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Heute — 15. Dezember 2025Managers

Les Émirats arabes unis et l’UE accélèrent les négociations de libre-échange

15. Dezember 2025 um 11:38

Un autre pays de la région Mena va prochainement signer un accord de libre-échange avec l’Union européenne (UE). Il s’agit des Émirats arabes unis. Les pourparlers, lancés en mai 2025, avancent rapidement et se concentrent sur le commerce des biens et des services, les investissements et l’approfondissement de la coopération dans des secteurs stratégiques, notamment les énergies renouvelables, l’hydrogène vert et les matières premières critiques.

L’UE cherche à approfondir ses relations commerciales et d’investissement avec la région du Golfe et l’accord bilatéral envisagé pourrait servir de pierre angulaire à un futur partenariat régional. Un accord avec les Émirats arabes unis viendrait s’ajouter au réseau de 44 accords commerciaux de l’UE avec 76 pays, soit le plus grand réseau mondial d’accords commerciaux.

Pour les Émirats, il s’agit de son deuxième plus grand partenaire commercial, représentant 8,3% de son commerce non pétrolier, pour une valeur de 67 milliards de dollars en 2024. Un accord donnera au pays un accès à 450 millions de consommateurs et à de nombreuses opportunités d’investissement. Il semble qu’il y ait une volonté d’avancer malgré l’impasse persistante des négociations entre le marché unique et le Conseil de coopération du Golfe (CCG). La diversification économique est vitale pour les Émirats, qui a déjà signé 27 accords de libre-échange.

L’enjeu n’est pas seulement national, mais régional. Les autres pays du CCG pourraient être incités à négocier avec l’UE si des bénéfices économiques tangibles étaient observés à la suite de l’accord avec les Émirats. En même temps, l’absence de retombées régionales positives pourrait accentuer le risque de fragmentation des politiques commerciales de chaque pays.

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Tawasol Group Holding: entre bénéfices comptables et réserves d’audit

15. Dezember 2025 um 11:24

Tawasol Group Holding a publié ses états financiers individuels et consolidés de l’exercice 2024, après quelques mois de retard. Les comptes sociaux, qui ne sont autres que les remontées de dividendes des filiales, affichent un déficit de 0,998 MTND contre une perte de 0,395 MTND une année auparavant. Les états financiers ont été certifiés avec des réserves par les commissaires aux comptes. Ces réserves concernent, entre autres, l’absence d’une évaluation récente de la participation de TGH dans ses filiales Retel et Hayatcom Tunisie. La société n’a pas également comptabilisé de provision concernant le risque de non-recouvrement des créances détenues par TGH envers la société RBNO, cédées en 2021, pour une valeur de 1,803 MTND. Ces réserves ne sont pas nouvelles.

Par ailleurs, la Banque Zitouna a entamé des poursuites judiciaires à l’encontre de la société pour le recouvrement du solde du crédit impayé ainsi que du reliquat non encore payé. Cette poursuite a abouti à une décision judicaire de quitter le local objet du contrat de location-financement. La cour d’appel ainsi que la cour de cassation ont confirmé le jugement de première instance et le paiement par la société TGH des loyers échus pour un montant de 3,271 MTND. Les pertes subies par la société TGH à la suite de ces jugements, s’élevant à 2,480 MTND, n’ont pas fait l’objet de provision.

Au niveau des comptes consolidés, le résultat s’est établi à 1,148 MTND. Toutefois, les commissaires aux comptes ont également émis 29 réserves. Il y a une absence d’inventaires physiques des immobilisations corporelles de trois filiales, l’indisponibilité de l’information financière des participations indirectes de TGH dans les sociétés établies en Algérie et des soucis concernant des créances douteuses relatives à diverses sociétés et qui ont gonflé le résultat annoncé.

Le projet de résolutions de l’Assemblée générale ordinaire ne propose pas de distribution de dividendes. Investir dans TGH signifie prendre un pari sur une restructuration réussie, et il y a des investisseurs qui y croient, comme le montre le rendement de 29,7% depuis le début de l’année.

 

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Un groupe chinois craque pour les trésors agricoles de Tunisie

15. Dezember 2025 um 11:13

Le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a reçu samedi 13 décembre 2025 une délégation du groupe chinois Wuhan Yangluo Port Services, en visite de travail en Tunisie.

Cette rencontre visait à identifier des opportunités concrètes de coopération commerciale et d’investissement, tout en accélérant leur mise en œuvre sur le terrain.

Au cœur des échanges, l’intérêt de la délégation chinoise pour des produits tunisiens à forte valeur ajoutée s’est particulièrement illustré. L’huile d’olive et les dattes, emblèmes du savoir-faire agricole national et prisés sur les marchés internationaux, ont été mis en avant comme des axes prioritaires de promotion. Selon communiqué du ministère, la réunion, à laquelle ont participé les responsables des institutions sous tutelle, a également porté sur le développement de projets d’investissement respectant les standards internationaux, notamment dans les secteurs de la logistique et de la modernisation des infrastructures publiques.

