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Heute — 26. März 2025Haupt-Feeds

Que cache le changement de position de la BAD dans le dossier du métro de Sfax?

26. März 2025 um 12:47

Le changement de position de la Banque africaine de développement (BAD) vis-à-vis du projet du métro léger de Sfax, en imposant de nouvelles règles plus strictes, reflète trois réalités.

La première est que la dégradation de la notation souveraine de la Tunisie ces trois dernières années n’est pas passée sans dégâts. La BAD, comme toute institution financière, doit évaluer le risque de ses financements. Le risque Tunisie est parmi les plus élevés, bien qu’en réalité le pays a respecté tous ses engagements et n’a raté aucun rendez-vous. L’institution financière a longtemps investi chez nous et son siège était même en plein cœur de la capitale, et cette décision est regrettable.

La deuxième est que la non-conclusion d’un accord avec le FMI a également pesé. Pendant des mois, il y avait des doutes quant à la capacité de la Tunisie à éviter un défaut de paiement. Cela a naturellement impacté tous les dossiers en cours avec les institutions financières internationales, y compris la BAD. Il suffit de regarder la chute libre de l’appui budgétaire que ces institutions fournissaient à la Tunisie pour comprendre que notre position avec le Fonds était un facteur déterminant pour tous les flux financiers en direction de la Tunisie.

La troisième est que ces pratiques ne sont autres qu’une pression sur notre pays. Les positions prises par la Tunisie dans plusieurs dossiers ne plaisent nécessairement pas à l’autre bout de la Méditerranée ou de l’Atlantique. Mettre en place un embargo financier non annoncé est l’un des moyens utilisés pour tenter d’obtenir quelques concessions. Même notre notation souveraine en a payé le prix, car des pays qui ont des fondamentaux beaucoup plus faibles sont notés mieux que nous.

Ce qui importe le plus maintenant, c’est la solution à tout cela. Les conditions de la BAD pourraient être rencontrées ailleurs. Un nouveau plan de financement s’impose, car nous n’avons pas le choix.

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Une moyenne d’un seul emploi créé par projet agricole approuvé!

26. März 2025 um 11:37

En revenant aux statistiques publiées par l’APIA pour l’année 2024, il y a un chiffre qui intrigue: 3 001 projets ont été approuvés, permettant de créer 3 000 emplois. En d’autres termes, il y a un poste créé par projet, ce qui n’est pas normal.

Il est logique que les travailleurs dans le secteur de l’agriculture soient des saisonniers par excellence, mais il faut un nombre minimum de personnel permanent pour assurer le bon fonctionnement d’une exploitation. La pratique nous a appris qu’il y a une main-d’œuvre qui travaille quotidiennement dans les champs, composée de femmes rurales. Les accidents fréquents en sont le meilleur témoin. Les changements envisagés au niveau du Code du travail ne vont pas révolutionner la donne. Le recrutement de saisonniers sera préservé, vu la nature cyclique des campagnes. Néanmoins, est-ce que ces femmes sont réellement recrutées par des contrats? Même à durée déterminée? Elles sont payées par journée, sans couverture sociale sauf exception.

Il est aujourd’hui primordial de mettre un peu d’ordre dans ce secteur. L’agriculture bénéficie d’avantages fiscaux uniques, dont un taux d’imposition sur les sociétés de 10% seulement. Maintenant, il va devenir l’une des rares activités à pouvoir bénéficier d’un marché du travail toujours flexible. En contrepartie, il est légitime d’exiger que les investisseurs respectent le minimum en matière de droit des travailleurs.

C’est très important également pour la CNSS et l’ensemble du système sanitaire. Dans les maladies lourdes, l’accès aux soins est garanti dans les hôpitaux. Certes, le parcours est difficile et la durée d’attente est longue, mais il est assuré sans avoir une cotisation de l’autre côté. Le contrôle sur le terrain par les services sociaux et les instances d’investissement est primordial. S’il faut lier l’avantage fiscal et financier à une déclaration réelle de la main-d’œuvre, il faut le faire sans hésitation.

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Le dollar s’affaiblit, contrairement aux attentes

26. März 2025 um 10:56

Au début de l’année, tous les analystes s’attendaient à un dollar fort. Mais à la fin du premier trimestre, le billet vert traverse une mauvaise passe. Les politiques agressives de Donald Trump, basées sur des barrières douanières, risquent d’impacter négativement la croissance américaine. La réponse européenne, forte et basée sur des dépenses plus importantes, a changé la donne. La confiance des consommateurs américains est à son plus bas depuis 4 ans.

Au début, les attentes évoquaient un impact positif des droits de douane. Mais ce sont les données économiques américaines qui inquiètent. Les actions actuelles vont conduire à l’augmentation du taux de chômage à la suite du licenciement des agents publics. En même temps, la guerre contre l’immigration clandestine va réduire la disponibilité de la main-d’œuvre, donc les prix à terme. Les économistes tentent de suivre la réalisation des promesses électorales de Trump qui n’a pas de calendrier précis pour ses réformes. Il mène les actions sur tous les fronts, ce qui perturbe toute analyse des effets des chantiers ouverts.

