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Heute — 01. März 2025Haupt-Feeds

Vers une santé mentale renforcée grâce à de nouvelles initiatives

01. März 2025 um 16:14

La Tunisie est confrontée à un défi majeur : le burn-out, ou épuisement professionnel et personnel, qui affecte de plus en plus de personnes. Ce phénomène, étroitement lié au stress, se manifeste par une fatigue intense, une perte de contrôle et une incapacité à atteindre des résultats, touchant tous les aspects de la vie. Les symptômes incluent une fatigue chronique, des maux de tête, une démotivation, un ennui, une frustration, une autodépréciation, un découragement, de la colère, des crises de larmes, une irritabilité, une susceptibilité, une impatience et une agressivité. Ces sentiments négatifs peuvent s’aggraver avec le temps si le stress persiste.

 

 Il est urgent de prendre des mesures pour lutter contre ce fléau qui menace la santé mentale et physique des citoyens. Sensibiliser la population aux dangers du burn-out et promouvoir des pratiques de gestion du stress sont cruciaux pour prévenir ce syndrome dévastateur.

 

Imaginez une Tunisie où les soins psychiatriques sont accessibles et de qualité, où les patients souffrant de troubles mentaux peuvent trouver un refuge sûr et accueillant. La Clinique Averroès, située à Tunis, incarne cette vision. Elle propose un environnement thérapeutique apaisant, un service d’urgences psychiatriques équipé, et des activités d’art-thérapie. Cela reflète une approche globale et moderne pour la prise en charge des troubles mentaux, mettant l’accent sur l’hospitalisation, l’urgence psychiatrique et les thérapies complémentaires

 

Il s’agit d’un établissement pionnier dans l’accompagnement et la réhabilitation des patients souffrant de troubles psychiques, tout en respectant leur dignité et leur sécurité. Elle reflète l’engagement des autorités et des professionnels de santé à promouvoir une approche globale et moderne pour la prise en charge des troubles mentaux. C’est un pas de géant vers un avenir où la santé mentale est considérée comme une priorité nationale, et où chaque patient peut trouver l’espoir et la dignité dont il a besoin.

 

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Gestern — 28. Februar 2025Haupt-Feeds

Ramadan : des pays musulmans annoncent le premier jour du mois sacré

28. Februar 2025 um 16:24

Ce vendredi 28 février 2025, plusieurs pays musulmans ont entamé l’observation du croissant lunaire pour déterminer le début du mois sacré de Ramadan. L’Indonésie et l’Australie (476 291 musulmans, soit 2,2% de la population du pays) ont confirmé que le samedi 1er mars sera le premier jour de Ramadan.

En revanche, la Malaisie et le Brunei n’ont pas pu voir le croissant, ce qui signifie que dimanche sera le premier jour du mois sacré dans ces pays.

Pour la Tunisie, il faudra donc attendre l’observation du croissant lunaire après le coucher du soleil pour être fixé sur le début du mois saint de Ramadan.

Selon les calculs astronomiques, le croissant devrait être visible ce soir du 28 février 2025, indiquant que samedi sera le début de Ramadan dans la majorité des pays musulmans.

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Stefano Sannino: L’UE débloque 54 millions d’euros pour la Tunisie

28. Februar 2025 um 16:23

Stefano Sannino, Directeur Général du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et du Golfe (DG MENA), a effectué une visite à Tunis du 26 au 28 février 2025.

Cette visite a permis de renforcer le partenariat entre l’UE et la Tunisie pour la période 2025-2027, en mettant l’accent sur le Partenariat global et stratégique signé en juillet 2023. Les discussions ont porté sur les préparatifs du Conseil d’Association UE/Tunisie et le lancement des consultations pour le nouveau Pacte pour la Méditerranée.

M. Sannino a rencontré plusieurs ministres tunisiens et a annoncé le décaissement prochain de 54 millions d’euros pour soutenir la transition écologique et l’appui à la gouvernance économique. Cette visite reflète l’engagement continu de l’UE à soutenir les réformes en Tunisie et à promouvoir une coopération renforcée dans la région.

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FemParl Maghreb: Femmes et gouvernance de l’eau au Maghreb

28. Februar 2025 um 15:57

L’événement FemParl Maghreb, qui s’est tenu à Tunis les 24 et 25 février 2025, a mis en lumière le rôle crucial des femmes dans la gestion de la crise de l’eau, dans un contexte de stress hydrique croissant et de défis climatiques majeurs dans la région. Organisé par l’ambassade du Canada en Tunisie en partenariat avec le Centre international de développement pour la gouvernance locale et innovante (CILG), cet événement a réuni des expertes et députées  d’Algérie, de Libye, du Maroc, de Mauritanie et de Tunisie pour discuter de solutions et promouvoir une gouvernance de l’eau sensible au genre.

L’ambassadrice du Canada en Tunisie, Lorraine Diguer, a souligné l’importance d’inclure les femmes, qui vivent quotidiennement les difficultés liées à l’eau, dans les processus décisionnels à tous les niveaux.

Lire aussi: FemParl Maghreb : les femmes au cœur de la gestion de la crise de l’eau

Hamadi Habaïeb, secrétaire d’État chargé des Ressources en eau, a également insisté sur le rôle essentiel des femmes dans l’agriculture et la nécessité d’accroître leur participation aux décisions concernant la gestion de l’eau, en particulier dans un pays comme la Tunisie, confronté au stress hydrique.

Lire aussi: Hamadi Habaïeb souligne le rôle crucial des femmes dans la gestion des ressources en eau

Les discussions ont porté sur les obstacles socioéconomiques et culturels limitant la participation des femmes à la gestion de l’eau, ainsi que sur les politiques de gestion de l’eau mises en œuvre dans les différents pays du Maghreb. L’événement a également permis de partager les meilleures pratiques, comme l’initiative canadienne « défi 50-30 » visant à accroître la participation des femmes dans les conseils, et de souligner l’importance de créer des espaces et des réseaux de soutien pour encourager leur participation durable.

Dr Neila Akrimi, directrice générale du CILG, a plaidé pour une gouvernance de l’eau où les femmes sont reconnues non pas comme des victimes, mais comme des actrices clés de solutions durables, soulignant ainsi la nécessité de libérer le pouvoir féminin pour un avenir plus sûr et plus juste en matière de gestion de l’eau.

Vous trouverez deux interviews complètes de l’ambassadrice du Canada en Tunisie, Mme Lorraine Diguer, et du Dr Neila Akrimi, directrice générale du CILG, dans le prochain numéro de l’Economiste Maghrébin du 12 mars 2025. 

