Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 13. Juni 2025Haupt-Feeds

Le nouvel index du transport routier publié au second semestre 2025

13. Juni 2025 um 15:47

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Slaheddine Zouari, a confirmé, vendredi 13 juin, lors d’une séance de dialogue sur le secteur du logement et de l’aménagement du territoire tenue au Conseil national des régions et des districts (CNRD), que le nouvel index de transport routier sera officiellement publié au cours du deuxième semestre de l’année 2025.

Zouari a précisé que le ministère a mis à jour l’index routier, en vigueur depuis 1984, en le remplaçant par un nouveau guide prenant en compte l’évolution du trafic, le volume des échanges commerciaux, les changements climatiques, ainsi que l’intégration de l’innovation et de l’économie circulaire pour des routes durables.

Il a indiqué que le ministère vise à atteindre 1 320 km d’autoroutes d’ici à 2035, rappelant que la Tunisie en compte actuellement 743 km.

Dans ce cadre, il a souligné que les efforts portent sur l’achèvement de l’autoroute Tunis-Jelma (186 km), ainsi que sur la finalisation des études et procédures foncières pour d’autres tronçons totalisant 390 km, notamment Bou Salem-frontière algérienne, Jelma-Sidi Bouzid-Gafsa, ainsi qu’une autoroute vers Le Kef.

Concernant les routes express, le ministre a précisé que son département ambitionne de réaliser 2 000 km d’ici à 2035, contre 700 km actuellement disponibles.

Il a également annoncé le lancement d’études visant à relier les régions et les pôles technologiques aux zones frontalières.

Durant le second semestre 2025, plusieurs projets majeurs seront lancés, notamment le doublement de la route nationale 13, reliant Kasserine à Sfax via Sidi Bouzid et Kairouan, pour un coût de 1 470 millions de dinars, ainsi que le doublement de la route nationale 2, reliant Nefza à Kairouan et à l’autoroute A1, pour un coût de 360 millions de dinars.

S’agissant des pistes rurales, le ministre a estimé que les projets réalisés sont inférieurs à l’objectif fixé (moins de 50%). En effet, seulement 28 000 km sur les 58 000 km existants ont été aménagés et bitumés.

Il a souligné que le ministère achèvera prochainement la réalisation de 900 km de pistes rurales, et entamera parallèlement la construction de 114 km de pistes autour de l’axe économique de la route nationale n°13.

Le plan stratégique 2026-2030 devrait inclure l’aménagement d’au moins 2 000 km de pistes rurales, sélectionnées selon les priorités définies par le Conseil des régions et districts.

Le ministre a également rappelé que son département a élaboré un programme d’action jusqu’à fin 2025, comprenant la réalisation de 22 projets en attente pour un coût de 1,2 milliard de dinars, ainsi que le lancement de 12 nouveaux projets inscrits dans la loi de finances, répartis sur 14 gouvernorats, pour un montant global de 2,3 milliards de dinars.

« Le ministère vise également à relancer 16 projets bloqués dans 13 gouvernorats, pour un coût de 0,4 milliard de dinars avant la fin de l’année 2025 », a-t-il ajouté.

Enfin, concernant le projet du pont de Bizerte, le ministre a indiqué qu’il sera exploité d’ici à fin 2027. Ce projet, qui comprend trois tranches, représente le plus grand marché conclu dans le secteur des ponts et routes. Il sera réalisé par une entreprise chinoise pour un investissement total de 610 millions de dinars.

L’article Le nouvel index du transport routier publié au second semestre 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Fisc : Mesures pour faciliter la régularisation de la situation des contribuables relative aux créances fiscales

Von: hechmi
13. Juni 2025 um 11:05

impôts TaxesArticle 74 de la Loi de Finances 2025 relative aux mesures de réconciliation avec les contribuables Mesures pour faciliter la régularisation de la situation des contribuables relative aux créances fiscales et abandon des amendes et condamnations pécuniaires :

L’article 74 de la Loi de Finances 2025 introduit une série de mesures destinées à encourager la régularisation des dettes fiscales en Tunisie. Il prévoit notamment l’abandon total des pénalités de contrôle, de recouvrement et des frais de poursuite pour les créances fiscales existantes, à condition que le contribuable paie intégralement les montants exigibles ou souscrive à un calendrier de paiement avant le 30 juin 2025. Les créances concernées incluent celles inscrites avant le 1er janvier 2025, celles résultant de contrôles fiscaux conclus avant le 20 juin 2025, ainsi que les créances établies par jugement avant cette date.

