❌

Normale Ansicht

Es gibt neue verfĂŒgbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeitrĂ€geHaupt-Feeds

Le dĂ©mantĂšlement de l’Axe de la rĂ©sistance a balisĂ© la voie Ă  la guerre d’IsraĂ«l contre l’Iran

17. Juni 2025 um 10:07

La Ceinture du feu composĂ©e par les groupes armĂ©s et financĂ©s par l’Iran dans divers pays du Moyen-Orient et thĂ©orisĂ©e par l’ancien chef du Corps des Gardiens de la rĂ©volution Qassem Soleimani avait pour vocation de protĂ©ger la RĂ©publique islamique de toute attaque israĂ©lienne. Si l’État hĂ©breu frappait l’Iran, il subirait les foudres de cette Ceinture du feu. Aujourd’hui, celle-ci n’existe plus, les IsraĂ©liens l’ont dĂ©mantelĂ©e maillon par maillon et attaquent dĂ©sormais l’Iran et le cƓur de TĂ©hĂ©ran. (Ph. Immeuble Ă  TĂ©hĂ©ran dĂ©truit par des raids aĂ©riens israĂ©liens, le 13 juin 2025).

Imed Bahri

Dans une analyse publiĂ©e par le Guardian, Jason Burke est revenu sur la mĂ©thode du Premier ministre israĂ©lien Benjamin Netanyahu qui a systĂ©matiquement et avec succĂšs affaibli ses ennemis rĂ©gionaux pour enfin se concentrer sur le rĂ©gime iranien qu’il veut faire tomber. 

Burke indique que l’offensive israĂ©lienne contre l’Iran est le dernier maillon d’une sĂ©rie d’évĂ©nements dĂ©clenchĂ©s suite Ă  l’opĂ©ration DĂ©luge d’Al-Aqsa le 7 octobre 2023. Tous ces Ă©vĂ©nements ont successivement affaibli TĂ©hĂ©ran et, militairement du moins, renforcĂ© IsraĂ«l et s’ils n’avaient pas eu lieu, il est difficile d’imaginer comment la nouvelle offensive lancĂ©e directement contre l’Iran vendredi aurait Ă©tĂ© possible.

Au commencement, la guerre contre le Hamas

Il y eut d’abord l’offensive israĂ©lienne Ă  Gaza, qui a dĂ©jĂ  tuĂ© des dizaines de milliers de Palestiniens en quelques semaines et a suffisamment affaibli militairement le Hamas pour qu’il ne reprĂ©sente plus une menace significative pour les IsraĂ©liens.

Le Hamas faisant partie de ce qu’on appelle l’Axe de la RĂ©sistance, une coalition d’organisations similaires Ă  travers le Moyen-Orient, rassemblĂ©e par TĂ©hĂ©ran au cours de la derniĂšre dĂ©cennie pour projeter sa puissance dans la rĂ©gion et dissuader IsraĂ«l de frapper son programme nuclĂ©aire iranien, cette offensive a eu des implications rĂ©gionales majeures.

En avril dernier, IsraĂ«l a bombardĂ© e consulat de la RĂ©publique islamique d’Iran Ă  Damas tuant sept personnes dont des hauts gradĂ©s du corps des Gardiens de la rĂ©volution. En rĂ©ponse, l’Iran a attaquĂ© IsraĂ«l directement pour la premiĂšre fois, lançant une salve inefficace de missiles et de drones. Le conflit entre l’Iran et IsraĂ«l, longtemps menĂ© par des intermĂ©diaires, des assassinats et des frappes hors du territoire israĂ©lien, s’était alors ouvert au grand jour.

La déroute du Hezbollah libanais

À l’automne, le Hamas Ă©tant affaibli, IsraĂ«l pouvait se retourner contre le Hezbollah, le groupe basĂ© au Liban et soutenu par l’Iran, de loin le plus puissant des membres de l’Axe de la rĂ©sistance.

