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Heute — 23. Juni 2025Haupt-Feeds

Hyundai Tunisie innove avec son application mobile « MyHyundaiTunisia »

Alpha Hyundai Motor, distributeur officiel de la marque sud-coréenne Hyundai en Tunisie, franchit une nouvelle étape dans sa transformation digitale en lançant « MyHyundaiTunisia », une application mobile conçue pour améliorer l’expérience client.

Disponible gratuitement sur iOS, Android et Huawei AppGallery, cette application vise à simplifier et moderniser les services après-vente offerts aux conducteurs Hyundai. Elle permet notamment de prendre rendez-vous en ligne pour l’entretien, la révision ou la réparation de leur véhicule, en choisissant l’agence et le créneau horaire qui leur conviennent. Cette fonctionnalité optimise le temps d’attente et facilite l’organisation des visites en atelier.

En plus de la prise de rendez-vous, les utilisateurs peuvent consulter l’historique complet des services réalisés sur leur voiture, recevoir des rappels pour les entretiens à venir, et accéder facilement aux coordonnées des différents centres Hyundai en Tunisie.

Mehdi Mahjoub, Directeur Général de Hyundai Tunisie, souligne : « Avec MyHyundaiTunisia, nous voulons offrir à nos clients une expérience fluide, moderne et connectée. Cette application renforce notre stratégie de digitalisation et notre proximité avec notre clientèle, en rendant nos services accessibles en quelques clics. »

Cette initiative s’inscrit dans une série d’efforts continus visant à améliorer la satisfaction client. Hyundai Tunisie a été distingué pour la quatrième année consécutive par le titre « Élu Service Client de l’Année 2025 ». Par ailleurs, l’ouverture récente d’un nouveau centre de service rapide à la Charguia I témoigne de la volonté de la marque d’élargir son réseau et d’offrir des prestations de qualité partout en Tunisie.

À noter également, une offre spéciale : l’huile moteur est offerte après deux entretiens périodiques successifs effectués chez Hyundai.

Avec ses 20 agences réparties sur tout le territoire tunisien, Hyundai Tunisie garantit une grande proximité et réactivité. La marque continue par ailleurs de proposer une garantie étendue de 5 ans sur ses véhicules, offrant ainsi une tranquillité d’esprit à ses clients.

Pour télécharger l’application « MyHyundaiTunisia » :

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Missiles, ripostes et menaces : L’escalade continue entre Téhéran et Tel-Aviv

La tension s’intensifie dangereusement au Proche-Orient, alors qu’une nouvelle salve de missiles iraniens a visé plusieurs régions du sud d’Israël dans la nuit de dimanche à lundi.

Les médias israéliens, dont le Times of Israel, ont rapporté des impacts de projectiles balistiques près d’Ashdod et dans la région de Lachish, au sud d’Al-Qods.

Selon Reuters, des missiles ont été aperçus survolant la ville, avant que plusieurs « détonations » ne soient entendues dans les environs. L’armée israélienne a confirmé l’activation d’alarmes dans le centre et le sud du pays. Au Parlement, les sirènes ont forcé les députés du Knesset à se réfugier dans les abris.

Ces frappes surviennent dans un climat de représailles mutuelles. L’ayatollah Ali Khamenei a juré de « punir l’ennemi sioniste » après la participation des États-Unis à des bombardements ciblant l’Iran. De son côté, Donald Trump a insinué un possible changement de régime à Téhéran.

Depuis le 13 juin, date de la première frappe israélienne sur les sites nucléaires iraniens de Fordow, Natanz et Ispahan, la riposte de Téhéran ne s’est pas fait attendre. Le bilan humain est lourd : plus de 400 morts et 3 000 blessés en Iran, contre 24 victimes recensées en Israël.

Alors que la communauté internationale tente désespérément de désamorcer la crise, les frappes se succèdent et font craindre un embrasement régional sans précédent. Le président iranien Masoud Pezeshkian a promis que « les Américains devront répondre de leur agression ». L’AIEA assure de son côté qu’aucune hausse anormale de radioactivité n’a été relevée.

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Tunisie – Bac 2025 : meilleure moyenne de 19,95 en mathématiques

Le ministère de l’Éducation a annoncé ce samedi que Mohamed Nasraoui, élève au Lycée pilote Mohamed Farah Chédly à l’Ariana, a obtenu la meilleure moyenne nationale du baccalauréat 2025, avec un score de 19,95 sur 20 dans la section mathématiques.

Dans une déclaration accordée à la radio nationale, le lauréat a souligné que « le succès est le fruit d’un travail soutenu tout au long de l’année ». Il a également exprimé sa reconnaissance envers sa famille et ses enseignants pour leur accompagnement et leur soutien.

