culturelles en langue française dans un environnement numérique en mutation.
Il est également question d’évaluer les progrès réalisés en matière de reconnaissance des industries culturelles comme vecteur de croissance économique, tout en poursuivant les efforts pour améliorer l’employabilité des jeunes.
Face à l’hégémonie des plateformes numériques, la Francophonie entend jouer un rôle de premier plan dans la défense et la promotion de la diversité culturelle. Pour relever ce défi, la conférence réunit un large éventail d’acteurs — artistes, représentants du secteur privé et partenaires techniques — afin d’accompagner les États et gouvernements dans la mise en œuvre de stratégies de découvrabilité.
Rappelons que l’OIF regroupe 93 États et gouvernements, dont 56 membres, 5 membres associés et 32 observateurs.
Un groupe de députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a récemment présenté une proposition de loi visant à fixer un plafond légal pour les garanties exigées dans le cadre des prêts bancaires.
Cette initiative législative, qui porte sur la problématique des garanties bancaires, intervient dans un contexte où le système de crédit en Tunisie est confronté à de sérieuses difficultés, notamment en raison des conditions excessives imposées par les établissements financiers. Ces derniers exigent souvent des garanties dépassant 150 % du montant emprunté (capital et intérêts).
Ces garanties bancaires excessives vont à l’encontre du principe de proportionnalité, implicitement prévu par la législation tunisienne, et représentent un véritable fardeau pour les demandeurs de financement, en particulier les propriétaires de petites et moyennes entreprises (PME).
La proposition de loi met également en lumière le manque de transparence dans l’évaluation des garanties exigées. Les banques ne sont actuellement pas tenues de justifier leurs exigences auprès des clients, selon le document présenté à la Commission des finances et du budget du Parlement.
L’article 4 de cette proposition de loi prévoit un plafond légal clair pour les garanties, qui ne pourrait dépasser 100 % du montant principal du prêt, hors intérêts et commissions. Cette mesure vise à instaurer un équilibre contractuel et à protéger les droits de la partie la plus vulnérable dans la relation bancaire.
Le texte impose également aux établissements bancaires l’obligation de justifier la valeur des garanties demandées et d’en informer leurs clients. Toute clause contractuelle contraire serait considérée comme nulle et non avenue.
Selon la proposition, l’autorité réglementaire serait habilitée à définir les cas d’exception. Le texte qualifie cette mesure de « nécessaire » pour protéger les emprunteurs et renforcer leur confiance dans le système bancaire.
L’objectif principal du projet est de mieux encadrer les garanties des prêts bancaires afin d’assurer un équilibre entre les intérêts des établissements financiers et ceux des emprunteurs. Il s’agit aussi de garantir la durabilité du système financier et de soutenir la croissance économique.
Il convient de rappeler que l’Association nationale des petites et moyennes entreprises (ANPME) a déjà appelé à une révision et à une modernisation du cadre législatif régissant le financement des PME, afin d’assurer l’équité et l’efficacité dans l’octroi des crédits aux bénéficiaires légitimes, notamment ceux classés dans les catégories 0, 1 et 2.
Dans un communiqué publié le 8 avril 2025, l’association a exprimé sa vive préoccupation face aux difficultés rencontrées par les PME pour accéder au financement bancaire, malgré leur rôle crucial dans la relance économique et le développement durable.
Les pronostics vont bon train sur la Croisette, mais c’est le jury de cette édition présidé par l’actrice française Juliette Binoche qui aura le dernier mot.
La Presse — Clap de fin demain sur la 78e édition du festival international de Cannes après onze jours de célébration du cinéma à travers des films de tous les continents, toutes sections confondues. Les 19 films en lice pour la Palme d’Or ont exploré des thèmes récurrents centrés notamment sur la mémoire, l’identité, la répression politique et les blessures intimes laissées par l’histoire. Qui remportera la Palme d’Or ? Les pronostics vont bon train sur la Croisette, mais c’est le jury de cette édition, présidé par l’actrice française Juliette Binoche, qui aura le dernier mot en dévoilant son Palmarès lors de la cérémonie de clôture.
En attendant le Palmarès, focalisons-nous sur le reste des films de la compétition qui s’égrènent au fil des jours : «Sentimental value» (Valeur sentimentale) du Norvégien Joachim Trier met en scène les relations complexes au sein d’une famille artistique. Nora, actrice norvégienne, voit son père Gustav, autrefois metteur en scène célèbre, revenir dans sa vie après le décès de sa mère. Il lui propose le rôle principal dans son nouveau film autobiographique, mais elle refuse. Il offre alors le rôle à Rachel Kemp, une star hollywoodienne. Ce qui ravive les tensions familiales et oblige chacun à confronter les blessures du passé.
Le film aborde plusieurs thèmes, dont notamment la réconciliation familiale, l’héritage artistique et les relations intergénérationnelles. Sa narration nuancée, dans un style mi-tragique, mi-humoristique, sa mise en scène maîtrisée ainsi que la superbe interprétation des comédiens, notamment l’actrice Reinsve, font de lui un sérieux candidat pour la récompense suprême. Sans compter que l’actrice Renate Reinsve peut également prétendre à un prix d’interprétation féminine, grâce à son jeu si maîtrisé.