Pour le dinar, nous avons vu une appréciation de 0,7% vis-à-vis du billet vert sur une année glissante. Il est encore tôt d’évaluer les retombées de ces dynamiques sur la balance des paiements tunisienne. Toutefois, un euro fort signifie des recettes d’exportations plus importantes et des importations de matières premières et de base moins coûteuses. Tous les contrats sont négociés en dollar américain, ce qui fait nos affaires en tant que pays importateur net de ces produits. Mais au total, une mauvaise croissance américaine signifie un ralentissement mondial, ce qui n’est pas une bonne nouvelle. 

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Une baisse du taux directeur en vue ?

26. März 2025 um 10:15

Bien que cela demeure un sujet à débattre du point de vue technique, plusieurs signes convergent vers une baisse proche du taux directeur.

La dernière rencontre du président de la République avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie envoie des signes dans ce sens. Il y a une insistance sur le rôle de l’institution de l’Avenue Hédi-Nouira dans la relance économique; en d’autres termes, l’accès au financement. De plus, les derniers chiffres de l’inflation, 5,7% le mois dernier, ouvrent effectivement une fenêtre de tir, surtout que celle sous-jacente, indicateur clé pour la politique monétaire, est au même niveau.

À notre avis, la révision des taux doit se faire cette année, mais nous préférons temporiser. L’analyse de l’indice des prix montre que les produits alimentaires accélèrent toujours plus rapidement que le panier global. Si les prix de l’huile d’olive n’avaient pas baissé et que la période des soldes n’avait pas coïncidé avec cette période, nous aurions été avec une inflation plus élevée. Ceux qui font le marché quotidiennement ont certainement remarqué la hausse des prix de plusieurs produits. Les commerçants préparent la rentrée après les vacances de l’aïd avec de nouveaux tarifs.

Pour relancer l’investissement, il faut que la baisse soit significative, de pas moins de 100 points de base. Elle permettra un accès moins onéreux aux crédits d’exploitation, mais pas nécessairement à ceux d’investissement. Ce dernier ne dépend pas seulement de cette composante. Il y a tout un environnement et une demande locale et internationale toujours instables. Si nous relançons la demande alors que l’offre demeure rigide, nous allons nous retrouver dans le même piège, et c’est grave.

Reste à préciser que la réduction du taux directeur sera accompagnée d’une baisse similaire de la rémunération des dépôts. Si vous avez planifié des produits financiers sur la base de 7% brut, il est temps de refaire vos calculs.

 

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ATL: une partie du dividende sera en franchise de la retenue à la source

26. März 2025 um 09:37

L’ATL a déjà annoncé, il y a plus de quatre semaines, son résultat net de l’exercice 2024 ainsi que son dividende. Après la certification de ses états financiers, la compagnie a officiellement convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale ordinaire.

Le projet des résolutions comporte l’affectation des réserves pour réinvestissements exonérés, devenues disponibles et qui s’élèvent à 3,047 MTND, en résultats reportés. Ces derniers affichent un solde de 15,271 MTND fin 2023.

En même temps, 6,250 MTND seront prélevés sur les bénéfices de 2024 et alloués pour des réinvestissements. Après l’affectation complète du résultat, le solde du poste résultats reportés avant affectation sera de 17,084 MTND fin 2024, dont 0,212 MTND en franchise de la retenue à la source.

L’autre information concerne le dividende. Une partie sera en franchise de la retenue à la source.

L’enveloppe globale à distribuer est de 11,375 MTND, dont 0,650 MTND en franchise de la retenue à la source. Cela donne un dividende brut de 0,350 TND par action, dont 0,020 TND sans retenue à la source. En net, chaque actionnaire recevra 0,317 TND au titre de chaque titre détenu. Par rapport au cours de la veille, le yield sera donc de 4,3%. Il est dans la moyenne du secteur financier coté en Bourse.

L’ATL est l’une des meilleures compagnies de leasing du point de vue profitabilité. Sa qualité d’actifs est acceptable, avec un taux de créances classées de 7,79%. Le ratio de couverture des actifs non performants par les provisions et agios est de 86,77%, largement au-dessus du minimum réglementaire. Dans le secteur financier, elle reste un placement qui offre un couple rendement-risque adéquat.

 

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Gestern — 25. März 2025Haupt-Feeds

Autoriser le covoiturage serait une bonne alternative aux VTC

25. März 2025 um 13:09

Bolt, une application de VTC (véhicule de transport avec chauffeur), a été fermée lundi 24 mars 2025 et les autorités ont déclenché des mesures contre la société. Derrière, il y a des accusations de blanchiment d’argent. Nous évoquons le sujet aujourd’hui non pour donner un avis sur l’affaire, mais pour penser à la meilleure manière de libérer le secteur du transport.

Pour ceux qui ne le savent pas, il y a une liaison directe entre la productivité et la qualité du service de transport dans un pays.

Bonne nouvelle, mauvaise nouvelle

Les différentes applications de réservation de taxis ont permis de résoudre les problèmes de certains et en ont créé d’autres pour d’autres. Puisque les courses coûtent au moins le double de ce qui aurait été facturé sur la base du compteur, ceux qui ont un revenu élevé ont trouvé dans ce système un refuge. Cela permet de trouver le moyen d’atteindre sa destination même dans les heures de pointe.

En revanche, pour les personnes qui ont un revenu modeste, trouver un taxi est devenu un calvaire. Qui peut s’offrir un trajet à 20 dinars, montant qui équivaut les dépenses de deux ou trois jours? Cela explique les avis partagés sur les réseaux sociaux depuis la publication de l’annonce.

