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Heute — 15. Oktober 2025Haupt-Feeds

Fête de l’Évacuation : l’“Engagement national“ du PDL

15. Oktober 2025 um 11:07

En ce mercredi 15 octobre 2025, jour de la fête de l’Évacuation, le PDL, le mouvement HaK, ainsi que les acteurs de la société civile se sont réunis en cette journée historique pour s’engager ensemble autour d’une charte nationale commune pour définir entre autres le rôle de l’action politique dont une justice équitable et les slogans porteurs sont le reflet de la volonté active et de l’engagement concret, bien que risqué, soulignant la nécessité urgente de piloter les axes de la législation politique et sociale qui garantissent les fondements de l’unité nationale.

 

Voici le contenu de cet Engagement national :

 

« La nation apaisée a décidé, en tant que composante fondamentale, de publier un document convenu, intitulé “Engagement national“, une initiative citoyenne basée sur les principes et les objectifs suivants : la souveraineté et l’indépendance de la décision nationale, rejetant toute forme de tutelle ou de dépendance à des puissances étrangères.

 

L’exercice effectif de cette souveraineté à travers l’élection de ses représentants au gouvernement, via des élections libres, honnêtes, transparentes, soumises à un contrôle judiciaire rigoureux.

 

Un système démocratique fondé sur la séparation et l’équilibre des pouvoirs, renforçant la pluralité et la rotation pacifique au pouvoir.

 

Un État neutralisant les forces armées dans la politique, garantissant la liberté de conscience, la séparation de la religion et de la politique, et rejetant toute discrimination nuisant à l’unité sociale.

 

L’inscription effective des droits dans la loi et leur application à tous les citoyens sans distinction de quelque nature que ce soit, et l’ancrage d’un espace politique égalitaire.

 

Une politique économique visant à bâtir une économie dynamique, créatrice de richesse, et redistributrice équitablement, permettant le développement économique dans un contexte de compétition internationale économique et technologique.

 

La protection de la culture nationale, de l’identité enracinée dans sa diversité et son renouvellement, tout en encourageant le dialogue interculturel et la tolérance sans succomber à la standardisation globalisée.

 

Le respect des droits humains et l’engagement à éduquer les jeunes générations aux valeurs humaines, au développement de la pensée critique.

 

La garantie pleine et entière de la participation active des citoyens au débat politique et social sans ingérence partisane, préservant ainsi le système démocratique et la paix sociale. Un engagement professionnel, collectif et pluraliste à jouer un rôle responsable dans l’ancrage du processus démocratique.

 

La reconnaissance de la société civile comme acteur principal dans la gestion des affaires publiques, avec respect aux institutions de l’État.

 

Cet engagement vise à recourir uniquement à des moyens pacifiques, conformément à la constitution républicaine et civile, fondée sur la séparation et l’équilibre des pouvoirs, assurant l’intégrité des élections par une organisation transparente, et permettant au représentant élu de gouverner en confiance.

 

Il garantit aussi le droit démocratique à l’opposition et la création d’organes constitutionnels autonomes capables de freiner les abus et de combattre la concentration des pouvoirs, renforçant transparence et responsabilité sans exception.

 

Il promeut le dialogue politique par des mécanismes juridiques adéquats, dont une loi d’amnistie générale au bénéfice des prisonniers civils, des prisonniers d’opinion et des exilés…

 

Il condamne toutes les mesures non constitutionnelles et la confiscation des droits et libertés qui contredisent les cadres nationaux et internationaux des droits humains, notamment les textes similaires au décret 117 de 2021 sur les mesures exceptionnelles.

 

Il réaffirme l’importance des institutions garantissant les droits, notamment la Cour constitutionnelle, le Conseil supérieur de la magistrature et les hautes autorités indépendantes assurant leur protection contre toute intervention. Il vise aussi à assurer un traitement judiciaire impartial et indépendant pour tous les justiciables.

 

L’engagement soutient la relance économique et sociale, encourage l’investissement et la paix sociale par un programme urgent de réformes et un plan de redressement.

 

Cet “Engagement national“, expression d’une conscience collective, affronte ensemble les défis présents et futurs avec une volonté commune sincère, cherchant à asseoir des bases solides fondées sur la confiance mutuelle et le respect de la pluralité comme garantie du vivre-ensemble et de la sauvegarde des institutions démocratiques de l’État.

 

Il appelle à dépasser les divisions, le discours de haine et le regret nostalgique du passé qui ne bâtit pas l’avenir du pays.

