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Le Maroc rejoint la classe des « pays à développement humain élevé » (PNUD)

07. Mai 2025 um 14:15

Une page historique vient d’être tournée dans l’évolution du Royaume. Dans son rapport mondial 2025, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a déclaré que pour la première fois, le Maroc est classé dans la catégorie des “pays à développement humain élevé“. Cette avancée est le fruit d’une dynamique continue de trente ans qui a permis à l’Indice de Développement Humain (IDH) marocain de passer de 0,456 en 1990 à 0,710 en 2023, dépassant ainsi la barre symbolique des 0,700 fixée par l’organisme onusien. Cette augmentation de 55,7% reflète des avancées notables dans les trois axes majeurs du progrès humain : santé, éducation et qualité de vie.

 

Le rapport mentionne aussi une diminution de l’Indice d’inégalité de genre (GII), signifiant une avancée graduelle vers l’égalité des sexes. Il est nécessaire de continuer à travailler sur la mortalité maternelle, la présence des femmes dans les organes décisionnels ainsi que leur accès à l’éducation et au marché de l’emploi.

Le PNUD a dévoilé à New York son Rapport mondial sur le développement humain, intitulé « Une question de choix : les individus et les opportunités à l’ère de l’intelligence artificielle ». Cette publication représente un point de basculement crucial pour le Maroc. Pour la seconde année consécutive, le pays conserve sa 120e place dans le classement mondial. Toutefois, il marque un jalon significatif en voyant son IDH franchir la barre des 0,700 – un événement sans précédent dans son histoire.

« Cette amélioration témoigne de progrès notables dans les axes essentiels du développement humain : la santé, l’éducation et le niveau de vie », déclare Otmane Gair, président de l’Observatoire national du développement humain (ONDH). Ses propos illustrent bien l’impact de cette réussite. Les experts s’accordent sur un aspect crucial : cette intégration au groupe des nations à développement humain élevé n’est pas le résultat d’un hasard, mais plutôt de stratégies gouvernementales menées sur le long terme.

Trente ans d’avancées continues et structurelles 

Le Maroc a patiemment gravi les échelons vers ce nouveau statut. De 1990 à 2023, le pays a maintenu une trajectoire particulièrement stable, modifiant graduellement ses structures sociales et économiques. En effet, cette performance a été reconnue dès 2010, lorsque le PNUD a classé le Royaume parmi les dix pays ayant connu la plus grande augmentation de leur IDH depuis 1970.

Otmane Gair souligne que « la solidité de la croissance indique une transformation structurelle graduelle des conditions de vie au Maroc ». Cette progression s’est traduite par des améliorations concrètes pour la population. Entre 1990 et 2023, l’espérance de vie à la naissance a fait un saut remarquable, augmentant de 10,5 ans. Cette avancée majeure reflète l’efficacité des stratégies de santé publique et l’amélioration de l’accès aux soins à travers le territoire.

Dans le domaine de l’éducation, les résultats sont également prometteurs. Durant cette période, la durée moyenne de l’éducation a augmenté de 3,4 ans, indiquant une accessibilité croissante de l’enseignement. On observe également une progression positive du nombre d’années d’éducation attendues, ce qui améliore les perspectives futures pour les nouvelles générations marocaines.

Le rapport du PNUD offre des perspectives éclairantes sur la provenance de ces progrès. Cette progression est le résultat de stratégies gouvernementales visant à améliorer le capital humain. À ce titre, Otmane Gair a déclaré : « L’évolution de l’IDH au Maroc témoigne de cette progression soutenue, soulignant le renforcement des initiatives de développement humain entreprises par le Royaume sous la direction visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI ».

Et de poursuivre : « Cette progression résulte de stratégies gouvernementales axées sur l’amélioration du capital humain, essentiel pour une croissance inclusive et pérenne ».

Des avancées sociales qui vont au-delà des indices économiques

L’inclusion du Maroc dans la classe des pays à développement humain élevé illustre une vision globale du progrès, qui va au-delà de l’évaluation purement économique. Le rapport classe le Royaume « parmi les pays où l’incidence de la pauvreté multidimensionnelle est faible », indiquant une amélioration globale des conditions d’existence pour une grande partie de la population. Cette perspective multidimensionnelle sur le progrès humain permet de comprendre de manière plus précise les réels progrès sociaux.

Au niveau régional, le Maroc se positionne désormais au milieu de la moyenne de la région arabe, tout en continuant à avancer dans sa dynamique de progression. Cette performance se distingue par rapport au ralentissement généralisé constaté à l’échelle internationale. Effectivement, le rapport du PNUD souligne « un frein au progrès global du développement humain, avec des traces de reculs de 2020-2021 encore visibles ».

Dans ce rapport 2025, Achim Steiner, le dirigeant du PNUD, lance d’ailleurs un avertissement : « Nous étions sur la voie de parvenir à un haut niveau de développement humain d’ici 2030 pendant des décennies, mais ce ralentissement pose une menace tangible pour l’évolution mondiale ». Dans ce cadre mondial morose, la performance du Maroc se distingue d’autant plus.

