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Heute — 04. Februar 2025Haupt-Feeds

La fintech tunisienne EasyBank lève 1,2 million de dinars

04. Februar 2025 um 10:05

La fintech tunisienne EasyBank a annoncé avoir levé 377 000 dollars, l’équivalent de 1,2 million de dinars, dans le cadre de sa stratégie de développement. Cette enveloppe soutiendra ses plans d’expansion à l’échelle mondiale, y compris dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord et en France.

EasyBank a été fondée en 2023 par un groupe d’entrepreneurs et d’experts en fintech. Elle a créé une plateforme digitale dédiée aux entreprises tunisiennes qui peuvent ainsi offrir une solution à leurs employés comportant les meilleurs produits et services bancaires pour l’obtention d’un crédit de manière sécurisée, facile et rapide. La plateforme permet d’assister à l’instruction des dossiers de crédit, de recevoir la validation de l’entité chargée des ressources humaines, d’envoyer et de négocier la demande de crédits avec les banques.

Les entreprises peuvent offrir la solution EasyBank comme avantage social à leurs employés. C’est un moyen pour améliorer la politique RH, renforcer le sentiment d’appartenance, préserver les employés et éviter les départs volontaires. Pour les banques, EasyBank présente un nouveau canal de commercialisation d’offres et de produits sans engagement de frais de fonctionnement supplémentaires, ce qui permet de contrôler les coûts et de générer de la richesse.

La plateforme intègre aussi une intelligence artificielle avancée, qui fournit des services de conseil personnalisés et rationalise le processus en fonction des critères d’éligibilité et d’accessibilité aux prêts.

L’opération est une bonne nouvelle pour un secteur qui a un fort potentiel, mais qui est freiné par un cadre réglementaire qui favorise les banques et un contexte économique morose. Bon vent à EsayBank.

 

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L’activité des Ciments de Bizerte toujours bloquée par ses difficultés financières

04. Februar 2025 um 09:30

La société Les Ciments de Bizerte (SCB) a publié ses indicateurs d’activité relatifs au dernier trimestre 2024. Le chiffre d’affaires (hors TVA) de la période s’étalant d’octobre à décembre a chuté de 70,0% à 5,870 Mtnd. Les revenus proviennent exclusivement du marché local.

La raison de cette dégringolade est bien connue. La production du clinker a été suspendue durant l’intégralité du 3e quart de l’année, à cause de l’absence du coke de pétrole, unique source d’énergie possible pour le fonctionnement de l’usine. Les difficultés financières continuent à peser lourdement sur la société, la rendant incapable d’importer cette matière. L’activité s’est limitée uniquement au broyage de petites quantités de clinker importé de l’étranger ou acheté localement et au déchargement des bateaux de coke de pétrole au profit des autres cimenteries. Les revenus générés sont très faibles et ne répondent pas aux besoins de trésorerie de la société.

La production de ciment par la SCB a été limitée à 28 627 tonnes, en repli de 62,3% en glissement annuel. La production de chaux a également enregistré une diminution significative de -59,5%, l’équivalent de 725 tonnes par rapport à la production de la même période de l’année 2023. Cette baisse est due au manque de la demande de chaux constatée sur le marché national et au niveau du secteur.

Pour l’ensemble de l’année, les revenus ont totalisé 31,429 Mtnd, en baisse de 65,6%. L’endettement de la SCB demeure toujours élevé. Ses crédits à long et moyen terme s’élèvent à 122,897 Mtnd, dont 25,673 Mtnd d’intérêts. Ceux de gestion sont de 28,507 Mtnd. Le cimentier n’a pas pu honorer ses engagements envers ses créanciers.

Selon le management, l’exercice en cours connaîtra une reprise durable de la production de ciment et de clinker. Pour rappel, ceux qui ont investi dans ce titre depuis son IPO n’ont jamais gagné. Nous souhaitons le redressement d’une société qui a tous les atouts pour retrouver sa place de leader national du secteur.

 

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Le marché mondial de l’huile d’olive atteindrait 20,15 milliards de dollars en 2032

04. Februar 2025 um 06:07

Pour la Tunisie, l’huile d’olive est une richesse nationale de premier ordre. Les investissements privés ces dernières années sont si importants et il faut impérativement qu’elle soit rentable. Cette année, la campagne d’exportation s’est avérée compliquée à cause du retour en force de l’Espagne, qui a retrouvé son niveau normal de production.

Le cap des 20 milliards de dollars dépassé en 2032

Le marché mondial de l’huile d’olive a connu une forte croissance ces dernières années, grâce à la prise de conscience des consommateurs de ses bienfaits pour la santé et à une préférence accrue pour les produits naturels et biologiques.

L’huile d’olive, reconnue pour ses vertus culinaires, est devenue un produit de base dans les cuisines du monde entier. À l’horizon 2032, le marché mondial devrait poursuivre son expansion, soutenu par des facteurs tels que la demande de produits haut de gamme, les tendances des consommateurs soucieux de leur santé et l’expansion de l’industrie de la restauration.

