Sejnene : des poupées pour briser le tabou du cancer
© Mosaique FM
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La Presse—Dans une démarche aussi louable qu’avant-gardiste, la Direction régionale de la santé de Tozeur se distingue par une initiative d’une importance capitale : la mise en place d’un programme d’accompagnement psychologique spécifiquement conçu pour les élèves des classes terminales, à l’aube de l’examen national du baccalauréat 2025. Cette action, loin d’être un simple ajout, représente une véritable reconnaissance de l’impact du bien-être mental sur la performance académique et la réussite des jeunes.
L’Intelligence émotionnelle au cœur de la réussite
Le coup d’envoi de ce programme sera donné aujourd’hui vendredi 23 mai, au cœur du complexe de la Jeunesse et de l’Enfance de Tozeur. La première session, prévue pour la matinée, sera animée par le Dr Nessim Chakmani, un expert reconnu, et portera sur un thème d’une pertinence cruciale : «Intelligence émotionnelle et gestion du stress.»
Ce choix thématique n’est pas anodin. À l’approche du baccalauréat, de nombreux élèves sont confrontés à des niveaux de stress et d’anxiété qui peuvent sérieusement entraver leur capacité à apprendre, à mémoriser et à performer le jour de l’examen. Le Dr Chakmani fournira des outils concrets et des stratégies éprouvées pour aider les élèves à identifier et à gérer leurs émotions, à transformer le stress en moteur plutôt qu’en frein, et à développer une résilience psychologique indispensable pour traverser cette période intense. L’intelligence émotionnelle, souvent sous-estimée, est pourtant une compétence clé qui permet non seulement de mieux se préparer aux examens, mais aussi de surmonter avec succès les défis de la vie.
Une démarche inclusive et un engagement communautaire fort
Cette initiative dépasse le cadre purement académique pour s’inscrire dans une vision plus large du soutien à la jeunesse. L’objectif est clair : vulgariser la santé mentale, la rendre accessible et montrer aux élèves qu’ils ne sont pas seuls face à leurs appréhensions. En leur offrant des techniques pratiques pour gérer le stress et l’anxiété, la Direction régionale de la santé de Tozeur leur donne les moyens de libérer leur plein potentiel et de maximiser leurs chances de réussite à cette étape déterminante de leur parcours.
L’invitation à cette séance est chaleureusement étendue à tous les candidats au baccalauréat, sans distinction. Pour s’assurer que l’éloignement géographique ne soit pas un obstacle, le Conseil local de développement s’est engagé à un effort logistique remarquable : la mise en place de transports collectifs au départ des lycées de la délégation. Cette solidarité communautaire souligne l’importance accordée à cette initiative par l’ensemble des acteurs locaux, désireux d’offrir les meilleures conditions de réussite à leurs jeunes concitoyens.
Un partenariat exemplaire pour l’avenir de nos jeunes
Cette initiative témoigne d’une vision proactive et d’une volonté réelle d’investir dans le capital humain de la région de Tozeur. Elle marque un tournant prometteur dans l’approche de la préparation aux examens, plaçant le bien-être psychologique au cœur de la stratégie éducative.
A l’arrivée du métro, du train, du bus…, les voyageurs, qui attendent à l’arrêt, se ruent sur les portières dans l’espoir de dénicher un siège inoccupé, causant ainsi un tohu-bohu indescriptible menant à des échauffourées avec les usagers qui doivent descendre et qui ne le peuvent pas. Ce qui dénote un manque de savoir-vivre des uns et des autres, d’ailleurs !
Un peu de patience et de bon sens ne serait pas de trop.
Le ministère de l’Intérieur a révélé, dans une réponse écrite adressée à trois députées de l’Assemblée des représentants du peuple, que la non-application effective du partenariat public-privé (PPP) au niveau des municipalités tunisiennes résulte de plusieurs obstacles structurels, dont le manque de ressources humaines et financières, l’absence de planification stratégique, des lacunes juridiques, ainsi qu’une crise de confiance entre les secteurs public et privé.
Cette clarification fait suite à une question parlementaire posée le 7 mars dernier par les députées Asma Derouish, Rim Sghir et Maha Amer, au sujet de l’inapplication de la loi n°49 du 27 novembre 2015 relative aux contrats de partenariat public-privé dans les projets municipaux.
Le ministère a souligné que, malgré l’adoption du cadre légal, sa mise en œuvre demeure limitée. Pour y remédier, plusieurs axes stratégiques sont en cours de développement, notamment : la simplification des procédures administratives pour l’obtention de licences, le renforcement des financements, en particulier dans les domaines de la propreté et de l’environnement, la révision du cadre réglementaire, incluant l’introduction de la négociation directe dans les PPP et l’accompagnement technique des collectivités locales, à travers des programmes de formation des cadres municipaux.
Le ministère appelle également à stimuler le secteur privé par des incitations fiscales et procédurales afin de restaurer la confiance et encourager son implication dans la gestion locale.
Il a par ailleurs souligné que la loi confie la responsabilité de conception, suivi et évaluation des projets PPP au Conseil stratégique et à l’Instance générale du PPP relevant de la présidence du gouvernement, avec l’appui d’experts.
Parmi les freins identifiés figurent : le déficit en personnel qualifié, entravant l’élaboration de contrats conformes aux principes de transparence et d’équité, la faiblesse des ressources propres des municipalités et l’absence d’une planification à long terme, conduisant à des projets ponctuels, dépendants de financements extérieurs.