En septembre, IsraĂ«l a Ă©liminĂ© l’ensemble des dirigeants du Hezbollah ainsi que la majeure partie de son redoutable arsenal de missiles et a envahi le cƓur de son territoire, le sud du Liban, sans rencontrer de rĂ©sistance significative. MĂȘme les partisans du Hezbollah ont reconnu avoir subi une dĂ©faite cuisante.

L’Iran a de nouveau lancĂ© une offensive aĂ©rienne inefficace contre IsraĂ«l qui a ripostĂ© par des frappes aĂ©riennes qui ont anĂ©anti une grande partie de son systĂšme de dĂ©fense aĂ©rienne ouvrant ainsi la voie Ă  l’attaque plus vaste de vendredi.

La chute de la dynastie Assad

De mĂȘme, la faiblesse soudaine du Hezbollah a empĂȘchĂ© l’Iran de dĂ©fendre le rĂ©gime Al-Assad en Syrie, son autre alliĂ© crucial, lorsque les rebelles ont lancĂ© une offensive.

La chute d’Assad en dĂ©cembre a mis fin Ă  des dĂ©cennies de relations Ă©troites entre TĂ©hĂ©ran et Damas. Cela a encore affaibli l’Axe de la rĂ©sistance dĂ©jĂ  en dĂ©clin, exposĂ© les mandataires iraniens en Syrie et permis aux avions de chasse israĂ©liens d’atteindre plus facilement des cibles vulnĂ©rables en Iran.

Les milices soutenues par l’Iran en Syrie et en Irak Ă©tant convaincues que transformer les menaces rhĂ©toriques d’attaquer IsraĂ«l en actes Ă©tait une mauvaise idĂ©e, les Houthis au YĂ©men sont restĂ©s le seul membre de l’Axe de la rĂ©sistance encore engagĂ© dans les hostilitĂ©s avec IsraĂ«l. Ils ont certes harcelĂ© les navires en mer Rouge mais les missiles balistiques qu’ils ont lancĂ©s sur Tel-Aviv ne pouvaient causer aucun dommage stratĂ©gique significatif.

Une fenĂȘtre d’opportunitĂ©

Le Premier ministre israĂ©lien Benjamin Netanyahu, dĂ©sireux d’exploiter ce qui pourrait ĂȘtre une fenĂȘtre d’opportunitĂ©, a commencĂ© Ă  prĂ©parer l’offensive majeure qu’il espĂ©rait lancer depuis longtemps.

Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump n’a accordĂ© que 60 jours aux nĂ©gociations avec TĂ©hĂ©ran pour parvenir Ă  un nouvel accord sur le programme nuclĂ©aire iranien. Ce dĂ©lai a expirĂ© la semaine derniĂšre. Vendredi, Netanyahu a dĂ©clarĂ© aux Iraniens qu’il espĂ©rait que la poursuite de l’opĂ©ration militaire israĂ©lienne en Iran ouvrirait la voie Ă  leur libertĂ©, autrement dit Ă  la chute du rĂ©gime des mollahs. 

MĂȘme si IsraĂ«l ne cherche pas Ă  remonter le temps jusqu’à des annĂ©es antĂ©rieures Ă  la rĂ©volution iranienne de 1979, Ă©poque Ă  laquelle le pays Ă©tait un proche alliĂ© d’IsraĂ«l et des États-Unis, la nature des cibles choisies par les stratĂšges israĂ©liens pourrait avoir pour effet de dĂ©manteler le rĂ©gime au pouvoir depuis cet Ă©vĂ©nement sismique. Cela s’explique en partie par le rĂŽle central que joue encore en Iran une gĂ©nĂ©ration d’hommes ayant dĂ©butĂ© leur carriĂšre au lendemain de la chute du Shah voire avant.

