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Banque mondiale : 125 millions de dollars pour renforcer la résilience sanitaire en Tunisie

29. Mai 2025 um 12:45

La Tunisie obtient un financement de 125 millions de dollars de la Banque mondiale pour renforcer son système de santé.

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé, mercredi 28 mai 2025, un financement de 125,16 millions de dollars en faveur de la Tunisie. Ce montant comprend une subvention de 17,16 millions de dollars accordée par le Fonds de prévention des pandémies.

En effet, ce financement s’inscrit dans le cadre d’un projet visant à améliorer l’accès à des services de santé résilients. Le projet vise également à renforcer la préparation du pays face aux pandémies.

Les fonds en question serviront également à :
• Améliorer la gestion des urgences sanitaires;
• Moderniser les soins de santé primaires;
• Promouvoir la gouvernance et la numérisation du système de santé publique.

Au final, la Banque mondiale précise que cette initiative contribuera à rendre le système de santé tunisien plus réactif.

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Ridha Grira renvoyé en justice pour corruption foncière

29. Mai 2025 um 11:26

Selon Mosaïque FM, la Chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière à la Cour d’appel de Tunis a décidé, mardi, de renvoyer l’ancien ministre Ridha Grira, ainsi qu’un deuxième accusé, devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière au Tribunal de première instance de Tunis.

La Chambre a également ordonné l’arrêt des poursuites à l’encontre de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali, en raison de son décès. Cette affaire concerne des soupçons de corruption financière et administrative dans la cession d’un terrain agricole dépendant du domaine de l’État, impliquant une intervention présumée de Ben Ali à l’époque.

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Pré-congrès du Massar : le parti tente de se positionner comme alternative progressiste

29. Mai 2025 um 09:47

Le Parti du Courant Démocratique Social (Massar) dénonce les violations des droits et la détérioration socio-économique en Tunisie

Les 24 et 25 mai 2025, le Conseil central élargi du Parti du Courant Démocratique Social (Massar), présidé par son secrétaire général Fathi El-Chaâbi, s’est réuni à Tunis pour évaluer l’activité du parti et discuter de la situation politique, économique et sociale du pays. Les débats ont également porté sur les préparatifs du quatrième congrès national du parti.

 Le parti a vivement dénoncé « l’escalade des violations des libertés, les arrestations arbitraires et les procès politiques visant notamment des militants sociaux et écologistes à Gabès ». Il a réitéré son appel à la libération des « prisonniers d’opinion » et à l’abrogation du décret-loi 54, accusé d’être instrumentalisé pour réprimer les opposants. Le Conseil a exprimé son soutien à la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH), cible d’une « campagne de diffamation par les partisans du pouvoir », et salué son initiative pour un congrès national sur les libertés. 

Le parti a alerté sur la « dégradation alarmante des conditions de vie », marquée par une inflation incontrôlée, l’effondrement des services publics et l’absence de dialogue social. Il a critiqué la gestion « erratique » de l’économie par les autorités, qualifiant leurs promesses de « slogans creux ».

Le Massar a réaffirmé son soutien à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), exhortant à l’unité de ses rangs face aux « tentatives de marginalisation ». Un dialogue économique inclusif, s’appuyant sur les données récentes, a été réclamé pour sauver le pays de l’asphyxie financière.

Le Conseil s’est dit préoccupé par la recrudescence des violences en Libye voisine, appelant les autorités tunisiennes à sécuriser les frontières contre toute infiltration terroriste. Par ailleurs, le parti a condamné avec fermeté les crimes de guerre israéliens à Gaza, rendant hommage à la résistance palestinienne et appelant à intensifier les mobilisations de solidarité.

En vue de son quatrième congrès, le Massar organisera une assemblée générale préparatoire et adoptera un règlement interne. Le parti entend renforcer son rôle comme « force progressiste » face à la crise multidimensionnelle que traverse la Tunisie.

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ENNAKL maintient sa rentabilité dans un contexte de quotas contraignants

27. Mai 2025 um 17:14

Ennakl Automobiles a présenté ses résultats lors d’une communication financière organisée le 27 mai 2025 au siège de la BVMT. Il en ressort une hausse du résultat net de 27% malgré une baisse du chiffre d’affaires dans un contexte macroéconomique en amélioration.

