Interdiction de la sous-traitance :Règles strictes et sanctions
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Mille et une mains, mille et une briques se sont entrelacées donnant forme à une oeuvre où chaque détail porte l’empreinte d’un geste humain et d’un esprit créatif. Après une fresque murale en céramique en 2019, c’est désormais une fresque murale en briques, en 2024, qui poursuit l’aventure collaborative « La ville dans tous ses états », menée sous la direction de l’artiste plasticienne et visuelle suisse Anne Francey.
Ce projet sera au cœur d’une conférence intitulée « De la briqueterie à la Hafsia : l’aventure de 1001 briques », programmée pour le mercredi 19 mars 2025 à Dar Ben Gacem Kahia-médina de Tunis. La soirée autour de l’architecture, de l’art et du patrimoine urbain, sera marquée par la projection du documentaire d’Anne Francey, avec des témoignages d’experts explorant le voyage de la brique, de la briqueterie traditionnelle jusqu’à son intégration dans le paysage urbain de la Médina de Tunis.
S’inscrivant dans le cadre de la quatrième édition du festival « La Médina des Lumières » (15-22 mars 2025), la rencontre organisée en collaboration avec l’ambassade de Suisse en Tunisie, sera une occasion pour revenir sur une expérience d’art et de vie, qui a donné naissance en juin 2024 à une fresque murale en bas-relief dans le jardin Sidi Mfarej, au cœur du quartier emblématique de la Hafsia, dans la Médina de Tunis.
Dans un ballet de signes, de lignes, de symboles, de formes et de couleurs, chaque variation laisse place à l’expression personnelle, composant une véritable kaléidoscopie artistique. A l’image du conte des « Mille et Une Nuits », ce projet en briques assemblées, révèle des histoires, des lieux et des émotions formant une mosaïque vivante, témoin d’une richesse artistique et humaine partagée.
Dirigée par Anne Francey, cette aventure collective a fédéré plusieurs partenaires, dont la municipalité de Tunis et l’Association de Sauvegarde de la Médina de Tunis. Elle a impliqué près de 500 jeunes du quartier de la Hafsia, ainsi que des élèves de diverses institutions. Plusieurs associations y ont pris part, notamment l’Association Générale des Insuffisants Moteurs (Agim-La Marsa) et le Centre de Défense et d’Intégration Sociale de Mellassine, aux côtés d’étudiants de l’Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme (ENAU) et de l’Ecole Supérieure d’Architecture, d’Audiovisuel et de Design (ESAD).
Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la première expérience artistique « 1001 mains », qui avait abouti, en 2019, à la création d’une fresque murale en céramique de 42 mètres carrés sur la façade de la Maison de la Culture Ibn Rachiq à Tunis, une création conçue en collaboration avec le Centre National de la Céramique d’Art (CNCA-Sidi Kacem Jellizi), et réalisée par plus de 600 intervenants issus de divers horizons.
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Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a annoncé, jeudi, que la certification des diplômes et des documents délivrés par les établissements d’enseignement supérieur public pour les soumettre aux autorités étrangères relèvera, à partir du 17 mars prochain, des compétences de l’université ayant remis le diplôme à l’intéressé et de la direction générale des études technologiques pour les diplômés des instituts supérieurs des études technologiques (ISET).
Le ministère précise, dans un communiqué, que les personnes souhaitant bénéficier de ce service sont appelées à contacter directement la présidence de l’université concernée ou la direction générale des études technologiques, en fournissant les originaux des diplômes et des documents à certifier et un timbre fiscal d’une valeur de 5 dinars pour chaque diplôme ou document.
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Les films tunisiens multiprimés « A Peine J’ouvre les Yeux » de Leila Bouzid et « Un Fils » de Mehdi Barsaoui, sont parmi quatorze films arabes ayant marqué les années précédentes au line-up de la 15ème édition des Journées du film arabe prévue du 2 au 6 avril 2025, à Oslo, en Norvège. La Tunisienne Lynda Belkhiria est également au comité d’organisation du festival dont le programme de cette année comprend une section rétrospective avec un film de chaque année depuis la création du festival en 2011.