«Un simple accident» de l’Iranien Jafar Panahi, de retour sur la Croisette après 20 ans d’absence, met en scène un accident où un homme heurte un chien avec sa voiture. Ce qui déclenchera une série d’événements absurdes en apparence, mais des plus tragiques, au fond. La forme se décline dans un style entre satire et comédie noire afin de dénoncer l’oppression, la corruption et la répression. Mais le recours appuyé au discours direct, dans la dernière partie du film, atténue la puissance de l’ensemble.
Liberté, humour et nostalgie
«Fuori» de l’Italien Mario Martone force l’adhésion, grâce à son originalité et à sa légèreté insoutenable. Adapté du roman autobiographique de l’écrivaine italienne Goliarda Spasienza, le film retrace son arrestation pour vol, en 1980, quand elle est incarcérée dans la prison de Rebibbia à Rome où elle tisse des liens profonds avec d’autres détenues, notamment Roberta, une activiste politique. Après leur libération, elles continuent de se rencontrer en entretenant des liens qui «défient les normes sociales et intellectuelles de l’époque» .
Certes, «Fuori» relève du genre biopic, mais il n’adopte guère la forme traditionnelle, original dans son approche il se focalise surtout sur la relation entre Goliarda et Roberta afin de mettre en lumière le parcours singulier de l’écrivaine qui a eu tant de mal pour être enfin lu et reconnu. Car, son chef-d’œuvre «l’Art de la joie» a été rejeté durant 10 ans par les maisons d’édition, et c’est sa rencontre avec cette détenue respirant l’énergie qui lui redonnera le désir de vivre et de reprendre l’écriture. Le propos est notamment centré sur la liberté personnelle, l’écrivaine considérant que les conditions de vie sont pratiquement les mêmes que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur des murs de la prison. Les thèmes de la sororité et de la solidarité féminine sont également soulignés.
Le traitement adopte un ton humoristique et nostalgique, notamment à travers la reconstitution remarquable de la Rome des années 1980. Enfin, le jeu des actrices (Valeria Golino dans le rôle de l’écrivaine et Matilda De Angeli dans celui de Roberta) tout en nuances et en sensibilité, confère au film davantage de profondeur. Ce duo féminin peut aspirer, d’ailleurs, à un prix d’interprétation.
Maintenant, on constate que les films les plus cités dans les pronostics de la critique internationale afin de briguer la Palme d’Or sont «Sentimental Value», outre «The secret Agent» du Brésilien Kleber Mendoça Filho, un thriller politique déroulant le thème de la mémoire historique, la répression politique et l’identité dans une esthétique des années 1970. Et, enfin, «Sirat» d’Olivier Laxe, qui suit un père en quête de sa fille disparue dans le contexte des raves marocaines, un prétexte pour explorer les relations humaines de manière introspective et immersive.
Le prestigieux prix international consacré à la recherche en sciences humaines et sociales revient à Tunis pour une édition 2025 d’envergure. Le Centre des Arts, de la Culture et des Lettres de Ksar Saïd accueillera la cérémonie le 27 mai, marquant une nouvelle étape dans la valorisation de l’héritage d’Ibn Khaldoun, entre ancrage local et rayonnement global.
La Presse — Le mardi 27 mai 2025, le Centre des Arts, de la Culture et des Lettres, sis au palais historique de Ksar Saïd à Tunis, accueillera la cérémonie de remise du Prix Ibn Khaldoun pour la promotion et la recherche dans les sciences humaines, une distinction qui honore les travaux intellectuels majeurs dans l’espace méditerranéen et au-delà. Cet événement revêt une portée symbolique particulière : il relie le passé savant de la région à une dynamique contemporaine de réflexion et de partage des savoirs.
Créé en 2014 à l’initiative de la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de La Manouba, en partenariat avec la Bibliothèque nationale de Tunisie et le réseau MED 21, ce prix s’inscrit dans une volonté claire de réhabiliter les sciences humaines et sociales comme outils fondamentaux de compréhension du monde, à l’image de l’œuvre visionnaire d’Ibn Khaldoun, figure intellectuelle emblématique de la civilisation arabo-musulmane.
Pour cette édition 2025, le jury — composé des historiens Abdelhamid Larguèche (président), Latifa Lakhdar et Faouzi Mahfoudd — a choisi de distinguer trois chercheurs dont les travaux incarnent l’esprit du prix : Karima Kim (Corée du Sud), Prix Ibn Khaldoun international, pour sa contribution à la diffusion critique de la pensée arabe classique en Asie orientale. Mehdi Kouirkat (Maroc-France), Prix Ibn Khaldoun Méditerranée, dont les recherches croisent philosophie politique et migrations dans l’espace euro-maghrébin. Et Moncef M’henna (Tunisie), Prix Ibn Khaldoun du pays hôte, pour son travail d’analyse interdisciplinaire sur l’identité culturelle tunisienne contemporaine.
Deux prix honorifiques seront également décernés à Ahmed Abdessalem et Abou el Kacem Mohamed Kerrou, pour l’ensemble de leur œuvre académique et leur rôle moteur dans le dialogue intellectuel au sein du Maghreb.
