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Guerre en Ukraine : le plan de paix américain téléguidé par Moscou ?

27. November 2025 um 15:54

La récente révélation par Bloomberg des échanges de Steve Witkoff- ami personnel de Donald Trump et investisseur immobilier promu diplomate- avec le conseiller diplomatique russe Iouri Ouchakov, illustre, s’il en était encore nécessaire, la proximité contre nature sur le dossier ukrainien entre Moscou et Washington. Eclairage.

L’étrange proximité des présidents américain et russe et la fascination qu’éprouve Donald Trump pour le maître du Kremlin, ne sont plus à prouver. Deux exemples illustrent d’une manière éclatante l’emprise de l’ancien officier du KGB, rompu aux techniques de manipulation, sur l’actuel locataire de la Maison Blanche. Un ascendant qui nourrit  des soupçons non vérifiés selon lesquels Moscou détiendrait des dossiers compromettants sur le milliardaire républicain.

La main  de Moscou

Premier exemple. Selon la presse internationale, le projet de plan de paix de 28 points pour l’Ukraine proposé par les Etats-Unis la semaine dernière- lequel prévoit notamment que Kiev cède les régions de Donetsk et Louhansk et que la Russie réintègre le G8- semble donner surtout satisfaction aux ambitions de Moscou, puisqu’il reprend presque mot par mot les exigences clefs formulées par les Russes.

Pis, ce projet se serait inspiré d’un document rédigé par Moscou soumis à l’administration Trump en octobre. Au point que Le Monde et le Guardian avancent que le texte anglais n’est qu’une traduction approximative du document russe.

Ainsi, selon les experts, certaines tournures paraissent maladroites en anglais mais logiques en russe. Ce qui alimente les spéculations sur l’origine de ce plan. Par exemple, le document américain utilise l’expression « it is expected », que l’on pourrait traduire par « il est attendu que ». Une tournure inhabituelle en anglais mais qui est parfaitement courante en russe.

Diplomatie parallèle

Pour rappel, et en dehors des canaux diplomatiques officiels, la feuille de route visant à mettre en œuvre un plan de paix en Ukraine sur la base de la logique générale des discussions entre Vladimir Poutine et Donald Trump, lors du sommet historique à Anchorage, en Alaska, a été élaborée lors d’une rencontre secrète à Miami, fin octobre, entre d’une part, Jared Kushner, le beau-fils du président américain qui a été mobilisé pour transposer sur l’Ukraine le modèle de médiation qu’il avait utilisé pour la libération des otages du Hamas; et Steve Witkoff, l’ami personnel et représentant spécial de Trump. Alors que, d’autre part, on retrouve l’envoyé russe Kirill Dmitriev.

A noter que ce document élaboré sans consultation ni de l’Ukraine ni de ses partenaires européens, aura provoqué un certain embarras dans l’administration américaine. Phil Gordon, ancien conseiller diplomatique à la Maison-Blanche, a critiqué pour sa part l’absence du Conseil de sécurité nationale dans la coordination de ce texte.

Les liaisons dangereuses

Deuxième exemple. Mardi 25 novembre, l’agence américaine Bloomberg a publié in extenso une conversation téléphonique troublante dans laquelle Steve Witkoff, l’ami du président américain, se montre très complaisant avec le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov. Le premier ayant conseillé «  son ami russe » sur la manière d’introduire auprès du président américain le plan de règlement du conflit.

Ainsi, pendant ce coup de fil de cinq minutes qui a eu lieu le 14 octobre, juste après l’accord de paix à Gaza, Steve Witkoff explique à son interlocuteur comment faire pour rallier Donald Trump au point de vue russe : « Ma recommandation », dit-il, « je ferais l’appel et je réaffirmerais simplement que tu félicites le président pour cette réussite [Gaza], que tu l’as soutenue, que tu respectes le fait qu’il est un homme de paix et que tu es vraiment heureux d’avoir vu cela se produire »; « je pense qu’à partir de là, ce sera un très bon appel »…

Faut-il rappeler que Steve Witkoff, qui est un ami de quarante ans de Donald Trump avec lequel il a travaillé dans l’immobilier et disputé de nombreuses parties de golf, a été promu diplomate en novembre 2024?  Invité surprise dans l’équipe du président américain, il s’est vu confier une première mission au Proche-Orient et a été l’un des artisans de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas entré en vigueur le 10 octobre dernier.

