Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 21. November 2024Haupt-Feeds

Climat d’investissement en Tunisie: Peut mieux faire !

21. November 2024 um 17:00

Afin de soutenir toute initiative d’investissement, d’exportation, de création de richesses ou encore de croissance commerciale à l’international, il est essentiel de s’attaquer aux obstacles réglementaires et administratifs qui entravent l’entrepreneuriat compétitif.


Améliorer le climat des affaires est un déterminant important de l’investissement et de la croissance économique en Tunisie. Depuis janvier 2023, le ministère de l’Economie et de la Planification a dévoilé la Stratégie nationale pour l’amélioration du climat des affaires (2023-2025), élaborée selon une approche participative regroupant les secteurs public et privé.
Cette stratégie vise à favoriser l’instauration d’un climat des affaires attractif avec un cadre réglementaire, juridique et administratif cohérent, inclusif, durable et générateur d’emploi et de valeur ajoutée. Cette dernière a permis, dans un premier temps, d’identifier les doléances et contraintes rencontrées par les acteurs économiques et de proposer des mesures et des réformes structurantes qui permettront de surmonter les obstacles persistants, en se référant aux différentes stratégies nationales et sectorielles et au benchmark international.

229 mesures pour rectifier le tir !
Elle vise également à redorer le blason de la Tunisie sur la scène internationale, suite à la régression de son classement dans le rapport «Doing Business » de la 46e place en 2012 au 78e rang en 2020.
La stratégie nationale pour l’amélioration du climat des affaires (2023-2025), qui s’inscrit dans le cadre du programme national des réformes et du Plan de développement 2023-2025 est constituée de 229 mesures, 13 thématiques et 34 axes, réparties en trois vagues d’implémentation (2022-2025) et ciblant 94 objectifs.

Cette stratégie comporte des mesures à court terme visant à améliorer le climat des affaires en Tunisie, outre une feuille de route nationale (2023-2025) ayant pour objectif de renforcer l’attractivité de la Tunisie et d’améliorer son rang dans les différents classements internationaux. Elle prévoit aussi la mise en place d’un cadre institutionnel de pilotage et de suivi de la feuille de route 2023-2025 et l’émission d’un livre blanc des réformes.

Les réformes inscrites dans le cadre de cette stratégie concernent essentiellement la révision de la politique de change, les marchés publics, les services financiers, la fiscalité, la création d’entreprises, l’emploi, le commerce extérieur… Parmi ces réformes, figurent la réglementation des nouvelles formes d’emploi (télétravail, travail partiel, travail en freelance, travail estudiantin…), l’instauration d’une cartographie digitalisée des terrains disponibles à l’investissement, la mise en place d’une structure ou d’un organisme spécialisé dans le commerce extérieur, l’introduction de la concurrence pour l’activité de manutention dans le port de Radès…

Il s’agit, également, d’accepter la simple déclaration de l’adresse, lors de la constitution juridique d’une entreprise pour une catégorie restreinte d’entreprises (TPE par exemple) et de supprimer l’obligation de légalisation de la signature dans le processus de création d’entreprises.

Il s’agit, par ailleurs, de créer une plateforme de réclamations des entreprises, investisseurs et citoyens permettant de faciliter la consignation et la médiation avec toutes les administrations, d’accompagner les administrations dans l’acceptation de la signature électronique, d’autoriser la création de comptes en devises pour les personnes physiques résidentes et de mettre en place un système d’information intégré relatif à la commande publique…

Il est vrai que le gouvernement a mis en place des réformes pour simplifier les procédures d’enregistrement des entreprises et améliorer la transparence. La création d’une agence nationale de l’investissement, qui vise à attirer les investisseurs étrangers en offrant des incitations fiscales et des garanties, en est d’ailleurs un exemple édifiant.

Ce qui reste à faire
D’après les spécialistes, de nombreux facteurs comme la politique économique empruntée par le gouvernement, à savoir, les conditions macroéconomiques, la réglementation, la concurrence, la technologie, l’accès aux financements… sont des facteurs déterminants dans l’établissement d’un bon climat d’investissement. Il s’agit en fait, d’après ces professionnels de l’économie et de la finance, de la base de l’environnement économique dans lequel opèrent les entreprises. «Un bon climat d’affaires peut aider ces dernières à prospérer en leur offrant un environnement stable et prévisible, avec des incitations pour investir et innover. Il peut également, encourager l’investissement étranger, stimuler la croissance économique et créer des emplois», expliquent-ils.

Cependant, un climat des affaires défavorable peut entraver la croissance des entreprises et la création d’emplois en rendant l’environnement incertain et risqué pour les investisseurs. Il peut également dissuader les entreprises étrangères de s’installer dans un pays donné. Il est donc important pour les gouvernements de mettre en place des politiques et des réformes, visant à améliorer le climat des affaires pour stimuler la croissance économique et l’emploi.

Les institutions internationales, telles que l’Ocde et la Banque mondiale, évaluent régulièrement le climat des affaires dans les différents pays pour aider les gouvernements à identifier les domaines où des améliorations peuvent être apportées. D’après ces instances internationales, il existe plusieurs mesures qui peuvent aider à améliorer le climat des affaires. Il s’agit notamment de la réduction des dépenses publiques et des déficits budgétaires pour stabiliser les taux d’intérêt et la monnaie, la réduction des barrières commerciales et la libéralisation des échanges pour favoriser la croissance économique et, aussi, la réduction de la réglementation et de la bureaucratie pour faciliter la création d’entreprises et la croissance des entreprises existantes.
Il faut que le gouvernement travaille davantage sur la promotion de l’éducation et de la formation pour améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises, il doit aussi mettre en place un système fiscal efficace et stable pour stimuler l’investissement privé, et ce, en plus d’une politique de stabilité macroéconomique pour maintenir la confiance des investisseurs et des consommateurs.