Lynda Belkhiria est programmatrice et membre de jury dans plusieurs festivals internationaux. Elle était à la direction de la plateforme Carthage Pro, aux Cinématographiques de Carthage (JCC) qu’elle rejoint en 2016. A Peine J’ouvre les Yeux et Un Fils, premiers longs-métrages des leurs réalisateurs, ont auparavant étaient présentés à l’ouverture de ce festival nordique qui célèbre son 15ème anniversaire avec des classiques du cinéma arabe.
La programmation complète de cette année 2025 sera dévoilée prochainement. « A Peine J’ouvre les Yeux » (1h 42m, 2015) est primé et sélectionné dans une vingtaine de manifestations cinématographiques internationales notamment à la Mostra de Venise et les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) 2015 où il a remporté le Tanit de Bronze, le Prix du jury TV5 Monde, le Prix de l’UGTT pour le meilleur décor et le Prix de la la Fipresci. Tunis, été 2010, quelques mois avant la Révolution, le film raconte l’histoire de Farah 18 ans qui passe son bac. Sa famille l’imagine déjà médecin…
mais elle ne voit pas les choses de la même manière. Elle chante au sein d’un groupe de rock engagé. Elle vibre, s’enivre, découvre l’amour et sa ville de nuit contre la volonté d’Hayet, sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits. « Un Fils » est un film écrit et réalisé par Mehdi Barsaoui (1h 36m, 2019). Après sa distinction à la Mostra de Venise où il remporté le prix de la meilleure interprétation masculine, -décerné à Sami Bouajila-, le film a cumulé les nominations et les distinctions dans divers festivals avec notamment la mention spéciale du jury dans la compétition Tahar Cheriaa des JCC 2019.
Le spectateur découvre un récit sur la Tunisie dans un film qui surfe sur les vagues de la révolution et les dégâts du renversement du régime en Libye. Une fiction qui revient sur un chapitre important d’une partie du monde au cœur de la tourmente, une Afrique en proie à la corruption, au trafic humain et à la notion perdue d’humanité. Le réalisateur prend pour toile de fond, la petite histoire de Fares (Sami Bouajila), sa femme Mariem (Najla Ben Abdallah) et leur fils Aziz (Youssef Kemiri), 11 ans. Cette fiction mêle l’expérience personnelle et humaine du couple à une réalité sociale et politique de la Tunisie au carrefour des Chemins.
Arab Film Days présente les meilleurs films du monde arabe et sur le monde arabe. Qu’il s’agisse de films majeurs qui ont remporté des prix prestigieux, ou de petits joyaux cinématographiques qui méritent d’être mis en lumière. « Arab Film Days » est un festival annuel du film en Norvège qui projette exclusivement des films du monde arabe et sur le monde arabe.
Il est organisé par l’Agence du festival d’Oslo (Stiftelsen Festivalkontoret). Les Journées du film arabe visent à contribuer à la diversité au cinéma en présentant les meilleurs et les plus intéressants longs métrages et documentaires arabes de l’année écoulée, en plus de l’héritage cinématographique classique de la région. Le festival jette la lumière sur les questions sociales et politiques actuelles en région arabe, en combinant les projections de films avec des conférences et des débats. Il apporte son soutien aux cinéastes arabes indépendants en présentant leurs films et en les invitant en Norvège et en initiant des rencontres avec l’industrie cinématographique et les producteurs norvégiens.
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Mille et une mains, mille et une briques se sont entrelacées donnant forme à une œuvre où chaque détail porte l’empreinte d’un geste humain et d’un esprit créatif.
Après une fresque murale en céramique en 2019, c’est désormais une fresque murale en briques, en 2024, qui poursuit l’aventure collaborative « La ville dans tous ses états », menée sous la direction de l’artiste plasticienne et visuelle suisse Anne Francey. Ce projet sera au cœur d’une conférence intitulée « De la briqueterie à la Hafsia : l’aventure de 1001 briques », programmée pour le mercredi 19 mars 2025 à Dar Ben Gacem Kahia-médina de Tunis. La soirée autour de l’architecture, de l’art et du patrimoine urbain, sera marquée par la projection du documentaire d’Anne Francey, avec des témoignages d’experts explorant le voyage de la brique, de la briqueterie traditionnelle jusqu’à son intégration dans le paysage urbain de la Médina de Tunis.