Néanmoins, cette mesure va faire du mal à plusieurs professionnels qui ont investi dans des véhicules confortables comme taxis, en tablant sur des recettes élevés grâce à ces applications. Nous connaissons tous le coût d’un véhicule acquis par un financement leasing. Comment parvenir maintenant à générer suffisamment de revenus pour payer sa lettre de change, assurer l’entretien, payer l’assurance, rémunérer le chauffeur et le propriétaire et économiser pour les risques d’accident? C’est quasiment une mission impossible.

Autoriser le covoiturage

Le business des VTC présente un problème. Avoir des avantages pour l’acquisition du matériel roulant et profiter des applications pour multiplier ses recettes n’est pas juste. Il fallait intervenir. Cela nous renvoie à la possibilité d’accorder le droit d’exercer cette activité aux individus. La pratique du covoiturage est devenue une habitude, mais elle coûtera chère au chauffeur s’il tombe entre les mains d’un contrôle routier. Pourquoi ne pas autoriser cette pratique capable de résoudre le calvaire du transport pour des dizaines de milliers?

En contrepartie, l’Etat pourra exiger une taxe de circulation plus élevé et imposer une prime supplémentaire dans les primes d’assurance. Cela permettra de compenser, partiellement, la recette fiscale qui aurait dû être générée par le secteur organisé. C’est même plus rémunérateur pour l’Etat car les taxis ne déclarent pas leurs vrais revenus – ils ne sont pas les seuls à le faire.

Pour l’Etat, cela est bénéfique sur tous les plans. Il va réduire la demande sur le transport public. Ce qui signifie une meilleure qualité de services.

De plus, le nombre de voitures qui circulent sur les routes va diminuer puisque plusieurs feront le choix d’opter pour le covoiturage.

La consommation des carburants et la pollution se retrouveront réduites. Cela sans compter une plus grande disponibilité des taxis qui ne vont plus refuser les courses peu profitables selon leurs estimations. Qu’en pensez-vous?

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Tunisie Leasing & Factoring proposera un dividende de 1,150 Tnd par action

25. März 2025 um 13:50

Le Conseil d’administration de Tunisie Leasing & Factoring a arrêté les états financiers individuels et consolidés au 31 décembre 2024. Les comptes sociaux font apparaitre un résultat net de 24,818 Mtnd, soit une hausse de 2,07% en glissement annuel. Quant aux états financiers consolidés, le bénéfice net s’est élevé à 37,470 Mtnd, une amélioration de 32,8% par rapport à 2023.


Selon les derniers indicateurs d’activité, le Produit net de leasing a reculé de 1,1% à 74,405 Mtnd. Les charges d’exploitation ont augmenté de 7,4% à 34,009 Mtnd. Si nous ajoutons le fait que le taux d’imposition a augmenté, l’amélioration ne peut venir que de la réduction du cout de risque. Le ratio des créances classés a gagné 102 points de base fin 2024 à 8,64%. Déjà, au premier semestre, le cout du risque était seulement de 0,726 Mtnd.


Le Conseil a décidé de convoquer une Assemblée générale ordinaire le 28 avril 2025 et de proposer aux actionnaires la distribution d’un dividende de 1,150 Tnd par action et, ce sous réserve de l’accord de la Banque Centrale de Tunisie. Pour rappel, l’année dernière, la compagnie a distribué 1,100 Tnd par action. La hausse est donc en ligne avec le rythme de la progression des bénéfices.


Sur le marché, le titre a réalisé un rendement de 5,61% depuis le début de l’année. Le dividende proposé assure, au cours de clôture d’aujourd’hui, un yield net de 5,4%. Tunisie Leasing & Factoring reste le leader du marché et ses bons résultats sont un bon signe pour l’ensemble du secteur. C’est une autre société financière qui confirme que l’industrie financière est capable de générer des gains même lorsque l’environnement est peu porteur.

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QNB Tunisia réduit son capital social et absorbe toutes ses pertes antérieures

25. März 2025 um 11:37

QNB Tunisia a publié hier ses états financiers pour l’exercice 2024. L’activité a été soldée par une perte de -44,186 Mtnd, mais en amélioration par rapport à 2023. Grace aux augmentations de capital importantes des dernières années, les fonds propres totalisent 282,947 Mtnd fin 2024. Au niveau consolidé, les pertes sont de -53,622 Mtnd.

La banque a vu son PNB augmenter de 25,7% à 70,319 Mtnd. La marge d’intérêt s’est établie à 12,205 Mtnd, un bond de 79,8% en glissement annuel. Idem pour les revenus du portefeuille titres, qui sont passés de 42,595 Mtnd en 2023 à 52,864 Mtnd en 2024. Seules les commissions nettes ont reculé de 19,8% à 5,247 Mtnd. L’impact de la baisse des tarifications bancaires en 2024, imposée par la Banque Centrale de Tunisie, a eu son impact sur cette catégorie de revenus.

Ces progrès n’ont pas été suffisant pour couvrir les charges, notamment le coût du risque qui continue à être élevé. Il a totalisé 41,451 Mtnd en 2024. Le résultat d’exploitation s’est retrouvé à -43,786 Mtnd.