L’article Climat d’investissement en Tunisie: Peut mieux faire ! est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Exportation : L’huile d’olive tunisienne séduit l’Europe et les États-Unis

21. November 2024 um 16:46

Les recettes d’exportation de l’huile d’olive tunisienne durant la campagne 2023/24 ont atteint 5.161 MD à fin octobre 2024, soit une hausse de 50,8% par rapport à la même période de la campagne 2022/23, d’après la note « Onagri Vigilance », publiée, jeudi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri).

Les quantités exportées ont augmenté de 0,4% s’établissant à 195,4 mille tonnes d’une valeur de 5.161 MD, soit une hausse en volume de 0,4% contre une hausse de 50,8% en termes de valeur
Le prix moyen enregistré durant la campagne 2023/24 a augmenté de 50,2% à 26,42 D/kg. L’Espagne a été la principale destination de l’huile d’olive tunisienne avec 29,5% des quantités exportées, suivie par l’Italie et les États-Unis avec respectivement 27,4% et 24,1%.

Durant la même période, les exportations de l’huile d’olive biologique ont atteint 41, 245 mille tonnes d’une valeur de 1.114MD avec un prix moyen de 27,01 D/kg. Leur part dans le total des exportations de l’huile d’olive tunisienne est de 21,1% et 21,6% respectivement, en termes de quantité et de valeur.

Les quantités de l’huile d’olive conditionnée représentent 6% du total de l’huile d’olive biologique exportée. L’Italie est la principale destination de l’huile d’olive biologique avec 53,12% des quantités exportées suivi par l’Espagne et la France avec respectivement 27,12% et 11,63%.

L’article Exportation : L’huile d’olive tunisienne séduit l’Europe et les États-Unis est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Enfin… la CPI lance des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant

21. November 2024 um 16:47
Enfin… la CPI lance des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) – La Cour pénale internationale (CPI) a émis jeudi des mandats d’arrêt contre le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

« La Chambre a émis des mandats d’arrêt contre deux individus, Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu’au 20 mai 2024 au moins, jour où l’accusation a déposé les demandes de mandats d’arrêt », a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye, ajoutant dans un autre communiqué qu’un mandat a également été émis contre Mohammed Deif.

Les mandats d’arrêt ont été classés « secrets », afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour. Mais « la chambre considère qu’il est dans l’intérêt des victimes et de leurs familles qu’elles soient informées de l’existence des mandats », a-t-elle expliqué.

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés à Gaza.

Khan a également demandé des mandats d’arrêt contre de hauts dirigeants du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d’un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Tunisie: les chèques n’auront plus de valeur légale après le 02 février 2025

21. November 2024 um 14:45

Il est impératif de liquider, avant le 29 janvier 2025, tous les chèques antidatés déjà émis, a souligné l’universitaire spécialiste en Droit des affaires, Walid Gadhoum.

Intervenant lors d’un séminaire sur la nouvelle réglementation des chèques à la lumière de la loi n°41-2024 du 2 aout 2024, organisé, jeudi, par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis(CCIT), il a expliqué que les nouveaux chèques, définis par la nouvelle loi, seront différents et ils intégreront un code QR (Quick Response).

Ces chèques auront, ainsi, une durée de validité limitée à 6 mois, a-t-il rappelé, ajoutant que le montant des chèques délivrés par les banques sera désormais basé sur une étude de solvabilité du client, augmentant, ainsi, la responsabilité des banques.

Pour Gadhoum, cette nouvelle situation va créer des difficultés pour de nombreux acteurs économiques en Tunisie, en particulier, ceux qui ne disposent pas de fonds propres pour effectuer des achats au comptant.

Le spécialiste a, néanmoins, rappelé que la nouvelle réglementation vise à corriger l’utilisation erronée des chèques en Tunisie depuis plusieurs années.

L’universitaire a évoqué, à cette occasion, la capacité logistique de la Tunisie à appliquer cette loi d’ici février 2025, en raison des incertitudes concernant la préparation de la nouvelle plateforme pour traiter les chèques.

Il a, également, suggéré que la période qui suivra le mois de février 2025 sera marquée par une certaine confusion, bien que les choses finiront par se stabiliser progressivement, jusqu’à l’élimination complète de l’utilisation des chèques et le recours aux nouvelles méthodes de paiement électronique.

Il a appelé les opérateurs à refuser les transactions par chèques antidatés pour éviter les sanctions prévues par les dispositions du nouveau article (411).

Et d’ajouter que le problème se pose actuellement au niveau de l’entrée en application de certains articles, tandis que d’autres ne peuvent pas être appliqués actuellement.

Il a, dans ce cadre, rappelé que la loi repose notamment sur la mise en place d’une plateforme numérique qui devra entrer en vigueur au cours du mois de février 2025.

Cependant, il rappelé que la loi en question n’a pas donné des détails sur la manière et les méthodes de son utilisation, outre l’existence de plusieurs chèques antidatés et de garanties déposés par les Tunisiens et qui devront être réglés avant le 2 février 2025.

De son côté, le vice président de la CCI Tunisie et chef d’une entreprise, Najeh Ben Abdessalem, a fait remarquer que la question des chèques sans provisions a constitué un véritable problème, d’où la nécessité de son amendement.

Il a considéré que la nouvelle version favorisera l’amélioration du climat des affaires, le renforcement de la sécurité bancaire et la fiabilité des transactions par chèques, outre le renforcement du rôle économique et social des banques.