S’inscrivant dans le cadre de la quatrième édition du festival « La Médina des Lumières » (15-22 mars 2025), la rencontre organisée en collaboration avec l’ambassade de Suisse en Tunisie, sera une occasion pour revenir sur une expérience d’art et de vie, qui a donné naissance en juin 2024 à une fresque murale en bas-relief dans le jardin Sidi Mfarej, au cœur du quartier emblématique de la Hafsia, dans la Médina de Tunis.
Dans un ballet de signes, de lignes, de symboles, de formes et de couleurs, chaque variation laisse place à l’expression personnelle, composant une véritable kaléidoscopie artistique. A l’image du conte des « Mille et Une Nuits », ce projet en briques assemblées, révèle des histoires, des lieux et des émotions formant une mosaïque vivante, témoin d’une richesse artistique et humaine partagée.
Dirigée par Anne Francey, cette aventure collective a fédéré plusieurs partenaires, dont la municipalité de Tunis et l’Association de Sauvegarde de la Médina de Tunis. Elle a impliqué près de 500 jeunes du quartier de la Hafsia, ainsi que des élèves de diverses institutions. Plusieurs associations y ont pris part, notamment l’Association Générale des Insuffisants Moteurs (Agim-La Marsa) et le Centre de Défense et d’Intégration Sociale de Mellassine, aux côtés d’étudiants de l’Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme (ENAU) et de l’Ecole Supérieure d’Architecture, d’Audiovisuel et de Design (ESAD).
Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la première expérience artistique « 1001 mains », qui avait abouti, en 2019, à la création d’une fresque murale en céramique de 42 mètres carrés sur la façade de la Maison de la Culture Ibn Rachiq à Tunis, une création conçue en collaboration avec le Centre National de la Céramique d’Art (CNCA-Sidi Kacem Jellizi), et réalisée par plus de 600 intervenants issus de divers horizons.
Avec TAP
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Les 15 plus grands membres européens de l’OTAN pourraient devoir augmenter leurs investissements de 340 milliards d’euros jusqu’à 720 milliards dollars par an, comme l’ont indiqué les analystes de Bloomberg Intelligence dans leur rapport.
« Sur la base des leçons tirées de la guerre en Ukraine, les besoins de l’OTAN européenne comprennent au moins 200 milliards de dollars en blindés et en avions provenant d’entreprises telles que BAE Systems, Airbus, Boeing, Saab et General Dynamics », a déclaré l’analyste principal George Ferguson.
Le président américain Donald Trump a signalé son intention de soutenir les engagements sécuritaires des États-Unis en Europe. Mais il appelle les Alliés à augmenter leurs dépenses de défense à 5 % du PIB. Le soutien américain à la sécurité de l’Europe est si important que les défenses européennes risquent de s’effondrer en quelques semaines seulement sans lui, souligne Bloomberg.
Selon le même rapport, la réorganisation à grande échelle sera retardée. Car les chaînes d’approvisionnement sont déjà mises à rude épreuve par la demande existante.
L’industrie de défense européenne, plus petite, ne sera probablement pas en mesure de fournir tout ce qui est nécessaire à court et moyen terme. C’est encore ce qu’joute le rapport. Tout en concluant que le secteur est également confronté à une pénurie de personnel qualifié pour répondre aux besoins futurs.
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Selon une publication de l’Institut National de la Statistique (INS), le taux des exportations est en baisse, tandis que celui des importations est en hausse.
EXPORTATIONS
IMPORTATIONS
Selon l’INS, les importations ont enregistré une hausse globale de 10,2 %, à cause de l’augmentation des importations dans plusieurs secteurs :
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Cela a toujours été le cas: les magasins ont la permission de rester ouverts après 22h00 pendant la seconde moitié du Ramadan.
Dans un communiqué, qu’il a été décidé d’autoriser les employés des commerces, cafés et établissements similaires à travailler au-delà de 22 heures, ainsi qu’à exercer leurs activités durant les jours de
repos hebdomadaires, et ce, pendant la deuxième moitié du mois de Ramadan 1446 de l’Hégire.
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La section régionale du Croissant Rouge Tunisien (CRT) à Médenine, prévoit d’organiser un Iftar collectif la veille du 15e jour de Ramadan et un autre la veille du 27e jour du Ramadan. A cette occasion, près de mille repas seront distribués, selon le président de la section régionale du CRT à Médenine, Mounir Ksiki.
