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Heute — 11. November 2025Haupt-Feeds

Tourisme: 50 Mtnd sur la table pour promouvoir l’image de la destination Tunisie

11. November 2025 um 16:14

Les préparatifs sont désormais engagés pour assurer le succès de la saison touristique 2026, y compris le renforcement de la promotion de la Tunisie sur ses marchés cibles. Le projet de loi de finances 2026 prévoit, à cet effet, un budget de 42 Mtnd pour la promotion et la publicité, reconduisant ainsi l’enveloppe de l’année en cours. Un programme complémentaire, doté de 8 Mtnd, est également prévu pour soutenir la compétitivité du secteur à travers des actions promotionnelles en Tunisie et à l’international.

Si la destination Tunisie jouit d’une notoriété établie, la concurrence exige une vigilance et des investissements constants. Soutenir l’image du pays est impératif pour préserver un secteur plus que jamais stratégique pour notre économie et notre balance des paiements.

Le défi principal réside dans la conception de campagnes de communication aussi créatives qu’innovantes, capables de forger une narration positive du pays et l’ancrer dans l’esprit des futurs voyageurs comme une destination de choix.

Le choix des canaux de diffusion est tout aussi crucial. Probablement, il faudra mettre l’accent davantage sur les médias alternatifs et les réseaux sociaux, devenus le principal levier d’influence sur les consommateurs.

Parallèlement, une veille et une action proactive sur l’e-réputation du pays sont indispensables. Aujourd’hui, les touristes s’informent moins auprès des tour-opérateurs que sur les applications de voyage et les forums communautaires, où les expériences partagées par les voyageurs eux-mêmes font ou défont les réputations. Près d’un voyageur sur deux modifierait son choix de destination après consultation de ces sources en ligne. Investir et influencer cet espace numérique est une obligation à laquelle tous nos concurrents régionaux s’attellent. La tâche des responsables de cette campagne n’est pas si évidente.

 

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Une adjudication d’échange pour les derniers BTA en 2025

11. November 2025 um 07:47

Le Trésor continue à gérer la dette publique locale en prolongeant sa durée de vie, de sorte à réduire progressivement le service annuel de la dette, et en limitant les sorties de trésorerie par le biais de l’échange.

 

Le ministère des Finances a annoncé une adjudication d’échange pour la ligne BTA 8 % 24 novembre 2025, et dont le montant s’élève à 754,310 MDT. Deux nouvelles lignes sont proposées : BTA 8,25 % juin 2031 et BTA 9,40 % août 2033.  Les résultats de l’opération seront connus le 19 novembre 2025.

 

Quelle que soit la maturité choisie par les détenteurs de Bons, le taux de réinvestissement sera supérieur aux 8 % qu’ils ont déjà dégagés. Vendredi 7 novembre, le Trésor a mobilisé 404,3 MDT sur les mêmes lignes proposées pour l’échange à 9,35 % pour l’échéance 2032 et 9,40 % pour celle 2033. A ces taux, nous pensons que plus de la moitié de cette ligne serait admise en échange, de quoi apaiser les besoins de l’Etat en liquidité.

 

Le calendrier de remboursement des Bons de Trésor ne comporte ainsi plus que deux échéances de 92 MDT. La gestion de l’exercice budgétaire, en matière de dette, a été très bonne en 2025 et permettra un atterrissage de fin d’année en douceur par rapport à ce qu’on observait auparavant.

 

Nous pensons même que les équilibres budgétaires seraient meilleurs que ce qui a été annoncé. L’intention de sortir sur les marchés financiers internationaux en est un signe. Nous avons l’impression qu’il y a une quasi-certitude, de la part des autorités, que les agences de notation réviseront à la hausse le rating souverain du pays. Ce qui sous-entend de meilleurs ratios affichés par les comptes publics.

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Gestern — 10. November 2025Haupt-Feeds

65 Mtnd pour réduire la facture énergétique des bâtiments publics

10. November 2025 um 16:09

Face à l’urgence climatique, la Tunisie a engagé une transformation énergétique ambitieuse dans ses bâtiments publics. Le gouvernement déploie actuellement un programme intégré visant à équiper l’ensemble du patrimoine immobilier des ministères et institutions publiques de solutions photovoltaïques. Cette initiative s’inscrit dans une vision globale de modernisation énergétique qui comprend également l’optimisation des systèmes existants, notamment l’éclairage, le chauffage et la climatisation. Ces actions conjuguées positionnent l’État comme le chef de file de la transition vers des énergies propres et renouvelables.

Le programme se décline en deux axes complémentaires. Le premier concerne l’installation de panneaux photovoltaïques et permettra de réduire significativement la dépendance énergétique vis-à-vis de la Steg, tout en générant des économies substantielles sur les factures d’électricité de l’État. Le second axe, tout aussi crucial, porte sur l’amélioration de l’efficacité énergétique grâce à un audit complet du patrimoine immobilier public. Cette approche intégrée garantit une optimisation tant de la production que de la consommation énergétique.

La concrétisation de cette ambition stratégique bénéficie d’un soutien financier international conséquent, avec une enveloppe totale de 65 Mtnd pour l’année 2026. La Banque allemande de développement (KfW) accompagne ce projet transformateur à travers deux prêts qui couvrent les deux composantes du programme, avec 57 Mtnd pour le volet photovoltaïque et 8 Mtnd pour les travaux d’efficacité énergétique. Ce partenariat témoigne de la confiance des institutions internationales dans la stratégie énergétique nationale et souligne la crédibilité des engagements du pays en matière de développement durable.

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Un compromis in extremis met fin au spectre du “Shutdown” américain

10. November 2025 um 16:25

Le Sénat américain a adopté, dans la soirée de dimanche 9 novembre, la première étape d’un accord visant à mettre fin à la fermeture des services gouvernementaux des Etats-Unis (shutdown). Laquelle a commencé le 1er octobre 2025. Cette mesure, qui permet la tenue d’autres votes essentiels à l’accord à partir d’aujourd’hui, a été approuvée avec le minimum requis de 60 voix. Huit sénateurs du caucus démocrate se sont dissociés de leur direction pour soutenir l’accord. Quarante sénateurs ont voté « contre ».

