Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 22. August 2025Haupt-Feeds

FIC2025 : un final en beauté grâce à la diva du Golfe, Ahlam

22. August 2025 um 18:41

Les projecteurs du grand Théâtre antique de Carthage se sont allumés une dernière fois, dans la soirée du jeudi 21 août 2025, pour auréoler la clôture de la 59ème édition du Festival international de Carthage (FIC). Dans cette arène millénaire, chargée d’histoire et de mémoire, la star du Golfe, la chanteuse émiratie Ahlam, a signé son grand retour après vingt-huit ans, depuis sa première apparition en 1997. Un retour exceptionnel et des retrouvailles marquantes, portés par le dernier concert de cette édition, qui restera comme l’un des moments phares de la saison estivale 2025.

Plus qu’un simple spectacle, la soirée s’est transformée en un hommage vibrant : hommage à la Tunisie, à l’amphithéâtre romain de Carthage et à ce public fidèle qui, en 1997, avait accueilli la jeune chanteuse avec chaleur et bienveillance, contribuant à lancer une carrière aujourd’hui couronnée de gloire. “Carthage restera toujours le point de départ de mon parcours” s’est confiée Ahlam avec émotion, avouant que c’est cette scène mythique qui l’a propulsée vers la célébrité.

De sa voix puissante et nuancée, portée par une spontanéité et une générosité captivantes, l’artiste, accompagnée de sa troupe sous la direction du maestro Walid Fayed, a su instaurer une véritable complicité avec son public. Entre gestes empreints de délicatesse, mots chargés de reconnaissance et extraits soigneusement choisis de son vaste répertoire, elle a chanté l’amour, la loyauté, la nostalgie et la beauté. Passant avec aisance des ballades douces aux morceaux plus rythmés, Ahlam a enchainé avec “Tedri Lich”, reprise en chœur par l’auditoire, tout en improvisant un refrain vibrant, dédié à la Tunisie et à son amour pour ce pays.

Virevoltant sur scène, Ahlam a, durant plus de deux heures et demie, su surprendre en mêlant ses propres succès à des chansons profondément ancrées dans la mémoire collective tunisienne. Ainsi, avec des morceaux comme “Ghanni li chouwaya chouwaya” ou encore “koul alaya ma tkoul” ont suffi pour faire monter crescendo le public, doublement ravi par son interprétation en dialecte tunisien de “Megyess” de Zied Gharsa ou encore du classique du patrimoine musical “Ya Khlila”. Le tout était sublimé par des tableaux chorégraphiques folkloriques qui ont transformé la soirée en une véritable aubaine festive.

Diffusé en direct sur les chaînes MBC et El Wataniya, ce concert n’a pas seulement clos une édition mais il a ravivé l’essence du Festival international de Carthage : un lieu où artistes et public se rejoignent dans l’éclat d’instants partagés. Avec Ahlam, le festival s’est ainsi clôturé par une soirée spéciale, terminant la 59ème édition sur une note de nostalgie, de mémoire et de gratitude tout en éveillant déjà la curiosité autour de la 60ème édition-anniversaire appelée à être à la hauteur de ce rendez-vous estival d’exception en Tunisie.

L’article FIC2025 : un final en beauté grâce à la diva du Golfe, Ahlam est apparu en premier sur WMC.

Festival de Carthage 2025 : Entre légendes, étoiles montantes et créations tunisiennes

Du 19 juillet au 21 août 2025, le Festival international de Carthage revient pour sa 59e édition avec une programmation éclectique mêlant stars arabes, artistes internationaux, créations tunisiennes et hommages musicaux. De Latifa Arfaoui à Ibrahim Maalouf, en passant par Saint Levant, Hélène Ségara ou encore Ky-Mani Marley, l’amphithéâtre antique vibrera au rythme de spectacles variés et d’univers musicaux multiples.

La scène mythique du Festival international de Carthage s’apprête à vibrer au rythme de la 59e édition, du 19 juillet au 21 août 2025. La direction du festival a dévoilé ce mardi la programmation complète de cet événement culturel majeur en Tunisie, qui mêle, comme à son habitude, stars internationales, figures arabes incontournables et talents locaux dans une série de soirées qui promettent d’être inoubliables.

