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Kaïs Saïed préside une réunion du Conseil des ministres axée sur les réformes

Le prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, a prĂ©sidĂ©, jeudi 19 juin, une rĂ©union du Conseil des ministres ayant portĂ© sur un certain nombre de projets de lois et de dĂ©crets d’application.

Au cours de cette réunion, plusieurs sujets relatifs à la situation générale du pays ont également été abordés, notamment le fonctionnement de divers services publics.

KaĂŻs SaĂŻed a affirmĂ© que l’État social et la rĂ©volution lĂ©gislative doivent ĂȘtre suivis d’une rĂ©volution administrative et culturelle. Il a ajoutĂ© que le peuple tunisien a dĂ©cidĂ© de passer Ă  une nouvelle Ă©tape, que l’État le fera dans le cadre de la loi, qu’il combattra la corruption et ouvrira de larges perspectives Ă  ceux qui ont Ă©tĂ© pendant des dĂ©cennies victimes de politiques d’exclusion, de marginalisation et d’appauvrissement.

Le chef de l’État a prĂ©cisĂ© que la solution ne peut ĂȘtre que nationale et ne peut ĂȘtre sectorielle, dans le cadre d’une approche globale pour rĂ©soudre toutes les problĂ©matiques. Il a soulignĂ© que l’État ne cĂšde pas au chantage et que ceux qui prĂ©tendent ĂȘtre victimes sont en rĂ©alitĂ© responsables de l’appauvrissement d’une grande partie des Tunisiens.

Il a rappelĂ© que le peuple a Ă©tĂ© victime d’une politique suivie depuis des dĂ©cennies, notamment depuis la fin des annĂ©es 80, oĂč la situation s’est aggravĂ©e dans tous les secteurs, particuliĂšrement avec la dĂ©gradation de nombreux services publics tels que la santĂ©, l’éducation, le transport et la sĂ©curitĂ© sociale.

Le prĂ©sident a insistĂ© sur le fait qu’il s’agit d’une bataille menĂ©e sur plusieurs fronts pour instaurer la justice sociale dans un État qui garantit effectivement les droits et libertĂ©s. Lesquels doivent ĂȘtre accompagnĂ©s de droits Ă©conomiques et sociaux. Il a soulignĂ© que la libertĂ© de transport n’a pas de sens si le transport n’est pas disponible, ni le droit Ă  l’éducation si les moyens manquent dans de nombreuses rĂ©gions.

A cet Ă©gard, le prĂ©sident de la RĂ©publique a rappelĂ© que les droits sont garantis par la Constitution et doivent ĂȘtre politiques, civils, Ă©conomiques et sociaux afin que chaque citoyen, partout, puisse avoir les moyens d’une vie digne et d’un emploi dans tous les domaines, avec de larges perspectives. Il a ajoutĂ© : « Nous en sommes capables grĂące Ă  nos ressources et Ă  l’écoute des revendications du peuple. La Tunisie possĂšde des richesses et un capital humain qui ne s’épuiseront jamais. Â»

Le chef de l’État a mis en garde contre ceux qui se sont tournĂ©s vers l’étranger, qui quĂ©mandent auprĂšs des ambassades Ă©trangĂšres et s’exposent dans les mĂ©dias et sur les rĂ©seaux sociaux, oubliant que la Tunisie est un État indĂ©pendant dont la souverainetĂ© appartient au peuple, qui est le seul Ă  choisir. Il les a qualifiĂ©s de mercenaires, de traĂźtres ayant vendu leur Ăąme et leur conscience Ă  l’étranger.

Il a rĂ©affirmĂ© que la souverainetĂ© de l’État n’est pas nĂ©gociable, que la Tunisie agit d’égal Ă  Ă©gal et que ses positions sont claires car elles Ă©manent de la volontĂ© du peuple tunisien. Il a insistĂ© sur le fait que la Tunisie suit la voie tracĂ©e par le peuple pour devenir un phare rayonnant dans le monde entier.

Concernant ceux qui se sont infiltrĂ©s dans l’administration pour servir certains lobbies et familles, il a averti que la Tunisie est un État du peuple souverain, et non un État contrĂŽlĂ© par ceux qui ont dominĂ© l’économie et la croissance, avec la quasi cession de tous les services publics, la prolifĂ©ration de la corruption et le pillage des KaĂŻs SaĂŻed a insistĂ© sur le fait que les richesses et l’argent du peuple tunisien doivent lui revenir, et qu’il n’et pas prĂȘt Ă  y renoncer.

