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Tunisie | Bolt réagit et conteste les accusations la visant

Von: Yusra NY
25. März 2025 um 19:56

Soupçonné de blanchiment d’argent et de fraude fiscale en Tunisie, multinationale Bolt a publié un communiqué dans la soirée de ce mardi 25 mars 2025.

Bolt a fermement rejeté les accusations portées à son encontre, les qualifiant d’« infondées », tout en pointant du doigt les procédures suivies, citant notamment l’absence d’implication d’un juge d’instruction dans cette affaire : « Nous n’avons pas eu la possibilité de contester les allégations des autorités, ce qui nous a empêchés de défendre nos droits. », lit-on dans le communiqué.

La société a tenu à rappeler son engagement à respecter les réglementations locales dans tous les pays où elle opère et a annoncé son intention de contester ces décisions par les voies juridiques appropriées.

Par ailleurs, Bolt a souligné son investissement de plus de 10 millions d’euros dans l’économie tunisienne au cours des trois dernières années, contribuant à l’infrastructure locale, à la mobilité urbaine et aux opportunités de revenus pour les conducteurs, indique encore la même source dans son communiqué.

Rappelons que la Direction générale de la garde nationale (DGGN) a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête pour blanchiment d’argent et fraude fiscale à l’encontre d’applications de taxi, dont les activités ont été officiellement suspendues.

La DGGN avait affirmé qu’en coordination avec le Parquet du Pôle judiciaire économique et financier, les unités de la GN ont saisi près de 12 millions de dinars sur les comptes bancaires des sociétés concernées.

Y. N.

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Autoriser le covoiturage serait une bonne alternative aux VTC

25. März 2025 um 13:09

Bolt, une application de VTC (véhicule de transport avec chauffeur), a été fermée lundi 24 mars 2025 et les autorités ont déclenché des mesures contre la société. Derrière, il y a des accusations de blanchiment d’argent. Nous évoquons le sujet aujourd’hui non pour donner un avis sur l’affaire, mais pour penser à la meilleure manière de libérer le secteur du transport.

Pour ceux qui ne le savent pas, il y a une liaison directe entre la productivité et la qualité du service de transport dans un pays.

Bonne nouvelle, mauvaise nouvelle

Les différentes applications de réservation de taxis ont permis de résoudre les problèmes de certains et en ont créé d’autres pour d’autres. Puisque les courses coûtent au moins le double de ce qui aurait été facturé sur la base du compteur, ceux qui ont un revenu élevé ont trouvé dans ce système un refuge. Cela permet de trouver le moyen d’atteindre sa destination même dans les heures de pointe.

En revanche, pour les personnes qui ont un revenu modeste, trouver un taxi est devenu un calvaire. Qui peut s’offrir un trajet à 20 dinars, montant qui équivaut les dépenses de deux ou trois jours? Cela explique les avis partagés sur les réseaux sociaux depuis la publication de l’annonce.

Néanmoins, cette mesure va faire du mal à plusieurs professionnels qui ont investi dans des véhicules confortables comme taxis, en tablant sur des recettes élevés grâce à ces applications. Nous connaissons tous le coût d’un véhicule acquis par un financement leasing. Comment parvenir maintenant à générer suffisamment de revenus pour payer sa lettre de change, assurer l’entretien, payer l’assurance, rémunérer le chauffeur et le propriétaire et économiser pour les risques d’accident? C’est quasiment une mission impossible.

Autoriser le covoiturage

Le business des VTC présente un problème. Avoir des avantages pour l’acquisition du matériel roulant et profiter des applications pour multiplier ses recettes n’est pas juste. Il fallait intervenir. Cela nous renvoie à la possibilité d’accorder le droit d’exercer cette activité aux individus. La pratique du covoiturage est devenue une habitude, mais elle coûtera chère au chauffeur s’il tombe entre les mains d’un contrôle routier. Pourquoi ne pas autoriser cette pratique capable de résoudre le calvaire du transport pour des dizaines de milliers?

En contrepartie, l’Etat pourra exiger une taxe de circulation plus élevé et imposer une prime supplémentaire dans les primes d’assurance. Cela permettra de compenser, partiellement, la recette fiscale qui aurait dû être générée par le secteur organisé. C’est même plus rémunérateur pour l’Etat car les taxis ne déclarent pas leurs vrais revenus – ils ne sont pas les seuls à le faire.

Pour l’Etat, cela est bénéfique sur tous les plans. Il va réduire la demande sur le transport public. Ce qui signifie une meilleure qualité de services.

De plus, le nombre de voitures qui circulent sur les routes va diminuer puisque plusieurs feront le choix d’opter pour le covoiturage.

La consommation des carburants et la pollution se retrouveront réduites. Cela sans compter une plus grande disponibilité des taxis qui ne vont plus refuser les courses peu profitables selon leurs estimations. Qu’en pensez-vous?

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