Le ministère déplore en outre un vide juridique autour des textes d’application et des incohérences légales, notamment entre la loi sur les PPP et les textes régissant la commande publique (décret n°1039 de 2014).
Enfin, il reconnaît que la méfiance du secteur privé – nourrie par la bureaucratie, la multiplicité des autorisations, et les différences d’objectifs entre acteurs publics et privés – freine les initiatives.
Malgré cela, plusieurs municipalités ont expérimenté avec succès le modèle PPP, à l’instar de la municipalité du Kram, ayant conclu un partenariat avec une start-up pour la gestion des parkings, ou encore la municipalité de Sousse, qui a collaboré avec le secteur privé pour la gestion de syndicats de copropriété.
Le ministère a affirmé sa volonté de poursuivre les efforts de réforme, afin de faire du PPP un levier de développement local durable.
Le ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili, a annoncé vendredi à Tunis que son département entamera, dans la prochaine phase, la transition vers l’enregistrement électronique et les signatures électroniques dans tous les domaines liés au registre foncier.
Intervenant lors de la journée d’information intitulée « La transition numérique du registre foncier : moteur du développement économique et social », le ministre a souligné que cette avancée s’inscrit dans la continuité du succès de l’Office national de la propriété foncière (ONPF) dans la mise en place de services publicitaires électroniques, désormais dissociés du principe de référence territoriale.
Ces nouveaux services concernent plusieurs types de documents tels que les certificats de propriété, de copropriété, de non-propriété, ainsi que les données cadastrales. Cette évolution a été rendue possible grâce à la mise en place d’un système informatique intégré couvrant l’ensemble des services de l’ONPF.
Wajdi Hedhili a précisé que la numérisation du registre foncier constitue un pilier de la transition numérique dans le secteur économique. Elle représente une opportunité majeure pour stimuler l’investissement, améliorer la transparence des transactions foncières, simplifier les procédures, réduire les délais de traitement et élever la qualité du service public.
Il a également évoqué la mise en œuvre d’un portail immobilier national, développé en coordination avec le Centre national de télédétection et de cartographie, l’Office du cadastre et le ministère des Technologies de la communication. Ce portail, basé sur une carte numérique intelligente, sera mis à jour automatiquement via l’interconnexion avec les systèmes de gestion des biens de l’État et les registres électroniques.
Par ailleurs, le renforcement de l’interconnexion entre la Plateforme nationale d’investissement, le registre foncier national et les agences immobilières est en cours, afin de traiter rapidement les demandes des investisseurs. Un effort est aussi déployé pour numériser les registres des biens de l’État à partir des résultats du programme national d’inventaire foncier.
Le conservateur de la propriété foncière, Wadii Rhouma, a, de son côté, affirmé que l’ONPF s’engage à offrir un large éventail de services électroniques, s’appuyant notamment sur des initiatives comme le programme de contrat électronique et le projet « zéro documents internes », visant à réduire la paperasserie administrative.
Confirmant son approche consistant à être constamment à l’écoute du peuple, le Président de la République prouve qu’il s’agit d’une manière efficace permettant de traiter les affaires du pays sans intermédiaire afin de pouvoir répondre illico presto aux attentes des Tunisiennes et des Tunisiens où qu’ils se trouvent.
La Presse — C’est dans cet esprit, donc, que le Chef de l’Etat a reçu, mercredi au Palais de Carthage, deux jeunes, Walid Jedd de Mezzouna du gouvernorat de Sidi Bouzid, et Wissam Mejdi du gouvernorat de Bizerte, ce qui dénote la volonté présidentielle de maintenir le contact direct et les rencontres régulières avec les citoyens afin d’être constamment à l’écoute de leurs préoccupations.
Cette rencontre n’est pas la première du genre et constitue, non pas un simple fait événementiel, mais bel et bien une pratique destinée à ancrer des habitudes nouvelles pour l’édification d’une Tunisie nouvelle où tous les Tunisiens dans toutes les régions bénéficient des mêmes avantages et des mêmes prestations de service, loin de toute discrimination et autre exclusion que certains veulent faire perdurer depuis des décennies.
Le Président Kaïs Saïed assure que ses visites sur le terrain ne représentent pas une fin en soi, mais elles doivent être suivies d’actions, voire carrément de décisions répondant aux revendications du commun des citoyens tunisiens, loin des tentatives de déstabilisation et autres manipulations menées sur les réseaux sociaux par de faux profils et des pages dites sponsorisées et payées par des lobbies obscurs et aux agendas menés dans l’ombre.
Et encore une fois, le Président de la République a été catégorique en affirmant que ces forces, tirant vers l’arrière veulent se repositionner dans le paysage du pays, mais qu’elles ont été, d’ores et déjà, bannies par le peuple qui, en menant une guerre de libération nationale, les a “jetées dans les poubelles de l’histoire”, d’où l’annonce, prochainement, de mesures soutenant l’emploi et la relance des projets bloqués.
Il faut dire que la politique de proximité, érigée en méthodologie dans la conduite de la chose publique, a permis de démontrer, clairement, l’attachement de l’Etat au rôle social devant être joué au profit de toutes les couches de la population, plus particulièrement la jeunesse, grâce à une gouvernance marquée par la transparence, l’équité et l’égalité des chances pour tous.
