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IDR 2024 : Béja, Kasserine et Sidi Bouzid en bas du classement du développement régional

Von: walid
26. Juli 2025 um 13:33

«Les régions du nord-ouest et du centre-ouest, et précisément Béja, Jendouba, Sidi Bouzid, Kasserine et Kairouan occupent les derniers rangs dans la grille du développement régional», c’est ce qui ressort du rapport sur l’«Indice du développement régional- IDR- 2024», publié récemment par l’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Etudes Quantitatives (ITCEQ).

Ce rapport s’attèle à établir un diagnostic et à mesurer le niveau de développement de chaque région, dans le but de dresser une classification des régions selon le niveau de développement et de discerner les éventuelles défaillances et inégalités régionales ; ce qui s’avère essentiel pour orienter les actions publiques sur des bases objectives et rigoureusement fondées.

S’agissant du Top 5 des gouvernorats occupant les premiers rangs du classement, il est chapeauté par Tunis (au 1er rang), suivi par Monastir, Ben Arous, Ariana et Sousse.

L’ITCEQ a fait état, dans ce cadre, de la stabilité relative dans le classement des gouvernorats occupant les premiers rangs ainsi que ceux figurant en bas de la liste, en comparaison avec le rapport IDR 2021.Toutefois, les scores ont connu des évolutions différenciées, et les résultats de l’analyse par gouvernorat montrent que le territoire national peut être divisé en deux zones : les gouvernorats côtiers qui font partie des zones les mieux développées, et les gouvernorats de l’intérieur qui représentent les zones des plus retardataires.

Pour rappel, l’indicateur de développement régional est généralement calculé sur une échelle de 0 à 1, en fonction de plusieurs facteurs. Au niveau global, l’IDR continue sa tendance baissière, au cours de la dernière décennie, passant de 0,502 en 2015, à 0,484 en 2018, à 0,462 en 2021, pour se situer au niveau de 0,461 en 2024 ; ce qui reflète la persistance des difficultés conjoncturelles internes et externes au cours des dernières années, notamment la faiblesse relative de la croissance économique, des tensions sur les finances publiques, de l’atonie de l’investissement privé…, selon l’ITCEQ.

Ainsi, le rapport a expliqué que la dimension « sociale » s’est davantage détériorée suite aux effets des difficultés économiques et des pressions inflationnistes touchant le pouvoir d’achat, ce qui a entrainé l’augmentation du nombre de familles nécessiteuses, dont la moyenne nationale a passée de 915 en 2021 à plus de 979 en 2024.

De même, le score relatif au facteur « accès aux services de santé » s’est détérioré suite à la diminution continue du nombre de médecins (10 en 2021 contre 9 en 2024) et du nombre de pharmacies (8,1 en 2021 contre 7,3 en 2024).

Pour ce qui est du facteur « capacité d’absorption et étendue du marché de l’emploi », il a régressé, en raison du recul de l’activité économique en général, la faiblesse du taux de placement et la hausse du taux de chômage dans certaines régions.

Dans le même contexte, le score relatif au facteur « tension du marché du travail » a baissé, suite à la diminution de la taille moyenne des entreprises (1,7 en 2024 contre 2 en 2021) et l’inadéquation entre le rythme de création des entreprises et l’offre de travail, qui s’est manifestée par une accentuation de la pression sur la demande d’emploi.

Partant, l’ITCEQ appelle à adopter une série de mesures prioritaires afin de palier à ces défaillances. Il s’agit, surtout, de mener des travaux d’entretien des infrastructures de base ; de renforcer l’investissement dans l’infrastructure et la connectivité des différentes régions du pays ; d’améliorer les conditions de travail pour les métiers clés dans les régions (médecins, enseignants…); de renforcer les structures d’accompagnement et de soutien aux entreprises dans les régions de l’intérieur…

Finalement, l’Institut n’a pas manqué de réitérer que « les disparités régionales figurent toujours parmi les multiples défis auxquels la Tunisie doit faire face dans le cadre de sa stratégie de développement durable. L’objet ultime des politiques de développement est, en effet, la promotion des conditions garantissant une vie décente sur tout le territoire».