À propos des fonds dĂ©tournĂ©s, il a indiquĂ© avoir sollicitĂ© plusieurs instances internationales, mais que des prĂ©textes judiciaires ont Ă©tĂ© avancĂ©s pour retarder leur restitution, laissant seulement des miettes revenir aprĂšs des dĂ©cennies, comme cela a Ă©tĂ© le cas dans plusieurs pays africains.

Il a conclu en affirmant : « Nous continuerons et n’accepterons que la victoire et le passage dĂ©finitif pour mettre fin Ă  cette situation. Ce qui a Ă©tĂ© rĂ©cemment dĂ©cidĂ©, notamment l’interdiction de la sous-traitance dans les secteurs public et privĂ©, dĂ©passe largement leurs attentes pour faire face Ă  ceux qui trafiquent avec la sueur des travailleurs. Â»

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Conférence régionale sur les défis de la famille arabe

L’Organisation arabe de la famille et du dĂ©veloppement social prĂ©voit d’organiser une confĂ©rence rĂ©gionale internationale dĂ©diĂ©e aux dĂ©fis auxquels la famille arabe est confrontĂ©e. Lors de cet Ă©vĂ©nement, les grandes lignes du futur programme de l’organisation seront dĂ©finies, a annoncĂ©, jeudi 19 juin, Wafa Kilani, prĂ©sidente de l’organisation et ministre des Affaires sociales du Gouvernement d’unitĂ© nationale libyen.

Dans une dĂ©claration aux mĂ©dias, en marge d’une rĂ©union extraordinaire de l’organisation tenue Ă  Tunis, au siĂšge du ministĂšre de la Famille, de l’Enfance et des Personnes ĂągĂ©es, Kilani a expliquĂ© que cette confĂ©rence rĂ©gionale et internationale devrait aboutir Ă  un ensemble de recommandations visant Ă  renforcer le rĂŽle de la famille arabe dans la sociĂ©tĂ©. Ces recommandations seront soumises Ă  un sommet arabe consacrĂ© Ă  la famille, auquel plusieurs premiĂšres dames de pays arabes participeront.

Elle a soulignĂ© que l’Organisation arabe de la famille prĂ©voit, durant cette pĂ©riode, de mettre en Ɠuvre de nombreux accords de partenariat dĂ©jĂ  signĂ©s, afin de mieux promouvoir la famille arabe. Elle s’emploie Ă©galement Ă  conclure de nouveaux accords avec plusieurs pays et organisations arabes.

Elle a rappelĂ© que l’Organisation arabe pour la famille a rĂ©cemment obtenu le statut de membre observateur aux rĂ©unions de la Ligue des États arabes consacrĂ©es Ă  la famille et aux affaires sociales, ce qui renforcera l’efficacitĂ© des programmes de l’organisation destinĂ©s Ă  relever les dĂ©fis auxquels la famille arabe est confrontĂ©e.

De son cĂŽtĂ©, la ministre tunisienne de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes ĂągĂ©es, Asma Jebri, a indiquĂ© que cette rĂ©union extraordinaire constitue une initiative pour renforcer les opportunitĂ©s d’échange d’expĂ©riences et d’expertises arabes autour d’un sujet commun entre les pays arabes, Ă  savoir la famille, considĂ©rĂ©e comme une valeur sociale centrale pour Ă©tablir une sociĂ©tĂ© cohĂ©rente et Ă©quilibrĂ©e.

La ministre a saluĂ© l’attachement des pays arabes membres Ă  maintenir le siĂšge du secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de l’Organisation arabe de la famille et du dĂ©veloppement social en Tunisie, une initiative tunisienne lancĂ©e depuis 1977.

Elle a affirmĂ© que la Tunisie restera fidĂšle Ă  ses choix nationaux constants et engagĂ©e dans le rĂŽle social de l’État, Ă  travers l’attention portĂ©e aux questions familiales, et Ă  travers sa volontĂ© d’élever la place de la famille dans les politiques publiques nationales et dans les prioritĂ©s de l’action arabe commune.

