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Tunisie : Le ministre de la Santé annonce l’accélération de projets hospitaliers à Bizerte

Von: La Presse
20. November 2024 um 08:08

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a annoncé, mardi, l’accélération de la finalisation de plusieurs services hospitaliers dans différents établissements de la région de Bizerte. Cette décision a été prise à l’issue d’une visite inopinée, au cours de laquelle il a inspecté des infrastructures sanitaires, évalué le niveau des prestations offertes et pris connaissance des problématiques en suspens liées aux infrastructures, aux équipements logistiques et aux ressources humaines.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, le ministre a indiqué que les travaux d’aménagement des services des urgences des hôpitaux Habib Bougatfa et de Mateur seront accélérés. À moyen terme, le service des urgences de Mateur sera transformé en hôpital chirurgical et renforcé par des spécialités médicales. Concernant le projet du service des maladies obstétriques et de réanimation néonatale, il a précisé que les entreprises chargées de sa réalisation ont été sélectionnées et que les travaux techniques débuteront bientôt.

Le ministre a également souligné la nécessité d’une rénovation complète de l’hôpital de Menzel Bourguiba. Il a salué le personnel médical et paramédical pour leurs efforts en faveur des citoyens, malgré les moyens limités.

Lors de cette visite, Farjani a insisté sur l’importance de garantir un confort optimal aux patients, en assurant une prise en charge adéquate et un accompagnement continu 24 heures sur 24.

Accompagné du gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yaacoub, le ministre a visité l’hôpital universitaire Habib Bougatfa, où il a examiné l’organisation administrative et structurelle, le fonctionnement des différents services, en particulier les urgences, et les conditions de travail du personnel. Il a également pris acte des lacunes, notamment celles liées aux équipements et à la maintenance.

Par ailleurs, le ministre a inspecté l’avancement des travaux d’extension du service des urgences, financés à hauteur de 4 millions de dinars, ainsi que la rénovation en cours du service de maternité de Bizerte.

Cette visite non annoncée a également inclus les hôpitaux de Mateur et de Menzel Bourguiba. Elle s’est déroulée en présence du directeur général de la Santé, Abdelrazak Bouzouita, et de plusieurs cadres régionaux et locaux, dont la directrice régionale de la Santé par intérim, Salma Mchirki.

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En Tunisie, le diabète de type 1 touche 250 enfants par an !

17. November 2024 um 16:39
En Tunisie, le diabète de type 1 touche 250 enfants par an !

Lors d’une journée de sensibilisation organisée à Nabeul par l’Association Lions, des spécialistes ont alerté sur la hausse inquiétante des cas de diabète de type 1 chez les enfants en Tunisie, avec une moyenne de 250 nouveaux cas par an. La Dr Leïla Sadam, pédiatre spécialisée dans le traitement du diabète, a souligné l’impact de […]

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SANTE : Diabète, comment prévenir cette maladie et améliorer sa prise en charge ?

Von: hechmi
15. November 2024 um 22:14

Diabète SucreCertains types de diabète et d’autres maladies non transmissibles (MNT) majeures ayant des facteurs de risque communs modifiables, la prévention doit être intégrée aux approches populationnelles. En mettant l’accent sur la prévention et la gestion efficaces et abordables d’une combinaison de facteurs de risque du diabète, on peut prévenir l’invalidité et le décès et améliorer la qualité de vie.

Les personnes souffrant d’intolérance au glucose (IGT) ou d’une glycémie à jeun altérée (IFG) se situent à un stade intermédiaire entre la glycémie normale et le diabète et présentent un risque élevé de développer un diabète de type 2. Ce risque peut être considérablement réduit grâce à des interventions intensives telles que des améliorations du régime alimentaire et du poids, ainsi qu’à des médicaments.

Traitement

Le diabète peut être diagnostiqué grâce à des tests de glycémie relativement peu coûteux. Cependant, on estime qu’une personne sur trois dans notre région n’est pas diagnostiquée.

Le diabète de type 1 doit être géré avec de l’insuline, tandis que le diabète de type 2 peut être traité en réduisant les facteurs de risque avec ou sans médicaments hypoglycémiants oraux.