L’Iran seul face à son destin

Les premiĂšres victimes de vendredi comprenaient de nombreux officiers supĂ©rieurs parmi les premiĂšres recrues du Corps des gardiens de la rĂ©volution islamique (CGRI), fondĂ© en 1980 pour protĂ©ger le nouveau pouvoir puis devenu le cƓur idĂ©ologique et militant du projet rĂ©volutionnaire. Plusieurs d’entre eux Ă©taient Ă©galement des vĂ©tĂ©rans de la guerre Iran-Irak, qui a durĂ© de 1980 Ă  1988 et que de nombreux historiens considĂšrent comme le creuset oĂč le rĂ©gime actuel s’est forgĂ©.

Au moins un des scientifiques nuclĂ©aires tuĂ©s lors de la premiĂšre vague de frappes Ă©tait Ă©galement un vĂ©tĂ©ran du CGRI. Également, Ali Shamkhani, un proche collaborateur du Guide de la RĂ©volution Ali KhameneĂŻ visĂ©, avait Ă©tĂ© un militant islamiste clandestin dans les annĂ©es 1970 avant d’occuper une sĂ©rie de postes de plus en plus importants. KhameneĂŻ lui-mĂȘme est arrivĂ© au pouvoir en tant que successeur de l’ayatollah Khomeini en 1989 mais son parcours d’activiste islamiste a dĂ©butĂ© Ă  la fin des annĂ©es 1960.

Il est extrĂȘmement improbable qu’une fois la guerre terminĂ©e, l’Iran revienne Ă  une position pro-israĂ©lienne ou pro-amĂ©ricaine. En revanche, il semble trĂšs probable que le pouvoir des hommes qui ont d’abord renversĂ© le chah puis dirigĂ© le rĂ©gime rĂ©volutionnaire au cours des dĂ©cennies suivantes soit gravement, voire fatalement, affaibli. Et il est certain que la stratĂ©gie de l’Axe de la RĂ©sistance censĂ© protĂ©ger l’Iran avec les groupes mandataires qui le composaient a Ă©chouĂ©. Aujourd’hui, la RĂ©publique islamique fait face Ă  son destin toute seule.

L’article Le dĂ©mantĂšlement de l’Axe de la rĂ©sistance a balisĂ© la voie Ă  la guerre d’IsraĂ«l contre l’Iran est apparu en premier sur Kapitalis.

Les Houthis revendiquent une frappe sur IsraĂ«l en coordination avec l’Iran

Pour la premiĂšre fois, les rebelles Houthis du YĂ©men ont revendiquĂ© publiquement une frappe coordonnĂ©e avec l’Iran contre IsraĂ«l, survenue dans la nuit du 13 au 14 juin 2025. Des missiles balistiques, dont des hypersoniques de type « Palestine 2 », ont visĂ© des sites qualifiĂ©s de « sensibles » dans la rĂ©gion de Jaffa, au centre du pays.

Quelques heures plus tĂŽt, l’armĂ©e israĂ©lienne avait annoncĂ© que plusieurs projectiles tirĂ©s vers le centre d’IsraĂ«l provenaient du territoire yĂ©mĂ©nite. Cette information a Ă©tĂ© confirmĂ©e par les Houthis dans un communiquĂ© diffusĂ© par la chaĂźne Al Masirah.

Le porte-parole militaire houthi, Yehya Sarea, a dĂ©clarĂ© que l’opĂ©ration avait Ă©tĂ© menĂ©e en coordination avec l’armĂ©e iranienne, dans ce qu’il a qualifiĂ© d’« acte de solidaritĂ© avec les peuples palestinien et iranien opprimĂ©s ».

Le bilan provisoire des frappes s’élĂšve Ă  au moins quatre morts et plusieurs dizaines de blessĂ©s dans le centre d’IsraĂ«l. Une prĂ©cĂ©dente sĂ©rie d’attaques sur le nord du pays avait dĂ©jĂ  fait quatre morts supplĂ©mentaires.

