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Heute — 11. Dezember 2025Haupt-Feeds

Le Ghana met un terme à l’exploitation minière dans ses forêts

11. Dezember 2025 um 16:02

Le Ghana a interdit l’exploitation minière dans les réserves forestières, une décision prise dans le cadre de mesures de protection environnementale visant à sauvegarder les sources d’eau et à mettre un terme à la déforestation.

Cette mesure marque un virage majeur dans la politique environnementale du Ghana, restaurant les protections forestières après avoir ouvert près de 90% des réserves à l’exploitation minière. La logique est évidente: des forêts saines apportent les pluies, protègent les fermes et donnent vie à des communautés. Des rivières propres garantissent une eau potable et l’avenir du pays.

Le plus grand producteur d’or d’Afrique fait face à une recrudescence de l’exploitation minière artisanale peu régulée, qui détruit les plantations de cacao, dégrade les forêts et les rivières, et accroît les risques pour la durabilité de son secteur minier. Les miniers industriels signalent des incursions fréquentes d’opérateurs illégaux sur leurs concessions, contraignant des acteurs majeurs à intensifier leurs investissements dans des systèmes de sécurité, des drones de surveillance et des programmes d’engagement communautaire.

Les autorités ont entrepris une refonte du secteur en accordant des licences aux mineurs artisanaux, en créant des programmes communautaires et en déployant des forces de sécurité pour réprimer l’exploitation minière illégale et le commerce de l’or. Mais en dépit de ces tentatives, la situation est alarmante: 44 des 288 réserves forestières du pays sont activement menacées par des opérations minières illégales, entraînant la destruction de plus de 5 000 hectares de terres boisées. 

Le gouvernement est désormais confronté à la tâche de démontrer que ce virage réglementaire se traduit par une protection tangible des réserves forestières, qui ont subi des décennies de pressions d’empiètement.

 

 

 

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Pourquoi l’Inde attire autant d’investissements en IA?

11. Dezember 2025 um 09:20

Les géants de la technologie sont en train d’investir massivement en Inde. En moins de 24 heures, Microsoft et Amazon ont engagé plus de 50 milliards de dollars pour développer l’infrastructure cloud et d’IA, tandis qu’Intel a annoncé en début de semaine son intention de fabriquer des puces dans le pays pour tirer parti de la demande croissante en PC et de l’adoption rapide de l’IA. Google a également confirmé son projet d’investir 15 milliards de dollars pour construire la capacité en centres de données d’un nouveau pôle d’IA dans le sud de l’Inde. Mais pourquoi tant d’engouement pour un pays en retard, par rapport aux États-Unis et à la Chine, dans la course au développement d’un modèle d’IA fondamental?

Les géants de la technologie américains ont fini par comprendre qu’avoir un modèle ou la puissance de calcul ne suffit pas pour utiliser l’IA efficacement. Il faut des entreprises qui développent la couche applicative et un large bassin de talents pour les déployer. L’Inde combine un énorme bassin d’utilisateurs, une demande en cloud et en IA en croissance rapide, et un écosystème informatique très talentueux capable de construire et de consommer de l’IA à grande échelle. Cela n’en fait pas seulement un simple marché d’utilisateurs, mais un centre névralgique d’ingénierie et de déploiement.

Le pays présente plusieurs avantages pour la construction de centres de données. Les marchés de la région Asie-Pacifique tels que le Japon, l’Australie, la Chine et Singapour ont atteint leur maturité. Singapour, l’un des plus anciens hubs de centres de données de la région, a une capacité limitée à déployer des centres de données à grande échelle en raison des problèmes de disponibilité foncière. Par rapport aux hubs européens, les coûts énergétiques des installations sont relativement faibles. Si l’on ajoute la capacité croissante de l’Inde en énergies renouvelables, cruciale pour les centres de données gourmands en énergie, l’équation économique devient très attractive.

La demande locale, stimulée par l’essor du commerce électronique et de potentielles nouvelles règles sur le stockage des données des réseaux sociaux, renforce encore l’argumentaire. Cette réalité limite l’attractivité des autres destinations concurrentes. À moyen terme, il serait difficile de trouver un meilleur emplacement que l’Inde pour de tels investissements d’envergure.

 

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La Chine est le premier risque pour les startups africaines d’e-mobilité

11. Dezember 2025 um 09:03

En Tunisie, le nombre de startups évoluant dans le secteur de l’e-mobilité reste limité comparativement au dynamisme observé ailleurs sur le continent. Si le pays compte déjà quelques pépites qui visent même les marchés africains, leur développement doit toutefois composer avec des défis spécifiques.

La forte demande sur l’e-mobilité dans le continent s’explique par la rencontre entre un besoin massif de transport abordable et une équation économique convaincante. Les motos électriques réduisent radicalement les coûts de carburant et d’entretien pour les chauffeurs. Ce potentiel est amplifié par des modèles d’innovation locale comme l’échange de batteries, un soutien réglementaire croissant, et des investissements ciblés.

Le plus grand risque pour les startups opérant dans l’écosystème africain est l’afflux de fabricants chinois. En termes de coût, un élément clé dans la décision d’achat pour un consommateur local, personne ne peut rivaliser avec le géant asiatique. 

