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Gestern — 17. Dezember 2024Haupt-Feeds

Le plan d’action 2025-26 du CTS n°8 de l’UA sur la décentralisation

17. Dezember 2024 um 10:14

Issaka Garba Abdou, chef du département de la gouvernance et des droits de l’Homme, chargé de la fonction publique et de la lutte contre la corruption au sein de l’Union africaine (UA) a donné, lundi 16 décembre 2024, un aperçu des principaux objectifs de la 5e session ordinaire du Comité technique spécialisé (CTS n°8 ) de l’UA.

Il a souligné que la présente session s’est fixée pour objectif d’élire un nouveau bureau du CTS numéro 8 composé de membres provenant de différentes sous-régions de l’Afrique (Afrique du Nord, Afrique australe, Afrique centrale et Afrique de l’Ouest).

Bien plus, cette session envisage de mettre sur pied un plan de travail biannuel destiné à mettre en œuvre les programmes pour les années 2025-2026.

Il s’agit, a-t-il ajouté, de dresser un constat des différents défis rencontrés par les sous-comités du CTS.

Interrogé sur la contribution de la Tunisie à cette session et plus largement à la promotion de la gouvernance locale et du développement urbain en Afrique, le responsable de l’UA a rappelé que la Tunisie a présidé le CTS depuis le mois de juillet jusqu’à maintenant.

Il s’est félicité du rôle joué par notre pays dans l’organisation du 1e forum urbain africain à Addis Abeba du 4 au 6 novembre 2024.

« C’était un succès, dès lors qu’il a permis de réunir plus de 1700 participants, dont des responsables locaux africains », s’est félicité le responsable africain, ajoutant que ce premier forum a été l’occasion de

passer en revue les réalisations accomplies mais surtout de dresser un tableau des défis en matière de décentralisation et de gouvernance locale en Afrique.

Toujours dans le cadre de la présidence tunisienne du CTS, Garba Abdou a affirmé que la Tunisie a largement contribué à faire avancer l’agenda dans le domaine de la décentralisation, de la gouvernance locale mais aussi les questions d’urbanisation, et de développement urbain.

Revenant sur les moyens et mécanismes à prévoir pour que les recommandations qui seront issues de la 5e session ne soient plus une lettre morte, le responsable de l’UA a appelé à œuvrer à mettre en œuvre la charte africaine sur les valeurs et les principes de la fonction publique.

Texte éminemment normatif, cette charte, a-t-il précisé, vise à améliorer la prestation des services publics en Afrique.

Les Etats-parties sont invités à mettre en œuvre les dispositions nécessaires pour améliorer la qualité des prestations de service rendues aux citoyens africains, dont notamment l’accès à un logement urbain décent.

Avec TAP

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La Tunisie abrite la 5e Session ordinaire du CTS n°8 de l’UA sur la décentralisation

16. Dezember 2024 um 16:47

La Tunisie accueille, du 18 au 20 décembre, la 5e session ordinaire du Comité technique spécialisé (CTS n°8 ) de l’Union Africaine (UA) sur la Fonction Publique, les Collectivités Locales, le Développement Urbain et la Décentralisation.

Cet événement, organisé sous l’égide de la Présidence du Gouvernement, fait suite au succès de la session du CTS Finance de l’UA tenue à Tunis plus tôt cette année.

Durant deux jours, les 18 et 19 décembre, des experts des États membres de l’UA débattront de questions clés inscrites à l’ordre du jour, avant de présenter un rapport lors de la réunion ministérielle prévue le 20 décembre.

Les ministres devraient adopter la Déclaration de Tunis, qui définira des engagements communs et des orientations stratégiques en matière de gouvernance locale et de service public.

L’ambassadeur de Tunisie en Éthiopie et Représentant Permanent auprès de l’Union Africaine, Abdelhamid Gharbi, a souligné l’importance de cet évènement d’envergure qui, a-t-il dit, représente une occasion pour renforcer la coopération continentale entre les Etats membres de l’UA.

