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Projet de Loi de finances 2026 : L’article 50 sur l’impôt sur la fortune finalement rejeté

23. November 2025 um 15:28

Les commissions des finances des deux chambres ont achevé l’examen du projet de Loi de finances 2026. Après de longues discussions, un seul article a été écarté : celui instaurant un impôt sur la fortune.

Les commissions des finances de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts ont finalisé samedi soir l’étude de l’ensemble des articles du projet de Loi de finances 2026.

Selon le député Dhafer Seghiri, les échanges entre les deux structures ont permis d’aboutir à près de 150 amendements. Un seul article n’a pas survécu aux débats : l’article 50, consacré à l’impôt sur la fortune, jugé coûteux et peu rentable.

Des travaux conjoints qui aboutissent à 150 modifications

Dhafer Seghiri a indiqué que la coordination entre les commissions des deux chambres a permis de revoir en profondeur le texte initial. Les amendements adoptés concernent aussi bien les mesures fiscales que les dispositifs de soutien aux secteurs économiques.

Ces travaux, menés en parallèle avec des séances d’audition et d’analyse technique, ont permis de clarifier plusieurs mécanismes et de réduire les zones d’imprécision du projet gouvernemental.

Pourquoi l’article 50 a été écarté

Selon Seghiri, les simulations présentées lors des débats ont montré que l’impôt sur la fortune ne rapporterait qu’environ 11 millions de dinars par an au budget de l’État – un rendement jugé insuffisant au regard des moyens nécessaires pour son application.

L’article aurait exigé, selon lui, une importante mobilisation de ressources humaines, des procédures de contrôle complexes et des investissements logistiques conséquents.

Les commissions ont également souligné le risque d’un impact négatif sur l’épargne nationale, déjà fragilisée.

Les suites du processus budgétaire

Après l’adoption des amendements et le rejet de l’article 50, le projet de Loi de finances 2026 sera transmis en plénière pour débat général puis pour vote final.

Le gouvernement devra intégrer les modifications validées par les deux chambres avant la présentation officielle du texte consolidé.

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Pluies abondantes au Nord : Nefza, Béni Mtir et Sejnène parmi les zones les plus arrosées

23. November 2025 um 15:19

Plusieurs régions du Nord ont enregistré d’importantes quantités de pluie au cours des dernières 24 heures, selon les données publiées dimanche 23 novembre.

Les gouvernorats de Béja, Jendouba et Bizerte ont été les plus concernés, avec des relevés dépassant parfois les 40 mm. Plus au sud, les précipitations sont restées faibles et localisées. Ce cumul pluvieux confirme le retour d’un épisode humide marqué sur le Nord-Ouest.

Béja et Jendouba fortement arrosés

Le gouvernorat de Béja a connu des pluies notables, notamment à Nefza (35 mm), Barrage Kessab (26 mm), Béja-Sud et Amdoun (16 mm chacun). D’autres stations comme Tibar (10 mm) ou Mejez El Bab (10 mm) affichent également des niveaux significatifs, témoignant d’un front actif dans la région.

À Jendouba, les cumuls sont encore plus élevés dans plusieurs localités : Béni Mtir atteint 49 mm, Tabarka Aéroport 42 mm, Aïn Draham 46 mm, Balta Bouaouane 32 mm, Tabarka-ville 32 mm, confirmant un épisode pluvieux intense sur la bande frontalière et forestière du Nord-Ouest.

Bizerte : un épisode marqué sur la côte et les hauteurs

Le gouvernorat de Bizerte figure parmi les plus arrosés de cet épisode, avec : Sejnène à 41 mm, Joumine à 40 mm, Ghezala à 34 mm. Des valeurs situées entre 16 et 20 mm dans plusieurs localités côtières comme Menzel Bourguiba, El Médina, Metline, Raf Raf ou Ghar El Melh.

Ce régime de pluie confirme un apport important sur le bassin versant de plusieurs barrages du Nord.

Plus à l’est et au centre-nord, les cumuls enregistrés sont nettement plus modestes. À Siliana, plusieurs stations ne dépassent pas 1 mm, signe d’un épisode très atténué dans cette zone. Même constat au Kef, où Sakiet Sidi Youssef n’a relevé que 1 mm sur la période.

Dans le gouvernorat de Nabeul, les quantités sont variables mais restent modérées, avec des postes comme Dar Allouche (28 mm), Haouaria (19 mm), Azmour (10 mm) ou Boukrim (8 mm), tandis que d’autres zones côtières n’ont enregistré que quelques millimètres.

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Budget 2026 : A l’ARP, les députés alertent sur la crise des caisses sociales

23. November 2025 um 12:58

Lors d’une séance plénière consacrée au budget 2026 du ministère des Affaires sociales, plusieurs députés ont tiré la sonnette d’alarme : les caisses sociales traversent une crise devenue structurelle et dangereuse, nécessitant un plan d’urgence pour éviter un effondrement aux conséquences sanitaires, économiques et sociales majeures.

Les caisses sociales au bord de l’asphyxie

Les députés ont rappelé que le déficit cumulé des caisses sociales dépasse désormais les 3 milliards de dinars, mettant en péril la continuité des prestations de santé, la stabilité financière de la Pharmacie centrale, et le fonctionnement des hôpitaux publics.

Pour eux, il ne s’agit plus d’un simple déséquilibre budgétaire, mais d’une menace directe sur le droit à la santé et la survie même du système social.