 

Cet accord, trouvé après des négociations continues tout le week-end, mettrait fin au shutdown en finançant le gouvernement américain jusqu’à la fin du mois de janvier. Il ne comprend pas ce qui était la demande principale des Démocrates. A savoir une extension des crédits d’impôt majorés de l’Affordable Care Act (loi sur les soins abordables), qui doivent expirer à la fin du mois de décembre prochain.

 

Néanmoins, il inclut, pour la première fois depuis le début de la fermeture, une garantie des Républicains d’un vote en décembre sur un projet de loi choisi par les Démocrates pour prolonger ces subventions, que plus de 20 millions d’Américains utilisent pour réduire le coût des assurances maladie.

 

L’accord doit encore être approuvé par la Chambre des Représentants et promulgué par le président Donald Trump pour que le Shutdown prenne fin.

 

Ainsi, cet accord prévoit l’annulation de tous les licenciements permanents de fonctionnaires survenus pendant la fermeture. Mais aussi, la protection contre de telles réductions des effectifs jusqu’à la fin de l’année budgétaire 2026. Il garantit également que tous les employés fédéraux recevront leur salaire normal pendant la fermeture. Période durant laquelle beaucoup n’étaient pas autorisés à travailler.

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La COP30 débute aujourd’hui au Brésil: ce qu’il faut savoir

10. November 2025 um 12:22

Chaque année, la conférence climatique de l’ONU génère de gros titres sur les efforts mondiaux pour préserver la planète d’une catastrophe climatique. Celle de 2025 qui a commencé aujourd’hui à Belém, une ville située dans la forêt tropicale brésilienne, n’échappe pas à cette règle. 

Il est connu que la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques a établi le principe de responsabilités communes mais différenciées, dans la lutte contre ces changements, ce qui signifie que les pays riches, responsables de la majorité des émissions qui réchauffent la planète, assument une plus grande responsabilité dans la résolution du problème. Ainsi, les COP sont devenues une sorte de carrefour majeur de discussions géopolitiques et financières, surtout qu’elles sont ouvertes à la société civile, les entreprises et les financiers.

Cette année, le Brésil a demandé aux pays de travailler à la concrétisation des promesses passées, comme les engagements de la COP28 à éliminer progressivement l’utilisation des combustibles fossiles, plutôt que d’en faire de nouvelles. La COP30 sera également la première à acter l’échec de l’objectif précédent de maintenir le réchauffement en deçà de 1,5 degré Celsius.

Pendant la première semaine du sommet, les négociateurs des pays exposeront leurs priorités et évalueront les positions des uns et des autres. Des thèmes commenceront à émerger, tandis que les pays et les entreprises annonceront des plans d’action et des engagements de financement pour des projets. Les négociateurs sont généralement rejoints par les ministres nationaux durant la deuxième semaine, pour marchander sur les décisions finales, y compris les détails juridiques et techniques.

Les COP se déroulent rarement sans heurts. Les pays manœuvrent pour obtenir des accords dans leur intérêt national et tracent des lignes rouges. Vers la fin, les négociateurs passent souvent des nuits blanches frénétiques à chercher des compromis. Les pays se réunissent ensuite pour approuver les décisions, par consensus et non à l’unanimité. Vous pourrez suivre de près le déroulement du sommet et les décisions phares sur Managers. Soyez au rendez-vous.

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Tunisair émet un emprunt obligataire de 124,800 Mtnd

07. November 2025 um 09:31

Après une première opération, qui lui a permis de lever 25,2 Mtnd, Tunisair vient de lancer un second emprunt obligataire «Emprunt Obligataire Tunisair 2025-2». Cette fois, le montant est significativement plus important et s’élève à 124,800 Mtnd, sans appel public à l’épargne. 

La sortie se base sur les décisions de la dernière Assemblée générale ordinaire, qui a statué sur les états financiers de l’exercice 2021. Les actionnaires ont autorisé le conseil d’administration de la compagnie aérienne à émettre une dette obligataire pouvant atteindre 150 Mtnd sur une période de 12 mois. En faisant la somme des deux émissions, nous comprenons qu’il s’agit de la seconde et dernière opération, du moins jusqu’à la tenue de la prochaine réunion des actionnaires.

Cinq catégories sont proposées, avec une valeur nominale de 100 Tnd par titre de créance. La durée est de sept ans, dont une année de grâce. Et l’amortissement est mensuel constant à partir de la deuxième année au taux d’intérêt annuel de 10% (brut). Le paiement des intérêts sera également mensuel.

Ce qui diffère entre les catégories est la période de libération, définie comme suit:

– Catégorie A : 30 Mtnd, à libérer entre le 11 et le 20 novembre 2025,

– Catégorie B : 30 Mtnd, à libérer entre le 11 et le 20 décembre 2025,

– Catégorie C : 30 Mtnd, à libérer entre le 12 et le 20 janvier 2026,

– Catégorie D : 30 Mtnd, à libérer entre le 11 et le 20 février 2026,

– Catégorie E : 4,8 Mtnd, à libérer entre le 11 et le 20 mars 2026.

Les souscriptions seront reçues auprès du siège de la compagnie. Les paiements mensuels des intérêts et le remboursement du capital dû seront effectués à terme échu, le 20 de chaque mois. Si le 20e jour du mois coïncide avec un jour non ouvrable, le paiement sera reporté au premier jour ouvrable suivant.

Le mode de remboursement mensuel impose une obligation de performance immédiate à la gestion de la compagnie, contrairement à une échéance in fine. Chaque paiement constitue un test de crédibilité sur les marchés, et tout manquement compromettrait définitivement toute émission obligataire future avec appel public à l’épargne.

Bien que l’enveloppe globale constitue une bouffée d’oxygène pour la trésorerie, elle est insuffisante pour résoudre durablement les difficultés opérationnelles persistantes de Tunisair. La priorité doit se focaliser sur la restructuration en profondeur de son exploitation.