Cette annonce marque un tournant : c’est la premiĂšre fois qu’un groupe alliĂ© Ă  l’Iran reconnaĂźt ouvertement une coopĂ©ration militaire directe avec TĂ©hĂ©ran dans des frappes contre IsraĂ«l. Un signal fort, tant pour les alliĂ©s occidentaux que pour la dissuasion israĂ©lienne.

L’État hĂ©breu n’a pas encore officiellement rĂ©agi Ă  cette revendication, mais les mĂ©dias israĂ©liens Ă©voquent un renforcement imminent de la dĂ©fense antimissile dans les zones centrales.

L’article Les Houthis revendiquent une frappe sur IsraĂ«l en coordination avec l’Iran est apparu en premier sur webdo.

Pour les AmĂ©ricains, la guerre asymĂ©trique contre les Houthis est devenue un cas d’école

07. Juni 2025 um 11:16

Le Wall Street Journal a publiĂ© une enquĂȘte consacrĂ©e au conflit qui a eu lieu au YĂ©men et en mer Rouge entre la marine amĂ©ricaine et le groupe Ansar Allah (Houthis) avant que les deux camps ne concluent un accord de cessez-le-feu dĂ©but mai grĂące Ă  une mĂ©diation omanaise. Cette guerre asymĂ©trique avec ses affrontements entre une armĂ©e rĂ©guliĂšre et un acteur non Ă©tatique en l’occurrence un groupe armĂ© est devenue un cas d’école Ă  Ă©tudier pour les AmĂ©ricains. (Ph. À bord de l’USS Harry S. Truman en fĂ©vrier 2025 en mer Rouge).

Imed Bahri

L’enquĂȘte indique que les responsables amĂ©ricains analysent actuellement ce conflit afin de dĂ©terminer comment cet adversaire coriace leur a posĂ© sĂ©rieusement problĂšme et a pu dĂ©fier la meilleure flotte du monde en rĂ©fĂ©rence au porte-avions USS Harry S. Truman. Ce jour-lĂ , un F/A-18 Super Hornet amĂ©ricain tentait d’atterrir sur le porte-avions Truman en mer Rouge mais l’appareil d’une valeur de 67 millions de dollars a dĂ©rapĂ© hors de la piste du porte-avions et a coulĂ© dans l’eau.

Les Houthis, qui ont une autre version, ont indiquĂ© avoir abattu l’avion de chasse. Il s’agissait du troisiĂšme avion perdu en moins de cinq mois.

Selon le WSJ, les Houthis se sont rĂ©vĂ©lĂ©s ĂȘtre un adversaire Ă©tonnamment redoutable s’engageant dans les batailles les plus fĂ©roces menĂ©es par la marine amĂ©ricaine depuis la Seconde Guerre mondiale. Le journal ajoute que les Houthis ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de la prolifĂ©ration de missiles et de drones bon marchĂ© acquis auprĂšs de l’Iran, lançant des missiles balistiques antinavires. 

Un adversaire redoutable

Le WSJ rĂ©vĂšle qu’une trentaine de navires ont participĂ© Ă  des opĂ©rations de combat en mer Rouge entre fin 2023 et mai 2025, soit environ 10% de la flotte amĂ©ricaine en service actif. Durant cette pĂ©riode, les États-Unis ont bombardĂ© les Houthis de munitions d’une valeur d’au moins 1,5 milliard de dollars, selon un responsable amĂ©ricain.

Bien que la marine amĂ©ricaine ait rĂ©ussi Ă  dĂ©truire une partie importante de l’arsenal houthi, elle n’a pas Ă©tĂ© en mesure, comme l’affirme le journal, d’atteindre son objectif stratĂ©gique de rĂ©tablir la navigation en mer Rouge tandis que le groupe yĂ©mĂ©nite n’a pas cessĂ© de lancer rĂ©guliĂšrement des missiles sur IsraĂ«l.