Les startups africaines sont dans l’obligation de se repositionner avec agilité, en se concentrant non pas sur la fabrication directe, mais sur la création de valeur via les infrastructures, les logiciels et les services, inventant ainsi un modèle de mobilité propre adapté aux réalités du continent.

Parallèlement, il est crucial de convaincre les gouvernements africains que l’octroi d’avantages fiscaux aux fabricants locaux est une mesure bien plus efficace que l’imposition de droits de douane supplémentaires sur les importations. Ce raisonnement constitue même un puissant argument pour inciter les acteurs chinois à nouer des partenariats avec ces startups, ce qui garantirait des investissements étrangers directs et un précieux transfert de technologies.

 

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Gestern — 10. Dezember 2025Haupt-Feeds

Pourquoi le taux directeur resterait encore élevé?

10. Dezember 2025 um 13:49

Lorsque l’inflation sous-jacente dépasse le taux d’inflation global, cela signale une dynamique économique à surveiller. Des baisses temporaires des prix dans des catégories volatiles, comme l’alimentation et l’énergie, masquent des pressions inflationnistes plus fortes et plus persistantes ailleurs dans l’économie. C’est effectivement le cas en Tunisie, puisque l’inflation est à 4,9% fin novembre 2024, et celle sous-jacente à 5,0%.

Cette divergence indique que la tendance inflationniste fondamentale, générée en interne et alimentée par une demande soutenue, la hausse des salaires et des coûts de services rigides, demeure élevée. D’un point de vue économique, cela sous-entend que l’accalmie suggérée par le chiffre global plus bas est trompeuse et que les pressions fondamentales sur les prix sont généralisées et profondément enracinées.

Pour la Banque centrale, cette situation est un signal d’alarme qui exige une posture de politique monétaire prudente, typiquement plus restrictive. Comme elle se concentre sur la stabilité des prix à moyen terme, elle regarde au-delà des fluctuations temporaires des matières premières pour évaluer les tendances persistantes. Un taux sous-jacent élevé avertit que l’inflation fondamentale ne recule pas comme souhaité, augmentant le risque que les entreprises et les consommateurs commencent à anticiper une inflation durablement plus haute, ce qui peut déclencher une spirale auto-réalisatrice de hausses de salaires et de prix.

Par conséquent, la réponse actuelle de la BCT est de maintenir une posture prudente. Cela signifie qu’elle aura tendance à maintenir son taux d’intérêt directeur encore à son niveau actuel pendant une plus longue période.

L’objectif principal est de resserrer suffisamment les conditions financières pour refroidir la demande intérieure qui alimente l’inflation sous-jacente, ancrant ainsi les anticipations à long terme et garantissant que la baisse temporaire de l’inflation globale ne sape pas le combat plus large pour la stabilité des prix. À bon entendeur…

 

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Tourisme:  la croissance quantitative confirmée, celle qualitative en attente

10. Dezember 2025 um 10:15

En 2024, et pour la première fois, les arrivées de non-résidents, y compris les Tunisiens résidant à l’étranger, ont franchi le cap des 10 millions de visiteurs, affichant une progression de 9,5% sur un an. Leur nombre s’est établi à 10,248 millions sur l’ensemble de l’année, générant 24,468 millions de nuitées. Ces flux touristiques ont permis de réaliser des recettes record de 7 600 MTND.

Cela représente une recette moyenne de 311 TND par nuitée et une dépense moyenne de 742 TND par visiteur. À titre de comparaison, ces chiffres se rapprochent de ceux de l’Égypte, qui annonce une dépense moyenne par nuitée d’environ 112 dollars (330 TND).

Ces données doivent cependant être nuancées. Les chiffres réels des dépenses sont plus élevés, car les statistiques officielles ne capturent pas intégralement les dépenses des Tunisiens résidant à l’étranger, qui privilégient souvent la location d’appartements ou de maisons aux séjours hôteliers. La dépense moyenne par séjour par les touristes proprement dits est ainsi estimée à environ 1 300 TND. Cette moyenne reste inférieure à celle de destinations comparables comme le Maroc, qui affiche une dépense moyenne par touriste d’environ 625 dollars (soit 1 840 TND).

Cet écart s’explique principalement par la structure de l’offre et la clientèle. Le tourisme tunisien repose encore largement sur une offre balnéaire, tandis que le Maroc mise davantage sur un tourisme culturel et urbain à plus forte valeur ajoutée. De plus, la composition des arrivées en Tunisie, avec une forte présence de touristes maghrébins (notamment libyens), influence la répartition des dépenses. Ces visiteurs, qui connaissent bien le pays, optent fréquemment pour la location saisonnière et consacrent leur budget aux épiceries et commerces de proximité plutôt qu’aux circuits touristiques et restaurants traditionnels. L’économie parallèle ne concerne pas seulement les produits industriels, mais également les services. Seule une profonde réforme fiscale, qui allège les charges, est capable d’intégrer les flux qui échappent.