ENNAKL Automobiles a enregistré un résultat net en progression de 27% en 2024, passant de 34 millions de dinars à 44 millions de dinars (MDT), selon les déclarations d’Anouar Ben Ammar, Directeur Général de la société, lors de la communication financière tenue au siège de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT). Cette performance remarquable intervient pour la deuxième année consécutive de communication financière publique, témoignant de la volonté de transparence de l’entreprise.

Le résultat d’exploitation a également affiché une forte croissance, passant de 54 MDT à 61 MDT en individuel, soit une progression de 13%, et de 62 à 71 MDT en consolidé, représentant une hausse de 14%.

Contexte macroéconomique favorable malgré les contraintes

L’intervenant a rappelé que l’année 2024 s’est caractérisée par une amélioration sensible de l’environnement macroéconomique. Le pays a enregistré une croissance de 2% au quatrième trimestre, une maîtrise de l’inflation réduite à 6%, et une stabilisation du taux de change autour de 3,28 dinars pour un dollar, contre 3,35 dinars précédemment.

Ces indicateurs positifs laissent présager une amélioration continue pour 2025, même si le pays a connu 121 jours d’importation gelée en fin d’année, situation qui devrait se normaliser selon les prévisions. Cependant, le système de quotas continue de contraindre le secteur.

Le Programme Général d’Importation (PGI) 2024 était fixé à 47 000 voitures plus 10 000 véhicules populaires, réparti entre les concessionnaires selon des règles établies par la Chambre syndicale des Concessionnaires Automobiles. ENNAKL a réalisé 87% de son quota alloué.

Performance financière contrastée mais maîtrisée

Le chiffre d’affaires individuel a diminué de 645 MDT en 2023 à 594 MDT en 2024, conséquence directe de la réduction des quotas de 20% par rapport à 2023. Le chiffre d’affaires consolidé est passé de 714 millions à 677 millions de dinars, cette baisse ayant été ralentie grâce aux efforts de développement des ventes de pièces de rechange et de services.

La structure du chiffre d’affaires demeure dominée à 90% par les véhicules, répartis à parts égales entre les marques généralistes et premium. La marge brute s’est améliorée de 16,5% à 16,8%, même si elle a diminué en valeur absolue de 107 millions à 100 millions de dinars.

Le marché automobile tunisien a immatriculé 57.000 véhicules en 2024, en progression de 2,4% par rapport à 2023, avec une légère baisse de 1,1% pour les véhicules particuliers compensée par une forte croissance de 14% pour les véhicules utilitaires. ENNAKL a réalisé 6 599 immatriculations, représentant 12% de parts de marché, ou 13% en excluant les véhicules populaires soumis à un régime spécial.

Un portefeuille de marques diversifié et un réseau étendu

ENNAKL Automobiles représente sept marques du groupe Volkswagen : trois marques généralistes (Volkswagen, Skoda et Seat), deux marques premium (Audi et Cupra), une marque ultra-premium (Bentley), ainsi que la marque de location Hertz. Depuis 2022, l’entreprise a également intégré le marché des véhicules utilitaires, atteignant déjà 8% de parts de marché dans ce segment lors de sa deuxième année complète d’activité.

Le réseau commercial compte 42 points de vente répartis sur l’ensemble du territoire : 15 agences 3S (vente, service, pièces), 10 agences de service et 17 points de distribution. L’entreprise dispose de près de 9 hectares d’infrastructures dédiées à ses activités, avec des standards de qualité uniformes contrôlés par une structure centrale de supervision, coaching et audit.

Filiales en forte croissance

La filiale Cargo, spécialisée dans l’importation et la distribution de pièces de rechange, a franchi pour la première fois la barre des 100 millions de dinars de chiffre d’affaires, avec une marge brute de 23 millions de dinars et une progression de 30% de son résultat. Cette performance contribue significativement à compenser les limitations du régime de quotas sur l’activité principale.

L’activité location, opérée par la filiale STV sous la marque Hertz, a enregistré une croissance exceptionnelle de 27%, passant de 15 à 18 millions de dinars de chiffre d’affaires, avec une augmentation de 50% du nombre de véhicules en location. Bien que cette activité reste modeste par rapport à la taille du groupe, elle constitue un axe de développement stratégique, notamment à travers les canaux de réservation internationaux, le secteur de la location aux entreprises et administrations publiques, et le développement du marché de la location longue durée.