 

 

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La BIAT en quête de 150 Mtnd sur le marché obligataire

07. November 2025 um 08:26

La BIAT a annoncé l’émission d’un second emprunt obligataire subordonné, sans recours à l’appel public à l’épargne, BIAT subordonné 2025-2. Le conseil d’administration dispose d’une autorisation accordée par l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires du 28 avril 2023, lui permettant d’émettre jusqu’à 800 Mtnd d’emprunts obligataires sur une période de 3 ans. Il s’agit de la seconde opération cette année, la première lui a permis de mobiliser 150 Mtnd.  

L’émission actuelle porte sur 100 Mtnd, susceptible d’être portée à un maximum de 150 Mtnd. 

Quatre catégories sont proposées aux actionnaires, avec la même valeur nominale de 100 Tnd:

-Catégorie A: durée 5 ans, amortissement annuel constant au taux de 9,40% ou variable de TMM + 2,15%,

– Catégorie B: durée 5 ans, remboursement in fine, au taux fixe de 9,50% ou variable de TMM+2,25%,

– Catégorie C: durée 7 ans, dont deux années de grâce, amortissement annuel constant à partir de la 3e année au taux fixe de 9,55% ou variable de TMM + 2,30%,

– Catégorie D: durée 7 ans, amortissement in fine au taux fixe de 9,80% ou variable de TMM +2,35%.

Les conditions sont identiques à la première sortie puisque, depuis, le taux directeur n’a pas bougé. Les souscriptions à cet emprunt vont démarrer le 10 novembre 2025 auprès des guichets de la banque et seront clôturées, au plus tard, le 28/11/2025. Elles peuvent être clôturées sans préavis dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. En cas de placement d’un montant inférieur à 150 Mtnd à la date de clôture de la période de souscription, les souscriptions seront prorogées jusqu’au 12/12/2025, avec maintien de la date unique de jouissance en intérêts. Passé ce délai, le montant de l’émission correspondra à celui effectivement collecté par la banque. 

L’opération vise à améliorer les ratios réglementaires et renforcer les fonds propres de la banque, de quoi poursuivre sereinement sa croissance. L’opération sera, à notre avis, clôturée avec succès et bien avant le premier deadline. Nous sommes en train de parler du leader incontestable du secteur et de l’une des meilleures signatures sur le marché de la dette en Tunisie.

 

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Maersk prévoit une croissance du commerce mondial de 5% en 2025

06. November 2025 um 14:35

À l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels, le géant danois du transport maritime Maersk, souvent considéré comme un baromètre fiable du commerce mondial, a livré sa vision de l’évolution des échanges internationaux. Son diagnostic, étayé par des performances financières meilleures que prévu, contredit les discours annonçant le repli de la mondialisation.

Le groupe a relevé son estimation de bénéfice annuel, témoignant d’une résilience généralisée de la demande. Cette robustesse est observée dans toutes les régions, y compris aux États-Unis, où l’activité a connu un rebond à l’approche du pic saisonnier de fin d’année.

La performance enregistrée ne repose pas seulement sur un regain de la demande, mais aussi sur une maîtrise opérationnelle. En dépit d’un environnement inflationniste et d’incertitudes persistantes, Maersk a su contenir ses coûts et améliorer ses marges, démontrant une agilité managériale qui participe directement à ses bons résultats. La confiance de l’armateur se lit également dans ses prévisions sectorielles. Maersk anticipe désormais une croissance des volumes du marché mondial des conteneurs d’environ 4% pour 2025, contre une fourchette précédente de 2 à 4%. Le principal moteur de cette croissance reste la puissance manufacturière chinoise. Celle-ci continue d’alimenter les échanges mondiaux et d’irriguer toutes les régions.

Toutefois, la grande question est de savoir ce qui va se passer dans les trois prochaines années dans le transport maritime. Il y a un carnet de commandes colossal et une incertitude immense sur le marché. L’une des sources d’inquiétude est que l’industrie commence à pâtir de la baisse des taux de fret. Les perturbations en mer Rouge, qui retirent effectivement environ 7 à 8% de la flotte mondiale de la circulation, engendrent une surcapacité des navires.

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Les revenus des participations publiques seraient de 1 664 Mtnd en 2026

06. November 2025 um 14:08

L’État a le plus grand portefeuille de participations en Tunisie, ce qui lui cause un mal de tête à cause des pertes cumulées et des insuffisances de fonds propres de certaines entreprises clés. Mais en même temps, cela assure des revenus à quatre chiffres, en millions de dinars.

Jusqu’à fin août 2025, les revenus ont totalisé 1 298,1 Mtnd, contre 1 584 Mtnd budgétisés pour l’ensemble de l’exercice. Les estimations actuelles sont de 1 637 Mtnd, bien meilleures que ce qui a été projeté.

Pour 2026, les estimations sont de 1 664 Mtnd, avec le dividende provenant de la Banque centrale de Tunisie comme principale ressource (1 100 Mtnd). Les produits réellement distribuables sont beaucoup plus élevés et sont répartis sur plusieurs sociétés, mais l’État choisit de préserver dans les fonds propres.

L’existence d’entreprises publiques performantes montre que l’appartenance à l’État n’implique pas nécessairement de mauvais résultats. La clé du succès réside dans l’adoption d’une stratégie précise et son exécution avec des effectifs optimisés. Or, une cause majeure des faillites est souvent un excès d’emplois, qui grève la rentabilité. Cette incapacité à adapter les effectifs aux réalités économiques et technologiques entraîne un cercle vicieux, d’où l’idée aujourd’hui de fusionner certaines entités ou même de les supprimer.

Les autorités semblent être décidées à ne plus laisser des entreprises s’enfoncer, alourdissant ainsi la charge budgétaire courante et future. Un tel chantier nécessite bien des années pour qu’il donne ses premiers résultats. Il faudra surtout penser à l’aspect de la gestion des ressources humaines. Un fonctionnaire peut-il facilement accepter de changer d’administration ou de mission? L’intégration serait-elle fluide? Ce sont les éléments les plus importants, car les pertes possibles peuvent dépasser les gains provenant d’un moindre coût opérationnel.

 

 

 

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Comment le e-commerce a explosé en Égypte?