Toutefois, il a fait remarquer que le temps et l’élaboration de certains mécanismes opérationnels favoriseront davantage la réussite de cette transition et la mise en place d’un terrain favorable aux transactions par chèques.

La même source a exprimé sa crainte de voir l’entrée en vigueur de la plateforme électronique au niveau de la Banque centrale, conformément à l’article 41 de l’année 2024, accroitre le blocage des transactions économiques et commerciales dans le pays.

Selon Ben Abdessalem, parmi les solutions proposées en urgence et à court terme, il convient de lancer un appel aux banques afin de simplifier l’octroi des crédits aux personnes physiques et morales, dans le but de faciliter les transactions commerciales et ne pas provoquer une paralysie de l’activité économique dans le pays.

Il a, également, appelé à ré-exploiter la traite qui, a-t-il dit, est la base dans les activités commerciales en remplacement aux chèques.

La même source a, à ce propos, appelé à reporter l’entrée en exploitation de la nouvelle plateforme électronique à une date ultérieure, au lieu de février 2025, jusqu’à mettre en place les différents articles de la nouvelle loi, et la vulgariser auprès des différents intervenants économiques dans le pays.

L’article Tunisie: les chèques n’auront plus de valeur légale après le 02 février 2025 est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Les scouts s’impliquent dans la préservation du Sebkhat Sijoumi

21. November 2024 um 15:00
Les scouts s’impliquent dans la préservation du Sebkhat Sijoumi | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (Environnement) – Sebkhat Sijoumi est une zone humide d’une grande valeur écologique en plein milieu urbain (banlieue sud-ouest du Grand Tunis). Son importance, notamment pour les oiseaux d’eau migrateurs, a été reconnue par l’attribution de plusieurs statuts internationaux : Zone Humide d’Importance Internationale (Convention Ramsar), Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) et Zone Clés pour la Biodiversité (ZCB). C’est également le 4ème plus important site pour l’hivernage des oiseaux d’eau dans toute l’Afrique du Nord, de l’Egypte au Maroc.

Ce site dont la plupart des fonctions naturelles sont encore préservées à ce jour malgré les nombreuses dégradations qu’il a subies, offre également de multiples services écosystémiques aux populations riveraines, tels que la protection contre les crues, la régulation du climat local, le pâturage, la collecte de fourrage, l’atténuation de certains effets liés au changement climatique, ou encore des services récréatifs.

Ainsi dans le cadre de son programme d’éducation et de sensibilisation à l’environnement, l’Association « Les Amis des Oiseaux » (AAO/BirdLife en Tunisie) a accueilli, le dimanche 17 novembre 2024, à Sebkhat Sijoumi, un groupe des Scouts tunisiens d’El Ouardia. Durant cette rencontre une cinquantaine de participants, enfants et adultes, ont pu découvrir l’importance écologique de cette zone humide d’importance internationale et de ses composantes naturelles, notamment l’importance des oiseaux dans la chaîne trophique et l’impact de la pollution et des changements climatiques sur la zone humide et ses êtres vivants. Lors de cette visite, les participants ont pu découvrir aussi plusieurs espèces d’oiseaux d’eau comme le canard souchet, le canard colvert, la Foulque macroule, le Goéland railleur, l’échasse blanche, le Flamant rose et le Busard des roseaux. (MS)

Tunisie – Pommes de terre : Arrivée d’un conteneur de 3.000 tonnes au port de Sousse

21. November 2024 um 14:00

Le directeur régional du commerce de Sfax, Mohamed Jaber Hriz, a déclaré lors de son intervention sur une chaîne de radio privée qu’un conteneur transportant 3.000 tonnes de pommes de terre a été déchargé au port de Sousse.

Cette marchandise qui fait actuellement l’objet d’un contrôle de routine sera injectée dans les plus grands marchés de gros de la république dans les prochains jours, dont le marché de gros de Sfax afin de rééquilibrer les circuits formels d’approvisionnement et de distribution qui ont enregistré des perturbations au niveau de l’approvisionnement en pommes de terre.

Malgré la pénurie qui a été observée au cours des semaines passées, le marché de gros de la ville de Sfax a été régulièrement approvisionné en quantités suffisantes de pommes de terre (100 tonnes par semaine atteignant 180 tonnes au cours de certaines périodes) provenant des stocks régulateurs.

L’article Tunisie – Pommes de terre : Arrivée d’un conteneur de 3.000 tonnes au port de Sousse est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Tunisie : Lancement officiel du système d’échange électronique des documents judiciaires

21. November 2024 um 13:27

Le ministère de la Justice a lancé, ce Jeudi 21 Novembre 2024, l’exploitation expérimentale du système d’échange électronique des documents judiciaires dans les affaires civiles.

Cette innovation a été introduite dans plusieurs tribunaux de première instance pour une phase pilote, avec la première mise en application au tribunal de Ben Arous, dans la première chambre civile.

Cette initiative fait partie du vaste programme de transition numérique du système judiciaire pour la période 2023-2025, visant à moderniser les pratiques administratives et judiciaires. Le but est de simplifier et d’accélérer les procédures, en offrant aux acteurs du système judiciaire des outils numériques adaptés.

Une avancée majeure de cette transition est l’introduction des audiences interactives à distance. Pour la première fois en Tunisie, avocats et représentants de l’État pourront participer à des audiences civiles en ligne, tout en respectant les règles de conduite et d’organisation des séances judiciaires.

Le ministère de la Justice a encouragé les avocats à s’inscrire via le portail officiel pour créer leur compte personnel. Cela leur permettra de gérer l’échange électronique des documents judiciaires et de participer aux audiences virtuelles organisées dans le cadre de cette expérimentation.

