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Facture électronique en Tunisie : qui est concerné, quelles sanctions et comment s’y préparer ? Les explications de Kais Fekih

30. Dezember 2025 um 15:15

À partir du 1er janvier 2026, la facture électronique ne sera plus une option en Tunisie. Elle devient une obligation légale pour une large catégorie d’entreprises et de professionnels, notamment dans le secteur des services. Une réforme fiscale majeure, engagée depuis près d’une décennie, mais qui s’accélère brutalement à quelques heures de son entrée en vigueur. Pour comprendre les enjeux, les obligations concrètes et les difficultés de mise en œuvre, l’éclairage de Kais Fekih, expert-comptable, permet de remettre le cadre juridique et technique à plat.

La facturation électronique n’est pas une nouveauté en Tunisie. Elle a été instaurée par la loi dès 2016, dans une logique d’alignement sur les standards internationaux, notamment européens. «À l’époque, le dispositif reste timide» souligne Fekih et d’ajouter «peu de visibilité, peu d’explications, et surtout aucune sanction réelle». Résultat : même les grandes entreprises, pourtant ciblées en priorité, n’adhèrent pas massivement.

Le véritable tournant intervient lorsque l’État impose la facture électronique aux prestataires privés travaillant avec les entreprises publiques. L’objectif est clair : assurer un meilleur suivi fiscal des transactions avec l’administration. C’est à ce moment-là que le système commence à prendre forme, avec la TTN (Tunisie TradeNet) désignée comme plateforme centrale de traitement et de transmission des factures électroniques.

Les sanctions changent la donne

Pendant longtemps, l’absence de sanctions a freiné l’adoption. La situation évolue lorsque des amendes financières sont introduites pour les grandes entreprises. En cas de non-émission de facture électronique, la sanction peut atteindre 500 dinars par facture. Mais ce que peu d’acteurs avaient anticipé, c’est l’extension du dispositif bien au-delà des grandes structures.

À compter du 1er janvier 2026, l’ensemble du secteur des services est soumis à l’obligation de facturation électronique. Le délai est extrêmement court, à peine quelques semaines, pour un secteur qui représente plus de 350 000 prestataires.

Sont concernés aussi bien les sociétés que les entreprises individuelles relevant du régime réel. La liste est large : comptables, avocats, médecins, ingénieurs, architectes, artisans, hôtels, agences de voyage, banques, assurances, transporteurs, informaticiens, consultants, designers. En clair, quasiment toute activité de services.

Une procédure lourde et très technique

Contrairement à une idée répandue, la facture électronique ne se résume pas à l’envoi d’un PDF par email. Il s’agit d’un système structuré, reposant sur plusieurs étapes obligatoires. La première consiste à obtenir une signature électronique auprès de la NCE (Agence nationale de certification électronique). Sans cette signature, aucune adhésion n’est possible. Une fois la signature obtenue, l’entreprise doit constituer un dossier complet auprès de la TTN, incluant formulaires, contrats et documents juridiques.

Des tests techniques sont ensuite imposés avant le passage en production réelle. Après l’adhésion à la TTN, une démarche supplémentaire est requise auprès de l’administration fiscale, via le dépôt d’une lettre d’information confirmant l’adhésion au système. Là encore, les délais sont incertains.

Selon l’expert, ni la NCE ni la TTN ne disposent aujourd’hui des ressources humaines et techniques suffisantes pour absorber un tel volume de demandes dans des délais aussi courts. Une estimation réaliste situe la durée complète du processus autour de six mois, bien au-delà du calendrier officiel.

Un système incomplet sans les clients

La facture électronique repose sur une chaîne complète. Une entreprise de services émet une facture, la transmet à la TTN, qui la transmet ensuite au client final. Mais si ce client n’est pas lui-même adhérent au système, le processus s’arrête.

Imposer l’obligation uniquement aux prestataires, sans intégrer progressivement leurs clients, crée un système partiellement fonctionnel, sans réelle finalité économique, hormis l’information rapide de l’administration fiscale.

Un modèle européen… encore en chantier

L’expérience européenne invite à la prudence. «En France, la facturation électronique est en préparation depuis quatre ans, avec des reports successifs» indique Kais Fekih. La mise en œuvre est désormais annoncée pour septembre 2026, sans garantie absolue.

Si une économie comme la France peine à finaliser le dispositif malgré des moyens importants, la question de la capacité de la Tunisie à réussir ce basculement en quelques semaines reste ouverte.

Cependant, malgré les critiques, la facture électronique présente des avantages concrets. En cas de contrôle fiscal, elle permet de sécuriser le chiffre d’affaires déclaré et de limiter les suspicions systématiques de dissimulation. Elle réduit également l’arbitraire des contrôles et apporte plus de traçabilité pour l’administration comme pour les entreprises.

Ce qu’il faut faire, dès maintenant

La recommandation centrale est claire: déposer au minimum une demande d’adhésion, même si le système n’est pas encore pleinement opérationnel. En parallèle, le développement de fournisseurs privés de solutions de facturation électronique devient essentiel.

 

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Afrique: les 5 pays à la plus forte pression fiscale, la Tunisie en tête!

30. Dezember 2025 um 12:32

Le récent rapport sur les statistiques des recettes publiques en Afrique 2025 révèle une tendance à la hausse de la mobilisation des ressources intérieures sur le continent. En 2023, le ratio moyen impôts/PIB en Afrique a atteint 16.1%, marquant une progression pour la troisième année consécutive. Cependant, derrière cette moyenne se cachent de fortes disparités nationales, allant de seulement 2.9% en Somalie à des sommets dépassant les 30%.

Voici les cinq pays africains qui affichent le taux de pression fiscale le plus élevé en 2023:

  1. Tunisie: 34.0%
  2. Seychelles: 29.1%
  3. Maroc: 28.5%
  4. Afrique du Sud: 26.5%
  5. Maurice: 23.1%

La Tunisie occupe la première place du podium avec un ratio de 34.0%, un niveau qui dépasse même la moyenne des pays de l’OCDE (33.9%). Le pays a connu une progression spectaculaire, enregistrant la plus forte hausse du continent entre 2013 et 2023 avec une augmentation de 5.7 points de pourcentage.