Le choix du Centre des Arts, de la Culture et des Lettres de Ksar Saïd comme lieu d’accueil marque une évolution majeure. Après avoir été hébergée pendant plusieurs années par la Bibliothèque de la Khaldounia, dans la Médina de Tunis, la cérémonie trouve cette année un nouvel écrin chargé d’histoire. Ce déplacement souligne également le rôle grandissant de la Chaire Icesco « Ibn Khaldoun pour la culture et le patrimoine », récemment installée dans ce centre, et qui joue un rôle central dans l’organisation du prix.
Rattachée à l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco), cette chaire est dédiée à l’étude, la valorisation et la diffusion de l’œuvre d’Ibn Khaldoun, notamment à travers des colloques, conférences, programmes pédagogiques et projets patrimoniaux.
Parmi les moments forts de la cérémonie : la présentation du projet d’inscription de la Muqaddima d’Ibn Khaldoun au registre de la Mémoire du Monde de l’Unesco. Ce projet ambitieux vise à faire reconnaître l’œuvre comme patrimoine intellectuel universel, en s’appuyant sur un réseau international d’universitaires, d’archivistes et de traducteurs.
« Ce que nous proposons, c’est une inscription conjointe, portée par tous les pays qui conservent des manuscrits, ont traduit ou analysé cette œuvre fondamentale », explique l’un des membres du collectif. L’objectif : faire de la pensée d’Ibn Khaldoun un bien commun, un outil de lecture du monde au-delà des frontières et des identités.
Ce prix s’inscrit dans le cadre du programme MED 21, un réseau lancé à Rome en 2010, qui regroupe aujourd’hui 22 distinctions couvrant des champs aussi variés que la philosophie, les sciences, l’architecture, la musique ou la littérature. À travers une logique trinitaire (un lauréat du nord, un du sud, un du reste du monde), ces prix encouragent l’excellence académique et la coopération culturelle.
Les Prix MED 21 sont aujourd’hui présents dans dix pays méditerranéens, avec des cérémonies organisées dans des villes symboliques, telles qu’Istanbul, Palerme, Casablanca, Marseille ou Belgrade. Leur objectif : construire une mémoire méditerranéenne partagée, où l’intelligence, l’art et la recherche deviennent des vecteurs de paix et de dialogue.
Au-delà de la remise de prix, cet événement incarne la vitalité du débat intellectuel tunisien, et plus largement, le rôle crucial de la Tunisie dans la promotion d’une culture méditerranéenne ouverte, critique et enracinée dans ses héritages multiples.
Rencontre avec Zeineb Ben Haouala
A l’occasion de L’Atelier Central – Edition spéciale Protocole, Zeineb Ben Haouala invite le public à découvrir ses recherches récentes autour de l’illustration, de l’objet et de la narration visuelle, lors d’un moment d’échange artistique convivial et ouvert. L’Atelier Central, c’est l’occasion de découvrir une artiste de l’intérieur: son processus, ses inspirations, ses projets en cours — et de créer à ses côtés dans une atmosphère conviviale.
Au programme, l’exposition Open Studio pour découvrir ses travaux récents, ses recherches autour de l’objet, du livre jeunesse et de la narration illustrée. Une Rencontre & Talk ouverte sur son parcours, ses expérimentations et sa démarche artistique, modérée par Elsa Despiney, historienne de l’art et co-auteure du livre ‘‘Artistes de Tunisie’’.
Rappelons que Zeineb Ben Haouala est illustratrice, autrice visuelle et exploratrice d’objets dessinés. Lauréate du Mahmoud Kahil Award 2024, elle est également cofondatrice de l’atelier créatif Glibett. Son univers graphique est nourri de poésie, d’observation et d’intimité: elle s’attache à révéler les récits cachés derrière les formes, les gestes et les objets.
Zeineb travaille à la fois pour l’édition jeunesse, la micro-édition, les ateliers participatifs et la création d’œuvres originales.
Rendez-vous aujourd’hui vendredi 23 mai 2025 de 17h30 à 19h30 au Central Tunis, 15 avenue de Carthage.
«Mon Amie la Rose» au Violon Bleu
«Mon Amie la Rose»-suite, par l’artiste Najia Mehadji, figure majeure de la scène artistique nord-africaine. A travers un parcours d’œuvres puissantes et méditatives, l’exposition dévoile l’univers singulier de Najia Mehadji, entre abstraction gestuelle, spiritualité et résonances culturelles. Ses toiles, où le souffle du geste rejoint la profondeur du symbole, invitent à une contemplation sensible et vibrante.
«Mon Amie La Rose»- suite par Najia Mehadji du 2 juin au 15 juillet 2025
«Brut-Regards croisés»
Du 22 mai au 5 juin 2025 (De 10h00 à 19h00 à l’Institut français de Tunisie, 10 artistes, une exposition et plus de 130 créations originales pour rendre hommage au patrimoine vivant tunisien. Brut célèbre la Terre, le Marbre, l’Argile, la Céramique, la Poterie, la Peinture, le Tissu et la Pierre, à travers un parcours atypique inspiré par la nature et le vivant.