L’article Tunisie : Lancement officiel du système d’échange électronique des documents judiciaires est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Tunisie – Importation de café et véhicules électriques : la Commission des Finances marque son désaccord

21. November 2024 um 13:22

La Commission des Finances et du Budget au sein de l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP) a rejeté, lors d’un vote, plusieurs articles clés du projet de budget 2025, provoquant des remous au sein du gouvernement.

Le vice-président de la commission, Abdeljalil Hani, a annoncé ce Jeudi lors de son passage sur une radio privée que l’article portant sur l’importation du café a été abandonné. Ce texte, qui visait à ajuster les conditions fiscales de l’importation de ce produit, a échoué à obtenir le soutien des membres de la commission.

De plus, une proposition visant à accorder aux fournisseurs de café les mêmes avantages fiscaux que ceux octroyés au Bureau national du commerce a été rejetée. Le gouvernement devra donc revoir ce volet du budget.

Par ailleurs, une autre disposition concernant l’importation des véhicules électriques et hybrides a également été rejetée. Cette mesure, qui proposait des incitations fiscales pour encourager l’achat de véhicules plus écologiques, n’a pas convaincu les députés, bien que l’idée d’une transition vers une mobilité plus durable fasse écho aux préoccupations environnementales croissantes.

Ces rejets reflètent les tensions autour des priorités économiques du pays, alors que le gouvernement tente de concilier réformes fiscales, soutiens à l’industrie locale et objectifs de durabilité. La décision d’amender ces propositions pourrait redéfinir la trajectoire économique de la Tunisie pour les années à venir, mais laisse aussi entrevoir des débats plus vifs à venir sur la fiscalité et les choix stratégiques.

L’article Tunisie – Importation de café et véhicules électriques : la Commission des Finances marque son désaccord est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Human Screen Festival 2024… et projections de films dans les régions

21. November 2024 um 14:30
Human Screen Festival 2024… et projections de films dans les régions | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (CULT) – Le Festival International du Film des Droits de l’Homme, Human Screen Festival – Karama Tunisie-, se déroulera dans sa neuvième édition du 27 au 30 novembre 2024, autour du thème « Féminicide, Paix et Sécurité ».

Organisé par l’association culturelle tunisienne pour l’insertion et la formation (ACTIF) avec le soutien notamment du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), ce rendez-vous cinématographique aura lieu à Tunis, Gabès, Zaghouan (Bir Mecherga et Hammam Zriba), Ben Arous (Mornag) et Bizerte.

La sélection de l’édition 2024 regroupe 52 films en provenance de 24 pays, dont 8 longs métrages fiction, 14 courts métrages fiction, 10 longs métrages documentaires, 11 courts documentaires et 9 films d’animation.

Le jury de la compétition des films documentaire réunit le producteur tunisien Habib Ben Hedi, la professeure universitaire Souad Zribi et le réalisateur-producteur-scénariste Akram Moncer. 

Le jury de la compétition des films fiction est formé de la réalisatrice, scénariste et productrice Mirvet Kammoun, de l’expert en production et assistance à la réalisation Hakim Abdelfattah et du compositeur et producteur de musique Rabii Zammouri.

Le festival invite à découvrir des perspectives issues de pays dont les cultures restent souvent méconnues. Il propose également des débats sur des questions cruciales touchant aux libertés individuelles et collectives, ainsi qu’à l’émancipation nationale et personnelle face aux multiples formes de l’hégémonie coloniale moderne.

Créé en 2012 par l’association ACTIF, Human Screen Festival Tunisie vise à promouvoir la culture des droits humains en Tunisie à travers le cinéma local et international, tout en assurant une ouverture sur les mouvements et changements qui s’opèrent à l’échelle mondiale.

Avec une sélection de 37 films issus de 16 pays, la huitième édition en 2023 a été placée autour du thème « Femmes, Paix et Sécurité ».

La face cachée du cynisme impérialiste… face à un génocide avéré!!!

21. November 2024 um 14:00
La face cachée du cynisme impérialiste… face à un génocide avéré!!! | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) – Parce qu’ils font obstacle aux visées sionistes, les Nations Unis sont victimes des exactions américaines… et sont arrivés, même, au stade de manquer de moyens financiers pour faire leur travail… vit cela par les soins de l’impérialisme américain qui voit en les prises de position d’Antonio Guterres un affront à l’hégémonie de l’Oncle Sam… et son protégé éternel, l’entité sioniste !!!

Guterres que les Etats-Unis considéraient comme un pion dans leur giron a osé franchir le Rubicon et critiquer le génocide commis par les israéliens aux dépends des civils palestiniens tués comme des mouches, sans que la communauté dite internationale compatisse, au moins… alors que l’entité sioniste refuse, même, de laisser entrer l’aide humanitaire et interdit toute activité de l’UNRWA dans les territoires occupés… et on ne peut pas trouver pire dans annales des guerres sur cette planète Terre que les Américains conduisent vers le désastre !!!

Les restrictions américaines dépassent l’inimaginable et le dernier communiqué de la 4e commission de l’ONU le dévoile… Il souligne qu’en raison de la crise de liquidités qui affecte l’Organisation des Nations Unies, la Section des communiqués de presse est contrainte de modifier le format de la couverture des réunions.

Il ajoute que, confrontées à l’urgence de mettre un terme immédiat au « génocide » de la population gazaouie, les délégations ont exigé l’instauration d’un cessez-le-feu et la fin de l’impunité pour les crimes commis par Israël, cet après-midi, au premier jour du débat général de la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, consacré aux pratiques et activités d’implantation israéliennes affectant les droits du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés.

« Notre rapport ne fait aucun doute: c’est bel et bien un génocide qui a lieu sous nos yeux. Ne pas agir maintenant pour mettre un terme à ce crime atroce réduira à néant le socle même de la primauté internationale », a déclaré le Président du Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes affectant les droits de l’homme du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés.

