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Heute — 14. Mai 2025Haupt-Feeds

Indice de développement humain 2025 : où se situe la Tunisie dans le classement mondial ?

14. Mai 2025 um 09:40

IDH PopulationPublié le 6 mai 2025, le rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) sur l’Indice de développement humain (IDH) classe la Tunisie à la 105e place sur 193 pays.

L’IDH, un indicateur global de la qualité de vie

Théoriquement, l’IDH va de 0 à 1 et repose sur trois dimensions essentielles :

  • Une vie longue et en santé, évaluée par l’espérance de vie à la naissance ;
  • Le niveau de scolarisation, mesuré par le taux d’alphabétisation et la fréquentation scolaire ;
  • Le niveau de vie, calculé à partir du PIB par habitant ajusté selon la parité du pouvoir d’achat (PPA).

Une position moyenne au niveau mondial, mais honorable en Afrique

Avec un score de 0,746, la Tunisie fait partie des pays à développement humain « élevé ». Elle se positionne au 5e rang africain, derrière :

  • les Seychelles (0,848),
  • l’île Maurice (0,806),
  • l’Algérie (0,763),
  • l’Égypte (0,754).

La Tunisie devance d’autres pays d’Afrique du Nord comme la Libye et rejoint un groupe comprenant le Maroc (0,710) qui entre pour la première fois dans cette catégorie.

Classement dans le monde arabe : la Tunisie à la traîne face aux pays du Golfe

Au niveau arabe, la Tunisie est distancée par :

  • les Émirats arabes unis (0,940),
  • l’Arabie saoudite (0,900),
  • Bahreïn (0,899),
  • le Qatar (0,886),
  • Oman (0,858),
  • le Koweït (0,852).

Elle est également devancée par l’Algérie, l’Égypte, la Jordanie (0,754) et le Liban (0,752).

IA et développement : les recommandations du PNUD

Le rapport 2025 a pour thème : « Une question de choix : les individus et les possibilités à l’ère de l’IA ».

Le PNUD appelle à une réorientation des stratégies de développement en intégrant l’intelligence artificielle comme moteur de progrès, à condition qu’elle reste inclusive et centrée sur l’humain.

L’IA est qualifiée de “technologie à usage général”, comparable à “la nouvelle électricité”, mais sa perception reste biaisée : “Les unes des journaux font une fixation sur la course aux armements et les décideurs politiques sur les risques”.

Des inégalités accrues si les choix sont mal orientés

Le PNUD met en garde : les choix faits autour de l’IA pourraient accentuer les inégalités plutôt que les réduire.

Les progrès réalisés depuis 2020-2021 ralentissent. L’objectif d’un IDH mondial très élevé à l’horizon 2030 semble aujourd’hui reporté de plusieurs décennies.

Chiffres clés

    • Classement IDH Tunisie : 105e sur 193
    • Score IDH Tunisie 2025 : 0,746
    • Rang africain de la Tunisie : 5e
    • Écart avec les Émirats arabes unis (IDH : 0,940) : près de 20 %
    • Seuil d’entrée dans la catégorie « développement humain élevé » : IDH ≥ 0,700

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Rapport du Pnud | L’IA pourrait relancer le développement humain

07. Mai 2025 um 07:39

Selon un nouveau rapport publié mardi 6 mai 2025 par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), les progrès du développement humain connaissent un ralentissement sans précédent. Le rapport montre comment l’intelligence artificielle (IA) pourrait relancer le développement.

Au lieu d’une reprise soutenue une fois passée la période de crise exceptionnelle des années 2020-2021, on a observé des progrès étonnamment faibles. Ces années de crise mises à part, la progression escomptée du développement humain à l’échelle mondiale présentée dans le rapport de cette année est la plus faible jamais enregistrée depuis 1990. 

Le Rapport sur le développement humain 2025 − intitulé «Une affaire de choix : individus et perspectives à l’ère de l’IA» − analyse les progrès du développement au travers d’une série d’indicateurs portant sur la santé, l’éducation et les niveaux de revenu, synthétisés dans ce qu’on appelle l’indice de développement humain (IDH). Les projections pour 2024 révèlent une stagnation de la progression de l’IDH dans toutes les régions du monde.

Au-delà du ralentissement alarmant du développement mondial, les auteurs du rapport constatent une aggravation des inégalités entre les pays riches et les pays pauvres. Alors que les voies traditionnelles de développement se resserrent sous l’effet de pressions mondiales, une action décisive est nécessaire pour écarter le risque d’une stagnation prolongée du progrès dans le monde.

«Pendant des décennies, nous avons été sur la bonne voie pour atteindre un niveau de développement humain très élevé à l’horizon 2030, mais ce ralentissement fait peser une menace bien réelle sur le progrès mondial», a déclaré l’administrateur du Pnud, Achim Steiner. Qui ajoute : «Si la lenteur des progrès enregistrés en 2024 devient “la nouvelle norme”, cela pourrait prendre plusieurs décennies supplémentaires, ce qui rendrait notre monde moins sûr, plus divisé et plus vulnérable aux chocs économiques et écologiques.»

Selon le rapport, on observe une augmentation des inégalités entre pays à IDH faible et pays à IDH très élevé pour la quatrième année consécutive. La tendance de long terme d’une réduction des inégalités entre pays riches et pays pauvres est donc en train de s’inverser.

Retombées positives de l’IA sur l’emploi

Les tensions commerciales croissantes, l’aggravation de la crise de la dette et l’essor d’une industrie qui ne crée pas d’emplois sont autant de problèmes qui nuisent au développement des pays dont l’IDH est actuellement le plus faible.