Pourtant, ces révélations n’ont pas choqué Donald Trump : « C’est un truc normal. Il doit vendre cela à l’Ukraine, il doit vendre l’Ukraine à la Russie. C’est ce que fait un négociateur […] j’imagine qu’il dit la même chose à l’Ukraine, car chaque partie doit donner et prendre », a justifié Donald Trump face à des journalistes, à bord de l’avion présidentiel.

Qui est à l’origine de la fuite ?

Pour résumer, le contenu de la conversation révélée mardi 25 novembre par Bloomberg entre Steve Witkoff et le conseiller de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, sur la meilleure façon de « vendre » à Trump un soi-disant plan de paix élaboré en majeure partie par Moscou, n’est pas vraiment une surprise. Tellement, pour l’actuelle administration américaine, les intérêts de Moscou l’emportent sur ceux de Kiev et de la sécurité en Europe.

Mais, la vraie leçon à tirer de la conversation surréaliste entre Witkoff et Ouchakov fuitée par l’agence Bloomberg,  c’est la façon condescendante, voire méprisante, avec laquelle le promoteur immobilier parle de son patron. Et ce, en conseillant au Russe de le flatter et de caresser son égo surdimensionné dans le sens du poil.

Reste la question non moins troublante : qui a fait fuiter la conversation entre les deux hommes ? Un conseiller de Trump agacé par la place prise par Witkoff ? Un service de renseignement européen effaré par la façon dont les Américains abandonnent l’Ukraine aux Russes ? Le Mossad ?  Dans tous les cas de figure, cela fait désordre.

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L’Allemagne lorgne ses territoires annexés par la Pologne

27. November 2025 um 07:24

Face aux tensions internationales croissantes, Berlin amorce un virage stratégique majeur. En 2026, Elle investira plus de 108 milliards d’euros dans sa défense, devenant ainsi la première puissance militaire conventionnelle d’Europe. Cette annonce fait trembler les Polonais qui craignent que les intentions de l’Allemagne seraient de récupérer les territoires perdus après la Seconde guerre mondiale et récupérés par la Pologne. 

Habib Glenza

Aujourd’hui les débats tournent autour des déclarations accordées par le gouverneur de la Banque centrale polonaise, Adam Glapinski, le 17 août 2022 au journal polonais Gazeta Polska au sujet de la possible récupération des territoires allemands perdus au profit de la Pologne. Un scénario qui rappelle l’envahissement de la Pologne en 1939 par l’armée allemande. 

Glapinski a déclaré que «Berlin veut subjuguer l’Europe de l’Est et regagner les terres qu’elle a perdues», ajoutant que son pays «se dresse comme un rempart contre ces ambitions.»

Les parties cédées à la Pologne sont en jaune et en oranger.

Depuis la réunification de l’Allemagne en 1990, l’objectif stratégique de Berlin est de «récupérer sous une forme ou une autre leurs anciennes terres, qui se trouvent désormais à l’intérieur des frontières polonaises, et de subordonner toute la ceinture de pays entre l’Allemagne et la Russie», a déclaré le responsable polonais. La vision de l’Allemagne pour l’avenir de l’Europe est «la coopération de deux empires : russe et allemand, avec des pays du milieu tombant dans les sphères d’influence des deux puissances», a ajouté Glapinski, estimant que le Brexit britannique a ouvert une fenêtre d’opportunité pour cela.

Varsovie a acquis la souveraineté sur certaines terres allemandes à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Surnommés «Territoires récupérés» en Pologne, ils comprennent des provinces de l’est de l’Allemagne qui faisaient autrefois partie de la Pologne à diverses périodes de son histoire et le territoire de la ville libre de Dantzig (Gdansk).

Une alliance russo-allemande ?  

Les échanges de terres étaient en partie considérés comme des réparations de guerre pour la Pologne et en partie comme une compensation pour les territoires polonais que l’Union soviétique a incorporés comme siens après la guerre et qui font maintenant partie de la Biélorussie et de l’Ukraine. Les Allemands de souche ont été expulsés des territoires récupérés tandis que des colons polonais ont été amenés.

Glapinski a suggéré que les intérêts nationaux fondamentaux de l’Allemagne l’obligent à soutenir secrètement la Russie contre l’Ukraine tout en soutenant publiquement Kiev avec une aide militaire. Une Ukraine forte et indépendante alliée aux États-Unis «ne rentre pas» dans le scénario de l’alliance russo-allemande.

La Pologne, avec sa politique intérieure indépendante et son refus de rejoindre la zone euro, est un autre obstacle, a ajouté Glapinski. «Avoir une banque centrale souveraine, notre propre argent – le zloty – et notre croissance économique dynamique sont ce qui leur fait le plus mal», a-t-il souligné, faisant référence au leadership de l’Union européenne (UE). Comme d’autres hauts responsables polonais, le chef de la Banque centrale perçoit l’UE comme un véhicule des intérêts allemands.