06. November 2025 um 12:00

Le secteur du commerce électronique égyptien connaît une croissance explosive, transformant le paysage de la vente au détail du pays et remodelant le comportement des consommateurs. L’augmentation de la pénétration de l’internet et des smartphones a connecté les Égyptiens au monde numérique, tandis que la confiance croissante des consommateurs dans les plateformes en ligne et l’expansion de l’infrastructure logistique ont facilité des expériences d’achat en ligne transparentes.

En Égypte, l’essor des solutions de paiement numérique a supprimé une importante barrière à l’entrée, permettant à un plus large segment de la population de participer à la révolution du commerce électronique. Conscient du potentiel de cette transformation, le gouvernement égyptien a lancé des initiatives telles que la stratégie nationale de commerce électronique afin de favoriser un environnement propice à la croissance du secteur.

L’essor du commerce électronique en Égypte

Avec l’augmentation du nombre de personnes ayant accès à Internet, en particulier dans les zones rurales mal desservies, la base de clients potentiels pour le commerce électronique s’est considérablement élargie. Cette accessibilité permet même aux personnes vivant dans des endroits reculés de faire des achats en ligne, ce qui contribue à la croissance du marché. En outre, l’utilisation accrue des smartphones a stimulé la croissance du commerce mobile (m-commerce). Les entreprises se concentrent davantage sur la création d’expériences optimisées pour les mobiles, ce qui permet une navigation plus facile et des taux de conversion plus élevés. La disponibilité de solutions de paiement mobile et de portefeuilles numériques a rendu les transactions plus faciles et plus sûres, encourageant les clients à faire des achats en ligne avec plus de confiance et de commodité. Il est devenu facile pour les consommateurs et les commerçants de communiquer via Facebook, Instagram ou toute autre application. La prolifération du commerce électronique est due à la facilité d’atteindre les clients grâce à la publicité ciblée, aux coûts inférieurs à ceux des magasins physiques, au développement technologique et à la diffusion d’Internet parmi tous les membres de la famille, à la facilité de recherche, à la rapidité de comparaison d’un produit entre plusieurs magasins, que ce soit en termes de prix ou de matériel, à l’économie de main-d’œuvre et à la possibilité de travailler à n’importe quel moment et n’importe où. En conséquence, les entreprises égyptiennes de commerce électronique se développent et le marché local s’étend, en particulier dans les domaines spécialisés. Elles ont fait preuve d’activité ces dernières années, avec une augmentation du nombre de nouvelles entreprises de commerce électronique. La taille du marché égyptien du commerce électronique est estimée à 9,05 milliards de dollars en 2024 et devrait atteindre 18,04 milliards de dollars d’ici à 2029, avec un TCAC de 14,80% au cours de la période de prévision (2024-2029), selon Mordor Intelligence. Les achats en ligne les plus élevés effectués sur le marché égyptien de l’e-commerce en 2024 étaient l’électronique, avec 1,74 milliard de revenus, suivi de la mode, avec 1,29 milliard, selon la dernière mise à jour de Statista en octobre 2024.

Le comportement des consommateurs évolue

En Égypte, le comportement des consommateurs évolue considérablement vers le commerce électronique. Il est désormais plus facile d’acheter dans les magasins en ligne. Les clients ont des options et des variétés bien meilleures par rapport  à ce qui pourrait être exposé dans un magasin physique. Bien que l’on ne soit pas toujours sûr de la qualité ou de la taille du produit, on peut généralement éviter ce problème en lisant la description et les commentaires. Aujourd’hui, les gens sont sensibilisés et peuvent décider si un produit est bon ou non à partir des avis. Les facteurs qui influencent la décision d’acheter un produit en ligne sont la qualité, ainsi que le prix, ce dernier traduisant le budget réel. Le comportement des consommateurs a donc joué un rôle majeur dans la croissance du commerce électronique, qui repose sur la confiance des consommateurs, fondée sur des transactions sécurisées, une qualité de produit fiable, un excellent service à la clientèle et une preuve sociale positive. Cette confiance favorise la fidélité à la marque et encourage l’adoption des achats en ligne. La croissance du commerce électronique a non seulement incité les magasins à disposer de leurs propres plateformes en ligne, mais elle a également donné naissance à des magasins exclusivement en ligne. L’essor des marques uniquement en ligne est dû à des facteurs tels que la baisse des coûts opérationnels, l’augmentation de la pénétration d’Internet, l’évolution du comportement des consommateurs, la puissance du marketing des médias sociaux, les modèles innovants de vente directe au consommateur et la concentration sur des marchés de niche. L’ensemble de ces facteurs façonne le paysage dynamique du commerce électronique en Égypte, en influençant le comportement des consommateurs et en favorisant l’émergence de nouvelles marques.

Soutien gouvernemental

Mais tout cela n’aurait pas eu lieu sans le soutien politique. Le gouvernement égyptien s’efforce effectivement de soutenir le commerce électronique. La stratégie nationale égyptienne en matière de commerce électronique, lancée en décembre 2017, vise à renforcer l’économie numérique du pays et à développer les activités commerciales en ligne. Il y a aussi l’initiative «Commerce électronique réglementé», lancée en décembre 2024, qui s’est révélée prometteuse pour façonner le paysage du commerce numérique en Égypte. Ensemble, elles ont renforcé la confiance dans le commerce électronique, ce qui est essentiel pour encourager son adoption à grande échelle. Ces réglementations donnent aux consommateurs l’assurance que leurs droits sont protégés lorsqu’ils effectuent des achats en ligne. L’agence égyptienne de protection des consommateurs a lancé l’initiative sur le commerce électronique pour une durée de cinq jours, car elle a constaté que certaines plateformes électroniques et sociétés d’expédition se livraient à des pratiques indisciplinées qui portent atteinte aux droits des consommateurs et ont un impact sur les personnes morales opérant dans ce secteur. L’initiative visait donc à répondre aux plaintes des consommateurs et à assurer leur protection en matière d’achats en ligne.