La loi prévoit également une réduction de 50 % des amendes administratives fiscales et la suppression des frais de poursuite, à condition de respecter le même délai de régularisation. Les calendriers de paiement pourront s’étendre jusqu’à cinq ans, avec possibilité de prorogation sur demande motivée.

En cas de non-respect du calendrier, les procédures de poursuite sont réactivées, et une pénalité de retard de 1,25 % par mois est appliquée. L’avantage de régularisation expire 120 jours après le dernier délai de paiement fixé.

Par ailleurs, l’article propose une régularisation des déclarations fiscales non déposées ou rectificatives, exonérant totalement les pénalités si ces déclarations sont déposées entre le 1er janvier et le 20 juin 2025 et que l’impôt dû est réglé intégralement.

Enfin, l’article prévoit l’abandon des amendes et condamnations pécuniaires prononcées par les tribunaux avant le 1er janvier 2025, à l’exception des chèques sans provision, du terrorisme et du blanchiment d’argent.

Ces dispositions visent à alléger la pression fiscale, simplifier les procédures et favoriser l’entrée de recettes fiscales immédiates pour l’État.

Indicateurs clés

  • 30 juin 2025 : Date limite pour souscrire à la régularisation.
  • 50 % : Réduction des amendes fiscales administratives.
  • 1,25 % par mois : Pénalité en cas de retard sur les échéances.
  • 5 ans : Durée maximale du calendrier de paiement.
  • 120 jours : Délai après lequel l’avantage fiscal est définitivement perdu.

L’article Fisc : Mesures pour faciliter la régularisation de la situation des contribuables relative aux créances fiscales est apparu en premier sur WMC.

La loi de finances doit être le reflet des choix du peuple, plaide Kaïs Saïed

13. Juni 2025 um 08:44

Le président de la République, Kais Saïed, a mis l’accent sur la nécessité de concrétiser les grandes orientations du projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2026, réitérant son appel à œuvrer à identifier de nouvelles solutions dans tous les domaines, dont notamment, le social.

Il a également appelé à rompre de manière irréversible avec les choix antérieurs, soulignant que « la loi de finances n’est pas une simple palette de chiffres et de taux, mais plutôt une concrétisation financière des choix du peuple ».

C’était jeudi 12 juin, lors d’une audience qu’il a accordée, au palais de Carthage, à la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi, et le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Cité dans un communiqué, le président de la République a également donné des instructions en vue de prendre en considération les résultats issus des réunions tenues avec les membres des conseils locaux, régionaux et des districts même avant la rédaction du rapport synthétique de ces réunions et la mise sur pied des projets de plans de développement régionaux, nationaux et des districts.

« La révolution ne s’achèvera pas seulement à travers les textes ni avec ceux qui sont chargés de les mettre en œuvre. C’est plutôt une révolution qui doit se faire dans les esprits et la pensée », a fait savoir le chef de l’Etat.

Dans ce contexte, le chef de l’État a mis l’accent sur la nécessité de faire en sorte que la révolution législative soit accompagnée d’une révolution administrative, laquelle devra instaurer une nouvelle vision permettant d’ouvrir de nouvelles perspectives à ceux qui ont longtemps été en proie à l’injustice et à la pauvreté.

L’article La loi de finances doit être le reflet des choix du peuple, plaide Kaïs Saïed est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Gestern — 12. Juni 2025Haupt-Feeds

Tunisie │ Les orientations sociales de l’Etat providence

12. Juni 2025 um 12:24

Réviser plusieurs lois relatives à la fiscalité pour garantir davantage de justice sociale, et rouvrir les vannes des recrutements dans le secteur public pour lutter contre le chômage : telles sont les principales orientations de la loi de finances et du budget de l’État pour 2026. La crainte est que, pour financer les dépenses qui seront programmées, on recourra aux mêmes leviers utilisés jusque-là, à savoir la hausse d’impôt et l’endettement extérieur.

Le président Kaïs Saïed l’a déjà annoncé dans de nombreuses déclarations, et c’est au tour de la Première ministre Sarra Zaafrani Zenzeri de le rappeler au cours d’un conseil des ministres qu’elle a présidé mercredi 11 juin 2025 au Palais du gouvernement à la Kasbah.

La Première ministre a souligné que la loi de finances 2026 doit incarner une vision stratégique et servir d’outil de mise en œuvre des politiques publiques dans le cadre du programme économique et social de l’État. Ce programme vise à concilier croissance économique et justice sociale, conformément au Plan de développement 2026-2030, qui reflétera la volonté populaire, a-t-elle déclaré, en soulignant que les choix nationaux sont les seuls à même de répondre aux attentes de la population.

