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Tunisie – Les banques à l’arrêt les 3 et 4 novembre

31. Oktober 2025 um 09:51

Le malaise couvait depuis des mois, il éclate désormais au grand jour. Les 3 et 4 novembre 2025, toutes les banques et institutions financières  baisseront rideau. À l’appel de la Fédération générale des banques et des établissements financiers – affiliée à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) – le secteur observera une grève générale nationale, dénonçant un dialogue social « rompu » et des droits syndicaux « bafoués ».

Cette décision, annoncée par un communiqué au ton ferme, marque une nouvelle étape dans la tension grandissante entre les représentants du personnel et les directions bancaires. La fédération des banques évoque une « entrave manifeste à l’exercice syndical ». De même qu’elle déplore la dégradation continue des conditions contractuelles. Les contraintes budgétaires de 2025 auraient, selon elle, accentué la précarité du cadre de travail et bloqué toute avancée dans les discussions avec les employeurs.

Un climat social sous pression

Au-delà des négociations salariales, c’est la relation de confiance entre partenaires sociaux qui semble s’effriter. La fédération estime que les institutions financières ont multiplié les pressions sur les agents mobilisés et suspendu les concertations prévues avec les syndicats. « Le dialogue est au point mort », confie une source proche du dossier.

Face à cette impasse, la structure syndicale appelle les employés du secteur à un geste symbolique fort : se présenter sur leur lieu de travail, munis d’un brassard noir, signe de deuil face à ce qu’ils qualifient de « dégradation du climat social ». Une manière de manifester sans paralysie immédiate, tout en préparant le terrain à la grève des 3 et 4 novembre.

Un appel à la mobilisation nationale

A Tunis, un rassemblement est prévu le lundi 3 novembre à partir de 9h, sur la place Mohamed-Ali, devant le siège historique de l’UGTT. La fédération invite l’ensemble des agents et cadres à y participer, afin de réaffirmer leur attachement aux « revendications légitimes » et de dénoncer « toute tentative d’intimidation ».

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Secteur bancaire tunisien : l’UGTT menace d’une nouvelle grève avant le Nouvel An

30. Oktober 2025 um 18:01

La Fédération générale des banques, institutions financières et assurances, affiliée à l’UGTT, a confirmé la tenue d’une grève générale les 3 et 4 novembre 2025 dans tout le secteur bancaire tunisien, en réaction à l’échec du dialogue social et à l’absence de réponses concrètes de la part des autorités. Selon Yassine Trikki, membre du bureau […]

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À Gabès, grève générale pour dénoncer la pollution chimique

21. Oktober 2025 um 13:40

Tout est fermé ce mardi 21 octobre 2025 à Gabès en raison d’une grève générale régionale à laquelle a appelé par l’Union régionale du travail (URT), relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), pour dénoncer la crise environnementale provoquée par les émissions toxiques des unités du Groupe chimique tunisien (GCT) et exiger des mesures immédiates de protection de l’environnement et de la santé publique.

La décision a été prise samedi dernier par la commission administrative de l’UGTT de Gabès, qui s’est réunie d’urgence suite aux marches de protestation de la population qui ont commencé le 27 septembre et se poursuivent encore aujourd’hui.

Selon l’URT de Gabès, la grève touche l’administration, les entreprises publiques et privées, ainsi que le secteur de l’éducation. Seuls les services essentiels, notamment les urgences hospitalières, restent assurés.

Le secrétaire de l’UGTT de Gabès, Salaheddine Ben Hamed, a précisé que la grève est «un moyen, et non une fin» et que la structure syndicale reste en réunion permanente dans l’attente de décisions concrètes pour la région.

Ces dernières semaines ont été marquées par une hausse des émissions toxiques, des hospitalisations pour problèmes respiratoires et des manifestations massives exigeant la fermeture ou le déplacement des unités les plus polluantes du GCT, notamment celles qui déversent du phosphogypse en mer.

Ces derniers jours, des milliers de personnes sont descendues dans la rue et les agents de sécurité ont fait un usage intensif de gaz lacrymogènes, ce qui a contribué à dégrader davantage le climat social. Pour ne rien arranger, des dizaines de personnes ont été interpellées, dont de nombreux mineurs, et certains mis en détention et poursuivis en justice.

Photos : Gabes.com

Le gouvernement a réagi par une série d’annonces et une séance parlementaire consacrée à la crise. Hier, à l’Assemblée, les ministres de la Santé et de l’Équipement ont présenté des mesures d’urgence et une feuille de route pour achever six projets inachevés, identifiés comme à l’origine de la dégradation environnementale. Parmi ces mesures, la suspension des rejets de phosphogypse directement en mer. Mais la confiance semble rompue avec un gouvernement qui est longtemps resté insensible aux souffrances de populations excédées et qui exigent désormais la fermeture immédiate des usines polluantes, car elles ne croient plus aux promesses de l’Etat.   

Des organisations nationales et des associations professionnelles soutiennent les revendications environnementales, des habitants de Gabès avec des appels à des marches pacifiques et à des sit-in. Le réseau de taxis de la ville a publié une déclaration de soutien, tandis que les avocats ont annoncé des initiatives parallèles. Et la tension ne semble pas près de tomber.

