Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 25. Dezember 2025Haupt-Feeds

Les cofondateurs de la startup tunisienne AquaDeep figurent dans le classement Forbes 30 under 30

25. Dezember 2025 um 16:28

Trois jeunes Tunisiens, Mohamed Ben Ahmed, Mohamed Ali Chaambi et Youssef Chahed, âgés de 26 ans, figurent parmi les jeunes leaders du classement Forbes 30 Under 30 2025 dans la catégorie Science & Technology. Ils sont cofondateurs d’AquaDeep, une startup tunisienne qui transforme l’aquaculture grâce à l’intelligence artificielle.

Fondée en juin 2021, AquaDeep propose des solutions de surveillance en temps réel et d’analyse de données pour les écloseries, avec un focus particulier sur des espèces comme le bar et la dorade. Sa plateforme SaaS permet aux entreprises aquacoles d’améliorer leur productivité tout en adoptant des pratiques plus durables, dépassant les méthodes traditionnelles.

Le service phare de la startup, OXYGEN, utilise l’IA pour compter les larves à partir d’images vidéo et générer des données en temps réel. Cette innovation facilite le suivi précis des stocks et optimise la gestion des écloseries, réduisant les pertes et les coûts.

Depuis sa création, AquaDeep a levé 300 000 dollars grâce à des business angels et à des subventions non dilutives, un financement qui lui a permis de développer sa technologie et de se positionner sur le marché international.

Leur présence dans le classement Forbes 30 Under 30 illustre l’émergence d’une nouvelle génération tunisienne capable de combiner technologie, innovation et impact économique durable. À travers AquaDeep, ces jeunes entrepreneurs montrent que l’aquaculture intelligente peut devenir un levier de croissance et de durabilité, non seulement pour la Tunisie, mais pour la région MENA et au-delà.

L’article Les cofondateurs de la startup tunisienne AquaDeep figurent dans le classement Forbes 30 under 30 est apparu en premier sur Managers.

L’ATB réussit son augmentation de capital

25. Dezember 2025 um 16:04

L’Arab Tunisian Bank a annoncé la réussite de son augmentation de capital, réalisée à travers une émission de certificats d’investissement réservée à son actionnaire de référence, l’Arab Bank. Cette opération porte le capital de la banque de 128 à 150 millions de dinars, renforçant ainsi sa base financière.

Cette augmentation de capital a été décidée lors de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 28 novembre 2025. À l’issue de l’opération, le capital de l’ATB est désormais composé de 100 millions d’actions et de 50 millions de certificats d’investissement. La valeur nominale de chacun de ces titres est fixée à 1 dinar.

Il s’agit de la dernière augmentation de capital opérée par la banque, réalisée par l’émission de 22 millions de certificats d’investissement au prix de 3,5 dinars par certificat. L’actionnaire de référence a consenti une prime d’émission de 2,5 dinars par certificat, traduisant un engagement financier significatif en faveur de la banque tunisienne.

Au-delà de l’apport financier, le choix du mécanisme des certificats d’investissement revêt une portée stratégique. Cette technique permet en effet de renforcer les fonds propres de la banque sans modifier la structure de contrôle entre les actionnaires. À travers cette opération, l’actionnaire de référence réaffirme sa volonté de préserver le partenariat existant avec les actionnaires tunisiens, en maintenant les équilibres de gouvernance en place.

Selon l’ATB, cette augmentation de capital confirme également l’engagement durable du groupe bancaire jordanien envers sa filiale en Tunisie. Elle vise à consolider la solidité financière de la banque afin de lui permettre de poursuivre la mise en œuvre de son plan de développement stratégique. L’objectif affiché est d’inscrire cette croissance dans une logique responsable et pérenne, au service des clients, des partenaires et des actionnaires.  

L’article L’ATB réussit son augmentation de capital est apparu en premier sur Managers.

Forbes 30 under 30: Hayfa Sdiri, seule tunisienne du classement

25. Dezember 2025 um 14:46

La Tunisie figure dans le prestigieux classement Forbes 30 Under 30 2025 grâce à une seule représentante : Hayfa Sdiri, 27 ans, Chief Impact Officer chez RIVET. Elle est distinguée dans la catégorie Social Impact, Sports & Lifestyle, qui met en avant les jeunes leaders utilisant l’innovation pour générer un impact social mesurable.

Ce classement annuel de Forbes identifie 30 personnalités de moins de 30 ans par catégorie, sélectionnées pour leur influence, leur capacité d’innovation et leur impact concret à l’échelle régionale ou mondiale. En 2025, Hayfa Sdiri est l’unique Tunisienne à y figurer, confirmant la montée en puissance de profils africains et arabes engagés dans l’économie à impact .

À seulement 18 ans, Hayfa Sdiri lance Entr@crush, un incubateur en ligne dédié à l’éducation entrepreneuriale dans la région MENA. Le concept est innovant : proposer des formations simplifiées en dix dialectes arabes, afin de rendre l’entrepreneuriat accessible à des jeunes souvent exclus des circuits classiques de formation. Deux ans plus tard, le projet est acquis par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et relancé sous le nom de SDG Camps, en référence aux Objectifs de développement durable de l’ONU .

Après cette acquisition, Hayfa Sdiri rejoint le PNUD en tant que Youth & Innovation Associate. Elle repense entièrement le programme SDG Camps et en assure le pilotage. Résultat : plus de 10 000 jeunes Tunisiens de moins de 30 ans, issus majoritairement de communautés marginalisées, ont bénéficié du programme, combinant formation, accompagnement et mise en réseau .