La moyenne exceptionnelle de Mohamed Nasraoui place cette année la section mathématiques en tête des filières, avec un taux de réussite national de 74,93 %, contre 37,08 % toutes sections confondues.

Le taux global de réussite à la session principale du Bac 2025 s’élève à 37,08 %, selon les chiffres officiels. La proportion des candidats ajournés est de 31,95 %, tandis que 30,52 % ont été refusés.

Bac 2024 : la meilleure note était de 20,15, obtenue par Ramez Messak, lycée pilote Mohamed Maârouf à Sousse, en section mathématiques.

Bac 2023 : la meilleure moyenne enregistrée était de 19,75, obtenue par Abderrahmane Firas Ben Hamidane, section mathématiques au lycée pilote de Zaghouan.

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Tunisie – Bac 2025 : 37,08 % de réussite à la session principale

Le ministère de l’Éducation a annoncé, samedi, que le taux de réussite à la session principale du Baccalauréat 2025 s’élève à 37,08 %, soit 53 721 candidats admis sur un total de 151 779 présents.

Selon les chiffres officiels, 46 282 candidats ont été ajournés (37,95 %) et 44 213 ont été refusés (30,52 %).

Résultats par section

Les taux de réussite varient fortement selon les filières :

• Mathématiques
Candidats : 8 224
Admis : 5 980
Ajournés : 1 391
Refusés : 609
Taux de réussite : 74,93 %

• Sciences expérimentales
Candidats : 30 481
Admis : 13 331
Ajournés : 8 328
Refusés : 7 343
Taux de réussite : 45,83 %

• Sciences de l’informatique
Candidats : 14 593
Admis : 6 843
Ajournés : 4 271
Refusés : 3 479
Taux de réussite : 48,47 %

• Sciences techniques
Candidats : 20 453
Admis : 6 885
Ajournés : 7 097
Refusés : 6 471
Taux de réussite : 35,02 %

• Économie et gestion
Candidats : 49 225
Admis : 13 584
Ajournés : 13 611
Refusés : 22 030
Taux de réussite : 28,95 %

• Lettres
Candidats : 27 079
Admis : 5 844
Ajournés : 11 116
Refusés : 10 119
Taux de réussite : 23,02 %

• Sport
Candidats : 1 724
Admis : 1 254
Ajournés : 418
Refusés : 52
Taux de réussite : 73,33 %

Comparaison avec les années précédentes

En 2024, le taux de réussite à la session principale s’élevait à 42,20 %, contre 36,38 % en 2023. La session 2025 marque ainsi un recul de plus de cinq points par rapport à l’année précédente.

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Tunisie: Saïed dénonce les responsables qui « servent des lobbies, pas l’État »

Lors du Conseil des ministres tenu hier au Palais de Carthage, le président de la République, Kaïs Saïed, a prononcé un discours fleuve d’une rare virulence à l’encontre de certains hauts responsables de l’administration publique, qu’il accuse de « saboter volontairement » les services de base pour attiser la colère sociale.

« Certains ne se contentent pas de ne pas faire leur devoir, ils bloquent délibérément la machine administrative », a lancé le président en ouverture de la réunion. Pointant du doigt plusieurs incidents récents, dont des coupures d’eau dans la région du Kef survenues en pleine fête de l’Aïd, il s’est indigné d’avoir dû intervenir personnellement, à des heures indues, pour régler des problèmes qui relèvent normalement des compétences locales.

« Ce n’est pas au président de la République de se réveiller à l’aube pour résoudre une affaire d’eau ou d’électricité. C’est une défaillance grave de l’État local », a-t-il martelé.

Un diagnostic sans concession

Dans un ton grave, le chef de l’État a dénoncé l’inaction et la duplicité de plusieurs agents publics, accusés d’entraver sciemment le fonctionnement des services publics, en particulier dans les domaines du transport, de l’énergie et de l’approvisionnement.

« Certains responsables ne servent pas l’État, ils servent des intérêts particuliers, voire des lobbies économiques. Ces gens-là n’ont plus leur place dans l’administration », a-t-il affirmé.

Évoquant les coupures électriques récurrentes, les pratiques frauduleuses dans la facturation de l’eau ou encore la désorganisation des marchés de gros, le président a appelé à « une nouvelle approche », rompant avec ce qu’il considère comme l’échec des politiques antérieures.

La triple révolution : législative, administrative, culturelle

Saïed a développé une vision qu’il qualifie de transformation structurelle : une révolution législative, déjà amorcée selon lui, accompagnée d’une réforme administrative profonde et d’un renouveau culturel. Ces mutations visent à restaurer la confiance des citoyens dans l’État et à répondre aux attentes en matière de justice sociale, d’emploi, de dignité et d’égalité territoriale.

« Il faut raccourcir les distances de l’Histoire. Nous devons travailler bien au-delà de ce que certains exigent », a-t-il déclaré, exhortant à la mobilisation collective.