A cela s’ajoute un problème de gouvernance : plusieurs établissements stratégiques – dont la CNSS, la CNAM, la direction générale de la sécurité sociale ou encore le comité général de promotion sociale – fonctionnent sans directeur général, gérés par des responsables par intérim, ce qui paralyse les décisions structurantes.

Polémiques autour des carnets de soins gratuits et des aides sociales

La mise à jour des listes de bénéficiaires des carnets de soins gratuits et des aides sociales a suscité de vives critiques.

Des députés dénoncent l’exclusion de familles vivant dans une grande précarité, des critères de sélection jugés « arbitraires », un manque total de prise en compte de la dimension humanitaire.

À l’inverse, certains bénéficiaires continuent d’accéder à des aides sociales malgré une situation financière confortable ou un travail dans l’économie parallèle.

Une situation qualifiée d’injuste et de révélatrice d’un système de ciblage « défaillant ».

Emploi précaire, chantiers et centres spécialisés : un malaise social qui s’étend

Les députés ont également interpellé le ministère sur plusieurs dossiers en souffrance : les ouvriers de chantiers licenciés après la mise en œuvre de la nouvelle loi sur les contrats de travail ; les agents et cadres des centres d’éducation spécialisée relevant des associations de protection des personnes handicapées ; les agents temporaires de l’Office des terres domaniales, dont la situation professionnelle reste bloquée.

Tous dénoncent une persistance de la précarité et l’absence de solutions concrètes.

Autre point soulevé : la non-activation du fonds d’assurance perte d’emploi et du fonds de protection des ouvrières agricoles, pourtant annoncés depuis plusieurs années et présentés comme des instruments essentiels de justice sociale.

Inégalités régionales : des unités sociales dépourvues de moyens

Plusieurs députés ont attiré l’attention sur les carences flagrantes dans certaines régions.

Exemple cité : l’unité des affaires sociales de Sbikha à Kairouan, qui ne compte que deux assistants sociaux pour près de 80 000 habitants.

Cet écart entre les besoins et les ressources disponibles illustre, selon eux, les profondes inégalités régionales et la nécessité de renforcer les équipes pour garantir un service public digne.

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Disparition de Noureddine Ben Ayed : La Tunisie perd l’une de ses grandes figures de la comédie

23. November 2025 um 12:26

L’acteur et humoriste tunisien Noureddine Ben Ayed est décédé ce dimanche 23 novembre à l’âge de 73 ans, laissant derrière lui une empreinte profonde dans la télévision et le théâtre tunisiens.

Le ministère des Affaires culturelles a salué la mémoire d’un artiste qui a su marquer plusieurs générations. Ses rôles populaires, ses sketches devenus cultes et sa présence scénique ont façonné une carrière unanimement saluée.

Un artiste incontournable du petit écran

Figure familière du public tunisien, Noureddine Ben Ayed a traversé plusieurs décennies de création télévisuelle. Il a participé à de nombreuses productions devenues emblématiques, parmi lesquelles Hkayet Mnawar, Khatini (1986), El-Aasifa (1993), Ghada (1994) ou encore El-Hasad (1995).

Son humour spontané, sa gestuelle comique et sa capacité à incarner des personnages populaires lui ont valu une admiration durable, faisant de lui l’un des comédiens les plus appréciés du paysage audiovisuel national.

Un pilier du théâtre et des arts scéniques

Au-delà de l’écran, Noureddine Ben Ayed a laissé une empreinte majeure sur les planches. Son parcours théâtral compte plusieurs pièces à succès, dont Kateb Oumoumi, Awled Lahlel ou encore Darjah Darjah Ya Dorjiha.

Ses sketches cultes — Mosmar Msadded, Hadikat El Hayawénat, entre autres — ont nourri une tradition de comédie populaire qui parlait directement au public, avec un art de la proximité et un sens aigu de l’observation sociale.

Dans son message de condoléances, le ministère des Affaires culturelles a rendu hommage à une figure « marquante » et à une icône de la comédie tunisienne. L’institution a souligné la valeur humaine et artistique de Noureddine Ben Ayed, ainsi que son rôle dans l’enrichissement de la mémoire dramatique nationale.

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Réforme des marchés publics : Le gouvernement accélère la refonte du système

23. November 2025 um 12:14

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a réuni samedi un Conseil ministériel consacré à la refonte du système des marchés publics. Au cœur des échanges : moderniser un dispositif jugé obsolète, relancer les projets bloqués et renforcer la transparence dans l’utilisation des ressources publiques.

Une réforme présentée comme un levier de croissance

Dès l’ouverture de la réunion, Sarra Zaafrani Zenzri a souligné que la révision du système des marchés publics constitue l’une des priorités de l’État. Elle a présenté cette réforme comme un outil direct pour stimuler l’investissement, favoriser la concurrence et accélérer le rythme de réalisation des projets publics.

Le gouvernement veut revoir en profondeur le décret encadrant les procédures d’appel d’offres afin d’assurer égalité des chances, liberté de participation, transparence et intégrité des transactions. L’objectif est clair : rendre l’appareil administratif plus efficace et renforcer la confiance des opérateurs économiques.

Gouvernance, transparence et relance des projets

La Cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de rompre avec les anciens mécanismes, accusés d’avoir ralenti voire paralysé de nombreux chantiers publics. Elle a rappelé que plusieurs secteurs vitaux – santé, transport, éducation – sont directement dépendants d’une gestion fluide et rigoureuse des marchés publics.

La réforme envisagée vise à simplifier les procédures, soutenir les projets à forte valeur ajoutée, encourager l’investissement local et étranger et permettre un développement équilibré entre les régions.