Une ouverture placée sous le signe de la création tunisienne

La soirée inaugurale du 19 juillet sera consacrée à une œuvre tunisienne originale : « Men Ka3 El Khabia », une création du musicien et metteur en scène Mohamed Guerfi. Le spectacle, enraciné dans le patrimoine musical local, promet de donner le ton d’une édition qui accorde une large place à la scène nationale.

Le 20 juillet, le maestro Riadh Fehri revient avec Tapis Rouge 2, une fusion musicale à la croisée des cultures, aux côtés de la Japonaise Sayaka Katsuki, du chef d’orchestre italien Marcello Biondolillo et du guitariste Brenman Gilimore.

Le 22 juillet, le public retrouvera Aziz Jebali, acteur et humoriste, avec sa performance Binomi S+1, mêlant théâtre et satire sociale dans une approche originale.

Grandes voix arabes et stars internationales

Le festival accueillera des figures majeures de la chanson arabe. Le 25 juillet, la diva tunisienne Latifa Arfaoui retrouvera son public à Carthage.

Le 26 juillet, le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf présentera The Trumpets of Michel Ange, un projet musical audacieux et poétique. Le 27 juillet, le chanteur palestinien Mohamed Assaf, icône de la jeunesse arabe, investira l’amphithéâtre romain.

Le 30 juillet, la star syrienne Nassif Zeytoun sera au rendez-vous. Le 2 août, Nancy Ajram, l’une des artistes les plus populaires du monde arabe, enflammera la scène. Le 9 août, la Libanaise Najwa Karam, habituée du festival, retrouvera ses fans tunisiens.

Une touche française et caribéenne

Côté francophone, la chanteuse Hélène Ségara se produira le 31 juillet, offrant un moment de nostalgie aux amateurs de variété française. Le 3 août, Chantal Goya embarquera petits et grands « Sur la route enchantée », un spectacle familial rare pour ce type de programmation.

La scène caribéenne sera représentée par Ky-Mani Marley, fils de Bob Marley, qui viendra défendre l’héritage reggae de son père le 17 août.

Saint Levant confirmé malgré la polémique

L’artiste d’origine palestinienne Saint Levant, figure montante du hip-hop alternatif et trilingue (arabe, anglais, français), se produira le 5 août, malgré les rumeurs d’annulation dues au retrait temporaire de son affiche. La direction du festival a clarifié qu’il s’agissait simplement d’un changement visuel demandé par l’équipe de l’artiste.

Un hommage à la musique arabe classique

Le 16 août, la chanteuse égyptienne May Farouk proposera une soirée en hommage à Oum Kalthoum, intitulée Sahret Om Kalthoum, accompagnée d’un orchestre traditionnel.

D’autres soirées mettront à l’honneur la scène tunisienne contemporaine : le 28 juillet, Sahra Tounsia offrira une soirée 100% tunisienne. Le 1er août, La Nuit des Chefs réunira plusieurs chefs d’orchestre tunisiens. Le 9 août, Imagine, une création orchestrale de Mohamed Bouslama, proposera une expérience musicale immersive.

Le 11 août, une soirée folklorique revisitera les traditions régionales. Le 13 août, Soufia Sadok dévoilera ses compositions modernes entre pop et soul arabe. Le 18 août, l’artiste Adam clôturera la scène contemporaine avant la soirée finale.

Une clôture en apothéose

La 59e édition du Festival de Carthage se terminera le 21 août avec un concert de Ahlem, l’une des voix les plus puissantes du Golfe, qui promet une clôture prestigieuse et festive.

Billetterie

Les billets seront disponibles en ligne et aux guichets du festival dès la semaine du 10 juillet. Les prix varient selon les artistes, avec des tarifs préférentiels pour les étudiants et les familles.

Une édition riche, entre tradition, modernité et ouverture internationale, qui confirme encore une fois le Festival de Carthage comme l’un des plus grands rendez-vous culturels du monde arabe et méditerranéen.