Souveraineté nationale et rejet des ingérences

Le chef de l’État a également profité de cette adresse pour réaffirmer, à plusieurs reprises, la souveraineté de la Tunisie face à toute tentative d’ingérence extérieure. Dans une charge particulièrement dure contre certains acteurs politiques et médiatiques, il a dénoncé ceux qui « se prosternent devant les ambassades » ou qui « vendent leur conscience à l’étranger ».

« La Tunisie est un État indépendant. La souveraineté appartient au peuple. Nous ne sommes pas à vendre », a-t-il tonné.

Il a en outre mis en garde contre le rôle de certaines élites et anciens responsables qu’il accuse d’avoir pillé les ressources nationales, citant des fortunes tunisiennes gelées à l’étranger, et appelant à leur restitution dans un cadre international.

Un État fort, une justice sociale active

Le discours présidentiel, centré sur la lutte contre la corruption, la récupération des fonds détournés, et le renforcement de la justice sociale, s’inscrit dans une logique de restauration d’un État fort, garant de l’égalité réelle et de l’accès équitable aux services publics.

« Il n’y a pas de liberté réelle sans transport pour tous. Il n’y a pas de droit à l’éducation si les moyens manquent. Les droits politiques doivent aller de pair avec les droits économiques et sociaux », a insisté Saïed.

Enfin, le président a promis que les réseaux qui continuent à « brûler en silence » l’administration et les institutions seront démantelés, et que la Tunisie poursuivra, avec « fermeté et foi », son « passage historique » vers un nouveau modèle politique et social.

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L’Espérance battue par Flamengo (0-2) à Philadelphie : Une ferveur tunisienne malgré la défaite

L’Espérance Sportive de Tunis a été battue 0-2 par le CR Flamengo du Brésil ce mardi 17 juin au Lincoln Financial Field de Philadelphie, pour le compte de la première journée du groupe D de la Coupe du Monde des Clubs 2025. Le club brésilien a ouvert la marque à la 17e minute grâce à Giorgian Daniel De Arrascaeta, avant que Luiz Araujo ne double la mise à la 70e minute. Malgré une détermination sans faille, l’Espérance n’a pas réussi à revenir au score face à une équipe techniquement très forte.

Dans l’autre rencontre du groupe, Chelsea a également dominé Los Angeles FC 2-0, renforçant la compétition dans ce groupe très relevé. L’Espérance se prépare désormais à affronter Los Angeles FC le 20 juin à Nashville, un match crucial pour maintenir ses chances de qualification.

Outre la performance sportive, cette rencontre a été marquée par une ambiance exceptionnelle côté supporters. Une importante délégation tunisienne, venue des États-Unis mais aussi de Tunisie, a fait vibrer les tribunes avec ses chants passionnés, ses drapeaux rouges et jaunes déployés et son soutien inconditionnel à l’équipe. Malgré la défaite, l’enthousiasme et la ferveur des fans espérantistes ont apporté une atmosphère chaleureuse et solidaire, illustrant l’attachement profond à ce club historique.

Le rendez-vous est pris pour le prochain match contre Los Angeles FC, où l’Espérance devra redoubler d’efforts pour tenter de décrocher un résultat positif dans cette prestigieuse compétition mondiale.

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Iran-Israël: Macron évoque une trêve, Trump réplique : « Ce n’est pas un cessez-le-feu, c’est plus grand »

Alors que la planète vacille sous l’intensification du conflit Israël-Iran, Donald Trump orchestre une mise en scène ambiguë. Le président américain a quitté précipitamment, le 16 juin 2025, le sommet du G7 tenu à Kananaskis, en Alberta (Canada), alimentant rumeurs et spéculations. Emmanuel Macron affirme qu’il s’agit d’une initiative de trêve entre les deux ennemis régionaux. Trump dément furieusement : « Ce n’est pas à cause d’un cessez-le-feu », assène-t-il sur Truth Social, évoquant au contraire « quelque chose de bien plus grand ».

Mais le décor est posé : explosions à Téhéran, sirènes à Tel Aviv, et Washington qui convoque en urgence son Conseil de sécurité dans la fameuse Situation Room. Le message est clair : la paix ne semble pas à l’ordre du jour. Trump souffle le chaud et le froid. D’un côté, il menace : « Quittez Téhéran immédiatement », de l’autre, des fuites laissent entendre une volonté d’engager des pourparlers avec Téhéran.

Sur le terrain, les morts s’accumulent. L’Iran pleure plus de 220 victimes, dont des journalistes de la télévision d’État. Israël recense 20 morts sous les missiles iraniens. En toile de fond, Gaza continue d’agoniser, avec un bilan humain qui dépasse les 55 000 morts.