Selon Zenzri, cette nouvelle vision doit également accompagner les priorités du Président de la République, Kaïs Saïed, notamment en matière de lutte contre les lenteurs administratives et de rationalisation de la dépense publique.

Un nouveau décret en préparation

Un projet de décret a déjà été élaboré après une évaluation détaillée de l’ancien système, fondée sur les lacunes constatées dans l’application du décret n°1039 de 2014. Les constats portent autant sur la conclusion des contrats que sur leur mise en œuvre.

Ce nouveau texte doit permettre d’assurer une meilleure performance dans la gestion des contrats publics et de renforcer le rôle économique et social de l’État.

À l’issue de la réunion, la Cheffe du gouvernement a indiqué que les propositions débattues seront intégrées et que l’accélération de la rédaction finale du décret constitue désormais une priorité gouvernementale.

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Les JTC ouvrent leur 26e édition : Une scène tunisienne tournée vers la rue et la résistance

23. November 2025 um 11:53

La 26e édition des Journées théâtrales de Carthage (JTC) s’est ouverte samedi soir à la Cité de la Culture, réunissant artistes tunisiens, arabes et africains pour une semaine dédiée à la création scénique. Entre hommages, spectacles de rue et prises de position artistiques, cette ouverture a donné le ton d’un festival placé sous le signe de la conscience collective et de la parole engagée.

Une ouverture en mouvement dans les rues de Tunis

La soirée inaugurale n’a pas seulement pris place dans l’enceinte du Théâtre de l’Opéra : elle s’est déployée sur l’avenue Habib Bourguiba, où le spectacle musical « Jouloud » a apporté une ambiance vibrante, fusionnant sonorités tunisiennes, arabes et africaines. Le même soir, la salle Le Rio accueillait « Rêve », la nouvelle création du metteur en scène Fadhel Jaïbi, tandis que le Théâtre de l’Opéra présentait la pièce égyptienne « Le Roi Lear », revisitée par Shady Sorour Ali et interprétée par le célèbre acteur Yehia El-Fakharani.

Cette programmation simultanée à différents points de la capitale a donné à la soirée un caractère de fête urbaine, où les publics circulaient d’un espace à l’autre, reflétant la volonté du festival de rapprocher le théâtre de la rue, et la rue du théâtre.

Une soirée consacrée à la mémoire et aux figures majeures du théâtre tunisien

Dans son discours, le directeur artistique des JTC, Mounir Argui, a rappelé que l’édition 2025 s’articule autour du slogan : « Le théâtre, une conscience et un changement. Le théâtre, le cœur battant de la rue. »

La cérémonie d’ouverture a également été l’occasion d’honorer un large éventail d’artistes tunisiens et étrangers. Parmi les personnalités célébrées figuraient Leïla Rezgui, Fethi Akkari, Ali Ohemiri, Lazheri Sebii, Slim Sanhaji et Hedi Boumiiza, ainsi que la Marocaine Latefa Ahrrare, l’Omanien Imad Mohson Ali Chanfari et l’Ivoirien Abdramane Kamaté.

Un hommage posthume a été rendu à plusieurs figures disparues du théâtre tunisien, dont Ahmed Hadhak El Aref, Fathi Haddaoui, Mohamed Fadhel Jaziri, Anouar Chaafi, Fraj Chouchane, Abir Jebali, Amara Melliti, Salah Bourjini, Mokhtar Mlih, Taoufik Hammami et Mohamed Ali Belhareth.

Une compétition panarabe et panafricaine à fort enjeu

Le jury de l’édition 2025, présidé par le metteur en scène tunisien Lassaad Ben Abdallah, réunit des membres venus d’Algérie, du Congo, de Koweït, de Syrie et de Tunisie. Douze spectacles arabes et africains concourent pour les prestigieux Tanit d’or, d’argent et de bronze, ainsi que pour les prix du texte, de la scénographie et des interprétations.

En parallèle, un riche programme hors compétition accueille des œuvres d’Europe, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, incluant notamment des créations venues d’Italie, de France, du Sénégal, d’Islande, du Mexique ou encore d’Iran.

Les organisateurs ont également maintenu une tradition chère aux JTC : des productions réalisées au sein de prisons et de centres de rééducation, permettant à des détenus et jeunes internes de s’approprier la scène comme un espace de réhabilitation.

Organisé du 22 au 29 novembre, le festival propose plus de 80 spectacles ainsi qu’un Forum international du théâtre.

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Ligue 1 – 15e journée : Duel de prestige à Sousse

23. November 2025 um 10:48

La 15ᵉ journée de Ligue 1 reprend ce dimanche avec quatre affiches qui peuvent rebattre les cartes, aussi bien en haut qu’en bas du classement. À Sousse, l’Étoile du Sahel et le Club Sportif Sfaxien s’affrontent dans un classico chargé d’enjeux. Au même moment, le Club Africain se rend à Béja avec l’objectif de rester dans la roue de l’Espérance de Tunis.

Un classico pour relancer les ambitions

L’Étoile Sportive du Sahel accueille le Club Sportif Sfaxien dans une rencontre toujours électrisante, même lorsque les deux équipes traversent des périodes d’irrégularité. L’ESS, frustrée par son nul à Bizerte, doit retrouver un élan pour ne pas décrocher davantage du haut du tableau. En face, le CSS arrive avec un regain de confiance après un succès convaincant face à l’AS Marsa, espérant enchaîner.

