Tunisie – INLUCC : Des ex-cadres appellent le Parlement à régulariser leur situation
Réunis mardi au Bardo, d’anciens employés de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) ont exposé au président de l’Assemblée, Ibrahim Bouderbala, la précarité dans laquelle ils se trouvent depuis la fermeture de l’Instance en 2021. Ils réclament leur réintégration dans la fonction publique et la reprise de leurs droits sociaux.
Depuis la dissolution de l’INLUCC, nombre de ses anciens cadres et employés se disent livrés à eux-mêmes. Sans salaire, ni couverture sociale, ils affirment n’avoir bénéficié d’aucune mesure de redéploiement au sein de l’administration. C’est dans ce contexte qu’une délégation de représentantes s’est rendue, mardi, au siège du Parlement pour plaider leur cause auprès du président de l’Assemblée des représentants du peuple, Ibrahim Bouderbala.
Ce dernier a dit comprendre leurs doléances et reconnu que leur situation résulte de « choix inefficaces » contraires, selon lui, aux principes mêmes de la lutte contre la corruption. Il a réitéré l’engagement du Parlement à œuvrer en faveur du rôle social de l’État et à chercher des solutions durables à ce dossier.
Une fermeture toujours controversée
La dissolution de l’INLUCC en 2021, décidée par les autorités dans le sillage des mesures exceptionnelles du 25 juillet, avait suscité de vives réactions dans les milieux politiques et associatifs.
Plusieurs observateurs y avaient vu un affaiblissement des mécanismes institutionnels de lutte contre la corruption, dans un contexte où la transparence et la gouvernance publique restaient des priorités nationales.
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