Etat social et hausse d’impôt

La Première ministre a insisté sur la nécessité d’une nouvelle approche pour l’élaboration de la loi de finances 2026, qui aille au-delà des solutions temporaires et des demi-mesures. Elle doit plutôt refléter la vision de l’État consistant à renforcer les fondements de l’État social, tout en garantissant la justice fiscale et l’équité sociale, en augmentant le pouvoir d’achat, en équilibrant la croissance économique avec la justice sociale et en augmentant le taux de croissance économique en stimulant l’investissement et en établissant un cadre social et économique approprié pour la phase de construction et de construction.

Mme Zaafrani Zenzeri a également souligné que toutes les politiques économiques de l’État doivent respecter des principes fondamentaux, notamment la préservation de la souveraineté nationale et l’indépendance décisionnelle.

Parallèlement, l’État doit rester ouvert à l’environnement régional et international de la Tunisie afin de soutenir et de consolider les décisions nationales concernant le rôle social de l’État et la promotion du développement local, régional et territorial, a-t-elle déclaré dans le même communiqué.

Le Conseil des ministres a défini les priorités suivantes pour le budget 2026 :

– renforcer l’État social en élargissant le soutien aux groupes vulnérables et à faibles revenus, tout en promouvant les mécanismes d’autonomisation économique qui bénéficient particulièrement à ces groupes, afin d’améliorer les conditions de vie;

– développer les ressources propres de l’État en poursuivant une politique d’autonomie, en réduisant l’évasion fiscale, en intégrant l’économie informelle et en diversifiant les sources de financement du budget de l’État, conformément à une nouvelle vision;

– promouvoir l’emploi, améliorer le niveau de vie et renforcer le système de protection sociale, tout en valorisant le capital humain, ce qui peut être réalisé en promouvant la justice sociale, en maintenant le pouvoir d’achat des groupes vulnérables et à revenu moyen et en fournissant un plus grand soutien social aux groupes vulnérables, ainsi qu’un accompagnement et un soutien aux créations d’entreprises;

– mettre en œuvre des mesures visant à améliorer les revenus, renforcer les mécanismes d’intégration économique et sociale, créer des emplois, offrir des conditions de travail décentes, éliminer l’emploi précaire, faciliter l’accès au logement, renforcer la cohésion sociale, améliorer tous les services publics et développer le système de sécurité et de couverture sociale;

– promouvoir l’investissement dans le cadre d’une approche globale fondée sur la libéralisation de l’entrepreneuriat et l’amélioration du climat des affaires, afin que l’investissement public stimule l’investissement privé et accélère la croissance économique;

– accélérer l’interconnectivité et faire de la transformation numérique de l’administration un outil de modernisation, de transparence, de facilitation des transactions et d’ouverture de perspectives pour soutenir l’économie numérique;

– investir dans des programmes de développement régional fondés sur des principes constitutionnels stimulera le développement des régions.

Cette approche contribuera à la formulation des priorités régionales, en commençant par les propositions de programmes et de projets au niveau des conseils locaux, puis en passant par les conseils régionaux et de district, jusqu’au niveau national. Le plan de développement pour la période 2026-2030 sera élaboré sur cette base éminemment sociale. Les dépenses liées au développement constituent un levier essentiel pour stimuler la croissance économique et attirer les investissements privés, notamment aux niveaux régional et de district.

Et la relance économique ?

Lors du Conseil des ministres, il a été souligné que ce projet repose sur un ensemble de principes visant à renforcer les piliers de l’État social, à maintenir l’équilibre financier et à améliorer l’efficacité de la performance publique dans divers secteurs.

Les principes de base les plus importants incluent la simplification des procédures pour les Tunisiens à l’étranger, le soutien au financement des start-ups et des entreprises communautaires et le financement des entreprises actives dans les secteurs de l’économie verte, bleue et circulaire.

Voilà donc pour les orientations, généreuses s’il en est, et qui sont inspirées par une volonté de réduire le gap entre les différentes couches sociales. Reste qu’on peut toujours donner davantage à ceux qui en ont le plus besoin, encore faut-il avoir un bon matelas financier, donc des recettes, fiscales et autres, et ne pas recourir seulement aux deux principaux leviers utilisés jusque-là, la hausse d’impôt et l’endettement extérieur, dont les effets sont souvent négatifs, et aggravent la récession économique dont souffre le pays depuis 2011.

On aurait souhaité voir l’Etat opter pour une loi de finances et un budget de l’Etat plutôt tournés vers la relance économique, la maîtrise des dépenses publiques et l’impulsion de l’investissement, de manière à créer une richesse susceptible d’être partagée. Etant entendu que le partage de la pauvreté n’a jamais été une bonne politique.