D’ailleurs, dans le même ordre d’idées, le Chef de l’Etat a rappelé que les solutions doivent émaner du peuple et pour le peuple avant d’être soutenues par les institutions nationales avec l’engagement ferme de concrétiser les initiatives citoyennes appelées à êtres respectées et mises en pratique, confirmant, de la sorte, la sacralité des propositions émanant de la base.
Le Président Saïed a réitéré, lors de cette audience, la nécessité de poursuivre la mise en avant du rôle essentiel et crucial des jeunes en leur qualité de porteurs d’espoir et de synergie patriotique, ce qui leur permettrait d’incarner, parfaitement, l’alternative positive face aux blocages obstruant l’avancée en vue d’un développement durable et global.
En effet et tout en mettant en exergue l’effet que peuvent avoir les bras et les esprits des patriotes libres, capables d’inventer l’Histoire, le Chef de l’Etat a fustigé, ouvertement, les entraves administratives causées par certains milieux qui veulent freiner le bon fonctionnement de l’appareil étatique.
En définitive, en accordant aux citoyens ces entretiens directs, qui ne sont pas les premiers du genre, le Président de la République traduit sa détermination à innover et à rompre avec les mécanismes archaïques que les observateurs avertis qualifient d’élitistes et déconnectés de la réalité du peuple, d’où cette volonté de maintenir un lien direct et étroit avec les Tunisiens, l’objectif final et évident étant de faire émerger une gouvernance basée sur la légitimité populaire et non sur les seuls appareils partisans.
ADEV Nissan a organisé aujourd’hui une journée portes ouvertes au sein de son showroom pour présenter au public et à la presse la nouvelle Nissan Qashqai e-Power, un SUV compact à technologie hybride innovante. Cet événement a permis aux visiteurs d’explorer de près le véhicule, de l’essayer sur route et d’interagir directement avec les experts de la marque.
La journée a aussi servi de tremplin pour introduire l’avenir de la mobilité hybride chez ADEV Nissan. À cette occasion, Mme. Myriam Mzabi, Directrice Marketing et Communication, a annoncé une remise exceptionnelle de 3 000 dinars sur le Qashqai e-Power, ramenant son prix à 152 900 DT TTC. Les premiers acheteurs bénéficieront également de trois vidanges gratuites, d’un report de paiement de 90 jours pour les financements en leasing, ainsi que de trois mois d’assurance gratuite en partenariat avec Assurance MARÉ.
Dotée de la technologie e-Power exclusive à Nissan, le Qashqai combine un moteur thermique de 1,5 L (cycle Atkinson) servant de générateur, à une batterie de 1,8 kWh alimentant un moteur électrique de 190 ch et 330 Nm de couple. Ce système offre une conduite fluide et réactive, intégrant la fonctionnalité innovante « One Pedal » pour simplifier la conduite et maximiser la récupération d’énergie.
Côté sécurité, le modèle embarque les dernières technologies : systèmes ADAS, LKA, ABS, ESP, régulateur de vitesse, avertisseur d’angle mort, freinage d’urgence automatique, et alerte de franchissement de ligne, renforçant ainsi son positionnement comme SUV hybride de référence.
La Presse avec Communiqué
La Semaine de la cuisine turque, célébrée chaque année du 21 au 27 mai dans le monde entier, fait escale cette année en Tunisie, dans un format inédit. Pour cette édition 2025, l’événement est accueilli non pas dans une ambassade ou un hôtel, comme le veut la tradition, mais dans un lieu emblématique de la gastronomie tunisienne : Gourmandise, aux Berges du Lac à Tunis.
La Presse — L’initiative est portée par l’ambassade de la République de Turquie et vise à mettre en lumière le riche patrimoine culinaire turc, fondé sur des millénaires d’échanges culturels, de pratiques durables et de traditions locales profondément enracinées.
Placée sous le thème “Les plats classiques de la cuisine turque”, cette édition rend hommage aux fondements de la gastronomie turque : une cuisine authentique, généreuse, familiale et profondément connectée à son terroir. Des plats faits maison, préparés à partir d’ingrédients locaux, saisonniers et transmis de génération en génération, sont mis à l’honneur, incarnant l’essence de l’art culinaire turc.
«Cette initiative vise à mettre en lumière le riche patrimoine culinaire de la Turquie, façonné par des milliers d’années d’échanges culturels, de pratiques durables et de traditions gastronomiques profondément enracinées», a indiqué S.E.M. Ahmet Misbah Demircan, ambassadeur de Turquie en Tunisie, dans une déclaration accordée à La Presse.
Entre dégustation, transmission et découverte
En effet, tout au long de la semaine, l’institution proposera aux visiteurs une immersion dans la cuisine turque : dégustations gratuites de mini-plats et de pâtisseries turques, petits-déjeuners typiquement turcs le week-end, et même des masterclass animées par des chefs turcs, notamment autour de la baklava, emblème de la pâtisserie ottomane.
Ces échanges ne sont pas qu’une simple vitrine : ils s’inscrivent dans un processus de transmission et de formation. L’objectif est clair : si l’accueil du public tunisien est favorable, certaines recettes turques pourraient intégrer durablement la carte de Gourmandise.