 

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La Bourse de Tunis en état de grâce

10. Dezember 2025 um 09:18

Certes, l’exercice 2025 restera dans les annales de la Bourse de Tunis. À quelques semaines de la fin de l’année, le Tunindex s’est déjà envolé de 32,84% pour atteindre 13 222,60 points. Il faut avouer que même les plus optimistes des analystes ne s’attendaient pas à une telle performance en début d’année. Les pressions sur les grandes capitalisations étaient, et restent d’ailleurs, réelles. Il s’agit notamment des banques, qui doivent faire face à de nouvelles règles réduisant leurs marges d’intérêt et leurs commissions sur produits. De plus, l’inflation a frappé la consommation de manière générale et les sociétés cotées, bien que de taille supérieure à la moyenne nationale, souffrent au même titre que le reste du tissu économique.

Pourtant, les performances ont été contrastées. Les banques ont enregistré une hausse de 38,63% depuis le début de l’année et les services aux consommateurs de 59,08%. À eux deux, ces secteurs représentent 58,19% de l’indice phare de la Bourse de Tunis.

Cette hausse s’est accompagnée d’une progression des volumes, qui ont totalisé 1 874,681 MTND pour le seul compartiment actions. La moyenne quotidienne, hors transactions par blocs, s’est établie à 6,199 MTND (en simple sens), un niveau acceptable pour la Place. Les banques ont bien animé le marché, avec 520,630 MTND d’échanges. Toutefois, les titres les plus échangés ne sont pas des établissements de crédit, mais PGH (192,736 MTND) et la SFBT (152,453 MTND).

Il reste 16 jours de Bourse, y compris aujourd’hui. Il faudra une dynamique exceptionnelle pour atteindre un volume global supérieur à 2 milliards de dinars. Tout reste possible, surtout si des transactions intra-actionnaires, notamment au sein de groupes familiaux, viendraient s’ajouter dans les derniers jours, un phénomène souvent observé en fin d’exercice.

 

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Netflix achète le studio de cinéma Warner Bros

06. Dezember 2025 um 09:22

Netflix a annoncé avoir conclu un accord pour acheter des parties de Warner Bros. La transaction est composée de cash et d’actions évaluées à 27,75 dollars. Cela porte la valeur en actions de l’accord à 72 milliards de dollars, pour une valeur d’entreprise totale d’environ 82,7 milliards de dollars. Netflix acquerra le studio de cinéma Warner Bros et le service de streaming HBO Max. Discovery poursuivra sa scission prévue de Discovery Global, qui inclut son vaste portefeuille de chaînes de télévision payante, telles que TNT et CNN.

L’acquisition devrait être finalisée après la séparation des réseaux de télévision, prévue au troisième trimestre 2026. Les entreprises estiment que la transaction se conclura dans un délai de 12 à 18 mois. Netflix a accepté de payer une indemnité de rupture inversée de 5,8 milliards de dollars si l’accord n’est pas approuvé. Warner Bros paierait une indemnité de rupture de 2,8 milliards de dollars si elle décidait d’annuler l’accord pour poursuivre une fusion différente.

L’opération pourrait effectivement attirer l’attention des régulateurs compte tenu de l’ampleur des activités de streaming des deux entreprises. Netflix a déclaré avoir dépassé 300 millions d’abonnés fin 2024, Warner Bros a 128 millions d’abonnés mondiaux au 30 septembre. Paramount a même soulevé le potentiel de préoccupations antitrust plus tôt cette semaine.

Maintenant, il faut s’attendre à ce que les actions de tous les autres acteurs du divertissement (Disney, Comcast/NBC Universal, Paramount) chutent face à ce nouveau géant, forçant une vague de consolidations en réaction. Wait and see.

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2,8 milliards de dollars levés par les startups africaines en 2025

05. Dezember 2025 um 10:49

Les startups africaines ont mobilisé 162 millions de dollars de financement au mois de novembre 2025, dont 79% des capitaux provenaient d’investissements en fonds propres, selon le rapport de référence, Africa: The Big Deal. Le chiffre est très proche des 181 millions de dollars de novembre 2024, mais reste bien en deçà des 267 millions de dollars enregistrés en 2023.

Au total, 32 entreprises ont levé au moins 100 000 dollars, dont 16 startups ayant obtenu 1 million de dollars ou plus. Parmi elles, six sociétés ont franchi la barre des 10 millions de dollars. Il s’agit de SolarSaver (Afrique du Sud, 60 millions de dollars), nextProtein (Tunisie, 21 millions de dollars), SolarX (Afrique de l’Ouest, 17,5 millions de dollars), Omnisient (Afrique du Sud, 12,5 millions de dollars), Lula (Afrique du Sud, 10 millions de dollars), et SwiftVEE (Afrique du Sud, 10 millions de dollars).

Autre événement marquant au mois de novembre: la cotation de deux startups. La fintech Optasia a fait ses débuts à la Bourse de Johannesburg, levant 345 millions de dollars et atteignant une capitalisation boursière de 1,4 milliard de dollars. Au Maroc, la fintech Cash Plus est entrée à la Bourse de Casablanca, levant 82,5 millions de dollars pour une valorisation de 550 millions de dollars.