A Béja, le CA sous pression

Le Club Africain, tenu en échec lors du derby contre l’Espérance, n’a pas le droit à l’erreur à Béja. Une victoire permettrait aux Clubistes de maintenir la pression sur l’EST, toujours en tête. L’Olympique de Béja, revigoré par son succès face à la JS Omrane, dispute un match crucial dans sa mission maintien.

Le ST obligé de réagir

Battu par Ben Guerdane lors de la dernière journée, le Stade Tunisien doit impérativement rebondir pour rester arrimé au podium. Son efficacité offensive, en panne ces dernières semaines, sera scrutée face à une AS Gabès en grande difficulté mais déterminée à saisir la moindre opportunité pour quitter la zone rouge.

L’USMo veut se rapprocher du top 4

L’US Monastirienne, encore portée par sa victoire nette contre la JS Kairouanaise, peut se hisser tout près du top 4 en cas de succès à Soliman. L’ASS, elle, joue pour respirer : 14ᵉ au classement, elle doit éviter toute mauvaise série susceptible de l’entraîner vers la zone de relégation.

  • Dimanche 23 novembre (14h00)
  • ES Sahel – CS Sfaxien (Watania 1 – Al Kass 2)
  • O. Béja – Club Africain (Watania 2)
  • Stade Tunisien – AS Gabès (Watania 2)
  • AS Soliman – US Monastirienne (Watania 2 en différé)
  • Date à déterminer
  • ES Tunis – US Ben Guerdane
  • Résultats
  • AS Marsa – JS Omrane 2-1
  • JS Kairouanaise – ES Métlaoui 0-1
  • ES Zarzis – CA Bizertin 3-0

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A Tunis, une foule défile sous le slogan « Contre l’injustice »

23. November 2025 um 10:25

Une marche citoyenne a rassemblé, ce samedi 22 novembre, plusieurs centaines de manifestants dans les rues de Tunis sous le mot d’ordre « Contre l’injustice ». La mobilisation, partie du centre-ville, a réuni des militants, des organisations civiles et de jeunes activistes dénonçant les arrestations jugées arbitraires et la restriction des libertés publiques.

Une mobilisation sans étiquette

La marche s’est formée aux abords de la place des Droits de l’Homme avant de s’engager sur l’avenue Mohamed V, puis vers plusieurs artères symboliques de la capitale. Les slogans fusaient : « Libérez les détenus », « La justice sociale n’est pas une faveur ».

Les participants, vêtus majoritairement de noir, ont voulu donner à la mobilisation un caractère solennel, affirmant que la couleur évoquait le refus des arrestations politiques et des tentatives de réduire au silence les voix dissidentes.

Sur le trajet, le cortège a marqué une halte devant le siège du Groupe chimique tunisien, un passage qui n’avait rien d’anodin : la question environnementale à Gabès est devenue un élément transversal dans les mobilisations pour les droits et les libertés. Les protestataires ont exigé l’arrêt des unités polluantes et une intervention rapide pour protéger les habitants victimes de contamination et de maladies liées aux rejets industriels.

Devant le Syndicat national des journalistes tunisiens, d’autres slogans ont mis en avant la défense de la liberté d’expression, au moment où plusieurs militants, avocats, élus locaux et journalistes sont poursuivis, souvent sur la base du décret-loi 54.

Des messages convergents pour la défense des libertés

Pour Saeb Souab, militant et fils de l’ancien juge et avocat Ahmed Souab, lui-même emprisonné, la marche est une tentative de rassembler autour d’une revendication unique : garantir à tous les Tunisiens une liberté politique authentique, sans crainte d’être interpellé pour une opinion ou une publication.

Il a souligné que l’initiative repose sur une idée simple mais fondamentale : refuser l’injustice, réclamer la libération des prisonniers d’opinion et protéger l’action civile pacifique, rapporte l’Agence TAP.

De son côté, Ayoub Amara, activiste engagé dans les questions sociales et environnementales, a décrit la marche comme un double hommage : aux victimes de la pollution industrielle à Gabès et à celles des arrestations menées sous le décret-loi 54.

Il a rappelé que l’exercice des libertés est un droit constitutionnel qui ne peut être conditionné, négocié ou intimidé, ajoutant que « vivre sans peur » fait partie des exigences minimales d’une société démocratique.

Une capitale traversée par un message d’unité

Au fil du parcours, du Belvédère jusqu’à la place Pasteur, l’ambiance est restée pacifique mais déterminée. Aucun slogan partisan n’a été brandi, conformément au souhait des organisateurs d’inscrire cette mobilisation dans un cadre purement citoyen.

La pluralité des participants – militants de terrain, collectifs locaux, défenseurs de l’environnement, représentants de sensibilités politiques variées – a donné à la marche un visage transversal, celui d’une contestation qui dépasse les clivages traditionnels.

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L’ancien député Rached Khiari libéré de prison

23. November 2025 um 10:09

L’ancien député de la coalition Al-Karama, Rached Khiari, a quitté la prison ce samedi 22 novembre 2025, après avoir purgé l’intégralité de sa peine. Son avocat, Maître Samir Ben Amor, l’a annoncé hier dans un post Facebook. Cette sortie marque la fin d’une période judiciaire marquée par plusieurs condamnations pour des propos tenus sur les réseaux sociaux.

Un jugement en appel qui lui coûtait huit mois

La libération de Khiari intervient après l’exécution d’un verdict prononcé par la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Tunis. Cette juridiction l’avait condamné à huit mois de prison dans deux affaires distinctes, toutes deux liées à des accusations d’“atteinte à autrui” via les réseaux sociaux : six mois pour la première affaire, deux mois pour la deuxième.