I. B. (avec Tap).

L’article Tunisie │ Les orientations sociales de l’Etat providence est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie : La dette publique franchit les 135 milliards de dinars

À fin mars 2025, la dette publique tunisienne a franchi le seuil des 135 milliards de dinars, marquant une progression de 7,2% en un an. Le ministère des Finances prévoit qu’elle atteindra 80,5% du PIB d’ici la fin de l’année, selon les chiffres provisoires du budget de l’État.

À la fin du mois de mars 2025, l’encours de la dette publique tunisienne a atteint 135,1 milliards de dinars, enregistrant une hausse de 7,2% par rapport à la même période en 2024, selon la dernière note sur les résultats provisoires de l’exécution du budget de l’État publiée par le ministère des Finances.

D’après les projections de la Loi de Finances 2025, cet encours devrait grimper à 147,4 milliards de dinars d’ici la fin de l’année, soit l’équivalent de 80,5% du produit intérieur brut.

La dette intérieure représente 57% du total, soit environ 77 milliards de dinars, tandis que la dette extérieure s’élève à 58,1 milliards de dinars (43%). Cette dernière est composée à 68,6% de prêts multilatéraux, à 8,2% d’emprunts contractés sur les marchés financiers internationaux, et à 23,2% de crédits bilatéraux. En termes de devises, 60,2% de ces dettes sont libellées en euros, 26,2% en dollars américains et 6,5% en yens japonais.

Concernant le service de la dette, il a atteint 9 milliards de dinars au premier trimestre 2025, en progression de 26% sur un an. Cette augmentation est principalement due à une forte hausse du remboursement du principal, qui s’élève à 7,4 milliards de dinars (+38,6%). En revanche, les paiements d’intérêts ont diminué de 10,4%, atteignant 1,6 milliard de dinars entre mars 2024 et mars 2025.

L’article Tunisie : La dette publique franchit les 135 milliards de dinars est apparu en premier sur webdo.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

30 juin 2025 : Dernier délai pour sauver votre argent des comptes bancaires “dormants” en Tunisie

Von: hechmi
11. Juni 2025 um 18:54

Banque mondialeÀ partir du 30 juin 2025, des milliers de Tunisiens risquent de voir l’argent de leurs comptes bancaires inactifs être transféré au compte du Trésor ouvert auprès de la BCT. Cette mesure, issue de la loi de finances 2025, concerne, selon certaines estimations, à plus de 400.000 comptes “dormants”. Un enjeu capital, souvent méconnu du grand public, qui génère de vives interrogations quant à la protection de l’épargne des citoyens.

Qu’est-ce qu’un compte bancaire dormant ?

Un compte est qualifié de “dormant” s’il n’a enregistré aucune opération volontaire (dépôt, retrait, virement) pendant une période de quinze ans. Les frais de gestion ou autres écritures automatiques ne sont pas considérés comme des signes d’activité.

Ces comptes peuvent concernés des successions non réclamées, des titulaires décédés, ou encore des personnes ayant quitté le territoire tunisien ou encore des cas de comptes ouverts pour des mineurs, dont le suivi a pu être négligé par les parents ou tuteurs.

Une procédure de transfert encadrée, mais des zones d’ombre

La loi prévoit que les banques doivent notifier les titulaires des comptes concernés par lettre recommandée et publier leurs noms dans le Journal officiel des annonces légales. Si aucune réaction n’est enregistrée dans un délai de 30 jours, les fonds sont alors automatiquement transférés au compte du Trésor ouvert auprès de la Banque Centrale de Tunisie.

Cependant, la mise en œuvre de cette procédure soulève des défis majeurs. Qu’advient-il si l’adresse postale est obsolète ? Comment informer efficacement des héritiers non déclarés ou des titulaires résidant à l’étranger ? L’absence actuelle d’un portail numérique centralisé pour vérifier l’existence de ces comptes accroit l’incertitude et la difficulté pour les citoyens de se prémunir contre la perte de ces avoirs.

Indicateurs clés

  • 400 000 — comptes bancaires identifiés comme inactifs en Tunisie (Estimation).
  • 15 ans — durée d’inactivité au-delà de laquelle un compte est transféré à l’État.
  • 30 juin 2025 — date limite pour réactiver un compte et éviter le transfert.
  • 30 jours — délai de réponse après notification officielle par la banque.
  • Plusieurs millions de dinars — estimation des fonds concernés par la mesure.

L’article 30 juin 2025 : Dernier délai pour sauver votre argent des comptes bancaires “dormants” en Tunisie est apparu en premier sur WMC.

❌
❌