Gouvernance exemplaire et premier rapport ESG

ENNAKL Automobiles se distingue par une gouvernance institutionnelle robuste, contrastant avec la gestion familiale traditionnelle du secteur. Le conseil d’administration comprend neuf membres, dont quatre administrateurs indépendants : deux désignés conformément à la loi, un représentant des actionnaires minoritaires tunisiens et un représentant des actionnaires minoritaires étrangers.

La direction générale est composée de quatre personnes en plus du directeur général : un directeur général adjoint responsable des services, importation et distribution, et un autre chargé de l’exécution commerciale et marketing. Deux comités opèrent au niveau stratégique : le comité de direction et le comité ESG, ce dernier ayant été instauré en 2024.

L’entreprise a publié son premier rapport ESG en 2024, devenant le seul concessionnaire automobile tunisien à adopter cette démarche dans le cadre d’une initiative de la BVMT en collaboration avec la Banque mondiale et l’IFC. Ce rapport identifie cinq enjeux prioritaires : atténuer l’impact du changement climatique, fournir des services de qualité aux clients, contribuer au bien-être des employés, soutenir les communautés locales et renforcer la gouvernance. Onze actions concrètes ont été définies et feront l’objet d’un suivi régulier.

Certifications et codes de conduite

L’année 2024 a été marquée par l’obtention de plusieurs certifications importantes. ENNAKL a été certifiée ISO 27001 pour son système de management de la sécurité de l’information et ISAE pour l’audit de ses systèmes d’information, témoignant de la solidité de sa gestion des données et de leur protection.

Quatre nouveaux codes de gouvernance ont été mis en place : un code de déontologie géré par un compliance officer qui reporte directement au directeur général, des politiques de protection des données personnelles, une politique d’habilitation et des procédures de signalement conformes aux standards internationaux.

Performance boursière et politique de dividendes

Le titre ENNAKL a connu une performance négative de 9% en 2024, mais a regagné 14% depuis le début 2025, témoignant d’une confiance retrouvée des investisseurs. Le rendement du dividende s’est établi à 7,3% en 2024, largement supérieur à la moyenne du marché de 3%.

La société maintient une politique de distribution stable de 60% des bénéfices nets, politique constante depuis plusieurs années malgré une proposition d’augmentation du taux de distribution par les actionnaires majoritaires en 2021, finalement maintenue au niveau historique pour préserver l’équilibre financier.

L’actionnariat demeure stable avec Porsche Holding détenant plus de 80% du capital, environ 13% en flottant à la Bourse de Tunis et 10% détenus par des investisseurs institutionnels, garantissant une stratégie à long terme cohérente.

Perspectives ambitieuses pour 2025

Pour 2025, le Programme Général d’Importation a été fixé à 50.000 véhicules plus 10.000 véhicules populaires. ENNAKL vise 6.700 immatriculations, soit une légère progression par rapport aux 6.600 réalisées en 2024, avec un objectif de 13,1% de parts de marché pour les véhicules premium et 11% pour les véhicules populaires.

L’objectif principal consiste à consolider le chiffre d’affaires au niveau de 2024 tout en maintenant un résultat équivalent, grâce à une politique de maîtrise des charges et au développement des revenus complémentaires issus des pièces de rechange et services.

La stratégie 2025 s’articule autour de trois axes fondamentaux : maintenir l’excellence produit avec des marques reconnues et une majorité de marché significative, développer un service client de proximité en faisant du service une obsession mesurable, et poursuivre la diversification des activités, particulièrement dans la distribution de pièces de rechange.

L’activité location continuera son développement, notamment dans le secteur B2B considéré comme générateur de revenus récurrents. L’ambition est de maintenir la marge de distribution des pièces de rechange à 16% tout en développant l’activité véhicules d’occasion qui devrait progresser en 2025.

Cette stratégie globale vise à créer de la valeur pour tous les actionnaires à travers des projets structurants et une croissance progressive, positionnant ENNAKL Automobiles comme un acteur incontournable du secteur automobile tunisien.

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Safran mise sur la Tunisie : 3 500 emplois et une expansion high-tech

27. Mai 2025 um 14:40

Le géant français de l’aéronautique Safran confirme son engagement en Tunisie, où il emploie déjà 3 500 personnes, dont 700 ingénieurs, sur trois sites industriels (Korba, Skhira et Ezzahra). Ces usines fournissent des composants stratégiques pour les avions et hélicoptères des plus grands constructeurs mondiaux.

Lors d’une réunion avec le ministre de l’Économie Samir Abdelhafeez, les dirigeants de Safran ont détaillé leurs ambitions : renforcer la R&D, réduire l’empreinte carbone et augmenter la production locale. La Tunisie, reconnue pour son bassin de compétences techniques, reste un partenaire clé pour le groupe.