Depuis le début de l’année, le financement total a atteint 2,8 milliards de dollars, soit une augmentation de près de 50% par rapport à la même période l’année dernière. Pour dépasser le total de 2023, les startups africaines doivent lever au moins 172 millions de dollars ce mois. Étant donné que la moyenne mensuelle pour 2025 s’établit autour de 250 millions de dollars, cet objectif reste à la portée.

 

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L’ATL lance son second emprunt obligataire en 2025

05. Dezember 2025 um 10:18

La ruée vers le marché obligataire se confirme ces derniers mois. Cette fois, c’est Arab Tunisian Lease – ATL – qui a décidé d’émettre une dette de 50 MTND. Il s’agit de la seconde sortie cette année, après celle du mois d’avril, lors de laquelle un montant de 40 MTND a été levé.

Une seule catégorie est proposée, avec une valeur nominale de 100 TND par titre de créance. La durée est de 5 ans, avec un amortissement annuel constant à partir de la première année au taux fixe de 9,15%.

Les souscriptions à cet emprunt seront ouvertes le 22 décembre 2025 et clôturées, au plus tard, le 10 mars 2026. Elles peuvent être clôturées sans préavis dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit.

Le lancement effectif des souscriptions à cet emprunt reste, cependant, tributaire de la publication par l’agence de notation Fitch Ratings sur son site de la notation définitive de l’emprunt. L’agence de notation a attribué, en date du 14 novembre 2025, la note provisoire à long terme «BBB+ (EXP) (tun)».

L’opération permettra à la société de financer son activité et de restructurer sa dette en lui octroyant une ressource mieux adaptée à la nature de ses interventions en termes de maturité. Conformément à ses projections financières, l’ATL a prévu pour l’année 2025 des mises en force qui s’élèvent à 420 MTND, financées à hauteur de 90,3 MTND par des emprunts obligataires, 38,7 MTND par des crédits bancaires locaux et extérieurs et le reste par le cash-flow de la société. 

 

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Une double assemblée générale pour Tunisair

05. Dezember 2025 um 09:17

La première étape pour assainir durablement la situation d’une entreprise passe par un strict respect des obligations réglementaires et une transparence financière retrouvée. Tunisair, qui a accumulé ces dernières années des retards chroniques dans la publication de ses états financiers, semble désormais engagée dans une course contre la montre pour se mettre en conformité. Dans un mouvement accéléré, les actionnaires viennent d’être convoqués pour une double assemblée générale, ordinaire et extraordinaire, dédiée à l’exercice 2022. Cette réunion intervient seulement trois mois après la tenue d’assemblées similaires portant sur les comptes de 2021 et la continuité de l’exploitation.

Si le projet de résolution détaillant les résultats de 2022 n’est pas encore public, le dernier rapport disponible sur les entreprises publiques fait état d’une perte nette de 176,3 MTND, un chiffre provisoire.

Un récent souffle financier a permis à la compagnie de mobiliser 126 MTND via une double émission obligataire, renforçant ainsi sa trésorerie à court terme. Cependant, cette bouffée d’oxygène ne saurait masquer l’impérieuse nécessité de s’attaquer aux problèmes structurels profonds qui minent sa compétitivité.

La priorité absolue reste la restructuration financière. Il est impératif de trouver les mécanismes permettant une augmentation de capital conséquente, seule à même d’absorber le stock des pertes cumulées. Cette opération n’est pas seulement une formalité comptable. Il s’agit d’un préalable indispensable pour que la compagnie porte-drapeau puisse rétablir la confiance de ses partenaires internationaux.

L’histoire de Tunisair démontre qu’elle n’est pas dépourvue d’expertise. Son savoir-faire opérationnel est reconnu. Le défi réside dans la modernisation de sa flotte, peu dense. Pour y parvenir, l’entreprise a besoin de moyens financiers et d’une structure bilancielle acceptable.

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La Banque mondiale alerte sur la dette des pays en développement

05. Dezember 2025 um 15:06

La Banque mondiale a révélé que l’écart entre le coût du service de la dette des pays en développement et les nouveaux financements est à son plus haut sur plus de 50 ans. Il atteint 741 milliards de dollars entre 2022 et 2024. L’institution financière multilatérale exhorte les pays à profiter des conditions financières mondiales plus détendues pour assainir leurs finances.

 

Dans son rapport annuel sur la dette internationale, la Banque mondiale a constaté que les paiements d’intérêts totaux avaient atteint un nouveau record de 415,4 milliards de dollars en 2024, en dépit d’un certain soulagement dû à la baisse des taux d’intérêt.

Cependant, même si les conditions financières mondiales s’amélioraient, les pays en développement ne devraient pas se faire d’illusions : ils sont toujours en danger, car l’accumulation de la dette se poursuit.

Les marchés obligataires se sont rouverts pour la plupart des pays avec la fin du long cycle de hausse des taux d’intérêt mondiaux, donnant le coup d’envoi à des milliards de dollars de nouvelles émissions. Cela s’est fait à des taux d’intérêt proches de 10%, environ le double de ceux d’avant-2020, et des options de financement à faible coût qui se raréfient.