Sur le volet commercial, les dépôts de la banque ont évolué de 192,979 Mtnd, ce qui constitue une évolution notable. L’encours net de crédits accordés a atteint 1 024,740 Mtnd. Il est à noter que la banque a traité 35 demandes pour bénéficier des dispositions de l’article 412 de ka Loi 41-2024. L’encours de prêts concernés est de 3,419 Mtnd et des provisions de 0,045 Mtnd ont été constitués dans les comptes.


Les actionnaires de la banque ont été convoqués en une Assemblée générale ordinaire le 26 mars 2025 pour statuer sur les comptes de l’exercice 2024. Une Assemblée générale extraordinaire sera tenue le même jour pour réduite son capital social de banque de 361,700 MTND, le réduisant à 282,300 MTND. Cela permettra d’effacer les pertes. S’agit-il d’un signe pour des bénéfices et du dividende dès l’année prochaines ? Wait and see.

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Des tunisiens parmi un consortium d’investisseurs lançant l’incubateur de startups SEKETAK

22. März 2025 um 09:58

Un consortium composé de Falak, un fonds de capital-risque, et d’un groupe d’investisseurs égyptiens, tunisiens et libanais a créé SEKETAK, un incubateur et accélérateur de startups d’une valeur de 20 millions d’EGP (1,226 Mtnd). L’identité des souscripteurs n’a pas été révélée, mais le nouveau véhicule cherchera à soutenir des startups à fort potentiel dans des secteurs particuliers, comme l’agroalimentaire et l’énergie.


Falak,  est un fonds de capital risque qui agit en tant que bras financier du Ministère de la coopération internationale et de l’Autorité générale égyptienne de l’investissement et des zones franches. Il investit dans les startups innovantes en Egypte.

L’écosystème égyptien a connu une croissance rapide ces dernières années, grâce à une population jeune et férue de technologie, à une pénétration croissante de l’internet et au soutien du gouvernement, avec des exonérations fiscales et d’autres incitations financières. Il a également mis en place des centres d’innovation et des parcs technologiques pour soutenir les jeunes pépites. Les levées de fonds par les startups égyptiennes ont totalisé 329 millions de dollars en 2024.


La poussée vers la transformation numérique dans divers secteurs devrait continuer à stimuler la croissance des entités. Actuellement, de nombreuses startups égyptiennes cherchent à se développer dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Probablement, nous allons voir prochainement des transactions avec des sociétés tunisiennes qui respectent le double critère de croissance et de rentabilité. L’environnement favorable encourage l’innovation et l’esprit d’entreprise. Il faut en tirer les meilleures pratiques et améliorer notre écosystème qui a son propre lot de défis qu’il convient de relever avec prudence.

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Best Lease : repli du bénéfice, hausse du dividende

22. März 2025 um 09:35

Best Lease a annoncé hier que son Conseil d’administration a arrêté les états financiers relatifs à l’exercice 2024. Le résultat net 2024 s’est élevé à 10,261 Mtnd contre 12,437 Mtnd l’année d’avant.

Selon les indicateurs d’activité de l’exercice 2024, le produit net de leasing a reculé de 2,0% à 28,375 Mtnd. En se référant aux comptes de la première moitié de l’année, nous constatons que les charges financières nettes ont significativement augmenté et apparemment cela s’est poursuivi au second semestre. Les certificats de leasing émis l’année dernière ont contribué à cette hausse. Il faut dire l’obligation de respecter les règles de la Chariaa en matière de financement prive la compagnie du financement sur le marché obligataire, augmentant ainsi les charges financières.


En même temps, les charges d’exploitation se sont repliées de 2,4% à 7,518 Mtnd. L’impact de la hausse de l’impôt sur les sociétés, imposé par la Loi des Finances 2025, a affecté la profitabilité. Nous pensons que le cout du risque a également contribué à la baisse du bénéfice. Sur l’année, les créances classées sont passées de 28,218 Mtnd en 2023 à 42,323 Mtnd l’année d’avant, soit un taux d’actifs compromis de 12,9%.


Les actionnaires sont convoqués en une Assemblée générale ordinaire le 26 avril 2025. Le dividende qui leur sera proposé est de 0,150 Tnd par action, sous réserve de l’accord préalable de la Banque Centrale de Tunisie, contre 0,140 Tnd par l’action l’année dernière. Si c’est le cas, le rendement en dividende serait de 5,8%. Le titre a gagné 18,97% depuis le début de l’année, ce qui représente une performance notable.


Les investisseurs doivent tenir en compte que le coût des ressources restera élevé en 2025, idem pour celui des risques. Si les taux baissent, les bénéfices seraient sous tension, mais le repli serait à un seul chiffre. Le dividende n’est pas en péril et la politique de rémunération des actionnaires, avec une hausse constante du dividende, demeurera stable. Best Lease est un bon placement pour ceux qui visent le moyen et long terme.

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Euro-Cycles augmente son résultat net 2024 de 79,6%

22. März 2025 um 08:50

Le conseil d’administration d’Euro-Cycles a arrêté les états financiers de l’année 2024 qui font ressortir un chiffre d’affaires de 119,631 MTND, en hausse de 9,5% en glissement annuel et un résultat net de 9,617 MTND, une amélioration de 79,6% par rapport à 2023.