Programme :

  • 19 juillet : من قاع الخابية (Men Ka3 El Khabia) – Mohamed Guerfi (ouverture)
  • 20 juillet : Tapis Rouge 2 – Riadh Fehri avec Sayaka Katsuki, Marcello Biondolillo, Brenman Gilimore
  • 22 juillet : Binomi S+1 – Aziz Jebali
  • 25 juillet : Latifa Arfaoui
  • 26 juillet : Ibrahim Maalouf & The Trumpets of Michel Ange
  • 27 juillet : Mohamed Assaf
  • 28 juillet : Sahra Tounsia (soirée tunisienne)
  • 30 juillet : Nassif Zeytoun
  • 31 juillet : Hélène Ségara
  • 1er août : La Nuit des Chefs
  • 2 août : Nancy Ajram
  • 3 août : Chantal Goya – Sur la route enchantée
  • 5 août : Saint Levant
  • 9 août : Imagine – chef d’orchestre Mohamed Bouslama
  • 9 août : Najwa Karam
  • 11 août : Soirée folklore
  • 13 août : Sofia Sadok
  • 16 août : May Farouk – Sahret Om Kalthoum
  • 17 août : Ky-Mani Marley
  • 18 août : Adam
  • 21 août : Ahlem (clôture)

L’article Festival de Carthage 2025 : Entre légendes, étoiles montantes et créations tunisiennes est apparu en premier sur webdo.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

FIC 2025 : le prodige libanais Adam séduit 7 000 spectateurs

19. August 2025 um 17:35

Dans une soirée très attendue et affichant complet depuis le 10 juillet dernier, l’amphithéâtre romain de Carthage a vibré le 18 août 2025 au rythme d’Adam, le jeune prodige de la scène musicale arabe. Figure montante dont les chansons et les génériques de séries ont conquis un large public notamment dans le monde arabe, le chanteur libanais a enflammé la scène face à une marée humaine, qui malgré la canicule, n’a pas hésité à patienter des heures durant dans de longues files d’attente.

Près de 7 000 festivaliers, selon une source sécuritaire, ont assisté à cette 20ème soirée du FIC, l’une des plus grandes de la 59ème édition, illustrant une affluence record sans précédent par rapport aux dix-neuf soirées précédentes de cette édition 2025.

Cette avant-dernière soirée avant le tomber de rideau, le jeudi 21 août, a été marquée par un concert de haute voltige où Adam, de sa voix prodigieuse a jonglé entre ses propres succès (Kheles Edamaa, Hatha Ana, Kifak Ent) et un hommage vibrant au tarab avec ses reprises de grands classiques romantiques et tarabiques comme “el asami” de Dhekra, “ana baachaak” de Mayada Hennawy et “helef el amar” de l’illustre chanteur syrien George Wassouf etc. La surprise de la soirée fut sans doute son clin d’oeil au public tunisien avec un extrait de “Allo” du rappeur Balti, repris en choeur par une foule survoltée qui a fredonné, du début à la fin, l’intégralité des chansons au fil d’un voyage musical où les plus belles chansons arabes et tunisiennes se sont entremêlées pour créer des moments d’harmonie et de complicité uniques entre l’artiste et son public. L’émotion a culminé lorsque le jeune virtuose s’est adressé, coeur à coeur, pour exprimer sa gratitude et ses chaleureux remerciements, saluant la ferveur et l’énergie de ses nombreux fans en Tunisie.

Révélé au début des années 2000, double lauréat du Murex d’or du meilleur chanteur (2005 et 2015), Adam compte aujourd’hui dix albums à son actif. Son dernier single Ya Helow, sorti le 11 juillet 2025, a déjà dépassé plus de 15 mille vues sur YouTube.

Pour cette première apparition tant attendue à Carthage, l’artiste avait confié lors de sa conférence de presse, organisée la veille à Tunis, son intention de surprendre le public avec une chanson en dialecte tunisien, promesse tenue lors de ce concert, où il a gravé son nom dans les annales du Festival international de Carthage, et signé un succès auprès de milliers de fans du jeune prodige, à l’apogée de sa popularité.

L’article FIC 2025 : le prodige libanais Adam séduit 7 000 spectateurs est apparu en premier sur WMC.