Ce jugement en appel fait suite à des condamnations antérieures. En février 2025, le Tribunal de première instance de Tunis avait déjà infligé à Khiari un an de prison pour des propos jugés offensants publiés sur des plateformes de télécommunication.

Un passé judiciaire chargé

Les démêlés judiciaires de Rached Khiari ne s’arrêtent pas à cette affaire de réseaux sociaux. Depuis plusieurs années, il a été visé par diverses condamnations :

Il a déjà écopé de quatre mois de prison pour avoir diffusé des données personnelles d’une personne sans son accord. En décembre 2022, il a été condamné à trois mois de prison pour avoir critiqué l’armée, accusé d’avoir porté atteinte à l’institution militaire.

Par ailleurs, d’autres jugements plus lourds avaient été prononcés : par exemple, une peine de deux ans pour chèque sans provision, ainsi que d’autres condamnations pour diffamation.

Cette série de peines dessine le portrait d’une figure politique constamment en conflit avec la justice, notamment autour de sa parole publique et de ses critiques virulentes.

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Froid, pluies et vent fort : un dimanche agité sur la Tunisie

23. November 2025 um 09:53

La Tunisie connaîtra ce dimanche une baisse relative des températures, avec des valeurs maximales oscillant entre 12 et 17°C, et jusqu’à 10°C sur les hauteurs de l’Ouest.

Selon l’Institut national de la météorologie, des passages nuageux denses et des pluies éparses toucheront le Nord, tandis que le reste du pays bénéficiera d’un ciel partiellement couvert. Le vent soufflera fort près des côtes, rendant la mer très agitée dans le Nord.

Front froid sur le Nord

Les régions du Nord seront les plus exposées aux effets du passage d’une masse d’air plus froide. L’INM annonce des nuages parfois denses, accompagnés de pluies éparses et temporairement orageuses sur les zones côtières nord. Ailleurs dans le pays, le ciel restera partiellement nuageux mais sans épisodes pluvieux marqués.

Les vents de secteur ouest seront relativement forts le long des côtes et sur les reliefs, rendant les conditions maritimes délicates. La mer sera très agitée dans le Nord et agitée sur le reste du littoral.

Chute des températures

Les températures maximales reculeront nettement : 12 à 17°C dans la plupart des régions, et environ 10°C sur les hauteurs de l’Ouest, où le froid sera plus marqué.

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Mehdi Ben Gharbia : Nouvelle condamnation et engrenage judiciaire

23. November 2025 um 09:34

L’ancien ministre et homme d’affaires Mehdi Ben Gharbia a été condamné à deux ans de prison par la sixième chambre spécialisée du Tribunal de Tunis. Le verdict tombe alors que l’intéressé fait déjà face à plusieurs peines liées à des affaires financières et demeure incarcéré dans le retentissant dossier du meurtre de Rahma Lahmar. Ce nouveau jugement confirme l’escalade judiciaire autour d’une figure politique autrefois influente.

Un verdict qui s’ajoute à une série noire

La décision marque une nouvelle étape dans l’accumulation des condamnations visant Mehdi Ben Gharbia. La juridiction pénale spécialisée a retenu contre lui des infractions douanières et bancaires impliquant des sociétés commerciales qu’il dirigeait. La peine : deux ans de prison ferme, assortis d’amendes.

Mais ce jugement n’arrive pas dans un vide judiciaire. Depuis début 2025, l’ancien ministre est rattrapé par une succession de décisions sévères. En détention depuis octobre 2021 et poursuivi dans plusieurs affaires, l’homme d’affaires et ancien ministre, avait été condamné en janvier dernier à quatre ans de prison et à une amende de cinquante mille dinars pour corruption financière et administrative au sein de deux sociétés de transport et de conseils qui lui appartiennent.

Quelques mois plus tard, en juin, la justice avait prononcé huit ans supplémentaires, répartis sur quatre dossiers distincts de corruption financière, blanchiment et fraude douanière contre l’ancien ministre des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les droits de l’homme.

Ces affaires impliquaient deux de ses entreprises et mettaient également en cause des collaborateurs considérés comme ses complices. Les décisions, successives et cumulatives, ont installé Ben Gharbia dans l’une des trajectoires judiciaires les plus lourdes enregistrées contre un ancien membre du gouvernement ces dernières années.

L’ombre persistante de l’affaire Rahma Lahmar

À ces condamnations financières s’ajoute un dossier beaucoup plus sensible : celui du meurtre de Rahma Lahmar, retrouvée morte en 2020 à Aïn Zaghouan. En mai 2025, un rebondissement inattendu avait conduit à l’incarcération officielle de Mehdi Ben Gharbia dans cette affaire, alors qu’il n’avait jamais été publiquement lié au dossier auparavant.

L’annonce avait créé la stupeur : la disparition et la mort violente de la jeune femme avaient marqué l’opinion, déclenchant une vague d’indignation nationale. L’implication judiciaire d’un ancien ministre dans une affaire criminelle aussi emblématique avait dès lors changé l’échelle politique et médiatique du cas Ben Gharbia.

Aujourd’hui, cette affaire reste ouverte, et l’enquête continue d’alimenter les spéculations sur la nature exacte de son implication.