Les revenus étaient connus depuis la publication des indicateurs d’activité du dernier trimestre au mois de janvier. Ils ont été réalisés grâce à la vente de 350 836 vélos durant l’année. Il faut dire que le contexte n’était pas si porteur pour la société. À l’échelle internationale, 2024 venait après 2023, une année marquée par une offre excédentaire, résultant de prévisions de demande surestimées. Les prix ont baissé dans l’objectif d’écouler leurs stocks. Cela a posé des défis importants en termes de maintien de la rentabilité dans un environnement concurrentiel tendu.

En contrepartie, la société s’est lancée dans une expansion vers de nouveaux marchés, tels que l’Espagne et le Portugal, capables d’offrir des opportunités de croissance et de diversification des revenus. Les prospections ont touché la France et l’Irlande également. Cela contribuera à réduire la dépendance à l’égard de marchés spécifiques et à stimuler la croissance à long terme de l’entreprise. De plus, la diversification des clients peut offrir une protection contre les fluctuations économiques dans un seul marché.

Durant 2024, le transport en provenance d’Asie était sous tension, avec les risques en mer Rouge qui ont entraîné une augmentation des temps de transit et des rotations de navires plus longues. De plus, les bateaux fonctionnant à pleine capacité ont conduit à des coûts de transport plus élevés. Les perturbations dans la chaîne d’approvisionnement ont conduit à des coûts plus élevés

Nous pouvons dire que l’année a été une réussite pour Euro-Cycles. À la lumière de cette performance, le dividende proposé est de 0,600 TND par action. Le rendement net en dividende est de 3,6%. Il a été affecté par la hausse des cours sur le marché. Le titre affiche un rendement de 25,3% depuis le début de l’année.

 

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La TSB a consommé tous ses fonds propres, en attendant la recapitalisation

21. März 2025 um 12:03

L’Assemblée générale ordinaire de la Tunisian Saudi Bank (TSB), statuant sur les résultats de l’exercice 2023, s’est tenue comme prévu. L’affectation des résultats a fait passer les résultats reportés à -228,695 MTND et les capitaux propres à -45,414 MTND.

Cette situation est inquiétante pour un établissement de crédits tel que la TSB. Et l’augmentation de capital de 100 millions de dinars (MTND) votée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) urge.

Une recapitalisation qui attend

Cette opération sera supportée à hauteur de 50 MTND par l’actionnaire saoudien et le reste par les parties tunisiennes. L’Etat va souscrire à la place de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), l’ETAP et Tunisair. En tout, il mettra 49,625 MTND. Seule la CNSS va suivre l’opération et ne sera pas diluée.

Lors des discussions au niveau de la Commission des finances et du budget, certains chiffres ont été présentés. Ainsi, la banque affiche un ratio Tier I de 0,96 % fin 2022. Le taux des créances classées s’est établi à 46 %.

Nous ignorons les raisons pour lesquelles la recapitalisation n’a pas encore eu lieu. En même temps, elle pourrait être réalisée après la publication des états financiers et du rapport des commissaires aux comptes.

A notre sens, la vraie question qui se pose concerne l’impact réel de cette injection de fonds. Techniquement, cela donnera une durée de vie supplémentaire à la banque. Et ce, en lui permettant d’enregistrer des pertes; mais sans tomber dans des fonds propres négatifs.

Combien cela va-t-il durer? Sans une reprise d’activité, le besoin d’augmenter le capital risque d’être renouvelé d’ici 2026.

Le problème est structurel. Car c’est une banque universelle, mais sans une empreinte géographique capable de drainer un flux de dépôts récurrents et des dossiers de crédits rentables avec les entreprises.

Un business model à réviser?

La TSB a été créée pour soutenir les grands projets de développement et non pour concurrencer les autres établissements sur un segment retail déjà pris. La décision à prendre concerne le business model que la banque doit poursuivre.

En effet, soit elle préserve sa nature universelle. Et dans ce cas, il faut que les actionnaires mettent à sa disposition tous les moyens financiers, humains et matériels nécessaires pour concurrencer sérieusement les autres établissements.

Soit elle retrouve son statut initial de banque d’affaires. Ce retard enregistré dans la recapitalisation aura donc un impact sur la qualité des prévisions du plan de redressement présenté aux autorités et sur la base duquel la décision de participer à l’opération a été prise.

Sans oublier à cet égard que cela pourrait affecter l’image de la Tunisie en tant que partenaire et pays ouvert à l’investissement aux yeux des Saoudiens. Nous sommes en train de parler de la première puissance économique de la région MENA. Il y a tout intérêt à ce que l’opération réussisse et que la banque exploite son potentiel au profit de l’économie tunisienne.

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L’Utica et le CBF incitent les entreprises à adhérer à TuniChèque

21. März 2025 um 08:44

Le Conseil bancaire et financier (CBF) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) ont incité les entreprises à adhérer à la plateforme TuniChèque dédiée aux transactions par chèque. Le syndicat des patrons “appelle ses adhérents à faire preuve de patience et d’engagement dans cette transition, afin de tirer pleinement parti des avantages qu’offre ce dispositif en matière de sécurité et d’efficacité des transactions commerciales”. Pour sa part, le CBF a mis en place une assistance dédiée aux clients bancaires, notamment aux adhérents de l’Utica et des sessions de formation personnalisées pour une meilleure prise en main des nouvelles procédures de traitement des chèques.

