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Ministère des Affaires religieuses : 20.784 cadres et 6737 édifices sous supervision

25. November 2025 um 12:40

Le ministère des Affaires religieuses continue d’étendre ses missions et ses ressources humaines, avec 20.784 cadres religieux chargés de superviser 6737 édifices religieux à travers le pays.

Dans le projet de budget pour 2026, la mission voit ses crédits augmenter de 3,49%, passant de 195,580 à 202,400 millions de dinars, pour renforcer l’encadrement religieux et moderniser les infrastructures religieuses.

Un encadrement religieux massif et structuré

Le ministère des Affaires religieuses assure la gestion et la supervision de 1477 mosquées et 5260 grandes mosquées, tout en prévoyant la classification de 259 nouvelles grandes mosquées l’année prochaine.

À cela s’ajoutent 76 zaouïas officiellement enregistrées, ainsi que des lieux de culte appartenant à d’autres confessions : 13 synagogues juives et 20 églises chrétiennes, encadrés en coopération avec le ministère des Affaires culturelles.

Ce réseau étendu souligne le rôle central du ministère dans la vie religieuse, culturelle et sociale du pays, avec des missions qui vont de l’encadrement des cadres religieux à la construction, restauration, entretien et éclairage des lieux de culte.

Des dépenses ciblées et des priorités claires

Le projet de budget 2026 consacre 161 millions de dinars aux dépenses de rémunération, 24,25 millions aux dépenses de gestion, 14,85 millions aux interventions publiques, 2,3 millions aux investissements.

Les priorités du ministère incluent la facilitation des rites religieux, la formation continue des cadres des mosquées, l’intensification des actions de sensibilisation, ainsi que le soutien à la recherche scientifique et aux études en sciences islamiques.

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Marche syndicale à Tunis le 4 décembre pour honorer Farhat Hached

25. November 2025 um 12:17

À l’occasion du 73e anniversaire de l’assassinat de Farhat Hached, figure emblématique du syndicalisme tunisien, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) appelle à une grande marche commémorative dans le Grand-Tunis le 4 décembre prochain.

La mobilisation vise à rendre hommage au fondateur de la centrale syndicale et à rappeler son rôle dans la lutte anticoloniale et pour les droits des travailleurs.

Un parcours symbolique au cœur de la capitale

Selon un communiqué de l’UGTT, le rassemblement commencera à 11 heures place Mohamed Ali Hammi, avant de parcourir successivement l’avenue Mongi Slim, Bab Souika et l’avenue Bab Bnet, pour se terminer au mausolée de Farhat Hached à la Kasbah.

Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Tabboubi, prononcera un discours en hommage au leader syndical, mettant en lumière son engagement pour la justice sociale et son rôle historique dans la construction du syndicalisme moderne en Tunisie.

Farhat Hached : un symbole du syndicalisme et de l’indépendance

Fondateur de l’UGTT en 1946, première organisation syndicale en Afrique et dans le monde arabe, Farhat Hached s’est imposé comme une figure centrale de la lutte contre le colonialisme français.

Son assassinat, le 5 décembre 1952, attribué à l’organisation coloniale « La Main Rouge », a marqué l’histoire du mouvement ouvrier tunisien et demeure un symbole fort de résistance et de courage.

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Caution de Marouane Mabrouk : La justice pourrait réduire le montant à 800 MD

25. November 2025 um 11:56

La caution exigée pour la remise en liberté de l’homme d’affaires Marouane Mabrouk pourrait avoir été ramenée à 800 millions de dinars, selon des sources proches du dossier, rapportées par Mosaique fm.

Une possible révision de la caution

Des sources informées ont indiqué mardi matin que la Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière, près le Tribunal de première instance de Tunis, pourrait avoir décidé de réduire la caution de Marouane Mabrouk, initialement fixée à un milliard de dinars, à 800 millions.

Marouane Mabrouk a comparu lundi devant le tribunal, accompagné d’Adel Grar, ancien directeur général de Karama Holding, et d’un troisième accusé, tous actuellement en détention.

L’affaire porte sur la levée du gel de ses avoirs auprès de l’Union européenne en 2017, décision qui avait suscité de nombreuses interrogations sur la gestion des patrimoines et l’influence politique.

Des personnalités politiques dans le viseur

La liste des prévenus inclut plusieurs personnalités politiques : Samir Taïeb et Riadh Mouakher, anciens ministres, en liberté, Youssef Chahed, ex-chef du gouvernement, en fuite, Mabrouk Korchid, ancien ministre, également recherché.

Si la caution devait effectivement être réduite, elle pourrait refléter un compromis entre les exigences judiciaires et les réalités financières du prévenu. L’opinion tunisienne suit de près le dossier, qui ravive les discussions sur les pratiques de levée de gel de fonds à l’international et la lenteur des procédures contre les personnalités économiques et politiques.

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Tunisie : La contribution sociale solidaire supprimée du projet de Loi de finances 2026

25. November 2025 um 10:50

La commission des finances de l’Assemblée des représentants du peuple a décidé d’écarter l’article 20 du projet de Loi de finances 2026, qui prévoyait la prolongation de la contribution sociale solidaire au taux de 0,5% jusqu’à fin 2027.

La décision a été annoncée ce mardi 25 novembre par le président de la commission, Abdeljelil El Hani, qui a justifié ce rejet par l’absence de données financières actualisées sur les caisses sociales. Le gouvernement défendait pourtant la mesure comme un outil transitoire permettant de soutenir les systèmes de sécurité sociale.