Des soins supplémentaires sont nécessaires pour gérer les effets et les complications du diabète, comme les soins des pieds pour les ulcères, les examens de la vue pour dépister la rétinopathie (lésion oculaire entraînant la cécité), les tests et le traitement des maladies rénales, et la réduction du risque de maladie cardiovasculaire par le contrôle de la tension artérielle et du cholestérol. La vaccination contre la grippe saisonnière et la COVID-19 est également recommandée.

Le contrôle efficace de la glycémie est essentiel, et la surveillance à domicile de la glycémie chez les personnes sous insuline est un moyen rentable de réduire les complications. Cependant, ces médicaments et les mesures plus larges ne sont pas systématiquement disponibles, accessibles et abordables dans toute la région.

Les médicaments, les technologies, le dépistage et les soins des complications doivent être accessibles et abordables pour les personnes atteintes de diabète. L’inclusion de la prise en charge du diabète dans les programmes de couverture santé universelle est essentielle pour contrôler efficacement le diabète et réduire les risques.

Le soutien à l’autogestion des maladies chroniques telles que le diabète, notamment par l’éducation thérapeutique des patients, est efficace pour réduire les coûts des soins de santé et améliorer les résultats en matière de santé.

Source : OMS

La Tunisie peut-elle reconstruire le secteur de la santé publique ?

12. November 2024 um 11:17

Dans chacune de ses rencontres avec les membres du gouvernement, Kaïs Saïed indique les priorités, les urgences et les orientations que ces derniers sont censés suivre pour traduire ses mots en actes. Mais c’est là où, souvent, le bât blesse et la machine bloque.

Imed Bahri

Cette réflexion nous est inspirée par la rencontre, hier, lundi 11 novembre 2024, au Palais de Carthage, entre le président de la république et le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, au cours de laquelle il a été question de l’«indispensable reconstruction du secteur de la santé publique dans toutes ses composantes.»

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a appelé à dépêcher des équipes médicales dans les nombreuses régions qui en ont vivement besoin et à créer des hôpitaux de campagne ainsi que des unités de santé multidisciplinaires.

C’est ce qu’on lit dans le communiqué de la présidence de la république rendant compte de cette rencontre.

Face aux besoins pressants  

Reste que tous les professionnels du secteur savent que ce ne sont pas les idées qui manquent pour réformer tel ou tel secteur, mais les moyens humains, financiers et techniques. Et le secteur de la santé est l’un des moins bien nantis à cet égard, car il manque presque de tout, et surtout de médecins spécialistes, qui fuient les hôpitaux publics pour les cliniques privées, s’ils ne partent pas monnayer leur savoir-faire à l’étranger. Ne parle-t-on pas de milliers de médecins qui ont quitté la Tunisie au cours des dix dernières années à la recherche d’une meilleure situation dans les pays européens, du Golfe ou même au Canada. Et ce sont autant de médecins qui manquent aujourd’hui cruellement au pays. On ne peut pas les blâmer, mais comment les remplacer dans l’immédiat pour répondre à des besoins on ne peut plus pressants et dont le président de la république se fait le porte-voix ?

Dans ce contexte ô combien contraignant, Dr Ferjani, homme de science et de conscience, ne peut pas faire des miracles.

Se donner les moyens de ses ambitions  

S’agissant des moyens financiers et techniques, la situation est encore plus compliquée et la marge de manœuvre du ministre, quelles que soient sa détermination et sa bonne volonté, reste très étriquée. Cela on ne le sait que trop et le président de la république peut toujours donner des instructions, encore faut-il que l’intendance suive, et l’intendance requiert, outre la bonne gouvernance, des moyens humains et matériels qui semblent aujourd’hui faire cruellement défaut.

On peut toujours mettre le doigt sur la plaie, dénoncer les manquements que tout le monde constate aisément en utilisant les services publics (santé, éducation, transport, etc.). On peut aussi continuer à tirer des plans sur la comète (un projet de Cité médicale par là, un projet de TGV par-ci, une idée de société communautaire dans tel endroit…), quand les moyens financiers manquent, les rêves ont peu de chance d’être réalisées.