 

Les marchés obligataires se sont rouverts pour la plupart des pays avec la fin du long cycle de hausse des taux d’intérêt mondiaux, donnant le coup d’envoi à des milliards de dollars de nouvelles émissions.

 

Plus de dette locale, moins de coopération bilatérale

Les pays émergents se tournent également de plus en plus vers les marchés de la dette intérieure pour se financer. Dans 50 pays, la dette intérieure a progressé plus rapidement l’année dernière que la dette extérieure. Pour la Banque mondiale, cela est un signe de l’évolution des marchés du crédit locaux, mais a mis en garde contre le risque de réduire les prêts bancaires locaux au secteur privé et d’augmenter potentiellement le coût du refinancement en raison d’échéances plus courtes.

Les marchés émergents ont renégocié près de 90 milliards de dollars de dette extérieure en 2024, encore un niveau record depuis 14 ans, incluant des restructurations au Ghana, en Zambie, au Sri Lanka, en Ukraine et en Éthiopie, ainsi que des annulations de dette en Haïti et en Somalie.

Pendant ce temps, les flux nets de prêts bilatéraux se sont effondrés de 76% à 4,5 milliards de dollars, un niveau jamais vu depuis la crise financière de 2008, forçant les pays à rechercher des financements privés plus coûteux.

 

Les marchés émergents ont renégocié près de 90 milliards de dollars de dette extérieure en 2024, encore un niveau record depuis 14 ans, incluant des restructurations au Ghana, en Zambie, au Sri Lanka, en Ukraine et en Éthiopie, ainsi que des annulations de dette en Haïti et en Somalie.

 

Bien que les prêts multilatéraux aient augmenté et que la Banque mondiale elle-même ait accordé un record de 36 milliards de dollars, 54% des pays à faibles revenus sont désormais en situation de détresse ou confrontés à des risques élevés d’endettement. Les décideurs politiques devraient profiter au maximum de la marge de manœuvre qui existe aujourd’hui pour assainir leurs finances, plutôt que de se précipiter à nouveau sur les marchés de la dette extérieure.

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Le système Elyssa-RTGS a assuré des transactions pour 4 565 Mtnd en 2025

04. Dezember 2025 um 09:49

Elyssa-RTGS est le système de règlement brut en temps réel de la Banque centrale de Tunisie. Conforme aux standards internationaux, il a été lancé en 2022 dans le cadre de la modernisation des infrastructures de marchés et de la stratégie de développement de l’écosystème des paiements. Il constitue une plateforme technique d’importance systémique, dédiée au règlement des opérations et des soldes de compensation.

Toutes les transactions de virements, prélèvements, chèques, lettres de change, paiements par carte et portefeuille électronique, ainsi que les règlements de gros montants sont dénoués via Elyssa-RTGS. Le système intègre également une fonctionnalité dédiée aux collatéraux qui permet les opérations en mode livraison contre paiement et assure le suivi des garanties éligibles dans le cadre des opérations de refinancement.

Fin septembre 2025, le volume total réglé a atteint 4 565,6 milliards de dinars, en hausse de 42,5% par rapport à la même période en 2024. Le nombre de transactions s’est élevé à 318 774, une dynamique portée non seulement par les banques participantes, mais aussi par les opérations de la BCT, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de la politique monétaire.

Parmi les projets en cours figure l’extension du système aux opérations en devises, ce qui renforcerait la qualité et la fiabilité des transactions financières internationales. Cette évolution pourrait également servir de pierre angulaire pour l’application des dispositions du nouveau Code des changes, dont la promulgation se fait toujours attendre.

 

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La valeur ajoutée des activités financières à son plus bas sur 5 ans

03. Dezember 2025 um 11:32

La finance et l’assurance sont des huiles dans les rouages de l’économie. Leur valeur ajoutée, bien qu’intangible, est réelle car elle permet à tous les autres secteurs de produire plus, d’investir et d’innover en toute sécurité. Sans elles, le niveau global de production, et donc le PIB, serait bien plus faible.

En Tunisie, les activités financières et d’assurance ont généré une valeur ajoutée de 4 099,7MTND au cours de l’exercice 2024, contribuant ainsi à hauteur de 4,2% au PIB (aux prix constants 2015). Sur les neuf premiers mois de 2025, la valeur créée s’est élevée à 2 825,3 MTND, soit 3,8% du PIB de la période. Encore plus intrigant, sur les quatre derniers trimestres, il y a eu une régression continue en glissement annuel. La valeur ajoutée du troisième quart de 2025 est d’ailleurs la plus faible depuis 5 ans, à seulement 894,3 MTND.

Les activités financières et d’assurance créent de la valeur, non pas en produisant un bien physique, mais en fournissant des services intermédiaires essentiels qui facilitent et sécurisent toute l’activité économique. Il y a par exemple la marge de service, la transformation des échéances et des risques, l’évaluation et la mutualisation des risques. On peut ajouter à cette liste les commissions des opérations d’allocation de capital et de conseil, ainsi que les transactions qui génèrent des frais de courtage et de gestion.