L’huile d’olive est principalement produite dans les pays méditerranéens, l’Espagne, l’Italie, la Grèce et la Tunisie étant les principaux producteurs. Au fil du temps, sa consommation s’est répandue dans le monde entier, avec l’émergence de marchés importants en Amérique du Nord, en Asie-Pacifique et en Amérique latine. Le taux de croissance annuel moyen devrait se situer à 4,02 % sur la période 2025-2032 selon les estimations récentes de SkyQuest Technology Group. Le marché devrait atteindre une valeur de 20,15 milliards de dollars d’ici 2032.

Les moteurs de la dynamique

Cinq principaux moteurs devraient contribuer à atteindre ces performances :

1- Les avantages pour la santé : l’huile d’olive, en particulier extra vierge, est riche en antioxydants, en vitamines et en graisses monoinsaturées, qui sont connues pour favoriser la santé cardiaque, réduire l’inflammation et aider à prévenir les maladies chroniques. C’est pourquoi elle est de plus en plus prisée par les consommateurs soucieux de leur santé.

2- L’augmentation de la demande de produits biologiques : la demande d’huile d’olive biologique a augmenté à mesure que les consommateurs se tournent vers les produits biologiques et naturels. La certification biologique, en particulier, attire ceux qui privilégient la durabilité, l’impact sur l’environnement et les processus de production éthiques.

3- La popularité du régime méditerranéen : le régime méditerranéen, connu pour ses vertus pour la santé et sa forte dépendance à l’égard de l’huile d’olive, a été largement approuvé par les nutritionnistes et les professionnels de la santé. Cela a contribué à populariser l’huile d’olive en tant qu’alternative plus saine aux autres huiles de cuisson.

4- L’expansion de l’industrie de la restauration : les restaurants, les cafés et les autres points de vente de produits alimentaires adoptent de plus en plus les huiles d’olive de qualité supérieure pour la cuisson et les assaisonnements de salade. Ce qui fait que la demande d’huile d’olive dans le secteur de la restauration continue de croître.

5- La sensibilisation des consommateurs : les consommateurs sont de plus en plus conscients de la qualité et des bienfaits de l’huile d’olive et sont prêts à payer un supplément pour des marques d’huile d’olive de haute qualité, authentiques et traçables. Cela a également entraîné une augmentation de la demande d’huiles de spécialité et de variétés aromatisées.

Un marché pas sans défis

Le marché a, toutefois, certains défis à relever, et qui sont au nombre de deux :

1- Volatilité des prix : la production d’huile d’olive dépend fortement des conditions climatiques, ce qui peut entraîner des fluctuations de prix. Des conditions météorologiques défavorables, telles que des sécheresses et des saisons de récolte irrégulières, peuvent entraîner des pénuries et des hausses de prix, affectant ainsi la stabilité du marché.

2- Concurrence des huiles alternatives : si l’huile d’olive reste un choix populaire, d’autres huiles végétales, telles que l’huile d’avocat, l’huile de tournesol et l’huile de noix de coco, ont gagné du terrain sur le marché en raison de leur prix plus abordable.

Il y a donc une marge de progression importante. Pour la Tunisie, il faut miser sur la qualité de sa production et sur l’augmentation des quantités conditionnées. Au-delà du marché classique européen, il faut aller chercher l’Amérique du Nord et l’Asie, où le marché est bien plus grand qu’une simple niche. Il faut profiter de la demande croissante de produits à base d’huile d’olive de qualité supérieure et au fait que les consommateurs dans ces régions sont prêts à dépenser plus pour des huiles rares et spécialisées. Investir intelligemment est le bon choix.

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Gestern — 03. Februar 2025Haupt-Feeds

Le Maroc réussit à attirer le fabricant du célèbre drone Bayraktar

03. Februar 2025 um 08:50

La société de défense turque Baykar a établi une succursale au Maroc pour fabriquer, vendre et entretenir des drones. La succursale, baptisée Atlas Defense, est dotée d’un capital de 2,5 millions de dirhams et est basée à Rabat.

Le Royaume cherche effectivement à développer une industrie de la défense, en reproduction de l’expérience des industries automobile et aérospatiale, qui ont injecté plus de 16,3 milliards de dollars en devises fortes dans le pays en 2024, tout en créant des centaines de milliers d’emplois. En 2020, il a adopté une loi autorisant la fabrication locale d’équipements de défense et de sécurité, d’armes et de munitions. En novembre 2024, le gouvernement a approuvé une exonération de l’impôt sur les sociétés pour les investissements dans ce domaine pendant les cinq premières années, dans le but d’attirer les investissements étrangers. Grâce à ces mesures, le Maroc vise à développer les bases d’une industrie de défense avancée qui joue un rôle dans le développement économique, à atteindre progressivement l’indépendance dans le domaine militaire. Les autorités ont créé, pour la première fois, en juin 2023, deux zones industrielles pour les projets d’investissement dans l’industrie de la défense liés à l’équipement et aux machines de défense et de sécurité, aux systèmes d’armes et aux munitions.

Le Maroc a alloué plus de 13 milliards de dollars pour l’achat et la réparation d’équipements militaires en 2025 et pour soutenir le développement de l’industrie de la défense. Ces dernières années, le pays a renforcé son arsenal militaire aérien avec des dizaines de drones, notamment le Bayraktar TB2, qui est un élément clé de son système militaire. Il a acheté 13 drones de ce type en 2021. L’année dernière, la société turque a annoncé la livraison d’un nouveau lot de drones au Maroc, sans révéler la valeur de la transaction. Maintenant, il faut s’attendre à la réaction d’Alger.