L’événement a également rassemblé de nombreux invités de marque lors de son inauguration : diplomates, journalistes, personnalités du monde des affaires. Une manière pour l’ambassade de Turquie de faire rayonner sa culture par la voie de la convivialité et de la gastronomie, deux valeurs fondamentales de l’Anatolie.
Cette semaine est aussi l’occasion de faire découvrir la grande diversité régionale de la cuisine turque. Des plats méditerranéens à base d’huile d’olive aux spécialités du Sud-Est épicées, en passant par la cuisine riche en poissons de la mer Noire, chaque région turque apporte sa propre palette de saveurs. Les visiteurs peuvent ainsi parcourir la Turquie à travers ses mets, et mieux comprendre les réalités culturelles de ses provinces.
«Si nous voulons rapprocher les sociétés, nous devons le faire à travers la culture. Et la gastronomie est la porte d’entrée la plus naturelle, car elle touche à l’essentiel: partager un repas, une tradition, une histoire», a encore souligné l’ambassadeur.
Il a ajouté que chaque année, environ 2.000 Tunisiens voyagent en Turquie, témoignant d’un lien croissant entre les deux nations. Il a aussi exprimé son souhait d’approfondir cette relation à travers la culture, l’éducation, le commerce et l’industrie.
«La gastronomie est l’un des piliers de la culture. Elle rassemble les gens, tout comme la musique, les vêtements ou l’architecture. Mais c’est surtout à travers la cuisine que nous partageons notre quotidien et notre identité», a-t-il encore précisé.
Vers de futurs partenariats culinaires?
Au-delà de l’événement, cette collaboration pourrait marquer le début d’un partenariat durable. Radhia Kamoun évoque déjà la possibilité d’exporter Gourmandise en Turquie, et envisage même de proposer à l’ambassade une semaine gastronomique tunisienne en Turquie, afin de faire découvrir à son tour les richesses culinaires du pays du Jasmin.
Pour elle, la gastronomie devient ainsi un outil de diplomatie culturelle à part entière, créant des ponts entre les peuples tout en valorisant le savoir-faire et les traditions de chacun.
«C’est une grande opportunité pour nous, à la fois en termes de visibilité internationale et de rapprochement culturel… Cet événement nous permet non seulement d’ouvrir nos portes à une culture culinaire millénaire, mais aussi de nous inscrire dans une logique d’ouverture stratégique à l’international», a-t-elle encore précisé, tout en ajoutant que ce partenariat symbolise en outre un dialogue culinaire et culturel inédit, tout en ancrant davantage la gastronomie comme vecteur d’échange et d’influence entre nations.
C’est à Salakta que la ministre des Affaires culturelles, Amel Srarfi, a annoncé, dimanche 18 mai, la candidature du costume traditionnel de la région de Mahdia ainsi que de la jebba tunisienne pour une inscription au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
La Presse —Cette déclaration, faite lors de la clôture de la 34e édition du Mois du patrimoine, revêt une symbolique forte. Le choix du musée de Salakta n’est pas anodin : il incarne la volonté de lier mémoire et modernité. En accueillant une version locale du hackathon (marathon de programmation), le musée s’est transformé en un véritable laboratoire d’idées, où vingt jeunes entreprises culturelles ont investi les lieux avec images, hologrammes et dispositifs immersifs pour revisiter l’histoire locale. Une initiative applaudie par un large public, dont de nombreux artistes, et qui s’est conclue par une cérémonie de remise de prix suivie d’une représentation artistique retraçant les civilisations passées de Salakta.
Un retour à soi, en douceur mais avec certitude
Il y a des vérités qu’un pays redécouvre à voix basse, comme un murmure familier qui revient hanter les silences. En Tunisie, l’une d’elles refait surface avec une évidence sereine : la véritable richesse réside dans ce qui la distingue, dans ce qui l’ancre. Sans tapage, avec une tranquille fermeté, la tunisianité se redéploie vivante, plurielle et assumée.
Ce mouvement ne vient pas seulement d’en haut. Il émane du cœur même du peuple. Dans les festivals, sur les réseaux sociaux, à travers la mode, la cuisine, la langue et la musique, les Tunisiens célèbrent de plus en plus ce qu’ils sont, avec fierté.
Prenons les mariages. Longtemps influencées par des esthétiques venues d’ailleurs, les cérémonies tunisiennes retrouvent aujourd’hui leurs couleurs d’origine. Le hammam de la mariée, autrefois relégué au second plan, reprend toute sa place. Accessoires brodés, chants traditionnels, parfums de henné et de bkour (encens) réinvestissent l’espace. Les habits anciens et les bijoux ne sont plus des clins d’œil folkloriques, mais des parures d’enracinement, portées avec élégance et fierté.
Une cuisine audacieuse, enracinée dans le goût et la mémoire
Notre gastronomie parle aussi de nous. Par le raffinement d’un ragoût salé-sucré, la marka hloua, par l’indétrônable mloukhiya tunisienne, ou encore par cette spécialité raffinée et régionale propre à la ville de Monastir : le couscous au chirkaw. Ce dernier exige une maîtrise parfaite des cuissons, notamment celle du poisson, qui doit rester moelleux, et est souvent servi lors de repas de réception. Une cuisine qui s’épanouit dans une diversité joyeuse.
Cuisine de rue ou de fête, revisitée ou ancestrale, salée ou sucrée, elle est portée par une nouvelle génération de passionnés. Influenceurs, mères de famille, chefs confirmés ou en devenir partagent leurs recettes comme autant de fragments d’identité. C’est une cuisine de caractère, à l’image de son peuple : audacieuse, vivante, chaleureuse.