Le gouvernement tunisien a réaffirmé son soutien au développement de l’aéronautique, un secteur en plein essor. Les autorités promettent un accompagnement sur mesure pour faciliter les futurs investissements de Safran, déjà l’un des plus importants employeurs industriels du pays. Implanté depuis des années, Safran Tunisie s’est imposé comme un maillon essentiel dans la chaîne d’approvisionnement mondiale de l’industrie aérospatiale. Avec des projets d’expansion en cours, le groupe renforce encore son ancrage dans le pays.

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21 accusés, dont Ghannouchi et Chahed, devant la justice antiterroriste

27. Mai 2025 um 11:06

La cinquième Chambre spécialisée dans les affaires de terrorisme au sein du tribunal de première instance de Tunis examinera, mardi  27 mai 2025, l’affaire du complot 2. Cette audience intervient après un report lors de la première séance tenue à distance le 6 mai dernier, malgré l’opposition de la défense.

En août dernier, la Chambre d’accusation spécialisée dans les dossiers terroristes auprès de la Cour d’appel de Tunis avait décidé de renvoyer 21 accusés – parmi lesquels figurent des hommes politiques, d’anciens ministres, des responsables sécuritaires et d’ex-députés – devant la chambre criminelle compétente en matière terroriste du tribunal de première instance. Ils sont poursuivis pour « crimes à caractère terroriste ».

Parmi les personnes concernées par cette affaire se trouvent Rached Ghannouchi, chef du mouvement Ennahdha, l’ancien chef du gouvernement Youssef Chahed, ainsi que Nadia Akacha, ex-directrice du cabinet présidentiel.

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City Cars affiche un bénéfice net en baisse en 2024

27. Mai 2025 um 10:48

City Cars, distributeur officiel de Kia Motors sur le marché tunisien, proposera à ses actionnaires un dividende brut de 1,25 dinar par action pour l’exercice 2024, identique à celui versé l’année précédente.

La décision a été prise lors du conseil d’administration de City Cars réuni le 22 avril 2025. Une assemblée générale ordinaire est convoquée pour le vendredi 30 mai 2025 à 9h00, au siège de l’entreprise.

Sur le plan financier, le chiffre d’affaires annuel a enregistré une légère progression de 1 %, atteignant 364,2 millions de dinars en 2024 contre 360,7 millions un an plus tôt. Les ventes de voitures dites populaires ont contribué à hauteur de 21,8 millions de dinars.

Le bénéfice net, en revanche, ressort en baisse à 27,8 millions de dinars, contre 30,1 millions en 2023.

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« Aisha », première rétrospective de Yumna Al-Arashi en Afrique

24. Mai 2025 um 16:56

Le Centre d’Art B7L9 accueillera « Aisha », première exposition en Tunisie et en Afrique de la photographe et cinéaste Yumna Al-Arashi, du 30 mai au 31 juillet 2025.

Cette exposition, accompagnée du lancement d’un livre éponyme, occupera intégralement l’étage supérieur du centre. Elle plongera les visiteurs dans une exploration de l’héritage, de la mémoire et de l’identité à travers l’art ancestral du tatouage féminin.

« Aisha » est la première monographie d’Al-Arashi, hommage à son arrière-grand-mère. Fruit d’un périple de trois ans à travers l’Afrique du Nord, des montagnes de Dahar en Tunisie jusqu’à l’Atlas marocain, ce projet dévoile les traces d’une tradition matriarcale marquée par le silence et la résilience.

Le livre rassemble 320 photographies en couleurs sur 392 pages, capturant des femmes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord dans leur quotidien, empreint de force et de joie. Il inclut également des textes et poèmes de l’artiste, évoquant les souvenirs familiaux, les archives coloniales et les questions identitaires des femmes arabes dans des sociétés patriarcales.

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L’UGTT réaffirme son opposition à la privatisation

24. Mai 2025 um 14:29

Dans un communiqué publié ce samedi, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a exprimé ses préoccupations concernant la situation politique, sociale et syndicale en Tunisie, pointant du doigt les atteintes aux libertés fondamentales.

À l’issue de sa commission administrative, réunie du 21 au 23 mai, l’organisation a salué les mouvements de grève et de protestation dans divers secteurs, estimant qu’ils défendaient les droits économiques et sociaux des travailleurs. Elle a toutefois dénoncé les obstacles croissants à l’action syndicale, ainsi que les poursuites judiciaires visant certains de ses membres.