 

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Les banques ne doivent plus domicilier les billets de trésorerie émis par des SARL

03. Februar 2025 um 08:27

Le billet de trésorerie est un titre de créance qui permet aux sociétés d’accéder à des financements à court terme, autres que ceux fournis par le secteur bancaire. Il offre à l’investisseur un bon compromis entre le risque et la rentabilité. La pratique fait que les taux sont élevés, surtout pour les PME qui ont un besoin urgent de couvrir des dépenses urgentes et qui ne peuvent pas attendre le temps que nécessite la procédure d’un crédit bancaire.

Dans la pratique, les durées les plus courantes sont de 90 et 120 jours, avec un montant unitaire qui doit être un multiple de 50 000 Tnd. En 2024, les billets de trésorerie ont représenté 11% du marché primaire des titres de créance négociables émis sur le marché financier tunisien.

Cet instrument doit être domicilié auprès d’une banque. À cet effet, Tunisie Clearing a remarqué que certaines banques procèdent à la domiciliation de billets de trésorerie qui sont émis par des entreprises ayant la forme juridique de SARL. À cette fin, elle a rappelé que selon l’article 101 du Code des sociétés commerciales, il est interdit à une SARL d’émettre ou de garantir des valeurs mobilières, alors que les billets de trésorerie le sont. À cet effet, les banques sont appelées à ne plus domicilier des billets de trésorerie émis par des sociétés à responsabilité limitée.

C’est une mauvaise nouvelle pour ces entreprises qui acceptaient de payer plus cher pour gagner un temps précieux. Lors de leurs émissions, des garanties sont présentées. Une piste de financement se trouve ainsi éliminée, compliquant la vie aux managers qui doivent se casser la tête pour trouver des pistes afin d’assurer leurs exploitations.

 

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Un mois de février calme pour le Trésor sur le front du remboursement de la dette

01. Februar 2025 um 10:50

Certes, le mois de janvier a été parmi les plus compliqués pour le Trésor, qui a dû rembourser un encours colossal de dettes, notamment extérieures. Il attaque maintenant le mois de février, avec un calendrier relativement allégé qui ne devrait lui poser aucun problème. Les échéances de dettes internes se présentent comme suit:

– BTC 52 semaines 11/02/2025: 54,6 MTND,

– BTCT 13 semaines 13/02/2025: 26,0 MTND,

– BTCT 26 semaines 18/02/2025: 60,0 MTND,

– BTC 52 semaines 26/02/2025: 235,0 MTND.

En ce qui concerne la dette extérieure, il n’y a pas d’échéances significatives programmées. Le calendrier ne comporterait qu’une tranche de 25,6 MUSD à payer au Fonds monétaire international au titre de la facilité obtenue lors du dernier programme 2016-2019. En tout, les remboursements seraient de 457 MTND, un montant facile à mobiliser.

Nous pensons que le moment est propice pour l’émission de la première tranche de l’emprunt national 2025. Les remboursements ne sont pas nombreux et le mois de mars comprend une grande échéance de 900 MTND, qui interviendra à sa fin. Il y a donc une bonne fenêtre de tir qui se présente. Les conditions actuelles permettront de mobiliser pas moins de 1 200 MTND, ce qui correspondrait aux objectifs.

La priorité à court terme doit être la reconstitution rapide des avoirs nets en devises, ce qui dépend de l’activité économique en général et pas d’un seul opérateur. Le niveau actuel est acceptable, mais ne permet pas un fonctionnement fluide des échanges. Si l’économie tourne efficacement, la richesse sera créée et va se retrouver dans les banques, sous forme d’épargne investie entre autres et, dans un second temps, dans les titres de dette émis par l’État.

 

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Les véhicules neufs vendus en Norvège seront 100% électriques en 2025

01. Februar 2025 um 10:03

La Norvège est sur le point de devenir le premier pays au monde à éliminer les voitures à essence et à diesel de son marché des véhicules neufs. C’est une grande nouvelle, surtout qu’elle parvient d’une nation ayant de vastes réserves de pétrole et de gaz. Le pays nordique confirme qu’il est un leader mondial en matière de transport durable. Ses ventes de véhicules électriques sont passées de moins de 1% du total des ventes d’automobiles en 2010 à 88,9% en 2024. Les estimations évoquent un taux entre 95% et 100% pour 2025.

La recette pour y parvenir est simple: des politiques cohérentes et à long terme, conçues pour soutenir l’adoption des VE. L’idée principale est de ne pas imposer des mesures visant à interdire l’utilisation des véhicules à moteur à combustion interne. À titre de comparaison, l’Union européenne a adopté une législation interdisant effectivement la vente de nouvelles voitures émettant du carbone à partir de 2035, et les résultats sont nettement moins encourageants que ceux de la Norvège.

Parmi les mesures d’incitation, il y a l’exonération de la TVA, les réductions sur les taxes de circulation et de stationnement et l’accès aux couloirs de bus. Le gouvernement a également investi massivement dans l’infrastructure de recharge publique, et de nombreux ménages norvégiens peuvent recharger leur voiture à la maison.