En 2022, elle poursuit son parcours dans l’impact social en intégrant RIVET, une plateforme internationale de micro-financement. L’objectif affiché est ambitieux : distribuer un million de micro-subventions à des projets portés par des jeunes à travers le monde. À ce jour, RIVET a déjà soutenu plus de 1 300 projets dans 66 pays, couvrant des secteurs allant de l’entrepreneuriat social au sport communautaire .

Promue Chief Impact Officer, Hayfa Sdiri supervise aujourd’hui l’engagement des jeunes, les partenariats stratégiques et la mesure d’impact. Son rôle consiste à s’assurer que chaque micro-financement génère un effet durable sur les communautés locales, tout en renforçant la crédibilité du modèle de financement inclusif porté par RIVET.

Au-delà de la distinction individuelle, cette reconnaissance par Forbes met en lumière une nouvelle génération de leaders tunisiens qui misent sur l’impact, l’inclusion et l’innovation sociale plutôt que sur les modèles économiques traditionnels. Le parcours de Hayfa Sdiri illustre une tendance de fond : l’entrepreneuriat n’est plus seulement un levier de croissance, mais un outil de transformation sociale à grande échelle.

L’article Forbes 30 under 30: Hayfa Sdiri, seule tunisienne du classement est apparu en premier sur Managers.

Zéro pub, pas de département marketing… et pourtant cette marque reste la plus chère au monde

25. Dezember 2025 um 12:14

Hermès adopte une approche radicalement différente: la maison française ne possède pas de département marketing traditionnel. Cette singularité, loin d’être une faiblesse, est devenue l’un des piliers de sa stratégie de prestige mondial et de désirabilité intense.

Depuis sa création en 1837, Hermès a construit sa réputation sur un mantra simple mais puissant : «le produit parle pour lui‑même». Jean‑Louis Dumas, ancien PDG, l’avait résumé ainsi : «Nous n’avons pas de politique d’image ; nous avons une politique de produit».

Contrairement à la plupart des marques de luxe qui disposent d’équipes dédiées à l’analyse des marchés, aux campagnes publicitaires ou aux stratégies digitales agressives, Hermès refuse de créer un département marketing centralisé. Selon plusieurs analyses sectorielles, la maison ne cherche pas à manipuler ses clients ni à multiplier les messages promotionnels.

À la place, la maison emploie une équipe de communication chargée de la relation avec la presse et des achats médias, ainsi qu’une équipe créative qui conçoit les campagnes saisonnières. Mais ces fonctions ne s’apparentent pas à un marketing traditionnel avec ciblage, études de marché ou publicité de masse.

Anti‑marketing                                                                    

Pierre‑Alexis Dumas, directeur artistique chez Hermès, l’a confirmé lors d’une interview : « C’est une idée diabolique issue de personnes obsédées par le marketing. Nous n’avons pas de département marketing. Ce que nous avons, nous le mettons en magasin, et ça part».

Cette approche est parfois qualifiée par les experts de « marketing paradoxal ». L’idée n’est pas d’éviter toute communication, mais de la transformer. Ainsi, chaque initiative — qu’il s’agisse de vitrines poétiques, d’expositions artisanales ou d’événements créatifs — est pensée comme une extension du récit Hermès, pas comme une publicité commerciale standard.

En refusant les campagnes traditionnelles et les égéries influenceurs, Hermès cultive une aura d’exclusivité mystérieuse. Cette stratégie fonctionne particulièrement bien pour ses produits iconiques, comme les sacs Birkin ou Kelly, qui sont souvent en demande bien supérieure à l’offre disponible.

Selon des analyses économiques du marché du luxe, cette rareté contribue à maintenir la valeur des créations Hermès — certaines pièces se vendent même plus cher sur le marché secondaire que dans les boutiques elles‑mêmes.

L’article Zéro pub, pas de département marketing… et pourtant cette marque reste la plus chère au monde est apparu en premier sur Managers.

En 2026, ce pays africain exigera l’e‑visa pour y entrer

25. Dezember 2025 um 11:34

Le Ghana va introduire un système de visa électronique (e‑visa) à partir du premier trimestre 2026, a annoncé Samuel Okudzeto Ablakwa, ministre ghanéen des Affaires étrangères, lors de la clôture du Sommet de la diaspora 2025 tenu à Accra la semaine du 20 décembre 2025. Cette réforme vise à simplifier les procédures d’entrée dans le pays et à moderniser l’administration consulaire.

Le nouveau système permettra aux voyageurs étrangers de soumettre intégralement leurs demandes de visa en ligne, sans avoir à se rendre physiquement dans une ambassade ou un consulat. Le Ghana entend ainsi réduire les délais de traitement, faciliter les démarches administratives et offrir une expérience plus fluide pour les visiteurs se rendant dans le pays pour le tourisme, les affaires ou des raisons familiales.

Cette initiative s’inscrit dans une tendance africaine plus large vers la digitalisation des services migratoires. Plusieurs pays du continent ont déjà adopté des systèmes de visas numériques pour attirer davantage de visiteurs, stimuler le tourisme et renforcer leur compétitivité économique à l’échelle mondiale.

Un des aspects clés de cette réforme est l’attention portée aux Africains de la diaspora. Le gouvernement ghanéen prévoit des conditions préférentielles, notamment sur les frais de visa, pour les membres de la diaspora africaine. Le principe de réciprocité sera également appliqué, avec des ajustements des frais selon les pratiques des pays d’origine des demandeurs. Cette mesure vise à renforcer les liens historiques, culturels et économiques entre le Ghana et les communautés africaines à l’étranger.