Alors, Trump joue-t-il à l’apprenti pyromane ou au sauveur providentiel ? Certains évoquent un alignement total avec Netanyahu, d’autres un bluff stratégique visant à imposer un nouveau deal nucléaire. Mais la tonalité guerrière, les images apocalyptiques en provenance du Moyen-Orient et la convocation du Conseil de sécurité laissent entrevoir un tournant plus sinistre.

Le monde retient son souffle. La « danse » de Trump pourrait bien précipiter une nouvelle guerre. Ou entériner une Pax Americana à sa manière : brutale, imprévisible, et terriblement spectaculaire.

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Riposte iranienne après les frappes à Téhéran : au moins 8 morts en Israël

(Mise à jour @9H00) Après les frappes massives menées par Israël contre des cibles iraniennes, y compris la capitale Téhéran, l’Iran a riposté dans la nuit du 15 au 16 juin par une nouvelle salve de missiles. Selon Reuters, ces attaques ont touché Tel‑Aviv et Haïfa, causant la mort d’au moins huit personnes et blessant des dizaines d’autres.

Des vidéos diffusées par les chaînes israéliennes montrent plusieurs bâtiments endommagés dans le centre du pays, notamment à Tel-Aviv, où l’une des roquettes aurait frappé un immeuble résidentiel. Les secours ont transporté en urgence plus de 70 personnes, pour la plupart légèrement blessées.

Ce raid intervient moins de 24 heures après qu’Israël a mené une série de frappes ciblées sur Téhéran. Selon les autorités iraniennes, l’armée israélienne a visé le quartier général de la force Qods, des sites de missiles sol-sol ainsi que le ministère iranien des Affaires étrangères. Plusieurs civils ont été blessés lors de l’attaque sur ce dernier.

Le bilan humain s’alourdit rapidement côté iranien. Depuis le début de cette escalade, vendredi 13 juin, 224 personnes ont été tuées, dont au moins 70 femmes et enfants, selon le ministère iranien de la Santé. Parmi les victimes figurent aussi plusieurs hauts responsables militaires, dont Mohammad Kazemi, chef du renseignement des Gardiens de la Révolution, et deux de ses adjoints.

Dans un communiqué relayé par l’agence IRNA, les Gardiens de la Révolution annoncent que des « opérations plus ciblées et dévastatrices » contre les infrastructures israéliennes « se poursuivront jusqu’à l’anéantissement du régime sioniste ».

L’armée israélienne confirme que « les opérations préventives et de neutralisation des menaces se poursuivent ». Le porte-parole de Tsahal a évoqué « une guerre d’attrition inévitable contre un ennemi déterminé à frapper au cœur ».

Trump tente d’éviter l’escalade

Depuis Washington, le président américain Donald Trump, s’apprêtant à quitter le pays pour le sommet du G7 au Canada, a appelé à « une désescalade rapide » tout en réitérant son « soutien inébranlable à la sécurité d’Israël ». Selon plusieurs sources, Trump aurait mis son veto à un projet israélien d’assassinat ciblé de l’ayatollah Khamenei, jugeant l’opération « trop risquée ».

Alors que la guerre ouverte entre Israël et l’Iran se poursuit, l’ampleur des pertes civiles de part et d’autre inquiète les chancelleries internationales. Le Proche-Orient s’installe dans un nouveau cycle de feu, à haut risque de débordement régional.

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Quelles sont les options de l’Iran face à l’offensive israélienne ?

Des choix « très limités » selon les experts américains

Alors qu’Israël poursuit ses frappes aériennes sur le territoire iranien pour le troisième jour consécutif, les options de Téhéran apparaissent particulièrement restreintes selon les analystes internationaux.

Alan Eyre, ancien négociateur nucléaire américain, a qualifié la situation de l’Iran de « très sombre » et « très limitée » dans ses déclarations à Al Jazeera. Selon lui, la République islamique se trouve contrainte de répondre militairement « juste pour sauver la face sur le plan intérieur », mais cette riposte risque d’être insuffisante face à la capacité de résistance israélienne.

« Il est très peu probable que l’Iran puisse causer suffisamment de dégâts à l’intérieur d’Israël pour exercer une quelconque pression et l’amener à cesser ses bombardements », a analysé l’expert. Il souligne également les limites de la voie diplomatique pour l’Iran, qui « n’a pas tant d’alliés que cela dans la communauté internationale », face à un Israël qui s’est montré « spectaculairement réticent à écouter l’opinion internationale ».

L’option militaire : « Sauver la face » malgré les limites

La recommandation d’Eyre pour l’Iran est de « tenir le coup » en infligeant le maximum de dégâts possibles à Israël pour préserver sa crédibilité interne, puis de repenser sa stratégie de défense une fois les bombardements cessés. Cette nouvelle approche pourrait inclure « la tentative d’obtenir une arme nucléaire, plutôt que de simplement maintenir la capacité d’en avoir une », une perspective que l’expert juge « très préoccupante ».