En même temps, et si les ventes de voitures neuves en Norvège sont proches de 100% pour les véhicules électriques, il y a encore beaucoup de véhicules à moteur à combustion interne sur les routes et qui représentent 60% du parc total. Il faut encore de longues années pour parvenir à un pays à zéro véhicule polluant.

 

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L’actif net des OPCVM s’envole de 317,9 Mtnd au mois de janvier 2025

01. Februar 2025 um 09:32

Après l’excellente année 2024, les OPCVM ont la tâche lourde de préserver leur attractivité en 2025. Les premiers chiffres de l’année sont plus qu’encourageants. L’actif net global a bondi de 317,9 Mtnd en un seul mois, atteignant 7 322,3 Mtnd fin janvier 2025.

Autre point positif: l’évolution ne provient pas seulement des véhicules obligataires, mais aussi de ceux mixtes. L’actif net de ces derniers s’est établi à 1 041,8 Mtnd, augmentant de 78,9 Mtnd sur un mois, ce qui se rapproche de la performance de l’exercice 2024 entier. Les obligataires ont enregistré une collecte nette de 238,7 Mtnd, totalisant un actif net de 6 264 Mtnd. Les OPCVM actions valent 16,6 Mtnd.

Bien qu’il soit encore tôt de juger l’année, les signes sont positifs. Sur la même période en 2024, l’évolution globale a été de 132,6 Mtnd. Cela montre que les performances réalisées par la gestion collective, et qui ont été largement supérieures aux autres catégories d’épargne, ont convaincu les investisseurs de placer, dès le début de l’année, dans ces véhicules.

De plus, il y a une conscience que les taux resteront encore élevés, ce qui laissera les émissions de titres de créance corporates et souverains à deux chiffres encore cette année. Les difficultés de financement vont donner un nouveau coup de pouce aux billets de trésorerie, si juteux pour les gestionnaires. À tout cela, il faut ajouter le flux de dividendes qui va constituer la principale source de collecte pour ces fonds. Il n’y a pas de signes indiquant que la rémunération des actionnaires baissera cette année, ce qui garantit déjà un actif net global de 8 milliards de dinars fin 2025.

 

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Les intermédiaires en Bourse appelés à respecter rigoureusement les réglementations AML

30. Januar 2025 um 14:08

Le Conseil du marché financier (CMF) a rappelé aujourd’hui aux intermédiaires en Bourse et aux sociétés de gestion de portefeuilles de valeurs mobilières pour le compte de tiers qu’ils sont tenus de respecter rigoureusement les obligations prévues par la loi organique n°2015-26 du 7 août 2015 relative à la lutte contre le terrorisme et à la répression du blanchiment telle que modifiée et complétée par la loi organique n°2019-9 du 23 janvier 2019.

Le CMF a insisté sur l’obligation de déclarer toute transaction ou opération suspecte, sans délai, à la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF) à travers l’application goAML, sous peine des sanctions prévues par les dispositions légales régissant le marché financier. Cette obligation de déclaration s’applique même après la réalisation de la transaction ou de l’opération, lorsque de nouvelles informations montrent qu’elle fait partie de la catégorie des transactions ou opérations suspectes.

En 2023, selon le dernier rapport annuel de la CTAF, les intermédiaires en Bourse ont signalé 9 déclarations de soupçons contre 4 seulement l’année d’avant. Ils viennent devant les institutions de microfinance et les établissements de paiement. En même temps, les intermédiaires en Bourse ont fourni des réponses concernant 22 demandes d’informations. Le secteur contribue de plus en plus à la lutte contre les pratiques de blanchiment d’argent.

Le communiqué d’aujourd’hui complète celui publié quelques jours auparavant qui a annoncé la modification de l’organigramme du CMF, en créant une structure dédiée à la prévention du blanchiment d’argent, du financement du terrorisme et de la prolifération des armes. Il est clair que cela entre dans le cadre des efforts nationaux pour lutter contre ces risques et pour veiller à l’intégrité du marché financier tunisien. Si nous voulons préparer le terrain pour que notre Place ait toutes les chances d’avoir un rayonnement régional, c’est un passage sine qua non.

 

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Les taux d’intérêt effectifs moyens sont toujours à deux chiffres

30. Januar 2025 um 11:02

Le ministère des Finances vient de publier les taux d’intérêt effectifs moyens du second semestre 2024 pour les différentes catégories de crédits. Il affiche également les taux excessifs que les établissements de crédits doivent respecter au cours de la première moitié de 2025.

Il en ressort que les crédits à court terme (hors découverts) ont été octroyés avec un taux d’intérêt moyen de 10,45 % (10,41 % au premier semestre 2024). Ce qui leur confère le statut de la source de financement la moins chère. Le découvert est à 12,33 % (12,16 % au premier semestre 2024), plus onéreux que les prêts à moyen terme (10,54 %) et long terme (10,66 %). A cet égard, on peut remarquer que pour ces deux catégories de ressources, le coût baisse respectivement de 13 et 6 points de base par rapport au semestre précédent.

Quant à l’affacturage, il est à 12,49 % (12,55 % sur les six mois précédents) et le leasing 13,57 % (13,68 % au premier semestre 2024). C’est le seul produit de financement qui enregistre une seconde baisse consécutive. Sur une année, il perd 26 points de base.