«Au milieu de cette tourmente mondiale, nous devons réfléchir de toute urgence à de nouveaux moyens pour stimuler le développement», a déclaré M. Steiner. Et d’ajouter : «Alors que l’intelligence artificielle continue de s’installer rapidement dans de nombreux aspects de nos vies, nous devrions étudier sa capacité à promouvoir le développement. De nouvelles fonctionnalités apparaissent presque tous les jours et, même si l’IA n’est pas une panacée, nos choix peuvent relancer le développement humain en ouvrant de nouvelles voies et en offrant de nouvelles possibilités.»

Le rapport présente les résultats d’une nouvelle enquête qui montre que les gens sont réalistes mais restent optimistes par rapport aux changements que l’IA peut apporter.

La moitié des personnes interrogées dans le monde pensent que leur travail pourrait être automatisé.  Une part encore plus grande − six sur dix − s’attend à ce que l’IA ait des retombées positives sur leur emploi et offre des possibilités dans des métiers qui peut-être n’existent même pas encore aujourd’hui. 

Seuls 13% des sondés craignent que l’essor de l’IA entraîne des suppressions d’emplois. En revanche, dans les pays à IDH faible ou moyen, 70% des personnes interrogées s’attendent à ce que l’IA augmente leur productivité, et les deux tiers prévoient d’utiliser cette technologie dans l’éducation, la santé ou le travail au cours de l’année à venir.

Le rapport préconise une approche de l’IA centrée sur l’humain, qui pourrait foncièrement redéfinir les approches du développement. Les résultats de l’enquête montrent que, dans le monde entier, les gens sont prêts à ce type de «réinitialisation»

Le rapport expose trois domaines d’action critiques :

– bâtir une économie de collaboration et non de concurrence entre les humains et l’IA;

– intégrer le facteur humain dans le cycle de l’IA, de la conception jusqu’au déploiement;

– moderniser les systèmes d’éducation et de santé pour répondre aux demandes du 21e siècle.

La démocratisation de l’IA est déjà en cours. En effet, parmi les personnes interrogées pour l’enquête, près d’une sur cinq déclare faire déjà usage de cette technologie. Par ailleurs, les deux tiers des sondés dans les pays à IDH faible prévoient d’utiliser l’IA dans l’éducation, la santé ou le travail au cours de l’année à venir. C’est pourquoi il est plus urgent que jamais de remédier aux problèmes d’accès à l’électricité et à l’internet, afin que tout le monde puisse profiter des nouvelles possibilités offertes par cette technologie. Cela étant, tout ne se résume pas à une question d’accès : la véritable fracture dépendra de l’efficacité de l’IA à compléter et augmenter les tâches des individus.

«Les choix que nous ferons dans les années à venir définiront l’héritage de cette transition technologique sur le plan du développement humain», a déclaré Pedro Conceição, directeur du Bureau du Rapport sur le développement humain du Pnud. «Si les bonnes politiques sont adoptées en se concentrant sur les individus, l’IA peut devenir un formidable pont vers des connaissances, des compétences et des idées nouvelles utiles à tous, que l’on soit exploitant agricole ou chef d’une petite entrepris», a-t-il ajouté.

Communiqué.

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Tunisie | La BM prévoit une croissance de 1,9% en 2025 et 1,6 % en 2026

27. April 2025 um 11:15

Un accord de financement de 96,1 millions d’euros, soit l’équivalent de 319,3 millions de dinars, pour l’appui de l’enseignement supérieur, a été signé par le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le directeur du bureau de la Banque mondiale (BM) à Tunis, Alexandre Arrobbio.

Le crédit a été signé hier, samedi 26 avril 2025, en marge des Spring Meetings du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), à Washington, en présence de Ousmane Dione, vice-président de la BM pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord et l’ambassadrice de la Tunisie aux Etats-Unis, Hanène Tejouri Bessassi.  Il sera payable à 28 ans, avec une période de grâce de 8 ans.

Sur un autre plan, la BM prévoit une croissance économique en Tunisie de 1,9 % en 2025 et de 1,6% en 2026, dans son rapport sur la situation économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, publié le 23 avril courant.

Selon ce rapport intitulé «Changer de vitesse : le secteur privé comme moteur de la croissance dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord», cette croissance devrait être soutenue par le secteur agricole qui connaîtra un rebond en 2025, sous l’hypothèse d’une amélioration des précipitations.

Pour ce qui est du taux d’inflation, il devrait baisser à 5,5% en 2025 et à 5% en 2026, contre 7% en 2024.

Pour rappel, le rapport sur les «Perspectives de l’économie mondiale, avril 2025», publié le 22 avril courant par le Fonds monétaire international (FMI), prévoit que la croissance en Tunisie devrait se situer à 1,4% en 2025 et 2026 et le taux d’inflation baisser de 7% en 2024 à 6,1% en 2025, avant de remonter à 6,5% en 2026.

Dans les pays importateurs de pétrole comme la Tunisie, la BM estime que les prévisions de la croissance restent assombries par un niveau élevé d’incertitude, alimentée par les conflits en cours, les chocs climatiques extrêmes, les fluctuations des marchés pétroliers et l’évolution de la conjoncture politique mondiale.

Cette incertitude est aggravée par l’impact potentiel des dynamiques commerciales volatiles sur la croissance et l’inflation à l’échelle mondiale. Le rapport souligne, par ailleurs, que les conflits risquent de compromettre des décennies de progrès économique, avec des effets durables sur le développement.

A l’échelle régionale, la BM table sur une croissance modeste de 1,9 % en 2024, suivie d’une progression modérée à 2,6% en 2025. Ces perspectives restent soumises à une grande incertitude en raison de l’évolution rapide de l’environnement mondial.

I. B.

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