L. B.

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Gabès paralysée par une grève générale contre la pollution industrielle

21. Oktober 2025 um 10:53

Le gouvernorat de Gabès vit ce mardi au rythme d’une grève générale massive, organisée par l’Union régionale du travail et soutenue par l’UGTT, pour protester contre la pollution industrielle du Groupe chimique tunisien (GCT).

Les rues désertes et les commerces fermés témoignent de l’ampleur du mouvement, tandis que certaines activités vitales, comme les services d’urgence, continuent de fonctionner.

Une ville en colère

Dès les premières heures de la matinée, le centre-ville de Gabès était quasi désert, avec une circulation interrompue et les commerces fermés.

Selon Slim Nasfi, membre du bureau exécutif de l’Union régionale du travail, la participation à la grève atteint 95%, un chiffre qui reflète l’inquiétude générale face à la pollution industrielle et la volonté d’une action radicale pour garantir un air sain et un environnement sûr.

La décision de grève a été prise samedi 18 octobre par la commission administrative régionale de la centrale syndicale, après une réunion d’urgence consacrée à la crise environnementale.

Le mot d’ordre vise à dénoncer la poursuite des activités polluantes du GCT et le silence des autorités face à la dégradation alarmante de la situation sanitaire et écologique.

Les structures syndicales locales qualifient cette journée d’arrêt total de « cri d’alerte collectif », destiné à rappeler l’urgence d’un dialogue national sur le devenir industriel et environnemental de Gabès, et à exiger la mise en œuvre des engagements de l’État en matière de justice environnementale.

Une paralysie quasi totale de la ville

Les écoles et universités restent fermées, tout comme les marchés, boutiques et cafés. La circulation est quasiment nulle dans les rues, illustrant l’ampleur de la mobilisation. Ce mouvement s’inscrit dans la continuité de plusieurs jours de manifestations populaires, marches, sit-in et campagnes en ligne, réclamant le démantèlement des unités polluantes et la protection du littoral et des habitants.

Malgré l’arrêt quasi total des activités, certaines fonctions vitales, notamment les services d’urgence, continuent de fonctionner pour garantir la sécurité et la santé des citoyens. Cette mesure permet de concilier mobilisation citoyenne et besoins fondamentaux de la population.

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Gabès se prépare à une grève générale : L’étau se resserre autour du dossier environnemental

20. Oktober 2025 um 18:46

À la veille d’une grève générale annoncée, la tension monte à Gabès. Plusieurs organisations nationales et ordres professionnels du gouvernorat ont publié ce lundi un communiqué affirmant leur soutien aux mobilisations civiles et pacifiques contre la pollution industrielle qui empoisonne la région depuis des décennies.

Les signataires — parmi lesquels l’Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, la représentation locale de l’Union nationale de la femme tunisienne, l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche, ainsi que les ordres régionaux des avocats, comptables, ingénieurs et pharmaciens — expriment une position claire : la défense de Gabès et du droit de ses habitants à une vie dans un environnement sain et sécurisé.

Ils mettent en garde contre la dégradation alarmante de la situation dans la région, due à la persistance du pollution industrielle et à l’absence de solutions structurelles. Ces organisations affirment leur engagement dans une action collective organisée, en insistant sur le respect du cadre légal et la protection des biens publics et privés.

Cette déclaration de soutien intervient alors que l’Union générale régionale du travail (UGTT) a confirmé la tenue d’une grève générale pour ce mardi 21 octobre, motivée par la détérioration environnementale et l’inaction des autorités face à une catastrophe écologique devenue insoutenable.

Une région à bout de souffle

Gabès, longtemps considérée comme la capitale environnementale oubliée, vit aujourd’hui au rythme des fumées toxiques, des nappes polluées et des terres stérilisées. Les habitants dénoncent une situation où l’emploi industriel s’est transformé en menace sanitaire permanente.

Cette mobilisation interprofessionnelle marque un tournant : le dossier écologique de Gabès n’est plus une revendication locale, mais une cause régionale et nationale. La grève générale s’annonce comme un signal fort adressé au gouvernement, accusé de lenteur et d’inaction.

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Tunisie : Les enseignants du primaire annoncent une grève générale le 7 octobre

24. September 2025 um 19:16

Les enseignants du primaire seront en grève générale sectorielle le 7 octobre 2025. L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) dénonce un blocage des négociations par le ministère de l’Éducation depuis plus de six mois.

L’annonce a été faite dans un préavis adressé mardi à la cheffe du gouvernement et aux ministres de l’Éducation et des Affaires sociales.

Ikbal Azzabi, secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement de base, a expliqué à l’agence TAP que la décision de grève s’inscrit dans un contexte de revendications professionnelles non satisfaites et d’interruption des discussions sociales. Il a notamment affirmé que :

« Le ministère poursuit la suspension des négociations et porte atteinte au droit syndical ».

Selon lui, les syndicats avaient pourtant veillé à assurer une rentrée scolaire normale, mais le blocage actuel a ravivé les tensions.

Revendications des enseignants

Les enseignants du primaire demandent notamment une amélioration de leur situation financière, la révision des systèmes de promotion et de primes, et la mise en œuvre d’un programme global de réforme du secteur éducatif.

L’instance administrative sectorielle doit se réunir avant la date prévue pour évaluer la situation. Elle décidera de maintenir ou de lever le mot d’ordre si le ministère de l’Éducation reprend les négociations.

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