Par ailleurs, le groupe chinois a exprimé sa volonté de nouer des partenariats à moyen terme, axés sur le transfert de technologies et l’intégration de savoir-faire modernes. De son côté, le ministre Samir Abid a souligné la nécessité d’une feuille de route claire afin de concrétiser rapidement ces projets. Et ce, tout en rappelant le rôle stratégique de la Tunisie comme porte d’entrée vers les marchés africains.

Rappelons que Wuhan Yangluo Port Services, entreprise publique spécialisée dans le commerce international, la logistique et l’investissement, avait déjà manifesté en juillet dernier un vif intérêt pour le marché tunisien, confirmant sa disponibilité à accompagner les institutions locales tant sur le plan logistique que financier.

Source: ministère du Commerce

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Tunisia Digital Awards 2026: lancement officiel du meeting et de la compétition –14 catégories ouvertes aux candidatures

15. Dezember 2025 um 10:00

Les Tunisia Digital Awards (TDA) annoncent l’ouverture des candidatures du 30 novembre au 31 décembre 2025 pour sa 4éme édition 2026, qui se tiendra les 20 et 21 janvier 2026.

Événement majeur du digital en Tunisie, les TDA se déclinent en deux volets complémentaires : un Meeting réunissant les experts du secteur, ainsi qu’une Compétition couvrant 14 catégories pour récompenser les projets, campagnes et innovations les plus marquants.

Les catégories incluent: Best Web Site, Best Mobile Application, Best Big Data & Analytics, Best Social Media Campaign, Best Digital Campaign, Best Digital Innovation, Best SEO/SEA Campaign, Best E-commerce Expérience, Best Startup Digital, Best Podcast, Best Community Manager, Best Creator/Influencer Marketing Campaign, Best Video/Reels/TikTok Campaign et Jury Awards.

Objectifs: promouvoir l’excellence digitale tunisienne, valoriser les talents émergents et rassembler l’écosystème autour d’un meeting fédérateur et d’une compétition nationale de haut niveau.

Avantages pour les participants: Forte visibilité médiatique, reconnaissance professionnelle, opportunités de networking et présence au cœur de la scène digitale tunisienne.

Ouverture des candidatures: 30 novembre 2025
Clôture: 31 décembre 2025
Meeting et Remise des awards: 20–21 janvier 2026

 

📌 Dépôt des candidatures sur www.digital-awards.org

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Vente aux enchères des biens immobiliers de la BFT. Détails

15. Dezember 2025 um 09:58

En vertu de l’ordonnance du juge contrôleur près Tribunal de Première Instance de Tunis du 17 NOVEMBRE 2025, telle que publiée au JORT n°162 du 28 novembre2025, Mr SALAH FEKI, LIQUIDATEUR de la BFT, informe le public de la mise en vente des biens immeubles appartenant à la BFT, ci-après :

 

1/Titre foncier n°117155Tunis, sis à Tunis à l’angle de la rue Hédi Nouira et la Rue Ibnou Chamaa Tunis.

2/Titre foncier 50585 Tunis, sis à Tunis, à l’angle de la rue Ali Dargouth et Saad Zaghloul.

3/Titre foncier 103555 Tunis, sis à la Rue Mohamed V..

4/Titre foncier 586721Nabeul, sis à la Rue de Sicile Soliman Plage.

5/Titre foncier 12196 Sfax, (16425èmes/32850parts) sis à Imadat Sidi Daher, Bir Ali Ben Khelifa, Sfax.

6/Un appartement sis au 3ème étage de l’immeuble N°6 résidence Mourouj – Route de Menzel Chaker Sfax.

 

Il est à rappeler que toutes les entités et Personnes intéressées peuvent retirer le cahier des charges auprès du Siège Social de la BFT, sis à Cité Ennacim, Rue Aboubaker Achahid , Mont Plaisir le Belvédère -1002- Tunis, contre le paiement de la somme non récupérable de 500 dinars à verser au compte de la BFT (en liquidation) tenu à la STB Agence Avenue Kheireddine Pacha Tunis sous le Numéro 10 006 035 1881375 788 93 . Les offres sont adressées conformément au cahier des charges par voie postale dans des enveloppes cachetées au nom de Mr le LIQUIDATEUR de la BFT à l’adresse de la BFT ci haut citée au plus tard le 15/01/2026 – Les visites se feront tous les jours ouvrables avec une prise de Rendez-vous au préalable avec Mr le Liquidateur Tel : (98 440 598)

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Gestern — 14. Dezember 2025Managers

Participez à l’évolution de Managers: votre avis compte !