Festival international du film du Caire : deux prix pour le cinéma tunisien

Von: La Presse
21. November 2024 um 12:39

Le cinéma tunisien s’est distingué en remportant deux prix parallèles lors de la 45e édition du Festival international du film du Caire, qui se déroule en Égypte du 13 au 22 novembre.

Le film Mal Wa Banoun, réalisé par Houssem Sanassa, a décroché une bourse de participation au laboratoire Mozaïk pour la post-production, offerte par la Commission royale du film de Jordanie. De son côté, le film Barsha, réalisé par Nada Mezni Hfaiedh, s’est vu attribuer le prix Rough Cut Lab Africa. Ces distinctions viennent enrichir les récompenses parallèles du festival, en attendant la révélation des lauréats des prix officiels lors de la cérémonie de clôture.

La Tunisie est également représentée dans la compétition officielle par le film Nwaar Aachiya de la réalisatrice et productrice Khadija Lemkecher, qui sera projeté en avant-première mondiale aux côtés de 17 autres œuvres internationales. Par ailleurs, le film Kantra de Walid Mattar concourt dans la section Horizons du cinéma arabe.

L’actrice tunisienne Dorra Zarrouk a marqué cette édition en présentant son premier documentaire, Wen Sarna, une œuvre qui explore la condition des réfugiés palestiniens. Ce film constitue sa première expérience en tant que réalisatrice et productrice. Zarrouk a également pris part à une table ronde organisée jeudi sur le thème : “Cinéma palestinien et libanais – Histoires d’identité et de résilience”. Elle y a échangé aux côtés de figures du cinéma arabe, notamment Mai Masri, Najwa Najjar et Myriam El Hajj.

L’article Festival international du film du Caire : deux prix pour le cinéma tunisien est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Comment développer le potentiel exportable du Nord-Ouest et du Nord-Est?

21. November 2024 um 13:00
Comment développer le potentiel exportable du Nord-Ouest et du Nord-Est? | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Le CEPEX organise ce vendredi 22 novembre 2024 en collaboration avec les Chambres de Commerce et d’industrie du Nord-ouest et du Nord-Est, la troisième Matinale de l’Export régionale qui couvrira les quatre Gouvernorats du 1er District : Béja, Bizerte, Jendouba et le Kef.

Cette rencontre qui sera rehaussée par la présence du Ministre du Commerce et du Développement des Exportations Samir Abid, rentre dans le cadre de l’ouverture sur l’appareil exportateur dans les régions et offrira une plateforme d’échange et de débat avec les différents responsables et acteurs de toute la chaîne d’exportation dans l’objectif de développer le potentiel exportable dans les différentes régions du 1er District.

Cette manifestation se tiendra à l’hôtel Ibn Zaidoun à Testour de 8h30 à 12h30 et sera animée par un panel de hauts responsables et d’experts qui partageront avec vous leur savoir-faire et leurs expériences pour une meilleure connaissance des enjeux de l’exportation en général et des différents outils et mécanismes mis à la disposition des entreprises exportatrices tout en se mettant à l’écoute des doléances et des propositions des entreprises présentes. (MS)

“De la chaise roulante au taxi volant” : La Tunisienne Imen Sfaxi ouvre la voie à une mobilité aérienne avancée inclusive à Abu Dhabi

21. November 2024 um 10:45

Imen Sfaxi, première femme en situation de handicap à rêver de devenir pilote de drone, a fait forte impression lors de l’Air Expo 2024 à Abu Dhabi. Cette Tunisienne audacieuse et visionnaire, déterminée à repousser les frontières de la mobilité aérienne avancée, incarne une véritable révolution dans l’inclusion des personnes à mobilité réduite dans l’industrie aéronautique.

Imen Sfaxi, une Tunisienne audacieuse et déterminée, a captivé l’attention à Air Expo 2024 avec un discours qui a résonné dans les cœurs et les esprits des participants du monde entier. Lors de cet événement prestigieux, elle a partagé sa vision de devenir la première femme pilote de drone en situation de handicap, un rêve ambitieux qui ne se limite pas à un simple exploit personnel, mais qui incarne une révolution dans la mobilité aérienne avancée.

“Ce n’est pas la souffrance qui nous définit, c’est ce que nous en faisons”, a déclaré Imen avec une conviction inébranlable. Ces mots, simples, mais puissants, résument parfaitement son parcours exceptionnel et son combat pour rendre la mobilité aérienne accessible à tous, indépendamment de la condition physique. Aujourd’hui, Imen Sfaxi est bien plus qu’une survivante : elle est une pionnière, prête à briser les barrières de la mobilité aérienne avancée pour les personnes handicapées.

Renaître de ses cendres…

Imen a traversé une épreuve de vie tragique en mai 2022. Lors de l’explosion d’un pipeline à Khalidiya, à Abu Dhabi, Imen a risqué sa vie pour secourir les victimes, les évacuant et leur apportant des soins de première urgence. Une seconde explosion l’a gravement blessée, la laissant dans un état critique, avec des chances de survie estimées à seulement 0,1 %. De nombreux médecins avaient renoncé à l’opérer, convaincus qu’elle ne survivrait pas à ses blessures.

Pourtant, contre toute attente, Imen a survécu et a entamé un long parcours de rééducation. Bien que les pronostics fussent défavorables, elle a retrouvé l’usage de ses jambes et réappris à marcher, témoignage de sa détermination sans faille.

Sa détermination à se sacrifier pour sauver des vies, même dans des situations extrêmes marquées par des explosions, des incendies et des effondrements, a été unanimement saluée par les autorités d’Abu Dhabi, qui lui ont décerné le prestigieux Abu Dhabi Award en reconnaissance de son courage exceptionnel et de son altruisme.