 

Source : Ministère des Finances

 

Par ailleurs, les entreprises ont la tâche ardue de trouver les projets qui leur assurent une rentabilité suffisamment élevée. Et ce, pour pouvoir se permettre de se diriger vers un établissement de crédits. Cela explique, entre autres, la raison pour laquelle le pays ne trouve plus le chemin de la création d’emplois et de la croissance.

En outre, un autre moteur de la croissance manque de carburant, à savoir la demande locale. Les crédits à la consommation sont à 11,96 % (11,99 % au premier semestre 2024). Alors que ceux destinés à l’immobilier sont à 10,86 %, en recul de 15 points de base en six mois. Pour ces deux segments, la demande est toujours forte, mais la capacité de remboursement est faible.

De plus, on obtient les taux excessifs à ne pas dépasser au premier semestre 2025 en ajoutant 20 % aux taux effectifs moyens du second semestre 2024. Ainsi, le leasing pourrait atteindre 16,28 %. Le taux d’intérêt des crédits à la consommation plafonne à 14,35 %. Le taux appliqué à l’affacturage se limite à 14,98 %, contre 14,79 % pour le découvert. Les crédits à court, moyen et long terme sont respectivement à 12,54 %, 12,64 % et 12,79 %.

Ainsi, ces taux nous indiquent déjà que l’investissement ne redémarrera pas prochainement. Il est temps que les entreprises pensent plus à des opérations de haut de bilan. C’est plus intéressant sur tous les plans. Malheureusement, la majorité ne s’est pas structurée pour pouvoir le faire.

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La Tunisie rembourse son eurobond qui a consommé 15 jours des avoirs nets en devises

30. Januar 2025 um 08:59

Comme attendu, la Tunisie procédera aujourd’hui au remboursement de son eurobond de 1 000 MUSD (TUNIS 5.75 01/30/25 reGS). C’est la plus grande échéance que le pays paiera en 2025 au titre de sa dette étrangère. L’impact a été direct sur les avoirs nets en devises, qui ont perdu 15 jours de couverture d’importation. Ils sont maintenant à 23 325 MTND, l’équivalent de 104 jours d’importation. Le pays a payé plus de 3 376,4 MTND en une seule journée.

Avec ce niveau, l’économie peut fonctionner, mais les professionnels le savent: quand les avoirs nets en devises tournent autour de 100 jours, les délais d’importation des produits qui ne sont pas de première nécessité ou qui ne se rapportent pas aux activités industrielles sont rallongés.

Maintenant, ils vont se reconstituer progressivement, grâce aux recettes touristiques, qui s’accéléreront progressivement, et aux revenus du travail. Pour les revenus du tourisme, ils sont déjà à 357,6 MTND, ceux de la diaspora à 435,8 MTND, les deux en amélioration par rapport à 2024.

L’effet sur l’encours de la dette souveraine sera aussi visible. Le gap entre l’endettement interne et externe va s’agrandir davantage. Nous n’avons pas les calculs exacts, mais la dette extérieure serait aux alentours de 59 000 MTND, son plus bas niveau depuis des années. Dans l’absolu, c’est une bonne nouvelle. Toutefois, le besoin de ressources en devises s’intensifie. Il est impératif de mettre à la disposition des opérateurs économiques, y compris l’État, les moyens pour effectuer des opérations avec l’étranger. Ne pas s’endetter par des crédits pour les dépenses courantes est compris, mais il faut encore ouvrir la porte aux financements dans le cadre de projets qui créent de la valeur et, surtout, de l’emploi.

 

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TGH cherche encore son chemin dans un labyrinthe sans fin

30. Januar 2025 um 08:30

Au quatrième trimestre 2024, Tawasol Group Holding a annoncé un chiffre d’affaires de 16,994 MTND, en baisse de 18,1% en glissement annuel. Le pôle Industrie est le principal contributeur aux revenus, avec 11,861 MTND, en hausse de 17,3%. Le pôle Télécommunications affiche une chute de son chiffre d’affaires, -49,7% à 2,852 MTND. Idem pour le pôle Infrastructure dont les ventes ont fortement reculé de -55,2% à 2,221 MTND.

Sur l’ensemble de l’année, les revenus se sont améliorés de 8,5% à 84,318 MTND. L’export représente 34,7% du chiffre d’affaires global, soit 29,274 MTND. Par pôle, le chiffre d’affaires des Télécommunications s’est élevé à 19,176 MTND, en repli de 1,4% par rapport à 2023. La société a choisi d’arrêter l’activité Fibres optiques qui s’est avérée non rentable. La décision a impacté les résultats de l’activité sur le marché local, mais elle vise à recentrer les efforts sur des activités à plus forte valeur ajoutée et à améliorer la rentabilité globale à long terme. Quant à l’export, l’activité en République démocratique du Congo a connu une baisse significative en 2024, principalement en raison des conflits armés dans l’est du pays, des conditions climatiques défavorables, et de l’épuisement d’une part importante du marché au cours des trois premiers trimestres de l’année.