Selon le rapport, cette pression fiscale tunisienne repose sur trois piliers majeurs:

  • L’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP): il a contribué à hauteur de 3.3 points de la hausse sur dix ans.
  • La TVA: en progression de 1.7 point sur la même période.
  • Les cotisations de sécurité sociale: elles représentent plus de 20% du total des recettes fiscales tunisiennes.

Cette hausse s’explique en partie par une explosion de 147% de la masse salariale à la suite d’augmentations de salaires successives, boostant mécaniquement les recettes liées à l’IRPP et aux cotisations sociales.

Les Seychelles (29.1%) et le Maroc (28.5%) suivent de près la Tunisie. Aux Seychelles, la performance est notamment portée par le secteur du tourisme qui génère environ la moitié des recettes de TVA. Le Maroc, tout comme la Tunisie, se distingue par l’importance de ses cotisations de sécurité sociale dans sa structure fiscale.

L’Afrique du Sud (26.5%) maintient une pression fiscale élevée, s’appuyant fortement sur l’impôt sur le revenu et les bénéfices qui constituent plus de la moitié de ses recettes totales. Enfin, Maurice complète ce top 5 avec un ratio de 23.1%, affichant une efficacité notable dans la collecte de la TVA par rapport à ses voisins.

Malgré ces performances de pointe, le rapport souligne que 20 des 38 pays étudiés présentent encore un ratio inférieur à 15%. Ce seuil est pourtant considéré comme essentiel par les experts pour financer durablement les infrastructures, la santé et l’éducation, indispensables à la croissance inclusive du continent.

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Attendre, encore attendre: le transport aérien tunisien pèse sur le tourisme

30. Dezember 2025 um 09:31

Retards extrêmes, annulations imprévisibles et rupture de continuité territoriale.

Le transport aérien tunisien traverse une zone de fortes turbulences. En l’espace de 48 heures, deux prises de parole majeures, celle de la présidence de la République et celle de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie, ont mis en lumière une crise qui dépasse le simple désagrément pour les voyageurs et commence à peser lourdement sur le tourisme et l’économie nationale.

Le cadre est posé le 29 décembre au palais de Carthage. Lors d’un entretien avec le ministre du Transport, le président de la République, Kaïs Saïed, a qualifié la situation du transport aérien d’«inacceptable», évoquant des retards pouvant atteindre jusqu’à cinq jours sur certaines liaisons internationales. Il a insisté sur le caractère intolérable de ces dysfonctionnements, que ce soit dans les aéroports tunisiens ou à l’étranger, appelant à une mise en cause directe des responsabilités. Selon le président de la République, garantir un transport aérien fiable relève d’un droit humain fondamental, au même titre que l’accès aux services publics essentiels.

Un jour plus tôt, le 28 décembre, la Fédération tunisienne de l’hôtellerie sonnait, de son côté, le signal d’alarme. Dans un communiqué au ton ferme, elle dénonce une crise «structurelle» du transport aérien intérieur, particulièrement sur les lignes reliant Tunis à Djerba et Tozeur. Les retards, parfois supérieurs à dix heures, et les annulations de dernière minute ne sont plus perçus comme des incidents ponctuels, mais comme un facteur de désorganisation durable. La FTH parle même d’un isolement forcé de certaines régions, avec des impacts directs sur les citoyens, mais aussi sur les professionnels du tourisme.

Sur le terrain, les conséquences sont concrètes. Le manque de fiabilité des liaisons aériennes perturbe les programmes des agences de voyages, fragilise les engagements contractuels avec les tour-opérateurs et affaiblit la promotion de niches stratégiques comme le tourisme saharien ou le tourisme insulaire. Les alternatives terrestres, longues et insuffisamment équipées, ne permettent pas de compenser ces défaillances, accentuant le sentiment de marginalisation des régions intérieures.

Ce double constat, politique et professionnel, converge vers une même urgence: réformer en profondeur le transport aérien tunisien. La présidence évoque une reconstruction globale des services publics, tandis que les acteurs du tourisme appellent à des décisions courageuses et immédiates. Au-delà de l’image du pays, c’est la compétitivité de la destination Tunisie qui est en jeu, dans un contexte international où la fiabilité des transports est devenue un critère décisif pour les voyageurs.

En clair, sans un ciel stable, difficile de faire décoller durablement le tourisme tunisien.

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Gestern — 29. Dezember 2025Haupt-Feeds

Nouvel An: voici les rituels les plus répandus dans le monde pour attirer chance et prospérité

29. Dezember 2025 um 15:14

À minuit, certains avalent des raisins, d’autres cassent des assiettes. À travers le monde, le passage à la nouvelle année est marqué par des rituels parfois étonnants, souvent symboliques, toujours porteurs d’un même message: attirer la chance, la prospérité et se protéger du mauvais sort.

À minuit, raisins, lentilles, fruits ronds ou rituels symboliques se répondent d’un pays à l’autre. Ces traditions du Nouvel An traduisent une même volonté universelle: attirer la chance, la prospérité et commencer l’année sous de bons auspices.

Le réveillon du Nouvel An, célébré chaque 31 décembre, est un moment universellement associé aux vœux, aux espoirs et aux traditions. Selon les cultures, ces rituels prennent des formes variées, mais ils reposent sur des croyances communes liées à l’abondance, à l’amour et au renouveau, comme le soulignent plusieurs sources culturelles et historiques, dont Encyclopaedia Britannica et National Geographic.

Chance et prospérité au cœur des traditions

Dans de nombreux pays, la nourriture joue un rôle central dans les rites de fin d’année.

En Espagne et dans plusieurs pays d’Amérique latine, la tradition des douze raisins de la chance est incontournable. Aux douze coups de minuit, un raisin est mangé pour chaque mois de l’année à venir, dans l’espoir d’attirer bonheur et prospérité. Cette coutume, apparue au début du XXᵉ siècle, s’est largement diffusée grâce aux médias et aux célébrations publiques sur les grandes places du pays.

En Italie et en Amérique latine, les lentilles sont au menu du réveillon. Leur forme rappelle celle des pièces de monnaie et symbolise la richesse financière pour l’année à venir.

Au Brésil et en Roumanie, le rituel passe par les vêtements. Porter des sous-vêtements colorés à minuit est censé influencer l’année à venir: blanc pour la paix, jaune pour l’argent, rouge pour l’amour.