La commission refuse la prolongation faute de données et de justification

Selon Abdeljelil El Hani, les députés n’ont pas reçu les états financiers des caisses sociales pour 2023 et 2024, documents jugés indispensables pour évaluer l’état réel des équilibres et la nécessité de maintenir la contribution. Il a également indiqué que le ministère des Affaires sociales n’a pas fourni d’arguments convaincants pour justifier la poursuite de cet impôt, instauré en 2018 et reconduit à plusieurs reprises.

Les membres de la commission dénoncent l’absence d’une stratégie gouvernementale claire pour réformer les caisses sociales, rappelant que la contribution avait été créée comme une mesure exceptionnelle mais n’a pas été accompagnée des réformes structurelles promises. Ils critiquent aussi la multiplication des prélèvements fiscaux temporaires devenus permanents.

Le gouvernement défendait une prolongation pour stabiliser les caisses sociales

L’article supprimé prévoyait de continuer à appliquer les dispositions introduites en 2018, portant sur les bénéfices soumis à l’impôt pour les individus et les entreprises afin de renforcer les régimes de sécurité sociale.

Samedi 23 novembre, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, avait soutenu lors d’une séance plénière conjointe que l’extension de la contribution sur deux années supplémentaires devait accompagner des réformes destinées à élargir la base des cotisants et améliorer les équilibres financiers des caisses.

Il avait rappelé que la contribution avait été réduite de 1% à 0,5% entre 2023 et 2025, avec exemption pour les revenus annuels inférieurs à 5000 dinars, mais qu’elle restait un instrument nécessaire pour garantir la continuité du système.

Au-delà du rejet de l’article, le dossier met en lumière l’impasse persistante du financement des régimes sociaux, confrontés à un vieillissement démographique, à une érosion des cotisations et à des paiements de pensions croissants.

La commission estime que la solution ne peut plus reposer sur des contributions temporaires successives sans plan de restructuration. Le gouvernement, lui, plaide pour une continuité financière permettant d’entamer les réformes.

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Kaïs Saïed sermonne les responsables et promet une gouvernance sans indulgence

25. November 2025 um 09:00

Lors d’une réunion tenue lundi 24 novembre avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, le Président Kaïs Saïed a recentré l’action exécutive autour de l’exemplarité, de la responsabilité et du respect strict de la Constitution.

Le chef de l’État a exigé que chaque responsable public soit à la hauteur de sa mission et conscient des attentes populaires. Il a également averti que l’État interviendra contre les abus, les privilèges injustifiés et ceux qu’il accuse d’avoir compromis le pays.

Gouverner comme un devoir, pas comme un privilège

Selon un communiqué de la Présidence de la République, Kaïs Saïed a rappelé que l’exercice du pouvoir n’est pas un statut mais une charge pesante. Il a mis en garde les responsables qui, selon lui, perçoivent leurs positions comme un aboutissement personnel plutôt qu’un engagement envers la nation.

Pour le Président, l’essentiel ne réside pas uniquement dans les textes de loi mais dans la rigueur et l’intégrité de ceux chargés de les appliquer. Il a insisté sur la nécessité de répondre aux défis économiques, sociaux et institutionnels dans l’esprit de la Constitution du 25 juillet 2022.

Mise en garde contre les abus et les anciennes connivences

Le chef de l’État a également dénoncé ceux qu’il accuse d’avoir « bradé » les intérêts du pays et tenté de le diviser, évoquant anciens adversaires devenus alliés, réunis selon lui par l’opportunisme politique.

Il a fait référence à des pratiques assimilées au « partage du butin », en allusion à certaines législations pénales, tout en affirmant que l’Histoire aurait déjà condamné ceux qu’il qualifie de traîtres. Kaïs Saïed a affirmé que l’État ne tolérera aucun abus contre les citoyens, ni aucune tentative de manœuvrer contre la cohésion nationale.

Le Président a rappelé que les responsables doivent agir en gardant à l’esprit les attentes populaires, qu’il décrit comme « légitimes » et exigeant des résultats concrets. Ce recentrage, selon lui, doit guider l’action gouvernementale au quotidien et à tous les niveaux hiérarchiques. Le message vise autant l’administration que les institutions politiques, dans un contexte où le pouvoir exécutif cherche à renforcer son contrôle décisionnel.

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Gestern — 24. November 2025Haupt-Feeds

Affaire Marouane Mabrouk : Une caution record d’un milliard de dinars requise

24. November 2025 um 16:13

La justice tunisienne a examiné ce lundi les demandes de libération dans l’affaire visant l’homme d’affaires Marouane Mabrouk. Le ministère public réclame une caution inédite d’un milliard de dinars, alors que plusieurs anciens responsables politiques sont poursuivis pour des soupçons de corruption liés au dégel d’avoirs à l’étranger.

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière a tenu, lundi, une audience décisive au Tribunal de première instance de Tunis pour examiner les demandes de libération des prévenus dans l’affaire concernant la levée du gel des avoirs de l’homme d’affaires Marouane Mabrouk auprès de l’Union européenne.

Trois prévenus en détention

Au cœur du dossier : des soupçons de manquements graves lors de la gestion du dossier par la société publique Karama Holding et par plusieurs responsables politiques de l’époque.

Le représentant du ministère public a réclamé une caution record d’un milliard de dinars (1000 MD) en échange d’un éventuel accord de libération pour Marouane Mabrouk, un montant inédit dans les annales judiciaires tunisiennes.

L’affaire en délibéré

Marouane Mabrouk a comparu en état d’arrestation, aux côtés d’Adel Grar, ancien directeur général de Karama Holding, et d’un troisième accusé, également détenu, rapporte Mosaique fm.