Le pôle Infrastructure a bien repris, avec 23,532 MTND de revenus en 2024, grâce à la diversification sur le marché africain. Au cours du dernier quart, il y a eu le démarrage du chantier du nouveau projet de construction du bassin de rétention à Agoé Houmbi à Lomé (Togo) et ceux du nouveau projet de viabilisation de la cité Bethel de Ouedo dans la commune d’Abomey-Calavi (Bénin). Pour l’Industrie, les revenus annuels ont augmenté de 4,4% à 40,950 MTND. Quant à l’activité immobilière, elle n’a généré que 0,060 MTND. Néanmoins, les différentes sociétés du groupe disposent de réserves foncières importantes dans des zones stratégiques de la capitale. Elles serviront à la construction d’immeubles qui constitueront une partie du chiffre d’affaires des années à venir.

Les investissements demeurent suspendus, puisqu’une réflexion stratégique est en train d’être menée. L’endettement est resté stable à 39,530 MTND, dont 27,027 MTND à court terme. La société est encore en phase de restructuration, en cherchant des solutions pour une activité durable et rentable. Le titre est parfaitement à l’équilibre sur le marché, et la société doit se montrer encore plus convaincante dans ses perspectives pour qu’elle crée de l’engouement. 

 

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Tentative de report de la nouvelle loi sur les chèques : les raisons d’un échec cuisant

29. Januar 2025 um 10:01

Depuis 48 heures, un sujet domine l’actualité : l’initiative législative d’un groupe de députés qui tentent de reporter l’entrée en vigueur de l’intégralité du nouveau cadre réglementaire pour les chèques. L’idée principale est de passer au 1er janvier 2026 au lieu du 2 février.

Les réactions étaient de toutes les couleurs. Une analyse rationnelle, qui tient compte de tous les éléments, montre clairement qu’en dépit de toutes les bonnes volontés, l’initiative n’a aucune chance d’aboutir.

Mauvais timing

La proposition de report n’avait, à notre avis, aucune chance de passer, et ce pour deux raisons.

La première est que la modification d’une loi à quelques jours de son application, et dont certains articles sont déjà appliqués, n’a aucun sens. Le problème des chèques s’est posé depuis de longs mois et la modification du Code du commerce a eu lieu depuis le 2 août 2024. Le projet présenté le weekend du 25 janvier est intervenu au temps additionnel. Il semble plutôt être une réaction à des réseaux sociaux en ébullition contre un texte largement controversé.

Lire aussi : Youssef Tarchoun défend l’application de la nouvelle loi sur les chèques malgré les appels au report

La seconde est que la loi en question est le résultat d’une initiative qui provenait du président de la République et qui fait partie de ses projets phares. Politiquement parlant, est-ce que l’ARP va s’opposer à l’une de ses réformes alors que la majorité absolue de ses membres adhère à son projet, lancé depuis le 25 juillet? Cela nous paraît également peu probable et même délicat.

C’est donc de l’énergie perdue. Depuis des semaines, les rumeurs n’ont jamais cessé concernant un report de dernière minute. Cela a donné de l’espoir à des Tunisiens financièrement stressés. Mais avec l’abandon des anciens chèques, l’impression des nouvelles formules de chéquiers a prouvé que le 2 février est vraiment la date attendue.

S’attaquer au problème

L’autre question qui se pose concernant l’utilité de cette initiative est qu’elle n’a pas apporté de solutions au vrai problème : comment trouver un autre moyen pour remplacer le rôle que jouait le chèque jusque-là?

Le chèque sert à financer le besoin en fonds de roulement des entreprises, au lieu de s’endetter auprès des banques. Il permettait de réaliser des ventes sans passer par la comptabilité. Il suffisait d’encaisser un chèque sans indication du tireur et le dépenser ailleurs.

Enfin, pour les clients, c’est un moyen d’augmenter leur pouvoir d’achat effectif dans un pays où l’inflation a rendu la vie si chère.

Continuer 2025 dans les mêmes conditions ne va donc que rallonger les difficultés, et lorsque janvier 2026 viendra, on aura les mêmes discussions de nouveau. Le report des échéances pour rien est devenu une spécialité tunisienne. Nous devons nous attaquer directement au cœur du problème : comment financer l’exploitation des entreprises à des coûts abordables?

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Même s’il est trop tôt pour juger de l’impact réel, les signes convergent vers une réduction de la consommation. L’utilisation des solutions technologiques, telle que les cartes Buy Now Pay Later, ne permettra pas tout. Elle pourra fonctionner pour les vacances ou les achats auprès des grandes surfaces ou des marketplaces, mais pas auprès des petits commerces du coin qui jouent un rôle clé dans le quotidien des ménages.

L’analyse de l’effet de la nouvelle réglementation doit se faire sur la base des résultats concrets, bien qu’il soit facile d’en détecter certains d’entre eux.

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Magasin Général se rapproche davantage du territoire de la profitabilité

29. Januar 2025 um 09:26

Magasin Général semble progresser vers une nouvelle phase dans sa longue histoire. L’enseigne de grande distribution a réalisé un chiffre d’affaires (hors taxes) de 274,172 MTND au bout du dernier trimestre 2024. L’amélioration a été de 5,1% en glissement annuel. Elle a permis de porter les ventes de l’année à 1 041,656 MTND contre 984,555 MTND en 2023.

La marge brute du distributeur, calculée par rapport aux revenus TTC, a reculé de 52 points de base à 27,89%. Le coût des marchandises vendues a évolué de 6,5% en 2024, plus rapidement que le chiffre d’affaires. Nous pensons que la hausse des ventes traduit plutôt un effet prix, puisque le rythme est inférieur à l’inflation moyenne dans l’ensemble de l’économie.