Aux États-Unis et dans certaines régions d’Europe, la consommation de porc est associée à l’idée d’avancer et de progresser, tandis que le chou est lié à la prospérité. Aux Philippines, disposer douze fruits ronds sur la table symbolise l’abondance pour chacun des mois de l’année.

Bruit, protection et purification

D’autres traditions visent avant tout à éloigner le mal et purifier l’année passée.

Au Portugal et au Brésil, faire du bruit — pétards, casseroles, parfois vaisselle brisée — est une manière symbolique de chasser les mauvais esprits.

Au Danemark, casser des assiettes devant la porte de ses proches est un geste d’amitié et un souhait de bonheur pour l’année à venir. Plus il y a de morceaux, plus l’année est censée être favorable.

Au Japon, le Nouvel An (Oshōgatsu) commence par le grand nettoyage de la maison, appelé osōji, destiné à se libérer symboliquement des impuretés de l’année écoulée.

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Hammam-Lif: le Casino entre enfin en phase de restauration

29. Dezember 2025 um 12:28

La municipalité de Hammam-Lif a annoncé le démarrage officiel des travaux de restauration du «Casino de Hammam-Lif», un monument historique protégé depuis le 1er septembre 2000 et symbole majeur du patrimoine national du gouvernorat de Ben Arous. Ce projet, attendu depuis de nombreuses années, vise à redonner vie à ce site emblématique en le transformant en un pôle culturel, touristique et social.

Ce projet ambitieux s’inscrit dans le cadre de l’initiative innovante des «lzamates», sous la supervision de l’Instance générale de partenariat public-privé (IGPPP), en collaboration étroite avec l’Institut national du patrimoine (INP), le ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières, et avec l’appui de l’agence française Expertise France. Les études techniques et architecturales, confiées au bureau Arké Architecture, ont été validées à toutes les étapes par l’INP afin de garantir le respect de l’identité et de la spécificité du monument.

À la suite d’un appel d’offres public lancé en juillet 2025, les travaux de restauration, d’une durée estimée à 18 mois, ont été confiés aux entreprises tunisiennes BIRC et ENIBTP, avec une autorisation de construction (n°1825) délivrée le 11 juillet 2025. Le coût de cette phase s’élève à 2,3 millions de dinars tunisiens, hors taxes, financé par l’Union européenne.

La municipalité prévoit de confier ultérieurement la gestion et l’exploitation du casino à un investisseur privé, sélectionné via un appel d’offres prévu en 2026. Cette approche vise à assurer un usage durable du monument tout en offrant des services attractifs aux habitants et aux visiteurs.

La municipalité de Hammam-Lif souligne l’importance de ce projet comme levier de développement local, contribuant à la valorisation du patrimoine unique de la ville et au dynamisme économique, social et culturel de la région. Il illustre également le succès de la coopération entre acteurs publics et privés dans la préservation et la mise en valeur du patrimoine national.

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Tunisie: la facture électronique devient obligatoire dès 2026…

29. Dezember 2025 um 11:01

À partir de 2026, toutes les entreprises tunisiennes devront utiliser la facture électronique, une réforme majeure visant à moderniser l’économie nationale et renforcer la transparence fiscale. Cette initiative, soutenue par la plateforme #elfatoora, permettra de réduire la fraude et de simplifier les démarches administratives pour les entreprises.

Il est bon de rappeler que la Tunisie a amorcé la digitalisation de son système fiscal avec le décret d’application 2016-1066, posant les bases de l’intégration des technologies numériques dans les transactions. La facture électronique constitue l’aboutissement de ce processus, permettant aux entreprises de générer, de transmettre et d’archiver leurs factures de manière entièrement numérique, en conformité avec les exigences de la Direction générale des impôts (DGI).

Des avantages pour les entreprises et l’administration fiscale

La facture électronique simplifie la gestion administrative et réduit les délais liés aux procédures papier. Chaque facture sera sécurisée par une signature électronique qualifiée, garantissant sa validité juridique. Pour l’administration fiscale, cette réforme facilite le suivi des transactions et la détection d’éventuelles irrégularités, contribuant ainsi à limiter la fraude et à améliorer la collecte des recettes.

Comment s’adapter au nouveau système

Les entreprises devront suivre une procédure progressive pour passer au format électronique. Après validation de leur dossier administratif, elles participeront à une phase de test technique pour assurer la compatibilité avec la plateforme #elfatoora. Cette étape sera suivie de la mise en production et de la déclaration fiscale finale.

Les informations techniques à fournir incluent l’adresse IP publique, les personnes habilitées à signer les factures et le mode de connexion choisi (Webservice ou SFTP). Ces étapes visent à garantir une interopérabilité optimale entre les systèmes des entreprises et la plateforme.

Le ministère des Finances, via Tunisie TradeNet (TTN), accompagne les entreprises dans cette transition, offrant un soutien technique et commercial. Les tarifs pour le traitement des factures électroniques ont été définis avec transparence: par exemple, une facture de moins de 50 Ko coûtera 0,190 Tnd, avec des frais supplémentaires au-delà de cette taille.

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Le port de Radès, classé 13ᵉ en Afrique, fait l’objet d’un suivi renforcé du ministère du Transport

29. Dezember 2025 um 10:13

Le ministère du Transport intensifie le suivi du port commercial de Radès, classé 13ᵉ port africain en termes de performance selon l’Indice de performance des ports à conteneurs (CPPI) 2024 publié par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence, afin d’améliorer la fluidité de la livraison des marchandises et de réduire les coûts logistiques.

Le port commercial de Radès, classé 13ᵉ en Afrique, optimise ses opérations et modernise ses infrastructures pour accélérer la livraison des marchandises et renforcer la compétitivité logistique.

Ce dossier a été au centre d’une séance de travail présidée par le ministre du Transport, Rachid Amri, le vendredi 26 décembre 2025, au siège de l’Office de la marine marchande et des ports. Cette réunion s’inscrit dans le prolongement de l’évaluation engagée depuis le 11 septembre 2025 sur les questions de sécurité, de sûreté et d’exploitation du port de Radès, principal hub portuaire du pays.

Lors de cette rencontre, le ministre a pris connaissance de l’état d’avancement de la mise en œuvre des recommandations adoptées lors des précédentes réunions, notamment celles liées à l’organisation des espaces portuaires et à la gestion des conteneurs et remorques à long séjour. Ces équipements sont désormais regroupés dans des zones dédiées, avec un renforcement de la coordination avec les services douaniers pour leur cession ou leur enlèvement, conformément à la réglementation en vigueur. L’objectif est clair : optimiser l’utilisation des surfaces portuaires et limiter la congestion.