Ils sont poursuivis dans le cadre de l’enquête sur les conditions ayant conduit les autorités tunisiennes à demander la levée du gel des avoirs de Mabrouk auprès de l’UE en 2017.

La liste des accusés comprend aussi plusieurs anciens ministres et hauts responsables dont Samir Taïeb et Riadh Mouakher, qui comparait en liberté ; Youssef Chahed et Mabrouk Korchid, déclarés en fuite.

À l’issue des plaidoiries consacrées aux demandes de remise en liberté, la Chambre a décidé de mettre l’affaire en délibéré. La décision concernant les requêtes de libération, ainsi que la date de la prochaine audience, est attendue.

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SONEDE : Un plan colossal de rénovation des réseaux d’eau pour 2026-2030

24. November 2025 um 15:49

Face à un réseau vieillissant et des besoins croissants, la SONEDE prépare un programme national de modernisation. Plus de 59.000 km de conduites sont concernés, avec d’importants investissements au Grand Tunis, dans le Sud et les régions intérieures. Objectif : réduire les pertes, sécuriser l’approvisionnement et adapter le pays au stress hydrique.

Un réseau vieillissant qui impose une réponse urgente

Lors d’une conférence organisée par l’IACE à Tunis, le PDG de la SONEDE, Abdelhamid Mnaja, a présenté les grandes lignes d’un programme stratégique de renouvellement et de modernisation du réseau d’eau potable prévu pour la période 2026-2030.

Selon lui, l’état du réseau impose une intervention massive : 14.000 km de conduites ont plus de 50 ans, et plus de la moitié du système dépasse les 30 ans, alors que le maillage national s’étend aujourd’hui sur 59.000 km.

Pour Mnaja, il s’agit d’un “chantier national” nécessitant des financements considérables afin d’améliorer l’efficacité, réduire les pertes et renforcer la résilience du système face à la crise hydrique.

Grand Tunis : 500 MD pour un réseau intelligent

Le chantier le plus lourd concerne le Grand Tunis, où un projet d’amélioration des performances techniques et énergétiques est en cours de montage avec la Banque africaine de développement (BAD). Le coût : 500 millions de dinars, pour un lancement prévu en 2026.

Le programme comprend :

  • L’installation de 130.000 compteurs intelligents pour localiser instantanément les fuites.
  • La création d’une salle d’opération centralisée, permettant un pilotage en temps réel de la consommation et des flux.
  • Une optimisation énergétique afin de réduire les coûts d’exploitation d’un réseau saturé par une forte croissance urbaine.

Sfax, Kébili, Tozeur et Ben Guerdane : un second projet de 330 MD

Un deuxième volet sera déployé fin 2026 dans trois gouvernorats – Sfax, Kébili et Tozeur – avec un système de transfert d’eau jusqu’à Ben Guerdane. Budget : 330 millions de dinars.

Ce projet prévoit également :

  • L’installation de 150.000 compteurs intelligents supplémentaires ;
  • Un renforcement des conduites afin de limiter les pertes et améliorer la continuité du service dans des régions régulièrement touchées par les coupures.

Un troisième axe centré sur les gouvernorats du Sud

Un troisième projet, en phase de préparation, concernera sept gouvernorats du Sud, pour un investissement estimé à 230 millions de dinars.

Il vise à :

  • Renforcer le macro-comptage pour identifier précisément les zones de forte consommation ;
  • Rééquilibrer les débits entre zones hautes et basses ;
  • Améliorer l’efficacité d’un réseau encore très fragile dans le Sud-Ouest.

Le dessalement, entre nécessité et stratégie nationale

Abdelhamid Mnaja a par ailleurs rappelé que le dessalement est désormais une composante incontournable de la sécurité hydrique tunisienne.

Depuis les années 1980, la Tunisie développe la filière via 15 stations de dessalement d’eau souterraine, capables de produire 110.000 m³/jour, réparties entre Gabès, Gafsa, Ben Guerdane, Djerba et Kerkennah.

S’y ajoutent trois stations de dessalement d’eau de mer, totalisant une production de 200.000 m³/jour.

La part du dessalement dans l’approvisionnement national passera ainsi de 6% en 2023 à 35% d’ici 2030, marquant un tournant stratégique dans la gestion de l’eau.

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Cheptel bovin en chute de 20% : l’agriculture tunisienne face à une alerte majeure

24. November 2025 um 15:03

Le ministre de l’Agriculture a confirmé, lors d’une plénière conjointe ARP-CRD, une baisse significative du cheptel bovin. Sécheresse, coûts des fourrages et pressions structurelles fragilisent l’ensemble de la filière, poussant l’État à activer de nouvelles mesures pour stabiliser le secteur.

Un diagnostic inquiétant dévoilé au Parlement

Devant les députés et les représentants des régions, Ezzedine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche, a tiré la sonnette d’alarme : la Tunisie a perdu près de 20% de son cheptel bovin. Une contraction sévère, attribuée à la succession de saisons de sécheresse, à la pénurie d’eau et à la flambée mondiale des prix des fourrages.

Face à ce recul, le ministre a assuré que le département a enclenché une série de mesures destinées à rééquilibrer la filière et soutenir les petits éleveurs, décrits comme “le maillon le plus fragile” d’une chaîne soumise à de fortes tensions.

Des mesures pour sauver une filière sous pression

Pour répondre à la crise, plusieurs décisions structurantes sont mises en avant :

  • Création d’un Office national de fourrage pour mieux maîtriser les ressources hydriques destinées à l’élevage.
  • Fixation des prix des matières premières de fourrage importées, via le ministère du Commerce, afin de réduire les coûts supportés par les éleveurs.
  • Renforcement de la santé animale et amélioration des dispositifs de protection du bétail.
  • Aucune rupture dans la distribution d’orge subventionné, a tenu à préciser Ben Cheikh, démentant toute perturbation sur ce segment sensible.