Perspectives d’avenir

Le marché du commerce électronique en Égypte est encore confronté à plusieurs défis. Parmi ces derniers, il y a la concurrence croissante entre les startups et les acteurs internationaux, ainsi que la confidentialité des données et la cyberfraude. En outre, bien que des progrès aient été réalisés dans l’amélioration des systèmes de livraison, l’infrastructure logistique de l’Égypte reste un défi majeur, en particulier lorsqu’il s’agit d’atteindre des clients dans des régions éloignées. Les entreprises devront investir dans de meilleures solutions de livraison pour améliorer la fiabilité et la rapidité. Pourtant, le secteur du commerce électronique en Égypte a de grandes chances de se développer davantage. L’augmentation de la classe moyenne en Égypte représente une opportunité substantielle pour le secteur du commerce électronique. Avec la hausse du revenu disponible, davantage de consommateurs seront en mesure de participer à l’économie numérique.

 

Pourquoi la Tunisie est à la traîne?

En Tunisie, nous avons une forte pénétration des smartphones, mais pas autant de croissance pour le e-commerce. Il y a trois principales raisons à cela.

La première est le nombre limité de magasins en ligne en Tunisie. Fin septembre 2024, il y avait 1 210 sites marchands, ce qui demeure très faible pour créer une vraie dynamique généralisée. En réalité, il y a plusieurs barrières à l’entrée comme le coût élevé pour une petite activité de développer et de maintenir actualisé son e-magasin. De plus, il faut sécuriser les paiements et les lier au compte bancaire de la société, ce qui n’est pas une bonne affaire du point de vue fiscal.

La deuxième est que la technologie du BuyNow, PayLater, qui permet d’acheter un article et payer sur plusieurs échéances, n’était pas disponible et vient de faire son entrée sur le marché tunisien. Si la réglementation qui régit le chèque n’a pas vu le jour, cela n’aurait pas été possible. Cette technique ouvrira la porte devant le développement du commerce en ligne, car il est désormais possible d’acheter en centaines de dinars et payer ultérieurement. Bien évidemment, si le schéma de financement passe par un petit crédit bancaire et des intérêts, il y a des risques quant à la réussite de cette opération.

La troisième raison est la confiance du consommateur dans le système. Comme le vendeur ne veut pas s’exposer fiscalement, l’acheteur cherche la même chose. C’est pour cela que le cash demeure toujours roi en Tunisie. Le grand problème est que nous ne voyons pas d’issue à cette question fondamentale. Il suffit de jeter un coup d’œil sur la structure des recettes de l’État et ses projections pour comprendre que l’étau fiscal ne cesse de se resserrer, asphyxiant avec lui l’économie et le e-commerce.

 

 

 

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Préparer un plan d’adaptation aux risques climatiques n’est plus un choix

06. November 2025 um 11:01

L’année 2025 a commencé par un avertissement sévère: selon la NASA et Copernicus, 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec des températures mondiales moyennes supérieures de 1,5 degré Celsius aux niveaux préindustriels pour l’ensemble de l’année.

lIl y a des coûts financiers pour les entreprises résultant des impacts physiques du changement climatique. Est-ce que nos entreprises, y compris celles qui sont grandes, se préparent à faire face à ces risques croissants? Il paraît que malgré l’importance de ces coûts, la majorité absolue d’entre elles n’élaborent pas de plans d’adaptation pour renforcer leur résilience aux chocs climatiques.

Quantifier les coûts financiers des risques climatiques physiques

L’objectif de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone est de faire passer le changement climatique d’un scénario à fortes émissions à un autre à faibles émissions, afin d’atténuer les futurs impacts physiques du climat. Le Rapport national sur le climat et le développement en Tunisie, publié par le Groupe de la Banque mondiale en prélude à la COP28, a révélé que des mesures combinées d’adaptation et d’atténuation pour faire face aux changements climatiques pourraient faire grimper la croissance du PIB à 8,8% d’ici à 2030, réduire la pauvreté et diminuer les émissions liées à l’énergie. En revanche, l’inaction pourrait provoquer des pertes de PIB allant jusqu’à 3,4% d’ici à 2030, entraînant des pertes annuelles qui devraient se chiffrer à environ 6,5 milliards de dinars. Malheureusement, nous ne trouvons pas d’estimation des coûts au niveau des entreprises. Certes, certaines l’ont fait, mais elles sont une exception. Si nous prenons le cas des sociétés du S&P Global 1200, jusqu’en 2050, les risques sont équivalents à 74% du revenu total de ces 1 200 sociétés, qui sont parmi le top mondial, ou 31% de la capitalisation boursière totale des entreprises de l’indice en 2024. Dans les années 2050, 58% de ces coûts devraient être imputables aux chaleurs extrêmes, 21% au stress hydrique, 11% à la sécheresse et 4% aux inondations pluviales. Est-ce que nos entreprises seront moins exposées? Les secteurs les plus exposés aux risques climatiques dans les années 2050 sont les services publics, l’énergie, les services financiers et les services de communication. La liste comprend notamment les chaleurs extrêmes, le stress hydrique et la sécheresse qui sont les principaux facteurs de risque. Bref, tout ce qui nous attend selon les différents scénarios pour la Tunisie. La localisation des actifs des entreprises détermine l’exposition aux risques climatiques physiques, ce qui entraîne une variabilité de la sensibilité des secteurs aux aléas climatiques. Par exemple, les activités à forte consommation d’eau sont susceptibles d’être plus sensibles à la limitation de l’approvisionnement en eau et/ou à l’augmentation du coût de l’eau. De même, les épisodes de chaleur extrême réduisent davantage la productivité de la main-d’œuvre lorsque le travail est effectué à l’extérieur, comme dans l’agriculture – en raison du stress thermique et de son impact sur la santé humaine -, que lorsque l’activité se déroule à l’intérieur, comme dans les secteurs des services.