En ce moment même, les maisons du Cap Bon sont embaumées de fleur d’oranger, de géranium, de rose… C’est la saison des eaux florales, des gestes transmis discrètement de mère en fille. Chaque goutte distillée porte en elle un éclat de mémoire, un geste d’amour silencieux, une fidélité à ce que nous sommes.
Ce retour aux sources traverse les générations. Même les plus jeunes s’en emparent avec créativité. Sur TikTok, la danse populaire tunisienne refait surface, portée par des sons anciens réactualisés. Le mezoued, avec sa pulsation reconnaissable entre toutes, crée un lien immédiat, un sourire, un mouvement du corps, une complicité. Il est difficile d’être tunisien et de rester de marbre face à cette musique-là.
Une résistance douce dans un monde sans repères
Dans un monde saturé d’images et d’influences, l’identité tunisienne devient une forme de résistance tranquille. Elle ne s’impose pas par le conflit, mais par l’évidence. Elle s’exprime dans les odeurs, les sons, les gestes, les objets.
Être soi, aujourd’hui, en Tunisie, c’est choisir l’ancrage sans tourner le dos à l’ouverture. Ce n’est pas s’opposer à la modernité, mais dialoguer avec elle, avec assurance et souplesse. Dans chaque acte, chaque célébration, chaque geste ancestral, c’est une Tunisie vivante qui se raconte à elle-même et au monde. À ce titre, l’annonce de la candidature de la jebba tunisienne a fait l’unanimité, tant elle symbolise cette identité commune et partagée. Mais la désignation du costume traditionnel de Mahdia a suscité des réactions : pourquoi Mahdia et pas Hammamet ? Pourquoi pas Kairouan ? Pourquoi pas le Nord ? Pourquoi pas le Sud ?
La force dans la diversité
Ces interrogations sont légitimes, mais ne doivent pas nous diviser. Au contraire, elles doivent nourrir une conscience collective, car chaque dossier déposé, chaque élément régional reconnu, est une victoire pour tout le pays. Une jebba, une fouta, une blousa, un bijou, une recette, une danse — et même le caftan carthaginois, fruit d’une inspiration puisée dans les statues du musée du Bardo et de Carthage, qui le distingue du caftan marocain. Tous ces fragments de patrimoine, lorsqu’ils sont protégés, ne sont pas des trophées locaux, mais des piliers d’un même édifice. Celui d’un terroir national riche de ses nuances, et d’un peuple qui a compris que sa force réside dans la diversité de ses racines. Un parfum d’identité nourri des arômes de la terre, qui n’appartient à personne, car il appartient à tous.
Mais cette richesse, si vaste soit-elle — vestimentaire, culinaire, architecturale ou immatérielle — est aujourd’hui en péril. Le patrimoine tunisien est d’une telle abondance qu’il en devient vulnérable. Il est urgent que les autorités agissent avec détermination pour le recenser, le préserver, le promouvoir.
Makroudh de Kairouan, charmoula de Sfax, bourzgane du Kef. Il y a, dans chaque ville, chaque foyer, un goût, un geste, une parure, un savoir transmis à voix basse. Les tenues du Sud comme El Houli, celles du Nord comme à Rafraf ou Ras Jbel, les bijoux anciens qu’on garde comme des secrets, tout cela mérite d’être protégé. Non par fierté régionale, mais par devoir de mémoire. Car ce qui n’est pas reconnu finit par disparaître. Ce qui n’est pas transmis s’efface. Il est temps que la Tunisie se lève, unie, pour faire de cette richesse éclatée une force commune. Que notre diversité ne soit plus dispersée, mais portée haut, comme un héritage vivant à inscrire au patrimoine de l’humanité.
LE grand mérite que les Tunisiens doivent au Président Kaïs Saïed, au-delà du processus salvateur qu’il a conduit un certain dimanche 25 juillet 2021, réside bien dans sa capacité à intervenir, au moment opportun, dans le débat général. Et de le recentrer sur les véritables enjeux à gagner et les défis réels à remporter, afin que les pistes ne se brouillent pas et que les rôles des uns et des autres, en premier lieu au sein des sphères du pouvoir ou de celles soi-disant proches ne s’entremêlent, pour que les acquis réalisés après tant de sacrifices ne s’effacent ou ne paraissent insignifiants.
Avec l’adoption de l’amendement du Code du travail dans le sens de l’éradication, à jamais, du système de la sous-traitance et dans l’objectif de rendre à des centaines de milliers de travailleuses et de travailleurs leur droit absolu, le Chef de l’Etat a vu, encore une fois, juste et a choisi de parler aux Tunisiens le langage de la vérité, de la transparence et aussi de l’audace. Celle de reconnaître qu’on a réussi à franchir une étape, celle de rendre la sous-traitance illégale, illicite et passible de lourdes peines de prison pour les contrevenants. Il reste une autre étape encore plus importante et plus stratégique, si l’on ose s’exprimer ainsi. Celle de vaincre les réticences légendaires de l’administration et d’amener celles ou ceux qui y tiennent toujours le pouvoir de concrétiser les dispositions contenues dans les nouveaux articles du Code du travail.