Si nous croisons ces statistiques avec le nombre de chèques qui est en chute libre, nous comprenons entre les lignes que les entreprises n’ont pas trouvé dans la nouvelle formule les possibilités offertes par ce moyen de paiement auparavant. Le problème est qu’elles ne retrouveront plus ces fonctions d’utilité dans n’importe quels autres moyens, y compris la lettre de change. D’ailleurs, les tentatives se multiplient pour améliorer la réglementation de cette dernière et la doter de quelques caractéristiques de l’ancien chèque.

La lettre de change peut être acceptée par des entreprises qui se connaissent mutuellement, dans le monde du B to B. Mais dans celui du B to C, elle ne peut causer que des dysfonctionnements. Comment vérifier si la lettre de change ne présente pas de vice de forme? Légaliser sa signature à la municipalité et signer une reconnaissance de dette? Est-ce que c’est pratique pour une boutique qui vend de l’électroménager, des smartphones, ou des vêtements pour enfants? Comment vendre durant les weekends, le pic de l’activité commerciale? Il faut des solutions à toutes ces questions. Elles ne peuvent être que technologiques et le système bancaire est capable d’en fournir. Est-ce que les entreprises accepteraient d’y adhérer? C’est une autre paire de manches, mais qui sera prochainement débattue.

 

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Qu’est-ce que l’indépendance à l’ère moderne?

20. März 2025 um 13:02

Nous fêtons aujourd’hui le 69ème anniversaire de l’indépendance. C’est la date la plus importante dans l’histoire contemporaine de la Tunisie, et c’est une occasion pour évaluer le chemin parcouru depuis. Sommes-nous réellement indépendants? Une question compliquée et multidimensionnelle dans un monde qui change radicalement.

Le concept d’indépendance d’un pays a évolué au fil du temps. Dans un contexte de mondialisation, de progrès technologiques fou et d’évolution de la dynamique géopolitique, être indépendant au sens classique n’a plus de sens. Il y a une interdépendance entre les pays qui fait que nous sommes tous pris dans un labyrinthe d’interconnexions sans fin.

Aspect de la nouvelle indépendance

Si l’idée centrale de l’indépendance, basée sur la souveraineté et l’autonomie, demeure; ses implications pratiques ont changé de manière significative par rapport à ce qu’elles étaient il y a 30 ans.

La vision traditionnelle de l’indépendance d’un pays consiste principalement à contrôler son territoire, ses lois et sa gouvernance sans ingérence extérieure. Aujourd’hui, la souveraineté reste toujours centrale, mais nous participons à des organisations internationales (ONU, OMC, Union africaine, UMA, etc.) et à des traités qui exigent des compromis sur certains aspects de l’autonomie en échange d’avantages collectifs.

Sur la dernière quinzaine d’années, il y a eu beaucoup de travail sur la notion du contrôle du territoire; surtout avec les attaques terroristes qui ont secoué la Tunisie. Les autorités ont pu stabiliser la situation sécuritaire grâce à des efforts colossaux et sans faire de bruit. La confiance en l’armée nationale n’a jamais été aussi élevée.

Progressivement, le curseur est passé à la lutte contre l’ingérence extérieure. Et pour que l’on soit intellectuellement honnête, il y en avait suffisamment. Que l’on le veuille ou pas, la révolution de 2011 était spontanée; mais elle a été utilisée par les puissances mondiales pour déclencher des événements similaires dans la région.

 

… Les autorités ont pu stabiliser la situation sécuritaire grâce à des efforts colossaux et sans faire de bruit. La confiance en l’armée nationale n’a jamais été aussi élevée.

 

L’expérience démocratique a ouvert les portes devant une longue liste de tentatives d’ingérence. Pour les refermer, c’est une longue histoire et démarche qui ne sont pas faciles. Et c’est clairement le cheval de bataille des responsables actuels. Préciser où se situe la limite entre ingérence et intérêt collectif est au cœur de la mission des affaires étrangères.

Interdépendance économique

Auparavant, l’indépendance économique signifiait l’autosuffisance et une dépendance minimale à l’égard des autres nations pour les ressources ou le commerce. Avec ce qui se passe aujourd’hui, cela n’a plus quasiment de sens. La mondialisation a rendu les économies profondément interconnectées. La plupart des pays dépendent des chaînes d’approvisionnement mondiales, des investissements étrangers et du commerce international. Ce qui rend l’indépendance économique totale rare et souvent indésirable.

Ce qui nous manque est une plus grande présence des entreprises tunisiennes à l’étranger. C’est crucial et touche directement l’indépendance au sens politique. C’est dans l’intérêt de la nation d’avoir des investissements importants à l’étranger, même s’ils appartiennent à des privés.

 

Les frontières sont ouvertes devant les échanges et nous faisons partie de plusieurs alliances. Nous sommes partenaires de l’Union européenne et le pays le plus avancé dans la mise en place de la ZLECAf. Des milliers de sociétés étrangères sont installées sur notre territoire qui nous injectent des investissements mais qui rapatrient des milliards de dinars de dividendes chaque année.

Ce qui nous manque est une plus grande présence des entreprises tunisiennes à l’étranger. C’est crucial et touche directement l’indépendance au sens politique. C’est dans l’intérêt de la nation d’avoir des investissements importants à l’étranger, même s’ils appartiennent à des privés. Le choix des destinations peut être indirectement inspiré par les autorités, en signant des accords ou en trouvant des opportunités surtout dans les pays qui ont une présence similaire chez-nous. C’est du soft power qui pèse lourdement dans les équilibres de force.