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Néjia Gharbi : « La CDC, locomotive des projets PPP »

27. Februar 2025 um 17:18

La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) joue un rôle crucial dans les partenariats public-privé (PPP). Et ce, en agissant comme un investisseur public de long terme et un partenaire stratégique dans la mise en œuvre de projets structurants et d’intérêt général. Telle est l’annonce de Néjia Gharbi, Directrice générale de la CDC.

La directrice de la CDC s’exprimait ainsi lors de son intervention, ce jeudi 27 février 2025, durant l’événement « PPP, un levier économique » organisé par la CONECT, au siège de l’IHET.

Elle souligne à cet effet que « le PPP est un mode de réalisation des projets qui permet d’avoir des contrats sur le long terme. Avec une responsabilité des deux parties pour la pérennisation du service ». Et ce, pour que « le projet soit un gain partagé entre la partie publique et la partie privée, et que l’utilisateur final soit satisfait ».

La CDC, un partenaire stratégique 

Elle rappelle que la CDC a établi un partenariat stratégique avec l’Instance Générale de Partenariat Public Privé (IGPPP) pour promouvoir les PPP. A travers la fourniture de fonds pour la préparation et la structuration des projets, via une ligne d’amorçage. Cela vise à créer un environnement favorable à l’implication du secteur privé dans le développement des infrastructures.

Elle précise dans ce contexte : « Bien sûr, nous sommes minoritaires dans tous les projets, car notre cadre prudentiel nous limite à 20 %. Nous pouvons participer à hauteur de 5 % ou 10 %, selon la taille du projet. Cependant, il est essentiel que nous soyons présents pour jouer le rôle de locomotive qui impulse l’avancement des projets en partenariat public-privé. Et il est temps de passer à l’action ».

Confiance et transparence

A la question de leconomistemaghrebin.com sur les axes prioritaires pour les PPP incluant des secteurs tels que l’énergie, notamment les énergies renouvelables, l’assainissement, l’eau et les infrastructures, elle a répondu qu’ il existe des défis dans la réalisation de grands projets, nécessitant une confiance et une transparence accrues entre les parties publiques et privées.

Avant d’ajouter : « Pour relancer les projets en suspens, il est essentiel de renforcer le dialogue entre les acteurs publics et privés, d’assurer la confiance mutuelle et de bien préparer les projets. La CDC, en tant qu’investisseur public, joue un rôle clé en rassurant les parties impliquées et en facilitant l’avancement des projets PPP. L’activation du Fonds d’appui aux PPP et le renforcement des moyens de l’IGPPP sont également des mesures importantes pour dynamiser ces partenariats. « 

En résumé, le succès des PPP dépend de la collaboration étroite entre les secteurs public et privé, avec une préparation minutieuse et une confiance mutuelle. La CDC est un acteur central dans ce processus, contribuant à la mise en œuvre de projets viables et durables.

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Slaheddine Maaref : « Renforcer la confiance entre les secteurs public et privé »

27. Februar 2025 um 16:46

Les partenariats public-privé (PPP) sont devenus une priorité  pour accélérer la croissance économique et le développement du pays. Malgré quelques expériences réussies, il est souhaitable que ce modèle se développe davantage, en impliquant non seulement les grands investisseurs, mais aussi les petites et moyennes entreprises (PME). C’est ce qu’il ressort de la matinée-débat organisée par la CONECT, au siège de l’IHET, ce jeudi 27 février 2025. 

Slaheddine Maaref, expert ONU en TIC & Ancien Haut Cadre à l’Union Internationale des Télécommunications, met l’accent sur les axes prioritaires pour les PPP; et ce, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com 

Il revient sur les différents secteurs tels que le transport et Logistique (projets de routes, chemins de fer, aéroports et ports). Il en va de même du secteur de l’énergie et de l’environnement : projets d’énergie renouvelable, gestion des déchets, etc. 

Dans ce contexte, il rappelle que les PPP ont été introduits en Tunisie dans les années 90. Avec des projets réussis comme le développement du Lac de Tunis et la production d’électricité. Cependant, aujourd’hui, il est nécessaire de réactiver et d’élargir ces partenariats pour répondre aux besoins économiques actuels du pays. La loi de 2015 et les réformes ultérieures ont visé à faciliter les procédures pour les PPP. Mais des efforts supplémentaires sont nécessaires pour surmonter les défis actuels et encourager davantage l’investissement privé.

En outre, Slaheddine Maaref estime que les PPP font face à plusieurs défis. A savoir : le manque de confiance entre le secteur public et privé; ainsi que les problèmes de financement. Il part du constat que l’État est confronté à des difficultés financières. Ce qui limite sa capacité à investir dans les projets PPP.

Toutefois la mauvaise gouvernance et la clarification des contrats ne sont pas en reste. A cet égard, il précise que la solution réside dans le besoin d’une meilleure gouvernance et de contrats clairs pour éviter les conflits d’intérêts. Et ce, à travers la participation des PME et l’encouragement de la participation des PME tunisiennes dans les projets technologiques.

Pour surmonter ces défis, il est proposé de renforcer la confiance entre les secteurs public et privé. Et ce, à travers la mise en place des mécanismes de soutien, dont des institutions et des bureaux de conseil pour encadrer et suivre les projets PPP. Et par dessus tout, partager les risques de manière équitable.

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Mehdi Ben Romdhane, l’innovateur du stationnement face aux défis des PPP

27. Februar 2025 um 14:43

En Tunisie, le secteur du stationnement est confronté à des défis majeurs, notamment en ce qui concerne la gestion efficace des places de parking et le paiement mobile. Rencontré lors d’une matinée-débat organisée par la CONECT au siège de l’IHET ce jeudi 27 février 2025, Mehdi Ben Romdhane, fondateur de Parky, une start-up spécialisée dans le paiement mobile du stationnement, a partagé son expérience dans le développement de solutions innovantes pour ce secteur.

Mehdi Ben Romdhane a souligné, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, les difficultés rencontrées par les start-up lorsqu’elles tentent de collaborer avec le secteur public dans le cadre de partenariats public-privé (PPP). Parky a participé à un appel à candidature lancé par l’Institut de Gestion des Partenariats Public-Privé (IGPP) en 2023-2024, mais malgré une sélection parmi une soixantaine de start-up, le projet n’a pas encore abouti.