L’option diplomatique : Des alliés européens tendent la main

Face à cette escalade, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont proposé des négociations immédiates sur le programme nucléaire iranien. Le ministre allemand des Affaires étrangères Johann Wadephul, actuellement en visite au Moyen-Orient, a déclaré travailler à la réduction des tensions dans le conflit en cours.

« L’Allemagne, avec la France et la Grande-Bretagne, est prête. Nous offrons à l’Iran des négociations immédiates sur le programme nucléaire, j’espère que cette offre sera acceptée », a-t-il déclaré à la télévision publique allemande ARD.

L’option nucléaire : Entre dissuasion et négociation

Lors d’un point presse à Téhéran, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a réitéré la position officielle de son pays, affirmant qu’il est de la « ferme conviction » de l’Iran de ne pas détenir l’arme nucléaire. Il a néanmoins défendu le droit de Téhéran à maintenir un programme nucléaire à des fins exclusivement civiles.

Concernant les négociations annulées avec les États-Unis, Araghchi a révélé que l’Iran était « prêt à fournir les assurances nécessaires aux Américains » et accusé Israël de s’opposer à tout progrès diplomatique entre Téhéran et Washington.

« C’est une question parfaitement claire. L’entité sioniste ne veut pas nous voir parvenir à un accord ou à une solution diplomatique avec les États-Unis », a-t-il affirmé.

Un conflit en voie d’intensification

Les autorités iraniennes insistent sur le fait que leurs frappes contre Israël s’inscrivent dans le cadre de la légitime défense face à des agressions répétées. Elles assurent ne pas chercher l’élargissement du conflit à d’autres pays de la région, sauf en cas de provocation ou de menace directe à leur sécurité.

Cependant, avec des missiles iraniens ayant réussi à percer les défenses aériennes israéliennes et à détruire des bâtiments au cœur du territoire israélien, et Israël menaçant d’une force encore plus importante, la région semble s’enfoncer dans une spirale de violence dont l’issue reste incertaine.

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Les Houthis revendiquent une frappe sur Israël en coordination avec l’Iran

Pour la première fois, les rebelles Houthis du Yémen ont revendiqué publiquement une frappe coordonnée avec l’Iran contre Israël, survenue dans la nuit du 13 au 14 juin 2025. Des missiles balistiques, dont des hypersoniques de type « Palestine 2 », ont visé des sites qualifiés de « sensibles » dans la région de Jaffa, au centre du pays.

Quelques heures plus tôt, l’armée israélienne avait annoncé que plusieurs projectiles tirés vers le centre d’Israël provenaient du territoire yéménite. Cette information a été confirmée par les Houthis dans un communiqué diffusé par la chaîne Al Masirah.

Le porte-parole militaire houthi, Yehya Sarea, a déclaré que l’opération avait été menée en coordination avec l’armée iranienne, dans ce qu’il a qualifié d’« acte de solidarité avec les peuples palestinien et iranien opprimés ».

Le bilan provisoire des frappes s’élève à au moins quatre morts et plusieurs dizaines de blessés dans le centre d’Israël. Une précédente série d’attaques sur le nord du pays avait déjà fait quatre morts supplémentaires.

Cette annonce marque un tournant : c’est la première fois qu’un groupe allié à l’Iran reconnaît ouvertement une coopération militaire directe avec Téhéran dans des frappes contre Israël. Un signal fort, tant pour les alliés occidentaux que pour la dissuasion israélienne.

L’État hébreu n’a pas encore officiellement réagi à cette revendication, mais les médias israéliens évoquent un renforcement imminent de la défense antimissile dans les zones centrales.

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Frappe iranienne : au moins 10 morts, des zones proches de Tel-Aviv atteintes

L’escalade entre Téhéran et Tel-Aviv a franchi un nouveau seuil ce matin, 15 juin. En représailles à une série de frappes israéliennes ayant ciblé des infrastructures civiles et énergétiques en Iran, dont le site pétrolier de Shahran à Téhéran, les forces iraniennes ont lancé plusieurs missiles sur le territoire israélien, provoquant la mort d’au moins dix personnes selon des sources médicales citées par plusieurs médias locaux.

Des missiles ont touché plusieurs régions, notamment les abords de Haïfa et de Tel-Aviv. À Bat Yam, au sud de la métropole israélienne, six morts ont été confirmés, et des dizaines de disparus sont toujours recherchés sous les décombres.

Le président israélien Isaac Herzog a qualifié cette journée de « terrible », dénonçant des « attaques criminelles de l’Iran » et appelant à l’unité nationale. Il a évoqué un bilan encore provisoire : au moins huit morts et des dizaines de blessés.