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Paiements en Tunisie : Les lettres de change explosent, les chèques s’effondrent

21. November 2025 um 20:19

La Banque centrale de Tunisie (BCT) constate un basculement majeur dans les moyens de paiement : les opérations par lettres de change ont bondi de 160% à fin septembre 2025, tandis que les transactions par chèques ont fortement reculé. Ces évolutions, publiées dans le bulletin « Paiements en chiffres », témoignent d’un changement profond dans les habitudes des usagers et des entreprises.

Les lettres de change en plein essor

Selon la BCT, les lettres de change ont atteint 3,4 millions d’opérations sur les neuf premiers mois de l’année, totalisant 39,78 milliards de dinars. Cette progression spectaculaire (+160%) contraste fortement avec le recul des chèques, confirmant une adoption accrue des supports numériques sécurisés.

Le taux de rejet de ces instruments reste notable : 10,2% pour les lettres de change.

Chute massive des paiements par chèques

Les chèques enregistrent une baisse nette de 67,9%, ne totalisant que 5,9 millions d’opérations pour un volume de 40,212 milliards de dinars. Leur taux de rejet, plus faible que celui des lettres de change, s’établit à 2,2%.

Cette tendance confirme un déclin structurel du chèque comme instrument privilégié.

Virements, cartes, DAB et paiements électroniques : les autres chiffres clés

La BCT fait état d’une hausse des virements, atteignant 28,1 millions d’opérations (+10,2%) pour un volume de 58 milliards de dinars.

Le parc de cartes bancaires a progressé de 6,4%, dépassant les 5,8 millions de cartes.

En revanche, le nombre de DAB/GAB a légèrement reculé à 3290 appareils (-0,5%).

Côté paiements électroniques :

  • E-paiement : +19% → 14,1 millions d’opérations
  • Paiement de proximité via TPE : +16,3% → 34,8 millions d’opérations
  • Sites marchands actifs : +2% → 1 148 sites
  • TPE installés : +9,2% → 42,8 mille appareils

Ces chiffres confirment une transition accélérée vers les moyens de paiement dématérialisés, portée par la transformation numérique, l’extension de l’e-commerce et les efforts des banques pour moderniser les outils de transaction. Le chèque glisse désormais en arrière-plan, tandis que les lettres de change et les paiements électroniques prennent une place prépondérante.

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Le nouvel ambassadeur américain à Tunis, Bill Bazzi présente ses lettres de créance à Kaïs Saïed

21. November 2025 um 19:46

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce vendredi au Palais de Carthage les lettres de créance de trois nouveaux ambassadeurs, dont Bill Bazzi, désormais représentant officiel des États-Unis en Tunisie. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti.

Les nouveaux ambassadeurs accueillis à Carthage

Au cours de cette cérémonie officielle, Kaïs Saïed a accueilli successivement trois diplomates nouvellement accrédités : Appolinaire Sawadogo, ambassadeur du Burkina Faso, Milad Nammour, ambassadeur du Liban et Bill Bazzi, ambassadeur des États-Unis d’Amérique

L’arrivée du diplomate américain marque une étape importante dans la continuité des relations tuniso-américaines, à un moment où les échanges politiques, économiques et sécuritaires restent particulièrement stratégiques.

Enjeux diplomatiques autour de la présence américaine

La nomination de Bill Bazzi intervient dans un contexte régional sensible. Le renforcement de la présence diplomatique américaine est perçu comme un signal de continuité dans la coopération bilatérale, notamment dans les domaines de l’investissement, de la sécurité et de la transition économique.

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Tunisie – Coupe arabe FIFA 2025 : La liste des joueurs retenus par Sami Trabelsi

21. November 2025 um 19:12

Le sélectionneur national Sami Trabelsi a dévoilé, ce vendredi, la liste des joueurs appelés à disputer la Coupe arabe FIFA Qatar-2025, programmée du 1ᵉʳ au 18 décembre. Les Aigles de Carthage évolueront dans le groupe A aux côtés du pays hôte, le Qatar, tandis que deux autres adversaires seront connus après les barrages du 25 novembre. La Tunisie vise un parcours fort après avoir perdu la finale de 2021 face à l’Algérie.

Groupe A : un tirage encore partiel pour les Aigles

La Tunisie connaît déjà l’un de ses adversaires : le Qatar, organisateur du tournoi. Les deux derniers pensionnaires du groupe seront déterminés après les barrages Syrie–Soudan du Sud et Palestine–Libye.

Pour rappel, seize équipes réparties en quatre groupes participent à la 11ᵉ Coupe arabe des nations, la deuxième sous l’égide de la FIFA.

La liste officielle des convoqués

  • Gardiens de but
  • Aymen Dahmen (CS Sfaxien)
  • Béchir Ben Saïd (Espérance ST)
  • Noureddine Farhati (Stade Tunisien)
  • Défenseurs
  • Moataz Naffati (IFK Norrköping, Suède)
  • Mohamed Ben Ali (Espérance ST)
  • Ali Maaloul (CS Sfaxien)
  • Mohamed Amine Ben Hamida (Espérance ST)
  • Yassine Meriah (Espérance ST)
  • Hamza Jelassi (Espérance ST)
  • Marouane Sahraoui (Stade Tunisien)
  • Oussama Haddadi (RS Berkane, Maroc)
  • Milieux de terrain
  • Ferjani Sassi (Al-Gharafa, Qatar)
  • Houceme Tka (Espérance ST)
  • Ismael Gharbi (FC Augsbourg, Allemagne)
  • Mohamed Haj Mahmoud (FC Lugano, Suisse)
  • Chihab Jebali (Espérance ST)
  • Mohamed Ali Ben Romdhane (Al-Ahly, Égypte)
  • Attaquants
  • Amor Layouni (BK Häcken, Suède)
  • Naïm Sliti (Al-Shamal, Qatar)
  • Nacim Dendani (AS Monaco, France)
  • Rayan Anane (Étoile du Sahel)
  • Hazem Mastouri (Dinamo Makhatchkala, Russie)
  • Firas Chaouat (Club Africain)

Programme

Vainqueurs de la première édition en 1963 au Liban, les Aigles de Carthage restent marqués par la finale perdue en 2021 au Qatar face à l’Algérie (0-2 après prolongations). Cette nouvelle édition représente l’occasion de renouer avec les sommets.