Avec Samia Achour, Asma Ben Aïssa, Mehdi Benedetto, Sellama Goucha Essayem, Skander Khelil, Irane Ouanès, Olivia Grasshoff Rassas, Reem Saâd, Hada Saïdani, Laurence Bauza Peyron.
David Lynch au Rio
Le Ciné Club de Tunis, en partenariat avec Le Rio, rend hommage à David Lynch, l’un des cinéastes majeurs du XXIe siècle, dont l’œuvre, encore auréolée de zones d’ombre, continue de défier les lectures simplistes. Ce cycle, intitulé David Lynch : Over Realism, se propose de revisiter son cinéma, non pas comme un simple objet d’admiration, mais comme une expérience immersive qui interroge l’américanisme, le mainstream hollywoodien et leurs impacts délétères sur le monde. Loin des évidences, Lynch nous plonge dans un réalisme exacerbé, où la surcharge sensorielle, la violence crue et les fantasmes débridés percent les écrans pour révéler les failles d’un monde capitaliste où tout semble permis.
A travers une caméra qui abolit les frontières entre réalité et illusion, Lynch expose un univers fracturé : oreilles coupées, corps monstrueux, regards exorbités, extases masochistes ou sadiques, symboles oppressants d’une horreur imminente ou déjà advenue. Sa mise en scène, saturée de contrastes rouge-bleu et d’un montage provocateur, arrache le voile des apparences pour révéler les trous noirs de l’âme humaine, les pulsions dévorantes et les dérives d’une industrie hollywoodienne rongée par la pornographie, la politique libidinale et l’obsession pathologique. Mais Lynch ne se contente pas de critiquer : il se moque, il exulte dans l’excès, invitant les corps à exploser et à brûler sous sa lentille.Ce cycle ambitionne de redécouvrir ce cinéma autrement, à travers des projections emblématiques, mais aussi des ateliers qui exploreront l’univers sonore si singulier de Lynch et la plasticité de son esthétique. Rejoignez-nous pour plonger dans cet espace paradoxal, où le réel se fissure pour laisser place à l’indicible.
Regards au quotidien à l’Espace «Aïn»
Exposition personnelle d’arts plastiques de Bady Chouchene. Artiste peintre né en 1946, connu pour son style expressif et son utilisation de la couleur. Il est diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Tunis et est souvent associé à la galerie Aïn, où il expose régulièrement. Le voilà qui revient aujourd’hui pour y exposer ses dernières créations dans une exposition personnelle qui se poursuivra jusqu’au 10 juin. Ses œuvres mettent en scène la Médina de Tunis et son architecture islamique, ainsi que des thèmes plus personnels liés à la vie quotidienne et aux émotions. Elles sont faites souvent à la peinture à l’huile et traitées souvent dans un style plus proche de l’abstrait que du figuratif et elles témoignent d’une bonne maîtrise et d’une grande adresse d’un artiste de talent qui évolue sans cesse aussi bien dans son inspiration que dans sa créativité.
La BH Bank, la BEI et l’Union européenne ont organisé, hier à Tunis, une journée dédiée aux PME tunisiennes pour les aider à devenir plus compétitives, durables et prêtes à affronter les nouvelles exigences des marchés européens.
La Presse — La BH Bank, en coopération avec la Banque européenne d’investissement (BEI) et grâce au soutien financier de l’Union européenne, a ainsi tenu une journée de sensibilisation et d’accompagnement destinée aux entreprises engagées dans l’export et la durabilité. L’événement s’inscrit dans le cadre du «Trade and Competitiveness Program» (TCP), qui ambitionne de hisser les entreprises locales au niveau des standards internationaux.
«Il ne s’agit plus seulement de produire mieux ou moins cher, mais de produire durablement. Donc, pour notre institution, investir dans la compétitivité verte des PME, c’est investir dans l’avenir de notre économie», a déclaré Lotfi Ben Hamouda, directeur général par intérim de la BH Bank.
La rencontre a également mis en lumière les défis posés par la transition énergétique, la décarbonation et les nouvelles réglementations européennes, comme la future taxe carbone aux frontières. Trois filières ont été spécifiquement ciblées : l’agroalimentaire, le textile et les composants automobiles, qui concentrent une large part des exportations tunisiennes vers l’Union européenne.
Dans ce contexte, le DG par intérim a précisé que la stratégie 2023–2026 de la banque repose sur trois axes fondamentaux : digitalisation, durabilité et proximité. À travers des lignes de financement vert, des produits adaptés et un appui technique renforcé, la banque entend faire émerger une nouvelle génération de PME capables de relever les défis environnementaux et économiques contemporains.
«Nos PME sont vulnérables, mais agiles. Elles peuvent devenir les champions de la transition écologique si elles sont soutenues, valorisées et accompagnées», a-t-il ajouté.
170 millions d’euros pour innover, se verdir et croître
Jean-Luc Revéreault, chef de la Représentation de la BEI en Tunisie, a de son côté annoncé le lancement opérationnel d’une ligne de crédit de 170 millions d’euros dédiée aux petites et moyennes entreprises tunisiennes.