Le stationnement est un secteur sensible en raison de l’affectation des marchés et des concessions. Cela rend difficile l’adoption de nouvelles solutions par les municipalités, qui sont souvent réticentes à engager des projets PPP.

Il estime que ce qu’il se passe est un parcours de combattant. En effet, après avoir déposé son dossier dans une douzaine de municipalités, il n’a reçu qu’une seule réponse positive, dont il préfère taire le nom pour l’instant. Le manque de réponses administratives et la lenteur des procédures sont des obstacles majeurs pour les start-ups.

Alors que sa start-up Parky propose une approche progressive, avec une zone pilote pour tester la plateforme et démontrer son efficacité avant une éventuelle généralisation, cela n’empêche que le secteur public reste en stand by. Toutefois si cette approche se concrétise, elle pourrait faciliter l’adoption par les municipalités et améliorer la gestion du stationnement à long terme.

Une chose est sûre : les partenariats public-privé offrent des opportunités pour les start-up comme Parky, mais les défis administratifs et la sensibilité du secteur du stationnement freinent leur développement. La persévérance et la création de synergies entre les start-up et les décideurs publics sont essentielles pour surmonter ces obstacles et offrir des solutions innovantes bénéfiques à l’État et aux citoyens.

Rappelons que Parky a été lancé en 2023 avec pour objectif de faciliter le paiement du stationnement via une application mobile. La plateforme inclut également une application pour les contrôleurs sur terrain et un serveur central avec un tableau de bord pour le suivi en temps réel des activités, des revenus et l’analyse des données de circulation. Cette solution vise à améliorer la gestion du stationnement urbain et à maximiser les revenus des municipalités.

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Chakib Ben Mustapha : il faut repenser les PPP afin de relancer l’investissement

27. Februar 2025 um 13:17

Alors que l’expérience tunisienne en matière de PPP reste limitée malgré des cadres juridiques et institutionnels en place. La question est d’aborder les défis persistants, tels que les mentalités, la conception des projets et le manque de commercialisation. Tout en explorant des pistes d’amélioration, notamment en matière de gouvernance et de valorisation du patrimoine.

C’est ce qui ressort de la matinée-débat organisée par la CONECT Tunis au siège de l’IHET (Institut de hautes études de Tunis), ce jeudi 27 février 2025. 

Il s’agit d’une occasion pour repenser les PPP – pour Partenariats publics/privés – non pas comme de simples outils de financement, mais comme de véritables moteurs de création de valeur et de développement durable en Tunisie.

Le consultant Chakib Ben Mustpaha apporte son analyse des partenariats publics-privés (PPP) en Tunisie, soulignant les défis et les opportunités.

Il estime dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que malgré plusieurs tentatives, l’expérience tunisienne en matière de PPP reste limitée et peine à se diversifier au-delà de quelques exemples emblématiques comme le projet du Lac de Tunis. « Bien que les PPP soient devenus une priorité à certains moments, avec la mise en place de cadres juridiques et institutionnels, cela ne s’est pas toujours traduit en réalisations concrètes », a-t-il expliqué.

Avant d’ajouter : « Les mêmes projets potentiels sont constamment remis sur la table sans aboutir. Ce qui suggère des problèmes de conception ou de présentation. On peut citer comme exemple les projets de Taparura,  le port d’Enfidha, etc. »

Pour lui, les autorités publiques tunisiennes considèrent souvent les PPP comme une simple forme de financement pour des projets publics pré-identifiés, limitant l’implication des investisseurs dans la conception et la valeur ajoutée des projets.

M. Ben Mustapha rappelle que l’État impose souvent une conception spécifique des projets. Ce qui décourage les investisseurs qui préfèrent concevoir eux-mêmes des projets créateurs de valeur.

En outre, il estime que le manque de commercialisation reste un frein à la relance économique du pays. Ce qui veut dire que la Tunisie a encore beaucoup à apprendre en matière de commercialisation de grands projets et ne devrait pas hésiter à faire appel à des investisseurs étrangers pour cela.

Concrètement, la Tunisie peine à valoriser son riche patrimoine historique et ses sites magnifiques,. Ce qui représente un potentiel inexploité pour les PPP. « Les appels à propositions pour de petits projets ne donnent pas les résultats escomptés, alors que le secteur privé, notamment les PME et les jeunes promoteurs, pourraient apporter des idées novatrices », estime-t-il.

Par ailleurs, au delà d’un état des lieux, les solutions existent. Selon les recommandations pour un levier économique de PPP,  Chakib Ben Mustapha préconise une gouvernance efficace pour améliorer les PPP.

Tout comme il est crucial d’analyser pourquoi certains projets n’ont pas trouvé preneur et d’adapter la vision de ces projets en tenant compte des recommandations des experts techniques.

Il conclut : « Il faut être prêt à reconsidérer la conception des projets et à donner aux investisseurs la possibilité de proposer leurs propres solutions pour atteindre les objectifs fixés. Cela sous-entend la nécessité d’informer et de sensibiliser les autorités publiques et les législateurs aux avantages des PPP. Et ce, afin de favoriser des discussions constructives et d’éliminer les obstacles potentiels ».

Quant à la question de privatisation, il faut s’inspirer des pratiques internationales en matière de privatisation des ports, en considérant ces derniers comme des éléments clés du développement économique global.

Bien que la législation actuelle soit basée sur les meilleures pratiques internationales et les besoins des bailleurs de fonds, il est important de sensibiliser les législateurs au rôle des PPP dans le développement économique national.

En somme, Chakib Ben Mustapha met en lumière les défis structurels et les mentalités qui entravent le développement des PPP. De même qu’il propose des pistes de réflexion et des recommandations pour améliorer la situation. Il insiste sur la nécessité d’une approche plus flexible, axée sur la valeur ajoutée et l’expertise des investisseurs, ainsi que sur une meilleure gouvernance et une sensibilisation accrue aux avantages des PPP.

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Liban : le gouvernement de Nouaf Salam obtient la confiance du Parlement

27. Februar 2025 um 08:53

Le Parlement libanais a accordé sa confiance au gouvernement dirigé par Nouaf Salam mercredi, après deux jours de débats sur le programme gouvernemental. Ce gouvernement est confronté à des défis majeurs, notamment des réformes économiques et la reconstruction après la guerre israélienne.

Résultats du vote au Liban : 95 députés ont accordé leur confiance; tandis que 12 se sont opposés et quatre se sont abstenus. C’est ce qu’indique le président du Parlement, Nabih Berry.