Le ministre a également suivi avec attention l’évolution du processus de digitalisation des opérations administratives et portuaires au sein du guichet unique du port de Radès. Cette démarche vise à simplifier les procédures pour l’ensemble des intervenants, accélérer le traitement des dossiers et améliorer la transparence des opérations.

Par ailleurs, les discussions ont porté sur les perspectives d’extension du terminal des conteneurs et des remorques. Deux hypothèses sont actuellement étudiées : la première prévoit la création d’un terminal dédié aux conteneurs regroupant les quais 6, 7, 8 et 9 ; la seconde consiste à réaliser un terminal indépendant de l’actuel, composé des quais 9, 11 et 12. À ce sujet, le ministre du Transport a recommandé d’approfondir les études préliminaires pour chaque option afin de retenir la solution la plus adaptée et la plus rapide à concrétiser.

Cette future extension s’inscrit dans une vision stratégique visant à renforcer la chaîne logistique nationale, améliorer la compétitivité du port de Radès — déjà reconnu sur le plan continental — et réduire le coût du passage des marchandises, dans un contexte où la performance portuaire devient un facteur clé d’attractivité économique.

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Dossiers d’entreprises : le message du RNE aux utilisateurs de la plateforme

29. Dezember 2025 um 09:14

Le Registre national des entreprises (RNE) appelle les porteurs de projets et chefs d’entreprise ayant déposé des demandes de création ou de mise à jour d’entreprises en ligne à déposer sans délai les originaux des contrats et procès-verbaux auprès des guichets du registre, afin d’éviter tout blocage dans le traitement de leurs dossiers.

Cette mise au point intervient dans un contexte de forte pression administrative en fin d’année, marqué par une hausse significative des demandes de constitution de sociétés avant le 31 décembre 2025. Le RNE précise que la poursuite du traitement des dossiers déposés sur la plateforme électronique est conditionnée à la présentation des documents originaux, accompagnés du reçu de dépôt provisoire délivré lors de la procédure en ligne.

Dans son communiqué, le registre insiste également sur un point clé souvent à l’origine de rejets ou de retards : la conformité des documents téléchargés. Les utilisateurs de la plateforme sont invités à vérifier attentivement que chaque document correspond bien à la nature de la procédure engagée et qu’il est déposé dans la rubrique appropriée. Une simple erreur de classement ou un document non conforme peut entraîner le rejet du dossier ou retarder inutilement les démarches.
Traduction : un mauvais clic peut coûter cher en temps.

Face à l’afflux des demandes de création d’entreprises en cette fin d’année, le RNE affirme mobiliser tous les moyens nécessaires pour fluidifier les procédures et réduire les délais, tout en rappelant que certaines étapes restent incontournables pour garantir la validité juridique des dossiers.

Enfin, le registre apporte une précision importante pour les entrepreneurs : la date officielle de début d’activité d’une société est celle figurant sur la carte d’identification fiscale, et non la date de dépôt de la demande ou celle de l’inscription sur la plateforme. Une info à garder en tête, notamment pour les obligations fiscales et comptables.

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Circuler avec plus de 5000 Tnd en espèces: ce que la loi vous permet… et ce qu’il faut éviter

26. Dezember 2025 um 17:02

L’article 54 de loi de finances 2026 qui a abrogé l’article 45 de la loi de finances pour l’année 2019, marque un tournant majeur dans l’encadrement des paiements en numéraire en Tunisie. Présentée officiellement comme une mesure de simplification administrative et de respect des droits constitutionnels, cette décision soulève néanmoins de lourdes interrogations sur ses effets réels en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, l’économie informelle et la crédibilité financière du pays à l’international. 

Contrairement à une idée largement répandue, l’article 45 ne se limitait pas à un simple plafonnement des paiements en espèces à 5 000 dinars. Comme le rappelle Soumaya Chibane, Dr en fiscalité et enseignante à l’IHEC à Carthage , il s’agissait d’un mécanisme juridique de conditionnalité fondé sur la traçabilité du paiement. « L’article 45 occupait une place centrale dans l’architecture de lutte contre le blanchiment, car il liait directement la validité juridique des contrats à la transparence du mode de règlement », explique-t-elle.

Concrètement, l’article 45 interdisait aux municipalités de légaliser les signatures des parties à un contrat de cession à titre onéreux portant sur des immeubles, des fonds de commerce ou des moyens de transport lorsque le prix était payé en espèces au-delà du seuil autorisé. Les actes concernés ne pouvaient ni être enregistrés auprès des recettes des finances ni être rédigés par un notaire sans preuve d’un paiement bancaire ou postal traçable. Une amende fiscale équivalente à 20 % du montant de la transaction, avec un minimum de 1 000 dinars, était prévue en cas de non-respect.

Ce dispositif visait principalement à bloquer un canal classique de blanchiment d’argent, notamment via l’immobilier. « Sans l’article 45, une personne peut aujourd’hui acheter un bien immobilier avec des sommes importantes en espèces, l’enregistrer légalement et sécuriser juridiquement l’opération, ce qui était précisément impossible auparavant », souligne Soumaya Chibane. Or, l’immobilier est historiquement considéré comme l’un des vecteurs privilégiés de recyclage des fonds d’origine illicite.

Une confusion persistante autour du “cash”

L’experte insiste sur une confusion largement entretenue dans le débat public. L’abrogation de l’article 45 ne signifie pas une libéralisation totale du paiement en espèces. Les règles fiscales encadrant le numéraire demeurent en vigueur. Depuis 2023, les charges, la TVA et l’amortissement liés à des opérations réglées en espèces au-delà de 5 000 dinars sont redevenus déductibles fiscalement, mais en contrepartie d’une amende de 20 %, avec un minimum de 2 000 dinars. De plus, le fournisseur ou prestataire qui perçoit un paiement en espèces sans déclarer l’identité de son client reste passible d’une pénalité de 8 % du montant total encaissé.

En parallèle, le décret-loi n°3 du 14 octobre 2024 a supprimé la criminalisation de la détention ou de la circulation de sommes en espèces supérieures à 5 000 dinars sans justification. Cette réforme visait à corriger les effets jugés excessifs d’un dispositif pénal qui pénalisait fortement les petits agriculteurs, commerçants et artisans, dont l’activité repose encore largement sur le numéraire.