Côté iranien, les chiffres sont bien plus lourds. Selon les médias officiels, les bombardements israéliens de ces deux derniers jours auraient fait au moins 80 morts, dont 20 enfants, et près de 800 blessés.

Dans ce climat d’embrasement régional, le président américain Donald Trump a annoncé un accord avec son homologue russe Vladimir Poutine pour œuvrer à une désescalade. Mais ces appels à la retenue peinent à convaincre.

En signe de rupture, l’Iran a annoncé l’annulation de la sixième session des pourparlers nucléaires avec les États-Unis, dénonçant l’« hypocrisie » des puissances occidentales face à l’agression israélienne.

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La caravane Soumoud: appels à la fin du siège imposé par les autorités de l’Est libyen

Dans un communiqué publié samedi sur Facebook, la Caravane Soumoud pour briser le blocus sur Gaza a exhorté les autorités de l’Est libyen à cesser le blocus qu’elle qualifie de « méthodique et affameur », imposé depuis quatre jours contre ses membres stationnés près de Syrte, dans une zone semi-désertique.

La coordination de la caravane dénonce une campagne de harcèlement : coupure totale des réseaux téléphonique et Internet, privation d’eau, de nourriture et de soins médicaux, et arrestation de plusieurs participants, sans assistance juridique ni contact avec leurs proches.

Dans ce message alarmant, la caravane interpelle les organisations internationales indépendantes et les autorités maghrébines, les appelant à intervenir sans porter atteinte à la souveraineté libyenne, pour garantir la sécurité des civils et permettre la poursuite du trajet humanitaire.

Elle révèle que les forces de sécurité ont empêché l’acheminement de vivres par des soutiens libyens, ont bloqué le retour des organisateurs dans le camp et divisé la caravane en trois groupes, isolés les uns des autres, parfois à des dizaines de kilomètres.

La coordination affirme que quatre blogueurs au moins ont été arrêtés, accusés d’avoir publié des contenus critiques envers les autorités de Benghazi. Des participants disent avoir été menacés avec des armes à feu pour avoir protesté contre ces pratiques.

Alors même que des négociations se poursuivent entre la délégation de la caravane et des responsables libyens, en présence de représentants de la Tunisie, de l’Algérie et de la Mauritanie, les organisateurs se disent trahis par la dégradation continue de la situation humanitaire dans le camp.

Ils dénoncent une stratégie de pression pour les forcer à accepter des conditions inacceptables imposées par les autorités de l’Est libyen et égyptien.

Partie de Tunis le 9 juin, la Caravane Soumoud avait pour objectif de traverser la Libye et l’Égypte, afin de rejoindre la bande de Gaza via Rafah, pour dénoncer le siège imposé à la population palestinienne et appeler à l’arrêt des violences.

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Trump et la crise Iran-Israël : une mise en scène pour l’entrée en guerre des États-Unis ?

À quelques heures des frappes israéliennes contre l’Iran, Donald Trump affichait publiquement une position prudente, mettant en garde contre une escalade qui risquait de faire « exploser » les négociations nucléaires en cours entre Washington et Téhéran. Pourtant, peu après le début des bombardements, Trump a brusquement changé de ton, qualifiant ces attaques « d’excellentes ». Une volte-face spectaculaire qui soulève des questions sur le rôle joué par Trump dans cette montée des tensions, et la possible instrumentalisation de sa communication dans la perspective d’une implication plus directe des États-Unis.

Un revirement en quelques heures

Avant les frappes, Trump s’était montré inquiet, expliquant qu’il ne voulait pas que « Israël y aille » car cela compromettrait les discussions sur le nucléaire iranien. Mais une fois les bombardements lancés, il s’est empressé de saluer ces actions militaires comme une réussite stratégique, rejetant la responsabilité sur l’Iran qu’il accuse de refuser un accord proposé par Washington pour arrêter l’enrichissement d’uranium.

Sur sa plateforme Truth Social, Trump a même annoncé que d’autres frappes, « encore plus brutales », pourraient suivre. Il a posé ces futurs bombardements comme une pression destinée à forcer l’Iran à revenir à la table des négociations. Ce discours montre clairement un équilibre instable entre deux tendances contradictoires : d’un côté, une posture diplomatique promettant la paix, de l’autre, une inclinaison guerrière favorisant l’usage de la force.

Entre diplomatie et bellicisme : le dilemme républicain

Ce double jeu reflète aussi les divisions internes au sein du Parti républicain. Une partie espère que Trump incarnera ce président pacificateur qu’il avait promis lors de son investiture en 2017, mettant fin aux guerres américaines à l’étranger. L’autre, emmenée par les « faucons de guerre », plaide pour une implication plus agressive, notamment des frappes directes contre l’Iran, menace perçue par beaucoup comme imminente.