Le ministre a également rappelé que la crise climatique s’est doublée d’une pression économique, transformant l’accès à l’alimentation animale en fardeau pour de nombreux éleveurs.

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Mort de Jimmy Cliff : Le reggae perd l’une de ses voix les plus lumineuses

24. November 2025 um 14:21

Le chanteur jamaïcain s’est éteint à 81 ans, laissant derrière lui une œuvre fondatrice et un héritage musical mondial

La musique jamaïcaine vient de perdre l’une de ses légendes. Jimmy Cliff, figure incontournable du reggae et auteur de chefs-d’œuvre tels que Reggae Night, Many Rivers to Cross ou sa célèbre reprise I Can See Clearly Now, est décédé à l’âge de 81 ans.

L’annonce a été faite par son épouse, dans un message émouvant publié sur Instagram. Le chanteur, qui souffrait d’une pneumonie, a succombé à une crise d’épilepsie suivie de complications respiratoires.

Une disparition qui endeuille le monde du reggae

L’annonce de son décès a été confirmée par sa famille via le compte officiel de l’artiste. La disparition de Jimmy Cliff laisse un vide immense dans l’univers musical mondial. Plusieurs artistes jamaïcains et internationaux ont commencé à réagir en ligne, saluant celui qui fut l’un des pionniers ayant porté le reggae hors de ses frontières et inspiré des générations entières.

Un lien singulier entre Jimmy Cliff et la Tunisie

Au fil de sa carrière, Jimmy Cliff a entretenu un rapport chaleureux avec le public tunisien. Ses concerts à Tunis et à Hammamet, notamment durant les années 2000, ont réuni des milliers de fans séduits par son énergie scénique et son message universel.

Ses passages dans les festivals d’été – en particulier le Festival international de Carthage – restent gravés comme des moments forts où sa musique a rassemblé des générations, confirmant l’attachement durable du public tunisien pour l’icône jamaïcaine.

Un pionnier qui a façonné l’identité du reggae moderne

Né James Chambers, Jimmy Cliff s’impose dès les années 1960 comme l’une des voix montantes de la scène jamaïcaine. Son interprétation magistrale de Many Rivers to Cross, devenue un classique planétaire, et sa participation au film culte The Harder They Come en 1972 contribuent à populariser le reggae bien avant l’explosion internationale de Bob Marley.

Artiste visionnaire, il traverse les décennies en renouvelant sans cesse sa musique, mêlant reggae, soul, pop et influences africaines. Son tube Reggae Night marque les années 1980, tandis que sa reprise de I Can See Clearly Now devient l’un des morceaux les plus diffusés de sa carrière.

Jimmy Cliff aura été, toute sa vie, un ambassadeur de la culture jamaïcaine, militant pour la paix, l’unité et l’espoir, valeurs profondément ancrées dans son œuvre. Sa musique a traversé plus de cinq décennies, portée par une voix singulière et un sens unique de la mélodie.

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Huile d’olive : Jusqu’à 150.000 tonnes seront stockées pour une vente à tarifs préférentiels

24. November 2025 um 13:10

Le ministère de l’Agriculture mise sur un dispositif exceptionnel pour soutenir la filière et soulager les consommateurs

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, a annoncé devant l’Assemblée des représentants du peuple que l’Office national de l’huile (ONH) sera chargé de stocker entre 100.000 et 150.000 tonnes d’huile d’olive. Cette quantité sera ensuite proposée sur le marché à des prix préférentiels afin d’amortir les fluctuations du marché et de soutenir à la fois les producteurs et les ménages.

Stabiliser les prix

Selon le ministre, cette mesure s’inscrit dans une stratégie visant à mieux réguler l’offre, notamment en période de récolte abondante ou de pressions sur les prix à l’exportation. En confiant à l’ONH le stockage de ces volumes exceptionnels, le gouvernement entend maîtriser les variations du marché, éviter les baisses brusques de prix et garantir un approvisionnement local accessible.

Ce mécanisme permet également de renforcer les réserves nationales en prévision d’éventuelles tensions internationales sur le secteur oléicole, un marché fortement dépendant des conditions climatiques et de la demande mondiale.

Des ventes promotionnelles déjà lancées

Cette annonce intervient alors que le ministère de l’Agriculture a déjà mis en œuvre un premier volet de son programme national de promotion de l’huile d’olive. En 2025, 250.000 litres d’huile d’olive extra vierge ont été mis en vente au prix de 12,5 dinars l’unité, une initiative destinée à rapprocher le produit du consommateur tunisien malgré la hausse générale des prix alimentaires.

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Transition énergétique : L’Europe promet de nouveaux projets et réaffirme son soutien au virage vert tunisien

24. November 2025 um 12:12

À la veille du Sommet UA-UE de Luanda, Ursula von der Leyen assure que la Tunisie peut accélérer sa mutation en misant sur les renouvelables.

A l’occasion des 25 ans du partenariat Union africaine–Union européenne, le Sommet de Luanda (24–25 novembre) s’ouvre sur des ambitions renouvelées.

Les dirigeants des deux continents, réunis autour du thème « Promouvoir la paix et la prospérité grâce à un multilatéralisme effectif », doivent annoncer de nouveaux projets liés à la transformation énergétique et numérique.

Pour la Tunisie, l’Union européenne se dit prête à renforcer son soutien, notamment dans les énergies renouvelables, secteur jugé déterminant pour l’avenir du pays.