Les angles morts de la planification de l’adaptation

Les investissements dans l’adaptation devront augmenter pour faire face aux coûts croissants de l’aggravation de ces aléas. Ici, il est évident de constater que les progrès des entreprises en matière d’adaptation sont inégaux. À l’échelle mondiale, les données recueillies par S&P en 2024 montrent qu’environ une entreprise sur trois (35%), tous secteurs confondus, a indiqué qu’elle disposait d’un plan d’adaptation aux effets physiques du changement climatique. L’évaluation de la durabilité des entreprises demande à celles-ci si elles disposent d’un plan d’adaptation spécifique au contexte, qui décrit comment l’entreprise s’adaptera aux risques en fonction de l’emplacement, des vulnérabilités et d’autres attributs caractéristiques de ses activités. Un plan spécifique au contexte intègre des mesures, physiques et non physiques, visant à réduire – dans la mesure du possible – tous les risques matériels qui ont été identifiés. Les secteurs des services publics et de l’immobilier affichent les taux les plus élevés de planification de l’adaptation aux risques physiques, respectivement 58 et 50%. Ces deux activités dépendent fortement des infrastructures physiques, qui risquent de plus en plus d’être endommagées et perturbées par les tempêtes, les inondations et d’autres risques climatiques, en l’absence d’adaptation. Cinq secteurs ont progressé plus lentement en matière de planification de l’adaptation que la moyenne intersectorielle de 35%, notamment les secteurs des technologies de l’information et de la finance, dans lesquels 30% des entreprises ont déclaré disposer d’un plan d’adaptation. Les banques, les assureurs, les gestionnaires d’actifs et les propriétaires d’actifs sont exposés à l’économie au sens large par le biais de prêts, d’investissements ou de souscriptions dans différents secteurs, ce qui peut les exposer aux conséquences économiques et physiques du changement climatique. Les institutions financières jouent également un rôle clé dans le financement de la transition et la facilitation des flux de milliards de dollars nécessaires pour atténuer le changement climatique et s’y adapter. Dans les secteurs de la consommation discrétionnaire et des services de communication, 29 et 28% des entreprises, respectivement, ont déclaré disposer d’un plan d’adaptation. Seules 25% des sociétés opérant dans la santé ont une feuille de route. Certains de ces secteurs ont toujours été moins exposés directement aux risques climatiques physiques, mais cela pourrait changer au cours des prochaines décennies si les bonnes démarches n’étaient pas entreprises. Les hôpitaux situés dans les grandes villes côtières pourraient devoir s’adapter à l’élévation du niveau de la mer et à des tempêtes plus violentes. Les entreprises d’Internet et d’informatique en nuage, qui dépendent d’infrastructures telles que des installations de serveurs, doivent faire face à des vagues de chaleur qui peuvent interrompre leurs activités et augmenter les coûts de refroidissement.

Regarder vers l’avenir

Ce décalage entre des risques climatiques physiques plus fréquents et plus graves et la lenteur des progrès réalisés par de nombreuses entreprises en matière de planification de l’adaptation représente un risque croissant pour l’économie mondiale. Le «GlobalRisks Report 2025» du Forum économique mondial a classé les phénomènes météorologiques extrêmes comme le risque mondial le plus important au cours de la prochaine décennie, suivi d’autres risques environnementaux tels que la perte de biodiversité et l’effondrement des écosystèmes, les changements critiques des systèmes terrestres et les pénuries de ressources naturelles. Les investissements dans l’adaptation devront augmenter pour faire face aux coûts croissants des risques climatiques physiques tels que les chaleurs extrêmes, les inondations et les sécheresses. La planification de l’adaptation devient un outil essentiel pour aider les entreprises à se préparer aux effets des phénomènes météorologiques extrêmes sur leurs activités et sur l’économie en général.

 

 

 

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Qatar Airways vend sa participation dans Cathay Pacific Airways pour 897 millions de dollars

06. November 2025 um 10:40

Le géant mondial du transport aérien, Qatar Airways, a décidé de vendre l’intégralité de sa participation dans Cathay Pacific Airways (9,87% du capital) pour environ 897 millions de dollars, marquant sa sortie complète du principal transporteur de Hong Kong après huit ans. L’opération sera effectuée par un rachat d’actions qui doit être approuvé par au moins 75% des actionnaires. Cette démarche traduit une confiance dans les perspectives de la société cotée à Hong Kong, et qui compte bien lancer un lourd plan d’investissement pour rester compétitive dans l’un des marchés les plus dynamiques au monde.

La compagnie avait acheté cette participation en novembre 2017 à Kingboard Chemical Holdings de Hong Kong, devenant ainsi le troisième plus grand actionnaire de Cathay après Swire Pacific et Air China. L’opération a constitué la première grande opération d’acquisition pour la compagnie dans la région de l’Asie du Sud. Les termes de la vente permettent à Qatar Airways de dégager une prime de 35% par rapport au prix initialement payé, soit une belle plus-value de 235 millions de dollars.

La cession entre dans le cadre d’un processus continu d’optimisation des investissements et de positionnement pour une croissance à long terme. Elle détient toujours des participations stratégiques dans IAG (maison mère de British Airways), la compagnie sud-américaine LATAM, Virgin Australia, China Southern Airlines, Iberia, AerLingus et d’autres compagnies aériennes low-cost. C’est effectivement la nouvelle stratégie de la compagnie qui se concentre de plus en plus sur les petites compagnies à fort potentiel, comme le sud-africain SA AirlinkPty et le rwandais RwandAir. Cela ne vous rappelle pas une opportunité perdue?

 

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Le Nigeria émet des eurobonds, quelles conclusions pour la Tunisie?

06. November 2025 um 09:35

Alors que la Tunisie étudie un retour sur les marchés internationaux de la dette privée, il est essentiel de jeter un coup d’œil sur les conditions de sortie des pays africains pour mobiliser des fonds.

Hier, le Nigeria a émis des eurobonds pour 2,35 milliards de dollars à 10 et 20 ans. Elle a attiré des souscripteurs pour une valeur record de plus de 13 milliards de dollars. Les investisseurs ont ainsi largement ignoré les menaces du président américain Donald Trump concernant une action militaire potentielle dans le pays si les autorités ne réprimaient pas les meurtres de chrétiens.

L’agence nigériane de la dette a indiqué que les obligations à 10 ans ont été émises à un taux de 8,6308% et celles à 20 ans à 9,1297%, en deçà des indications de prix initiales.

Les fonds levés via cette émission d’euro-obligations seront utilisés pour financer le déficit budgétaire de 2025 de la nation la plus peuplée d’Afrique.