Ce financement s’inscrit lui aussi dans le cadre du programme «Trade and Competitiveness», une initiative régionale portée par l’Union européenne pour aider les entreprises à répondre aux exigences internationales, notamment environnementales, et à mieux accéder aux marchés étrangers.
«Ce partenariat avec la BH Bank marque une étape importante. Nous voulons donner aux PME tunisiennes les moyens d’investir, de se moderniser et de répondre aux exigences croissantes en matière de durabilité, notamment avec l’arrivée de la taxe carbone aux frontières», a déclaré Jean-Luc Revéreault.
La ligne de crédit, conclue avec l’État tunisien en 2023, a été récemment activée par la Banque centrale de Tunisie. La BH Bank fait partie des institutions financières chargées de sa mise en œuvre, sous forme de crédits bonifiés et à conditions avantageuses, afin de faciliter l’investissement et d’encourager des pratiques responsables.
Parallèlement, la BEI prévoit de lancer une ligne de garantie, également financée par l’Union européenne, afin d’inciter les banques locales à appuyer des projets à fort potentiel, mais perçus comme plus risqués.
Un autre volet fondamental de cette initiative porte sur l’assistance technique. Plusieurs millions d’euros y sont alloués, permettant aux PME de bénéficier d’un accompagnement sur mesure : élaboration de business plans bancables, conseils pour la transition énergétique et mise en conformité avec les normes internationales.
«Le soutien aux PME est un pilier de notre engagement en Tunisie. Il s’agit de les aider à surmonter les défis liés à la crise climatique, aux tensions géopolitiques et à la compétitivité globale», a poursuivi Jean-Luc Revéreault, en soulignant que ce programme complète les efforts de l’Union européenne et de ses partenaires pour construire un tissu économique tunisien plus résilient et aligné sur les objectifs de développement durable.
L’UE mise sur une croissance inclusive en Tunisie
Un constat partagé par Marco Stella, chef de section Développement économique à la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, qui a rappelé l’importance stratégique du soutien européen au secteur privé tunisien.
«Cette journée est très importante pour l’Union européenne. Elle s’inscrit dans une stratégie plus large de soutien à l’économie tunisienne, au-delà de l’appui financier apporté via la BEI et la BH Bank. Il s’agit de renforcer durablement la capacité des PME à innover, exporter et accéder au financement», a-t-il souligné.
Il a également précisé que l’UE mobilise un ensemble d’outils complémentaires : appui budgétaire direct à l’État tunisien, financement de projets dans des filières porteuses (agroalimentaire, textile, mécatronique) et soutien ciblé aux entreprises dirigées par des jeunes, des femmes ou localisées dans les zones défavorisées.
«Notre soutien vise à créer un écosystème favorable à l’innovation, à la transition verte et à l’inclusion économique. Ce programme est un exemple de ce que nous appelons «l’Équipe Europe» : une approche coordonnée et multisectorielle entre la Commission européenne, la BEI et les États membres», a-t-il expliqué.
Marco Stella a par ailleurs mis en avant le potentiel du secteur privé tunisien, moteur essentiel de l’emploi et de la croissance, tout en reconnaissant les freins existants : accès difficile au crédit, faible longévité des PME et inégalités territoriales.
«L’Union européenne est résolument engagée à renforcer le climat des affaires, à soutenir l’investissement vert et à accompagner les entreprises vers des chaînes de valeur durables et globales. Le programme «Trade and Competitiveness» constitue l’un de nos principaux leviers en ce sens», a-t-il conclu.
Il convient de rappeler que ce programme, mis en œuvre conjointement par la BH Bank, la BEI et l’Union européenne, vise à accélérer la transition énergétique des PME tunisiennes et à les préparer aux nouvelles normes européennes, en particulier dans les secteurs qui concentrent l’essentiel des exportations du pays.
La journée organisée à Tunis a permis de sensibiliser les entreprises aux enjeux liés à la durabilité et à la décarbonation, à travers des ateliers pratiques et des échanges directs avec des experts. Plus de 150 participants y ont pris part. L’assistance technique a été assurée par la «Frankfurt School of Finance & Management», mandatée par la BEI pour accompagner les entreprises tunisiennes vers une croissance plus verte et plus durable.
28,9 %
La chute de 28,9 % des recettes d’exportation de l’huile d’olive tunisienne à 2.442,4 millions de dinars au cours des six premiers mois de la campagne 2024-2025, malgré une hausse de 40,1 % des volumes exportés, révèle une problématique préoccupante : la dévalorisation du produit sur les marchés internationaux.
Cette baisse de revenu, largement expliquée par un effondrement des prix moyens (-48,9 % en avril), met en lumière la forte dépendance du secteur à la vente en vrac, qui représente encore 88,1 % des volumes exportés. Seule une faible part des exportations (17,7 %) provient d’huile conditionnée, pourtant bien plus rémunératrice.
Le paradoxe est frappant : plus d’huile vendue, mais moins d’argent perçu. Cette situation met en évidence la nécessité stratégique de monter en gamme, en valorisant davantage l’huile tunisienne à travers le conditionnement, la labellisation (notamment biologique) et une meilleure présence sur les marchés haut de gamme. La faible part de l’huile conditionnée, même biologique (5 %), témoigne d’un manque de structuration dans la chaîne de valeur.