Une nouvelle vague d’investissements

Dans une déclaration exclusive à l’agence TAP, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce sommet comme un « tournant » destiné à ouvrir « une nouvelle ère de commerce et de coopération véritable ».

Elle a rappelé que plusieurs initiatives seront dévoilées dans le cadre de Global Gateway, le plan européen d’investissement destiné à améliorer les interconnexions et à soutenir le développement durable en Afrique.

Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, représente la Tunisie à ce 7e sommet UA-UE, où seront lancés de nouveaux programmes dans l’énergie, le numérique et les matières premières critiques. L’Europe insiste sur son rôle de voisin direct et de premier partenaire commercial de l’Afrique, affirmant vouloir porter ce partenariat « à un niveau supérieur ».

Interconnexion avec l’Italie et expansion du solaire

Pour Ursula von der Leyen, la transition énergétique constitue un enjeu stratégique pour Tunis. Elle a mis en avant le projet d’interconnexion électrique sous-marine Tunisie–Italie, soutenu par l’UE, comme un levier crucial pour renforcer la sécurité énergétique, intégrer davantage d’énergies renouvelables et stabiliser les approvisionnements des deux rives.

L’Europe assure également accompagner les projets tunisiens d’extension du solaire et de l’éolien, affirmant que cette diversification permettra de réduire les coûts de production énergétique, de créer des « dizaines de milliers d’emplois » et d’offrir au pays une croissance plus durable.

Selon elle, la réduction de la dépendance aux énergies fossiles pourrait transformer le système énergétique tunisien et diminuer ses émissions de gaz à effet de serre.

Un avenir énergétique

Au-delà du cadre bilatéral, von der Leyen a souligné que l’UE souhaite intensifier la coopération avec l’Union africaine autour des énergies renouvelables propres et des matières premières stratégiques, dans l’objectif de créer davantage de valeur ajoutée sur le sol africain et de générer des emplois pour les populations locales.

Elle a rappelé la campagne « Scaling Up Renewables in Africa », lancée avec l’Afrique du Sud il y a un an, destinée à mobiliser des investissements pour l’accès à l’électricité et l’expansion de l’énergie propre. L’Union européenne vient d’y consacrer 15,5 milliards d’euros supplémentaires, afin de soutenir les réseaux, attirer les investisseurs et aider les 600 millions d’Africains dépourvus d’électricité.

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Approvisionnement hivernal : Les distributeurs assurent qu’aucune pénurie de gaz n’est à craindre

24. November 2025 um 09:44

Le secteur affirme être pleinement préparé pour l’hiver et garantit la stabilité des prix

Mohamed Mnif, président de la Chambre nationale des distributeurs de bouteilles de gaz domestique, a assuré lundi 24 novembre 2025 que l’approvisionnement en gaz sera garanti durant toute la saison hivernale. Intervenant sur les ondes de Mosaique FM, il a évoqué un secteur « totalement mobilisé » et prêt à éviter les perturbations constatées l’année précédente.

Production renforcée

Selon Mnif, les centres de remplissage ont nettement amélioré leurs capacités, permettant une augmentation du rythme de production avant l’entrée dans la période de froid. Les entreprises ont également consolidé leurs dispositifs logistiques pour éviter toute rupture d’approvisionnement, un point qui avait fortement fragilisé la distribution l’hiver dernier.

Il affirme que toutes les mesures anticipatives ont été prises : coordination renforcée entre distributeurs, plan de rotation intensifié des camions et suivi quotidien des stocks. Le président de la Chambre insiste sur le fait que « l’ensemble du réseau est prêt à répondre à la demande, même en cas de vagues de froid successives ».

Stabilité des prix confirmée

Mnif a également annoncé que le prix de la bouteille de gaz domestique restera inchangé, fixé à 8 800 millimes, sans aucune augmentation prévue. Une décision qui intervient dans un contexte de pression inflationniste, mais que les autorités et les distributeurs affirment pouvoir maintenir grâce au contrôle des coûts de production et aux mécanismes de compensation existants.

Cette stabilité tarifaire vise à rassurer les ménages, alors que le gaz domestique demeure un produit de première nécessité durant l’hiver, en particulier dans les régions intérieures.

Le secteur affirme avoir tiré les leçons des difficultés rencontrées l’année précédente, marquées par des files d’attente prolongées, des retards de distribution et une tension accrue sur les bouteilles disponibles. Cette année, les distributeurs misent sur une coordination plus serrée et un suivi en temps réel des besoins régionaux.

Mnif se dit confiant :

« Nous sommes prêts pour l’hiver et pour toute hausse de la consommation. Toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour garantir un approvisionnement continu. »

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Tunisie : La Fédération de l’enseignement secondaire enclenche la protestation

24. November 2025 um 09:14

Les enseignants dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et annoncent un mouvement d’ampleur nationale

La Fédération générale de l’enseignement secondaire (UGTT) a tiré la sonnette d’alarme après sa réunion du 16 novembre 2025 à Tunis. Face à ce qu’elle décrit comme une crise profonde du secteur, l’organisation syndicale accuse le gouvernement de saper le droit syndical et de renoncer à ses engagements. Elle dévoile un plan de mobilisation incluant un rassemblement national et un boycott total des évaluations notées dès le deuxième trimestre.

Un secteur à bout de souffle

Réunie sous la présidence d’Abdallah Euchi, la Fédération affirme que le quotidien des enseignants du secondaire n’a jamais été aussi difficile. Les hausses de prix, jugées « exorbitantes », auraient laminé le pouvoir d’achat des professeurs, déjà fragiles financièrement. Le communiqué dénonce une détérioration accélérée des conditions de travail, illustrée par le manque d’enseignants, l’insuffisance des encadreurs pédagogiques et la vétusté inquiétante de nombreux établissements scolaires, dont certains seraient « menacés d’effondrement ».