Le CRT a fourni, mercredi 12 mars, 900 repas de rupture du jeûne, dont 650 repas distribués aux étudiants, en partenariat avec le campus universitaire de Médenine, dans le cadre d’une initiative visant à renforcer le soutien en milieu universitaire durant ce mois saint.
Tous les efforts ont été intensifiés et toutes les ressources matérielles et humaines ont été mobilisées pour garantir cet Iftar collectif, partagé par les étudiants et les responsables régionaux, réussissant ainsi à atteindre les objectifs de cette initiative et à promouvoir l’esprit de solidarité et de coopération, d’après la même source.
En plus de cette initiative, le Croissant Rouge Tunisien continue à fournir des repas pour d’autres bénéficiaires, en offrant quotidiennement 250 repas aux personnes nécessiteuses et aux voyageurs,
À cet égard, le CRT espère réussir à fournir 10 mille repas d’Iftar dns la région tout au long du mois de Ramadan, un objectif dont la moitié a déjà été atteinte jusqu’au mercredi dernier, a-t-il souligné à l’Agence TAP, précisant que les repas sont à emporter ou servis sur place, avec une moyenne de 300 repas par jour.
Par ailleurs, le Croissant Rouge Tunisien poursuit également la distribution des repas d’Iftar dans les hôpitaux au profit du personnel médical et des patients, ainsi sur l’autoroute pour les voyageurs. À cette occasion, le représentant du CRT a salué les efforts de tous ceux qui ont soutenu et encouragé cette initiative.
Avec TAP
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Alors que l’aïd el kebir approche, les discussions sur la manière de célébrer cette fête religieuse sont de plus en plus animées. Mohsen Marzouk, analyste politique, rejoint ceux qui appellent à s’abstenir du sacrifice traditionnel des moutons cette année. Cette position est motivée par la situation économique difficile du pays et le déclin du cheptel ovin.
Il faut dire que les raisons d’une abstention sont multiples: la préservation du Cheptel. En effet, le nombre de moutons en Tunisie est en baisse. Ce qui pourrait entraîner une pénurie et une augmentation des prix de la viande à long terme. En s’abstenant de sacrifier, on préserve le cheptel et on réduit potentiellement les coûts pour les consommateurs par la suite.
Quant à la consommation réduite de viande rouge, les Tunisiens consomment déjà moins de viande rouge que leurs voisins marocains. Cette tendance pourrait être renforcée par une réduction du sacrifice, ce qui pourrait aider à stabiliser les prix.
Autre élément, le contexte de crise économique, le fait de s’abstenir serait un geste de solidarité avec les familles qui peinent à joindre les deux bouts. Cela permettrait également de réduire la pression sur le pouvoir d’achat déjà affaibli.
Entre-temps, en 2024 le cheptel bovin a enregistré une baisse entre 30 et 35% par rapport à 2019.
Il convient de noter qu’en fin février 2025, le roi du Maroc a pris la décision d’annuler les festivités liées au sacrifice du mouton en raison des défis climatiques et économiques affectant l’élevage. Cette décision a suscité des réactions en Tunisie, où plusieurs voix ont appelé à suivre cet exemple, étant donné que le pays fait face à des difficultés similaires.
Lire aussi: Mouton de l’Aïd Al Adha : et si l’on suivait l’appel du roi du Maroc ?
L’appel à s’abstenir du sacrifice n’est pas une obligation, mais plutôt un conseil et une invitation à la réflexion. Il s’agit d’un choix personnel qui pourrait être perçu comme un véritable sacrifice et un acte de foi, en renonçant à une tradition pour le bien commun. La question essentielle : peut-on parler d’un effort compatissant et une décision courageuse pour faire face aux défis économiques et environnementaux que connait le pays ?
L’article Le dilemme de l’aïd el kebir: sacrifice ou prudence ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Avec déjà 2 000 tonnes de viande bovine et ovine importées depuis fin janvier 2025, et une possibilité d’atteindre 5 000 tonnes, ces opérations visent à répondre à la demande croissante tout en stabilisant les prix sur le marché local.