Alliances et contre-alliances

Glapinski a accusé l’ancien Premier ministre polonais Donald Tusk d’être l’homme de main de l’Allemagne pour la Pologne. Le politicien de l’opposition, qui a également été président du Conseil européen, a été «chargé» de renverser le gouvernement conservateur polonais et de faire adopter l’euro au pays, a déclaré Glapinski. Et de prévoir que Tusk se verra proposer de «devenir le chef de la Commission européenne».

Projections, conjectures, supputations, prédications ou plans sur la comète ? Ce genre de déclarations, bien qu’elles remontent à trois ans, prouvent, s’il en est besoin, la précarité de la situation géopolitique en Europe de l’Est où même le tracé des frontières hérité de la Seconde guerre mondiale pourrait constituer un objet de litiges voire de conflits. Ce qui ne serait pas pour déplaire à la Russie de Vladimir Poutine, qui se ferait un devoir de les attiser, d’autant qu’il n’a jamais digéré l’éclatement de l’Union soviétique.

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« Plans de paix » pour l’Ukraine et panique en Europe

24. November 2025 um 16:01

Tout semble avoir été arrangé les 24, 25 et 26 octobre entre le représentant de Vladimir Poutine, Kiril Dmitriev, et le représentant de Donald Trump, Steve Witkof, à Miami, à proximité de la résidence du président américain Mar-a-Lago.

La réunion-marathon de Miami a abouti à une « feuille de route » en 28 points ayant pour base « les principes issus du sommet d’Alaska » du mois d’août dernier entre Poutine et Trump. Les principales idées de cette feuille de route sont : « La Russie gardera les territoires qu’elle a annexés en Crimée et au Donbass. L’Ukraine bénéficiera de garanties de sécurité américaines, mais renoncera à son intention de devenir membre de l’OTAN et se contentera d’une armée de 600.000 soldats. »

La confirmation de cette feuille de route par la Maison Blanche, acceptée par Poutine comme « base pour les négociations », a eu l’effet d’un désastre pour Zelensly et les dirigeants européens qui le soutiennent, principalement à Londres, Paris, Berlin, Varsovie et Bruxelles bien sûr, siège de l’Union européenne et de l’OTAN.

Mais ce n’est pas le seul « désastre » qui a secoué Zelensky et les dirigeants européens. Presque en même temps a été rendue publique une grosse affaire de corruption portant sur le détournement de centaines de millions de dollars d’argent des contribuables américains et européens par de hauts responsables ukrainiens dans l’entourage immédiat du président ukrainien. Deux ministres ont démissionné et un ami de longue date et partenaire d’affaires de Zelensky, un certain Timur Mindich, s’est enfui avec le magot en Israël, via Varsovie…

La découverte de ce « vaste réseau criminel de détournement massif d’argent » en Ukraine ne semble pas avoir perturbé outre mesure les dirigeants européens qui continuent de porter leurs regards vers une seule direction, celle du « plan de paix américain » qui semble les avoir mis au pied du mur.

Dans une tentative désespérée de contrer l’initiative américaine, les dirigeants européens ont organisé à la hâte une réunion à Genève à laquelle était convié le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, et qui a abouti à leur propre « plan de paix » en 24 points.

Les 24 points sont un condensé des idées que Bruxelles, Paris, Londres et Berlin ne cessent de répéter : souveraineté de l’Ukraine sur tous ses territoires; cessez-le-feu immédiat; liberté de Kiev d’adhérer ou non à l’OTAN; utilisation des avoirs russes gelés pour la reconstruction de l’Ukraine… En un mot, aucune référence aux causes réelles du conflit et aucune proposition de nature à aider à mettre fin au conflit.

Ce n’est guère étonnant, car tout le monde sait que les dirigeants européens, en dépit d’une dégradation du taux de popularité sans précédent, continuent de tout faire pour que la guerre continue. Leur maintien au pouvoir en dépend.

Voici ce qu’a dit il y a quelques jour le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius dans une interview accordée au Frankfurter Allgemeine Zeitung : « Les experts et les sources de renseignements peuvent estimer approximativement quand la Russie aura reconstitué ses forces armées au point d’être capable de lancer une attaque contre un Etat membre de l’OTAN à l’Est.