N’est-ce pas par là qu’il va falloir d’abord commencer : mobiliser les moyens financiers, non pas seulement par davantage d’emprunts, du reste de moins en moins disponibles, mais par l’investissement, l’organisation, le travail, l’effort, la production, l’exportation… Ce sont ces thèmes là que nous aimerions voir le président Saïed développer dans ses prochaines interventions, car sans moyens humains et financiers aucune guerre se saurait être gagnée.   

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La santé en Tunisie : réduire le gap entre la parole et l’action  

06. November 2024 um 12:32

Le secteur de la santé publique qui souffre de déficits croisés de pratiquement toutes ses institutions (hôpitaux, caisses sociales, pharmacie centrale, etc.) va-t-il enfin pouvoir sortir de la crise avec les neuf mesures urgentes en sa faveur annoncées par le gouvernement ? On l’espère bien sans trop oser y croire…

Ces mesures annoncées lors d’un conseil ministériel restreint (CMR) consacré à l’examen des questions liées au secteur de la santé publique, mardi 5 novembre 2024, présidé par le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, sont les suivants :

– renforcer immédiatement les ressources financières de la Pharmacie centrale de Tunisie (PCT) en lui allouant des fonds additionnels en plus des transferts mensuels provenant de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) ;

– œuvrer à garantir le remboursement et le transfert des créances des caisses sociales dues par nombre d’organismes publics afin de rembourser les créances de la pharmacie centrale et des établissements de santé publique;

– instaurer des mécanismes pour améliorer la gouvernance et la gestion du système des médicaments ainsi que sa prise en charge;

– renforcer la coordination entre le ministère de la Santé et la CNAM dans la perspective d’améliorer les procédures de prise en charge des services de santé, conformément aux normes optimales et aux bonnes pratiques adoptées au niveau international;

– mettre sur pied une commission unifiée qui veille périodiquement sur la police des prix des médicaments sous la tutelle de l’Agence nationale des médicaments et des produits de santé avec la participation des départements ministériels concernés;

– procéder à une refonte du système d’assurance maladie sur la base des études d’évaluation réalisées et des avis des parties impliquées dans ce système;

– mettre en place un comité de pilotage composé de représentants de la présidence du gouvernement, des ministères de la santé, des finances, des affaires sociales et des professionnels de la santé. Ce comité aura pour mission de mettre sur pied un système permettant d’accroître l’attractivité des établissements de santé publique, d’optimiser la mise à contribution des compétences et des équipements médicaux et d’offrir des conditions de travail décentes au personnel médical et paramédical;

– renforcer davantage les mécanismes de gouvernance et veiller à réaliser une transition digitale globale;

– renforcer le contrôle et améliorer l’efficacité de l’action au niveau des structures de santé publique;

– hâter l’élaboration du projet de décret relatif au système d’ échange de données électroniques entre la CNAM et les prestataires de services de santé des secteurs public et privé;

– généraliser l’utilisation de la carte de soins électronique, et ce, après avoir parachevé sa distribution aux assurés.

Ce sont là, on l’a bien constaté, davantage des recommandations et des orientations générales que des décisions concrètes pouvant être mises en œuvre immédiatement et dont les retombées positives pourraient être ressentis rapidement.

Alors les pénuries de médicaments, la dégradation des services dans les hôpitaux et les déficits abyssaux dont souffrent les institutions publiques de la santé ne vont pas cesser demain la veille. Même si, au final, la volonté politique est là, et les déclarations du chef du gouvernement témoignent d’une conscience aiguë des défis posés.

M. Maddouri a en effet rappelé, lors de la réunion, les dispositions constitutionnelles régissant le droit à la santé en Tunisie, soulignant à ce propos que ce dispositif s’inscrit dans le droit-fil des programmes et politiques novateurs visant à garantir la mise à niveau du secteur de la santé, conformément aux instructions données par le chef de l’Etat. Ces instructions, a-t-il ajouté, visent dans leur essence à opérer une révision radicale du système d’assurance maladie afin de garantir à l’ensemble des assurés un accès équitable aux soins.

Reste que le gap entre les paroles et les actes reste difficile à résorber, étant donné les difficultés des finances publiques. Et l’absence de la ministre de la Santé à cette réunion (elle n’est pas visible sur la photo) n’est pas rassurant cet égard.

I. B.

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