Du côté organisationnel, la Fédération accuse les ministères de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports ainsi que les directions régionales de monopoliser la gestion du dossier éducatif, en particulier en matière de mutations et d’affectations du personnel. Elle considère la réforme éducative en cours comme un « slogan populiste » mené sans concertation réelle, au détriment de la qualité de l’enseignement.

Des engagements non tenus

Pour la Fédération, l’exécutif est directement responsable de la crise. Elle l’accuse de vouloir « frapper le droit syndical » en revenant sur plusieurs acquis sociaux obtenus lors d’accords antérieurs avec l’UGTT. Les engagements pris lors des conventions du 9 février 2019 et du 23 mai 2023 seraient restés « lettre morte », malgré des promesses de mise en œuvre.

Les revendications présentées lors du congrès du 1er et 2 octobre 2023 n’ont, elles aussi, reçu aucune réponse concrète. Le syndicat réclame l’ouverture immédiate de négociations « sérieuses et responsables », incluant la revalorisation salariale et l’application de l’augmentation de la prime des charges pédagogiques.

Il exige également que l’accord du 8 juillet 2011 soit retenu comme unique cadre de référence pour la nomination des directeurs et surveillants généraux, ainsi que l’application rétroactive au 1er juillet pour toutes les promotions.

Rassemblement national et boycott des évaluations

Face à l’impasse, la Fédération passe à l’action. Deux initiatives majeures sont annoncées : un rassemblement national devant le ministère de l’Éducation, prévu durant les vacances du premier trimestre et un boycott total des évaluations notées, à partir du deuxième trimestre, comprenant oraux, devoirs surveillés, travaux pratiques et examens de fin de trimestre.

Une décision qui, si elle est maintenue, pourrait perturber profondément le calendrier scolaire et accentuer la tension entre l’UGTT et le gouvernement. La Fédération affirme agir pour « sauver l’école publique » et défend le droit des enseignants à des conditions de travail dignes.

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Ligue 1 – 15e journée : Le CA et le ST mettent la pression sur l’EST

23. November 2025 um 16:25

Entre confirmations, sursauts et lutte pour la survie, le championnat a basculé dans une nouvelle dynamique tandis que le match de l’Espérance reste à jouer.

Le haut du tableau se resserre encore

Le Stade Tunisien frappe fort : sa large victoire 4-0 face à l’AS Gabès confirme son retour au premier plan après une période indécise, et lui permet de revenir à un point de l’Espérance de Tunis… qui n’a pas encore disputé son match contre l’US Ben Guerdane.

Le Club Africain signe, lui aussi, une opération parfaite en s’imposant 1-0 à Béja. Trois points précieux qui consolident sa 2e place avec 31 unités et maintiennent la pression sur l’Espérance.

Le CS Sfaxien réalise la bonne affaire en battant l’Étoile du Sahel 1-0 à Sousse. Les Sfaxiens grimpent au 4e rang (26 points) et reviennent dans la course aux places de tête, tandis que l’ESS continue de s’enfoncer dans le ventre mou.

Monastir en embuscade, Zarzis se relance

L’US Monastirienne continue de tenir le rythme : succès 2-1 sur la pelouse de l’AS Soliman et une 5e place solide avec 26 points. Un résultat qui confirme la constance des Bleus malgré un calendrier compliqué.

Dans le sud, l’ES Zarzis signe un net 3-0 contre le CA Bizertin. Une victoire qui lui permet d’atteindre 24 points et de rester dans le top 6, tout en accentuant les difficultés d’un CAB désormais proche de la zone rouge.

À Kairouan, l’ES Métlaoui s’impose 1-0 et remonte à 7e place (23 points), confirmant une progression régulière. La JSK, elle, s’enfonce encore, toujours en quête d’un redressement.

L’AS Marsa, de son côté, arrache un succès 2-1 contre la JS Omrane. Une victoire importante qui remonte l’équipe à 9e position et éloigne – pour l’instant – la menace d’un retour dans la lutte pour le maintien.

Avec sa lourde défaite 4-0, l’AS Gabès reste lanterne rouge avec 9 points et une différence de buts préoccupante (-14). L’Olympique de Béja, battu par le Club Africain, demeure également sous pression avec 11 points et une défense toujours en difficulté (-19).

La bataille s’annonce rude entre Béja, Soliman, la JSK et Gabès pour éviter la relégation.

  • Résultats
  • ES Sahel – CS Sfaxien 0-1
  • O. Béja – Club Africain 0-1
  • Stade Tunisien – AS Gabès 4-0
  • AS Soliman – US Monastirienne 1-2
  • AS Marsa – JS Omrane 2-1
  • JS Kairouanaise – ES Métlaoui 0-1
  • ES Zarzis – CA Bizertin 3-0
  • Date à déterminer
  • ES Tunis – US Ben Guerdane

  • Classement

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Projet de Loi de finances 2026 : L’article 50 sur l’impôt sur la fortune finalement rejeté

23. November 2025 um 15:28

Les commissions des finances des deux chambres ont achevé l’examen du projet de Loi de finances 2026. Après de longues discussions, un seul article a été écarté : celui instaurant un impôt sur la fortune.

Les commissions des finances de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts ont finalisé samedi soir l’étude de l’ensemble des articles du projet de Loi de finances 2026.

Selon le député Dhafer Seghiri, les échanges entre les deux structures ont permis d’aboutir à près de 150 amendements. Un seul article n’a pas survécu aux débats : l’article 50, consacré à l’impôt sur la fortune, jugé coûteux et peu rentable.