Souveraineté technologique et numérique

Traditionnellement, l’indépendance était largement liée aux frontières physiques et aux ressources. La conception moderne évoque un contrôle de l’infrastructure numérique, des données et de la cybersécurité. Préserver les données personnelles de ses citoyens et de ses administrations sensibles est la vraie indépendance de nos jours.

 

Comment relever tous ces défis? La réponse est simple : par le travail indépendamment de ses orientations politiques. On aime tous la Tunisie, chacun exprimant ses sentiments à sa façon. Ne laissons pas le doute s’installer.

 

Mais est-ce possible de le faire pour la Tunisie à l’égard des géants mondiaux de la technologie et se protéger? C’est quasiment impossible et cette réponse est valable pour tous les pays du monde, y compris ceux qui ont conçu ces technologies. Une attaque cybernétique est capable de bloquer l’économie et de semer le trouble dans la sphère politique d’une nation. Il y a quelques mois, l’Etat hébreux a donné un coup fatal à la résistance libanaise à travers des bipeurs, une technologie qui n’utilise même pas internet. Que dire donc de ce que nos smartphones envoient à leurs fabricants.

Comment relever tous ces défis? La réponse est simple : par le travail indépendamment de ses orientations politiques. On aime tous la Tunisie, chacun exprimant ses sentiments à sa façon. Ne laissons pas le doute s’installer.

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La CIL annonce un dividende de 2,200 Tnd, une cerise sur un appétissant gâteau

19. März 2025 um 09:03

La Compagnie internationale de leasing (CIL) a annoncé hier que son conseil d’administration a arrêté les états financiers individuels et consolidés relatifs à l’exercice 2024 et les a soumis aux commissaires aux comptes. Les comptes sociaux font apparaître un résultat net de 19,862 Mtnd, en hausse de 2,5% en glissement annuel. Les états financiers consolidés affichent pour leur part un bénéfice de 20,182 Mtnd contre 19,604 Mtnd l’année d’avant.

Il est clair, à partir de ces chiffres, que la CIL a réalisé un excellent second semestre 2024. À la fin de la première moitié de l’année dernière, le résultat net était en stabilité. La compagnie a dû payer un impôt sur les sociétés plus important à la fin de l’année mais elle a réussi à faire progresser son bottom line. Outre la hausse de son produit net de leasing de 5,0% à 44,922 Mtnd, nous pensons que le coût du risque a été maîtrisé, bien que les engagements classés soient en forte hausse de 24% à 56,923 Mtnd, selon les indicateurs d’activité publiés en janvier.

Le conseil d’administration a décidé de convoquer les actionnaires en une Assemblée générale ordinaire le 22 avril 2025. Le dividende proposé s’élève à 2,200 Tnd par action. Pour rappel, la compagnie a distribué 2 Tnd par action l’année dernière. Le yield net s’élève à 7,5%, parmi les meilleurs même dans le secteur financier. Depuis le début de l’année, la performance de l’action est de 5,98%, ce qui assure aux actionnaires un bon couple valorisation-rendement.

 

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Slim Zeghal nommé président du conseil d’administration de la Sotipapier

19. März 2025 um 08:20

La Sotipapier a informé le marché que son conseil d’administration, réuni le 13 mars 2025, a pris acte de la décision ferme, définitive et irrévocable de démission de Mohamed Ben Rhouma de son mandat de président du conseil d’administration de la société pour des raisons personnelles, prenant effet à l’issue dudit conseil, et décide de l’accepter. Le Conseil d’administration a accordé un quitus entier, définitif et sans réserve à Mohamed Ben Rhouma pour l’exécution de son mandat. 

En même temps, il a décidé de nommer Slim Zeghal comme président du conseil d’administration de la société, pour toute la durée de son mandat d’administrateur, soit jusqu’à la tenue de l’Assemblée générale ordinaire statuant sur les états financiers de l’exercice clos le 31 décembre 2025. Étant précisé que par cette nomination, Slim Zeghal ne sera plus considéré comme un administrateur indépendant. Un nouvel administrateur indépendant sera nommé conformément à la réglementation en vigueur.

En attendant la publication des comptes annuels, la Sotipapier devrait afficher un rattrapage au niveau de son bénéfice net au second semestre. Le contexte opérationnel n’est pas facile, avec des tensions qui persistent sur le marché des vieux papiers. De plus, le marché de la  pâte à papier demeure confronté à des conditions difficiles, marquées par une disponibilité limitée et des coûts élevés. La conjonction de ces tensions sur les deux segments continue d’exercer une forte pression sur les prix et les coûts. Le rôle du conseil d’administration est crucial dans la validation des stratégies du management pour assurer une meilleure rentabilité.

 

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SPDIT-Sicaf, un profil rare sur le marché actions tunisien

18. März 2025 um 10:14

La SPDIT-Sicaf, filiale de la SFBT spécialisée en gestion d’actifs, a publié ses états financiers pour l’exercice 2024. Rien de surprenant, la société a réalisé un bénéfice net de 31,978 Mtnd, en hausse de 7,3% en glissement annuel.