Les dirigeants de l’armĂ©e et des membres du CongrĂšs amĂ©ricains ont commencĂ© Ă  examiner les faits entourant la campagne au YĂ©men afin d’en tirer les leçons. Ils craignent que le dĂ©ploiement militaire ait compromis l’état de prĂ©paration global des forces amĂ©ricaines.

Le Pentagone enquĂȘte lui aussi sur les accidents d’avions disparus et sur une collision distincte en mer Rouge impliquant le porte-avions Truman. Les rĂ©sultats sont attendus dans les prochains mois.

Selon le journal amĂ©ricain, le dĂ©ploiement de forces pour combattre les Houthis a eu pour consĂ©quence le retrait d’équipements militaires dĂ©ployĂ©s en Asie qui ont pour mission la dissuasion de la Chine et cela a Ă©galement retardĂ© les calendriers de maintenance des porte-avions. Les effets de ce dĂ©ploiement devraient se faire sentir pendant des annĂ©es.

MalgrĂ© cette usure et cet Ă©puisement, les responsables de la Marine estiment que leur combat contre les Houthis leur a apportĂ© une expĂ©rience inestimable et le conflit en mer Rouge est perçu au Pentagone comme un entraĂźnement avant un conflit potentiellement plus intense et plus complexe. 

En revanche, les Houthis ont acquis une puissance considĂ©rable depuis qu’ils ont pris le contrĂŽle de la majeure partie du pays il y a dix ans. Et le WSJ rapporte que, depuis le dĂ©but de la guerre dans la bande de Gaza, le groupe yĂ©mĂ©nite a commencĂ© Ă  attaquer les villes et les navires israĂ©liens transitant par la mer Rouge.

Les Houthis ont lancĂ© leur premiĂšre salve de drones et de missiles le 19 octobre 2023 contre l’USS Carney en mer Rouge pendant dix heures ce qui avait pris de court les marins Ă  bord.

Cette bataille est dĂ©crite comme l’une des plus intenses impliquant un navire de guerre amĂ©ricain depuis prĂšs d’un siĂšcle. Les Houthis n’ont pas seulement attaquĂ© mais ils ont aussi abattu plus d’une douzaine de drones et quatre missiles de croisiĂšre rapides.

Lorsque les Houthis ont menacĂ© d’intensifier leurs attaques, les responsables militaires amĂ©ricains ont rapidement rĂ©solu un problĂšme logistique. Les destroyers comme le Carney n’avaient pas participĂ© aux combats depuis prĂšs de deux semaines car ils faisaient la navette en MĂ©diterranĂ©e pour se rĂ©armer et les pays voisins craignaient de devenir eux-mĂȘmes des cibles des Houthis.

Sous le feu des Houthis

Le ministĂšre amĂ©ricain de la DĂ©fense a finalement rĂ©ussi Ă  utiliser un port en mer Rouge, ce qu’un responsable a dĂ©crit comme une avancĂ©e majeure car cela a permis aux navires de la marine amĂ©ricaine de se rĂ©approvisionner en armes sans avoir Ă  quitter le théùtre des opĂ©rations.

Le journal poursuit en expliquant que le rythme des opérations a pesé lourd sur la marine qui a dû rester en alerte 24 heures sur 24 car elle était constamment sous le feu des Houthis.

Par consĂ©quent, le porte-avions USS Dwight D. Eisenhower n’a effectuĂ© qu’une seule brĂšve traversĂ©e au cours de sept mois de combats.

Bien que la marine amĂ©ricaine soit habituĂ©e Ă  opĂ©rer dans un environnement similaire dans le golfe Persique oĂč les forces iraniennes sont prĂ©sentes Ă  proximitĂ©, cependant dissuader des milices comme le groupe Ansar Allah au YĂ©men est plus difficile que de dissuader une armĂ©e conventionnelle soulignant que ces groupes sont devenus plus dangereux avec la prolifĂ©ration des missiles balistiques antinavires et des drones d’attaque.

L’article Pour les AmĂ©ricains, la guerre asymĂ©trique contre les Houthis est devenue un cas d’école est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