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Gestern — 07. September 2025Haupt-Feeds

Tunisie : Coup de filet contre la spéculation, contrôle musclé des marchés de gros

07. September 2025 um 10:14

Les unités de la sûreté nationale et de la garde nationale ont mené hier samedi, une vaste opération de contrôle simultanée sur les marchés de gros de l’ensemble du territoire tunisien.

L’opération, qui a visé toutes les parties impliquées dans l’approvisionnement, la fixation des prix, la vente et la distribution, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la spéculation, le stockage illicite et la hausse artificielle des prix des fruits, légumes et produits de consommation courante.

Au-delà du strict respect de la loi, ces interventions se veulent également une action de sensibilisation. Les autorités insistent sur l’importance du sens de solidarité et de l’esprit collectif pour contenir la flambée des prix et garantir l’accès équitable aux denrées de base.

« La Tunisie a besoin d’un nouvel élan collectif. L’État jouera son rôle pour défendre le pouvoir d’achat des consommateurs, tout en tenant compte des difficultés vécues par les agriculteurs », a indiqué le ministère de l’Intérieur.

Toujours selon le département, selon les premiers échos, les contrôles ont été accueillis favorablement par les acteurs du marché et les citoyens. Les autorités assurent que le travail se poursuit pour mettre en place une organisation plus équitable de la distribution des produits essentiels, afin d’éviter les pénuries et de protéger les plus vulnérables.

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Logement individuel en Tunisie | Un cache‑cache qui alimente la flambée des prix

02. September 2025 um 09:05

En Tunisie, l’accès au logement individuel est devenu un véritable casse-tête. Derrière l’illusion de liberté et d’initiative, gouvernants, promoteurs et citoyens se livrent à un véritable jeu de cache‑cache. Le résultat ? Une urbanisation chaotique et une flambée des prix qui rend le logement inabordable pour la majorité.

Ilyes Bellagha *

Le Plan d’aménagement urbain (PAU) est régulièrement ignoré. Cette tolérance n’est pas toujours due à l’incapacité : elle est parfois préméditée. Les autorités ferment les yeux sur les dérogations, feignant d’être dépassées. Chaque construction hors cadre crée une rareté artificielle du foncier régulier et ouvre la porte à la spéculation.

Une flambée des prix inévitable

Du côté des promoteurs et des particuliers, les cahiers de charges sont souvent trop lourds et coûteux. On les contourne ou on les applique en répercutant les coûts sur les acheteurs. Le mètre carré atteint ainsi des prix records, sans garantie de qualité ni de respect des normes.

Ce double jeu – tolérance de l’État et contournement des règles par les acteurs privés – conduit mécaniquement à l’augmentation des prix. Le logement devient inaccessible pour les jeunes générations, et même ceux qui réussissent à acheter paient le prix fort.

Le désordre alimente la hausse des prix

Cette situation à des causes :

– rareté artificielle du foncier : les terrains régularisés deviennent rares, alimentant la spéculation ;

– coûts de construction gonflés : cahiers des charges lourds et contournements répercutés sur le prix final.

– marché parallèle : l’auto-construction hors normes fragilise le marché officiel et dérègle les prix.

– coûts invisibles de la ruse : corruption, frais informels, lenteurs administratives, risques juridiques… augmentent le prix du logement.

Une spirale qui touche tout le secteur

Le non-respect du PAU, les cahiers de charges intenables et l’auto-construction anarchique ne se limitent pas aux logements individuels. Ce processus en chaîne influence directement les prix des matériaux et de la main-d’œuvre, ce qui fait que l’ensemble du secteur de la construction est touché. Les promoteurs immobiliers répercutent ces coûts supplémentaires, les entrepreneurs ajustent leurs tarifs, et les citoyens paient le prix fort.

Même les bâtiments publics ne sont pas épargnés : les retards, les surcoûts et les contournements des règles impactent les infrastructures scolaires, sanitaires ou administratives, aggravant le déficit d’urbanisation planifiée et alourdissant le budget de l’État.

En d’autres termes, la ruse collective et le non-respect des règles créent un effet domino qui fait grimper les coûts dans tout le secteur, rendant le logement et l’aménagement urbain de plus en plus inaccessibles et inefficaces.

Contrairement aux apparences, personne ne gagne vraiment : la ruse du citoyen, du promoteur, comme celle du gouvernant, se retourne contre tous. Résultat : un logement plus cher, une urbanisation chaotique, et un pays qui paie le prix fort.

Rompre le cercle vicieux

Quelques pistes pour sortir de cette spirale :

– un État régulateur transparent, qui contrôle le respect du PAU et n’instrumentalise plus le désordre;

– des règles réalistes, adaptées aux capacités des promoteurs et des ménages ;

– et une confiance reconstruite, pour rendre le logement accessible, durable et socialement apaisé.