Face à cette dynamique défavorable, l’avenir du secteur passe par une transformation profonde de son modèle d’exportation, axée sur la qualité, la traçabilité et la marque « Tunisie ».
7.400
7.400 milliards de dollars, c’est la valeur attendue du marché mondial du e-commerce d’ici fin 2025, soit 24 % des ventes de détail mondiales. Ce chiffre spectaculaire illustre à quel point le commerce en ligne est devenu une force motrice de l’économie mondiale. En représentant près d’un quart des ventes de détail mondiales, le e-commerce dépasse aujourd’hui le simple canal de vente pour s’imposer comme un véritable écosystème économique, culturel et technologique.
Cette croissance fulgurante s’explique par une convergence de facteurs : l’essor de l’intelligence artificielle qui permet une personnalisation inédite, l’explosion du social commerce, ou encore l’adoption massive des smartphones dans les marchés émergents. Mais ce chiffre cache aussi une mutation des attentes consommateurs : rapidité, durabilité, fluidité et engagement. A l’échelle mondiale, ce sont les acteurs capables de s’adapter à ces nouvelles exigences qui façonneront l’avenir du commerce.
Il ne s’agit plus simplement de vendre en ligne, mais de réinventer l’expérience client dans un monde en transformation. Derrière ces 7.400 milliards se dessinent donc des opportunités colossales, mais aussi des défis stratégiques majeurs, notamment en matière de logistique, de respect de l’environnement et de souveraineté numérique.
687,1
687,1 millions de dinars est le montant des recettes générées par les exportations de dattes tunisiennes au cours des sept premiers mois de la campagne 2024-2025, marquant une baisse de 4,3 % par rapport à la campagne précédente.
Cette baisse, bien qu’elle puisse sembler modérée, révèle des tensions plus profondes dans un secteur stratégique pour l’économie agricole du pays. Avec 687,1 millions de dinars générés à fin avril 2025, les dattes demeurent une source de revenus importante, mais la baisse des quantités exportées (-6 %) signale un recul de la compétitivité sur certains marchés.
La variété «Deglet Ennour», fleuron de la production tunisienne, représente toujours 85,4 % des volumes exportés, mais son prix moyen de 7 DT le kilo ne suffit pas à compenser le recul des volumes. Autre indicateur préoccupant : la chute de 21,6 % des recettes issues des dattes biologiques, malgré une légère hausse des quantités exportées. Cela laisse penser à une pression sur les prix et à un positionnement insuffisamment valorisé à l’international, notamment face à une concurrence marocaine ou algérienne plus agressive.
Les principaux marchés — UE, Afrique et Asie — restent des débouchés essentiels, avec le Maroc en tête des importateurs. Toutefois, pour inverser cette tendance baissière, la filière devra miser sur la diversification des produits dérivés, l’optimisation logistique et une montée en gamme, notamment dans le segment bio.
On dit que «l’été arrive et la vie est facile». Facile ? Les services météorologiques ne sont pas de cet avis. Ils l’annoncent bien torride.
La Presse — Avec le mercure qui a déjà grimpé à plus de trente degrés, il y a forcément des habitudes qui changent, des vêtements que l’on range au placard, des plats que l’on remplace par d’autres.
Ne parlons pas de ceux qui se préparent à changer leurs lieux de résidence pour estiver sur les côtes, ou passer leurs vacances en dehors du pays.
Ce qui n’est pas, ou plus, à la portée de tout le monde. Les billets d’avion augmentent et les séjours de même. Heureusement que nous possédons un beau pays où il est possible de passer ses vacances au bord de la mer, dans les montagnes bordées de bois frais et touffus ou ….simplement chez soi en sachant s’y prendre.
Mais l’été, ce sont beaucoup plus les habitudes culinaires qui changent. Finis les plats chauds, fortement épicés et bonjour les petits en-cas rapides, sur l’ongle, avec des boissons fraîches et des fruits de saison, qui sont actuellement très chers, en dépit de leur quantité et de leur bonne qualité, il faut l’avouer.
Ce qui nous intéresse le plus, c’est justement la préservation de ce que le Tunisien met dans son assiette.
Un pharmacien reconnaît qu’en été, les demandes en médicaments baissent au niveau de la variété, mais augmentent en quantités pour tout ce qui est ciblage des ennuis estivaux. Ce sont ceux ingurgités pour des maux d’estomac, de vomissements, de la fièvre subite et des brûlures solaires qui sont en tête.
«Ce qui est le plus inquiétant c’est le manque de discipline. Le ministère de la Santé multiplie les mises en garde contre les crèmes solaires importées et bon marché. Le consommateur continue à en acheter et il a immédiatement des problèmes avec des éruptions cutanées, des brûlures, qu’il faut traiter et qui font mal», nous précise un pharmacien de la banlieue nord.
Indépendamment de cet aspect, ce sont les raisons de ces alertes qui nous intéressent.
En hiver en effet, on n’accorde pas beaucoup d’importance à la préservation de la chaîne du froid. Cela ne peut être le cas en été.