En fait, l’abrogation de l’article 45 s’inscrit aussi dans un contexte structurel contraignant. Le faible taux de bancarisation, la complexité d’ouverture des comptes, la diffusion encore limitée des cartes bancaires et les commissions élevées sur les terminaux de paiement électronique rendent l’usage du cash économiquement rationnel pour une large partie des acteurs. « On ne peut pas imposer une traçabilité parfaite sans avoir préparé l’infrastructure bancaire », estime Soumaya Chibane.

Cette fragilité a été accentuée par la réforme des chèques entrée en vigueur en 2025. Selon les données de la Banque centrale de Tunisie, le nombre de chèques utilisés est passé de 12,3 millions à 4,1 millions entre janvier et juin 2025, soit une baisse de plus de 60%. Les transactions quotidiennes via la plateforme Tunicheck ont chuté dans les mêmes proportions. Ce recul massif a mécaniquement favorisé un retour au cash, illustrant le lien étroit entre les comportements de paiement et la disponibilité des instruments financiers.

Un autre point soulevé par l’experte concerne une contradiction institutionnelle majeure. Alors que la législation relative à la lutte contre le blanchiment limite strictement l’acceptation des paiements en espèces par les personnes morales, certaines administrations publiques continuent, dans la pratique, à exiger ou accepter des paiements en numéraire, avec seuil de 3000 Tnd avec, avec l’application de droits additionnels. « L’État impose aux acteurs économiques ce qu’il ne s’impose pas toujours à lui-même », déplore-t-elle, affaiblissant ainsi la portée normative de l’ensemble du dispositif.

Un mauvais timing 

Au-delà des considérations internes, l’abrogation de l’article 45 intervient à un moment jugé critique. La Tunisie doit faire l’objet d’une nouvelle évaluation du Groupe d’action financière (GAFI) en février 2026. Même en l’absence de sanctions formelles, ces évaluations influencent directement la perception du risque pays, le coût des opérations bancaires internationales et la confiance des investisseurs étrangers.

Dans ce cadre, modifier un dispositif de traçabilité financière à la veille d’une telle échéance envoie un signal ambigu. « En matière de lutte contre le blanchiment, le signal compte autant que la norme », rappelle Soumaya Chibane, estimant que le timing de cette abrogation est « particulièrement mal choisi ».

Pour l’experte, la suppression de l’article 45 ne devrait pas être une fin en soi, mais le point de départ d’une réforme plus cohérente. Elle plaide pour la mise en place de mécanismes alternatifs crédibles, combinant renforcement des capacités bancaires, digitalisation réelle des paiements, exemplarité de l’administration et activation effective des outils de contrôle fiscal existants, notamment le principe du «d’où provient cet argent ?» prévu par le Code des droits et procédures fiscaux.

 

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Nouveau: la Tunisie valide la ratification de l’accord euro-méditerranéen

26. Dezember 2025 um 14:21

La ratification des amendements liés à l’accord euro-méditerranéen a été approuvée par le Conseil des ministres, ouvrant la voie à un renforcement des échanges commerciaux entre la Tunisie et ses partenaires européens et méditerranéens.

 

Cette décision a été prise lors du Conseil des ministres tenu le jeudi 25 décembre 2025 au palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzri. La réunion était consacrée à l’examen de plusieurs projets de lois à caractère économique et stratégique.

Dans ce cadre, le Conseil des ministres a examiné et approuvé trois projets de lois fondamentaux. Le premier concerne l’approbation des amendements apportés à la convention régionale sur les règles d’origine préférentielles euro-méditerranéennes. Le deuxième porte sur la modification du protocole B de l’accord de libre-échange entre la Tunisie et les pays de l’Association européenne de libre-échange. Le troisième concerne la révision de l’accord euro-méditerranéen établissant un partenariat entre la Tunisie, l’Union européenne et ses États membres.

Selon la présidence du gouvernement, ces projets s’inscrivent dans la continuité des engagements internationaux de la Tunisie et visent à consolider les acquis déjà réalisés par le tissu industriel national. La zone euro-méditerranéenne est considérée comme un espace stratégique majeur pour l’économie tunisienne, notamment en raison de la proximité géographique, de la complémentarité économique et de l’intégration croissante des chaînes de valeur. Elle constitue aujourd’hui la première destination des exportations tunisiennes, en particulier dans les secteurs industriel, agricole et agroalimentaire, offrant un accès préférentiel à un marché de plus de 500 millions de consommateurs.

L’approbation de ces projets de lois permettra également de renforcer la présence de la Tunisie sur les marchés euro-méditerranéens, qui absorbent environ 80 % des exportations nationales. Les entreprises tunisiennes pourront ainsi mieux s’intégrer dans les chaînes de production européennes et mondiales, notamment dans les secteurs des composants automobiles, des industries électriques et électroniques, ainsi que du textile et de l’habillement. L’objectif affiché est clair : améliorer la compétitivité des produits tunisiens et augmenter la valeur ajoutée des exportations.

Au-delà du commerce, la région euro-méditerranéenne est présentée comme un levier clé pour attirer davantage d’investissements étrangers, favoriser le transfert de technologies et encourager le partage de savoir-faire. Ces éléments sont essentiels pour diversifier les exportations tunisiennes, améliorer leur qualité et renforcer l’intégration du pays dans l’économie régionale et mondiale.

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L’APIA approuve 18 projets agricoles et accorde 7 prêts fonciers à de jeunes porteurs de projets

26. Dezember 2025 um 13:40

La douzième session de la Commission d’attribution des avantages de l’Agence de Promotion de l’Investissement Agricole (APIA) s’est tenue le 25 décembre 2025 au siège central de l’agence.

Lors de cette réunion, la commission a validé 18 projets d’investissement répartis sur plusieurs gouvernorats, dont Béja, Zaghouan, Le Kef, Nabeul, Bizerte, Manouba, Sousse, Monastir, Sfax, Sidi Bouzid, Gabès et Kebili. Ces projets, couvrant les secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’aquaculture et de la première transformation, représentent un investissement global de 78 millions de dinars.

