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Samir Abdelhafidh : « Le taux de croissance de 1,6 % est positif, mais reste insuffisant »

Von: walid
27. Mai 2025 um 10:16

Le taux de croissance enregistré par la Tunisie au premier trimestre de 2025, s’élevant à 1,6 %, est “positif” mais insuffisant pour atteindre l’objectif fixé par le gouvernement pour l’ensemble de l’année 2025, a estimé lundi, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Le ministre a insisté, devant les députés lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), sur la nécessité d’augmenter ce taux de 1,6 % pour atteindre l’objectif de 3,2% prévu pour l’année en cours.

L’analyse de la croissance du premier trimestre 2025 révèle qu’elle repose principalement sur la demande intérieure, qui a affiché des résultats positifs, ainsi que sur l’épargne, a expliqué Abdelhafidh.

Le facteur confiance joue un rôle clé dans les transactions économiques, a encore dit le ministre, en commentant l’impact de la loi sur les chèques sur la croissance du premier trimestre 2025. Toute nouvelle loi nécessite une période d’adaptation, a-t-il noté.

Il a relevé que la croissance de la demande intérieure, au premier trimestre de cette année, donne des résultats relativement rassurants.

Le ministre a également tenu à préciser que les chiffres publiés par l’Institut national de la statistique (INS) sont élaborés par des experts et spécialistes du domaine.

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Tunisie : un taux de croissance de 1,6 % porté par la demande intérieure

27. Mai 2025 um 08:19

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a qualifié lundi de « positif » le taux de croissance enregistré par la Tunisie au premier trimestre 2025, estimé à 1,6 %. Toutefois, il a souligné que ce niveau reste en deçà de l’objectif annuel de 3,2 % fixé par le gouvernement.

Intervenant lors d’une séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le ministre a insisté sur la nécessité d’accélérer la cadence de croissance au cours des prochains mois pour atteindre les prévisions de l’année.

Selon lui, l’analyse des performances économiques du premier trimestre met en évidence une croissance tirée essentiellement par la demande intérieure et soutenue par une amélioration de l’épargne.

Il a également souligné l’importance du facteur confiance dans les échanges économiques, citant notamment les effets attendus de la récente réforme de la législation relative aux chèques. Il a rappelé que toute réforme implique une phase d’adaptation.

Par ailleurs, le ministre a relevé que la dynamique de la demande intérieure au cours de cette période montre des signaux relativement encourageants.

Enfin, il a tenu à rappeler que les statistiques publiées par l’Institut national de la statistique (INS) sont élaborées par des professionnels et experts du domaine.

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Tunisie │ Le programme économique et social de l’État

25. Mai 2025 um 12:03

En termes de visions, de plans et de stratégies, les gouvernements qui se succèdent en Tunisie n’ont de cesse de nous gaver. Tout est bon sur le papier. Tant qu’il s’agit de tirer des plans sur la comète, on est bien servis. Nous n’allons tout de même pas exiger que les paroles soient traduites en actes et les promesses en réalisations concrètes (croissance économique, relance de l’investissement, baisse du chômage, amélioration du niveau de vie, etc.)! Ce serait trop demander à ces chers bureaucrates fort en maths!

C’est dans ce contexte que la Première ministre, Sarra Zaâfrani Zenzeri, emboîtant ainsi le pas à ses successeurs au poste, a présenté, lors d’un conseil des ministres tenu samedi 24 mai 2025, au Palais du gouvernement à la Kasbah, ce qu’elle a appelé le  «programme économique et social de l’État».

Ce programme, qui laisse une forte impression de déjà entendu, reposerait, selon un communiqué officiel, sur des principes fondamentaux, notamment la préservation de la souveraineté nationale, l’autonomie décisionnelle et, tenez-vous bien, l’autosuffisance. Il renforcerait aussi les choix nationaux concernant le rôle social de l’État et le développement local, régional et territorial.

Ce programme s’inscrit dans la vision globale du Président de la République visant à concilier croissance économique et justice sociale, a déclaré la Première ministre, en soulignant l’importance de mettre en œuvre des réformes législatives profondes permettant  de stimuler le développement économique et social, renforcer les piliers de la croissance économique et répondant aux défis actuels, selon le même communiqué.

Les secteurs clés couverts par ce programme sont la santé, les finances, l’éducation, la science, l’industrie, l’énergie, la jeunesse, les sports, la culture, l’administration et tous les types de services publics, a souligné Mme Zaâfrani Zenzeri.

Promouvoir l’emploi et améliorer le niveau de vie

Le programme met principalement l’accent sur l’emploi, l’amélioration du niveau de vie, le renforcement du système de protection sociale et la valorisation du capital humain, notamment par l’élaboration de politiques sociales visant à instaurer la justice sociale. Plusieurs mesures seront adoptées pour préserver le pouvoir d’achat des groupes à faibles et moyens revenus, élargir le soutien social aux populations vulnérables et accompagner le démarrage de projets, précise le communiqué.