* Architecte.

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Tunisie | Kaïs Saïed poursuit sa «révolution culturelle»

30. August 2025 um 10:21

«La Tunisie avance malgré de nombreux phénomènes anormaux entravant le fonctionnement de plusieurs services publics», a affirmé le président de la République, Kaïs Saïed, lors de la réunion du Conseil des ministres, vendredi 29 août 2025, au Palais de Carthage, ajoutant que la conscience du peuple tunisien et sa compréhension de ce qui se passe sauront contredire quiconque cherche à semer le doute et le désespoir.

Le chef de l’Etat a également souligné que les choix du peuple trouveront leur voie d’application malgré les complots ourdis par les conspirateurs, expliquant que de nombreux phénomènes et pratiques sont anormaux, dont les auteurs et leurs objectifs sont démasqués. La plus grande soupape de sécurité reste la conscience du peuple tunisien et sa ferme volonté d’affronter toutes sortes de défis pour imposer ses choix, a expliqué le chef de l’Etat, en réitérant que l’Etat social n’est pas seulement un slogan, et qu’il ne sera pas réalisé dans un seul secteur, mais dans tous les secteurs.

Ceux qui sont au chômage depuis longtemps verront tous les obstacles levés jusqu’à ce qu’ils obtiennent leurs droits légitimes à un emploi décent, a martelé Saïed, ajoutant que les détenteurs de diplôme qui sont animés d’un esprit de combat, verront les horizons s’ouvrir bientôt devant eux pour satisfaire leurs attentes.

Evoquant ensuite les circuits de distribution qui sont, selon lui, les principaux responsables de la hausse des prix dont se plaignent les citoyens, Saïed a affirmé qu’«une nouvelle approche» leur sera appliquée, car les anciennes n’ont pas conduit à des résultats tangibles en adéquation avec le pouvoir d’achat des citoyens. Selon lui, cette nouvelle approche, dont il n’a pas explicité les tenants et les aboutissants, mettra définitivement fin à la spéculation, aux monopoles et aux pratiques des lobbies qui ont infiltré les rouages de nombreuses institutions publiques et qui ont été démasqués.

«Ces personnes ne resteront pas impunies, car le droit du citoyen à la dignité et à la justice est un droit sacré qui ne peut être bafoué par les corrompus et ceux qui les soutiennent et se mettent à leur service», a encore menacé Saïed.

Last but not least, le président de la république a appelé les membres du gouvernement à garantir toutes les conditions nécessaires à la réussite de la rentrée scolaire et universitaire qui approche.  

Cela nécessite de redoubler d’efforts pour fournir les manuels et les fournitures scolaires à temps, de contrôler leur qualité, de sécuriser et d’entretenir les écoles, collèges, lycées et établissements universitaires, et d’assurer un transport rigoureux des élèves et des étudiants.

La révolution législative seule n’est pas suffisante, elle doit être accompagnée d’une révolution administrative couronnée par une révolution culturelle, a conclu le chef de l’Etat, en avertissant qu’il n’y aura pas de retour au passé, laissant entendre que le processus de «libération nationale» qu’il a mis en route par la proclamation de l’état d’exception le 25 juillet 2021 est irréversible et définitif. «On gagne par la force de la loi quand elle est juste», a-t-il conclu.

I. B.

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Kaïs Saïed : « La Tunisie progresse malgré des phénomènes anormaux »

30. August 2025 um 09:23

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé vendredi 29 août 2025 un Conseil des ministres. Il a réaffirmé la volonté de l’État d’avancer malgré les obstacles, de combattre les pratiques illégales, de consolider l’État social et de réformer les circuits de distribution pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens.

Le chef de l’État a ouvert la réunion en soulignant que la Tunisie progresse malgré des phénomènes anormaux qui affectent certains services publics. Il a insisté sur le rôle central de la vigilance et de la conscience du peuple tunisien pour déjouer les tentatives visant à semer le doute, le désespoir et l’abattement.

Transparence et lutte contre les pratiques illégales

Kaïs Saïed a dénoncé de nombreuses pratiques anormales dont les sources et les objectifs sont connus. Il a affirmé que la sécurité et la stabilité du pays reposent sur la conscience citoyenne et sur la volonté ferme de faire face aux défis. Selon lui, les choix du peuple finiront par s’appliquer, en dépit des manœuvres et des manipulations menées par certains acteurs.

Le président a rappelé que l’État social n’est pas un slogan, mais une orientation globale qui doit concerner tous les secteurs et l’ensemble du pays. Il a souligné que toutes les lois doivent répondre aux attentes de la population et que ceux qui les appliquent doivent y croire sincèrement.

L’échec des anciens systèmes de distribution

Kaïs Saïed a critiqué l’échec des anciens systèmes de distribution, qui n’ont pas permis de protéger le pouvoir d’achat des citoyens. Il a appelé à une nouvelle approche pour mettre fin à la spéculation, au monopole et aux pratiques des lobbies, désormais exposés au grand jour.