Critiques politiques et dénonciation des restrictions démocratiques
Sur le plan politique, l’UGTT a condamné ce qu’elle qualifie de « fermeture du champ démocratique », critiquant l’usage de discours populistes et la multiplication des procès contre des opposants, journalistes, syndicalistes et avocats. Elle a particulièrement visé le décret 54, présenté comme un instrument répressif, et réaffirmé son soutien aux détenus d’opinion, appelant au respect des droits humains.

Défense des acquis sociaux et position sur l’économie
L’organisation a également alerté sur l’absence de stratégie économique claire, la détérioration des services publics et l’érosion du pouvoir d’achat. Elle a réitéré son opposition à des politiques favorisant l’investissement étranger au détriment du secteur public. Enfin, l’UGTT a renouvelé son engagement envers la cause palestinienne, demandant l’interdiction de toute normalisation avec Israël.

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L’ESPAF Business School transforme la réflexion académique en agenda opérationnel pour l’assurance

23. Mai 2025 um 17:28

« L’École Supérieure Privée d’Assurance et de Finance -ESPAF- Business School a été fondée en 2016 par plusieurs grandes compagnies d’assurance tunisiennes », affirme son leadership intellectuel en initiant un débat stratégique sur la métamorphose du secteur assurantiel à l’ère des risques systémiques.

En orchestrant cette conférence d’envergure, l’institution académique va au-delà de son rôle traditionnel pour s’ériger en véritable think tank du secteur assurantiel. Elle ne se limite pas à un simple état des lieux, mais impulse une dynamique prospective en identifiant les tendances lourdes qui redéfiniront les fondamentaux de l’assurance dans la prochaine décennie. Cette démarche s’inscrit dans une vision holistique, qui intègre simultanément les
dimensions technologiques, environnementales et sociétales des mutations en cours.

La conférence « Nouveaux risques, nouveaux outils » organisée récemment à Tunis a constitué un moment phare de réflexion collective, réunissant quatre sommités : Serge Degallaix, diplomate et expert en développement international ; Stéphane Loisel, professeur au CNAM et titulaire de la chaire Actuariat et Science du risque ; Anis Matoussi, directeur de l’Institut du risque et de l’assurance (IRA) et de l’École d’actuariat du Mans ; et Rassem Ktata, président de l’Association tunisienne des actuaires et directeur général de Nextcare & Allianz Partners. Leurs expertises complémentaires, et c’est peu dire, ont permis d’appréhender la complexité des enjeux sous multiples facettes. Leur analyse convergente a mis en lumière une réalité incontournable : le secteur assurantiel doit opérer sa mue la plus radicale depuis sa création, sous peine de devenir obsolète face à l’ampleur des bouleverse
ments globaux.

L’effondrement des paradigmes traditionnels : vers une nouvelle ère actuarielle

L’unanimité s’est faite autour de la nécessité d’abandonner définitivement les modèles linéaires hérités du XXe siècle. Les intervenants ont démontré comment l’accélération du changement climatique invalide les projections basées sur des données historiques, rendant caduques les approches purement statistiques. Stéphane Loisel a particulièrement insisté sur le caractère exponentiel des cyber-risques, dont l’évolution échappe à toute modélisation traditionnelle.

Son analyse a révélé comment les technologies émergentes (blockchain, IoT, intelligence artificielle générative) offrent des solutions inédites pour cartographier ces risques multidimensionnels, tout en créant de nouvelles vulnérabilités nécessitant une vigilance accrue.

La quadrature du cercle technologique : innovation responsable et équilibre des pouvoirs

Le débat sur l’IA a montré des positions nuancées. Anis Matoussi a mis en garde contre le mirage technologique,
soulignant que l’IA n’est pas une solution miracle et doit rester sous contrôle humain, tout en alertant sur les risques de fracture algorithmique. Rassem Ktata a proposé une hybridation des compétences, mêlant expertise actuarielle et nouvelles technologies, surtout dans les économies émergentes pour des transitions plus progressives.

Réinventer l’écosystème assurantiel : alliances stratégiques et nouveaux modèles économiques

Serge Degallaix prône une refonte des relations entre acteurs de l’assurance, favorisant des écosystèmes collaboratifs pour affronter les risques climatiques via des outils financiers innovants. Anis Matoussi complète en soulignant l’importance d’intégrer des approches préventives, transformant les assureurs en acteurs clés de la résilience.