14. Dezember 2025 um 13:47

Cher.e.s lecteur.e.s, chère communauté,

Nous nous sommes toujours définis comme une boîte à outils au service des managers et des entrepreneurs. Notre rôle est de vous informer, de vous éclairer et de vous aider à prendre des décisions plus justes et plus sereines. Aujourd’hui, cette promesse prend une nouvelle dimension: nous voulons la traduire encore plus concrètement avec vous.

Nous faisons évoluer en profondeur notre offre éditoriale : le magazine papier, le site web, nos newsletters, Weekly, notre lettre d’information hebdomadaire, et Bridge, dédiée à l’investissement ainsi que nos réseaux sociaux, nos événements et nos podcasts. Tout bouge. Mais une chose est non négociable : nous ne voulons pas le faire sans vous. 

C’est pour cela que nous lançons une grande enquête “Lecteurs & Lectrices de Managers”. Son objectif : mieux comprendre vos habitudes de lecture, identifier ce qui, dans Managers, vous est réellement utile dans votre quotidien professionnel, votre carrière et vos business, et repérer ce qui manque encore à notre écosystème Managers pour mieux vous accompagner dans vos défis de managers, d’entrepreneurs et de décideurs. 

Nous avons besoin de savoir ce que vous lisez en priorité, ce que vous aimeriez voir davantage et sur quels supports vous nous suivez le plus. Notre objectif est de pouvoir rendre Managers encore plus concret, utile et proche de vos réalités.

Derrière cette enquête, il y a une conviction très simple : un média business doit être une communauté vivante, pas seulement un support d’information.

En répondant, vous nous aidez à affiner nos thèmes et rubriques et à choisir les formats et le contenu les plus adaptés. Nous avons préparé un questionnaire en ligne, simple à remplir. Quelques minutes suffisent. Mais pour nous, c’est un signal fort que vous croyez en ce que nous faisons, que vous avez envie d’influencer l’évolution du magazine et surtout que vous considérez Managers comme un partenaire dans votre parcours professionnel.

Il vous suffit de cliquer sur le lien que nous mettons à votre disposition sur nos canaux et de répondre en toute franchise. Vos réponses sont bien entendu anonymes et confidentielles et ne seront utilisées que pour améliorer notre offre éditoriale.

En tant que rédactrice en chef, j’ai envie que cette enquête soit le début d’une conversation plus directe entre vous et nous. Alors, dites-nous ce qui vous inspire et ce que vous aimeriez que Managers devienne pour vous dans les prochaines années.

Merci d’avance pour votre temps, votre exigence et votre confiance. Et bienvenue à celles et ceux qui acceptent de co-construire avec nous le Managers de demain. Voici le lien de l’enquête:

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdQUI_2bLFXydyiZtWs_YGPMkGgeHM5Y4uihwxogmL3aUKxAA/viewform

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Fethi Zouhair Nouri à l’IACE: sept axes pour relancer l’investissement productif

14. Dezember 2025 um 11:59

À l’occasion de la clôture des 39es Journées de l’Entreprise, la Tunisie regorge de talents, d’idées et de projets, mais souffre d’un déficit criant d’investissements productifs et d’un financement déconnecté de l’économie réelle.

Ce diagnostic implacable émane de Fethi Zouhair Nouri, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), qui a clos la 39e édition des Journées de l’Entreprise organisées par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE).

« Sans transformer en profondeur notre rapport à l’investissement productif, nous ne redresserons pas la trajectoire du pays », a-t-il souligné, tout en traçant un horizon de confiance et de redressement durable autour de sept axes prioritaires.

Un investissement famélique et biaisé vers la trésorerie

Le gouverneur a fustigé un taux d’investissement national figé à 16 % du PIB, dont seulement 58 % du privé, jugé insuffisant pour une croissance soutenable. Entre 2022 et 2024, les crédits à court terme (trésorerie) ont explosé de +8,1 %, contre un maigre +3,3 % pour les prêts à moyen et long terme. « Ce déséquilibre sacrifie les projets structurants aux besoins immédiats », poursuit-il.

Le privé, piégé dans une logique de survie et de consolidation de positions acquises, sous-exploite aussi les lignes de crédit pour PME des bailleurs étrangers. « Brisons le fatalisme du “tout est difficile” : la sortie de crise repose sur l’industrie, les services, l’agriculture, le digital, la transition verte et l’économie de la connaissance », a-t-il insisté.

Immobilisme fatal face aux ruptures mondiales

Dans un contexte de disruptions technologiques, énergétiques et géopolitiques, « ne pas investir, c’est reculer », a averti le gouverneur. Il a interpellé l’assistance : « Combien d’opportunités d’export perdues ? De talents exilés ? D’idées étouffées par le pessimisme ? Le changement est possible, si nous bousculons ensemble nos pratiques. »

Appels francs aux acteurs : ambition, audace, stabilité

  • Aux entrepreneurs : adoptez une nouvelle culture de l’investissement, convertissez l’épargne et les risques en actifs productifs (usines, numérique, énergie) et évaluez la réussite par le portefeuille d’actifs, non par le solde bancaire. Passez d’un duo « banque + fonds propres » à une architecture financière élargie : banques, fonds, diaspora, plateformes.