Par ailleurs, la commission a également approuvé l’octroi de sept prêts fonciers destinés à de jeunes entrepreneurs agricoles pour l’acquisition de terres agricoles. Ces terrains, d’une superficie totale de 108,6 hectares, se situent dans les gouvernorats du Kef et de Siliana.

Ces mesures s’inscrivent dans la stratégie de l’APIA visant à soutenir l’investissement agricole et à encourager la participation des jeunes dans le développement rural.

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Grâce à sa harissa, Sam Lamiri figure dans le classement Forbes 30 Under 30

26. Dezember 2025 um 11:08

Le classement Forbes 30 Under 30 2025 distingue Sam Lamiri, 29 ans, entrepreneur tuniso-britannique et fondateur de Lamiri Harissa, dans la catégorie Commerce & Finance. Grâce à son projet de harissa, il a transformé un produit emblématique de la cuisine tunisienne en une marque internationale présente dans plus de 16 pays.

 

L’aventure commence pendant la pandémie de Covid-19. Installé à Londres, Sam Lamiri décide de lancer Lamiri Harissa à partir d’une recette familiale tunisienne, transmise par sa famille. Les premiers pots sont préparés localement et livrés à vélo dans le sud de Londres, à une période où les consommateurs recherchent des produits artisanaux et authentiques.

Quatre ans plus tard, la marque connaît une croissance significative. Lamiri Harissa est aujourd’hui distribuée dans plus de 200 points de vente au Royaume-Uni et a récemment conclu un partenariat avec un distributeur européen. En 2024, l’entreprise a vendu plus de 35 000 unités, confirmant l’intérêt croissant pour les produits méditerranéens à forte identité.

La harissa Lamiri est désormais exportée vers plus de 16 pays, dont le Royaume-Uni, la Tunisie, les États-Unis, le Canada, l’Australie et le Koweït. Cette expansion démontre comment un produit tunisien traditionnel peut s’imposer sur les marchés internationaux tout en conservant son authenticité.

Sur le plan financier, Lamiri Harissa a levé 257 000 dollars lors de son premier tour de financement, soutenant le développement de la production, la distribution et la stratégie d’exportation.

La présence de Sam Lamiri dans le Forbes 30 Under 30 2025 illustre que l’innovation peut naître de la tradition. Grâce à son projet de harissa, ce jeune entrepreneur tunisien montre comment un produit du terroir peut devenir une marque mondiale et renforcer le rayonnement de la Tunisie à l’international.

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Les 3 niveaux d’usage de l’IA générative à maîtriser, selon Chouaieb Nemri

26. Dezember 2025 um 10:29

La technologie, aussi avancée soit-elle, ne crée pas de valeur sans vision humaine. C’est le message central porté par Chouaieb Nemri, Generative AI Blackbelt chez Google, devant de jeunes dirigeants tunisiens réunis à l’initiative du CJD Tunisian Horizon. Cloud, intelligence artificielle, modèles génératifs : tout cela reste secondaire si l’on n’ose pas expérimenter, apprendre en continu et replacer l’humain au cœur des transformations.

D’emblée, l’expert a rappelé une réalité souvent mal comprise : l’IA n’est pas une finalité. Elle devient puissante uniquement lorsqu’elle répond à un problème réel, avec un contexte clair et une intention précise.

Trois niveaux d’usage de l’IA générative à maîtriser

Pour aider les dirigeants à passer du discours à l’action, Chouaieb Nemri a structuré son intervention autour de trois grands niveaux d’utilisation de l’IA générative.

Le premier niveau concerne les outils d’augmentation de productivité. Il s’agit de plateformes capables de se connecter à différentes sources de données, de comprendre le contexte et de synthétiser l’information utile. Ces systèmes permettent de gagner du temps, d’éviter les tâches répétitives et de se concentrer sur la prise de décision. L’objectif n’est pas de remplacer l’humain, mais de lui offrir une vue claire et rapide de l’essentiel.

Le deuxième niveau touche à l’automatisation intelligente. Toute tâche répétée plusieurs fois mérite d’être automatisée. Selon lui, si une action est faite une première fois, puis une deuxième, puis une troisième, il faut se poser la question de sa délégation à une machine. Cette logique permet de transformer l’expertise métier en processus scalable, sans perte de qualité.

Le troisième niveau, le plus stratégique, concerne les applications et modèles économiques entièrement nouveaux. L’IA permet aujourd’hui de créer des services qui n’existaient pas auparavant. L’exemple évoqué est celui de solutions capables de concevoir une application complète – code, logique et modèle économique – à partir d’une simple idée formulée en langage naturel. Une rupture qui change profondément le rôle des développeurs et des product managers.

 « Chez Googlele rôle du product manager évolue rapidement » explique Nemri et d’ajouter « Il ne s’agit plus seulement de gérer une roadmap ou de rédiger des spécifications, mais de prototyper soi-même, de tester, d’itérer et de comprendre techniquement ce que l’IA permet ».

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Les distributeurs de bouteilles de gaz annoncent une grève de deux jours…

26. Dezember 2025 um 09:33

La décision des distributeurs de bouteilles de gaz domestique d’une grève les 12 et 13 janvier 2026 intervient dans un contexte énergétique déjà sous pression. Elle met en lumière un décalage croissant entre les efforts déployés pour sécuriser l’approvisionnement national et les difficultés persistantes rencontrées par les acteurs chargés de la distribution sur le terrain.

Depuis plusieurs mois, les indicateurs énergétiques confirment une fragilisation structurelle de l’approvisionnement en gaz naturel en Tunisie. Les données publiées en 2025 par l’Observatoire national de l’énergie et des mines montrent un recul continu des ressources locales, composées de la production nationale et des redevances liées au gaz transitant par le territoire tunisien. À fin mai 2025, ces ressources ont reculé de 11%, atteignant environ 809 kilotonnes équivalent pétrole, avant de s’établir autour de 1000 ktep à fin juin, soit une baisse annuelle d’environ 9%.

Ce recul est progressivement compensé par une hausse marquée des importations, essentiellement en provenance d’Algérie. En 2025, les volumes importés ont augmenté de plus de 20% à plusieurs reprises, portant l’approvisionnement global à 1426 ktep à fin avril, puis à plus de 2300 ktep à fin juin, en progression d’environ 10% sur un an. Cette évolution traduit un basculement structurel: la couverture des besoins nationaux repose désormais de manière croissante sur le gaz importé, dans un contexte où la demande intérieure progresse d’environ 10%, tirée principalement par la production d’électricité, dépendante à plus de 90% du gaz naturel.