La spécificité tunisienne : handicaps structurels et opportunités uniques

Rassem Ktata a offert une analyse sans concession des lacunes du marché tunisien, tout en identifiant des leviers de
transformation uniques. Son plaidoyer pour une approche globale, combinant standards internationaux et solutions
locales adaptées, a ouvert des perspectives concrètes pour positionner la Tunisie comme laboratoire d’innovation assurantielle en Afrique. La qualité du capital humain et la flexibilité relative des infrastructures réglementaires constituent, selon lui, des atouts décisifs pour expérimenter des solutions avant-gardistes.

Un agenda transformationnel urgent

Cette conférence a transcendé le simple cadre académique pour proposer une feuille de route opérationnelle. Les conclusions appellent à une mobilisation immédiate autour de trois chantiers prioritaires : l’accélération maîtrisée de la transformation digitale, la refonte des mécanismes de solidarité face aux risques systémiques et la création de parcours de formation révolutionnaires pour les professionnels de demain. Il fallait que tout cela soit dit avec l’art et la manière.
Voilà qui est fait

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98 jours d’importation pour 22,7 milliards de dinars

23. Mai 2025 um 15:12

La BCT a publié le jeudi 22 mai 2025 ses données sur les réserves en devises. Celles-ci s’établissent à 22,677 milliards de dinars, suffisantes pour couvrir 98 jours d’importation.

Par rapport à mai 2024, on observe :

  • Une baisse de 6 jours de couverture (104 jours en 2024)

  • Un recul de 0,6% en valeur monétaire (22,817 milliards en 2024)

Bien qu’en diminution, ces réserves restent au-dessus du seuil minimal de sécurité fixé à 90 jours d’importation.

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TSI sous la tutelle d’un administrateur judiciaire

23. Mai 2025 um 11:34

Le Conseil du marché financier (CMF) a annoncé, jeudi 22 mai 2025, la nomination de l’expert Bilel Errahmouni en tant qu’administrateur judiciaire de la société d’intermédiation en bourse Tuniso-Séoudienne d’Investissement (TSI). Cette décision, ordonnée par le Tribunal de première instance de Tunis le 15 mai, est valable pour une durée de trois mois.

Selon un communiqué du CMF, cette mesure vise à « assurer la gestion administrative et financière de la société sous la supervision d’un juge contrôleur ». L’administrateur judiciaire représentera désormais TSI devant les clients, les banques et les autorités de régulation. Il traitera également les réclamations, sous le contrôle du tribunal et la supervision du CMF

Contexte : des manquements graves

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un suivi accru du CMF face aux « graves manquements » de TSI en matière de gouvernance et de gestion. Ces dysfonctionnements ont conduit à une « situation fragile et instable », risquant d’affecter les droits et avoirs des clients.

Poursuite des procédures

Le CMF a rappelé que l’instruction disciplinaire se poursuivait, parallèlement aux actions judiciaires, afin de « protéger les épargnants et garantir la stabilité du marché financier ».

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Résilience des sociétés cotées : les dividendes progressent plus vite que les bénéfices

23. Mai 2025 um 10:37

Près de 60 % des sociétés cotées à la Bourse de Tunis ont versé des dividendes en 2023, malgré une baisse du nombre d’entreprises cotées. Selon un rapport publié en mai 2025 par la BVMT, les montants distribués ont bondi de 22,6 % en trois ans, tirés par les banques, qui concentrent 38 % des versements. Avec un rendement moyen de 5,5 % et un taux de distribution en hausse, la politique de rémunération des actionnaires s’intensifie.

En 2023, 78 sociétés étaient cotées à la Bourse de Tunis, contre 82 en 2022, soit une baisse de 5 % due à la radiation de quatre entreprises. Parmi elles, 48 ont distribué des dividendes, contre 49 l’année précédente. Cette légère diminution n’est pas liée aux radiations, les sociétés concernées n’ayant pas versé de dividendes en 2022. Certaines sociétés, comme la STB, Carthage Cement et STIP, ont préféré conserver leurs bénéfices (respectivement 86 MD, 41 MD et 12 MD en moyenne sur 2021-2023) pour apurer des pertes antérieures.