“Ce que j’ai vécu m’a appris une leçon précieuse : chaque obstacle est une opportunité cachée…” Ces mots illustrent son désir de dépasser ses limites et de redéfinir les concepts de courage, de résilience et d’autonomie. Son histoire est celle de la renaissance, à l’image du mythique phénix qui renaît de ses cendres. D’un accident tragique à un rêve audacieux, Imen a montré que rien n’est impossible.

“De la chaise roulante au taxi volant” : Un rêve de mobilité aérienne accessible pour tous

“De la chaise roulante au taxi volant”, tel est le mantra qu’Imen Sfaxi a partagé lors de l’Air Expo 2024, où elle a partagé son rêve de devenir la première femme pilote de drone en situation de handicap. Cette vision audacieuse, loin d’être une simple ambition personnelle, vise à ouvrir des horizons pour des milliers de personnes à mobilité réduite.

Son projet, soutenu par GUAMobility, vise à démontrer que les drones et autres véhicules à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) peuvent jouer un rôle déterminant dans la réinvention des solutions de transport pour les personnes handicapées.

Imen veut aussi prouver que la technologie n’est pas seulement là pour transformer le transport, mais pour rendre ce dernier inclusif. Elle a également insisté sur la nécessité de repenser toute l’infrastructure de transport aérien pour qu’elle soit accessible dès sa conception.

“Ma vision est d’utiliser la technologie pour rendre le ciel accessible à tous… De la chaise roulante au ciel, chaque personne, indépendamment de sa mobilité, devrait avoir la possibilité de participer pleinement à l’ère de la mobilité aérienne avancée… Et grâce à mon partenariat avec GUAMobility, ce rêve commence à se dessiner et à prendre forme. La preuve en est, je suis devant vous aujourd’hui, portant en main un projet ambitieux qui ouvre la voie à un avenir inclusif dans la mobilité aérienne avancée”, a-t-elle encore précisé.

Mobilité aérienne avancée : Un secteur à repenser pour l’inclusion

Imen a utilisé sa plateforme pour adresser un appel fort aux acteurs de l’industrie aéronautique : “Il est essentiel de ne pas oublier que la technologie doit servir l’humanité dans son ensemble. La mobilité aérienne avancée doit offrir des solutions pour toutes les personnes”. Ce message est un cri de ralliement pour l’inclusion, un principe qu’elle défend avec ferveur. La technologie, selon elle, doit être conçue avec une perspective d’accessibilité dès ses premières étapes de développement.

Son intervention à l’Air Expo a eu pour objectif de sensibiliser les professionnels du secteur sur l’importance d’intégrer les préoccupations des personnes à mobilité réduite dans la création de nouvelles technologies aériennes. “L’inclusion n’est pas une option, c’est une nécessité”, a-t-elle insisté. Selon elle, c’est en intégrant ces préoccupations dès la conception des produits que l’on pourra véritablement transformer l’aviation pour la rendre accessible à tous.

Un appel à l’action pour l’industrie aéronautique

Imen n’a pas seulement lancé un appel à la révolution de l’aéronautique, mais aussi à la collaboration. Elle a encouragé les entreprises et les gouvernements à travailler ensemble pour créer un environnement propice à une mobilité aérienne accessible. “Ce n’est qu’en intégrant les préoccupations d’accessibilité dans chaque phase de développement que nous pourrons véritablement transformer l’aviation pour qu’elle soit accessible à tous et à toutes”, a-t-elle affirmé.

L’Air Expo 2024 a été l’occasion pour Imen de partager ses idées et de sensibiliser les acteurs du secteur aéronautique aux enjeux d’une mobilité plus inclusive. Elle a également insisté sur la nécessité de développer des partenariats qui incluent des initiatives concrètes pour la formation de la main-d’œuvre handicapée dans le secteur de la mobilité aérienne.

Ainsi, avec ce nouveau projet, Imen Sfaxi incarne l’espoir d’une nouvelle ère pour l’inclusion dans la mobilité aérienne avancée. Elle est la preuve vivante qu’il est possible de réaliser des rêves, même lorsque les circonstances semblent insurmontables. Son histoire et son engagement ouvrent de nouvelles perspectives pour les personnes handicapées dans le monde entier, en montrant que la mobilité aérienne n’est pas un luxe réservé à quelques-uns, mais un droit pour tous.

Aujourd’hui, Imen incarne l’espoir d’un avenir où la mobilité aérienne avancée sera accessible, inclusive et équitable pour toutes les personnes, indépendamment de leur situation physique.

Il est à noter que l’Air Expo 2024, événement majeur de l’industrie aéronautique, se tient du 19 au 21 novembre 2024 au Centre National des Expositions d’Abu Dhabi (ADNEC). Plus de 500 leaders, experts et passionnés de l’aviation se rassembleront pour explorer les dernières innovations et tendances redéfinissant le secteur.

Cette année, l’accent sera mis sur la « Mobilité Aérienne Avancée » (AAM), une révolution technologique promettant de transformer la manière dont les personnes se déplacent, notamment à travers le développement de véhicules à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL).

Cet événement, qui marque l’intégration de la Mobilité Aérienne Avancée dans les discussions sur l’avenir de l’aviation, revêt une importance particulière. Les technologies comme les eVTOL, permettant des déplacements rapides et autonomes dans les zones urbaines, sont au cœur des réflexions pour répondre aux défis de la mobilité durable et inclusive. Les discussions aborderont également les enjeux de durabilité, de sécurité et de diversité dans cette nouvelle ère de l’aviation.