Elle a prĂ©cisĂ© que les structures gouvernementales et non gouvernementales doivent s’en tenir Ă  une approche constante de protection et de prĂ©servation de la famille contre tout ce qui pourrait porter atteinte Ă  ses valeurs et nuire Ă  ses fondements. Elle a saluĂ© le rĂŽle pionnier de l’organisation dans l’enrichissement des programmes et plans d’action, ainsi que dans l’élaboration d’une vision participative contribuant Ă  mettre en place une stratĂ©gie arabe de soutien Ă  la cohĂ©sion familiale et de protection de la famille contre les diffĂ©rents risques qui la menacent, en harmonie avec les objectifs et indicateurs de dĂ©veloppement dans les diffĂ©rents pays arabes.

 

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Le Festival Jean Rouch s’ouvre à Tunis

18. Juni 2025 um 12:14

Le Festival international Jean Rouch se tient du 18 au 22 juin 2025 au Cinéma Africa, à Tunis, avec le soutien du Comité du cinéma ethnographique du Festival Jean Rouch, en collaboration avec le magazine Screen Arabia, spécialisé dans le cinéma et les arts visuels en Tunisie et dans le monde arabe.

Le Festival Jean Rouch est l’un des plus importants Ă©vĂ©nements europĂ©ens consacrĂ©s au cinĂ©ma documentaire en sciences humaines et sociales. Il vise Ă  promouvoir la diversitĂ© culturelle Ă  travers les thĂ©matiques des films projetĂ©s, la professionnalisation des jeunes Ă©tudiants grĂące Ă  des ateliers et la dĂ©couverte du monde du cinĂ©ma ethnographique par le public tunisien.

FondĂ© en 1982 par le rĂ©alisateur et ethnologue Jean Rouch (1917-2004), ce festival se dĂ©roule en France et Ă  l’étranger avec des Ă©ditions hors les murs. Il reprĂ©sente non seulement une rencontre entre rĂ©alisateurs et chercheurs en sciences sociales, mais aussi une opportunitĂ© d’échange avec un public hĂ©tĂ©rogĂšne.

L’édition 2024 hors-les-murs Ă  Tunis a connu un succĂšs sans prĂ©cĂ©dent en termes d’organisation, de programmation et de frĂ©quentation. Cette annĂ©e, huit projections de films sont prĂ©vues, suivies de discussions avec les rĂ©alisateurs et accompagnĂ©es par des chercheurs en sciences sociales.

Une masterclass ouverte au public, animĂ©e par Ridha Tlili, rĂ©alisateur tunisien du film ‘‘La Couleur du phosphate’’, est Ă©galement prĂ©vue pour clĂŽturer le festival.

En complĂ©ment des projections, des ateliers d’initiation Ă  l’écriture documentaire et ethnographique seront organisĂ©s simultanĂ©ment, Ă  destination d’étudiants en cinĂ©ma et en anthropologie visuelle sĂ©lectionnĂ©s au Maghreb, en Afrique de l’Ouest et en Europe.

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Tunisie │KaĂŻs SaĂŻed poursuit son combat contre le travail prĂ©caire

17. Juni 2025 um 13:01

L’État social n’est pas un simple slogan, mais une rĂ©alitĂ© qui sera mise en Ɠuvre sur le terrain dans tous les secteurs et toutes les rĂ©gions, a dĂ©clarĂ© KaĂŻs SaĂŻed, ajoutant qu’il s’agit d’une rĂ©volution de libĂ©ration nationale, qui sera menĂ©e jusqu’à la victoire, par allusion au projet de dĂ©cret relatif Ă  l’interdiction de la sous-traitance et l’emploi prĂ©caire dans le secteur public.

Lors de sa rencontre, lundi 16 juin 2025, au palais de Carthage, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, et son collĂšgue des Technologies de la communication, Sofien Hemissi, le prĂ©sident de la rĂ©publique a Ă©voquĂ© le projet de dĂ©cret relatif Ă  l’interdiction de la sous-traitance dans le secteur public et Ă  la dissolution de la sociĂ©tĂ© Itissalia Services, qui recourt encore Ă  ce mode d’emploi prĂ©caire dans le secteur public.

Selon un communiquĂ© de la prĂ©sidence, le chef de l’État a prĂ©cisĂ© que ce texte devrait complĂ©ter la modification du Code du travail interdisant et criminalisant la sous-traitance dans le secteur privĂ©.