  • Aux banques : malgré les risques, les créances douteuses (NPL) et les réglementations, devenez des « architectes du développement » via un dialogue structuré. Osez financer l’innovation : vos meilleurs actifs sont les entreprises qui croissent et remboursent.

  • Rôle pivot de la BCT : stabilité monétaire préservée (inflation maîtrisée, dinar stable, notation souveraine relevée de +3 crans). Modernisations en cours : plateforme EXOP pour le change (octobre 2025), TRADIS imminente, plafonds élargis pour les études à l’étranger, délais import/export portés à 120 jours. Soutien à la liquidité bancaire (ratio de refinancement à 22 %) face aux tensions étatiques (service de la dette : 43 milliards de dinars sur 2021-2025), sans court-circuiter le privé.

Une alliance tripartite pour l’action

« Passons d’une prudence défensive à une prudence dynamique », a conclu Fethi Zouhair Nouri, appelant à une nouvelle alliance : entreprises transparentes et ambitieuses, banques audacieuses, BCT innovante. Son triptyque : Entrepreneur – Projet – Financement.

Objectifs concrets à l’horizon? Doper la part des crédits à l’investissement, multiplier les nouveaux projets financés, déployer le capital-investissement, la fintech et la finance verte. « Notre pays n’est pas en manque de talents ; il réclame un sursaut collectif pour la souveraineté économique, la dignité du travail et une gouvernance irréprochable. Nous sommes prêts. Nous comptons sur vous », conclut-il.

 

 

 

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Samir Abdelhafidh: “L’innovation est le moteur principal de la croissance”

13. Dezember 2025 um 11:45

“Un nouvel ordre économique pour relancer l’investissement et les entreprises: au cœur des priorités” est le thème central du lancement de la 39e édition des Journées de l’Entreprise, qui se déroule à Sousse du 11 au 13 décembre 2025.

Lors de la deuxième journée, Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, a souligné dans son allocution la résilience de l’économie nationale ces dernières années, marquée par une amélioration progressive de la plupart des indicateurs.

Le taux de croissance a ainsi atteint 2,4% sur les neuf premiers mois de l’année. Le déficit de la balance commerciale a été maîtrisé, tandis que les réserves en devises étrangères se maintiennent à un niveau satisfaisant, couvrant 105 jours d’importations au 11 décembre 2025. L’inflation poursuit sa tendance baissière, stabilisée autour de 4,9% sur les deux derniers mois, et les investissements directs étrangers ont progressé de 28% sur la même période.

Samir Abdelhafidh souligne encore: “Dans un monde où l’innovation est le moteur principal de la croissance et un élément clé pour remporter les paris stratégiques, comme l’illustre l’attribution du prix Nobel d’économie cette année à des travaux soulignant l’impact positif de l’innovation sur la croissance, il est aujourd’hui impératif de relier les entreprises aux centres de recherche, de formation professionnelle et universitaire”.

Ces avancées laissent présager un impact positif sur la notation souveraine et un engagement prometteur pour l’avenir.

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Dominique de Villepin: “La Tunisie peut jouer un rôle pivot d’interconnexion entre l’Europe, l’Afrique et le monde émergent”

13. Dezember 2025 um 11:37

Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français, était l’invité d’honneur des 39es Journées de l’Entreprise, du 11 au 13 décembre 2025, à Sousse, sur le thème du «nouvel ordre économique tunisien et international».

Né en 1953 au Maroc, Dominique de Villepin est diplômé de Sciences Po, de l’ENA (promotion Voltaire, avec François Hollande et Ségolène Royal) et titulaire de diplômes en droit et en littérature. Diplomate de carrière, il a servi à l’ambassade de France aux États-Unis et en Inde, avant de devenir secrétaire général de l’Élysée sous Jacques Chirac en 1995, ministre des Affaires étrangères en 2002 (nous nous souvenons de son célèbre discours contre la guerre en Irak à l’ONU), ministre de l’Intérieur en 2004, puis Premier ministre de 2005 à 2007.

Il a analysé les mutations brutales de l’ordre économique global, régional et tunisien, appelant à une renaissance face à la destruction créatrice en cours. Ce nouvel ordre, marqué par la fin de la domination occidentale et la mondialisation libérale, impose à la Tunisie de devenir le lieu d’interconnexion entre l’Europe, le Maghreb et l’Afrique.​

Dans cette géographie économique réorganisée, comme l’a souligné Dominique de Villepin, “la Tunisie peut jouer un rôle pivot, et ce, en matière de diplomatie proactive, diversification des partenariats, attraction des investissements en IA et énergies vertes. Ses atouts humains et sectoriels en font un hub naturel d’interconnexion”.

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De nouvelles nominations à la BCT !