Le Hezbollah a exprimé son soutien au gouvernement. Alors que le Courant national libre s’est opposé et a été exclu de la composition gouvernementale.

Nouaf Salam a souligné l’importance d’un retrait israélien complet des territoires libanais et d’un plan global pour le redressement économique. Le gouvernement s’engage également à renforcer la souveraineté de l’État et à déployer l’armée le long des frontières internationalement reconnues.

La nomination de M. Salam a suivi l’élection de Joseph Aoun à la présidence le 9 janvier. Le gouvernement comprend 24 ministres, dont cinq femmes. Il vise à rétablir la confiance avec la communauté internationale et à mettre en œuvre des réformes politiques et économiques exigées par les pays donateurs.

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Santé mentale: le ministère de la Santé à l’action

26. Februar 2025 um 17:11

La société tunisienne est confrontée à un défi majeur : le burn-out, ou épuisement professionnel, ou  encore l’épuisement personnel  qui affecte de plus en plus de personnes. Ce phénomène, étroitement lié au stress, ne laisse personne indemne, quel que soit son métier ou sa position sociale. Il se manifeste par une fatigue intense, une perte de contrôle et une incapacité à atteindre des résultats, touchant tous les aspects de la vie.

Entre fatigue chronique, maux de tête,  démotivation, ennui, frustration, autodépréciation, découragement, colère, crises de larmes, irritabilité, susceptibilité, impatience et agressivité, ces sentiments négatifs peuvent s’aggraver avec le temps si le stress persiste. 

Face à cette situation alarmante, le ministère de la Santé a lancé un programme national de santé mentale, incluant un numéro vert (80105050) pour offrir des conseils psychologiques gratuits. Ce service est disponible du lundi au samedi, de 08h30 à 14h30, en coordination avec la cellule centrale de sensibilisation psychologique d’urgence.

Une chose est certaine: il est urgent de  prendre des mesures urgentes pour lutter contre ce fléau qui menace la santé mentale et physique de ses citoyens. Il est crucial de sensibiliser la population aux dangers entre autres du burn-out et de promouvoir des pratiques de gestion du stress pour prévenir ce syndrome dévastateur.

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Néjia Gharbi : « La CDC soutient l’innovation féminine dans l’agribusiness »

26. Februar 2025 um 17:00

La Caisse des dépôts et consignations (CDC), sponsor de la 10e édition des Trophées de Femmes Entrepreneures de Tunisie (FET), a cette année soutenu la catégorie agribusiness en décernant le prix à Sonia Amiri, fondatrice d’Oléa Amiri.

 

Rencontrée en marge de l’événement, Néjia Gharbi, directrice générale de la CDC, souligne: « Les Trophées de Femmes entrepreneures de Tunisie sont des éditions où chaque année il y a des nouveautés et de nouvelles catégories – un progrès énorme dans le choix et une diversité importante. Pour nous, la CDC, nous soutenons toujours l’entrepreneuriat féminin, un axe privilégié, mais surtout l’agribusiness, car cela couvre deux axes : l’agriculture et le marché, et bien sûr le genre, qui est incarné dans cette catégorie. Cette année, c’est l’huile d’olive, l’or vert de la Tunisie, et c’est bio, provenant d’une région très riche en patrimoine et en culture, Oueslatia ».

Et de poursuivre: « Nous sommes très ravies d’avoir décerné le prix à une agricultrice dans une région, ce qui nous permet de favoriser le développement régional. Nous sommes contents d’observer des femmes qui innovent, car il y a vraiment de l’innovation dans son projet. Il y a un choix d’un axe très difficile, avec beaucoup de concurrence, mais elle a su trouver son chemin à travers cette huile bio destinée à un marché très spécifique ».

Le prix CDC de la catégorie Agribusiness : Sonia Amiri, fondatrice d’Oléa Amiri

De l’informatique à l’huile d’olive premium

Sonia Amiri est une entrepreneure tunisienne qui a réussi à combiner ses connaissances en informatique avec sa passion pour l’agriculture. Après avoir lancé une entreprise de services informatiques, elle a décidé de se consacrer à la production d’huile d’olive bio.

Oléa Amiri, fondée en 2021, est une marque d’huile d’olive 100% naturelle, sans pesticides ni traitements chimiques. Grâce à un prêt d’honneur d’Initiative Kairouan, Sonia a investi dans des équipements semi-automatiques et vise une production entièrement automatisée. Elle mise sur la qualité, obtenant des médailles d’or dans des concours internationaux, et partage son expertise avec les agriculteurs locaux.

Sonia Amiri ambitionne de conquérir les marchés internationaux, notamment l’Union européenne et les États-Unis, tout en valorisant les richesses de sa région, Oueslatia. Elle incarne une entrepreneure résiliente et visionnaire, déterminée à allier excellence agricole et impact social. Elle est également engagée dans le développement de son terroir et la promotion du tourisme alternatif dans la région.

 

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Asma Jebri : « Valoriser les capacités des femmes dans l’entrepreneuriat »

26. Februar 2025 um 16:11

À l’occasion de la 10e édition des Trophées de Femmes Entrepreneures de Tunisie (FET), l’événement phare organisé par le  magazine Managers, en partenariat avec  la délégation de l’Union européenne et la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, Asma Jebri, ministre de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées, aux côtés de Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, a souligné le soutien de l’État à l’entrepreneuriat féminin, mettant en avant les efforts du ministère pour encourager les femmes à investir, innover et accroître leur participation économique. Cela vise à renforcer leur contribution significative à la création de richesse et au développement dans divers secteurs stratégiques et prometteurs.

Elle précise lors de son intervention: “Cette manifestation a permis de valoriser les capacités des femmes dans l’entrepreneuriat en Tunisie, en couronnant des femmes d’affaires actives dans les secteurs agricole, économie sociale et solidaire, impact technologique, excellence industrielle, patrimoine, autonomisation, marchés et durabilité”.

Les Trophées de Femmes Entrepreneures de Tunisie sont l’occasion de célébrer neuf femmes entrepreneures qui ont su se distinguer par leur créativité, leur résilience et l’impact de leurs projets dans leurs domaines respectifs. 

