Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 06. Mai 2025Haupt-Feeds

Beit al-Hikma : Nabil Kallala dévoile une nouvelle histoire de Ruspina, l’ancêtre de Monastir

06. Mai 2025 um 15:09

L’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts “Beit al-Hikma” a accueilli hier une rencontre consacrée à la présentation de l’ouvrage du professeur Nabil Kallala “Ruspina-Monastir romaine et tardo-antique: Une histoire nouvelle”, le second livre sur cette ville antique après “Ruspina libyco-punique. Histoire, archéologie, patrimoine”, publié en 2021.

L’ouvrage retrace l’histoire de cette ville au cours de cette longue période, s’étalant de 146 av. J.-C. à 698 ap. J.-C, date symbolique de la chute de Carthage, couvrant la période républicaine romaine, impériale, vandale et byzantine.

Dans cet opus “J’ai essayé de montrer que Ruspina aurait obtenu le statut de ville libre au lendemain de la victoire de Rome sur Carthage, lors de la troisième guerre punique, pour la récompenser de son alliance contre Carthage. Ce statut lui aurait permis de se développer tout au long de la République romaine, expliquant en partie qu’elle se soit alliée à César, en 46 av. J.-C. lors de la guerre civile qui l’a opposée à Pompée, en Afrique” note l’auteur. La victoire du premier lui a assuré les conditions favorables de sa prospérité socio-économique qui lui aurait permis, selon son hypothèse (nouvelle), d’accéder possiblement au statut de municipe, probablement sous l’empereur Trajan, à l’instar des deux villes voisines Hadrumetum et Lepti Minus. Elle a participé en 238 à la révolte de Thysdrus, qui a conduit à la destitution de l’empereur Maximin et son remplacement par Grodien, le proconsul d’Afrique. Mais cette révolte éphémère s’est soldée finalement par un échec qui a eu des conséquences désastreuses sur la ville. La fin de son histoire aurait été marquée par deux tremblements de terre, un, peut-être en 306-310, et un autre dévastateur, en 365, qui l’aurait détruite en grande partie. Les rescapés seraient allés s’installer, à Skanès, 5 km plus loin de Ruspina (Henchir Tennir) dans des exploitations agricoles, ne dépassant guère le cadre d’une bourgade, qui l’a caractérisée tout au long des périodes vandale et byzantine, au cours desquelles Ruspina a périclité, jusqu’à l’arrivée des Arabes, qui vont bâtir la ville de Monastir à sa place (résumé).

Le livre, qui est une monographie régionale, s’est appuyé sur toutes sortes de sources littéraires et archéologiques, plus particulièrement sur les fouilles des thermes romains de Henchir Tennir et d’une nécropole tardo-antique à Skanès, de même que sur des inscriptions épigraphiques inédites, nouvellement découvertes.

L’article Beit al-Hikma : Nabil Kallala dévoile une nouvelle histoire de Ruspina, l’ancêtre de Monastir est apparu en premier sur WMC.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Beit Al-Hikma | Nabil Kallala aux sources de l’histoire antique de Ruspina-Monastir

03. Mai 2025 um 07:28

L’Académie tunisienne des sciences, des arts et des lettres (Beut Al-Hikma) organise une présentation du livre ‘‘Ruspina-Monastir romaine et tardo-antique. Une histoire nouvelle’’ du Pr Nabil Kallala, le lundi 5 mai 2025, au 11 heures, au siège de l’Académie, à Carthage Hannibal.

La présentation de l’ouvrage sera assurée par les Pr Ezzeddine Beschaouch  et Lamia Ben Abid et la modération de la séance par par le Pr Abdelhamid Henia.  

‘‘Ruspina-Monastir romaine et tardo-antique. Une histoire nouvelle’’ est le second livre de l’auteur sur cette ville antique après ‘‘Ruspina libyco-punique. Histoire, archéologie, patrimoine’’, sorti en 2021. Il retrace l’histoire de cette ville au cours de cette longue période, s’étalant de 146 av. J.-C. à 698 ap. J.-C, date symbolique de la chute de Carthage, couvrant donc la période républicaine romaine, impériale, vandale et byzantine.

«J’ai essayé de montrer dans ce livre que Ruspina aurait obtenu le statut de ville libre au lendemain de la victoire de Rome sur Carthage, lors de la troisième guerre punique, pour la récompenser de son alliance contre Carthage. Ce statut lui aurait permis de se développer tout au long de la République romaine, expliquant en partie qu’elle se soit alliée à César, en 46 av. J.-C. lors de la guerre civile qui l’a opposée à Pompée, en Afrique», écrit Nabil Kallala. Il ajoute : «La victoire du premier lui a assuré les conditions favorables de sa prospérité socio-économique qui lui aurait permis, selon mon hypothèse, d’accéder possiblement au statut de municipe, probablement sous l’empereur Trajan, à l’instar des deux villes voisines Hadrumetum [actuelle Sousse] et Lepti Minus [actuelle Lamta]. Elle a participé en 238 à la révolte de Thysdrus, qui a conduit à la destitution de l’empereur Maximin et son remplacement par Grodien, le proconsul d’Afrique.»

Cependant, explique l’auteur, cette révolte a été éphémère et s’est soldée finalement par un échec qui a eu des conséquences désastreuses sur la ville, dont la fin aurait été marquée par deux tremblements de terre, un, peut-être en 306-310, et un autre dévastateur, en 365, qui l’aurait détruite en grande partie. «Les rescapés seraient allés s’installer, à Skanès, 5 km plus loin de Ruspina (Hr Tennir) dans des exploitations agricoles, ne dépassant guère le cadre d’une bourgade, qui l’a caractérisée tout au long des périodes vandale et byzantine, au cours desquelles Ruspina a périclité, jusqu’à l’arrivée des Arabes, qui vont bâtir la ville de Monastir à sa place, indique encore Nabil Kallala.  

Le livre, qui est une monographie régionale, s’est appuyé sur toutes sortes de sources littéraires et archéologiques, plus particulièrement sur les fouilles des thermes romains de Hr Tennir et d’une nécropole tardo-antique à Skanès, de même que sur des inscriptions épigraphiques inédites, nouvellement découvertes.

L’article Beit Al-Hikma | Nabil Kallala aux sources de l’histoire antique de Ruspina-Monastir est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