La viande importée, certifiée halal, provient principalement de France pour le bœuf et de Roumanie pour l’agneau. Chaque cargaison est soumise à neuf inspections sanitaires rigoureuses avant d’arriver en Tunisie, quelques jours seulement après l’abattage. Cette traçabilité garantit une qualité optimale pour les consommateurs tunisiens.
Ainsi, les importations se font à un rythme hebdomadaire variant entre 20 et 40 tonnes, ajusté en fonction des besoins des bouchers et des grandes surfaces. Avec l’augmentation prévue de la consommation pendant le Ramadan, M. Ellouhoum prévoit d’importer 40 tonnes de viande de veau et 40 tonnes de viande d’agneau, lors de la dernière semaine du mois saint.
A cet égard, notons que le ministère du Commerce a fixé les tarifs pour garantir un accès abordable à la viande :
Tarek Ben Jazia a confirmé que les importations se poursuivront après le Ramadan, avec des volumes supplémentaires prévus pour l’Aïd el-Kebir. Ces mesures visent non seulement à stabiliser les prix, mais aussi à contribuer à la reconstitution du cheptel tunisien. Tenforçant ainsi la résilience du secteur agricole local.
Avec ces initiatives, la Tunisie s’assure de répondre efficacement à la demande croissante de viande. Et ce, tout en maintenant des standards de qualité et des prix accessibles pour les consommateurs.
L’article Tarek Ben Jazia : « Nos importations de viande visent à stabiliser les prix » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Environ trois mille opérations d’investissement agricole privé (3001) d’une valeur de 444,6 millions de dinars (MD) ont été approuvées, durant l’année 2024, par les comités d’octroi des avantages, c’est ce qui ressort du Bulletin Statistique, publié récemment, par l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA).
46% de ces approbations concernent des projets déclarés en 2024, alors que 30% et 13%, d’entre eux concernent des projets déclarés respectivement en 2023 et en 2022.
L’ensemble des investissements approuvés, en 2024, permettront de créer 3.000 emplois permanents, dont 533 dans le gouvernorat de Kairouan et 315 dans le gouvernorat de Kasserine.
Le secteur agricole arrive en tête avec des investissements approuvés moyennant une enveloppe estimée à 261 MD, suivi du secteur des services liés à l’agriculture et à la pêche maritime (94,4 MD), puis de la filière de la pêche maritime (51,4 MD), et celle de l’aquaculture (26 MD).
Il importe de souligner que les investissements dans la filière de l’aquaculture ont enregistré une hausse de 567% par rapport à 2023.
L’APIA a fait état, en outre, d’une légère hausse de 3,4% en valeur des investissements approuvés au profit des jeunes promoteurs, à 54,1 MD. Dans ce cadre, 248 femmes promotrices ont bénéficié de décisions d’octroi de privilèges pour lancer des projets d’une valeur de 25,7 MD, ce qui permettra la création de 50 emplois permanents.
Les statistiques montrent, également, que les opérations d’investissement approuvées ont bénéficié de subventions d’une valeur de 129,4 MD (soit 29,1% de la valeur desdits investissements). Les subventions ont servi, essentiellement, pour l’achat de matériel agricole (avec des subventions d’une valeur de 54,5 MD), d’équipements en énergie solaire (12,4 MD), de matériels d’économie d’eau d’irrigation (6,3 MD)…
Quant au ratio de crédit, il s’est élevé à 24,9% de la valeur des investissements approuvés (d’une valeur de 110,7 MD), après avoir été d’environ 20,1% au cours de l’année 2023. Les crédits ont contribué au financement de 1.345 projets, soit 45% du nombre total de projets approuvés.
Par ailleurs, 49 crédits fonciers d’une valeur de 8 MD ont été approuvés, en 2024, contre 42 crédits d’une valeur de 6,6 MD, au cours de 2023. Ces crédits ont permis l’intégration de 448 hectares de terres dans le cycle économique, contre 413 hectares au cours de 2023.
A noter que le nombre d’opérations d’investissement déclarées, en 2024, s’est élevé à 6.761 opérations, pour un montant de 1.172,9 MD.
Avec TAP
L’article Investissement agricole privé : 3001 opérations d’une valeur de 444,6 MD approuvées, en 2024 (APIA) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Pour la Tunisie, bien que n’étant pas membre de la Zone euro, cette évolution de la politique monétaire européenne présente des répercussions significatives qui méritent d’être examinées de manière approfondie.