L’article En 2026, ce pays africain exigera l’e‑visa pour y entrer est apparu en premier sur Managers.

La Tunisie valorise-t-elle vraiment ses déchets ou se contente-t-elle de simples chiffres ?

25. Dezember 2025 um 10:49

La valorisation énergétique des déchets s’impose progressivement comme une orientation stratégique de la politique environnementale tunisienne. Le ministère de l’Environnement entend renforcer cette approche dans l’ensemble des régions, en misant sur la transformation des déchets en ressources énergétiques, agricoles et industrielles.

Dans ce cadre, le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a présidé, le mercredi 24 décembre 2025, une séance de travail consacrée à l’évaluation des programmes de valorisation en cours et à la définition d’une feuille de route pour les projets à venir. La réunion s’est tenue en présence de cadres du ministère et de l’Agence nationale de gestion des déchets, selon un communiqué officiel du ministère de l’Environnement.

En fait, à fin novembre 2025, plusieurs programmes de valorisation affichent des résultats concrets. Le ministère indique que 202 tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques ont été traitées à la décharge contrôlée de Bordj Chakir. Par ailleurs, près de 40 000 tonnes d’huiles alimentaires usagées ont été collectées, dont 10 000 tonnes sont exportées chaque année après traitement.

La valorisation concerne également les déchets industriels et agricoles. Environ 9 600 tonnes de pneus usagés sont collectées et valorisées annuellement. Le ministère souligne aussi l’exploitation du margine, résidu issu de l’industrie oléicole, utilisé comme fertilisant sur près de 10 000 hectares de terres agricoles, avec l’épandage d’environ 500 000 mètres cubes durant la saison 2024-2025.

Dans le domaine du compostage, 100 tonnes de compost ont été produites grâce à l’accompagnement technique des stations municipales. Le programme national de compostage individuel a permis la distribution de 950 composteurs, générant près de 100 tonnes de compost par an. La filière des déchets plastiques, incluant le système Eco-Lef, permet quant à elle la collecte, le traitement et la valorisation de 50 000 à 70 000 tonnes par an.

Feuille de route

Au-delà du bilan, la réunion a permis de fixer plusieurs priorités. Le ministère prévoit d’augmenter la production d’électricité à la station de Sousse à partir de 2026, en valorisant les gaz issus des déchets ménagers. Les travaux se poursuivent à Djerba, avec un lancement attendu de la production électrique, et à Béja, où un projet reposant sur une technologie japonaise de valorisation des déchets est en cours.

D’autres projets sont à l’étude ou en phase de préparation, notamment la station de valorisation des déchets du Grand Tunis, le lancement d’un appel d’offres pour Sfax, la présentation des résultats de l’étude relative à l’unité de Gafsa, ainsi que le soutien aux entreprises communautaires actives à Monastir et Zarzis. Le ministère prévoit également de doubler les unités de production de compost et d’organiser une journée d’information dédiée à la valorisation du margine.

Il convient de noter qu’il y a peu de startups qui proposent des solutions par rapport à la problématique du déchet malgré le réel potentiel qui existe. Par exemple, l’une des initiatives est la startup MEPS (Methane Energy Production Solutions). En fait, elle développe des biodigesteurs capables de produire du biogaz et du biofertilisant à partir de déchets organiques, ciblant notamment les zones rurales et les petites industries. D’autres initiatives locales misent sur la valorisation des résidus agricoles, notamment ceux issus de l’oléiculture, pour produire une énergie alternative aux combustibles importés.

 

L’article La Tunisie valorise-t-elle vraiment ses déchets ou se contente-t-elle de simples chiffres ? est apparu en premier sur Managers.

Carte d’identité nationale: une demande désormais possible en ligne pour ces personnes

25. Dezember 2025 um 09:20

Les élèves inscrits en troisième année de l’enseignement secondaire dans les lycées publics peuvent désormais déposer leur demande de carte d’identité nationale à distance, sans avoir à se déplacer dans un premier temps. Cette procédure s’inscrit dans une initiative conjointe du ministère de l’Intérieur, du ministère de l’Éducation et du ministère des Technologies de la communication, visant à simplifier les démarches administratives et à accélérer l’obtention de ce document officiel.

Le dispositif repose sur une plateforme numérique dédiée, accessible à partir du portail officiel du ministère de l’Intérieur. Il permet aux élèves concernés de compléter l’ensemble des formalités administratives en ligne, avant l’intervention des services compétents directement dans les établissements scolaires.

Concrètement, la procédure commence par l’accès à la plateforme via le lien suivant :
https://cineleve.interieur.gov.tn
L’élève doit se connecter en utilisant son identifiant et son mot de passe personnels du “Espace élève”, fournis par le système éducatif. Une fois connecté, il lui est demandé d’accepter les conditions générales d’utilisation du service.

L’étape suivante consiste à renseigner les données personnelles de l’élève sur la plateforme et à les vérifier attentivement avant validation. Après confirmation des informations, l’élève procède au paiement du timbre fiscal électronique via la plateforme officielle du ministère des Finances, accessible sur le site e-timbre.

Une fois le paiement effectué, la demande est considérée comme complète. L’élève peut alors télécharger un reçu de dépôt de la demande de carte d’identité nationale. Ce document est important, car il précise les pièces justificatives qui devront être présentées ultérieurement lors de la prise des empreintes digitales.