Cette réunion réaffirme l’engagement de la Tunisie à promouvoir le dialogue et la coopération entre les nations africaines face aux défis communs en matière de gouvernance et d’urbanisation, a déclaré l’ambassadeur.
La session ordinaire sera précédée par la deuxième réunion du Bureau du CTS, les lundi 16 et mardi 17 décembre à Tunis.

Le Comité Technique Spécialisé sur la Fonction Publique, les Collectivités Locales, le Développement Urbain et la Décentralisation (CTS n°8-UA) est l’un des organes clés de l’Union Africaine. Il a pour mandat de garantir une gouvernance efficace, une prestation de services publics de qualité et un développement urbain durable dans les États membres.

Le CTS n°8-UA a constamment été une plateforme de dialogue et de coopération, favorisant l’élaboration de politiques et de stratégies axées sur la décentralisation, la bonne gouvernance et l’urbanisation durable en Afrique.

Le CTS n°8-UA constitue un levier stratégique essentiel pour les États membres, permettant de renforcer la prestation des services publics, d’améliorer la gouvernance locale et de promouvoir un développement urbain soutenable.

Tunis abrite la réunion du CTS de l’UA sur la décentralisation

15. Dezember 2024 um 11:29

La deuxième réunion du bureau du comité technique spécialisé (CTS N°8) de l’Union africaine (UA) sur la fonction publique, les collectivités locales, le développement urbain et la décentralisation se tiendra les 16 et 17 décembre à Tunis. Elle sera suivie de la 5ème session ordinaire du Comité et de la réunion des experts qui se tiendra aussi à Tunis du 18 au 20 du même mois.

Lors de la deuxième réunion du bureau du CTS, les rapports d’activités de 2023 et 2024 seront présentés. La réunion sera également marquée par la lecture de la déclaration du Forum urbain africain.

Présidé par le ministre tunisien de l’environnement, le Comité technique spécialisé de l’Union Africaine sur la fonction publique, les collectivités locales, le développement urbain et la décentralisation (CTS n°8-UA) avait tenu sa réunion annuelle à Accra, Ghana, du 15 au 17 juillet 2024, et la réunion des experts du CTS n°8-UA s’était tenue les 15 et 16 juillet 2024.

Les experts représentant cinq États membres de l’UA (Ouganda, Ghana, Tunisie, Congo, Lesotho) ainsi que des représentants du secrétariat du CTS n°8-UA et des départements de la Commission de l’Union Africaine avaient pris part à cette réunion.

Les Comités techniques spécialisés de l’UA couvrent des thèmes variés et sont responsables devant le Conseil exécutif. Chaque CTS est composé de ministres et de hauts fonctionnaires des États membres chargés des secteurs relevant de leurs domaines respectifs de compétence.

Le CTS sur la fonction publique, les collectivités locales, le développement urbain et la décentralisation a pour missions l’élaboration, la promotion et la mise en œuvre du programme et de la vision de l’UA en matière d’intégration.

Il s’agit également de promouvoir les efforts des États membres pour une gouvernance et un développement efficaces et le renforcement des capacités.

Il a aussi pour fonctions la prévention et la lutte contre la corruption, la promotion de la reconstruction des services publics après les conflits, la décentralisation et la gouvernance locale, la mise en place d’approches novatrices en matière de prestation de services, notamment grâce aux technologies de l’information et de la communication outre le développement d’un mécanisme pour promouvoir les établissements humains durables.

Avec TAP

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Parc Sidi Bou Saïd, un exemple frappant d’abus et d’impunité

15. Dezember 2024 um 09:21

Le parc de Sidi Bou Saïd, conçu durant l’ère Ben Ali, était autrefois un modèle d’organisation et de respect des règles. À cette époque, les consignes étaient claires : aucune voiture et aucun vélo n’étaient autorisés à circuler dans cet espace. Une réglementation rigoureuse assurait la tranquillité des lieux et protégeait ce site emblématique. Cependant, ces principes semblent aujourd’hui relégués aux oubliettes, laissant place à des pratiques d’exploitation abusives et à un état de désordre qui soulève de nombreuses interrogations sur la gestion des autorités compétentes.