Cette rupture est catastrophique, aussi bien pour le vendeur que pour le consommateur.
Le poisson, les viandes dans toutes leurs variétés deviennent délicats.
Un agent de contrôle de la qualité, rencontré dans une grande surface, où on a déjà engagé des transformations pour présenter des produits, des appareils et des bricoles censées attraper les moustiques et les mouches, a été on ne peut plus explicite.
«Lorsqu’il s’agit des grandes surfaces, il n’y a pas de gros soucis à se faire. Mais dès que l’on est dehors, la température devient insupportable. Que dire lorsqu’il s’agit d’une marchandise débarquée sur le trottoir et que l’on met plus d’une heure à ranger. La qualité bien entendu s’en ressent, mais aussi les conséquences de ce stockage rudimentaire, insalubre et ne répondant en aucun cas à ce qu’il devrait être pour une marchandise sensible.
Je crois que les municipalités devraient instaurer des services mobiles, pour saisir toute marchandise non emmagasinée sur-le-champ. Son propriétaire fautif est automatiquement sanctionné par une fermeture temporaire ou définitive.
Ce sont bien entendu les enfants qui sont les plus vulnérables, nous précise le pharmacien. Des vomissements ou des diarrhées sont fréquentes».
Cela pourrait être une question de stockage à l’intérieur ou à l’extérieur. Les dommages sont les mêmes.
Pour les différentes sortes de laitages, c’est aussi un problème avec surtout les épiceries qui ont la manie d’éteindre leurs frigos la nuit. La qualité se détériore et ce sont les enfants qui sont les premières victimes.
A notre sens, les producteurs de ces laitages devraient prendre leurs responsabilités comme ce fut le cas à une certaine époque. Des agents de leurs services qualité devraient rendre des visites impromptues pour contrôler et protéger les consommateurs. De toutes les façons, le consommateur qui se fait piéger une fois est perdu pour ceux qui se limitent à vendre quelles que soient les conditions de vente.
«Des traitements pour diarrhées ou insolation sont fréquemment à l’ordre du jour en été».
Restent ceux qui en été se transforment en vendeurs de glaces.
Ils travaillent surtout pour ceux qui vont en vendre sur les plages. Ces «frigolos» ont eu le temps de fondre et de se recongeler de nombreuses fois avant d’être vendus. Cela représente un danger, et au niveau du profit sur la santé c’est nul. Du sucre et des arômes qui barbotent dans du n’importe quoi
Mais… il n’y a pas de plage sans les «frigolo» et les… «bambaloni» ou les yoyos vendus également un peu partout avec les bricks et les fricassées. Ce sont souvent des marchands de beignets qui se transforment en fournisseurs de ces spécialités estivales.
C’est toujours au niveau de la conservation que le danger se précise. Il y a souvent des négligences coupables qu’il faut débusquer pour protéger les consommateurs.
Autant dire qu’en attendant… les pirouettes du Mouled, dans un peu plus de deux mois et les grands écarts de la rentrée scolaire, les services de contrôle de la santé ou ceux des services de contrôle économique ne chômeront pas.
La ministre des Affaires Culturelles, Amina Srarfi, participe à la 5ème Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie qui se déroule du 22 au 24 mai 2025, à Québec, au Canada, indique un communiqué de son département publié, vendredi 23 mai, après-midi.
Dans le cadre de la participation tunisienne à cette 5ème Conférence organisée sous l’égide de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et du gouvernement du Québec, la ministre et l’ambassadeur de Tunisie au Canada, Lassad Boutara, ont assisté aux évènements organisés, jeudi 22 mai, à l’ouverture de la Conférence, indique la même source.
En marge de la conférence, Amina Srarfi a eu des entretiens avec plusieurs ministres canadiens, à savoir Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, Steven Guilbeault, ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes et ministre responsable des Langues officielles et Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie auprès du Gouvernement du Québec.
La ministre des Affaires Culturelles s’est également entretenue avec son homologue congolaise Marie France Lydie Hélène Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.
L’avenir des cultures dans l’espace francophone et de la langue française à l’ère numérique est au coeur de la 5ème Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie. Huit ans après la dernière édition organisée à Abidjan en 2017, c’est un rendez-vous essentiel qui a lieu, au croisement de la diplomatie culturelle et des politiques publiques francophones, a annoncé l’OIF.
Cette conférence constitue ainsi un moment clé pour penser ensemble les enjeux culturels globaux du monde francophone. L’objectif est de réfléchir à des solutions pour renforcer la visibilité, la diversité et la vitalité des expressions culturelles en français à l’ère du numérique.
Il s’agit également de faire le point sur les avancées communes pour la reconnaissance des industries culturelles comme moteur de croissance économique et continuer les efforts pour soutenir l’employabilité des jeunes.
Alors que les plateformes numériques tentent d’imposer une hégémonie, la Francophonie a son rôle à jouer dans la protection et la promotion de la diversité culturelle. Pour répondre à ce défi, la conférence réunit les différentes parties prenantes (artistes, secteur privé et partenaires techniques) pour accompagner les Etats et gouvernements sur les stratégies de découvrabilité à mettre en œuvre.