Dans une dernière phase, les agents du ministère de l’Intérieur se déplacent directement dans les établissements scolaires concernés. Cette intervention permet de recueillir les empreintes digitales des élèves et de récupérer les documents requis, sans que ces derniers aient à se rendre dans un poste de police. Cette étape marque la finalisation de la procédure avant l’émission des cartes d’identité nationales.          

L’article Carte d’identité nationale: une demande désormais possible en ligne pour ces personnes est apparu en premier sur Managers.

La Tunisie dans le top 10 arabe de la recherche scientifique selon le classement SCImago 2025

25. Dezember 2025 um 08:43

La Tunisie confirme son rayonnement scientifique à l’échelle arabe. L’Institution de la recherche et de l’enseignement supérieur agricoles, placée sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, s’est classée 7ᵉ au niveau arabe dans le classement SCImago des centres de recherche pour l’année 2025, sur un total de 317 institutions arabes évaluées.

Ce résultat s’inscrit dans le cadre de la 4ᵉ édition du classement SCImago des centres de recherche arabes, une référence internationale qui mesure la performance scientifique des institutions sur la base de critères rigoureux, notamment la qualité de la production scientifique, l’impact des publications, l’innovation et la visibilité internationale.

Au-delà de cette distinction individuelle, la performance tunisienne se démarque par sa profondeur. Trois institutions tunisiennes de recherche scientifique figurent parmi les 15 meilleurs centres de recherche arabes, ce qui traduit la solidité de l’écosystème national de recherche et sa capacité à rivaliser avec les structures les plus avancées de la région, en particulier dans les domaines agricole, environnemental et du développement durable.

Les résultats officiels du classement ont été annoncés lors d’une cérémonie organisée en Égypte, dans le cadre d’un partenariat scientifique international réunissant l’Union des conseils arabes de la recherche scientifique, Elsevier, SCImago, ainsi que la Banque de la connaissance égyptienne, avec la participation de représentants de plusieurs pays arabes.

L’intégration de l’Institution de la recherche et de l’enseignement supérieur agricoles parmi les dix premières structures arabes consacre des années de travail scientifique continu. Elle reflète également la qualité de la recherche tunisienne dans les secteurs stratégiques liés à l’agriculture, à l’environnement et à la gestion des ressources, tout en mettant en évidence l’efficacité des politiques publiques de soutien à la recherche et à l’innovation.

L’article La Tunisie dans le top 10 arabe de la recherche scientifique selon le classement SCImago 2025 est apparu en premier sur Managers.

Gestern — 24. Dezember 2025Haupt-Feeds

Tunisair: 25,2 millions de dinars entièrement libérés pour l’emprunt obligataire 2025-2tunisair

24. Dezember 2025 um 16:39

La Société Tunisienne de l’Air, Tunisair, annonce que le montant total de 25,2 millions de dinars, correspondant aux 252 000 obligations souscrites dans la catégorie B de l’« Emprunt Obligataire Tunisair 2025-2 », a été entièrement libéré le 18 décembre 2025.

Cette émission obligataire, réalisée sans recours à l’appel public à l’épargne et lancée le 20 novembre 2025, permet à la compagnie nationale de renforcer sa trésorerie et de soutenir ses projets de développement.

L’article Tunisair: 25,2 millions de dinars entièrement libérés pour l’emprunt obligataire 2025-2tunisair est apparu en premier sur Managers.

Météo: la CTN ajuste ses traversées vers Marseille et Gênes

24. Dezember 2025 um 11:36

En raison de mauvaises conditions météorologiques attendues sur le bassin méditerranéen entre le 25 et le 27 décembre 2025, la Compagnie tunisienne de navigation (CTN) a annoncé, le 23 décembre, des changements dans le programme de ses traversées pour garantir la sécurité et le confort de ses passagers.

Le voyage Tunis/Marseille/Tunis prévu du 24 au 26 décembre à bord du C/F Tanit est annulé. Les passagers concernés peuvent modifier leur réservation sans frais.

Pour compenser, le voyage Tunis/Gênes/Tunis du 25 au 27 décembre, initialement assuré par le C/F Carthage, sera assuré par le C/F Tanit. Les horaires sont les suivants: départ de Tunis le 25 décembre à 11h00, arrivée à Gênes le 26 décembre à 13h00, retour de Gênes le même jour à 17h00 et arrivée à Tunis le 27 décembre à 18h00.

Le voyage Tunis/Marseille/Tunis prévu du 28 au 30 décembre à bord du C/F Carthage se déroulera normalement: départ de Tunis le 28 décembre à 10h00, arrivée à Marseille le 29 décembre à 12h00, départ de Marseille le 29 décembre à 16h00 et retour à Tunis le 30 décembre à 18h00.

L’article Météo: la CTN ajuste ses traversées vers Marseille et Gênes est apparu en premier sur Managers.

La non ratification de l’accord Pan-Euro-Med révisé exposera les exportations tunisiennes à une taxe de 12%

24. Dezember 2025 um 11:08

À une semaine de l’échéance du 31 décembre 2025, le retard de ratification par la Tunisie de l’accord Pan-Euro-Med (PEM) révisé met en danger l’industrie exportatrice nationale. Cet accord permet aux entreprises tunisiennes d’exporter leurs produits vers l’Union Européenne en bénéficiant des règles de cumul d’origines euro-méditerranéennes, sans taxation à l’entrée de l’UE. Sans ratification, dès le 1er janvier 2026, les produits concernés seront soumis à des taxes pouvant atteindre 12%.