La Tunisie débutera sa campagne le 1er décembre :

  • 1er décembre 2025 à 14h00: Tunisie – Vainqueur Syrie – Soudan du sud
  • 4 décembre 2025 à 15h30: Tunisie – Vainqueur Palestine – Libye
  • 7 décembre 2025 à 18h00: Tunisie – Qatar

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Récusation : Abir Moussi conteste le juge chargé de son dossier à la Cour d’appel

21. November 2025 um 18:44

La présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi, a demandé ce vendredi la récusation du président de la chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis. Elle estime que le magistrat présente un conflit d’intérêt, car il serait membre d’une instance électorale régionale. L’affaire, intentée par l’ISIE, a été mise en délibéré en attendant une décision sur cette requête.

Conflit d’intérêt allégué : les arguments avancés par Moussi

Selon la défense de Moussi, le juge chargé du dossier figure au Journal officiel en tant que membre d’une instance sectorielle électorale, et ce depuis le 31 octobre 2023. Pour l’avocate Nafaa Laribi, cela pose un problème majeur : l’ISIE étant la partie plaignante, un magistrat lié à l’une de ses structures ne peut statuer en toute indépendance.

La défense affirme que la composition actuelle du tribunal viole le principe d’impartialité, ce qui motive la demande de récusation déposée aujourd’hui, rapporte l’Agence TAP.

Le comité de défense insiste sur l’incompatibilité entre la fonction du juge et la nature de l’affaire. L’équipe juridique estime que la Cour d’appel doit impérativement se prononcer sur cette demande afin de garantir un procès équitable.

Un dossier sensible

Le 12 juin dernier, Moussi avait été condamnée à deux ans de prison en première instance pour usage de systèmes d’information à des fins de diffusion de fausses nouvelles portant atteinte à l’ordre public, ainsi que pour attribution de faits inexacts visant un fonctionnaire public, conformément au décret-loi 54.

La présidente du PDL est par ailleurs détenue depuis le 3 octobre 2023 dans plusieurs dossiers, dont deux initiés par l’ISIE et un autre lié au « bureau d’ordre » de la présidence de la République.

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Budget 2026 : L’Économie mise sur l’innovation et un boom des investissements stratégiques

21. November 2025 um 12:17

L’Assemblée des Représentants du Peuple a lancé vendredi l’examen du budget 2026 du ministère de l’Économie et de la Planification, fixé à 895,331 millions de dinars, en baisse de 6,54 % par rapport à 2025. Une année stratégique qui coïncide avec la finalisation du Plan de Développement 2026-2030, destiné à définir les orientations économiques, sociales et régionales pour les cinq prochaines années.

Vers un nouveau modèle de croissance

Le ministère ambitionne de construire un modèle économique durable, axé sur l’innovation et le renouvellement. L’objectif est de stimuler la compétitivité des entreprises tunisiennes, créer des emplois durables et augmenter le revenu par habitant. Cette stratégie inclut le renforcement des secteurs productifs et des infrastructures régionales, afin de réduire les inégalités territoriales et de garantir un développement équilibré sur tout le territoire.

Les responsables insistent sur la nécessité d’une croissance inclusive et durable, capable d’intégrer le pays dans les chaînes de valeur régionales et internationales, tout en consolidant la souveraineté économique.

18 objectifs stratégiques

Le budget 2026 s’organise autour de cinq programmes opérationnels et cinq sous-programmes, couvrant les axes essentiels du développement :

  1. Équilibres Généraux et Statistiques : fiabilité des données économiques pour piloter les politiques publiques.
  2. Soutien au Développement Sectoriel et Régional : suivi des projets régionaux et sectoriels, réduction des disparités et amélioration de l’emploi local.
  3. Coopération Internationale : diversification des financements et mobilisation de subventions pour renforcer la résilience économique.
  4. Encadrement de l’Investissement : facilitation de l’investissement privé, simplification administrative et lancement de la Plateforme Nationale de l’Investissement.
  5. Pilotage et Soutien : coordination des programmes et évaluation des performances via 27 indicateurs précis.

Ces programmes couvrent la planification stratégique, le suivi analytique des projets et la production de données fiables pour orienter les décisions économiques.

Mobilisation des acteurs publics

La mise en œuvre implique 11 institutions publiques clés : l’INS, l’ITCEQ, le CGDR, l’ATCT, la FIPA, la TIA et le TIF, entre autres. Leur rôle est crucial pour garantir la fiabilité des statistiques, l’attractivité des investissements et la bonne exécution des projets régionaux. Cette coordination vise à assurer que chaque dinar dépensé contribue efficacement à la croissance et à l’emploi.

Hausse des investissements stratégiques

Les dépenses d’intervention représentent 81,66% du budget (731,177 millions), en baisse de 8,91%, principalement constituées de transferts à caractère de développement (729,505 millions), destinés au financement des projets régionaux et sectoriels.