En outre, le programme vise à accélérer les mesures liées à l’amélioration des revenus, à renforcer les mécanismes d’intégration économique et sociale, à créer des opportunités d’emploi, à garantir des conditions de travail décentes et à éliminer la précarité. Il vise également à faciliter l’accès au logement, à renforcer la cohésion sociale, à améliorer les services publics et à développer les systèmes de sécurité et de couverture sociale.

Le programme économique et social de l’État comprend également des réformes législatives, levier fondamental pour traduire les approches économiques et sociales en réalités concrètes, en adaptant le cadre juridique aux exigences et aux défis actuels, selon la même source.

La réforme du système éducatif

Le programme met également l’accent sur la réforme et le développement des systèmes d’éducation, d’enseignement supérieur et de formation professionnelle afin de les aligner sur les exigences du marché du travail.

Il vise à améliorer le système de santé, à promouvoir les activités culturelles, de jeunesse et sportives afin de valoriser le capital humain, et à stimuler l’investissement dans un cadre global qui encourage l’entrepreneuriat et améliore le climat des affaires.

Stimuler l’investissement dans un cadre global

Cette approche repose également sur la promotion de l’investissement par une stratégie globale incluant la libération de l’initiative privée, la diffusion d’une culture entrepreneuriale, l’amélioration du climat des affaires, l’optimisation du patrimoine immobilier, l’avancement des projets publics et le développement des infrastructures de transport.

Il s’agit de moderniser les ports et les aéroports, de renforcer les réseaux ferroviaires, d’étendre les réseaux routiers, de renforcer les échanges commerciaux, d’aménager le territoire, d’assurer la sécurité alimentaire, de développer l’industrie et le tourisme, de numériser les services publics, de protéger le tissu économique, de réguler les importations, de soutenir les exportations, de simplifier les procédures douanières et de mettre en œuvre les mécanismes de défense commerciale.

Le programme de l’État prévoit également l’accélération de la transition énergétique et l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité afin de répondre aux défis climatiques et énergétiques croissants, la protection du littoral et la promotion d’une économie circulaire.

Stimuler le développement régional

Le programme adopte une approche de développement régional fondée sur des principes constitutionnels pour stimuler la croissance des régions, ce qui contribuera à définir leurs priorités grâce à une méthodologie participative.

Ce processus commence par la proposition de programmes et de projets au niveau des conseils locaux, puis au niveau régional, puis au niveau des conseils de district, et enfin au niveau national.

Sur cette base, le Plan de développement 2026-2030 sera élaboré, tout en soutenant le système des entreprises communautaires, ajoute le communiqué.

La transformation numérique de l’administration

Le programme comprend également la transformation numérique de l’administration, en accélérant les interconnexions qui constitueront un levier essentiel du programme économique et social de l’État. Cette transformation modernisera l’administration, assurera la transparence, facilitera les transactions, ouvrira de nouveaux horizons à l’économie numérique, stimulera les initiatives des jeunes, développera les services administratifs à distance, fera progresser l’économie numérique, protégera le cyberespace national et renforcera la confiance numérique.

La Première ministre a souligné qu’une méthodologie avancée sera adoptée pour suivre la mise en œuvre de l’ensemble des mesures et projets du programme économique et social.

Ce suivi s’appuiera sur des indicateurs de performance assortis d’échéanciers précis et s’appuiera sur des outils de suivi technologiques modernes pour relever proactivement les défis et garantir la réalisation rapide de ces mesures et projets, selon le communiqué.

I. B. (avec Tap).

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Tunisie │La croissance estimée à 1,6% au 1er trimestre 2025

15. Mai 2025 um 13:35

La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Tunisie en volume, au cours du 1er trimestre 2025, a été de 1,6%, par rapport à la même période de 2024, selon les données publiées ce jeudi 15 mai 2025 par l’Institut national de la statistique (INS).

En glissement trimestriel, c’est-à-dire par rapport au quatrième trimestre de 2024, le PIB en volume a diminué de 0,2%.

Au cours de la même période, le secteur agricole a enregistré une croissance de 7%, performance qui a contribué à hauteur de 0,59% à la croissance totale, qui est de 1,6%.

La valeur ajoutée du secteur industriel a augmenté de 0,5% en raison de de la hausse de 6,5% des industries agroalimentaires, alors que le secteur des industries mécaniques et électriques s’est accru de 0,8%. Contre une baisse de la valeur ajoutée du secteur textile, habillement et chaussure (-0,9%) et de celui de la chimie (-2%).

La valeur ajoutée du secteur de l’énergie, des mines, de l’eau, de l’assainissement et du traitement des déchets a, quant à lui, augmenté de 0,6% au cours du 1er trimestre 2025 par rapport à la même période de 2024, bénéficiant de la reprise enregistrée dans le secteur de l’extraction du phosphate,

La valeur ajoutée du secteur minier a augmenté de 12,3%. Alors que celui de l’extraction de pétrole et de gaz naturel a baissé de 4,2%, toujours selon les chiffres de l’INS.

I. B.

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