L’article “De la chaise roulante au taxi volant” : La Tunisienne Imen Sfaxi ouvre la voie à une mobilité aérienne avancée inclusive à Abu Dhabi est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Dimassi à Universnews : «On a pris la mauvaise voie à cause du désaccord avec le FMI»

21. November 2024 um 12:00
Dimassi à Universnews : «On a pris la mauvaise voie à cause du désaccord avec le FMI» | Univers News
  • Le PLF 2025 ne diffère en rien des précédents et, au contraire, il reproduit les mêmes erreurs et risque même d’approfondir la crise
  • Le budget alloué au développement demeure très faible et minime et n’est pas compatible avec les aspirations du pays
  • Mise en garde contre les conséquences néfastes du recours excessif à l’endettement intérieur sur l’instabilité économique induisant un effet défavorable sur la croissance
  • Injecter des liquidités dans le circuit économique sous forme d’emprunt national peut avoir des effets négatifs non seulement sur le développement mais aussi sur l’investissement
  • Recourir à l’imposition à chaque fois où nous avons besoins de renflouer nos caisses est le chemin le plus facile, ça devrait provenir de la croissance et pas de l’augmentation de l’impôt

TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) Dans une interview accordée à Universnews, l’expert en économie et ancien ministre des Finances, Hassine Dimassi a déclaré que le projet de loi de finances 2025, actuellement en discussion à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) ne diffère en rien des précédents et qu’au contraire, il reproduit les mêmes erreurs et risque même d’approfondir la crise. Selon lui, les risques sont liés principalement à deux rubriques, à savoir les ressources d’emprunt et certaines dépenses comme celles du développement.

Il a par ailleurs indiqué que le budget alloué au développement demeure très faible et minime et n’est pas compatible avec les aspirations du pays. Et de marteler que le budget 2025 ne consacre que 5,4 milliards de dinars pour le développement alors que le budget total s’élève à 78,2 milliards de dinars, soit une hausse de 2,5 milliards de dinars, par rapport aux résultats actualisés pour l’année 2024. « C’est un taux très faible en comparaison avec les autres dépenses, ça ne pourrait ni stimuler l’investissement ni générer un impact social ou environnemental positif », a-t-il dit.

Hassine Dimassi a pointé de doigt le recours excessif à l’endettement intérieur pour mobiliser des ressources supplémentaires et financer le budget de l’Etat, en raison du durcissement des conditions du financement extérieur, mettant en garde contre les conséquences néfastes de telle décision sur l’instabilité économique qui induit par conséquent un effet défavorable sur la croissance qui sera très faible, selon ses dires. Déjà, durant les neuf premiers mois de cette année, l’économie tunisienne a enregistré une croissance de 1%.

Des fonds injectés sans contrepartie

De plus, a-t-il dit, injecter de liquidités dans le circuit économique sous forme d’emprunt national peut avoir des effets négatifs non seulement sur le développement mais aussi sur l’investissement. Cela aura également un effet négatif sur l’inflation, la valeur du dinar vis-à-vis de la monnaie verte et un manque de liquidités chez les entreprises économiques, dans la mesure où les banques vont s’abstenir de financer les entreprises au détriment de l’Etat. Pire, ces fonds sont injectés sans contrepartie, ou bien pour financer un crédit national ou bien pour couvrir d’autres dépenses de gestion et non pas pour financer le développement.

Selon lui, ce phénomène n’est pas nouveau en Tunisie mais il est en train de s’accentuer pour en fin mettre en péril la résilience de toute l’économie.

L’expert en économie a sous un autre angle, souligné que l’Etat tunisien a fixé les ressources d’endettement pour l’année 2025 à près de 28 milliards de dinars dont 6,1 milliards de dinars devraient provenir sous forme de dette extérieure, un montant qu’il a qualifié d’énorme : « D’où vont provenir ces fonds ? Aucune précision sur leurs origines ! C’est pour la première qu’on assiste à une telle structure et jamais l’emprunt intérieur n’avait pris de l’ampleur comme cette fois-ci », s’est exclamé Dimassi, faisant remarquer que cette stratégie ne pourrait être que le résultat de l’ensemble des politiques mises en place durant ces dernières années.

« C’est vrai que nous avons décidé de compter sur nos propres ressources, mais c’est aussi à cause de ce désaccord avec les institutions financières internationales et surtout avec le FMI que nous nous sommes trouvés dans l’obligation de prendre ce chemin malgré les risques. », a-t-il déploré.

Non à une imposition excessive

Hassine Dimassi a exprimé un avis défavorable quant à l’augmentation de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPP). Selon lui, la seule classe qui peut avoir un effet positif sur la consommation a été touchée dans son pouvoir d’achat, c’est la catégorie supérieure de la classe moyenne qui regroupe les médecins, les banquiers, les ingénieurs et cela fait selon lui que cette mesure fiscale n’aura aucun impact positif sur les recettes fiscales, dans la mesure où cette loi réduit la taxe pour certaines catégorises et l’augmente pour certaines autres : « Cette mesure n’aura aucun impact sur les ressources fiscales et elle aura au contraire un effet négatif sur la catégorie supérieure de la classe moyenne », a-t-il assuré.

S’agissant de l’augmentation de l’Impôt sur les sociétés (IS), Dimassi a estimé que cette mesure n’aura pas vraiment un grand impact sur les banques et les compagnies d’assurances, faisant toutefois remarquer que ce qui dérange vraiment c’est le recours excessif à l’augmentation de l’impôt à chaque fois où les ressources de l’Etat s’épuisent: «Recourir à l’imposition des personnes et des sociétés à chaque fois où nous avons besoins de renflouer nos caisses est le chemin le plus facile, ça devrait provenir de la croissance et pas de l’augmentation de l’impôt. », a-t-il précise.