C’est dans ce cadre que les autorités tunisiennes ont cherché à anticiper les risques liés à l’hiver 2025-2026. Lors d’un comité élargi tenu le 8 décembre 2025 sous la conduite du ministre du Commerce et du Développement des exportations, les différents acteurs publics et privés du secteur se sont engagés à garantir l’approvisionnement en gaz domestique. Le communiqué officiel issu de cette réunion indique que les unités de remplissage de Ben Arous, Bizerte et Gabès fonctionnent à pleine capacité, sans interruption ni difficulté technique, et que des mesures ont été prises en amont pour faire face à la hausse saisonnière de la demande.

Les autorités ont notamment misé sur une importation anticipée, un renforcement des capacités de stockage, des opérations de maintenance préventive et la constitution d’un stock de sécurité. Une coordination renforcée entre les acteurs nationaux et régionaux a également été décidée, avec une attention particulière portée à l’approvisionnement des zones intérieures, considérées comme prioritaires sur le plan social.

Cependant, quelques jours après ces assurances officielles, la chambre syndicale nationale des distributeurs de bouteilles de gaz domestique en gros a annoncé la suspension de son activité pour deux jours, à la suite d’une assemblée générale tenue le 24 décembre 2025 au siège de l’UTICA. Les professionnels du secteur dénoncent une accumulation de difficultés économiques et réglementaires ayant entraîné des pertes financières importantes, au point de rendre la poursuite de l’activité impossible dans les conditions actuelles.

Dans leur communiqué, les distributeurs pointent notamment l’absence de révision du décret conjoint du 4 mars 2022, jugé en partie inapplicable sur le terrain, la non-application de l’augmentation de la prime de distribution pour les années 2023 à 2025, malgré la hausse des coûts, ainsi que l’absence de visibilité sur les augmentations prévues pour la période 2026-2028. Ils évoquent également un litige non résolu concernant les distributeurs affiliés à Agil Gaz, lié à des retenues appliquées sur plusieurs exercices.

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Les cofondateurs de la startup tunisienne AquaDeep figurent dans le classement Forbes 30 under 30

25. Dezember 2025 um 16:28

Trois jeunes Tunisiens, Mohamed Ben Ahmed, Mohamed Ali Chaambi et Youssef Chahed, âgés de 26 ans, figurent parmi les jeunes leaders du classement Forbes 30 Under 30 2025 dans la catégorie Science & Technology. Ils sont cofondateurs d’AquaDeep, une startup tunisienne qui transforme l’aquaculture grâce à l’intelligence artificielle.

Fondée en juin 2021, AquaDeep propose des solutions de surveillance en temps réel et d’analyse de données pour les écloseries, avec un focus particulier sur des espèces comme le bar et la dorade. Sa plateforme SaaS permet aux entreprises aquacoles d’améliorer leur productivité tout en adoptant des pratiques plus durables, dépassant les méthodes traditionnelles.

Le service phare de la startup, OXYGEN, utilise l’IA pour compter les larves à partir d’images vidéo et générer des données en temps réel. Cette innovation facilite le suivi précis des stocks et optimise la gestion des écloseries, réduisant les pertes et les coûts.

Depuis sa création, AquaDeep a levé 300 000 dollars grâce à des business angels et à des subventions non dilutives, un financement qui lui a permis de développer sa technologie et de se positionner sur le marché international.

Leur présence dans le classement Forbes 30 Under 30 illustre l’émergence d’une nouvelle génération tunisienne capable de combiner technologie, innovation et impact économique durable. À travers AquaDeep, ces jeunes entrepreneurs montrent que l’aquaculture intelligente peut devenir un levier de croissance et de durabilité, non seulement pour la Tunisie, mais pour la région MENA et au-delà.

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L’ATB réussit son augmentation de capital

25. Dezember 2025 um 16:04

L’Arab Tunisian Bank a annoncé la réussite de son augmentation de capital, réalisée à travers une émission de certificats d’investissement réservée à son actionnaire de référence, l’Arab Bank. Cette opération porte le capital de la banque de 128 à 150 millions de dinars, renforçant ainsi sa base financière.

Cette augmentation de capital a été décidée lors de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 28 novembre 2025. À l’issue de l’opération, le capital de l’ATB est désormais composé de 100 millions d’actions et de 50 millions de certificats d’investissement. La valeur nominale de chacun de ces titres est fixée à 1 dinar.

Il s’agit de la dernière augmentation de capital opérée par la banque, réalisée par l’émission de 22 millions de certificats d’investissement au prix de 3,5 dinars par certificat. L’actionnaire de référence a consenti une prime d’émission de 2,5 dinars par certificat, traduisant un engagement financier significatif en faveur de la banque tunisienne.

Au-delà de l’apport financier, le choix du mécanisme des certificats d’investissement revêt une portée stratégique. Cette technique permet en effet de renforcer les fonds propres de la banque sans modifier la structure de contrôle entre les actionnaires. À travers cette opération, l’actionnaire de référence réaffirme sa volonté de préserver le partenariat existant avec les actionnaires tunisiens, en maintenant les équilibres de gouvernance en place.

Selon l’ATB, cette augmentation de capital confirme également l’engagement durable du groupe bancaire jordanien envers sa filiale en Tunisie. Elle vise à consolider la solidité financière de la banque afin de lui permettre de poursuivre la mise en œuvre de son plan de développement stratégique. L’objectif affiché est d’inscrire cette croissance dans une logique responsable et pérenne, au service des clients, des partenaires et des actionnaires.  

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Forbes 30 under 30: Hayfa Sdiri, seule tunisienne du classement

25. Dezember 2025 um 14:46

La Tunisie figure dans le prestigieux classement Forbes 30 Under 30 2025 grâce à une seule représentante : Hayfa Sdiri, 27 ans, Chief Impact Officer chez RIVET. Elle est distinguée dans la catégorie Social Impact, Sports & Lifestyle, qui met en avant les jeunes leaders utilisant l’innovation pour générer un impact social mesurable.

Ce classement annuel de Forbes identifie 30 personnalités de moins de 30 ans par catégorie, sélectionnées pour leur influence, leur capacité d’innovation et leur impact concret à l’échelle régionale ou mondiale. En 2025, Hayfa Sdiri est l’unique Tunisienne à y figurer, confirmant la montée en puissance de profils africains et arabes engagés dans l’économie à impact .