Trump semble naviguer entre ces influences selon ce qui lui paraît le plus avantageux à court terme. Ce positionnement fluctuant alimente la confusion sur la stratégie américaine au Moyen-Orient et questionne la sincérité de ses prétentions pacifistes.

Israël mise sur l’implication américaine

Plus inquiétant encore, Israël compte visiblement sur la dynamique que ce conflit pourrait créer pour entraîner les États-Unis dans une confrontation plus large. Tel-Aviv sait que Washington a une obligation historique et stratégique de garantir sa sécurité, et par conséquent, une attaque israélienne sur l’Iran pourrait devenir un catalyseur pour une entrée officielle de l’armée américaine dans le conflit.

L’enjeu est majeur : si les hostilités se prolongent, le risque d’une guerre régionale étendue augmente considérablement, avec un effet domino impliquant d’autres pays et acteurs non étatiques. Pour Israël, la tension prolongée avec l’Iran n’est pas seulement une question de défense, mais aussi un moyen de pousser Washington à intervenir pleinement.

Le passé récent : une leçon d’échecs

Il faut rappeler le contexte historique pour mieux comprendre les enjeux actuels. Lors de sa prestation de serment pour un second mandat en janvier, Trump s’était engagé à « arrêter toutes les guerres » et à laisser derrière lui un héritage de « pacificateur et d’unificateur ». Pourtant, moins d’un an plus tard, des missiles volent à nouveau au-dessus du Moyen-Orient, menaçant de replonger la région dans un conflit ouvert susceptible d’entraîner des troupes américaines.

Les précédentes interventions militaires américaines en Irak et en Afghanistan sont encore très présentes dans les mémoires. Ces conflits ont causé la mort de milliers de soldats américains, laissé des centaines de milliers de blessés, et généré des traumatismes durables. En outre, ces guerres ont souvent été jugées contre-productives, favorisant l’émergence d’entités hostiles, comme l’État islamique, et renforçant l’influence régionale de l’Iran.

En Irak, l’effort de « nation building » a conduit à l’installation d’un gouvernement pro-iranien et à la montée de groupes armés déstabilisateurs. En Afghanistan, l’échec militaire américain est patent : après vingt ans de présence, le retrait a conduit au retour au pouvoir des talibans en 2021, marquant un échec cuisant.

Trump capitalise sur le rejet des guerres

Lors de sa campagne pour la présidentielle 2024, Trump a largement exploité le mécontentement suscité par ces interventions militaires. Il a régulièrement affirmé qu’avec lui à la Maison Blanche, la chute du gouvernement afghan n’aurait jamais eu lieu, qualifiant ce retrait d’« humiliant » pour les États-Unis.

Il n’a pas manqué d’attaquer ses adversaires démocrates, en particulier Kamala Harris, qu’il accuse de s’allier avec les « faucons de guerre » comme Liz Cheney, qu’il décrit comme une partisane de l’intervention militaire au Moyen-Orient. Pour Trump, le passé de Cheney dans l’administration Bush symbolise tout ce qu’il rejette : des guerres interminables qui n’ont, selon lui, fait que « tuer des millions de personnes ».

Un risque de piège américain dans un nouveau conflit

Cependant, la position ambivalente de Trump face aux frappes israéliennes sur l’Iran soulève une inquiétude majeure : celle que les États-Unis soient une fois de plus « entraînés » dans une guerre dont ils ne maîtrisent ni les origines ni l’issue.

La relation étroite entre Washington et Tel-Aviv, combinée à la pression des cercles républicains favorables à un durcissement avec l’Iran, notamment le sénateur Lindsey Graham, rend cette perspective d’autant plus probable. Plusieurs experts avertissent qu’il existe un « risque énorme » que l’Amérique soit embarquée dans un conflit qui pourrait s’étendre à l’ensemble du Moyen-Orient.

Au final, le comportement de Donald Trump dans cette crise semble osciller entre un rôle de stratège politique jouant un scénario pré-écrit, et celui d’un homme d’État pris dans les pressions contradictoires de son camp. Sa communication fluctuante pourrait ainsi faire partie d’une mise en scène destinée à préparer l’opinion publique américaine à une éventuelle entrée en guerre.

Cette situation pose une question cruciale pour l’avenir : les États-Unis pourront-ils, cette fois, éviter le piège d’un engagement militaire coûteux et sans fin, ou seront-ils à nouveau les acteurs d’un drame régional aux conséquences lourdes pour la paix mondiale ?

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Israël frappe en premier, Téhéran réplique : 24 heures de guerre ouverte

Plus de 200 sites iraniens visés par Israël

Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a lancé une opération aérienne d’ampleur inédite contre l’Iran, visant à neutraliser ses infrastructures militaires et nucléaires. Plus de 200 sites à travers le pays ont été bombardés, notamment les bases de Tabriz, Hamadan, Ispahan ainsi que des installations nucléaires comme Natanz et Fordo. L’objectif officiel de Tel-Aviv est de frapper le cœur du programme militaire iranien et de détruire la chaîne de commandement des Gardiens de la Révolution.