Leith Lakhoua *

Depuis quelque temps, les citoyens s’indignent face à des dérives notoires au sein du parc. En ligne de mire, le gérant d’un café qui semble jouir d’une immunité inébranlable. Si les quatre entrées principales du parc affichent des panneaux interdisant explicitement la circulation des voitures et des bicyclettes, une exception demeure : l’entrée donnant accès directement au café en question. Aucune signalisation n’y est présente, et les véhicules y pénètrent sans aucune contrainte, stationnant parfois même à quelques mètres du café. Comment expliquer un tel laxisme? Pourquoi cette porte déroge-t-elle aux règles appliquées partout ailleurs?

L’impunité comme norme ?

La question des deux poids deux mesures est au cœur de cette problématique. Il est légitime de se demander pourquoi certains individus ou établissements semblent bénéficier d’un traitement de faveur de la part des autorités. Pourquoi fermer les yeux sur ces dépassements? Ce silence assourdissant, voire cette complicité passive, laisse planer un sentiment d’impunité qui, malheureusement, caractérise encore certaines pratiques en Tunisie.

Le cas du parc de Sidi Bou Saïd n’est qu’un exemple parmi d’autres. Il illustre un état d’esprit persistant où l’application des lois semble fluctuante selon les intérêts en jeu.

Alors que les citoyens ordinaires se voient rappeler à l’ordre pour la moindre infraction, d’autres réussissent à contourner les règles, protégés par des influences ou des connivences suspectes.

La défaillance des autorités locales

Face à cette situation, les autorités locales, à commencer par le «moatamad» local (délégué ou sous-préfet), sont interpellées. Leur rôle est essentiel pour garantir l’ordre et le respect des lois. Pourquoi ces responsables ferment-ils les yeux? Pourquoi les mesures correctives tardent-elles à être appliquées? La réponse est attendue avec impatience, tant par les habitants de Sidi Bou Saïd que par l’ensemble des Tunisiens soucieux de justice et d’égalité.

Doit-on attendre l’intervention du président Kaïs Saïed pour résoudre un problème aussi évident? L’implication directe des plus hautes autorités est-elle nécessaire pour rappeler des principes aussi basiques que l’égalité devant la loi et le respect des règles communes? Une telle perspective témoigne des carences des structures intermédiaires chargées de veiller au bon fonctionnement de nos institutions.

L’urgence d’une régulation citoyenne

Le pays doit s’autoréguler. Bien au-delà de l’application stricte des lois, c’est une prise de conscience collective qui est nécessaire. Les responsables administratifs et les commis de l’État doivent jouer un rôle actif dans la sensibilisation et la mobilisation des citoyens pour protéger l’intérêt général.

En Tunisie, comme ailleurs, il existera toujours des individus cherchant à se placer au-dessus des lois. Mais face à ces abus, c’est la volonté citoyenne qui doit prévaloir. Un peuple vigilant et engagé est le meilleur rempart contre l’impunité.

Le parc de Sidi Bou Saïd, ce joyau historique, mérite mieux que ce laisser-aller. Les autorités doivent rétablir l’ordre et prouver que nul n’est au-dessus des lois. Ce combat dépasse le cas spécifique d’un café ou d’un parc : il s’agit d’une question de principe et de justice sociale. La Tunisie ne peut avancer tant que les pratiques de favoritisme et les deux poids deux mesures perdurent.

Les citoyens, pour leur part, doivent rester vigilants et exigeants. C’est par cette mobilisation collective que nous pourrons bâtir une Tunisie plus juste, où l’intérêt public primera sur les privilèges privés.

* Consultant en organisation industrielle et logistique.

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