La révision de ce même Code est historique comme l’ont écrit les sympathisants du 25-Juillet et également ceux de l’opposition qui ont encore la tête sur les épaules et savent toujours séparer le bon grain de l’ivraie.
Il demeure, cependant, impératif de gagner le pari de la révolution administrative après avoir relevé celui de la révolution législative et réussi à neutraliser les lobbies et les groupes de pression qui ont failli faire tomber, au palais du Bardo, le projet d’amendement. En s’appuyant sur de faux calculs dont les objectifs et les commanditaires n’échappent plus à personne, même parmi les députés dont certains ont paru mordre à l’hameçon et n’ont pas hésité à faire montre de leurs «réserves professionnelles».
Le Président de la République l’a clairement indiqué : «La révolution législative a démarré. Il faut s’en réjouir. Mais pour que les Tunisiens en sentent les effets, il est urgent que l’administration suive le courant et réalise sa révolution».
La Direction générale, le staff managérial ainsi que l’ensemble du personnel de la BH BANK présentent
à Mme Safa jegham ép. NAFFETI
leurs sincères condoléances suite au décès de son cher et regretté père.
Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Sa Miséricorde.
Ce savoir-faire va bien au-delà de l’artisanat : il incarne la transmission, la force des femmes, la mémoire vivante d’une communauté. Aujourd’hui, il est réinventé avec une profondeur nouvelle, mis au service d’un combat universel et intime à la fois, celui de la vie face au cancer du sein. Entre les mains de ces potières, l’argile devient langage, message, éveil. Une forme de résistance douce, modelée avec amour, pour éveiller les consciences et protéger les générations futures.
Carrefour Tunisie, en collaboration avec l’Association des Malades du Cancer (AMC), lance une initiative aussi poignante que symbolique : des poupées en terre cuite inspirées de vraies survivantes du cancer du sein. Chacune est façonnée à la main par une artisane de Sejnene, portant un détail presque invisible mais profondément significatif : une petite bosse sur la poitrine, reproduction fidèle de la première alerte qu’ont su détecter, à temps, les femmes qui ont survécu grâce à l’autopalpation.
Ces poupées racontent une autre histoire. Celle d’un savoir transmis de mère en fille, désormais porteur d’un nouveau message : celui de la prévention et du dépistage précoce.
Un film émouvant, dévoilé en ouverture de campagne, suit le geste précis et lent d’une artisane modelant l’argile. Au fil de la création, la bosse apparaît. Discrète. Importante. Elle devient symbole. Ce film est la première étape d’une campagne de sensibilisation nationale. Les poupées symboliques seront par la suite dévoilées aux journalistes, influenceurs et leaders d’opinion, afin de briser le silence autour de la maladie.
Une partie des poupées est également mise à disposition du public, grâce à l’appui logistique de Carrefour, pour collecter des fonds destinés au traitement du cancer du sein. Ainsi, chaque poupée devient un acte de solidarité, un appel à la vigilance, un outil de sensibilisation.
L’Association des Malades du Cancer met l’accent sur l’importance du dépistage précoce, en s’appuyant sur le patrimoine artisanal local comme fil conducteur de cette nouvelle campagne de sensibilisation.
Mme Zarrouk, présidente de l’association, explique :
« Le dépistage précoce du cancer du sein est un geste de vigilance, comparable au travail minutieux des femmes de Sejnene lorsqu’elles façonnent l’argile. Ce savoir-faire ancestral, précis et attentif, peut symboliquement nous inspirer : comme elles prennent soin de chaque détail, nous invitons chaque femme à prendre soin de sa santé. En réalisant régulièrement des examens, elles peuvent prévenir la maladie et éviter bien des souffrances. À travers cette campagne, nous voulons éveiller les consciences pour faire du dépistage un réflexe salvateur. C’est une campagne pour sauver des vies. »
Carrefour, initiateur de cette action, a également tenu à souligner son engagement à travers les mots du responsable marketing de cette opération, Mourad Naili :
« Derrière chaque projet solidaire que nous menons, il y a une conviction profonde : celle qu’une enseigne peut, et doit, jouer un rôle moteur dans les grandes causes sociétales. Ce n’est pas une démarche ponctuelle : Carrefour Tunisie a toujours agi et continuera d’agir pour accompagner les communautés, soutenir les plus fragiles et défendre des causes essentielles. Avec les femmes de Sejnene, nous avons uni nos forces pour que la tradition devienne un levier de sensibilisation.
Chaque poupée créée porte un double message : celui d’un patrimoine vivant et celui de l’espoir face au cancer. C’est un engagement de cœur, que nous assumons avec fierté à travers tout notre réseau. »
À Sejnene, la terre a toujours raconté des histoires. Aujourd’hui, elle sauve des vies.
L’article Sejnene : Avec Carrefour et l’AMC, des poupées pour briser le tabou du cancer du sein. est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Les élections législatives partielles dans la circonscription Degache-El Hamma du Jérid-Tamaghza auront lieu le 17 aout 2025. Elles visent à combler la vacance constatée à l’Assemblée des représentants du peuple suite au décès du député, Nabih Thabet, annonce, vendredi 23 mai, Farouk Bouasker, président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).
Bouasker s’exprimait lors d’un point de presse tenu, vendredi 23 mai, au siège de l’IRIE à Bizerte, pour dévoiler l’échéancier électoral de ces législatives partielles.