13. Dezember 2025 um 09:44

Le président de la République a procédé à de nouvelles nominations au sein du Conseil d’administration de la Banque centrale tunisienne (BCT), en vertu de l’ordre n°474 de l’année 2025, daté du 12 décembre 2025, et publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT).

Le mandat de Ghazi Boulila est renouvelé pour trois ans, à compter du 13 septembre 2025. Par ailleurs, deux nouveaux membres, Rim Charfi, épouse Kalsi, en remplacement de Fatma Meraï, et Mouldi Zayene en remplacement de Abdelmonem Souyah. Ces personnalités apportent leur expertise dans les domaines bancaire et financier.

Ces nominations visent à renforcer le Conseil d’administration, qui joue un rôle clé dans la politique monétaire, la stabilité financière et la supervision du secteur bancaire.

 

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C’est confirmé la hausse des salaires et des pensions prévue pour 2026 2027 et 2028 !

13. Dezember 2025 um 08:57

L’augmentation des salaires et des rémunérations dans les secteurs public et privé est officiellement prévue pour les années 2026, 2027 et 2028, selon un texte publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT).

Cette décision concerne l’ensemble des salariés, aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. Elle s’appliquera également aux pensions de retraite, ce qui signifie que les retraités bénéficieront eux aussi de cette revalorisation progressive.

Le texte précise que les modalités exactes de cette hausse ne sont pas encore fixées. Les taux d’augmentation, leur calendrier précis et les catégories concernées seront normalement définis ultérieurement par un décret gouvernemental. 

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C’est officiel ! La loi de finances 2026 a été publiée au JORT

13. Dezember 2025 um 08:46

La Tunisie s’est dotée officiellement de sa loi de finances pour l’année 2026. Le président de la République a promulgué la loi n°17 de l’année 2025, datée du 12 décembre 2025, après son adoption par l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts. Le texte a été publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT).

Pour l’année 2026, les revenus de l’État sont estimés à 52,56 milliards de dinars, tandis que les dépenses atteignent 63,575 milliards de dinars. 

Dans le détail, les recettes fiscales constituent la principale source de financement, avec 47,773 milliards de dinars, soit l’écrasante majorité des ressources de l’État. Les recettes non fiscales sont évaluées à 4,437 milliards de dinars, auxquelles s’ajoutent 350 millions de dinars de dons. 

La loi fixe également à 1,924 milliard de dinars le montant des ressources affectées aux comptes spéciaux du Trésor pour 2026, un mécanisme souvent utilisé pour financer des politiques publiques ciblées. Par ailleurs, les recettes des comptes des fonds de participation de l’État sont arrêtées à 53,1 millions de dinars.

Côté dépenses, les crédits de paiement, c’est-à-dire les montants effectivement mobilisables en 2026, sont plafonnés à 63,575 milliards de dinars. Les crédits d’engagement, qui couvrent des dépenses pouvant s’étaler sur plusieurs années, atteignent quant à eux 66,8 milliards de dinars. Ces dépenses sont ventilées par missions, missions spécifiques et programmes, selon la nomenclature budgétaire en vigueur.

Enfin, la loi autorise l’État à mobiliser 27,064 milliards de dinars de ressources de trésorerie au cours de l’année 2026, un indicateur clé du recours aux mécanismes de financement à court et moyen terme.

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Ouverture officielle du Centre de recherche de l’entreprise américaine Visteon en Tunisie

13. Dezember 2025 um 08:38

La Tunisie renforce son positionnement dans l’industrie automobile avec l’inauguration, le 12 décembre, du centre de recherche et d’innovation de la société américaine Visteon, spécialisé dans l’ingénierie logicielle, électronique et mécanique. Ce projet marque une étape clé dans le passage du pays de la simple fabrication de composants vers la conception de solutions technologiques à forte valeur ajoutée.

Selon le ministère de l’industrie, ce centre représente une avancée stratégique pour l’écosystème industriel tunisien, en renforçant l’investissement dans la connaissance, l’innovation et les secteurs à fort potentiel, notamment celui des composants automobiles. Il permettra à Visteon de développer en Tunisie des modèles, des systèmes intelligents et des solutions innovantes, destinés aussi bien au marché local qu’aux activités internationales du groupe.

Sur le plan de l’emploi, le projet affiche déjà des résultats concrets. 200 ingénieurs ont été récemment recrutés, et les effectifs de Visteon en Tunisie devraient passer de 560 emplois actuellement à 900 emplois d’ici 2028, avec un taux d’encadrement avoisinant 40 %. Une dynamique qui confirme l’attractivité des compétences tunisiennes dans les métiers de l’ingénierie avancée.

Présente en Tunisie depuis 2005, Visteon opère dans le développement de technologies destinées à l’industrie automobile mondiale. Le groupe est spécialisé dans la conception et la fabrication de systèmes électroniques intelligents, de climatisation et d’éclairage automobile pour de grandes marques internationales. À l’échelle mondiale, Visteon dispose de 14 usines et 18 centres de recherche et développement, employant plus de 10 000 personnes.