Plusieurs pays africains sont retournés sur les marchés des euro-obligations ces dernières semaines pour capitaliser sur une baisse des taux d’intérêt et une demande robuste des investisseurs, et l’émission totale de dette souveraine des marchés émergents a atteint un niveau inédit cette année. La République du Congo a émis sa première euro-obligation en près de 20 ans, et le Kenya et l’Angola ont émis de nouvelles obligations le mois dernier.

Pour la Tunisie, nous pensons qu’elle doit encore temporiser avec une émission à la mi-2026. L’idée est de bénéficier de la baisse des taux par la Fed d’une part, et de profiter d’une potentielle révision à la hausse de la notation souveraine par Moody’s au premier trimestre de l’année prochaine.

 

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L’inflation décélère à 4,9% en octobre 2025

06. November 2025 um 08:38

Le rythme de la hausse des prix a poursuivi sa décélération au cours du mois d’octobre 2025, atteignant 4,9% contre 5% le mois précédent. À la même date en 2024, ce taux était de 6,7%. Par rapport au mois de décembre 2024, l’indice des prix montre une appréciation de 4,6%.

Ce recul s’explique essentiellement par le ralentissement du rythme d’évolution des prix du groupe des produits alimentaires, limité à 5,6% en octobre 2025. Toutefois, les prix des légumes et des viandes affichent toujours des accélérations à deux chiffres, respectivement de 15,1 et 11,4%. Les huiles alimentaires ont tiré vers le bas l’indice, grâce à une baisse de 20,3%.

Quant à l’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie), elle a baissé pour s’établir à 5,1% après 5,2% le mois précédent. Les prix des produits libres (non encadrés) ont augmenté de 6% sur un an, ceux des produits encadrés augmentent quant à eux de 1,1%. En particulier, les prix des produits alimentaires libres ont connu une hausse de 6,4% contre 0,2% pour les produits alimentaires à prix encadrés. En d’autres termes, la politique des subventions a permis de limiter les dégâts côté inflation, même si elle pèse lourdement sur le budget de l’État.

Deux conclusions sont à tirer de ces chiffres. La première est que si nous voulons baisser les prix, il faut produire plus, surtout dans le secteur agricole. C’est un problème d’offre et non de demande.

La seconde est que la fenêtre de révision du taux directeur s’élargit encore, mais la prudence est nécessaire. Une décision est attendue dans les prochains mois de la part du conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie, de quoi alléger les charges financières qui consomment les résultats d’exploitation des entreprises.  

 

 

 

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Les marchés financiers mondiaux à l’aube de la grande correction?

05. November 2025 um 12:33

Les marchés actions mondiaux tremblent depuis hier, pénalisées par les baisses de titres liés à l’intelligence artificielle (IA). Les investisseurs s’inquiètent de plus en plus des valorisations des actions leaders d’un rallye qui a affolé les places financières.

Les investisseurs dans les valeurs de l’IA s’attendent à ce que les entreprises continuent d’augmenter considérablement leurs prévisions de bénéfices et de revenus afin de justifier leurs acquisitions de titres. Pour les connaisseurs, il était clair depuis un bon moment qu’en l’absence de repli, les valorisations commençaient à devenir excessives. Les bénéfices des sociétés sont toujours bons, mais les investisseurs commencent à se demander, compte tenu du rythme des investissements, si les résultats futurs justifient toutes ces dépenses.

Toutes ces idées ont trouvé des échos dans les commentaires des premiers responsables de Goldman Sachs et de Morgan Stanley qui impactent le marché lorsqu’ils parlent. Le premier a déclaré qu’il est «probable qu’il y ait une correction de 10 à 20% sur les marchés actions dans les 12 à 24 prochains mois». Le second a confirmé ces propos en disant: «Nous devrions également accueillir favorablement la possibilité qu’il y ait des corrections, des corrections de 10 à 15% qui ne sont pas causées par une sorte d’effet de falaise macroéconomique». 

La séance de cet après-midi à Wall Street sera bien suivie. La profondeur des marchés semble étroite, avec une hésitation dans l’interprétation de ce qui se passe. Il y a une grande différence entre un ralentissement de l’élan et un repli à court et moyen terme dans l’IA.

 

 

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Les startups africaines se dirigent vers plus de 3 milliards de dollars de levées de fonds en 2025

05. November 2025 um 12:11

Les pépites du continent ont réussi à mobiliser plus de 442 millions de dollars de financement au cours du mois d’octobre 2025, hors sorties. Il s’agit du deuxième meilleur mois de l’année, derrière celui de juillet. Selon un rapport d’Africa: The Big Deal, 76% de cette enveloppe, soit 334 millions de dollars, provenaient de financements par capitaux propres, faisant d’octobre le mois le plus fort pour le financement en actions depuis le début de l’année 2025.

Deux méga-transactions ont caractérisé octobre. La première est Spiro, le leader africain de la mobilité électrique sur deux roues, qui a sécurisé 100 millions de dollars, le plus grand investissement jamais réalisé dans une startup de l’e-mobilité sur le continent. Le financement sera utilisé pour développer son assemblage de motocyclettes électriques et son réseau d’échange de batteries, 75 millions de dollars provenant de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank). L’entreprise vise à déployer plus de 100 000 véhicules électriques d’ici fin 2025.

La seconde est celle réalisée par la fintech nigériane Moniepoint qui a levé 90 millions de dollars supplémentaires dans son tour de table de Série C, portant le total à 200 millions de dollars. Ce financement, dirigé par des investisseurs tels que Visa et Development Partners International, accélérera son expansion à travers l’Afrique et sur les marchés internationaux.

Le financement restant est essentiellement de la dette, poursuivant une tendance observée tout au long de l’année. Jusqu’à fin octobre 2025, les startups avaient levé 935 millions de dollars de dette, dépassant les totaux de 2022 et 2024, et mettant l’écosystème sur la bonne voie pour excéder le record de 1,1 milliard de dollars établi en 2023.