Dans un courrier adressé le 15 décembre à la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Haithem Bouagila, président de la Fédération Tunisienne de Textile et Habillement (FTTH), alerte sur les impacts économiques : perte de compétitivité des entreprises industrielles, baisse estimée des exportations de plusieurs centaines de millions d’euros, et difficultés pour des centaines d’entreprises dans tout le pays, menaçant environ 60 000 emplois.

Le secteur du textile et de l’habillement emploie directement plus de 155 000 personnes et exporte pour près de trois milliards d’euros. Face à une conjoncture internationale déjà tendue et à une concurrence égyptienne et turque forte, les entreprises tunisiennes risquent de perdre des parts de marché si l’accord n’est pas ratifié.

La FTTH explique la situation avec un exemple concret : une entreprise industrielle tunisienne fondée il y a quarante ans, employant 5 000 personnes et exportant pour environ 95 millions d’euros, utilise 50 % de tissus importés de Turquie. Sans ratification du PEM, elle devra appliquer une taxe de 12 % sur ses exportations vers l’UE, ce qui met en péril la moitié des emplois de l’entreprise et favorise la concurrence égyptienne.

Haithem Bouagila appelle l’État à intervenir rapidement, soulignant que le retard de ratification fragilise la confiance des partenaires internationaux et menace l’équilibre socio-économique du pays. Il dénonce également l’absence de réponses concrètes malgré les alertes répétées depuis plus de trois mois auprès des ministères du commerce, de l’industrie et de l’économie.

L’article La non ratification de l’accord Pan-Euro-Med révisé exposera les exportations tunisiennes à une taxe de 12% est apparu en premier sur Managers.

3 nouveaux projets d’énergies renouvelables confirmés à Zaghouan, Tataouine et Gabès

24. Dezember 2025 um 09:37

La Tunisie franchit une nouvelle étape concrète dans sa transition énergétique avec la validation de trois projets majeurs d’énergies renouvelables, combinant éolien et solaire, capables de renforcer la production nationale d’électricité tout en réduisant significativement les coûts et les émissions de carbone.

Ces projets ont été confirmés par la Commission supérieure de la production privée d’électricité, lors de sa réunion tenue le 23 décembre 2025, selon un communiqué officiel de la Présidence du gouvernement tunisien. Ils s’inscrivent dans le cadre des appels d’offres nationaux pour la production d’électricité à partir des énergies renouvelables, via le régime des concessions.  

Le premier projet concerne la réalisation d’un parc éolien à Zaghouan, d’une capacité de 77,25 mégawatts, intégré à un appel d’offres global portant sur 600 MW d’énergie éolienne. Selon les estimations officielles, cette installation permettra de produire environ 290 gigawattheures par an, soit 1,3 % de la production nationale d’électricité. Elle devrait également générer une économie annuelle d’environ 60 000 tonnes équivalent pétrole de gaz naturel, ce qui représente près de 30 millions de dollars d’importations évitées. À cela s’ajoute une réduction des coûts de production de l’électricité estimée à 53 millions de dinars par an, ainsi qu’une baisse des émissions de dioxyde de carbone de l’ordre de 130 000 tonnes par an.

En parallèle, la commission a donné son feu vert à deux projets solaires photovoltaïques dans les gouvernorats de Tataouine et Gabès, chacun d’une capacité de 100 MW, dans le cadre d’un programme solaire global de 800 MW. Ces deux centrales devraient assurer une production combinée d’environ 550 GWh par an, soit près de 2,5 % de la production nationale d’électricité. Elles permettront d’économiser environ 110 000 tonnes équivalent pétrole de gaz naturel chaque année, de réduire les dépenses de production d’électricité d’environ 107 millions de dinars par an, et d’éviter l’émission de 253 000 tonnes de CO₂ par an.

L’article 3 nouveaux projets d’énergies renouvelables confirmés à Zaghouan, Tataouine et Gabès est apparu en premier sur Managers.

Voici ce que la Tunisie prévoit concrètement en matière d’énergies renouvelables. Détails

24. Dezember 2025 um 09:30

La Tunisie renforce sa stratégie énergétique en validant de nouveaux projets majeurs de production d’électricité à partir des énergies renouvelables, notamment l’éolien et le solaire. Ces projets s’inscrivent dans l’objectif national d’atteindre 35% d’électricité issue des énergies renouvelables à l’horizon 2030, tout en réduisant le déficit énergétique et la dépendance aux importations de gaz naturel.

Ces annonces ont été faites à l’issue de la réunion de la Commission supérieure de la production privée d’électricité, tenue le mardi 23 décembre 2025 au Palais du gouvernement à La Kasbah, sous la présidence de la cheffe du gouvernement.

La séance a permis de faire le point sur l’avancement des projets en cours dans le cadre du régime des concessions. À ce titre, la première centrale solaire photovoltaïque de 100 MW à Metbasta, dans le gouvernorat de Kairouan, est entrée en exploitation le 16 décembre 2025. Par ailleurs, les essais de fonctionnement ont débuté pour deux autres centrales solaires photovoltaïques de 50 MW chacune, situées à Mazzouna (Sidi Bouzid) et à Tozeur, avec une mise en exploitation prévue d’ici la fin de l’année 2025.

La commission a donné son feu vert au lancement de nouveaux appels d’offres pour la période 2026-2027. En 2026, des projets éoliens seront lancés à Tabaga (Kébili) pour 600 MW, à Jbel Abderrahmane (Nabeul) pour 400 MW et à El Guettar (Gafsa) pour 200 MW, ainsi que sur de nouveaux sites à Zaghouan, Beni Khédache (Médenine) et Fériana (Kasserine). Un projet solaire photovoltaïque de 350 MW, intégrant le stockage par batteries, est également prévu à Bazma, dans le gouvernorat de Kébili.