Les produits d’exploitation ont totalisé 34,548 Mtnd, dont 17,478 Mtnd de dividendes provenant des participations non cotées. Ce sont essentiellement les filiales du groupe. Les dividendes des placements cotés sont de 2,612 Mtnd. Quant aux plus-values de cessions de placements, elles ont atteint 7,341 Mtnd réalisés essentiellement grâce à la cession de 90 408 actions BIAT. Par rapport à l’exercice 2023, la société a adopté une stratégie moins active, mais toujours rentable.

Les revenus des placements monétaires se sont élevés de 6,053 Mtnd contre 4,833 Mtnd l’année d’avant. La SPDIT-Sicaf a réalisé des revenus de 5,667 Mtnd en provenance des certificats de dépôt. Les reprises sur provisions antérieures ont été de 0,838 Mtnd. En même temps, les dotations aux provisions pour dépréciation de titres sont de 0,470 Mtnd. Le résultat d’exploitation est de 33,036 Mtnd.

Le gestionnaire de portefeuilles dispose d’un gisement de plus-values latentes de 34,886 Mtnd alors que le coût d’acquisition de ces actions est de 14,710 Mtnd seulement. Fin 2023, ces plus-values étaient de 36,029 Mtnd, mais il faudra tenir compte de la vente des actions BIAT. Une telle performance n’aurait pas été atteinte si les titres n’étaient pas bien sélectionnés et que la période de détention ne s’était pas étendue sur des années.

Les actionnaires de la société ont été convoqués en une Assemblée générale ordinaire le 28 mars 2025. Le conseil d’administration compte proposer la distribution d’un dividende de 1 Tnd par action, soit 28,000 Mtnd. Le yield net, sur la base du cours d’hier, est de 6,92%, toujours parmi les plus élevés de la Place. Incontestablement, ce titre demeure parmi les meilleurs placements du marché.

 

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36 Mtnd ciblés par le FCPR Zitouna Moucharaka V

18. März 2025 um 09:34

La deuxième période de souscription des parts au Fonds commun de placement à risque bénéficiant d’une procédure allégée, FCPR Zitouna Moucharaka V, a commencé hier 17 mars 2025. Le montant ciblé s’élève à 36,000 Mtnd, réparti en 3 600 parts d’une valeur nominale de 10 000 Tnd chacune.

Les promoteurs sont la société de gestion Zitouna Capital et la Banque Zitouna. La première joue le rôle de gestionnaire et de distributeur, alors que la banque mère assure celui de dépositaire. La durée de vie du fonds est de 10 ans, prorogeable deux fois par périodes successives d’une année.

La période d’investissement du fonds est de 5 ans à partir de la libération. Il injecte de l’argent dans des sociétés pour une durée allant de 5 à 7 ans et peut garder les participations pendant cette période. Le FCPR doit employer 80% au moins de ses actifs dans des sociétés établies en Tunisie et non cotées à la Bourse de Tunis, à l’exception de celles exerçant dans le secteur immobilier relatif à l’habitat, et ce, dans un délai ne dépassant pas la fin des deux années suivant celle au cours de laquelle a eu lieu la libération des montants souscrits. Les actions nouvellement émises sur le marché alternatif de la Bourse sont également prises en compte pour le calcul de ce taux d’emploi, et ce, dans la limite de 30% dudit taux. Tous les placements doivent être constitués d’instruments financiers chariâa compliant.

Zitouna Capital gère déjà 8 FCPR dont les montants sont de 307,7 Mtnd, dont 146,570 déjà investis. Si vous avez des idées susceptibles d’être financées par un tel projet, vous avez une bonne adresse.

 

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Les britanniques Sound Energy et Predator Oil & Gas comptent s’introduire à la Bourse de Casa

18. März 2025 um 09:15

Deux sociétés britanniques impliquées dans l’exploration et la production de gaz naturel au Maroc, Sound Energy et Predator Oil & Gas, cotées à la Bourse de Londres, envisagent de s’introduire à la Bourse de Casablanca. Les capitalisations boursières sont, respectivement, de 14,30 et 22,640 millions de livres. La Place marocaine ne cesse de prendre de l’ampleur avec un MASI en forte hausse et une forte demande de la part des investisseurs. Comptant actuellement 77 sociétés, les autorités veulent atteindre 300 entreprises d’ici à 2035. Plusieurs entreprises publiques ouvriront leur capital au public, incitant ainsi le secteur privé à suivre le pas.

La cotation en Bourse coïncidera avec la production du gaz naturel liquéfié (GNL) par Sound Energy vers la fin de 2025, qui sera la première production de ce type dans l’histoire du royaume. Quant à Predator, elle prévoit cette année de forer des puits avec pour objectif de produire 400 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour. La société est actuellement à la recherche de sources de financement pour ses investissements dans les années à venir et de contrats avec des acheteurs locaux pour sa production de gaz naturel attendue.

La production de gaz naturel du Maroc ne dépasse pas actuellement 100 millions de mètres cubes par an à partir de petits gisements situés dans l’ouest du pays. Le pays importe le reste de ses besoins estimés à 1 milliard de mètres cubes par an, du marché international, via un gazoduc avec l’Espagne. Le royaume cherche à adopter le gaz naturel comme énergie de transition, tout en augmentant les projets d’énergie propre. Jusqu’à aujourd’hui, le charbon reste la première source de production d’électricité. C’est ce qu’on appelle faire d’une pierre plusieurs coups.

 

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