Une croissance soutenue des dividendes

Le montant total des dividendes a augmenté de 22,6 % entre 2021 et 2023, passant de 1 136 MD à 1 393 MD. Cette hausse reflète la résilience des entreprises cotées, dont les bénéfices ont progressé de 13,3 %. Les dividendes ont crû plus vite que les profits (+10,7 % en moyenne annuelle contre +7,6 % pour les bénéfices), entraînant une hausse du taux de distribution (payout).

Les banques dominent le Top 5

Les établissements bancaires représentent 70 % des cinq plus gros distributeurs de dividendes et 38 % du total versé. La SFBT (agroalimentaire) est la seule autre société à figurer régulièrement dans ce classement, avec une part moyenne de 14,8 %.

Un payout moyen de 54 %

Le taux de distribution global est passé de 52,6 % en 2021 à 56,9 % en 2023, dépassant celui du CAC 40 (environ 40 %). 72 % des sociétés affichent un payout supérieur à 50 %, contre 28 % en dessous de ce seuil.

Versements concentrés entre mai et juillet

83 % des dividendes sont distribués durant cette période, coïncidant avec les assemblées générales (avril-juin). Le délai moyen entre l’AG et le versement est de 35 jours, avec un raccourcissement dans le secteur financier (26 jours).

Un rendement attractif de 5,5 %

Le dividend yield moyen a progressé, passant de 5,1 % en 2021 à 5,9 % en 2023, soutenu par une hausse des dividendes (+10,7 %) plus forte que celle de la capitalisation boursière (+2,9 %). La CIL est la seule société à figurer parmi les cinq meilleurs rendements sur trois ans.

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Dividendes en hausse : les sociétés cotées versent 1,3 milliard de dinars en 2023

23. Mai 2025 um 09:31

Les sociétés cotées à la Bourse de Tunis ont enregistré une progression notable des dividendes distribués entre 2021 et 2023, selon un rapport publié en mai 2025 par le département de développement de la Bourse. Les montants versés aux actionnaires sont passés de 1 136 millions de dinars (MD) en 2021 à 1 293 MD en 2023, soit un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 10,7%.

 Cette hausse s’explique à la fois par l’amélioration des résultats des entreprises et par une augmentation du taux de distribution (payout). Les bénéfices cumulés des sociétés cotées sont ainsi passés de 2 114 MD en 2021 à 2 448 MD en 2023, affichant un TCAM de 7,6 %. Parallèlement, le taux de redistribution des bénéfices sous forme de dividendes est passé de 52,6 % à 56,9 % sur la même période.

Cinq sociétés ont dominé la distribution, représentant en moyenne 54,4 % du total des dividendes versés, dont 70 % proviennent du secteur bancaire. Ces entreprises ont fait preuve d’une « robustesse et d’une régularité » sur la période analysée, souligne le rapport.

Un rendement dividendes en hausse

Le dividend yield (rendement des dividendes) a également progressé, passant de 5,1 % en 2021 à 5,9 % en 2023. Cette tendance s’explique par une croissance des dividendes (+10,7 % en moyenne annuelle) plus forte que celle de la capitalisation boursière des sociétés concernées, qui n’a augmenté que de 2,9 % par an.

Des paiements concentrés entre mai et juillet

Enfin, le rapport indique que les dividendes ont été versés en moyenne dans un délai de cinq semaines (35 jours) après leur approbation, avec 83 % des mises en paiement effectuées entre les mois de mai, juin et juillet.

Cette dynamique confirme l’attractivité des sociétés cotées tunisiennes pour les investisseurs en quête de revenus réguliers, malgré un contexte économique parfois difficile.

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CCTFI : Khelil Chaibi reconduit pour un nouveau mandat

23. Mai 2025 um 08:56

Le président actuel de la Chambre de commerce tuniso-française de commerce et de l’industrie (CCTFI) a été réélu pour un nouveau mandat de trois ans lors de l’Assemblée générale ordinaire (AGE) tenue le 22 mai 2025 à Tunis.

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Anne Guéguen met en avant l’attractivité de la Tunisie pour les entreprises françaises

22. Mai 2025 um 18:52

À l’occasion de l’Assemblée générale élective de la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française (CCITF), l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, a salué le rôle pivot de cette institution dans le renforcement des relations économiques entre les deux pays. Son discours a mis en lumière les réalisations de la mandature sortante et les défis à venir dans un contexte économique complexe.