Les neuf lauréates sont :

  • Le prix UE de la catégorie inclusivité : Teycyr Chtioui, fondatrice de Chkarty 
  • Le prix UIB de la catégorie impact tech : Hadhami Rjiba, fondatrice de Relead
  • Le prix BYD de la catégorie durabilité : Mejda Khaled, fondatrice d’Agaruw
  • Le prix CDC de la catégorie Agribusiness : Sonia Amiri, fondatrice d’Oléa Amiri
  • Le prix PGH de la catégorie excellence industrielle : Ibtihel Ben Hadj Mbarek, fondatrice de Herbalya Natural care
  • Le prix MAE Assurances de la catégorie patrimoine : Asma Daoudi, fondatrice de Lihaf home
  • Le prix Jeun’ESS de la catégorie ESS : Malak Boukthir, fondatrice d’Ecoofeed
  • Le prix Microcred de la catégorie autonomisation : Imen Bakhti, fondatrice de La Seine
  • Le prix Meninx de la catégorie marketplaces : Fatma Midani, fondatrice de Soul & Planet

En plus d’un chèque remis par les entreprises partenaires, les lauréates bénéficieront d’un programme de mentorat assuré par le Club des Femmes Entrepreneures de Tunisie. Grâce à la collaboration avec la délégation de l’Union européenne, chacune des lauréates bénéficiera en plus cette année d’un accompagnement personnalisé des projets Adapt, Greenov’i, Croissance qualitative pour l’emploi (CQE), Insadder et Initiative Tunisie.

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Le grand remplacement et les ombres de la géopolitique

26. Februar 2025 um 11:07

L’analyste et l’ancien ambassadeur Elyes Kasri aborde plusieurs thèmes complexes, notamment la théorie du « grand remplacement » et ses implications politiques, ainsi que les tensions géopolitiques entre la France, la Russie et l’Ukraine. 

Il convient de noter que la théorie du « grand remplacement », popularisée par l’écrivain français Renaud Camus, suggère que l’immigration, principalement musulmane et maghrébine, remplace progressivement la population française traditionnelle, menaçant ainsi l’identité nationale. Cette théorie est souvent associée à des discours xénophobes et islamophobes. Et elle a été reprise par certains politiciens pour alimenter des craintes sur l’avenir de la France.
Il faut rappeler également que la théorie du grand remplacement a été largement reprise par l’extrême droite française, notamment par Éric Zemmour, qui l’a utilisée pour renforcer ses positions politiques. Elle est fondée sur l’idée que les flux migratoires massifs, principalement en provenance d’Afrique et du Maghreb, conduiraient à un remplacement rapide de la population française d’origine européenne. Cependant, cette théorie est contestée par les chiffres démographiques, qui montrent que le solde migratoire en France est loin de justifier un tel scénario catastrophique.
Vous trouvez ci dessous le post en intégralité :
« Après avoir investi la scène politique et les médias français et ancré dans de nombreux esprits la thèse propagandiste du grand remplacement de la civilisation judéo-chrétienne de la France par une croissance démographique débridée de l’immigration musulmane en majorité maghrébine (certaines études notamment de l’IFOP prédisent une majorité musulmane en France vers 2050), les milieux sionistes semblent vouloir appliquer en Europe et particulièrement en France les pratiques stigmatisantes et déshumanisantes qui ont fait leurs preuves en Palestine.
On pourrait à première vue s’étonner de l’entêtement du président Macron à affronter la Russie à cause de la lointaine Ukraine, en dépit de la disproportion flagrante des moyens et surtout de la volonté d’apaisement du nouveau président américain jusqu’à voir la France menacer de positionner à proximité du territoire russe des bombardiers nucléaires et rapprocher davantage l’humanité du spectre apocalyptique d’une troisième guerre mondiale.
En fait, ces bravades, même si elles donnent, lors des entretiens Macron-Trump à Washington, l’illusion de se draper de l’apparat d’une force européenne d’interposition ou de maintien de la paix entre les forces russes et ukrainiennes, manigancée avec les britanniques qui n’ont jamais caché leur intention de pousser la Russie à la faute et au casus belli avec l’Alliance atlantique, pourraient n’être en fait qu’un écran de fumée pour justifier une mobilisation générale en France visant en particulier les jeunes issus de l’immigration musulmane et principalement maghrébine que ce soit dans les rangs de l’armée régulière pour les nationaux ou la légion étrangère pour les sans papiers.
Déjà à en croire l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel, les antécédents européens de règlement pacifique en Ukraine, même à travers les accords de Minsk (2014-2015), n’avaient eu pour objectif que de gagner du temps et de permettre aux pays de l’OTAN de renforcer les capacités offensives ukrainiennes et de multiplier les exactions contre les populations russophones en Ukraine et de provoquer la Russie pour la pousser à l’effondrement ou à la faute.
L’attente de la moindre violation par la Russie d’un éventuel cessez le feu susceptible d’être conclu lors de la prochaine rencontre Trump-Poutine, soit directement ou sous un faux drapeau, se traduira par faire des forces d’interposition notamment françaises, très probablement constituées des jeunes des banlieues à majorité maghrébine, de la chair à canon afin de laisser aux forces russes le soin de laminer une génération de jeunes musulmans majoritairement d’origine maghrébine en âge de procréer et de bouleverser l’équilibre éthno-religieux de la France.
Faire d’un segment considéré problématique de la population française de la chair à canon au profit d’une cause considérée perdue d’avance d’après la majorité des experts militaires pourrait n’être qu’un subterfuge et un moyen cynique pour freiner la croissance démographique de cette population suspecte en s’inspirant de la pratique criminelle israélienne à Gaza de “tondre le gazon”, expression morbide et génocidaire pour décrire une campagne d’éradication à chaque décennie pour éliminer une génération de jeunes gazaouis et prévenir toute croissance démographique et les droits et prétentions qui pourraient en découler.
Après la pénalisation de toute expression de sympathie pour la cause palestinienne, pourtant victime de génocide et de crimes de guerres et contre l’humanité d’après la cour internationale de justice et la cour pénale internationale, la communauté maghrébine en France et peut être même dans d’autres pays européens, sera-t-elle confrontée à une nouvelle exaction à la mode génocidaire israélienne de tonte du gazon sous couvert de défense française et européenne de l’Ukraine?
Ce scénario peut sembler trop cynique et un brin complotiste. Toutefois, les dessous de la politique européenne et occidentale qui seront révélés à force de déballage et de détricotage de la maille de la corruption et de la manipulation occidentales à la faveur de la vague entamée à Washington contre l’état profond aux Etats-Unis et en Europe pourraient s’avérer pleins de surprises. »
En somme, tout cela nous amène à réfléchir sur la théorie du grand remplacement qui est utilisée pour justifier des stratégies politiques et géopolitiques visant à contrôler certaines populations, en exploitant les conflits internationaux comme prétexte. Cette approche soulève des questions éthiques et politiques sur la gestion des migrations et les conflits mondiaux.