L’année 2024 a été marquée par une baisse des charges financières, qui sont passées de 33,084 MTND en 2023 à 24,859 MTND une année plus tard. Les produits financiers se sont établis à 12,241 MTND. Les charges du personnel ont significativement augmenté de 7,8% à 83,698 MTND. Il y a eu un recrutement net de 25 personnes en 2024, et l’effectif moyen total compte 3 398 employés. De plus, il ne faut pas oublier qu’il y a eu une revalorisation salariale dans l’ensemble du secteur l’année dernière, avec même un risque de grève dans l’ensemble des grandes surfaces du pays, toutes enseignes confondues.

Avec sa sortie attendue sur le marché obligataire, approuvée par la dernière assemblée des actionnaires, Magasin Général devrait se doter de ressources supplémentaires pour poursuivre son développement. Le contexte n’est pas très porteur, car le pouvoir d’achat souffre. Pour réussir ce business, il faut savoir négocier ses achats.

 

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Les actionnaires de City Cars n’ont rien à craindre pour leurs dividendes

29. Januar 2025 um 08:52

City Cars a réalisé un chiffre d’affaires, hors taxes, de 101,332 MTND au cours du quatrième trimestre 2025, en baisse de 5,3% en glissement annuel. Ls revenus de l’exercice 2024 se sont établis à 364,274 MTND, une amélioration de 1,0% par rapport à 2023.

La marge brute du concessionnaire a reculé de 26 points de base de 17,03%. Les états financiers montreront d’où vient cette baisse, puisque nous n’avons pas une idée exacte sur la composition de ces revenus. Globalement, préserver ses marges dans ce contexte est un point positif. 

Les charges financières nettes de la société se sont élevées à 3,733 MTND, mais largement couverts par des produits de placement de 8,216 MTND. La trésorerie nette demeure confortable, avec un solde de 73,147 MTND.

Par rapport au premier semestre, qui a enregistré un recul du résultat de 32,6% à 10,134 MTND, les comptes annuels seront sous le signe du rattrapage. En tenant compte des éléments disponibles, le résultat net serait aux alentours de 28,000 MTND. Ce niveau permettra un dividende conforme aux attentes des actionnaires. Avec cette profitabilité, City Cars pourra préserver la rémunération de l’année dernière, soit 1,250 TND (brut) par action.

Sur le marché, le titre affiche déjà un rendement de 9,45%, ce qui a déjà épuisé une grande partie de son rendement en dividende. Si le cours baisse d’ici à l’annonce des bénéfices, n’hésitez pas à vous en offrir. Les perspectives du secteur demeurent bonnes, avec une demande structurellement supérieure à l’offre. Peu de secteurs d’activité présentent une telle physionomie.

 

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Le noyau dur de l’actionnariat de CIL se consolide

27. Januar 2025 um 09:34

CIL est un titre qui combine deux propriétés : l’excellente performance opérationnelle et la faible liquidité sur le marché. En 2024, et si nous excluons les trois premiers actionnaires, nous constatons que 7,6% des actions qui échappent à leur contrôle ont été transigées.


Ce qui nous poussé à parler de la compagnie de leasing est la fréquence des déclarations d’opérations significatives au cours de ce mois de janvier 2025. Une première partie de ces transactions ont vu Habib Bouaziz quitter le tour de table au profit de membres de sa famille, Hend et Selma Bouaziz. Ces deux dernières ont confirmé leur intérêt à la société en montant encore dans le capital de la compagnie, à travers deux opérations le 17 janvier 2025, acquérant chacune 30 000 actions au prix unitaire de 25 Tnd. Ensemble, elles représentent 10,392% du capital de la société, devenant ainsi le troisième actionnaire de la société. En fin de la semaine dernière, le Président-Directeur Général de la Société, Mohamed Brigui a lui aussi acquis un total de 10 911 actions.


Si nous analysons ces opérations de point de vue gouvernance, nous pouvons qualifier ces opérations d’excellentes nouvelles pour les actionnaires. Le fait que le noyau dur soit toujours présent et ne cède aucune opportunité pour renfoncer sa participation confirme la bonne situation de la compagnie et ses bonnes perspectives. D’ailleurs, CIL serait afficherait l’un des meilleurs bénéfices nets du secteur cette année t offrirait l’un des yields les plus élevés. Dans le monde de la finance comportementale, il n’y a pas de signe plus direct pour indiquer cela.


Toutefois, nous recommandons ce titre à titre d’investissement à moyen terme, au moins, car liquider est tout, sauf évident. La société s’échange d’ailleurs sur le fixing et y mettre de l’argent est plus que rentable. Ceux qui ont acheté le titre le 31 décembre 2019 et l’ont préservé jusqu’à aujourd’hui ont récupéré un dividende brut de 7,895 Tnd par action, sans compter l’attribution d’action gratuite de 2023. Sur cette période, rares sont les sociétés qui ont pu mieux faire.