Enfin, la commission a approuvé le recours à la valorisation des crédits carbone, à travers les mécanismes prévus par les accords bilatéraux et les marchés volontaires. En clôture de la réunion, la cheffe du gouvernement a rappelé que la Tunisie a fait le choix d’exploiter l’ensemble des mécanismes juridiques disponibles, notamment le régime des concessions, pour concrétiser sa transition énergétique. Elle a également mis en avant le projet de connexion électrique Tunisie-Italie (ELMED), destiné à positionner le pays comme un hub régional de l’énergie propre.

L’article Voici ce que la Tunisie prévoit concrètement en matière d’énergies renouvelables. Détails est apparu en premier sur Managers.

Secteur public: recrutement exceptionnel pour les diplômés chômeurs de longue durée

24. Dezember 2025 um 08:54

L’État tunisien vient de mettre en place un mécanisme exceptionnel pour recruter des diplômés de l’enseignement supérieur au chômage depuis plusieurs années dans le secteur public et la fonction publique. Cette mesure vise à apporter une réponse directe à la problématique persistante du chômage de longue durée chez les diplômés, en particulier les plus âgés et les plus vulnérables socialement.

Ce dispositif est prévu par la loi n°18 de l’année 2025, datée du 22 décembre 2025, publiée au Journal officiel de la République tunisienne (JORT) et entrée en vigueur immédiatement après sa publication. Le texte a été adopté par l’Assemblée des représentants du peuple et promulgué par le président de la République, Kaïs Saïed.

Concrètement, la loi prévoit un recrutement exceptionnel par dossiers dans les différentes structures publiques de l’État, sous la supervision du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Une plateforme numérique dédiée sera créée afin de centraliser les candidatures et les données des diplômés concernés.

Les candidats seront classés selon des critères précis et hiérarchisés. La priorité sera accordée aux diplômés âgés de plus de 40 ans, à ceux dont l’obtention du diplôme remonte à plus de dix ans, à un seul membre par famille sans condition d’âge, ainsi qu’aux personnes en situation sociale fragile. Cette approche vise à instaurer un traitement différencié fondé sur l’équité plutôt que sur la seule ancienneté académique.

Pour être éligibles, les candidats doivent être inscrits dans les bureaux de l’emploi, ne pas avoir bénéficié de précédentes mesures de régularisation professionnelle, ne pas être affiliés de manière continue aux régimes de retraite et de sécurité sociale, ne pas avoir disposé d’un identifiant fiscal durant l’année précédant l’inscription sur la plateforme, et ne pas avoir contracté un crédit supérieur à 40 000 dinars auprès d’institutions financières ou bancaires.

Le recrutement se fera progressivement, par vagues successives, sur une période maximale de trois ans à compter de l’entrée en vigueur de la loi. Les postes vacants seront comblés en tenant compte de l’équilibre entre les différentes spécialités et les besoins réels des administrations publiques. Les personnes recrutées devront également passer par une phase de qualification et d’adaptation en fonction du poste ou de la fonction qui leur sera attribué.

Les données des candidats inscrits sur la plateforme seront mises à jour une fois par an, afin de garantir la transparence du processus et l’actualisation des situations individuelles.

L’article Secteur public: recrutement exceptionnel pour les diplômés chômeurs de longue durée est apparu en premier sur Managers.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Nouveau: la Tunisie 5e en Afrique en matière d’intelligence artificielle responsable

23. Dezember 2025 um 16:45

La Tunisie se classe 5ᵉ en Afrique dans le Global AI Worthiness Index 2025, un classement international qui évalue la capacité des États à développer, déployer et maintenir des systèmes d’intelligence artificielle fiables, gouvernables et alignés avec l’intérêt public. Avec un score de 57,00, le pays confirme son positionnement parmi les écosystèmes africains les plus structurés en matière d’IA, malgré des ressources limitées.

Il convient de préciser que ce classement est issu du Global AI Worthiness Index 2025, un rapport international consacré à l’évaluation des trajectoires nationales en intelligence artificielle. L’index ne mesure pas la puissance technologique brute, mais la capacité réelle d’un pays à construire une IA utile, responsable et durable, en tenant compte des contraintes économiques et institutionnelles.

Contrairement aux classements centrés sur la puissance de calcul ou les investissements massifs, le Global AI Worthiness Index adopte une approche plus fine et plus réaliste, notamment pour les pays émergents. Contrairement aux classements centrés sur la puissance

L’évaluation repose sur plusieurs piliers clés

  • la qualité des politiques publiques liées à l’IA
  • la capacité institutionnelle à exécuter ces politiques
  • la gouvernance, la transparence et l’alignement éthique
  • la gestion des données et la fiabilité des infrastructures
  • la profondeur des compétences, notamment avancées
  • la capacité à transformer l’IA en valeur publique mesurable

Focus Tunisie                                      

Avec un score de 57,00, la Tunisie se situe dans un groupe très serré comprenant le Kenya, le Maroc, le Nigeria et l’Éthiopie. Dans cette zone médiane du classement, les écarts sont faibles et les rangs se jouent sur des détails structurels.

Selon le même rapport, le  prochain facteur de différenciation pour la Tunisie et le Maroc  résidera probablement dans la qualité de l’exécution : la fidélisation des talents, la transformation de la recherche en produits et services publics, et la cohérence de la mise en œuvre des réformes au sein des institutions.