La pression sur les sociétés du secteur financier, qui voient leurs bénéfices prendre le chemin de la baisse, sera reflétée dans la croissance future. Si elles ne financent pas la production aujourd’hui, c’est l’ensemble de l’économie qui va en souffrir. L’impact sur le chômage est plus rapide et il est déjà visible. Il faut faire attention à ce point car nous avons l’impression que le secteur financier est observé juste comme une industrie qui asphyxie les entreprises et les ménages, oubliant ce qu’il apporte concrètement à l’économie. 

 

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Prada s’offre Versace: le mariage de l’élégance et du glamour

03. Dezember 2025 um 11:17

Prada a annoncé avoir finalisé l’acquisition de Versace, une marque que le groupe italien du luxe convoitait depuis longtemps. L’accord a été signé au mois d’avril, rachetant Versace à l’américain Capri Holdings pour environ 1,3 milliard d’euros. Il a fallu du temps pour obtenir toutes les autorisations réglementaires.

Les discussions pour la transaction ont débuté lors de la période Covid, prouvant qu’il s’agit bien d’un projet sur lequel l’acquéreur travaille depuis longtemps. En même temps, Capri Holdings avait payé 1,8 milliard d’euros en 2018 pour acheter la maison du luxe. La raison avancée pour cette baisse de valorisation est que Versace s’est éloignée de ses designs ornés reconnaissables, pour embrasser une tendance plus minimaliste, tout en augmentant ses prix. Son chiffre d’affaires a bien chuté de plus de 20% cette année, dans un contexte de crise pour la majorité des marques de luxe.

Fondée en 1978 par Gianni Versace à Milan, la marque réputée pour son esthétique audacieuse et glamour rejoindra les deux principales enseignes du groupe, Prada et MiuMiu. Stratégiquement, Versace répond à deux conditions clés: ne pas être trop risqué financièrement tout en figurant parmi les leaders mondiaux en termes de notoriété. Le chiffre d’affaires combiné est de 6 milliards d’euros. Prada pourra mieux rivaliser avec des concurrents, comme le géant français LVMH, propriétaire de Dior, Fendi en plus de Louis Vuitton. Cependant, il faut beaucoup de travail car le chemin est long et il faut des années pour ramener Versace au sommet.

 

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Bourse: qu’est-ce qui explique la multiplication des déclarations d’opérations significatives?

03. Dezember 2025 um 11:06

Les déclarations d’opérations significatives sur les titres des sociétés cotées de sont multipliées ces derniers jours à la Bourse de Tunis. Elles sont au nombre de sept en moins d’une semaine. Il est attendu que cette fréquence continue lors des prochaines semaines puisque nous entrons dans la dernière ligne droite de l’année.

Ce phénomène n’est pas nouveau et a pour leitmotiv des logiques fiscales, réglementaires et patrimoniales. En réalisant une plus-value, ou une moins-value, avant le 31 décembre, l’actionnaire peut l’imputer sur ses autres résultats de l’année ou utiliser des abattements annuels. Cette planification est cruciale pour la gestion du patrimoine personnel.

Des motivations stratégiques et personnelles entrent également en ligne de compte. Pour un administrateur, augmenter sa participation en décembre peut être un signal de confiance envoyé au marché pour l’exercice à venir. À l’inverse, une cession peut répondre à un besoin de liquidité pour des projets personnels ou à une volonté de diversification patrimoniale avant une nouvelle année. Certains choisissent cette période pour souscrire un contrat d’assurance vie et ils ont besoin de liquidité. La planification successorale, souvent envisagée en fin d’année, peut aussi motiver certaines cessions. Cette concentration de transactions n’est pas due au hasard. Ce n’est qu’une rationalisation par des acteurs cherchant à aligner leurs décisions d’investissement sur le calendrier fiscal et réglementaire.

La fin de l’année connaît généralement aussi des opérations de window-dressing pour améliorer l’apparence de son portefeuille juste avant la fin de l’année, une pratique qui concerne tous les marchés boursiers de la planète. Cependant, ces dernières années, ce type de transactions se fait de plus en plus rare en Tunisie, avec un régulateur qui regarde de près tous les mouvements. Pour cet exercice, et avec la performance du Tunindex, nous pensons que le marché a récompensé toutes les stratégies d’investissement. Il n’y aura pas besoin de doper artificiellement son rendement.

 

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Tunisie – Impôt sur la fortune, ou le conflit entre équité et efficacité

03. Dezember 2025 um 05:32

Le débat s’est installé depuis le dépôt du projet de la loi de finances 2026 à l’ARP autour de son article 50, celui sur l’impôt sur la fortune. Entre fervents défendeurs et rudes opposants, l’article ne figurerait pas dans le texte final; même si nous sommes habitués aux surprises des derniers moments.

 

Les principaux arguments en faveur de l’impôt sur la fortune reposent sur la justice fiscale. Ses défenseurs estiment qu’il corrige les limites d’un système qui taxe moins le capital que le travail, en prélevant directement sur le stock de richesse accumulé. Cet impôt sur la fortune incarne ainsi un principe de solidarité nationale, contribue à réduire les inégalités et fournit des recettes publiques pour financer les services collectifs.