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Nord-ouest et centre-ouest en bas du classement du développement régional (ITCEQ)

25. Juli 2025 um 14:37

Selon le rapport 2024 de l’Indice de développement régional (IDR), publié par l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ), les gouvernorats du nord-ouest et du centre-ouest — à savoir Béja, Jendouba, Sidi Bouzid, Kasserine et Kairouan — occupent les derniers rangs dans le classement du développement régional.

Ce document, visant à orienter les politiques publiques sur des bases objectives, dresse un état des lieux des inégalités régionales.

Il révèle un clivage persistant entre les régions côtières, mieux loties, et celles de l’intérieur, en retard de développement. En tête du classement figurent les gouvernorats de Tunis, Monastir, Ben Arous, Ariana et Sousse.

L’ITCEQ note une relative stabilité dans la hiérarchie depuis le rapport précédent (2021), bien que les scores aient évolué de manière différenciée.

Baisse de l’Indice…

L’indice global de développement régional poursuit sa tendance baissière, passant de 0,502 en 2015 à 0,461 en 2024, un repli attribué à une croissance économique atone, à la fragilité des finances publiques et à la faiblesse de l’investissement privé.

Plusieurs dimensions sont en recul, notamment celle sociale, affectée par la baisse du pouvoir d’achat et la montée du nombre de familles nécessiteuses (979 en moyenne en 2024 contre 915 en 2021). L’accès aux soins s’est également détérioré, avec une diminution du nombre de médecins et de pharmacies.

L’emploi est un autre point noir. La capacité d’absorption du marché du travail régresse, freinée par une dynamique économique insuffisante, un taux de chômage élevé et un tissu entrepreneurial affaibli. La taille moyenne des entreprises a chuté, et le rythme de création d’emplois ne suit plus la demande.

Les recommandations de l’ITCEQ

Face à ces constats, l’ITCEQ appelle à des mesures urgentes : amélioration des infrastructures, renforcement de la connectivité, soutien aux professions clés dans les régions (médecins, enseignants), et accompagnement renforcé des entreprises en zones intérieures.

L’Institut estime que la réduction des disparités régionales reste un enjeu majeur de la stratégie nationale de développement durable, dans le but d’assurer une vie décente à tous les citoyens, partout sur le territoire.

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Plan de développement 2026-2030 : 10 600 projets proposés par les conseils locaux et régionaux

Von: walid
21. Juli 2025 um 13:47

Les conseils locaux et régionaux ont proposé environ 10 600 projets, dont 90% sont à caractère local,

au terme des rencontres de suivi de la préparation du plan de développement 2026-2030, organisées à Medenine (Sud de la Tunisie).

“Ces projets sont le fruit de 632 réunions du district 4 et 498 réunions du district 5”, a indiquéة samedi, le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafid, à la clôture de ces rencontres au sein de l’Office du développement du Sud à Médenine.

Les districts 4 et 5 regroupent 8 gouvernorats : Gabès, Kébili, Médenine, Tataouine, Tozeur, Gafsa, Sfax et Sidi Bouzid.

Le ministre a souligné, au terme de ces rencontres, organisées par le ministère de l’Economie et de la planification dans le cadre du suivi de la préparation du plan de développement 2026-2030, que les conseils régionaux ont la responsabilité de fédérer les plans locaux de développement pour assurer la complémentarité requise et nécessaire à la réalisation des objectifs d’un développement intégral et juste.

Selon le ministre de l’Economie, l’approche progressive dans l’élaboration du plan de développement est importante parce qu’elle a pour objectif de concrétiser les aspirations des Tunisiens à un développement global et équitable. Jusqu’à ce jour, 279 plans locaux de développement ont été parachevés fin juin 2025, selon le ministre.

Il s’agit également, d’après lui, “de contribuer à la mise en place de bases solides pour une nouvelle phase de construction et d’édification”.

Ont pris part aux réunions, le gouverneur de Médenine, Walid Tabboubi, le président du conseil du district 5, des membres des deux conseils régionaux et des responsables de départements ministériels, aux niveaux central et régional.

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