Le top 10 africain en 2025

Voici le classement africain selon le Global AI Worthiness Index 2025

  1. Afrique du Sud – 65,25
  2. Égypte – 63,50
  3. Rwanda – 61,75
  4. Kenya – 58,75
  5. Tunisie – 57,00
  6. Maroc – 56,67
  7. Nigeria – 56,25
  8. Éthiopie – 55,25
  9. Ghana – 53,67
  10. Maurice – 51,75

L’écart entre le premier et le dixième atteint 13,5 points, ce qui montre que le leadership continental reste réel, mais encore fragile et non consolidé.

Ce que révèle la hiérarchie africaine

La hiérarchie africaine du Global AI Worthiness Index 2025 révèle des trajectoires nationales très contrastées en matière d’intelligence artificielle. L’Afrique du Sud domine grâce à une approche à base large, plus lente mais plus résiliente, tandis que l’Égypte avance par l’échelle et la rapidité de déploiement. Le Rwanda se distingue par une coordination nationale ciblée et efficace, alors que le Kenya progresse porté par le dynamisme de son écosystème privé. La Tunisie et le Maroc affichent une convergence stratégique nord-africaine, avec des capacités proches dont la différenciation dépendra surtout de la qualité d’exécution. Le Nigeria illustre le paradoxe d’un grand marché freiné par une gouvernance fragmentée, tandis que le Ghana et Maurice ferment le top 10 avec un fort potentiel, mais des contraintes de capacité qui limitent leur montée en puissance à court terme.

L’article Nouveau: la Tunisie 5e en Afrique en matière d’intelligence artificielle responsable est apparu en premier sur Managers.

UGTT: démission de Noureddine Taboubi

23. Dezember 2025 um 14:16

Un changement majeur secoue l’Union générale tunisienne du travail. Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a présenté sa démission officielle ce mardi 23 décembre 2025.

D’après plusieurs sources, la lettre de démission a été déposée au bureau d’ordre central de l’organisation, ce qui lui confère un caractère administratif formel. Cette décision intervient dans un contexte de fortes tensions internes, marquées par des désaccords persistants au sein des instances dirigeantes de la centrale syndicale, notamment lors des récentes réunions de la commission administrative nationale .

Toutefois, la démission n’est pas encore effective. Conformément aux statuts de l’UGTT, elle doit être examinée par les instances compétentes, seules habilitées à statuer sur son acceptation ou son rejet. À ce stade, aucune confirmation officielle n’a été publiée par la centrale syndicale elle-même .

L’article UGTT: démission de Noureddine Taboubi est apparu en premier sur Managers.

La Tunisie dépasse les 11 millions de touristes

23. Dezember 2025 um 12:18

Pour la première fois, la Tunisie a franchi la barre des 11 millions de touristes. Cette performance reflète les efforts du ministère du Tourisme pour améliorer la qualité des services, développer la digitalisation, diversifier l’offre touristique et attirer des investissements de qualité.

Le 22 décembre 2025, le ministre du Tourisme, Soufiane Tekaya, a annoncé le lancement du programme « Tunisie capitale de la tourisme arabe 2027 » lors d’une cérémonie au théâtre municipal. L’événement a également présenté un film promotionnel pour la tourisme interne, réalisé par le Office National du Tourisme Tunisien, mettant en valeur la richesse culturelle, historique et naturelle du pays, avec la participation d’artistes et de créateurs de contenu de toutes les régions.

Le ministre a souligné que la croissance touristique ne se mesure pas uniquement en chiffres, mais aussi en termes de qualité et d’impact sur la compétitivité internationale de la Tunisie. Il a insisté sur la nécessité de poursuivre les investissements dans la qualité des services, la protection de l’environnement et le développement d’animations culturelles et touristiques innovantes. L’intégration de l’intelligence artificielle dans le secteur est également considérée comme stratégique pour améliorer la planification et les services sans réduire les emplois.

En matière d’investissements, la stabilité politique et sécuritaire du pays a permis d’attirer des marques touristiques internationales, renforçant la confiance dans la destination et favorisant le tourisme haut de gamme. Le ministre a rappelé que le tourisme interne reste un levier économique et social majeur, tout en soulignant l’importance de l’implication collective dans la propreté et la valorisation des villes.

Le programme « Tunisie capitale de la tourisme arabe 2027 » vise à positionner la capitale comme une destination arabe moderne et vivante, alliant patrimoine historique et vision contemporaine. Les récents développements dans l’investissement touristique, l’infrastructure, la valorisation du patrimoine et la dynamique culturelle confirment le potentiel de Tunis sur le plan arabe et international.

L’article La Tunisie dépasse les 11 millions de touristes est apparu en premier sur Managers.

IA responsable: une priorité stratégique pour les entreprises du futur

23. Dezember 2025 um 11:33

La mise en place d’une intelligence artificielle (IA) responsable est devenue une priorité stratégique pour les entreprises du monde entier. Selon le dernier Artificial Intelligence Index Report 2025, le développement d’IA éthique et sécurisée repose sur quatre dimensions essentielles: la protection de la vie privée et la gouvernance des données, la transparence et l’explicabilité, la sécurité et la sûreté, ainsi que l’équité.

La protection de la vie privée, la transparence, la sécurité et l’équité sont au cœur de la gouvernance de l’intelligence artificielle dans les entreprises.
La protection de la vie privée, la transparence, la sécurité et l’équité sont au cœur de la gouvernance de l’intelligence artificielle dans les entreprises.