Le ministère de l’Industrie a rappelé, à cette occasion, les efforts engagés pour faire de la Tunisie une référence mondiale dans la fabrication des composants automobiles, notamment à travers la diversification des marchés d’exportation et la valorisation des compétences nationales. Cette stratégie s’inscrit dans le cadre du pacte signé en 2022, visant à renforcer la compétitivité du secteur à l’horizon 2027.

Aujourd’hui, le secteur des composants automobiles en Tunisie regroupe plus de 300 entreprises, dont 80 % sont totalement exportatrices. En 2024, les exportations du secteur ont atteint 3 milliards de dollars, générant près de 120 000 emplois, confirmant son rôle clé dans l’économie nationale.

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Tunisie – Algérie : 25 accords de coopération signés !

12. Dezember 2025 um 16:32

La Tunisie et l’Algérie ont signé ce vendredi 12 décembre 2025, à la Kasbah à Tunis, 25 accords de coopération, mémorandums d’entente et programmes exécutifs, à l’issue de la 23ᵉ session de la grande commission mixte tuniso-algérienne. La cheffe du gouvernement tunisien, Sarra Zaafrani Zanzri, et le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, ont présidé la cérémonie.

Ces accords couvrent un large éventail de secteurs stratégiques, allant de la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive dans le secteur des assurances, à la coopération dans le transport routier international de voyageurs. La Tunisie et l’Algérie ont également signé des accords pour harmoniser leurs systèmes d’accréditation, renforcer la formation diplomatique et favoriser la promotion de la femme, de la famille, de l’enfance et des personnes âgées sur la période 2026-2028.

La coopération s’étend aux médias et à la communication, avec des accords entre les agences de presse et les institutions audiovisuelles des deux pays, ainsi que dans la gestion de l’eau et de l’énergie, où des partenariats sont établis pour l’exploitation des ressources et le développement des énergies renouvelables. Les secteurs de la pêche, de l’aquaculture, de l’investissement et de l’économie bénéficient également de programmes conjoints, tout comme la culture, le sport et la jeunesse, avec des programmes exécutifs prévus pour 2026-2027.

Des accords ont été signés dans le domaine de la santé et de l’industrie pharmaceutique, visant à renforcer la coopération sanitaire et la production pharmaceutique. L’emploi et la formation professionnelle font aussi partie des priorités, avec des accords de jumelage entre les inspections générales du travail et les institutions de formation. Enfin, des accords sur la propriété intellectuelle et le secteur des assurances permettent un échange d’informations et une harmonisation des pratiques entre les deux pays.

Sarra Zaafrani a souligné que ces accords « consolident les liens historiques et économiques entre les deux pays et ouvrent la voie à de nouvelles opportunités de collaboration ». La cérémonie s’est conclue par la signature du procès-verbal de la 23ᵉ session de la commission mixte, marquant une étape significative dans le renforcement des relations tuniso-algériennes.

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Avec des taux pouvant atteindre 40 %, le microcrédit aide-t-il vraiment ?

12. Dezember 2025 um 16:18

Les microcrédits ont longtemps été présentés comme une solution miracle pour aider les ménages à faibles revenus à lancer un projet, créer une activité ou retrouver une stabilité financière. Mais le dernier communiqué de l’ANPME dresse un constat bien moins idyllique. Loin d’améliorer la vie des plus pauvres, ces financements finissent parfois par transformer la précarité en opportunité économique… pour les institutions qui les distribuent.

Selon l’ANPME, la face cachée du microcrédit réside dans les taux d’intérêt extrêmement élevés, pouvant atteindre 30 à 40 % par an. Le bénéficiaire, faute d’autres alternatives de financement, accepte ces conditions par nécessité et se retrouve rapidement piégé dans une dette insoutenable. En théorie, un petit prêt devrait permettre de lancer un projet, générer un revenu stable et sortir l’emprunteur de la précarité. Sur le terrain, la réalité est différente : de nombreux emprunteurs contractent un nouveau crédit pour rembourser un ancien, les intérêts s’accumulent sans augmentation réelle des revenus, et la spirale de la dette devient permanente.

Le communiqué révèle aussi un mécanisme lucratif pour les institutions financières : les banques classiques, qui refusent généralement de prêter directement aux ménages sans garanties, financent les institutions de microcrédit à des taux avantageux. Ces dernières réinjectent l’argent sous forme de prêts coûteux aux populations fragiles. L’absence de concurrence dans de nombreuses zones rurales leur permet d’imposer leurs conditions, transformant les emprunteurs en clients captifs. La pauvreté devient ainsi un marché rentable plutôt qu’un enjeu social à résoudre.

