Samir Abdelhafidh: les retards dans les projets coûtent à l’État
Plusieurs projets financés par des fonds internationaux sont actuellement en suspens, une situation préoccupante que le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a reconnue. Selon lui, ces retards dans la mise en œuvre des projets entraînent des coûts considérables pour l’État, aussi bien sur le plan financier que pour les opportunités de développement.
Afin de résoudre ce problème, le gouvernement a récemment mis en place la circulaire n°27, visant à débloquer les projets publics en difficulté. Cette circulaire prévoit plusieurs mesures, notamment l’élaboration d’un fascicule pour chaque projet en retard afin d’éviter les pénalités liées aux retards.
Malgré une allocation budgétaire importante pour l’année 2025, le ministre reconnaît que l’objectif de croissance de 3,2% semble difficile à atteindre, étant donné les défis actuels. L’absence de préparation adéquate des projets est souvent citée comme la cause principale des blocages rencontrés.
Enfin, la circulaire propose de revoir les contrats d’exécution, exemptant de pénalités les retardataires dont la responsabilité ne peut être imputée. Ces réformes ont pour objectif de relancer les projets en cours et de créer un environnement propice aux investissements futurs.
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