Les principaux arguments en faveur de l’impôt sur la fortune placent la justice fiscale au cœur de leur raisonnement. Ses défenseurs partent du fait que le système fiscal fait que les revenus du capital (plus-values, dividendes, loyers, intérêts) sont souvent imposés à des taux effectifs plus bas, ou avec davantage d’opportunités de report ou d’exonération, que les revenus du travail. Cette asymétrie est perçue comme profondément inéquitable, car elle avantage ceux dont la richesse est déjà constituée.

Les principaux arguments en faveur de l’impôt sur la fortune placent la justice fiscale au cœur de leur raisonnement. Ses défenseurs partent du fait que le système fiscal fait que les revenus du capital (plus-values, dividendes, loyers, intérêts) sont souvent imposés à des taux effectifs plus bas, ou avec davantage d’opportunités de report ou d’exonération, que les revenus du travail.

 

L’impôt sur la fortune agit comme un correctif structurel à cette faille. En taxant non pas le flux mais le stock de richesse accumulé, il atteint directement le cœur des inégalités patrimoniales, bien plus marquées que les inégalités de revenus. Il repose sur le principe de l’équité verticale, selon lequel la capacité contributive d’un individu augmente plus que proportionnellement avec son patrimoine total, justifiant un prélèvement spécifique et progressif.

Au-delà de la technique fiscale, cet impôt revêt une forte dimension symbolique et politique. Il incarne un principe de solidarité nationale, manifestant que les détenteurs de très grandes fortunes participent, à hauteur de leurs moyens exceptionnels, à l’effort collectif.

Les recettes générées, bien que souvent modestes en pourcentage du budget total, peuvent être affectées à des politiques publiques prioritaires telles que l’éducation ou la santé, bénéficiant à l’ensemble de la société.

L’impôt sur la fortune est une incitation à une utilisation productive du capital. En rendant coûteuse la détention d’actifs, les contribuables seront encouragés à investir dans l’économie productive pour générer les revenus nécessaires à son paiement.

 

Les recettes générées, bien que souvent modestes en pourcentage du budget total, peuvent être affectées à des politiques publiques prioritaires telles que l’éducation ou la santé, bénéficiant à l’ensemble de la société.

 

Des critiques économiques et pratiques

Pour ses opposants, l’impôt sur la fortune représente moins un instrument de justice qu’un frein économique aux conséquences souvent contre-productives.

L’objection économique fondamentale porte sur l’élasticité de la base imposable. Les très hauts patrimoines peuvent recourir à des pratiques pour dissimuler une partie de leurs actifs. Ce phénomène entraîne une perte sèche pour les finances publiques, non seulement de l’impôt sur la fortune, mais aussi de tous les autres impôts payés par ces individus (sur le revenu et la consommation). Le rendement net de l’impôt pourrait donc être nul, voire négatif.

 

L’objection économique fondamentale porte sur l’élasticité de la base imposable. Les très hauts patrimoines peuvent recourir à des pratiques pour dissimuler une partie de leurs actifs. Ce phénomène entraîne une perte sèche pour les finances publiques…

 

Cette fiscalité est également perçue comme un signal négatif pour l’attractivité du pays, dissuadant les investisseurs internationaux de s’y installer et incitant même les entrepreneurs nationaux à délocaliser le siège de leurs entreprises. Les détracteurs estiment qu’elle pénalise l’épargne et l’investissement productif en prélevant sur le capital, réduisant ainsi les ressources disponibles pour la création d’entreprises, l’innovation et, in fine, la croissance et l’emploi.

Un autre problème surgit, celui de l’établissement de l’assiette fiscale, particulièrement pour certains actifs, comme les œuvres d’art, les bijoux, les collections, et même les parts de sociétés familiales ou de biens immobiliers atypiques. C’est tout simplement une source de contentieux permanents entre l’administration et les contribuables.

Enfin, il y a le problème crucial de la liquidité. Un contribuable peut posséder un patrimoine important mais illiquide, ne disposant donc pas de trésorerie suffisante pour s’acquitter de l’impôt annuel. Cette situation peut le contraindre à vendre des actifs contre son gré.

 

Enfin, il y a le problème crucial de la liquidité. Un contribuable peut posséder un patrimoine important mais illiquide, ne disposant donc pas de trésorerie suffisante pour s’acquitter de l’impôt annuel. Cette situation peut le contraindre à vendre des actifs contre son gré.

 

Les prochaines heures pourraient apporter du nouveau. À notre avis, le véritable enjeu n’est pas le rendement, mais bien la recherche d’un système fiscal donnant un sentiment d’équité.

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Ezzeddine El Kadhi détient désormais 77,08% de la Société Al Jazira de Transport et de Tourisme

02. Dezember 2025 um 08:18

Le capital de la Société Al Jazira de Transport et de Tourisme a connu un changement significatif dans sa structure. Ezzeddine El Kadhi a acquis 177 442 actions, soit 12,674% de ses actions et droits de vote. Il détient désormais 77,08% en direct, outre 0,83% qu’il détient de concert avec Detlev Albrecht.