Des travaux conjoints qui aboutissent à 150 modifications

Dhafer Seghiri a indiqué que la coordination entre les commissions des deux chambres a permis de revoir en profondeur le texte initial. Les amendements adoptés concernent aussi bien les mesures fiscales que les dispositifs de soutien aux secteurs économiques.

Ces travaux, menés en parallèle avec des séances d’audition et d’analyse technique, ont permis de clarifier plusieurs mécanismes et de réduire les zones d’imprécision du projet gouvernemental.

Pourquoi l’article 50 a été écarté

Selon Seghiri, les simulations présentées lors des débats ont montré que l’impôt sur la fortune ne rapporterait qu’environ 11 millions de dinars par an au budget de l’État – un rendement jugé insuffisant au regard des moyens nécessaires pour son application.

L’article aurait exigé, selon lui, une importante mobilisation de ressources humaines, des procédures de contrôle complexes et des investissements logistiques conséquents.

Les commissions ont également souligné le risque d’un impact négatif sur l’épargne nationale, déjà fragilisée.

Les suites du processus budgétaire

Après l’adoption des amendements et le rejet de l’article 50, le projet de Loi de finances 2026 sera transmis en plénière pour débat général puis pour vote final.

Le gouvernement devra intégrer les modifications validées par les deux chambres avant la présentation officielle du texte consolidé.

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Pluies abondantes au Nord : Nefza, Béni Mtir et Sejnène parmi les zones les plus arrosées

23. November 2025 um 15:19

Plusieurs régions du Nord ont enregistré d’importantes quantités de pluie au cours des dernières 24 heures, selon les données publiées dimanche 23 novembre.

Les gouvernorats de Béja, Jendouba et Bizerte ont été les plus concernés, avec des relevés dépassant parfois les 40 mm. Plus au sud, les précipitations sont restées faibles et localisées. Ce cumul pluvieux confirme le retour d’un épisode humide marqué sur le Nord-Ouest.

Béja et Jendouba fortement arrosés

Le gouvernorat de Béja a connu des pluies notables, notamment à Nefza (35 mm), Barrage Kessab (26 mm), Béja-Sud et Amdoun (16 mm chacun). D’autres stations comme Tibar (10 mm) ou Mejez El Bab (10 mm) affichent également des niveaux significatifs, témoignant d’un front actif dans la région.

À Jendouba, les cumuls sont encore plus élevés dans plusieurs localités : Béni Mtir atteint 49 mm, Tabarka Aéroport 42 mm, Aïn Draham 46 mm, Balta Bouaouane 32 mm, Tabarka-ville 32 mm, confirmant un épisode pluvieux intense sur la bande frontalière et forestière du Nord-Ouest.

Bizerte : un épisode marqué sur la côte et les hauteurs

Le gouvernorat de Bizerte figure parmi les plus arrosés de cet épisode, avec : Sejnène à 41 mm, Joumine à 40 mm, Ghezala à 34 mm. Des valeurs situées entre 16 et 20 mm dans plusieurs localités côtières comme Menzel Bourguiba, El Médina, Metline, Raf Raf ou Ghar El Melh.

Ce régime de pluie confirme un apport important sur le bassin versant de plusieurs barrages du Nord.

Plus à l’est et au centre-nord, les cumuls enregistrés sont nettement plus modestes. À Siliana, plusieurs stations ne dépassent pas 1 mm, signe d’un épisode très atténué dans cette zone. Même constat au Kef, où Sakiet Sidi Youssef n’a relevé que 1 mm sur la période.

Dans le gouvernorat de Nabeul, les quantités sont variables mais restent modérées, avec des postes comme Dar Allouche (28 mm), Haouaria (19 mm), Azmour (10 mm) ou Boukrim (8 mm), tandis que d’autres zones côtières n’ont enregistré que quelques millimètres.

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Budget 2026 : A l’ARP, les députés alertent sur la crise des caisses sociales

23. November 2025 um 12:58

Lors d’une séance plénière consacrée au budget 2026 du ministère des Affaires sociales, plusieurs députés ont tiré la sonnette d’alarme : les caisses sociales traversent une crise devenue structurelle et dangereuse, nécessitant un plan d’urgence pour éviter un effondrement aux conséquences sanitaires, économiques et sociales majeures.

Les caisses sociales au bord de l’asphyxie

Les députés ont rappelé que le déficit cumulé des caisses sociales dépasse désormais les 3 milliards de dinars, mettant en péril la continuité des prestations de santé, la stabilité financière de la Pharmacie centrale, et le fonctionnement des hôpitaux publics.

Pour eux, il ne s’agit plus d’un simple déséquilibre budgétaire, mais d’une menace directe sur le droit à la santé et la survie même du système social.

A cela s’ajoute un problème de gouvernance : plusieurs établissements stratégiques – dont la CNSS, la CNAM, la direction générale de la sécurité sociale ou encore le comité général de promotion sociale – fonctionnent sans directeur général, gérés par des responsables par intérim, ce qui paralyse les décisions structurantes.

Polémiques autour des carnets de soins gratuits et des aides sociales

La mise à jour des listes de bénéficiaires des carnets de soins gratuits et des aides sociales a suscité de vives critiques.

Des députés dénoncent l’exclusion de familles vivant dans une grande précarité, des critères de sélection jugés « arbitraires », un manque total de prise en compte de la dimension humanitaire.

À l’inverse, certains bénéficiaires continuent d’accéder à des aides sociales malgré une situation financière confortable ou un travail dans l’économie parallèle.