Ce rapport, produit par l’AI Index, examine comment ces dimensions se traduisent concrètement dans le monde réel, notamment à travers des plateformes médicales qui utilisent l’IA pour recommander des traitements personnalisés. Par exemple, la protection des données des patients implique leur consentement explicite, tandis que l’explicabilité permet aux médecins de comprendre le raisonnement derrière les recommandations d’un système d’IA. Ces principes visent à renforcer la confiance et à réduire les risques liés à l’usage de l’IA.

Les incidents liés à l’IA sont en forte hausse. En 2024, 233 cas éthiquement préoccupants ont été signalés, soit une augmentation de 56,4 % par rapport à l’année précédente. Parmi eux, des erreurs de reconnaissance faciale au Royaume-Uni, des deepfakes d’images intimes aux États-Unis, et l’exploitation de l’identité de personnes décédées par des chatbots ont mis en lumière les enjeux éthiques et les lacunes des cadres réglementaires existants. Le rapport souligne que la plupart des incidents restent non signalés, ce qui suggère que l’ampleur réelle des problèmes pourrait être encore plus importante.

Le rapport note également que les benchmarks standardisés pour évaluer la sécurité et la responsabilité des IA restent limités. Si les modèles d’IA sont systématiquement testés sur des compétences générales (maths, langage, codage), peu de tests normalisés existent pour la sûreté et l’éthique. Certaines initiatives récentes, comme le Hughes Hallucination Evaluation Model, mesurent la tendance des modèles à générer des informations erronées ou inventées, un problème majeur pour les systèmes de traitement automatique du langage.

Du côté des entreprises, le rapport AI Index, en partenariat avec McKinsey & Company, révèle que l’intégration de l’IA responsable progresse mais varie fortement selon la taille des organisations. Dans un sondage mené auprès de 759 dirigeants dans plus de 30 pays, la sécurité de l’information est le département le plus souvent responsable de la gouvernance de l’IA (21 %), suivi des équipes de données et d’analytique (17 %), tandis que 14 % des entreprises ont créé des rôles dédiés à la gouvernance de l’IA. Les investissements dans la mise en œuvre de l’IA responsable sont significatifs, particulièrement chez les grandes entreprises : celles générant entre 10 et 30 milliards de dollars investissent jusqu’à 25 millions de dollars par an, tandis que les plus grandes dépassant 30 milliards investissent en moyenne 21 millions de dollars.

Ces tendances confirment que l’IA responsable n’est plus une simple question de conformité, mais un levier stratégique pour renforcer la confiance, limiter les risques et préparer les entreprises aux réglementations à venir. Pour les managers et décideurs, la priorité est claire : adopter des pratiques de gouvernance robustes et investir de manière proactive dans la sécurité, la transparence et l’équité des systèmes d’IA.

L’article IA responsable: une priorité stratégique pour les entreprises du futur est apparu en premier sur Managers.

Ces pays africains offrent une retraite plus réussie que la Tunisie

23. Dezember 2025 um 10:05

Prendre sa retraite n’est plus seulement une question de repos : c’est aujourd’hui une occasion de choisir un cadre de vie agréable, abordable et sûr. Chaque année, International Living publie son Annual Global Retirement Index, qui classe les pays du monde entier selon leur attractivité pour les retraités internationaux, en tenant compte du coût de la vie, du climat, de la santé et des options de visa.

En 2026, la Tunisie ne figure pas parmi les destinations les mieux classées. Pourtant, plusieurs pays africains se démarquent par leur capacité à offrir une retraite plus confortable et plus sereine.

À droite, la Grèce, classée parmi les meilleurs pays pour la retraite grâce à son climat, ses plages et sa qualité de vie. À gauche, la Tunisie avec Sidi Bou Saïd, absente du classement 2026 malgré ses charmes architecturaux.

Parmi eux, l’Afrique du Sud attire les retraités grâce à ses villes modernes comme Cape Town, ses paysages spectaculaires et un coût de la vie inférieur à celui de nombreuses métropoles occidentales. La communauté d’expatriés y est également importante, offrant un soutien pratique et social à ceux qui s’y installent.

Le Maroc se distingue par sa proximité avec l’Europe, son climat agréable et ses infrastructures de santé accessibles. Les retraités apprécient également la langue française largement parlée, qui facilite l’installation et l’intégration.

L’île Maurice, connue pour ses plages et son cadre insulaire, combine stabilité économique, services de santé fiables et environnement bilingue, séduisant les retraités en quête d’une vie paisible dans un cadre exotique.

D’autres destinations comme le Sénégal et le Kenya complètent ce panorama africain. Le Sénégal offre une stabilité relative et une ouverture culturelle qui séduisent les francophones, tandis que le Kenya attire ceux qui recherchent une retraite plus active, proche de la nature et des safaris.

À l’international, le top 5 mondial des meilleures destinations pour la retraite 2026 reste dominé par la Grèce, le Panama, le Costa Rica, le Portugal et le Mexique, grâce à un équilibre entre qualité de vie, coût abordable et soins de santé accessibles.

Le message est clair : même si la Tunisie n’apparaît pas dans le classement mondial, l’Afrique offre des alternatives attractives pour une retraite confortable, alliant climat agréable, coût de vie raisonnable et qualité de vie. Pour les retraités qui souhaitent profiter pleinement de cette étape de vie, ces pays africains méritent d’être considérés comme de véritables destinations de choix.

L’article Ces pays africains offrent une retraite plus réussie que la Tunisie est apparu en premier sur Managers.

❌
❌