Au-delà des chiffres, l’ANPME met en lumière les conséquences humaines : pression constante pour rembourser, peur du retard, regard social négatif et fatigue liée à la nécessité de travailler davantage pour honorer les échéances. L’effet recherché — stabiliser la vie des ménages — se transforme en source de stress permanent.

L’ANPME ne condamne pas le microcrédit en soi, rappelant son potentiel pour favoriser l’inclusion économique. Mais elle insiste sur la nécessité de règles claires et transparentes, d’une surveillance étatique efficace, de taux d’intérêt raisonnables et d’une réelle orientation vers le développement humain. Sans ces garde-fous, l’instrument qui devait soutenir les plus vulnérables devient une industrie lucrative construite sur leurs besoins plutôt que pour les résoudre.

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Agriculture en Tunisie : où va vraiment l’argent des investissements ?

12. Dezember 2025 um 15:35

Les données du rapport Invest – octobre 2025 publié par l’Onagri montrent que toutes les régions tunisiennes n’ont pas évolué au même rythme en matière d’investissements agricoles et de pêche. Certaines zones ont fortement progressé, tandis que d’autres ont enregistré des reculs sensibles.

La région du Centre-Est, qui regroupe Monastir, Mahdia, Sousse, Kairouan, Siliana et Kasserine, arrive très largement en tête. Les investissements approuvés atteignent 144,114 millions de dinars, soit 42 % du total national. C’est la région la plus dynamique du pays, avec une hausse impressionnante de 50 % par rapport à octobre 2024.

La deuxième région la plus attractive est le Centre-Ouest et Sud-Ouest, comprenant Sfax, Sidi Bouzid, Gafsa et Tozeur. Elle totalise 74,553 millions de dinars, soit 22 % des investissements nationaux. Cette région enregistre toutefois un léger recul de 4 % par rapport à l’année précédente.

Le Nord-Ouest — Bizerte, Béja, Jendouba et Kef — se classe plus loin avec 43,398 millions de dinars, représentant 12 % du total. Cette zone connaît une baisse notable de 11 %, montrant une diminution du rythme d’investissement.

Dans le Sud-Est et Sud, comprenant Médenine, Tataouine, Gabès et Kebili, les investissements atteignent 50,418 millions de dinars, soit 15 % du total national. Là aussi, les chiffres affichent un repli de 11 % par rapport à 2024.

Enfin, la région du Grand Tunis et du Cap Bon — Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba, Zaghouan et Nabeul — enregistre une progression importante. Les investissements approuvés y atteignent 32,003 millions de dinars, soit 9 % du total, avec une hausse de 23 % sur un an.

Les subventions suivent la même tendance régionale

Les subventions accordées aux projets agricoles confirment ces écarts entre régions.

  • Le Centre-Est reste premier avec 33,138 millions de dinars, soit 38 % des subventions, en hausse de 6 %.

  • Le Centre-Ouest et Sud-Ouest obtient 20,379 millions de dinars (23 %), mais enregistre une forte baisse de 24 %.

  • Le Sud/Sud-Est reçoit 14,744 millions de dinars (17 %), avec un recul de 19 %.

  • Le Nord-Ouest perçoit 12,544 millions de dinars (14 %), en baisse de 17 %.

  • Le Grand Tunis et Cap Bon obtient 6,523 millions de dinars (8 %), lui aussi en baisse de 6 %.

Ces chiffres montrent une réalité nette : le Centre-Est domine largement les investissements agricoles en 2025, tandis que plusieurs régions intérieures, notamment le Nord-Ouest et le Sud, connaissent un ralentissement.

 

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Voici combien le secteur agricole a attiré d’investissements cette année

12. Dezember 2025 um 14:51

L’investissement privé dans l’agriculture et la pêche poursuit sa progression en Tunisie, selon les données du rapport Invest – octobre 2025 publié par l’ONAGRI. Les projets de type « A » (investissements individuels inférieurs à 200 mille dinars) et « B » (investissements dépassant ce seuil) montrent une dynamique marquée, malgré un recul des subventions accordées.

À la fin octobre 2025, 4 586 opérations d’investissement ont été approuvées, confirmant une activité soutenue dans le secteur. La valeur totale de ces investissements atteint 344,498 millions de dinars, soit une hausse de 13 % par rapport à octobre 2024. 

Les subventions attribuées aux projets s’élèvent, elles, à 87,339 millions de dinars, enregistrant une baisse de 11 % par rapport à l’année précédente. Ce recul s’explique, selon le rapport, par une réorientation des mécanismes d’appui et une révision des priorités d’allocation.

Du côté des crédits fonciers, l’année affiche une amélioration notable. Les prêts approuvés atteignent 4,771 millions de dinars, couvrant une superficie totale de 261 hectares. Cela représente une hausse de 7 % par rapport à 2024, signe d’un intérêt croissant pour la mise en valeur des terres agricoles.