Cumulativement, les startups du continent ont levé 2,65 milliards de dollars depuis le début de l’année 2025, marquant une croissance de 56% en glissement annuel par rapport à la même période en 2024. Le financement par actions a augmenté de 31% en glissement annuel. De plus, 179 startups ont levé au moins 1 million de dollars depuis le début de l’année, en hausse de 13% par rapport à 2024.

Les observateurs de l’industrie sont optimistes quant au fait que les deux derniers mois de 2025 pourraient refléter la forte fin d’année 2024, lorsque les startups avaient attiré 540 millions de dollars entre novembre et décembre. La trajectoire actuelle dresse un tableau prometteur pour le paysage des startups africaines, marqué par une confiance renouvelée des investisseurs et une dynamique de croissance stable.

 

 

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Encore un mois record pour les OPCVM

05. November 2025 um 10:04

Pour le second mois consécutif, l’actif net des OPCVM a dépassé le seuil des 9 milliards de dinars fin août 2025, totalisant 9 103,1 MTND fin octobre 2025, contre 9 007,6 MTND un mois auparavant. Depuis le début de l’année, l’évolution se chiffre à 2 098,7 MTND, grâce aux OPCVM obligataires (+1 904 MTND) et à ceux mixtes (+190,8 MTND). Les fonds actions ont gagné 3,9%, tirés par un marché haussier. Derrière cette dynamique, il y a une baisse des taux qui pénalise l’épargne classique, alors que les fonds en obligations résistent mieux au début du cycle, renforçant leur attractivité.

l Il convient, toutefois, de rappeler que les OPCVM ne sont pas en concurrence directe avec les banques. Au contraire, ces dernières jouent souvent un rôle de distributeurs privilégiés des plus grands fonds, en les proposant à leur clientèle comme alternatives ou compléments aux produits d’épargne traditionnels. La véritable distinction entre les différentes stratégies d’épargne réside davantage dans le niveau d’aversion au risque de chaque investisseur. Certains privilégieront la sécurité des livrets, tandis que d’autres, plus enclins à diversifier et à chercher du rendement, s’orienteront vers les OPCVM.

La grande question qui se pose est l’effet des changements envisagés dans le projet de loi de finances 2026 et qui toucheront l’impôt sur la fortune. Il y aurait une certaine pression à la vente vers le mois de juin, délai de déclaration, pour répondre aux besoins de liquidités qui augmenteraient les coûts et perturberaient les stratégies d’investissement. Contrairement à un changement de taux qui modifie l’attrait relatif des placements, un impôt sur la fortune agirait comme un prélèvement direct sur l’épargne investie, risquant de réduire durablement la taille de l’industrie des OPCVM (et de l’épargne financière généralement) et l’accès des entreprises à ce financement. A notre avis, l’article 50 du projet de loi s’annonce d’ores et déjà comme le plus controversé et celui qui suscitera les débats les plus longs.

 

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Tunisie: les femmes ont fondé 373 startups

31. Oktober 2025 um 14:01

Selon les données recueillies par Entrepreneurs of Tunisia, l’écosystème entrepreneurial tunisien compte 373 startups fondées ou cofondées par des femmes. Parmi elles, 34% ont obtenu le label Startup Act, témoignant de leur potentiel d’innovation et de croissance.

Du point de vue sectoriel, ces startups évoluent principalement dans des domaines à forte valeur ajoutée, à savoir la GreenTech (57 startups), l’IT & Technologies (47), la HealthTech (47), l’EdTech (40) et l’E-commerce (32).

Sur le plan international, 19 de ces startups ont une présence à l’étranger, avec une implantation principalement concentrée aux États-Unis (7) et en France (6), suivis du Royaume-Uni (2). La Suisse, le Canada et l’Islande accueillent chacun une startup, tandis qu’une autre opère entre la France et les États-Unis.

La répartition géographique en Tunisie révèle toutefois une forte concentration. 79% de ces structures sont localisées dans le nord du pays, contre 12,9% au Centre et seulement 8,1% au Sud. Cette disparité s’explique en grande partie par la centralisation des principaux incubateurs, investisseurs et infrastructures de soutien dans le Grand Tunis, qui représente également le marché le plus important en termes de taille et de pouvoir d’achat. 

Ces chiffres mettent en lumière la dynamique positive portée par les femmes entrepreneures en Tunisie. Toutefois, des défis liés à la répartition régionale des opportunités économiques persistent et un coup de pouce de la part des autorités publiques est plus que nécessaire.

 

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Huile d’olive: l’Espagne prend des mesures pour éviter l’effondrement des prix

31. Oktober 2025 um 12:41

Contrairement à une idée reçue, les défis liés à l’excellente saison oléicole 2025-2026 ne sont pas exclusifs à la Tunisie. Les producteurs espagnols, leaders mondiaux du secteur, font face à des difficultés similaires, créant une conjoncture paradoxale où l’abondance de la récolte génère ses propres contraintes à l’échelle internationale.

Le ministère espagnol de l’Agriculture vient d’approuver un nouveau mécanisme permettant le retrait temporaire de l’huile d’olive du marché au cours de la campagne 2025-2026, afin d’éviter un effondrement des prix en cas de surplus.

La règle offre aux producteurs un outil officiel pour gérer les périodes de baisse dans l’un des marchés agricoles les plus cycliques. Lorsque l’offre dépasse la demande, une partie des volumes pourra être temporairement mise de côté afin d’alléger la pression sur les prix et de préserver le revenu des exploitants.

En publiant la réglementation avant le démarrage de la campagne, le premier producteur mondial apporte de la clarté aux différentes parties prenantes dans la planification de leur production, de leur stockage et de leurs stratégies commerciales.

Cette mesure pourrait freiner les activités spéculatives, en précisant comment et quand le produit peut être temporairement retiré de la circulation, ce qui réduirait les fluctuations de prix et améliorerait la prévisibilité du marché.

Pour la Tunisie, cette stabilité à court terme est une bonne nouvelle. Elle assure le démarrage de la saison dans des conditions plus sereines. Pour le consommateur local, cela confirme les attentes de prix aux alentours de 12 Tnd le litre, au-dessus des attentes d’il y a quelques semaines et qui évoquaient un prix à un seul chiffre.

 

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