Il subsiste encore des défis, en particulier en ce qui concerne l’égalité de genre. Bien que le passage du seuil de 0,700 soit un jalon crucial, le rapport du PNUD souligne également les obstacles qui demeurent. L’Indice d’inégalité de genre révèle effectivement « une tendance à la diminution », suggérant ainsi « un avancement graduel vers l’égalité des sexes ». Cependant, selon les spécialistes du PNUD, « le Royaume doit prioriser la diminution des taux de mortalité maternelle, l’élévation du nombre de femmes dans les postes décisionnels et l’amélioration de leur accès à l’éducation et aux emplois ».

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Rapport du Pnud | L’IA pourrait relancer le développement humain

07. Mai 2025 um 07:39

Selon un nouveau rapport publié mardi 6 mai 2025 par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), les progrès du développement humain connaissent un ralentissement sans précédent. Le rapport montre comment l’intelligence artificielle (IA) pourrait relancer le développement.

Au lieu d’une reprise soutenue une fois passée la période de crise exceptionnelle des années 2020-2021, on a observé des progrès étonnamment faibles. Ces années de crise mises à part, la progression escomptée du développement humain à l’échelle mondiale présentée dans le rapport de cette année est la plus faible jamais enregistrée depuis 1990. 

Le Rapport sur le développement humain 2025 − intitulé «Une affaire de choix : individus et perspectives à l’ère de l’IA» − analyse les progrès du développement au travers d’une série d’indicateurs portant sur la santé, l’éducation et les niveaux de revenu, synthétisés dans ce qu’on appelle l’indice de développement humain (IDH). Les projections pour 2024 révèlent une stagnation de la progression de l’IDH dans toutes les régions du monde.

Au-delà du ralentissement alarmant du développement mondial, les auteurs du rapport constatent une aggravation des inégalités entre les pays riches et les pays pauvres. Alors que les voies traditionnelles de développement se resserrent sous l’effet de pressions mondiales, une action décisive est nécessaire pour écarter le risque d’une stagnation prolongée du progrès dans le monde.

«Pendant des décennies, nous avons été sur la bonne voie pour atteindre un niveau de développement humain très élevé à l’horizon 2030, mais ce ralentissement fait peser une menace bien réelle sur le progrès mondial», a déclaré l’administrateur du Pnud, Achim Steiner. Qui ajoute : «Si la lenteur des progrès enregistrés en 2024 devient “la nouvelle norme”, cela pourrait prendre plusieurs décennies supplémentaires, ce qui rendrait notre monde moins sûr, plus divisé et plus vulnérable aux chocs économiques et écologiques.»

Selon le rapport, on observe une augmentation des inégalités entre pays à IDH faible et pays à IDH très élevé pour la quatrième année consécutive. La tendance de long terme d’une réduction des inégalités entre pays riches et pays pauvres est donc en train de s’inverser.

Retombées positives de l’IA sur l’emploi

Les tensions commerciales croissantes, l’aggravation de la crise de la dette et l’essor d’une industrie qui ne crée pas d’emplois sont autant de problèmes qui nuisent au développement des pays dont l’IDH est actuellement le plus faible.

«Au milieu de cette tourmente mondiale, nous devons réfléchir de toute urgence à de nouveaux moyens pour stimuler le développement», a déclaré M. Steiner. Et d’ajouter : «Alors que l’intelligence artificielle continue de s’installer rapidement dans de nombreux aspects de nos vies, nous devrions étudier sa capacité à promouvoir le développement. De nouvelles fonctionnalités apparaissent presque tous les jours et, même si l’IA n’est pas une panacée, nos choix peuvent relancer le développement humain en ouvrant de nouvelles voies et en offrant de nouvelles possibilités.»

Le rapport présente les résultats d’une nouvelle enquête qui montre que les gens sont réalistes mais restent optimistes par rapport aux changements que l’IA peut apporter.

La moitié des personnes interrogées dans le monde pensent que leur travail pourrait être automatisé.  Une part encore plus grande − six sur dix − s’attend à ce que l’IA ait des retombées positives sur leur emploi et offre des possibilités dans des métiers qui peut-être n’existent même pas encore aujourd’hui. 

Seuls 13% des sondés craignent que l’essor de l’IA entraîne des suppressions d’emplois. En revanche, dans les pays à IDH faible ou moyen, 70% des personnes interrogées s’attendent à ce que l’IA augmente leur productivité, et les deux tiers prévoient d’utiliser cette technologie dans l’éducation, la santé ou le travail au cours de l’année à venir.

Le rapport préconise une approche de l’IA centrée sur l’humain, qui pourrait foncièrement redéfinir les approches du développement. Les résultats de l’enquête montrent que, dans le monde entier, les gens sont prêts à ce type de «réinitialisation»

Le rapport expose trois domaines d’action critiques :

– bâtir une économie de collaboration et non de concurrence entre les humains et l’IA;

– intégrer le facteur humain dans le cycle de l’IA, de la conception jusqu’au déploiement;

– moderniser les systèmes d’éducation et de santé pour répondre aux demandes du 21e siècle.