Les dépenses salariales s’établissent à 79,55 millions (-0,3%), tandis que les frais de gestion augmentent de 3% à 14,204 millions.

Les opérations financières, incluant les contributions aux institutions financières internationales, progressent de 11,91% pour atteindre 68,82 millions de dinars.

Les investissements, quant à eux, connaissent une forte hausse (+545% en engagements) pour financer notamment l’étude de construction d’un nouveau siège du ministère (2 millions de dinars en engagements), symbole de modernisation des infrastructures administratives.

Développement régional

Le budget traduit une volonté de :

  • Renforcer l’investissement privé via la simplification administrative et la Plateforme Nationale de l’Investissement.
  • Stimuler le développement régional, en priorisant les zones défavorisées et en consolidant les infrastructures productives.
  • Améliorer le suivi statistique et la planification, pour mieux orienter les politiques publiques et mesurer leur impact sur la croissance et l’emploi.
  • Favoriser la coopération internationale, afin de diversifier les financements et réduire la dépendance à certaines sources de ressources.

L’exécution efficace de ce budget sera déterminante pour préparer le Plan de Développement 2026-2030, qui devra traduire ces orientations stratégiques en résultats tangibles pour l’économie et la société tunisienne.

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Youssef Msakni fait son grand retour à l’Espérance

21. November 2025 um 11:40

L’Espérance de Tunis a officialisé le retour de Youssef Msakni, ce vendredi. L’attaquant expérimenté, âgé de 35 ans, vient renforcer les Sang et Or à l’approche du mercato hivernal, pour compenser l’absence prolongée de Youssef Belaïli, blessé lors du dernier derby face au Club Africain.

Un recrutement stratégique pour pallier une absence majeure

Msakni rejoint l’Espérance dans un contexte particulier : Youssef Belaïli, victime d’une grave lésion du ligament croisé et du ménisque, sera écarté des terrains pendant plusieurs mois. Le retour de l’international tunisien constitue donc un renfort clé pour le club.

Youssef Msakni, qui a signé un contrat d’un an et demi, avait déjà porté les couleurs de l’Espérance entre 2008 et 2013, période durant laquelle il a remporté quatre titres de champion de Tunisie, une Coupe de Tunisie, et la Ligue des Champions d’Afrique en 2011.

Une carrière internationale avant le retour au bercail

Après sa première période à l’Espérance, Msakni a poursuivi sa carrière au Qatar, en jouant successivement pour Al-Duhail puis Al-Arabi. Son retour à Tunis marque le début d’un nouveau chapitre pour le joueur, qui a fait ses premières classes au Stade Tunisien.

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Corruption financière : Frikha et Harouni restent en détention, procès reporté

21. November 2025 um 11:18

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près le Tribunal de première instance de Tunis a rejeté hier les demandes de libération de Mohamed Frikha, Abdelkrim Harouni et de deux cadres d’une société nationale pétrolière.

Leur procès a été reporté au mois de décembre dans le cadre d’une enquête sur des transactions financières suspectes.

Maintien en détention des principaux accusés

Les dirigeants et cadres poursuivis restent en détention préventive. Parmi eux, Mohamed Frikha, homme d’affaires, et Abdelkrim Harouni, ex-ministre des Transports et figure du Mouvement Ennahdha. La décision de la chambre criminelle maintient la procédure en l’état et reporte l’examen complet du dossier à décembre.

Accusations de corruption financière et administrative

Les prévenus sont soupçonnés d’avoir participé à des opérations de corruption financière et administrative impliquant une entreprise supervisée par Mohamed Frikha et la société nationale pétrolière. Les enquêteurs étudient des transactions jugées irrégulières et susceptibles d’avoir porté préjudice aux finances publiques.

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Affaire Zeghidi–Bsaies : L’examen du dossier reporté au 11 décembre

21. November 2025 um 10:29

Le Tribunal de première instance de Tunis a décidé, jeudi 20 novembre, de reporter l’examen du dossier impliquant Borhane Bsaies et Mourad Zeghidi au 11 décembre prochain.

Les deux hommes, placés en détention, se sont vus refuser une nouvelle fois leur demande de mise en liberté. Ils font face à des accusations liées au blanchiment d’argent et à des infractions fiscales.

Audience reportée et demandes de libération rejetées

La chambre criminelle a examiné le dossier des deux accusés avant de décider de reporter l’affaire de trois semaines. Selon une source judiciaire, toutes les requêtes de libération ont été rejetées, maintenant Bsaies et Zeghidi en détention préventive. La même audience a également concerné un troisième prévenu, entendu en état de liberté.

Les deux hommes sont poursuivis pour blanchiment d’argent, une accusation fondée sur l’utilisation présumée de facilités liées à leurs fonctions, leurs activités professionnelles et leurs réseaux sociaux et relationnels. Les enquêteurs estiment que ces avantages auraient été exploités pour dissimuler ou recycler des fonds d’origine illicite.

Une série d’infractions fiscales au cœur du dossier

Outre les accusations de blanchiment, les prévenus sont également visés pour de multiples manquements fiscaux : minoration de plus de 30% du chiffre d’affaires, non-paiement des retenues à la source dues au Trésor, non-versement de la TVA exigible et absence d’émission de factures ou notes d’honoraires conformément à l’article 18 du Code de la TVA. Ces irrégularités constituent une part importante du dossier transmis à la justice.

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