 

Au contraire, nous pouvons transformer positivement cet héritage par une union des forces dynamiques, la courageuse prise de décision, une planification rigoureuse et la solidarité de toutes les forces vives pour développer le pays et renforcer sa position dans le monde par la réaffirmation de son identité auprès de ses filles et fils ».

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Bizerte, 62 ans après : les mémoires de la guerre

15. Oktober 2025 um 08:15

Le 15 octobre 2025, la Tunisie célèbre le 62e anniversaire de l’évacuation de Bizerte, un moment clé de son histoire. Cette date marque le départ du dernier soldat français du territoire tunisien en 1963, un événement lié à la crise de Bizerte de 1961, elle-même née des tensions persistantes depuis l’indépendance du pays en 1956.

La crise a éclaté à cause de la présence continue de la base navale française à Bizerte, un sujet sensible pour le président Habib Bourguiba, qui voulait régler rapidement cette situation. Au printemps 1961, il demanda à Charles de Gaulle de retirer les troupes françaises dans un délai d’un an. Cet ultimatum provoqua une détérioration des relations bilatérales, surtout au moment où la Tunisie soutenait les rebelles algériens.

Le 17 juillet 1961, le parti néo-destour, fondé par Bourguiba, instaura un blocus autour de la base. La France réagit en envoyant 700 soldats parachutistes, ce qui entraîna de violents combats. En réponse, la Tunisie rompit ses relations diplomatiques avec la France et porta l’affaire devant le Conseil de sécurité des Nations unies.

Lire aussi: Habib Bourguiba, un engagement et une vision qui ont marqué l’histoire du pays

Le 22 juillet, suite à une résolution de l’ONU, des négociations pour un cessez-le-feu furent lancées, avec l’implication du secrétaire d’État américain Dean Rusk. Le bilan humain fut lourd : environ 1 300 Tunisiens et 24 Français perdirent la vie. Finalement, la France évacua Bizerte le 15 octobre 1963, date désormais célébrée comme fête nationale.

Si cette évacuation fut un échec militaire pour la Tunisie, elle constitua une victoire diplomatique importante. Les habitants de Bizerte fêtèrent cet événement en envahissant le port et en chantant l’hymne national. Bahi Ladgham hissa alors le drapeau tunisien sur la base et déclare à Bourguiba : « Mission accomplie ».

L’écho de la guerre

Dans un monde marqué par les blessures indélébiles de la guerre, nombreux sont ceux qui ont un père ou un grand-père ou encore un arrière grand-père ayant vécu les souvenirs douloureux de cette évacuation tragique. Comment raconter véritablement l’horreur de la guerre ? À travers leurs paroles, ils mémorisent l’odeur de la mort qui imprègne les rues, le désespoir des âmes perdues et l’indifférence glaciale des puissants ». Ces souvenirs douloureux rappellent que derrière chaque chiffre se cache une vie, une histoire, une douleur souvent gardée secrète.

En résumé, l’évacuation de Bizerte demeure une page essentielle de l’histoire tunisienne. Habib Bourguiba souhaitait que cet événement resta à jamais gravé dans la mémoire collective comme un symbole fort de l’indépendance nationale.

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Fête de l’Evacuation – Bizerte : une armée appelée “armée courage“

15. Oktober 2025 um 05:15

Soixante-deux ans après l’évacuation de Bizerte, il est toujours utile de raconter la bravoure des militaires tunisiens qui se sont battus avec un courage inouï contre l’occupant français. Et le souvenir d’un commandant Béjaoui, mort les armes à la main.

Récit.

L’évacuation des troupes françaises de la base navale de Bizerte, il y a exactement soixante-deux ans (le 15 octobre 1963), ne peut nous faire oublier le rôle de premier plan joué par l’armée tunisienne. Et ce, seulement six ans après l’indépendance. En considérant que la guerre de Bizerte avait commencé en juillet 1961 et s’est poursuivie donc jusqu’au 15 octobre 1963. Avec évidemment un moment historique, lorsque des éléments de l’armée tunisienne ont déroulé le drapeau tunisien, hissé par le ministre de la Défense, Bahi Ladgham, et salué par la foule présente, chantant “Houmet el Hima“, à la « Pêcherie » de Bizerte.

 

 

Et il faut sans doute se placer dans le contexte de l’époque pour se souvenir effectivement que l’armée de la Tunisie indépendante venait de se constituer. Certaines sources indiquent qu’elle était composée de 20 000 hommes en 1961 (voir « Les habits neufs de l’armée tunisienne », Jeune Afrique, 13 juillet 1999).