Ci-dessous le calendrier des législatives partielles dans la circonscription électorale Degache-El Hamma du Jérid-Tamaghza, relevant du gouvernorat de Tozeur:
-Période électorale : du 5 juin 2025 jusqu’à la proclamation des résultats préliminaires
-Inscription automatique des électeurs non-inscrits: A partir du 6 juin 2025.
-Actualisation des centres de votes de la circonscription électorale: du 26 mai au 27 juin 2025.
-Annonce des listes des électeurs: Du 10 au 12 juin 2025.
-Dépôt des candidatures : du 30 au 9 juillet 2025.
-Examen préliminaire des candidatures : les 10 et 11 juillet 2025.
-Annonce de la liste préliminaire des candidats: le 12 juillet 2025.
-Publication de la liste définitive des candidats retenus : le 27 juillet 2025.
-Campagne électorale : du 4 au 15 août 2025.
-Silence électoral : le 16 août 2025.
-Scrutin : le 17 août 2025.
-Proclamation des résultats préliminaires du premier tour : entre le 30 juin et le 2 juillet 2025.
La circonscription électorale Degache-El Hamma du Jérid-Tamaghza, relevant du gouvernorat de Tozeur, s’étend sur une superficie totale de 2329 mètres carrés. Elle compte 3 délégations, 15 imadas et 39225 habitants.
Le nombre d’électeurs inscrits dans cette circonscription s’élève à 28340 répartis sur 29 centres de vote qui contiennent 40 bureaux de vote.
Avec TAP
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En orchestrant cette conférence d’envergure, l’institution académique va au-delà de son rôle traditionnel pour s’ériger en véritable think tank du secteur assurantiel. Elle ne se limite pas à un simple état des lieux, mais impulse une dynamique prospective en identifiant les tendances lourdes qui redéfiniront les fondamentaux de l’assurance dans la prochaine décennie. Cette démarche s’inscrit dans une vision holistique, qui intègre simultanément les
dimensions technologiques, environnementales et sociétales des mutations en cours.
La conférence « Nouveaux risques, nouveaux outils » organisée récemment à Tunis a constitué un moment phare de réflexion collective, réunissant quatre sommités : Serge Degallaix, diplomate et expert en développement international ; Stéphane Loisel, professeur au CNAM et titulaire de la chaire Actuariat et Science du risque ; Anis Matoussi, directeur de l’Institut du risque et de l’assurance (IRA) et de l’École d’actuariat du Mans ; et Rassem Ktata, président de l’Association tunisienne des actuaires et directeur général de Nextcare & Allianz Partners. Leurs expertises complémentaires, et c’est peu dire, ont permis d’appréhender la complexité des enjeux sous multiples facettes. Leur analyse convergente a mis en lumière une réalité incontournable : le secteur assurantiel doit opérer sa mue la plus radicale depuis sa création, sous peine de devenir obsolète face à l’ampleur des bouleverse
ments globaux.
L’effondrement des paradigmes traditionnels : vers une nouvelle ère actuarielle
L’unanimité s’est faite autour de la nécessité d’abandonner définitivement les modèles linéaires hérités du XXe siècle. Les intervenants ont démontré comment l’accélération du changement climatique invalide les projections basées sur des données historiques, rendant caduques les approches purement statistiques. Stéphane Loisel a particulièrement insisté sur le caractère exponentiel des cyber-risques, dont l’évolution échappe à toute modélisation traditionnelle.
Son analyse a révélé comment les technologies émergentes (blockchain, IoT, intelligence artificielle générative) offrent des solutions inédites pour cartographier ces risques multidimensionnels, tout en créant de nouvelles vulnérabilités nécessitant une vigilance accrue.
La quadrature du cercle technologique : innovation responsable et équilibre des pouvoirs
Le débat sur l’IA a montré des positions nuancées. Anis Matoussi a mis en garde contre le mirage technologique,
soulignant que l’IA n’est pas une solution miracle et doit rester sous contrôle humain, tout en alertant sur les risques de fracture algorithmique. Rassem Ktata a proposé une hybridation des compétences, mêlant expertise actuarielle et nouvelles technologies, surtout dans les économies émergentes pour des transitions plus progressives.
Réinventer l’écosystème assurantiel : alliances stratégiques et nouveaux modèles économiques
Serge Degallaix prône une refonte des relations entre acteurs de l’assurance, favorisant des écosystèmes collaboratifs pour affronter les risques climatiques via des outils financiers innovants. Anis Matoussi complète en soulignant l’importance d’intégrer des approches préventives, transformant les assureurs en acteurs clés de la résilience.
La spécificité tunisienne : handicaps structurels et opportunités uniques
Rassem Ktata a offert une analyse sans concession des lacunes du marché tunisien, tout en identifiant des leviers de
transformation uniques. Son plaidoyer pour une approche globale, combinant standards internationaux et solutions
locales adaptées, a ouvert des perspectives concrètes pour positionner la Tunisie comme laboratoire d’innovation assurantielle en Afrique. La qualité du capital humain et la flexibilité relative des infrastructures réglementaires constituent, selon lui, des atouts décisifs pour expérimenter des solutions avant-gardistes.
Un agenda transformationnel urgent
Cette conférence a transcendé le simple cadre académique pour proposer une feuille de route opérationnelle. Les conclusions appellent à une mobilisation immédiate autour de trois chantiers prioritaires : l’accélération maîtrisée de la transformation digitale, la refonte des mécanismes de solidarité face aux risques systémiques et la création de parcours de formation révolutionnaires pour les professionnels de demain. Il fallait que tout cela soit dit avec l’art et la manière.