« Si le recours à l’imposition devient la règle cela signifie que nous sommes sur le mauvais chemin. Les bénéfices réalisés par les entreprises sont généralement déployés pour faire de nouveaux investissements et extensions, mais si les entreprises sont poussées à payer davantage d’impôt, elles ne vont pas investir et du coup, il n’y aura pas de nouvelles créations en termes d’emploi », a-t-il déploré.

Remise du Prix « Abou El Kacem Chebbi » de la BT, ce samedi à Tozeur

21. November 2024 um 11:48
Remise du Prix « Abou El Kacem Chebbi » de la BT, ce samedi à Tozeur | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (CULT) – L’encouragement de la culture est l’une des honorables traditions de la Banque de Tunisie qui, fidèle à son engagement d’encourager la culture et la création intellectuelle et littéraire, vient d’annoncer que la remise du prestigieux Prix littéraire « Abou El Kacem Chebbi » se tiendra le 23 novembre prochain, dans la région de Tozeur. Pour cette édition, le Prix sera spécialement dédié à la poésie, offrant ainsi une tribune à l’expression artistique et littéraire dans le domaine de la poésie.

Étant donné que cette édition coïncide avec son 140ème anniversaire, la Banque de Tunisie a également annoncé l’attribution d’un autre prix spécial de la littérature arabe qui sera distribué au cours de la même cérémonie.

La Banque de Tunisie fut la première institution financière à parrainer des projets culturels et à encourager les écrivains et romanciers pour présenter des travaux de qualité. Pour cette édition, il est à rappeler que les candidatures pour ce prix ont débuté le 2 avril 2024 et clôturées le 14 juin de la même année.

46 agents pénitentiaires italiens devant la justice pour maltraitance de détenus tunisiens

21. November 2024 um 11:40
46 agents pénitentiaires italiens devant la justice pour maltraitance de détenus tunisiens | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – L’ancien député du parlement dissous, Majdi Karbaï, a révélé qu’il y a des poursuites judiciaires contre 46 agents pénitentiaires italiens, notamment ceux de la prison de Trapani, accusés de maltraitance de détenus tunisiens en Italie.

11 ont été placés en résidence surveillée, et 14 ont été suspendus de leur travail. Les accusations comprennent des actes de torture et des agressions physiques ainsi que des insultes verbales.

La Tunisie dément des allégations italiennes l’accusant d’avoir coulé un bateau de clandestins

21. November 2024 um 11:24
La Tunisie dément des allégations italiennes l’accusant d’avoir coulé un bateau de clandestins | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – Le ministère de l’Intérieur a démenti les informations rapportées par les médias italiens selon lesquelles la garde navale tunisienne serait accusée d’avoir coulé un bateau de migrants irréguliers en Méditerranée.

Dans une déclaration à France 24, le porte-parole officiel de la Garde nationale, Houssam Eddine Jebabli, a expliqué que les données colportées par la presse italienne sont incorrectes, car aucune collision n’a été enregistrée entre une patrouille des garde-côtes et un bateau de migrants dans la nuit du 7 et 8 novembre. Il a ajouté que les garde-côtes tunisiens reçoivent régulièrement des appels de détresse des bateaux de migrants et interviennent pour les sauver du naufrage.

Un rapport italien avait prétendu que les garde-côtes tunisiens sont entrés en collision avec un bateau de migrants transportant 80 personnes, provoquant la noyade de 52 d’entre eux, dont la plupart étaient soudanais, tandis que d’autres ont été secourus par des pêcheurs.

Voitures populaires: Trois concessionnaires se retirent de la course!!!

21. November 2024 um 11:12
Voitures populaires: Trois concessionnaires se retirent de la course!!! | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Le président de la Chambre nationale des concessionnaires et constructeurs automobiles, Brahim Dabach, a confirmé que le ministère du Commerce a plafonné en 2024 les prix des voitures populaires à une limite de 35 mille dinars, ce qui a entraîné le retrait de 3 marques automobiles participant à l’importation des voitures populaires.

Dabach a expliqué dans une déclaration à la presse que le quota pour 2024 pour les voitures populaires a été fixé à 10 000 voitures, dont seulement 7 000 sont arrivées, jusqu’à ce jour.

L’achat de voitures populaires en Tunisie a connu une augmentation à fin septembre 2023, par rapport à l’année 2022, puisque le nombre a atteint 5.135 voitures populaires, contre 4.799 au cours de la même période en 2022, où ils variaient entre 26.790 dinars et 35 mille dinars avec un avantage fiscal, car ils ne sont pas concernés par la Taxe sur la consommation.

Déchets italiens: 20 ans de prison pour l’importateur et… non-lieu pour les 2 anciens ministres!!!

21. November 2024 um 10:49
Déchets italiens: 20 ans de prison pour l’importateur et… non-lieu pour les 2 anciens ministres!!! | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – Dans l’affaire relative à la fourniture La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Tunis a condamné le propriétaire de l’entreprise importatrice des de déchets italiens, à vingt ans d’emprisonnement, à dix ans d’emprisonnement un deuxième accusé et trois ans d’emprisonnement pour deux accusés, dont un avocat, tout en prononçant un non-lieu pour tous les accusés restants, parmi lesquels figurent les deux anciens ministres de l’Environnement Mustapha Laroui et Chokri Belhassen.

Il convient de rappeler que la liste des accusés comprenait plus de vingt personnes, parmi lesquelles les anciens ministres de l’Environnement, Chokri Belhassen et Mustapha Laroui, des cadres de l’Agence de gestion des déchets, des cadres du ministère de l’Intérieur, un avocat et le propriétaire de la société importatrice.

❌
❌