Une armée qui a connu, en mai 1958 son baptême du feu à Remada, dans le sud tunisien. Et ce, en croisant le fer avec des troupes françaises qui sont venues poursuivre des combattants algériens. Les obligeant à une évacuation, un mois plus tard.

Une armée tunisienne qui, peu de temps avant le déclenchement de la guerre de Bizerte, venait d’intégrer des officiers fraîchement formés, ironie du sort, à l’Académie militaire de Saint-Cyr, en France, « la Promotion Bourguiba » (1956-1957). Et qui se sont battus avec un grand courage contre les forces coloniales. De nombreux témoignages retiennent le nom d’officiers tunisiens, qui ont fait partie de cette promotion.

 

Une armée tunisienne qui … venait d’intégrer des officiers fraichement formés à l’Académie militaire de Saint-Cyr, en France, « la Promotion Bourguiba » (1956-1957). Et qui se sont battus avec un grand courage contre les forces coloniales. De nombreux témoignages retiennent le nom d’officiers tunisiens, qui ont fait partie de cette promotion.

 

Des « documents confidentiels »

Certains sont des martyrs de ce combat contre l’occupant. Comme le commandant Mohamed Béjaoui, souvent cité dans les documents que l’on peut consulter. Mort au combat, le 21 juillet 1961, les armes à la main, « suite à une rafale de mitrailleuse tirée par un char français ».

L’histoire retiendra, à ce propos, son infini courage raconté par le professeur Saïd Mestiri, dans son livre « Le métier et la passion » (Arcs Editions, 1995). « Après une conduite, dont tout le monde s’était accordé à dire qu’elle était héroïque, il a été amené à hôpital, littéralement criblé de balles. Il en avait partout, dans le thorax, dans l’abdomen, dans le rachis et les membres. Choqué, presque moribond, il avait conservé … tenant serré contre lui et entre ses mains raidies, un vieux portefeuille tout bourré, non pas de papiers personnels ou de photos, mais de cartes d’état-major et de documents confidentiels. Il ne voulait surtout pas que cela tombe aux mains de l’ennemi ».

« Après une conduite, dont tout le monde s’était accordé à dire qu’elle était héroïque, il a été amené à hôpital, littéralement criblé de balles. Il en avait partout, dans le thorax, dans l’abdomen, dans le rachis et les membres. Choqué, presque moribond, il avait conservé … tenant serré contre lui et entre ses mains raidies, un vieux portefeuille tout bourré, non pas de papiers personnels ou de photos, mais de cartes d’état-major et de documents confidentiels. Il ne voulait surtout pas que cela tombe aux mains de l’ennemi ».

 

Il faut dire que les forces armées coloniales n’y sont pas allées de main morte. Ainsi, « les autorités tunisiennes ont découvert, outre les corps calcinés au napalm, des corps les poignets liés, d’autres mutilés avec des inscriptions et des croix tracées sur le corps. D’autres exactions ont été signalées consistant en des vols et des braquages de citoyens par quelques éléments parachutistes » (voir « Le Véritable sens de la souveraineté (II et fin) », Le Temps du 16 octobre 2011).

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Chasse interdite ce 15 octobre à Bizerte et à l’Ariana

Von: Yusra NY
14. Oktober 2025 um 23:30

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé la suspension exceptionnelle de toute activité de chasse dans les gouvernorats de l’Ariana et de Bizerte.

Cette décision concerne la chasse terrestre, et ce, pour toute la journée de demain, mercredi 15 octobre 2025, journée de commémoration de la fête de l’Évacuation.

Notons que la fête de l’Évacuation est célébrée le 15 octobre de chaque année et marque la date du départ des dernières troupes françaises de la base militaire de Bizerte en 1963.

Y. N.

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Gestern — 14. Oktober 2025Haupt-Feeds

Tunisie | Grâce présidentielle à l’occasion de la fête de l’Évacuation

Von: Yusra NY
14. Oktober 2025 um 18:47

Le chef de l’État Kaïs Saïed a accordé une grâce présidentielle au profit de 1125 détenus à l’occasion du 62e anniversaire de la fête de l’Évacuation (Aïd El-Jalaa), célébrée le 15 octobre de chaque année.

C’est ce qu’annonce un communiqué de la présidence ce mardi 14 octobre 2025, en précisant que cette grâce présidentielle permettra la libération de 364 détenus, alors que les autres bénéficieront d’une réduction de peine.

Il a par ailleurs été décidé, sur instructions du président, d’accorder la liberté conditionnelle à 1035 autres détenus.

Y. N.

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