Une situation qualifiée d’injuste et de révélatrice d’un système de ciblage « défaillant ».

Emploi précaire, chantiers et centres spécialisés : un malaise social qui s’étend

Les députés ont également interpellé le ministère sur plusieurs dossiers en souffrance : les ouvriers de chantiers licenciés après la mise en œuvre de la nouvelle loi sur les contrats de travail ; les agents et cadres des centres d’éducation spécialisée relevant des associations de protection des personnes handicapées ; les agents temporaires de l’Office des terres domaniales, dont la situation professionnelle reste bloquée.

Tous dénoncent une persistance de la précarité et l’absence de solutions concrètes.

Autre point soulevé : la non-activation du fonds d’assurance perte d’emploi et du fonds de protection des ouvrières agricoles, pourtant annoncés depuis plusieurs années et présentés comme des instruments essentiels de justice sociale.

Inégalités régionales : des unités sociales dépourvues de moyens

Plusieurs députés ont attiré l’attention sur les carences flagrantes dans certaines régions.

Exemple cité : l’unité des affaires sociales de Sbikha à Kairouan, qui ne compte que deux assistants sociaux pour près de 80 000 habitants.

Cet écart entre les besoins et les ressources disponibles illustre, selon eux, les profondes inégalités régionales et la nécessité de renforcer les équipes pour garantir un service public digne.

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Disparition de Noureddine Ben Ayed : La Tunisie perd l’une de ses grandes figures de la comédie

23. November 2025 um 12:26

L’acteur et humoriste tunisien Noureddine Ben Ayed est décédé ce dimanche 23 novembre à l’âge de 73 ans, laissant derrière lui une empreinte profonde dans la télévision et le théâtre tunisiens.

Le ministère des Affaires culturelles a salué la mémoire d’un artiste qui a su marquer plusieurs générations. Ses rôles populaires, ses sketches devenus cultes et sa présence scénique ont façonné une carrière unanimement saluée.

Un artiste incontournable du petit écran

Figure familière du public tunisien, Noureddine Ben Ayed a traversé plusieurs décennies de création télévisuelle. Il a participé à de nombreuses productions devenues emblématiques, parmi lesquelles Hkayet Mnawar, Khatini (1986), El-Aasifa (1993), Ghada (1994) ou encore El-Hasad (1995).

Son humour spontané, sa gestuelle comique et sa capacité à incarner des personnages populaires lui ont valu une admiration durable, faisant de lui l’un des comédiens les plus appréciés du paysage audiovisuel national.

Un pilier du théâtre et des arts scéniques

Au-delà de l’écran, Noureddine Ben Ayed a laissé une empreinte majeure sur les planches. Son parcours théâtral compte plusieurs pièces à succès, dont Kateb Oumoumi, Awled Lahlel ou encore Darjah Darjah Ya Dorjiha.

Ses sketches cultes — Mosmar Msadded, Hadikat El Hayawénat, entre autres — ont nourri une tradition de comédie populaire qui parlait directement au public, avec un art de la proximité et un sens aigu de l’observation sociale.

Dans son message de condoléances, le ministère des Affaires culturelles a rendu hommage à une figure « marquante » et à une icône de la comédie tunisienne. L’institution a souligné la valeur humaine et artistique de Noureddine Ben Ayed, ainsi que son rôle dans l’enrichissement de la mémoire dramatique nationale.

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Réforme des marchés publics : Le gouvernement accélère la refonte du système

23. November 2025 um 12:14

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a réuni samedi un Conseil ministériel consacré à la refonte du système des marchés publics. Au cœur des échanges : moderniser un dispositif jugé obsolète, relancer les projets bloqués et renforcer la transparence dans l’utilisation des ressources publiques.

Une réforme présentée comme un levier de croissance

Dès l’ouverture de la réunion, Sarra Zaafrani Zenzri a souligné que la révision du système des marchés publics constitue l’une des priorités de l’État. Elle a présenté cette réforme comme un outil direct pour stimuler l’investissement, favoriser la concurrence et accélérer le rythme de réalisation des projets publics.

Le gouvernement veut revoir en profondeur le décret encadrant les procédures d’appel d’offres afin d’assurer égalité des chances, liberté de participation, transparence et intégrité des transactions. L’objectif est clair : rendre l’appareil administratif plus efficace et renforcer la confiance des opérateurs économiques.

Gouvernance, transparence et relance des projets

La Cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de rompre avec les anciens mécanismes, accusés d’avoir ralenti voire paralysé de nombreux chantiers publics. Elle a rappelé que plusieurs secteurs vitaux – santé, transport, éducation – sont directement dépendants d’une gestion fluide et rigoureuse des marchés publics.

La réforme envisagée vise à simplifier les procédures, soutenir les projets à forte valeur ajoutée, encourager l’investissement local et étranger et permettre un développement équilibré entre les régions.

Selon Zenzri, cette nouvelle vision doit également accompagner les priorités du Président de la République, Kaïs Saïed, notamment en matière de lutte contre les lenteurs administratives et de rationalisation de la dépense publique.

Un nouveau décret en préparation

Un projet de décret a déjà été élaboré après une évaluation détaillée de l’ancien système, fondée sur les lacunes constatées dans l’application du décret n°1039 de 2014. Les constats portent autant sur la conclusion des contrats que sur leur mise en œuvre.

Ce nouveau texte doit permettre d’assurer une meilleure performance dans la gestion des contrats publics et de renforcer le rôle économique et social de l’État.

À l’issue de la réunion, la Cheffe du gouvernement a indiqué que les propositions débattues seront intégrées et que l’accélération de la rédaction finale du décret constitue désormais une priorité gouvernementale.

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