Al Jazira développe ses activités à Djerba autour de trois pôles principaux: l’exploitation directe, avec l’hôtel Al Jazira Beach (277 chambres) en saison estivale et un supermarché, tous deux situés en zone touristique; et la location d’espaces immobiliers, via un centre commercial à Houmt-Souk composé de bureaux et de locaux commerciaux, ainsi que divers autres locaux destinés à la location.

En 2024, les revenus d’exploitation ont progressé de 21,4% sur un an pour atteindre 20,524 Mtnd, portés quasi exclusivement par les activités de services et de commerce (20,140 Mtnd), tandis que la location n’a contribué qu’à hauteur de 0,383 Mtnd. Les charges d’exploitation, en cohérence avec la croissance du chiffre d’affaires, ont augmenté de 17,9% pour s’établir à 18,643 Mtnd, ce qui a permis de dégager un résultat d’exploitation en hausse de 8,1%, à 1,880 Mtnd. En revanche, le bénéfice net a reculé de 3,9%, à 2,978 Mtnd, cette baisse s’expliquant par une forte hausse de l’impôt sur les sociétés (+51,9% à 0,872 Mtnd) et par le repli des autres gains ordinaires (-27,0% à 0,996 Mtnd). L’Assemblée générale ordinaire avait décidé la distribution d’un dividende de 0,400 Tnd par action, soit 0,560 Mtnd.

 

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La BNA Bank émet une dette obligataire pouvant aller jusqu’à 100 Mtnd

29. November 2025 um 08:37

Une autre banque vient de se lancer sur le marché obligataire, sous la forme d’un emprunt subordonné. La BNA Bank cherche à mobiliser 70 Mtnd, susceptibles d’être portés à 100 Mtnd, et ce, sans recours à l’appel public à l’épargne.

Le conseil d’administration de la banque dispose d’une autorisation de l’Assemblée générale ordinaire tenue le 30 avril 2025, lui permettant d’émettre jusqu’à 200 Mtnd sur la période allant jusqu’à la prochaine réunion annuelle des actionnaires qui va statuer sur les comptes de l’exercice 2025.

Trois catégories sont proposées, avec la même valeur nominale de 100 Tnd par titre de créance:

– Catégorie A: durée 5 ans, amortissement annuel constant à partir de la première année au taux de 9,40% ou variable de TMM + 2,00% (brut).

– Catégorie B: durée 5 ans, amortissement in fine, au taux de 9,50% ou variable de TMM + 2,10% (brut).

– Catégorie C: durée 7 ans dont 2 années de grâce, amortissement annuel constant à partir de la troisième année, au taux de 9,55% ou variable de TMM + 2,15% (brut).

Les souscriptions à cet emprunt seront lancées le lundi 1er décembre 2025 et seront clôturées, au plus tard, le 19 du même mois. Elles peuvent être clôturées sans préavis dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. À l’instar des autres opérations, et tenant compte de la taille du groupe BNA, il est certain que l’opération sera un succès.

La nature subordonnée de l’emprunt donne une idée sur l’objectif de l’émission, qui est l’amélioration des ratios prudentiels en renforçant les fonds propres de la banque.

Pour les souscripteurs personnes physiques, nous pensons que la catégorie B est une bonne affaire puisqu’elle offre les mêmes caractéristiques qu’une épargne bloquée pendant 5 ans à un taux nettement meilleur. Si vous avez un excédent de liquidité, n’hésitez pas à en profiter.

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Tunisair mobilise 100,8 Mtnd sur le marché obligataire

28. November 2025 um 16:31

Tunisair avait lancé son deuxième emprunt obligataire au cours de ce mois de novembre 2025, avec l’objectif de collecter 124,8 Mtnd. L’opération a été clôturée le 20 novembre 2025 pour un montant de 100,8 Mtnd.

Les souscriptions étaient équitablement réparties sur quatre catégories:

– Catégorie A: 25,2 Mtnd, totalement libérés.

– Catégorie B: 25,2 Mtnd, à libérer entre le 11 et le 20 décembre 2025,

– Catégorie C: 25,2 Mtnd, à libérer entre le 12 et le 20 janvier 2026,

– Catégorie D: 25,2 Mtnd, à libérer entre le 11 et le 20 février 2026.

La catégorie E, qui visait 4,8 Mtnd à libérer entre le 11 et le 20 mars 2026, n’avait pas attiré d’investisseurs.

Globalement, la compagnie aérienne a pu mobiliser, entre les deux opérations, 126 Mtnd permettant de stabiliser la trésorerie de la compagnie porte-drapeau, du moins à court terme. Cette émission constitue une étape positive dans le long chemin du redressement. L’État assume ainsi un double rôle, apportant un soutien financier crucial à sa compagnie porte-drapeau tout en tirant un rendement de son placement. Maintenant, il faut poursuivre la résolution des difficultés structurelles de Tunisair, essentiellement la ponctualité et la taille de la flotte.

Le choix d’un remboursement mensuel envoie un signal fort à la société et au marché. Les autorités exigent une performance tangible et immédiate de la part de la direction. Chaque échéance devient un rendez-vous de crédibilité. Ce mécanisme pourrait servir de modèle pour d’autres entités publiques. Le marché financier a les moyens de contribuer à la relance des sociétés publiques clés.

 

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