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Habib Karaouli : « L’entrepreneuriat féminin est l’avenir »

25. Februar 2025 um 16:02

Le lundi 24 février 2025, s’est tenue la 10e édition des Trophées de Femmes Entrepreneures de Tunisie (FET), organisée par le magazine Managers, en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté et la délégation de l’Union européenne. Cet événement a été l’occasion de célébrer neuf femmes entrepreneures qui se sont distinguées par leur créativité, leur résilience et l’impact de leurs projets dans leurs domaines respectifs.

En marge de cet événement, Habib Karaouli, président du jury de la 10e édition des Trophées FET, a souligné l’importance de l’innovation, de la technologie et de l’économie. Selon lui, plusieurs critères essentiels sont pris en compte lors de l’évaluation des projets. Premièrement, la durabilité est cruciale. Ensuite, la nouveauté du projet est également considérée, qu’il s’agisse d’innovations en termes de conception ou de produits. Par ailleurs, la responsabilité sociale est un point clé, car l’économie moderne se base sur cet aspect.

Il a également expliqué que l’économie moderne nécessite une grande quantité d’électricité pour fonctionner efficacement. Ce qui peut contribuer à protéger l’environnement et soutenir les activités sociales. De plus, l’autonomisation est un élément important, car les projets doivent permettre aux femmes d’acquérir leur indépendance dans la vie et l’emploi.

Le processus de sélection a commencé avec environ 200 candidats et dont quatre ou cinq ont été retenus pour une présentation plus approfondie. Les membres de la commission ont été consultés pour garantir que l’évaluation soit adéquate. En conséquence, ils ont choisi des sujets qui correspondent à tous leurs critères. Notamment, leur objectif principal est de créer un écosystème d’accueil. Ce qui est la première étape d’un processus plus large. Il est crucial de comprendre que ceci n’est que le début. En effet, les études montrent que l’accompagnement des organisations est essentiel, surtout dans les trois premières années. C’est pourquoi ils proposent des programmes d’accompagnement pour aider les organisations à se développer.

Pour réussir, un projet doit s’appuyer sur un triptyque : une promotrice, une idée et un marché. Tout d’abord, la promotrice doit faire preuve de ténacité et de résilience face à un environnement difficile. Ensuite, l’idée doit être validée par des experts pour éviter les mauvaises surprises. Enfin, un marché évolutif est nécessaire pour assurer la durabilité du projet.

En résumé, il conclut que l’entrepreneuriat féminin est l’avenir. Les femmes tunisiennes sont de plus en plus éduquées et entrent dans des domaines variés avec des chances égales à celles des hommes. C’est une tendance irréversible qui montre que les femmes peuvent réussir dans tous les secteurs.

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CDC : le projet cible 230 startups et 50 PME pour le financement en capital

25. Februar 2025 um 15:23

Le Projet Startups et PME innovantes, financé principalement par la Banque mondiale et mis en œuvre par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) en partenariat avec Smart Capital, vise à dynamiser l’écosystème entrepreneurial. Ce projet a organisé une tournée régionale à travers plusieurs villes de Tunisie, incluant Bizerte, Kairouan, Sfax et Gabès, afin de renforcer les liens entre startups, investisseurs et institutions d’accompagnement.

Il cible particulièrement les startups dirigées par des femmes ou situées dans les régions intérieures du pays. L’un des principaux défis reste l’accès au financement et le projet se concentre sur l’amélioration des levées de fonds pour ces entreprises.

Après une tournée régionale en Tunisie pour dynamiser l’innovation locale et renforcer les liens entre startups, investisseurs et institutions d’accompagnement, l’événement de clôture a eu lieu ce mardi  25 février 2025 à Tunis. Il a permis de synthétiser les enseignements clés, présenter les résultats de la tournée et ouvrir des perspectives pour le développement de l’écosystème entrepreneurial. D’ailleurs, il  a rassemblé des entrepreneurs, investisseurs, experts et représentants d’institutions pour discuter des recommandations issues du roadshow, des perspectives d’évolution et des solutions pour accélérer l’innovation.

Présente lors de cet événement, Néjia Gharbi, directrice générale de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), met l’accent sur la nécessité de préparer tous les mécanismes de financement nécessaires pour les startups. Elle souligne que l’accès à l’investissement, particulièrement lors des levées de fonds, constitue un défi majeur. Pour y remédier, l’objectif est de concentrer davantage les efforts sur l’accès au financement et les levées de fonds. Plus un programme facilite ces levées de fonds pour les startups, plus il justifie un investissement accru.

De plus, elle note un manque de programmes d’accompagnement dans les régions, ce qui sera une priorité. Le projet cible 230 startups et 50 PME pour le financement en capital. Et il peut offrir un accompagnement plus large grâce aux financements disponibles. Enfin, elle espère augmenter les fonds disponibles via le fonds de fonds pour soutenir davantage ces entreprises. Elle a rappelé également que le nombre des entreprises émergentes s’élève à 1146 startups et PME. 

Il convient de noter que la Banque mondiale a alloué 75 millions de dollars pour soutenir le financement des startups tunisiennes.

Rappelons également que cette tournée a permis de se rendre dans plusieurs villes stratégiques, notamment Bizerte, Kairouan, Sfax et Gabès. Chacune se concentrant sur des thèmes spécifiques :

  • Bizerte (30 janvier 2025) : économie bleue, industrie portuaire et énergies renouvelables.
  • Kairouan (5 février 2025) : innovation dans l’artisanat, l’agriculture et la transformation numérique.
  • Sfax (13 février 2025) : stratégies d’internationalisation et défis des levées de fonds.
  • Gabès (14 février 2025) : entrepreneuriat durable et solutions écologiques.

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Fatma Thabet Chiboub: « L’entrepreneuriat féminin est une force motrice pour l’économie »

25. Februar 2025 um 11:31

La 10e édition des Trophées de Femmes Entrepreneures de Tunisie (FET), organisée par le magazine Managers en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté et la délégation de l’Union européenne s’est tenue dans la soirée du lundi 24 février 2025. L’événement est l’occasion de célébrer neuf femmes entrepreneures qui ont su se distinguer par leur créativité, leur résilience et l’impact de leur projet dans leur domaine respectif. A cette occasion nous avons recueilli certaines déclarations de la ministre Fatma Thabet Chiboub.