Voilà qui est fait
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Une rencontre artistique et participative intitulée « Création pour Tous » sera organisée, samedi 24 mai, 2025 à la Maison des Jeunes de Sidi Daouad à La Marsa, en collaboration avec l’Association du Développement Culturel de La Marsa (ACDMA).
L’événement, qui se déroulera au sein de la Maison des Jeunes de Sidi Daouad, vise à mettre en valeur les talents locaux, renforcer le lien social et sensibiliser à l’importance de l’art comme vecteur d’inclusion et de développement personnel, selon la présidente de l’ACDMA, Soumaya Khammar.
Au programme de cette journée : une fresque collective permettant de peindre ensemble, un atelier « Recycl’Art » utilisant des matériaux recyclés, un espace de dessin libre et des activités intergénérationnelles permettant aux familles de créer ensemble. Des animations musicales viendront agrémenter l’événement dans une ambiance conviviale.
« Cette manifestation constitue une opportunité pour encourager la créativité spontanée et célébrer les couleurs de l’art sous toutes ses formes », a déclaré Khammar à l’Agence Tunis-Afrique-Presse (TAP), vendredi 23 mai.
Elle a également fait état de l’engagement de l’association dans l’accompagnement des jeunes par des ateliers artistiques et des rencontres avec des professionnels de différentes régions tunisiennes. L’objectif est de les encadrer et de les sensibiliser au rôle de la culture dans la vie sociale, a-t-elle ajouté.
L’ACDMA, active depuis sa création dans le domaine culturel, se positionne comme un levier de valorisation des talents et de promotion de la créativité en Tunisie. À travers ses activités variées, elle offre un espace dynamique d’expression artistique, sociale et éducative.
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Lors d’une intervention sur les ondes d’Express FM, la députée Fatma Mseddi a déclaré qu’une initiative législative avait été présentée concernant la possibilité d’obtenir un prêt bancaire équivalant à la valeur de la garantie.
Il faut noter qu’actuellement, pour obtenir un prêt d’investissement, les banques exigent une garantie bancaire dépassant le double du montant du prêt. Elles justifient l’exigence de garanties élevées par la nécessité de couvrir les risques liés aux intérêts ajoutés au capital emprunté — une pratique qui, selon elle, n’existe pas dans plusieurs autres pays.
Fatma Mseddi a souligné que le Maroc, par exemple, dispose de mécanismes d’investissement bien plus performants que ceux en vigueur en Tunisie.
L’initiative stipule, entre autres, que pour obtenir un prêt de 100 000 dinars, il suffirait de présenter une garantie (comme un terrain) d’une valeur de 100 000 dinars, et non le double, conformément à l’article 6 de la proposition.
La députée a souligné que « si l’État souhaite stimuler l’investissement dans certains secteurs, la Banque centrale pourrait fixer une exigence de garantie inférieure au montant du prêt, ce qui offrirait une bouffée d’oxygène aux investisseurs. L’évaluation de la garantie serait alors effectuée par des experts judiciaires pour éviter toute manipulation de la valeur du gage ».
Et la députée d’ajouter: « Il y a des réglementations que la Banque centrale définit, et les garanties bancaires doivent être encadrées par une loi, ce qui permettra à de nombreux secteurs, comme l’agriculture et le tourisme, de se développer grâce à cette législation ».
Il serait possible, pour Fatma Mseddi, que le prêt dépasse la valeur de la garantie, dans le cadre d’une démarche réglementée visant à encourager l’investissement dans les zones de développement ou les régions les plus nécessiteuses. La Banque centrale serait chargée de déterminer ces zones dans le but de stimuler l’investissement et de réduire les inégalités régionales, ce qui permettrait de résoudre de nombreux problèmes, car la question des garanties constitue un réel obstacle…
Elle a réaffirmé que l’objectif de cette proposition est de soutenir l’investissement, en apportant des solutions aux citoyens ordinaires et aux petits investisseurs qui traversent une véritable crise, étant donné que l’accès au financement bancaire représente une difficulté majeure en Tunisie.
Elle a ajouté : « Cette révision législative constituera un point de départ pour d’autres propositions visant à renforcer l’accès au financement bancaire, afin d’apporter des solutions concrètes ».
Fatma Mseddi a insisté sur le fait que la seule manière de constater les effets du 25 juillet est de voir apparaître les retombées des réformes destinées à renforcer l’économie. Elle a précisé que cette question est sensible pour certaines banques et qu’un débat est nécessaire, dans le but de garantir au citoyen le soutien qu’il mérite.
La députée considère que les députés ont présenté de nombreuses propositions de lois – qu’elles soient économiques, sociales ou liées à des problématiques sécuritaires – mais que très peu d’entre elles sont examinées. Elle a rappelé que la proposition de loi sur l’organisation des associations est en commission depuis 2023 et n’a toujours pas été soumise à la plénière.
Elle a conclu : « Il y a une forme de lenteur qui empêche les députés de jouer pleinement leur rôle dans la révolution législative. Pourtant, de nombreuses propositions pourraient apporter un souffle nouveau, mais elles sont bloquées avant même d’atteindre la séance plénière ».
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