FIC 2025 : Ky-Mani Marley remplacé par la projection de « Thalathoun

Von: walid
15. August 2025 um 12:27

Le concert de l’artiste jamaïcain Ky-Mani Marley, initialement prévu le 17 août à l’occasion de la 59e édition du Festival international de Carthage, a été officiellement annulé, a annoncé le comité d’organisation via la page officielle du festival. Cette décision intervient après plusieurs semaines de polémiques sur les réseaux sociaux concernant les positions présumées du chanteur en faveur de l’entité sioniste.

À la place, un hommage sera rendu à l’artiste tunisien feu Fadhel Jaziri avec la projection de son film « Thalathoun » (Trente), le 17 août à la même heure.

Les spectateurs ayant acheté des billets physiques pourront se faire rembourser à partir du lundi 18 août 2025, au siège de l’Établissement national pour la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques (ENPFMCA) à la Cité de la culture, entre 9h et 13h.

Pour les billets électroniques, les montants seront automatiquement remboursés sur les comptes bancaires des acheteurs à compter de la même date.

Bien que les organisateurs n’aient pas officiellement révélé les raisons de cette annulation, la programmation de Ky-Mani Marley, annoncée début juillet, avait déclenché une vague de critiques sur les réseaux sociaux, en raison des positions supposées en soutien de l’entité sioniste. Cette annulation intervient après celle du concert de la chanteuse française Hélène Ségara, également prévue dans la programmation, et retirée sous la pression du public tunisien, en raison de ses liens perçus comme une normalisation avec l’entité sioniste.

L’article FIC 2025 : Ky-Mani Marley remplacé par la projection de « Thalathoun est apparu en premier sur WMC.

FIC2025 : un voyage artistique à travers dix cultures du monde

12. August 2025 um 17:52

L’amphithéâtre romain de Carthage a vibré dans la soirée du 11 août 2025 au rythme des cultures en provenance des quatre coins de la planète. Dans le cadre du spectacle “Ballets folkloriques du monde”, la 59ème édition du Festival international de Carthage (FIC2025) a livré la scène à des troupes issues de dix pays : Sénégal, Serbie, Inde, Irak, Libye, Burkina Faso, Tunisie, Egypte, Algérie et Palestine.

Chacune a offert un pan de son patrimoine, au fil de sa musique, de sa danse et de ses costumes traditionnels, dans un esprit de partage et de dialogue interculturel.

Réhaussée de la présence de plusieurs diplomates, la soirée a débuté le voyage artistique avec “Rythm Connection” du Sénégal. Portée par la voix puissante de son chanteur, la formation a mêlé tambour, batterie, guitare électrique et instruments traditionnels, oscillant entre rythmes modernes et sonorités ancestrales. Leur titre engagé “Pourquoi ça, qu’est-ce qui se passe” a été dédié au peuple palestinien.

Place ensuite à la troupe de l’Institut National de Danse de Belgrade (Serbie) et son fameux “kolo”, danse collective exécutée en cercles ou en lignes, symbole de joie partagée. Les quatorze danseurs en costumes traditionnels, accompagnés à l’accordéon, à la flûte et au tambour, ont offert un moment festif et fédérateur.

L’Inde a brillé avec le “Rahjanstani Folk Dance Group”, qui a présenté la danse Chari, où les danseuses, en tenues colorées, évoluent gracieusement avec des jarres sur la tête, dans une mise en scène évoquant les célébrations et rituels festifs.

Depuis Bagdad, la troupe “Dar Ellibes” -The Iraqi House of Fashion” a transporté le public dans l’univers des Mille et Une Nuits. Costumes somptueux, broderies raffinées et défilé chorégraphié sur fond de musique traditionnelle irakienne ont captivé le public.

La Troupe nationale des arts populaires de Libye a enchaîné avec un spectacle musical et chorégraphique où le bendir, le tbal et la cornemuse (zokra) rappelaient des sonorités tunisiennes.

Le Burkina Faso a enflammé la scène grâce à la troupe Nazounski, dont les percussions effrénées, les chants scandés et les pas puissants ont transmis une énergie à l’unisson.