La structure du financement montre également des tendances intéressantes. L’autofinancement représente 145,325 millions de dinars, en progression de 3 %. Les subventions, malgré leur baisse annuelle, affichent une évolution positive sur le dernier trimestre, avec un taux de croissance de 11 % jusqu’à fin octobre 2025. Les crédits occupent une part importante, atteignant 111,883 millions de dinars, soit une augmentation spectaculaire de 72 % par rapport à octobre 2024, un indicateur fort de la mobilisation des banques envers le secteur agricole.

Dans l’ensemble, les chiffres confirment une dynamique d’investissement solide, portée par les financements privés et les crédits bancaires, tandis que les mécanismes d’appui publics se réajustent. Le secteur semble entrer dans une nouvelle phase où la modernisation et la structuration deviennent prioritaires.

 

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Bourse: la TSI reprendra ses activités le 15 décembre 2025

12. Dezember 2025 um 12:43

Bonne nouvelle pour un bon nombre d’investisseurs en Bourse: l’intermédiaire, la société Tuniso‐Séoudienne d’Investissement ‐TSI‐ reprendra ses activités le 15 décembre 2025. Cela a été décidé par le Tribunal de première instance de Tunis.

Cette reprise intervient dans le cadre de la procédure judiciaire en cours et s’effectue conformément aux conditions fixées par le Tribunal de première instance de Tunis. Elle est réalisée sous le contrôle du juge‐contrôleur désigné, chargé de veiller au respect des prescriptions judiciaires visant à assurer la protection des clients et la conformité des opérations. Ces dernières reprendront progressivement dans un cadre renouvelé, sécurisé et conforme aux exigences légales et réglementaires.

À ce titre, le Conseil du marché financier a porté à la connaissance du public les principales mesures arrêtées:

– La migration des comptes gérés vers des comptes libres,

– La notification des positions débitrices aux clients concernés avec invitation à les régulariser,

– La réactivation encadrée des ordres d’achat et de vente sous validation d’un négociateur,

– L’interdiction de tout retrait sur les anciens comptes,

– La possibilité de souscrire en OPCVM uniquement à partir des montants issus des ventes dénouées,

– L’interdiction des rachats OPCVM et transferts de titres vers d’autres intermédiaires et banques.

– La possibilité exceptionnelle pour les comptes CEA, incluant la possibilité d’acheter, de vendre et de souscrire dans le FCP AFEK CEA, selon les cas et sous conditions spécifiques.

– Le fonctionnement normal de tous les nouveaux comptes ouverts à la TSI, qui bénéficient de l’ensemble des services habituels: achat et vente de titres, souscription et rachat OPCVM, dépôt et retrait de liquidités.

– La reprise des opérations sur dossiers (enregistrements, déclarations, à la criée…) selon les mêmes modalités qu’auparavant, sans changement.

– La réutilisation des sommes issues de la vente des actions détenues dans les anciens comptes CEA échus ou dans les anciens comptes ordinaires pour ouvrir de nouveaux comptes CEA, à condition que ces liquidités ne soient pas retirées.

 

 

 

 

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Les Italiens réduiraient l’offre d’huile d’olive extra vierge pour protéger les prix

12. Dezember 2025 um 12:25

À l’instar de l’Espagne et de la Tunisie, l’Italie fait face cette année à des difficultés pour gérer l’abondance exceptionnelle de sa production d’huile d’olive. Les agriculteurs italiens, représentés par le Consortium national des oléiculteurs italiens, ont sollicité l’intervention du gouvernement afin d’envisager le recours à des mécanismes de régulation du marché.

Ces dernières semaines, des tensions importantes ont émergé dans le secteur, perturbant son fonctionnement à un moment crucial, alors que les acteurs ont besoin de stabilité et de visibilité économique et financière en pleine période de pic de production. Les professionnels réclament notamment l’activation de l’article 167a du règlement du Parlement européen et du Conseil. Ce dispositif prévoit que, dans le but d’améliorer et de stabiliser le fonctionnement du marché commun des huiles d’olive, les États membres producteurs peuvent instaurer des normes de commercialisation pour mieux réguler l’offre.

Concrètement, cette mesure permettrait le retrait temporaire du marché de volumes déterminés d’huile d’olive extra vierge nationale. Une telle intervention viserait à prévenir les déséquilibres et à garantir la fluidité des échanges commerciaux, dans l’intérêt aussi bien des producteurs que des consommateurs. L’objectif central reste de protéger les revenus des agriculteurs contre les fluctuations brutales des prix et du marché. Cela intéresse directement les exportateurs tunisiens. Le maintien des prix à l’échelle internationale est précieux pour notre balance commerciale et pour toute la filière qui cherche à stabiliser ses finances. Les investisseurs seront encore encouragés à mettre de l’argent dans le secteur. Néanmoins, il faut absolument travailler sur l’extension des capacités de stockage, car tous les signes montrent que notre production resterait élevée durant les prochaines années.

 

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