Que ce soit dans le privĂ© ou public, lorsqu’un travailleur se sent en sĂ©curitĂ© et stable, et qu’il s’identifie Ă  l’entreprise pour laquelle il travaille, sa productivitĂ© et son dĂ©vouement seront plus grands.

Il n’y aura plus de servitude ni d’esclavage sous le couvert d’une lĂ©galitĂ© fabriquĂ©e de toutes piĂšces, taillĂ©e sur mesure pour ceux qui ont Ă©laborĂ© les lois dĂ©jĂ  abrogĂ©es ou qui sont sur le point de l’ĂȘtre, a encore dĂ©clarĂ© le prĂ©sident de la rĂ©publique, qui cherche ainsi Ă  concrĂ©tiser sa conception d’un Etat social moins inĂ©galitaire.

I. B.

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Tunisie │ Les orientations sociales de l’Etat providence

12. Juni 2025 um 12:24

RĂ©viser plusieurs lois relatives Ă  la fiscalitĂ© pour garantir davantage de justice sociale, et rouvrir les vannes des recrutements dans le secteur public pour lutter contre le chĂŽmage : telles sont les principales orientations de la loi de finances et du budget de l’État pour 2026. La crainte est que, pour financer les dĂ©penses qui seront programmĂ©es, on recourra aux mĂȘmes leviers utilisĂ©s jusque-lĂ , Ă  savoir la hausse d’impĂŽt et l’endettement extĂ©rieur.

Le prĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed l’a dĂ©jĂ  annoncĂ© dans de nombreuses dĂ©clarations, et c’est au tour de la PremiĂšre ministre Sarra Zaafrani Zenzeri de le rappeler au cours d’un conseil des ministres qu’elle a prĂ©sidĂ© mercredi 11 juin 2025 au Palais du gouvernement Ă  la Kasbah.

La PremiĂšre ministre a soulignĂ© que la loi de finances 2026 doit incarner une vision stratĂ©gique et servir d’outil de mise en Ɠuvre des politiques publiques dans le cadre du programme Ă©conomique et social de l’État. Ce programme vise Ă  concilier croissance Ă©conomique et justice sociale, conformĂ©ment au Plan de dĂ©veloppement 2026-2030, qui reflĂ©tera la volontĂ© populaire, a-t-elle dĂ©clarĂ©, en soulignant que les choix nationaux sont les seuls Ă  mĂȘme de rĂ©pondre aux attentes de la population.

Etat social et hausse d’impît

La PremiĂšre ministre a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’une nouvelle approche pour l’élaboration de la loi de finances 2026, qui aille au-delĂ  des solutions temporaires et des demi-mesures. Elle doit plutĂŽt reflĂ©ter la vision de l’État consistant Ă  renforcer les fondements de l’État social, tout en garantissant la justice fiscale et l’équitĂ© sociale, en augmentant le pouvoir d’achat, en Ă©quilibrant la croissance Ă©conomique avec la justice sociale et en augmentant le taux de croissance Ă©conomique en stimulant l’investissement et en Ă©tablissant un cadre social et Ă©conomique appropriĂ© pour la phase de construction et de construction.

Mme Zaafrani Zenzeri a Ă©galement soulignĂ© que toutes les politiques Ă©conomiques de l’État doivent respecter des principes fondamentaux, notamment la prĂ©servation de la souverainetĂ© nationale et l’indĂ©pendance dĂ©cisionnelle.

ParallĂšlement, l’État doit rester ouvert Ă  l’environnement rĂ©gional et international de la Tunisie afin de soutenir et de consolider les dĂ©cisions nationales concernant le rĂŽle social de l’État et la promotion du dĂ©veloppement local, rĂ©gional et territorial, a-t-elle dĂ©clarĂ© dans le mĂȘme communiquĂ©.