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Le dernier trimestre de l’année sourit à Assad

27. Januar 2025 um 09:11

Le dernier trimestre 2024 a été marqué par une amélioration du chiffre d’affaires global de 11,1% à 31,170 Mtnd. Les ventes locales ont légèrement augmenté de 0,6% à 13,801 Mtnd, contre une hausse de 21,1% des exportations à 17,368 Mtnd. Sur l’ensemble de l’exercice, les ventes totales ont évolué de 12,9% à 100,543 Mtnd. Les marchés étrangers ont absorbé 54,407 Mtnd, +18,0% en glissement annuel, alors que le marché local a affiché un chiffre d’affaires de 46,137 Mtnd, +7,4% par rapport à 2023.


La production a enregistré une croissance, totalisant 885 975 équivalents batterie standard en 2024. Les premier et dernier quart de l’exercice ont affiché les meilleurs rendements, contrairement à la période s’étalant entre avril et septembre derniers.


L’endettement total a reculé de 23,578 à  77,108 Mtnd, en baisse de 23,3% par rapport à décembre 2023. La baisse a bien concerné les crédits de gestion (-26,7% à 50,231 Mtnd) que ceux à moyen et long terme (-16,2% à 27,299 Mtnd). Assad a peu investi l’année dernière, avec une enveloppe limitée à 2,356 Mtnd.


En dépit de ces bons chiffres, le marché n’a pas oublié le problème de la sanction douanière infligée à la société de 234 Mtnd, dans la cadre du sujet des vielles batteries. Elle est équivalente à presque 20x la capitalisation boursière de la société. Tant qu’il n’y a pas de nouvelles concernant cette pénalité, il serait difficile de convaincre les investisseurs d’une sortie indemne d’une bataille avec la Douane.

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Les managers du monde entier s’inquiètent des droits de douanes américains

27. Januar 2025 um 08:16

Lors du Forum économique mondial de Davos, les chefs d’entreprise ont largement cherché à minimiser les inquiétudes concernant la perspective d’une guerre commerciale transatlantique. Le président américain Donald Trump a promis à plusieurs reprises d’imposer des droits de douane sur les produits importés de l’Union européenne, ce qui a incité le bloc à avertir qu’il se tenait prêt à répondre à des droits de douane supplémentaires de manière proportionnée. L’administration Trump envisage également d’imposer des droits de douane supplémentaires de 10% sur les produits importés de Chine, potentiellement dès le mois prochain.

 

Les droits de douane augmentent l’inflation par définition, ce qui n’est pas vraiment utile pour les économies. Les taux d’intérêt ne baisseraient probablement pas aussi rapidement si les droits de douane américains alimentaient l’inflation.

 

Le libre-échange et des droits de douane peu élevés sont un véritable moteur de croissance. Il est important que les entreprises technologiques puissent conclure des accords avec des partenaires commerciaux mondiaux. Et si l’on considère les dépendances entre l’Europe et les États-Unis, ou entre les États-Unis et la Chine, c’est tout sauf une bonne idée. In fine, tout le monde fait des affaires en Chine. Le géant asiatique, bien sûr, veut aussi continuer à faire des affaires avec les États-Unis. Donc, pour la technologie, il est encore plus important de construire ces ponts et des chaînes d’approvisionnement résilientes.

 

Pour la Tunisie, nous n’avons pas encore vu de réactions ou d’inquiétudes, du moins publiquement. Pourtant, l’effet est direct. Si l’Union européenne trouve des difficultés pour liquider ses marchandises dans le pays de l’Oncle Sam, il faut être certains que des milliers d’emplois chez-nous sont en jeu.

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L’Export fait le bonheur de la TPR

24. Januar 2025 um 11:22

La fin de l’année 2024 était positive pour TPR. Au cours du dernier trimestre, le spécialiste de l’aluminium a affiché une amélioration de ses ventes de 12% à 66,386 MTND. Le marché local s’est inscrit en baisse de 2% à 40,031 MTND, alors l’activité export a bondi de 41% en glissement annuel à 26,354 MTND. Sur l’ensemble de l’exercice, la hausse a touché le marché local (+2% à 129,619 MTND) et externe (+4% à 80,526 MTND).

La société a investi 3,853 MTND en biens corporels et incorporels et 14,482 MTND en titres de participations. Il s’agit de l’acquisition de 312 000 parts sociales dans le capital de la société LMG (5,382 MTND) et de 308 000 actions dans le capital de la société SOTUVER (4,000 MTND). TPR a souscrit dans le capital d’une nouvelle centrale photovoltaïque, crée par TPR, pour un montant de 2,249 MTND et dans la recapitalisation de sa filiale TPR GLASS pour un montant de 2,850 MTND.

Pour l’endettement, l’encours s’est élevé à 77,948 MTND, répartis entre 10,656 MTND à long et moyen terme et 67,292 MTND à court terme. Par rapport à fin 2023, la baisse de la dette a été réalisée en dépit d’une amélioration de la production (+2% à 214,538 MTND). En même temps, TPR détient des placements en billets de trésorerie et en Bons du Trésor de 74,300 MTND. De point de vue liquidité, la société est bien solvable.

Les indicateurs d’activité consolidés montrent un chiffre d’affaires de 320,535 MTND, en amélioration de 11%. A noter la contribution significative de la filiale algérienne PROFAL, grâce à laquelle les ventes à l’export ont évolué de 16% à 184,507 MTND.

En tenant compte des résultats du premier semestre, nous pensons que l’exercice serait à l’équilibre par rapport à 2023. Rien à craindre donc pour l’un des meilleurs industriels en Tunisie.

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