La démocratisation de l’IA est déjà en cours. En effet, parmi les personnes interrogées pour l’enquête, près d’une sur cinq déclare faire déjà usage de cette technologie. Par ailleurs, les deux tiers des sondés dans les pays à IDH faible prévoient d’utiliser l’IA dans l’éducation, la santé ou le travail au cours de l’année à venir. C’est pourquoi il est plus urgent que jamais de remédier aux problèmes d’accès à l’électricité et à l’internet, afin que tout le monde puisse profiter des nouvelles possibilités offertes par cette technologie. Cela étant, tout ne se résume pas à une question d’accès : la véritable fracture dépendra de l’efficacité de l’IA à compléter et augmenter les tâches des individus.

«Les choix que nous ferons dans les années à venir définiront l’héritage de cette transition technologique sur le plan du développement humain», a déclaré Pedro Conceição, directeur du Bureau du Rapport sur le développement humain du Pnud. «Si les bonnes politiques sont adoptées en se concentrant sur les individus, l’IA peut devenir un formidable pont vers des connaissances, des compétences et des idées nouvelles utiles à tous, que l’on soit exploitant agricole ou chef d’une petite entrepris», a-t-il ajouté.

Communiqué.

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Tunisie | La BM prévoit une croissance de 1,9% en 2025 et 1,6 % en 2026

27. April 2025 um 11:15

Un accord de financement de 96,1 millions d’euros, soit l’équivalent de 319,3 millions de dinars, pour l’appui de l’enseignement supérieur, a été signé par le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le directeur du bureau de la Banque mondiale (BM) à Tunis, Alexandre Arrobbio.

Le crédit a été signé hier, samedi 26 avril 2025, en marge des Spring Meetings du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), à Washington, en présence de Ousmane Dione, vice-président de la BM pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord et l’ambassadrice de la Tunisie aux Etats-Unis, Hanène Tejouri Bessassi.  Il sera payable à 28 ans, avec une période de grâce de 8 ans.

Sur un autre plan, la BM prévoit une croissance économique en Tunisie de 1,9 % en 2025 et de 1,6% en 2026, dans son rapport sur la situation économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, publié le 23 avril courant.

Selon ce rapport intitulé «Changer de vitesse : le secteur privé comme moteur de la croissance dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord», cette croissance devrait être soutenue par le secteur agricole qui connaîtra un rebond en 2025, sous l’hypothèse d’une amélioration des précipitations.

Pour ce qui est du taux d’inflation, il devrait baisser à 5,5% en 2025 et à 5% en 2026, contre 7% en 2024.

Pour rappel, le rapport sur les «Perspectives de l’économie mondiale, avril 2025», publié le 22 avril courant par le Fonds monétaire international (FMI), prévoit que la croissance en Tunisie devrait se situer à 1,4% en 2025 et 2026 et le taux d’inflation baisser de 7% en 2024 à 6,1% en 2025, avant de remonter à 6,5% en 2026.

Dans les pays importateurs de pétrole comme la Tunisie, la BM estime que les prévisions de la croissance restent assombries par un niveau élevé d’incertitude, alimentée par les conflits en cours, les chocs climatiques extrêmes, les fluctuations des marchés pétroliers et l’évolution de la conjoncture politique mondiale.

Cette incertitude est aggravée par l’impact potentiel des dynamiques commerciales volatiles sur la croissance et l’inflation à l’échelle mondiale. Le rapport souligne, par ailleurs, que les conflits risquent de compromettre des décennies de progrès économique, avec des effets durables sur le développement.

A l’échelle régionale, la BM table sur une croissance modeste de 1,9 % en 2024, suivie d’une progression modérée à 2,6% en 2025. Ces perspectives restent soumises à une grande incertitude en raison de l’évolution rapide de l’environnement mondial.

I. B.

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La Tunisie et les institutions de Bretton Woods | Je t’aime, moi non plus !

23. April 2025 um 08:55

Les relations de la Tunisie avec les institutions de Bretton Woods ne sont pas au beau fixe, et notamment avec le Fonds monétaire international (FMI), que le président de la république Kaïs Saïed accuse de vouloir imposer ses diktats, mais cela ne l’empêche pas de participer aux réunions de printemps 2025 du Groupe de la BM et du FMI, qui se tiennent du 21 au 26 avril 2025 à Washington DC.

Selon un communiqué du ministère de l’Economie et de la Planification, la délégation officielle tunisienne comprend le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

L’absence à ce conclave de la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, peut s’expliquer par le fait que la Tunisie n’est pas pressée de renouer avec le FMI, dont elle ne sollicite plus le prêt de 1,9 milliard de dollars dont la négociation est bloquée depuis octobre 2023, tout en tenant à garder ses liens historiquement forts avec la BM.

Au programme de la délégation tunisienne, des  rencontres avec de hauts responsables d’institutions financières régionales et internationales, ainsi que leurs homologues des autres pays.

Ces réunions rassemblent à Washington des dirigeants d’organisations internationales, de hauts responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile et des innovateurs du monde entier, indique le portail en ligne de la BM.

I. B.

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