La Tunisie entretient une relation privilégiée avec l’Union européenne, qui représente de loin son principal partenaire économique, avec 80 % de ses échanges commerciaux. Ce lien est ancré dans l’histoire, puisque la Tunisie a été le premier pays du Sud à signer un accord d’association en 1995. Ouvrant ainsi la voie à un partenariat renforcé dans divers domaines, notamment le commerce, l’investissement et la coopération politique.
Cependant, cette forte dépendance à l’égard de l’Europe expose la Tunisie à des risques économiques liés aux fluctuations de la politique monétaire européenne. Par exemple, une réduction des taux d’intérêt dans la Zone euro est généralement mise en œuvre dans le but de stimuler la consommation et d’encourager l’investissement. Bien que cette mesure puisse favoriser une croissance économique en Europe, elle ne garantit pas nécessairement une demande accrue pour les produits tunisiens.
Si la croissance attendue ne se matérialise pas en raison de divers facteurs, tels que des tensions géopolitiques, des crises sanitaires ou des variations de la confiance des consommateurs, cela pourrait entraîner une diminution de la demande pour les exportations tunisiennes.
Les entreprises tunisiennes, qui dépendent fortement de leurs ventes à l’étranger, notamment vers l’Europe, pourraient rencontrer des difficultés pour maintenir leur chiffre d’affaires dans un tel contexte. Cette situation pourrait être particulièrement préoccupante pour les secteurs clés de l’économie tunisienne, tels que l’agroalimentaire, le textile et le tourisme.
Les entreprises tunisiennes, qui dépendent fortement de leurs ventes à l’étranger, notamment vers l’Europe, pourraient rencontrer des difficultés pour maintenir leur chiffre d’affaires dans un tel contexte.
En conséquence, une baisse des exportations aurait des implications directes sur les revenus en devises de la Tunisie. Une diminution des rentrées de devises mettrait une pression supplémentaire sur le dinar tunisien, déjà affecté par les défis économiques internes. L’affaiblissement de la monnaie nationale pourrait contribuer à une hausse de l’inflation, rendant les importations plus coûteuses et exacerbant les difficultés économiques pour les ménages tunisiens.
De plus, cette dynamique pourrait engendrer des tensions sociales. Alors que la population, déjà confrontée à des défis économiques tels que le chômage et la hausse du coût de la vie, pourrait subir encore plus les effets d’une conjoncture défavorable. Dans ce contexte, la Tunisie devra diversifier ses relations économiques et explorer de nouveaux marchés pour réduire sa vulnérabilité face aux fluctuations de la demande européenne. Renforcer la compétitivité des entreprises locales et encourager l’innovation seront également essentiels pour assurer une croissance économique durable et résiliente à long terme.
La Tunisie devra diversifier ses relations économiques et explorer de nouveaux marchés pour réduire sa vulnérabilité face aux fluctuations de la demande européenne.
La prévision d’une légère hausse de l’inflation en Zone euro soulève des inquiétudes non seulement pour les pays européens, mais également pour des nations comme la Tunisie, qui sont interconnectées économiquement. En effet, la Tunisie dépend en grande partie de l’importation de biens, y compris des denrées alimentaires et des produits énergétiques. Ainsi, toute augmentation des prix dans la Zone euro a un impact direct sur les coûts d’importation pour le pays.
Actuellement, la Banque centrale de Tunisie (BCT) est déjà confrontée à une inflation élevée, qui constitue un véritable défi pour la stabilité économique. Les récents événements géopolitiques et les fluctuations des prix des matières premières, notamment de l’énergie, aggravent cette situation. L’instabilité des prix de l’énergie, liée à des facteurs tels que les conflits internationaux, les politiques de production des pays producteurs de pétrole et les transitions vers des énergies renouvelables, pourrait entraîner une augmentation des coûts d’importation. Cela se traduirait par une pression supplémentaire sur les prix intérieurs, rendant la lutte contre l’inflation encore plus difficile pour la BCT.