Nous avons toujours affirmé que cela pourrait se produire en 2029. Certains estiment désormais que c’est envisageable dès 2028, et des historiens militaires pensent même que nous avons déjà connu notre dernier été de paix. » !!!

La France n’est pas en reste. Il y a deux ou trois jours, le chef d’état-major des armées françaises, le général Fabien Mandon a affirmé que« la France doit être prête à accepter de perdre ses enfants sur le champ de bataille pour faire face à la Russie ».

Avant lui, des ministres et des « spécialistes militaires » ont averti que « la France risquait d’être entraînée dans une guerre contre la Russie sur le sol européen d’ici trois ou quatre ans »…

En Grande Bretagne, le très impopulaire Premier ministre Keir Starmer (11 % d’opinions favorables), n’arrive pas à maitriser ses démangeaisons d’envoyer des « troupes au sol, des navires en mer et des avions dans les airs » contre la Russie…

Le monde se laissera-t-il entrainer dans une guerre apocalyptique au seul motif de mettre la première puissance nucléaire au monde à genoux ?

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Allemagne | Le «loup» russe est dans la bergerie

21. November 2025 um 08:30

Tino Chrupalla, coprésident (avec Alice Weidel) dAlternative pour l’Allemagne (AfD), de tendance populiste de droite, le principal parti d’opposition au Bundestag actuel, a estimé que la Pologne pourrait devenir une menace pour l’Allemagne et a imputé la responsabilité de l’attaque de la Russie contre l’Ukraine à l’Occident. Parallèlement, les dissensions s’intensifient au sein de l’AfD concernant les contacts de ses membres avec le pays de Vladimir Poutine.

Habib Glenza, à Lodz.

Mardi soir dans l’émission de Markus Lanz sur la chaîne de télévision publique allemande ZDF, Tino Chrupalla disait : «Je ne vois aucune menace pour l’Allemagne de la part de la Russie pour le moment, par contre la Pologne pourrait devenir une menace pour nous.»

Le coprésident du parti d’extrême droite a estimé que n’importe quel pays pouvait représenter une menace pour l’Allemagne. «Bien sûr, la Pologne pourrait aussi devenir une menace pour nous», a-t-il déclaré en réponse à la question de l’animateur.

«Actuellement, nous constatons deux poids, deux mesures et une double morale concernant le gazoduc Nord Stream. La Pologne n’a pas extradé un criminel recherché, un terroriste (le citoyen ukrainien Volodymyr Zhuravlyov, dont l’extradition a été refusée par le tribunal de district de Varsovie). Elle ne l’a pas fait. Et comment le gouvernement allemand a-t-il réagi ? Il ne fait rien. Il se contente de dire : ‘‘D’accord, cela peut arriver’’», a déclaré le dirigeant de l’AfD.

«Poutine ne m’a rien fait», a déclaré Chrupalla

À propos de la Russie, Chrupalla a déclaré qu’elle «n’a jamais été une démocratie» et «est une dictature depuis un siècle». «Je m’exprime en tant qu’homme politique allemand, guidé par l’intérêt de l’Allemagne, car c’est pour cela que j’ai été élu au Parlement. On peut critiquer les dictatures, mais il faut s’occuper de nos propres affaires», a souligné le chef de l’AfD. «Poutine ne m’a rien fait», a-t-il ajouté.

Chrupalla a critiqué la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine. Mais il a souligné que, durant la période précédant le conflit armé, la minorité russe en Ukraine avait été persécutée, estimant que l’Occident, et pas seulement la Russie, avait également commis des «erreurs fatales».

Le chef de l’AfD a également déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que les drones survolant le territoire allemand soient russes. Si le chancelier allemand Friedrich Merz le croit, il doit en apporter la preuve, a-t-il lancé.

Parallèlement, les tensions s’exacerbent au sein de l’AfD concernant les contacts de certains de ses dirigeants avec la Russie. 

Les liens avec la Russie divise l’AfD

Le député bavarois Rainer Rothfuss s’est attiré les foudres de la direction du parti. Il avait obtenu l’autorisation du département des affaires étrangères de son parti pour se rendre à Sotchi, mais il s’est avéré par la suite que, dans sa demande, il avait dissimulé le fait que l’un de ses interlocuteurs était l’ancien président russe Dmitri Medvedev.

La semaine dernière, les chrétiens-démocrates et les sociaux-démocrates ont déclenché un débat au Bundestag, au cours duquel les contacts de l’AfD avec la Russie ont été perçus comme une menace pour la sécurité allemande. Les députés de la coalition et les Verts ont accusé l’AfD de jouer le rôle de «cheval de Troie de la Russie».

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