Bilan humain iranien : 78 morts et plus de 320 blessés

Les autorités iraniennes font état de 78 morts, dont plusieurs responsables militaires, et plus de 320 blessés, en grande majorité des civils. Les frappes ont provoqué des incendies et d’importants dégâts matériels, en particulier à proximité de l’aéroport Mehrabad de Téhéran, où des colonnes de fumée ont été observées.

Riposte iranienne : plusieurs vagues de missiles sur Israël

En représailles, l’Iran a lancé plusieurs salves de missiles balistiques dans la nuit de vendredi à samedi, touchant diverses régions israéliennes, notamment Tel-Aviv, Al Qods occupé, Rishon LeZion et Ramat Gan. Les alertes aériennes ont retenti pendant plusieurs heures, et la population a été invitée à se mettre à l’abri dans les abris anti-aériens.

Bilan israélien : 3 morts et une quarantaine de blessés

Le bilan côté israélien fait état de trois morts, dont deux dans un quartier résidentiel de Rishon LeZion frappé par un missile. Environ 40 à 46 personnes ont été blessées. Des bâtiments ont été endommagés, et des secours sont intervenus pour dégager des personnes piégées sous les décombres.

Défense antimissile partiellement efficace

L’armée israélienne affirme avoir intercepté plusieurs missiles grâce à son système de défense antimissile « Dôme de fer ». Toutefois, certains projectiles ont échappé à l’interception, causant des dégâts et des victimes, témoignant des limites du dispositif face à l’intensité des tirs iraniens.

Cibles israéliennes touchées, mais dommages limités en Iran

Israël revendique avoir détruit la base militaire de Tabriz, un centre stratégique pour les opérations de missiles, ainsi que des infrastructures à Hamadan et Ispahan. L’Iran minimise l’ampleur des dégâts et affirme que ses installations nucléaires restent opérationnelles malgré les attaques.

Discours belliqueux des dirigeants

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a averti que ces frappes ne sont que le début et que l’Iran paiera un prix très lourd. Le ministre de la Défense a dénoncé le fait qu’Iran vise des zones civiles, ce qu’il qualifie de « franchissement d’une ligne rouge ». Du côté iranien, les responsables promettent de poursuivre leurs frappes contre Israël aussi longtemps que Tel-Aviv ne cessera pas ses attaques.

Risques d’escalade régionale

La situation reste extrêmement tendue, et la crainte d’un embrasement régional est palpable. Les chancelleries internationales appellent à la retenue et multiplient les efforts diplomatiques pour éviter une guerre plus large. L’ONU devrait convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité dans les prochaines heures.

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Ellouhoum : De la corruption au « terrorisme alimentaire »

Après les révélations sur les dysfonctionnements structurels de la société publique Ellouhoum, une nouvelle alerte vient assombrir davantage le tableau. Ce mercredi 11 juin 2025, la députée Syrine Mrabet a jeté un pavé dans la mare en publiant une série de vidéos accablantes sur l’état sanitaire des produits distribués par l’entreprise.

Quelques jours plus tôt, une délégation parlementaire avait mené une visite d’inspection sur le site, révélant de graves irrégularités financières, une gestion anarchique et des installations délabrées. Le parquet de Tunis avait alors ordonné l’ouverture d’une enquête, comme l’a rapporté Webdo dans un article publié la semaine dernière.

Mais la nouvelle salve de révélations donne une autre dimension au scandale : celle d’un danger immédiat pour la santé publique. Dans ses déclarations relayées par Mosaïque FM, Syrine Mrabet parle de « terrorisme alimentaire », évoquant une situation où de la viande avariée aurait été commercialisée. Dans les vidéos qu’elle a partagées, on voit notamment des morceaux de viande altérée, parfois recouverts de sodas, dans ce qui semble être une tentative désespérée de masquer leur pourrissement.

« Ce n’est plus simplement une affaire de mauvaise gestion ou de corruption. Nous sommes face à un danger direct pour la population », a-t-elle déclaré.

Cette prise de parole renforce la gravité des accusations déjà portées contre la société Ellouhoum, qui semble s’enliser dans une crise systémique mêlant négligence administrative, faillite opérationnelle et désormais, menace sanitaire.

Le ministère du Commerce, tutelle de la société, reste pour l’heure silencieux, tandis que les consommateurs commencent à exprimer leur indignation sur les réseaux sociaux. Une réaction officielle est désormais attendue au plus haut niveau de l’État, alors que la confiance dans les établissements publics alimentaires s’effrite dangereusement.

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