Rencontrée en marge de cet événement, Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des mines et de l’énergie, a souligné que ces femmes sont  exceptionnelles. Elle a ajouté : « Depuis toujours l’ambition de la femme tunisienne, a été  de se dépasser. Aujourd’hui plus que jamais, toutes les opportunités sont là pour que les femmes tunisiennes créent leur propre projet et atteignent leurs objectifs. »

Les femmes qui ont réussi ont fait preuve d’une capacité remarquable ayant  brisé les codes dans l’agriculture. Beaucoup de femmes se distinguent par leurs idées innovantes et leur projet, certains ayant connu une croissance spectaculaire de 30 % ou 50 %. Les possibilités de succès sont continues, et les femmes tunisiennes continueront de briller.

Fatma Thabet Chiboub a également souligné que ces femmes sont un exemple vivant de l’esprit entrepreneurial qui anime la Tunisie. Elles ont su se distinguer dans leur domaine respectif, prouvant que l’entrepreneuriat féminin est une force motrice pour l’économie et la société tunisienne.

Interrogée sur les programmes au ministère pour soutenir ces femmes exceptionnelles, elle a répondu : « En Tunisie, heureusement, il n’y a pas de cadre juridique qui favorise uniquement certains individus ; hommes et femmes ont les mêmes chances de réussir. Les incitations ne doivent pas être perçues comme un défaut à combler, mais plutôt comme un moyen de valoriser les réalisations des femmes. La réponse se trouve dans l’égalité des chances et le soutien aux initiatives entrepreneuriales. »

 

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Enda pour une éducation responsable

24. Februar 2025 um 15:32

Enda s’est engagée de manière significative dans l’amélioration de la qualité de vie scolaire, en plaçant l’éducation au cœur de son action. Cet engagement se déploie autour de trois dimensions complémentaires : académique et sociale, financière, et physique.

Depuis 2022, Enda a renforcé son engagement avec un programme ambitieux de réhabilitation des infrastructures scolaires. Ce projet, mené en collaboration avec le ministère de l’Éducation, vise à améliorer la sécurité, l’accès à l’eau, l’hygiène et l’équipement pédagogique des écoles. Ainsi, entre 2022 et aujourd’hui, Enda a réhabilité plus de 109 écoles dans quatorze gouvernorats, avec un investissement total dépassant les dix milliards de dinars. À Gafsa, huit écoles ont bénéficié du projet pour un montant d’un milliard cent millions de dinars. Contribuant de ce fait à réduire l’abandon scolaire.

De plus, Enda a introduit le programme Aflatoun pour promouvoir une éducation sociale et financière adaptée aux besoins des jeunes tunisiens. Ce programme, lancé en 2019, a débuté sous forme de clubs scolaires avant d’être expérimenté en classe en partenariat avec le ministère de l’Éducation. Plus de 100 clubs sont actifs, impliquant plus de 2500 élèves et 350 enseignants formés. Le programme vise à intégrer l’éducation financière et sociale dans les cursus scolaires, permettant aux élèves de développer des compétences essentielles pour leur vie future.

En outre, Enda a lancé la ligne de crédit Tâalim en 2006 pour aider les familles défavorisées à financer les frais scolaires de leurs enfants. Cette initiative a contribué à réduire la pression financière sur les familles et à améliorer leurs conditions de vie, avec plus de 621 500 prêts accordés pour un montant de 450 millions de dinars

La deuxième phase du projet de réhabilitation des écoles, lancée en octobre 2023, témoigne du fort engagement d’Enda à offrir un environnement propice à l’apprentissage. Cette phase permettra la prise en charge de 30 établissements scolaires en 2023, avec un accent sur le numérique pour réduire la fracture numérique.

L’engagement d’Enda est synonyme non seulement d’une meilleure qualité de vie scolaire, mais aussi d’une société plus responsable, où chaque enfant peut grandir avec confiance dans son futur. Chaque élève qui bénéficie du programme Aflatoun ou fréquente une école rénovée par Enda devient un ambassadeur potentiel du changement sociétal positif que cette institution promeut depuis toujours.

Rencontré lors d’une visite guidée à l’école Douary à Gafsa, Ali Charfi, Coordinateur régional chez ENDA INTER ARABE, souligne que cette initiative met en avant non seulement la responsabilité sociale, mais aussi le rôle crucial que joue l’éducation dans tout développement sociétal durable.

Pour sa part, Fathia Ben Aissa, enseignante depuis plus de 16 ans, exprime sa gratitude envers ceux qui ont soutenu ces efforts collectifs et espère voir davantage impliqué dans l’avenir pour promouvoir une éducation financière adaptée au XXIe siècle. Elle a également abordé plusieurs thèmes liés à l’épargne, la planification budgétaire ainsi qu’à la gestion des dépenses.

Nourredine Khalfi, responsable logistique chez ENDA INTER ARABE explique que ces fonds visent principalement à rendre attrayantes les structures pédagogiques. Et ce, afin d’améliorer les conditions optimales des élèves tout en formant des citoyens responsables capables relever défis difficiles.

L’histoire continue

Aujourd’hui plus que jamais, Enda reste fidèle à sa mission : former des citoyens responsables capables de relever les défis difficiles grâce à une éducation inclusive. Chaque élève qui bénéficie du programme Aflatoun ou fréquente une école rénovée par Enda devient un ambassadeur potentiel du changement sociétal positif que cette institution promeut depuis toujours.

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Hamadi Habaïeb souligne le rôle crucial des femmes dans la gestion des ressources en eau

24. Februar 2025 um 11:37

Après le Caire et Beyrouth, Tunis accueille la 2ème édition de FemParl MENA axée sur l’utilisation des réseaux sociaux en lien avec la violence envers les femmes. Cette année, Tunis organise une nouvelle édition de FemParl pour la région Maghreb, les 24 et 25 février 2025, sur le thème crucial : « Les femmes dans la gestion de la crise de l’eau : Pour une gouvernance de l’Eau sensible au Genre ». Et ce, en partenariat le Centre international de développement pour la gouvernance locale et innovante ( CILG).

L’événement réunit des femmes de divers horizons pour discuter de la gestion de l’eau, un sujet transversal touchant la santé, l’hygiène, l’alimentation et l’environnement. La Tunisie, confrontée à un stress hydrique accru, a lancé des efforts pour améliorer la gouvernance et l’investissement dans le secteur de l’eau. Cette édition Maghreb de FemParl souligne la nécessité d’une gouvernance de l’eau inclusive et sensible au genre, mobilisant les savoirs locaux, les innovations et une participation citoyenne élargie. L’objectif est de créer un réseau régional de femmes actives dans la gestion de l’eau et l’inclusion sociale, avec des recommandations pour une gestion inclusive et durable de l’eau dans la région du Maghreb.