L’entrée de la troupe des Twayef de Ghbonten de la Tunisie s’est faite sous les applaudissements et les youyous avec “Jinek ye Carthage”, le titre interprété par ce groupe de poètes chanteurs dont les arts du spectacle figurent depuis 2024 sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’Unesco.

L’Egypte, avec sa Troupe nationale des arts populaires, a offert un moment magique avec la danse soufie du derviche tourneur, illuminée de couleurs, avant d’enchainer avec un tableau énergique inspiré des danses de Haute-Egypte.

Depuis l’Algérie, la Troupe Théveste des arts populaires a fait résonner les échos du patrimoine partagé avec la Tunisie, entre chants, bendirs et danses, entraînant le public à se lever.

En clap de fin, la troupe palestinienne Koufiya a livré un bouquet final engagé et émouvant avec des chansons patriotiques et une chorégraphie de jeunes danseurs en tenues traditionnelles qui ont apporté une note d’espoir.

Pendant plus de deux heures et demie, richesse, diversité et authenticité ont été les maîtres-mots de ce spectacle. Toutes les troupes, réunies sur scène pour un salut collectif au son de la musique palestinienne, ont incarné l’esprit même du Festival international de Carthage : un pont entre les peuples et les civilisations.

L’article FIC2025 : un voyage artistique à travers dix cultures du monde est apparu en premier sur WMC.

FIC 2025 : Après neuf ans d’absence, Najwa Karam signe un retour à guichets fermés, au fil d’une soirée empreinte de retrouvailles et de nostalgie

Von: walid
11. August 2025 um 19:06

Après neuf ans d’absence, la star libanaise Najwa Karam a signé, dans la soirée du 9 août 2025, un retour en grande pompe sur la scène mythique de l’amphithéâtre romain de Carthage. La chanteuse a retrouvé un public fidèle dont l’enthousiasme avait déjà scellé le succès de la soirée à guichets fermés, dans le cadre de la 59ème édition du Festival international de Carthage (FIC).

Pendant plus de deux heures, Najwa Karam a entraîné le public dans un voyage musical mêlant tubes intemporels et nouveautés. Retransmise en direct sur la chaîne nationale Watania, Rotana Music et LBC Liban, la soirée s’est ouverte dans la ferveur d’applaudissements et d’acclamations bien avant l’apparition de la chanteuse. Lorsqu’elle a foulé la scène sur les premières notes de “Ezzik deyem ye Carthage”, qu’elle avait interprétée pour la première fois en 1997 dans le même écrin, pour rendre un hommage vibrant à la cité antique et aux liens qui l’unissent à Sidon et Tyr, la foule s’est levée d’un seul élan, chantant et dansant à l’unisson jusqu’au dernier accord.

La voix puissante de Najwa Karam a aussitôt retrouvé toute son ampleur avec “bi gharamak masloube”, entamé par un mawel avant d’enchaîner, avec la complicité du public, par un cocktail de son répertoire, comme “hayda haki” à “achega”, “khalini choufak belayl” ou “tahamouni” et des medleys qui ont mêlé d’autres succès populaires comme “saharni”, “taa janbi”, “ana ma fii” et “khayarouni”.

La complicité entre Najwa Karam et son public s’est intensifiée au fil de cette soirée, empreinte de retrouvailles et de nostalgie, et portée par ce mélange habile de rythmes entraînants et de mélodies mémorables comme “w kberna ya bayi”, “damaa”, “tnoub”, “khalik al ardh” ou “ouyoun albi ».

Vêtue d’une élégante “abaya” tunisienne, Najwa Karam a confié, lors de la conférence de presse suivant le concert, l’attachement particulier qu’elle porte au Festival international de Carthage. Elle a souligné avec émotion que c’était là sa dixième prestation sur cette scène qu’elle décrit comme inoubliable. La star de la soirée a réaffirmé sa fierté de défendre son style musical et son dialecte libanais, se réjouissant que chaque passage à Carthage soit une nouvelle occasion de graver des souvenirs mémorables.

L’article FIC 2025 : Après neuf ans d’absence, Najwa Karam signe un retour à guichets fermés, au fil d’une soirée empreinte de retrouvailles et de nostalgie est apparu en premier sur WMC.

❌
❌