Le chef de l’État a averti que les responsables de malversations et de corruption « ne resteront pas impunis ». Il a insisté sur le fait que la dignité et la justice des citoyens sont sacrées et ne peuvent être bafouées par les corrompus et leurs alliés.

En conclusion, le président a affirmé que la révolution législative seule ne suffit pas. Elle doit être accompagnée d’une transformation administrative profonde, couronnée par une révolution culturelle qui marquera une rupture définitive avec « le passé révolu ».

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La viande rouge, thermomètre social de la Tunisie

24. August 2025 um 12:16

La Tunisie vit au rythme de ses prix alimentaires. Après le pain, le sucre et l’huile, c’est désormais la viande rouge qui cristallise les tensions entre pouvoir d’achat, régulation étatique et aléas climatiques. L’annonce de l’importation de cargaisons massives de viande bovine et ovine, proposées à des prix plafonnés – 37,900 dinars/kg pour le bœuf et 38,900 dinars/kg pour l’agneau – traduit la volonté du gouvernement de juguler la flambée des prix. Mais cette mesure, si elle soulage temporairement les consommateurs, soulève aussi des interrogations de fond.

Le miroir d’un marché déséquilibré

Depuis des mois, le prix de l’agneau a dépassé la barre symbolique des 60 dinars le kilo dans certaines régions. Une inflation insoutenable pour les ménages moyens, dont la consommation de viande rouge se réduit comme peau de chagrin. Cette envolée s’explique par une équation implacable : sécheresse persistante, effondrement de la production locale et spéculation. L’État tente d’y répondre par la régulation et l’importation, mais il s’agit d’un palliatif, pas d’une solution structurelle.

Un État pompier face à la spéculation

La création de points de vente pilotes, la mobilisation de la Société Ellouhoum et la distribution directe visent à court-circuiter les intermédiaires. Pourtant, comme l’a rappelé Ramzi Trabelsi, directeur de l’Observatoire des prix, les pratiques illégales dans la restauration et les grillades continuent d’alimenter la hausse. Autrement dit, l’État joue au pompier : il éteint l’incendie d’un côté, pendant que la spéculation rallume les braises de l’autre.

Le vrai défi : l’autosuffisance

Derrière ces cargaisons importées se cache une question cruciale : la Tunisie peut-elle encore garantir sa souveraineté alimentaire en matière de viande rouge ? Les initiatives conjointes des ministères du Commerce et de l’Agriculture pour renforcer le cheptel bovin et ovin vont dans le bon sens, mais elles relèvent du long terme. D’ici là, chaque hausse de prix viendra rappeler la fragilité de notre modèle agricole et la dépendance aux marchés extérieurs.

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Kais Saied durcit le ton : « Les comploteurs d’hier menacent aujourd’hui la société »

Von: MC
27. Mai 2025 um 09:45

Le président de la République, Kais Saied, a reçu hier au Palais de Carthage le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, ainsi que le secrétaire d’État chargé de la sécurité nationale, Sofiene Bessadok. Cette réunion, selon un communiqué de la présidence, a permis de passer en revue la situation sécuritaire générale du pays et de tracer les grandes lignes de l’action à venir.

Lors de cette rencontre, Kais Saied a affiché une posture ferme face aux défis sécuritaires actuels, appelant à une intensification de la lutte contre toutes les formes de criminalité, et plus particulièrement contre le trafic de drogue, qu’il a qualifié de « fléau ».

Le chef de l’État n’a pas hésité à pointer du doigt ceux qu’il accuse de conspirer contre la société tunisienne : « Ceux qui complotaient pour porter atteinte à la sécurité de l’État, complotent désormais pour mettre en péril la sécurité de la société », a-t-il déclaré.

Au-delà de la sécurité, le président a élargi son discours à la sphère économique, insistant sur la nécessité de renforcer les efforts de l’État dans la lutte contre les réseaux de spéculation et de monopole.

Il a exprimé son soutien au ministère du Commerce et du Développement des exportations dans le cadre du démantèlement de ces circuits parallèles qui impactent durement le pouvoir d’achat des citoyens.

Le président a également mis l’accent sur le rôle crucial des autorités locales. Il a exhorté les gouverneurs et les responsables régionaux à être davantage à l’écoute des préoccupations des citoyens et à apporter des réponses concrètes à leurs attentes. « Les revendications légitimes doivent trouver des solutions appropriées », a-t-il martelé.

Enfin, dans le cadre du renforcement de la gouvernance territoriale, le chef de l’État a décidé de nommer Taïeb Dridi en tant que nouveau gouverneur de Jendouba, un poste stratégique dans une région en proie à divers défis économiques et sociaux.

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