À l’occasion de l’ouverture de la 2ème édition de FemParl Maghreb, Hamadi Habaïeb, secrétaire d’État chargé des ressources en eau, a souligné le rôle crucial des femmes dans la gestion des ressources. Il précise dans ce contexte : « Les femmes jouent un rôle essentiel dans l’agriculture irriguée et non irriguée, mais leur participation aux processus décisionnels reste limitée. »

Il rappelle lors de son allocution que la Tunisie est classée parmi les 33 pays les plus susceptibles de connaître un stress hydrique, surtout avec les changements climatiques annoncés. Ainsi l’accroissement démographique et le développement socio-économique, entre l’offre et la demande en eau potable est de plus en plus importante. Ce qui nécessite une meilleure gestion de la demande.

Face à cette situation, il souligne les efforts considérables  entrepris par le gouvernement en termes de gouvernance, d’investissement et de gestion optimale des ressources en eau.

Tout cela nous amène à poser la question cruciale des prochains défis à relever dans le secteur de l’eau. Et ce, dans le but d’assurer un équilibre offre-demande.

Il évoque, entre autres, le manque d’accès à l’hygiène qui affecte de manière disproportionnée les femmes et les jeunes filles. Dans de nombreux pays, les femmes sont les principales responsables des tâches domestiques et familiales, ménages, préparation des repas, soins aux maladies, etc. Aujourd’hui, une sur quatre ne dispose toujours pas d’eau potable à domicile.

Il convient de rappeler qu’en mai 2018, le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydriques et de la Pêche a lancé une étude stratégique pour le secteur de l’eau. Cette étude a révélé que le manque d’accès à l’hygiène affecte de manière disproportionnée les femmes et les jeunes filles, principalement responsables des tâches domestiques et familiales. Actuellement, une  femme sur quatre n’a toujours pas accès à l’eau potable à domicile.

Pour répondre à ces défis, des efforts importants sont déployés pour créer des stations de traitement des eaux irriguées, avec un traitement direct et efficace. Cette initiative est menée en collaboration avec des acteurs environnementaux.

Rôle des femmes dans l’agriculture

Les femmes jouent un rôle crucial dans l’agriculture irriguée et non irriguée. Selon la FAO, elles représentent 43 % de la main-d’œuvre agricole dans les pays en développement et sont souvent plus nombreuses que les hommes dans l’agriculture privée, produisant deux tiers des produits agricoles. En Tunisie, les femmes sont également très présentes dans les universités agricoles, avec 75 % des étudiants étant des jeunes filles.

Importance des femmes dans l’agriculture

Les femmes sont essentielles à la production alimentaire et à la promotion de l’agriculture durable. Cependant, elles continuent de faire face à des défis significatifs, notamment en termes d’accès à la propriété foncière et aux opportunités de financement. Des initiatives telles que les Groupements de Développement Agricole (GDA) visent à améliorer leur intégration dans le secteur agricole et à renforcer leur autonomisation économique.

 

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FemParl Maghreb : les femmes au cœur de la gestion de la crise de l’eau

24. Februar 2025 um 10:30

Lancée en 2018 par Affaires Mondiales Canada, l’initiative FemParl Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) continue de rassembler des femmes leaders pour catalyser le changement.

Après le Caire et Beyrouth, Tunis accueille la 2ème édition de FemParl MENA axée sur l’utilisation des réseaux sociaux en lien avec la violence envers les femmes. Cette année, Tunis organise une nouvelle édition de FemParl pour la région Maghreb, les 24 et 25 février 2025, sur le thème crucial : « Les femmes dans la gestion de la crise de l’eau : Pour une gouvernance de l‘Eau sensible au Genre ». Et ce en partenariat avec le Centre international de développement pour la gouvernance locale innovante ( CILG). 

Cet événement intervient à la suite du Forum Mondial de l’Eau et de la COP29, offrant une plateforme pour réunir des déléguées d’Algérie, de Libye, du Maroc, de Mauritanie et de Tunisie. L’objectif est de maintenir l’élan sur les questions de genre et d’action climatique, des priorités communes aux gouvernements du Canada et du Maghreb.

L’importance des femmes dans la gestion de l’eau

Les actions d’adaptation aux risques climatiques, notamment le manque d’eau, sont gérées localement, mobilisant tous les acteurs de la société. Bien que les femmes jouent un rôle essentiel dans leurs communautés en tant que bâtisseuses, principales porteuses d’eau et pourvoyeuses de soins familiaux, elles sont souvent confrontées à des obstacles socio-économiques et culturels qui limitent leur participation à la gestion de l’eau. Les rôles traditionnels les confinent souvent à la sphère domestique, où la prise de décision est souvent considérée comme le domaine des hommes.

De plus, peu de femmes occupent des postes de décision ou de leadership dans les institutions publiques chargées de la gestion de l’eau.

Cependant, lorsque les femmes sont impliquées en tant qu’actrices, décisionnaires et leaders dans la gestion de l’eau, elles peuvent façonner l’agenda, établir des priorités et définir des objectifs qui ont un impact positif sur les communautés, réduire les inégalités de genre et rendre les villes plus résilientes face au stress hydrique.

Politiques de gestion de l’eau dans les pays du Maghreb

Pour le cas de la Tunisie, la politique de gestion de l’eau s’appuie sur une infrastructure importante et vise à améliorer l’irrigation, optimiser les flux d’eau et développer des ressources alternatives avec une stratégie jusqu’en 2050.

Quant à la Libye, elle fait face à une grave pénurie d’eau. De ce fait, le gouvernement libyen s’engage à élaborer une stratégie nationale de sécurité de l’eau.

Par ailleurs, en Algérie, la stratégie repose sur l’exploitation des ressources non conventionnelles comme le dessalement de l’eau de mer et l’interconnexion des barrages.

Tandis que pour le Maroc, une nouvelle stratégie de l’eau vise à satisfaire durablement les besoins en eau, à encourager un changement des comportements et à mettre en place une gestion efficace à long terme.

De son côté, la Mauritanie adopte une approche collaborative avec la participation de partenaires techniques, de la société civile et des représentants gouvernementaux.

Et enfin au Canada, le pays partage ses principes de gestion des ressources hydriques basés sur le développement durable et les approches des communautés autochtones.

Nous y reviendrons

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