Le Conseil des ministres a dĂ©fini les prioritĂ©s suivantes pour le budget 2026 :

– renforcer l’État social en Ă©largissant le soutien aux groupes vulnĂ©rables et Ă  faibles revenus, tout en promouvant les mĂ©canismes d’autonomisation Ă©conomique qui bĂ©nĂ©ficient particuliĂšrement Ă  ces groupes, afin d’amĂ©liorer les conditions de vie;

– dĂ©velopper les ressources propres de l’État en poursuivant une politique d’autonomie, en rĂ©duisant l’évasion fiscale, en intĂ©grant l’économie informelle et en diversifiant les sources de financement du budget de l’État, conformĂ©ment Ă  une nouvelle vision;

– promouvoir l’emploi, amĂ©liorer le niveau de vie et renforcer le systĂšme de protection sociale, tout en valorisant le capital humain, ce qui peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© en promouvant la justice sociale, en maintenant le pouvoir d’achat des groupes vulnĂ©rables et Ă  revenu moyen et en fournissant un plus grand soutien social aux groupes vulnĂ©rables, ainsi qu’un accompagnement et un soutien aux crĂ©ations d’entreprises;

– mettre en Ɠuvre des mesures visant Ă  amĂ©liorer les revenus, renforcer les mĂ©canismes d’intĂ©gration Ă©conomique et sociale, crĂ©er des emplois, offrir des conditions de travail dĂ©centes, Ă©liminer l’emploi prĂ©caire, faciliter l’accĂšs au logement, renforcer la cohĂ©sion sociale, amĂ©liorer tous les services publics et dĂ©velopper le systĂšme de sĂ©curitĂ© et de couverture sociale;

– promouvoir l’investissement dans le cadre d’une approche globale fondĂ©e sur la libĂ©ralisation de l’entrepreneuriat et l’amĂ©lioration du climat des affaires, afin que l’investissement public stimule l’investissement privĂ© et accĂ©lĂšre la croissance Ă©conomique;

– accĂ©lĂ©rer l’interconnectivitĂ© et faire de la transformation numĂ©rique de l’administration un outil de modernisation, de transparence, de facilitation des transactions et d’ouverture de perspectives pour soutenir l’économie numĂ©rique;

– investir dans des programmes de dĂ©veloppement rĂ©gional fondĂ©s sur des principes constitutionnels stimulera le dĂ©veloppement des rĂ©gions.

Cette approche contribuera Ă  la formulation des prioritĂ©s rĂ©gionales, en commençant par les propositions de programmes et de projets au niveau des conseils locaux, puis en passant par les conseils rĂ©gionaux et de district, jusqu’au niveau national. Le plan de dĂ©veloppement pour la pĂ©riode 2026-2030 sera Ă©laborĂ© sur cette base Ă©minemment sociale. Les dĂ©penses liĂ©es au dĂ©veloppement constituent un levier essentiel pour stimuler la croissance Ă©conomique et attirer les investissements privĂ©s, notamment aux niveaux rĂ©gional et de district.

Et la relance Ă©conomique ?

Lors du Conseil des ministres, il a Ă©tĂ© soulignĂ© que ce projet repose sur un ensemble de principes visant Ă  renforcer les piliers de l’État social, Ă  maintenir l’équilibre financier et Ă  amĂ©liorer l’efficacitĂ© de la performance publique dans divers secteurs.

Les principes de base les plus importants incluent la simplification des procĂ©dures pour les Tunisiens Ă  l’étranger, le soutien au financement des start-ups et des entreprises communautaires et le financement des entreprises actives dans les secteurs de l’économie verte, bleue et circulaire.

VoilĂ  donc pour les orientations, gĂ©nĂ©reuses s’il en est, et qui sont inspirĂ©es par une volontĂ© de rĂ©duire le gap entre les diffĂ©rentes couches sociales. Reste qu’on peut toujours donner davantage Ă  ceux qui en ont le plus besoin, encore faut-il avoir un bon matelas financier, donc des recettes, fiscales et autres, et ne pas recourir seulement aux deux principaux leviers utilisĂ©s jusque-lĂ , la hausse d’impĂŽt et l’endettement extĂ©rieur, dont les effets sont souvent nĂ©gatifs, et aggravent la rĂ©cession Ă©conomique dont souffre le pays depuis 2011.

On aurait souhaitĂ© voir l’Etat opter pour une loi de finances et un budget de l’Etat plutĂŽt tournĂ©s vers la relance Ă©conomique, la maĂźtrise des dĂ©penses publiques et l’impulsion de l’investissement, de maniĂšre Ă  crĂ©er une richesse susceptible d’ĂȘtre partagĂ©e. Etant entendu que le partage de la pauvretĂ© n’a jamais Ă©tĂ© une bonne politique.

I. B. (avec Tap).

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