À seulement 18 ans, Hayfa Sdiri lance Entr@crush, un incubateur en ligne dédié à l’éducation entrepreneuriale dans la région MENA. Le concept est innovant : proposer des formations simplifiées en dix dialectes arabes, afin de rendre l’entrepreneuriat accessible à des jeunes souvent exclus des circuits classiques de formation. Deux ans plus tard, le projet est acquis par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et relancé sous le nom de SDG Camps, en référence aux Objectifs de développement durable de l’ONU .

Après cette acquisition, Hayfa Sdiri rejoint le PNUD en tant que Youth & Innovation Associate. Elle repense entièrement le programme SDG Camps et en assure le pilotage. Résultat : plus de 10 000 jeunes Tunisiens de moins de 30 ans, issus majoritairement de communautés marginalisées, ont bénéficié du programme, combinant formation, accompagnement et mise en réseau .

En 2022, elle poursuit son parcours dans l’impact social en intégrant RIVET, une plateforme internationale de micro-financement. L’objectif affiché est ambitieux : distribuer un million de micro-subventions à des projets portés par des jeunes à travers le monde. À ce jour, RIVET a déjà soutenu plus de 1 300 projets dans 66 pays, couvrant des secteurs allant de l’entrepreneuriat social au sport communautaire .

Promue Chief Impact Officer, Hayfa Sdiri supervise aujourd’hui l’engagement des jeunes, les partenariats stratégiques et la mesure d’impact. Son rôle consiste à s’assurer que chaque micro-financement génère un effet durable sur les communautés locales, tout en renforçant la crédibilité du modèle de financement inclusif porté par RIVET.

Au-delà de la distinction individuelle, cette reconnaissance par Forbes met en lumière une nouvelle génération de leaders tunisiens qui misent sur l’impact, l’inclusion et l’innovation sociale plutôt que sur les modèles économiques traditionnels. Le parcours de Hayfa Sdiri illustre une tendance de fond : l’entrepreneuriat n’est plus seulement un levier de croissance, mais un outil de transformation sociale à grande échelle.

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Zéro pub, pas de département marketing… et pourtant cette marque reste la plus chère au monde

25. Dezember 2025 um 12:14

Hermès adopte une approche radicalement différente: la maison française ne possède pas de département marketing traditionnel. Cette singularité, loin d’être une faiblesse, est devenue l’un des piliers de sa stratégie de prestige mondial et de désirabilité intense.

Depuis sa création en 1837, Hermès a construit sa réputation sur un mantra simple mais puissant : «le produit parle pour lui‑même». Jean‑Louis Dumas, ancien PDG, l’avait résumé ainsi : «Nous n’avons pas de politique d’image ; nous avons une politique de produit».

Contrairement à la plupart des marques de luxe qui disposent d’équipes dédiées à l’analyse des marchés, aux campagnes publicitaires ou aux stratégies digitales agressives, Hermès refuse de créer un département marketing centralisé. Selon plusieurs analyses sectorielles, la maison ne cherche pas à manipuler ses clients ni à multiplier les messages promotionnels.

À la place, la maison emploie une équipe de communication chargée de la relation avec la presse et des achats médias, ainsi qu’une équipe créative qui conçoit les campagnes saisonnières. Mais ces fonctions ne s’apparentent pas à un marketing traditionnel avec ciblage, études de marché ou publicité de masse.

Anti‑marketing                                                                    

Pierre‑Alexis Dumas, directeur artistique chez Hermès, l’a confirmé lors d’une interview : « C’est une idée diabolique issue de personnes obsédées par le marketing. Nous n’avons pas de département marketing. Ce que nous avons, nous le mettons en magasin, et ça part».

Cette approche est parfois qualifiée par les experts de « marketing paradoxal ». L’idée n’est pas d’éviter toute communication, mais de la transformer. Ainsi, chaque initiative — qu’il s’agisse de vitrines poétiques, d’expositions artisanales ou d’événements créatifs — est pensée comme une extension du récit Hermès, pas comme une publicité commerciale standard.

En refusant les campagnes traditionnelles et les égéries influenceurs, Hermès cultive une aura d’exclusivité mystérieuse. Cette stratégie fonctionne particulièrement bien pour ses produits iconiques, comme les sacs Birkin ou Kelly, qui sont souvent en demande bien supérieure à l’offre disponible.

Selon des analyses économiques du marché du luxe, cette rareté contribue à maintenir la valeur des créations Hermès — certaines pièces se vendent même plus cher sur le marché secondaire que dans les boutiques elles‑mêmes.

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En 2026, ce pays africain exigera l’e‑visa pour y entrer

25. Dezember 2025 um 11:34

Le Ghana va introduire un système de visa électronique (e‑visa) à partir du premier trimestre 2026, a annoncé Samuel Okudzeto Ablakwa, ministre ghanéen des Affaires étrangères, lors de la clôture du Sommet de la diaspora 2025 tenu à Accra la semaine du 20 décembre 2025. Cette réforme vise à simplifier les procédures d’entrée dans le pays et à moderniser l’administration consulaire.

Le nouveau système permettra aux voyageurs étrangers de soumettre intégralement leurs demandes de visa en ligne, sans avoir à se rendre physiquement dans une ambassade ou un consulat. Le Ghana entend ainsi réduire les délais de traitement, faciliter les démarches administratives et offrir une expérience plus fluide pour les visiteurs se rendant dans le pays pour le tourisme, les affaires ou des raisons familiales.

Cette initiative s’inscrit dans une tendance africaine plus large vers la digitalisation des services migratoires. Plusieurs pays du continent ont déjà adopté des systèmes de visas numériques pour attirer davantage de visiteurs, stimuler le tourisme et renforcer leur compétitivité économique à l’échelle mondiale.

Un des aspects clés de cette réforme est l’attention portée aux Africains de la diaspora. Le gouvernement ghanéen prévoit des conditions préférentielles, notamment sur les frais de visa, pour les membres de la diaspora africaine. Le principe de réciprocité sera également appliqué, avec des ajustements des frais selon les pratiques des pays d’origine des demandeurs. Cette mesure vise à renforcer les liens historiques, culturels et économiques entre le Ghana et les communautés africaines à l’étranger.

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