Une baisse de la consommation affecterait les entreprises locales, aggravant ainsi le cycle économique négatif. De plus, les segments les plus vulnérables de la population, tels que les ménages à faibles revenus, seraient les plus touchés par cette hausse des prix
Une inflation persistante et croissante risque de réduire le pouvoir d’achat des Tunisiens. Les ménages, déjà frappés par des niveaux de vie en déclin, pourraient voir leurs économies s’éroder davantage. Ce qui pourrait entraîner un recul dans la consommation. Une baisse de la consommation affecterait les entreprises locales, aggravant ainsi le cycle économique négatif. De plus, les segments les plus vulnérables de la population, tels que les ménages à faibles revenus, seraient les plus touchés par cette hausse des prix, conduisant à une augmentation des tensions sociales.
Face à cette situation, il est judicieux que la BCT réagisse de manière proactive. Une réponse serait adéquate via des ajustements de taux d’intérêt pour contenir l’inflation, une politique monétaire plus flexible, ainsi que des mesures pour stabiliser les prix des produits de première nécessité. En outre, la Tunisie pourrait explorer des initiatives pour diversifier ses sources d’approvisionnement en énergie et réduire sa dépendance aux importations.
Pour autant, la hausse de l’inflation en Zone euro représente un signal d’alerte pour la Tunisie. La manière dont la BCT et le gouvernement gèrent cette dynamique sera déterminante pour préserver le pouvoir d’achat des Tunisiens et soutenir la relance économique dans un contexte déjà marqué par des défis structurels profonds. Une approche coordonnée et anticipative est essentielle pour naviguer à travers les tempêtes économiques et sociales.
Les dernières mesures prises aux États-Unis ont des répercussions significatives sur la dynamique économique mondiale. Dans ce contexte, la confiance des investisseurs étrangers en Tunisie pourrait être mise à mal. Les événements géopolitiques actuels, en créant un climat d’instabilité, influencent non seulement les marchés financiers, mais également les perceptions des risques liés à l’investissement dans des pays comme la Tunisie (cf. nos publications antérieures).
La guerre en Ukraine, par exemple, a eu des effets dévastateurs sur l’économie mondiale, entraînant une volatilité des prix des matières premières, notamment de l’énergie et des denrées alimentaires. Ces fluctuations rendent les projections économiques plus incertaines. Décourageant ainsi les investisseurs qui privilégient des environnements plus stables et prévisibles pour placer leur capital. De même, les tensions commerciales entre les États-Unis et d’autres grandes économies peuvent créer des répercussions en chaîne sur les chaînes d’approvisionnement, augmentant les coûts et compliquant les opérations commerciales internationales(cf. nos publications antérieures).
Malgré ces défis, les estimations des comptes nationaux trimestriels révèlent que le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume de la Tunisie a enregistré une augmentation de 2,4 % sur une année, lors du quatrième trimestre de 2024. C’est une indication d’une certaine résilience de l’économie tunisienne dans un contexte difficile. De plus, la progression de 0,9 % du PIB en volume comparé au troisième trimestre de 2024 montre une dynamique positive à court terme. Cette croissance de 1,4 % pour l’ensemble de l’année 2024 suggère que, malgré les incertitudes environnementales, des secteurs de l’économie tunisienne continuent de se développer.
Si les investisseurs perçoivent la Tunisie comme une destination risquée en raison de facteurs externes, ils pourraient faire preuve de prudence et réduire leurs engagements financiers dans le pays. Cela aurait pour conséquence de retarder les projets d’investissement qui sont essentiels pour la croissance économique et l’amélioration des conditions d’emploi.
Cependant, cette croissance pourrait être mise en péril par une perception d’instabilité croissante au sein de la Zone euro et sur le plan géopolitique. Si les investisseurs perçoivent la Tunisie comme une destination risquée en raison de facteurs externes, ils pourraient faire preuve de prudence et réduire leurs engagements financiers dans le pays. Cela aurait pour conséquence de retarder les projets d’investissement qui sont essentiels pour la croissance économique et l’amélioration des conditions d’emploi.
Au final, les investissements étrangers contribuent fortement au développement économique, car ils apportent non seulement des capitaux, mais aussi des technologies, des compétences et des opportunités d’emploi. Une diminution des flux de capitaux pourrait freiner l’innovation, limiter les capacités de production et affecter le potentiel de croissance à long terme de l’économie tunisienne.
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L’article Eclairages — Les implications de la politique de la BCE sur l’économie tunisienne 2/2 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.