Anne Guéguen a ouvert son intervention en félicitant les membres de la CCITF pour leur travail au cours des trois dernières années. Elle a souligné la vitalité de la Chambre, qui compte plus de 2 200 entreprises membres, dont 1 600 à participation française, représentant 160 000 emplois directs en Tunisie. « Vous avez structuré l’action de la CCITF, renforcé son rayonnement et mis en valeur la relation économique bilatérale », a-t-elle déclaré, saluant notamment les initiatives comme les visites d’entreprises en région et les réflexions sur l’entreprise tunisienne de demain.

Des relations économiques historiques et stratégiques

L’ambassadrice a rappelé l’importance des échanges commerciaux entre la France et la Tunisie, évalués à plus de 11 milliards d’euros en 2024, soit près d’un quart du PIB tunisien. Elle a également mentionné les investissements directs français, qui représentent environ un tiers des nouveaux IDE en Tunisie. « Ces relations sont le fruit d’une complémentarité économique, mais aussi de l’attractivité de la Tunisie, avec son capital humain qualifié, sa proximité culturelle et sa position géostratégique », a-t-elle expliqué.

Des défis communs à relever ensemble

Dans un contexte international marqué par l’incertitude économique et les transitions climatiques, Anne Guéguen a appelé à une coopération renforcée. « La France et la Tunisie ont tout intérêt à resserrer leurs liens pour renforcer leurs chaînes de valeur communes, créatrices d’emplois et d’innovation », a-t-elle affirmé. Elle a également évoqué les enjeux systémiques comme la décarbonation et l’employabilité, soulignant que la CCITF a un rôle clé à jouer pour y répondre. En conclusion, l’ambassadrice a  affirmé que le partenariat franco-tunisien reste « mutuellement bénéfique ».  

 

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50 ans et un nouveau souffle : La CCITF renforce son rôle économique

22. Mai 2025 um 18:34

Khelil Chaibi, président de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF), a prononcé un discours engagé lors de l’Assemblée générale élective tenue jeudi 5 mai 2025 à Tunis. Il a mis en avant les réalisations de l’institution et ses ambitions futures, soulignant une croissance notable malgré un contexte économique difficile.

Khelil Chaibi a insisté sur les avancées significatives réalisées durant son mandat de trois ans.

Tout d’abord, il a souligné que la CCITF a renforcé sa transparence avec l’adoption d’un règlement intérieur, une charte éthique et une limitation des mandats.

La digitalisation a également été une priorité, avec l’intégration d’une solution adéquate, la refonte du site web et l’optimisation de la gestion CRM. Ces efforts ont permis à la chambre de gagner en réactivité et en efficacité.

La communauté de la CCITF s’est également élargie, passant de 1 153 membres en 2020 à 2 260 en 2024. Avec près de 80 000 abonnés,  sur le réseau social LinkedIn, elle se positionne comme la première Chambre du monde en termes de visibilité.

En 2024, la CCITF a organisé plus de 40 événements, incluant séminaires, formations et tables rondes sectorielles, tout en célébrant son 50e anniversaire, un symbole fort de sa pérennité.

Les partenariats institutionnels, notamment avec les services économiques français et tunisiens, ont été consolidés. Sur le plan financier, la Chambre a redressé sa trésorerie grâce à une gestion rigoureuse et au soutien de sponsors fidèles comme l’UBCI, Lloyd Assurances et Adecco. Pour l’année à venir, la CCITF prévoit une augmentation de 14 % des cotisations, le renforcement de ses formations et la création de deux nouvelles commissions dédiées aux start-up, à l’innovation et à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

 

Une vision stratégique pour les 30 prochaines années

Khelil Chaibi a partagé sa feuille de route pour les décennies à venir, axée sur une proximité accrue avec les membres, un accompagnement personnalisé des entreprises, un déploiement régional renforcé et une accélération de la transition digitale. Il a également insisté sur la promotion d’une économie durable et le renforcement des partenariats stratégiques.

« Notre ambition est claire : faire de la CCITF une chambre plus proche, plus utile et plus inclusive », a-t-il déclaré, saluant l’engagement des membres, de l’équipe permanente et des partenaires.

Malgré un environnement économique incertain, la CCITF affiche sa résilience et sa volonté d’innover. « Seuls, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin », a conclu Khelil Chaibi, appelant à une mobilisation collective pour construire un avenir économique solide entre la Tunisie et la France. La CCITF confirme ainsi son rôle de pont économique entre les deux rives de la Méditerranée, avec une croissance soutenue, une stratégie innovante et une vision durable pour les années à venir.


Nous y reviendrons 

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