Notons que l’OIF compte 93 États et gouvernements dont 56 membres, 5 membres associés et 32 observateurs.
Avec TAP
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Une campagne inédite de sensibilisation au dépistage précoce du cancer du sein a été lancée dans le village tunisien de Sejnane, utilisant des poupées en terre cuite façonnées par les artisanes locales. Chaque poupée porte une petite bosse sur la poitrine, reproduction fidèle de la première alerte détectée par des survivantes grâce à l’autopalpation.
Initiée par l’Association des Malades du Cancer (AMC) avec le soutien d’une enseigne de grande distribution, cette initiative solidaire vise à briser le tabou du cancer du sein dans les zones rurales tunisiennes, où la maladie est souvent diagnostiquée trop tard. Une partie des poupées sera mise en vente pour collecter des fonds destinés au traitement de la maladie.
Selon un communiqué de l’association rendu public, jeudi 22 mai, l’opération s’appuie sur le savoir-faire ancestral des potières de Sejnane, reconnu par l’UNESCO, pour porter un message de prévention et de dépistage précoce. Un film émouvant, première étape de la campagne nationale, montre le modelage précis de ces poupées symboliques avant leur présentation aux médias et leaders d’opinion.
« Le geste minutieux des potières peut inspirer les femmes à prendre soin de leur santé », a souligné Raoudha Zarrouk, présidente de l’AMC. « L’autopalpation régulière sauve des vies », a-t-elle assuré. Pour Mourad Naili, responsable marketing de l’enseigne partenaire, cette initiative incarne l’engagement social de l’entreprise : « La tradition devient ici un levier de sensibilisation. »
Alliant patrimoine culturel et santé publique, ce projet transforme l’artisanat local en un message universel d’espoir et de solidarité.
Avec TAP
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Le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili a déclaré, vendredi 23 mai, à Tunis, que son département s’attachera, au cours de la prochaine phase, à passer à l’étape de l’enregistrement électronique et des signatures électroniques dans tous les domaines liés au registre foncier.
Intervenant à l’ouverture de la journée d’information sur « La transition numérique du registre foncier : moteur du développement économique et social », Hadhili a expliqué que cet attachement à atteindre la phase de l’enregistrement électronique et les signatures électroniques est intervenu après le succès de l’Office national de la propriété foncière (ONPC) dans la mise en place des prestations de services publicitaires électroniques qui ne tiennent pas compte du principe de la référence territoriale.
Ces services concernent un certain nombre de documents tels que la propriété, la copropriété, la non propriété et le cadastre etc, en plus de l’instauration du système informatique qui couvre tous ses services. Le ministre a souligné que la transition numérique du registre foncier est l’un des fondements de la transition numérique dans le domaine économique, car elle constitue une opportunité pour stimuler les investissements et obtenir un changement qualitatif dans les opérations foncières.
Il a ajouté que l’objectif de la digitalisation est de consolider la politique de l’État en améliorant le climat des affaires, en simplifiant les procédures et en augmentant la qualité de la performance, en particulier la numérisation des services, en réduisant les délais, et en garantissant la transparence des transactions. Il s’agit, également, de faciliter l’accès à ces transactions pour les citoyens et les investisseurs. Hadhili a souligné que beaucoup d’efforts sont actuellement déployés, en coordination avec toutes les structures intervenantes, notamment l’Office national de la propriété foncière, le Centre national de télédétection et de cartographie, l’Office de cadastre, et le ministère des Technologies de la communication, pour créer un portail immobilier national qui sera mis à jour automatiquement et directement avec les systèmes de gestion des biens de l’Etat et les registres électroniques en se basant sur une carte numérique.
Les efforts seront également focalisés sur le renforcement de l’interconnexion entre la Plateforme nationale d’investissement, le système d’information du Registre foncier national et les agences immobilières pour une meilleure coordination, en examinant les demandes des investisseurs dans les meilleurs délais, en numérisant les registres des biens de l’État par le biais des extrants du programme d’inventaire et d’évaluation des titres fonciers constants physiques de l’État et des inspections sur le terrain. Le conservateur de la propriété foncière , Wadii Rhouma, a, pour sa part, déclaré que l’Office national de la propriété foncière s’attache à présenter un ensemble de services électroniques sans oublier les autres programmes dont il dispose à cet effet, tels que le programme de contrat électronique, le programme « zéro documents internes » qui visent à réduire les documents et les procédures effectuées par l’administration.
Avec TAP
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Une veillée symbolique et une mobilisation solidaire baptisées « Palloir1 » se tiennent ce vendredi 23 mai 2025 à 18h sur la place du martyr Mohamed Brahmi (anciennement connue sous le nom de place Afrique ou Jeanne d’Arc), en soutien à l’ancien magistrat et avocat Ahmed Souab. Cette initiative, organisée sous forme de rassemblement artistique […]
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Des nuages parfois denses, durant la nuit, sur les régions ouest du nord et du centre et la région de Gafsa avec des cellules orageuses accompagnées de pluies localement intenses et de chutes de grêles par endroits. Ces précipitations concerneront les régions Est au cours de la nuit, selon les prévisions de l’Institut national de […]
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