Normale Ansicht
- Leconomiste Maghrebin
- Débats budgétaires : le ministre des Affaires religieuses promet de réduire « autant que possible » les frais du Hajj
Débats budgétaires : le ministre des Affaires religieuses promet de réduire « autant que possible » les frais du Hajj
Ahmed Bouhali, le ministère des Affaires religieuses œuvrera à réduire « autant que possible » les frais et charges afférents à la saison de pèlerinage 2025.
Répondant aux questions des députés des deux chambres parlementaires lors de la plénière du mardi 12 novembre dédiée à l’examen de la mission de son département, le ministre a souligné que le ministère œuvre sans relâche à éviter les problèmes survenus lors de la précédente saison de pèlerinage.
Évoquant le sujet de la vacance aux postes de cadres religieux au sein de quelques mosquées, le ministre a avoué la difficulté de combler ces postes en raison de la désaffection à l’égard de ces fonctions. Il a, en contrepartie, réaffirmé l’engagement du département à sensibiliser les cadres religieux et à promouvoir leurs connaissances. Et ce, à travers des cycles de formation au sein de l’Institut supérieur de théologie.
S’agissant de la stratégie du département en matière de promotion du discours religieux et des médias opérant dans ce secteur, le ministre a tenu à souligner que le ministère n’a de cesse d’exhorter les imams prédicateurs à choisir consciencieusement les thèmes à évoquer lors des sermons du vendredi. De même qu’ils doivent accorder une attention particulière aux sujets d’intérêt public loin des diktats.
Le ministre s’est, par ailleurs, félicité de la participation de son département à la composition du Conseil Supérieur de l’Education. Une mesure, a-t-il dit, qui ne manquera pas de permettre à son ministère de formuler des recommandations au sujet de l’éducation des générations à venir.
Traitant de la question de la construction des mosquées, le ministre a enfin précisé que son département est habilité seulement à accorder les autorisations et non à procéder par lui même aux travaux de construction. Il dispose donc à ce titre d’un droit de regard sur les activités des commissions régionales concernées par ce dossier.
Avec TAP
L’article Débats budgétaires : le ministre des Affaires religieuses promet de réduire « autant que possible » les frais du Hajj est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Le budget du ministère de l’Intérieur s’élève à 5931 millions de dinars
Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a présenté le projet de budget 2025 de son ministère devant l’Assemblée des représentants du peuple.
Ainsi le budget proposé s’élève à 5931 millions de dinars. Soit une augmentation de 2 % par rapport à 2024. Cependant, le ministre de l’Intérieur estime que ce montant reste insuffisant pour mettre en œuvre pleinement la stratégie du ministère pour 2025.
En ce qui concerne les axes prioritaires, il estime que le budget devra se concentrer sur plusieurs axes stratégiques. A savoir : la lutte contre la criminalité et l’immigration irrégulière; le renforcement de la sécurité nationale; ainsi que le soutien aux unités de sécurité et de protection civile.
Il ajoute l’importance de l’amélioration des services aux citoyens ainsi que le renforcement de la sécurité routière.
Par ailleurs, il a fait savoir lors de son allocation, que 1242 millions de dinars sont alloués aux interventions de développement et aux investissements. Parmi les projets prévus :
- La construction d’une académie de police à Ennfidha;
- La création d’une académie pour les Garde-côtes;
- La rénovation de casernes et postes de sécurité;
- La construction du siège de l’École nationale de Protection civile;
- Les recrutements.
En outre, le ministre a annoncé le recrutement de 2000 nouveaux agents dans les différents services de sécurité. Cela portera l’effectif total du ministère à 99 486 agents.
L’article Le budget du ministère de l’Intérieur s’élève à 5931 millions de dinars est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Budget 2025 : Un séisme fiscal qui pénalise les classes moyennes
Des députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et des membres du Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) ont estimé, samedi, que le projet de loi de finances de 2025 ne consacre pas la justice fiscale, dans la mesure où ce texte s’inscrit dans le sillage des anciennes politiques qui ont alourdi le fardeau fiscal des contribuables notamment les fonctionnaires et les entreprises.
Poursuivant les travaux de la séance plénière consacrée à l’examen du projet de budget de l’Etat et du projet du budget économique pour l’exercice 2025, des députés et membres du CNRD ont mis l’accent sur l’importance d’engager des réformes structurelles tout en répondant aux aspirations des citoyens, de consacrer l’équité fiscale.
Certains ont qualifié la révision à la hausse de l’impôt opérée chaque année par les autorités de “séisme fiscal” qui touche seulement la popluation active et les entreprises créatrices de richesse.
Pour eux, la justice fiscale ne veut pas dire appauvrir davantage la classe moyenne, appelant à élargir l’assiette fiscale en encourageant l’investissement, en créant la valeur ajoutée et en numérisant les mesures administratives.
Ils ont appelé à accélérer l’intégration de l’économie parallèle, à promouvoir les entreprises communautaires et à exploiter les terres agricoles afin de consacrer la souveraineté alimentaire.
Ils ont également, mis l’accent sur l’importance d’instaurer un modèle économique qui puisse répondre aux normes internationales et de lutter contre la corruption répandue dans le pays, notamment, dans les établissements publics.
Les représentants du peuple ont, par ailleurs, appelé le gouvernement à élaborer un projet de loi de finances qui repose sur des hypothèses en lien avec la réalité, afin que l’Etat puisse compter sur ses ressources.
Et de rappeler que le gouvernement a prévu un taux de croissance de 2,1% en 2024, mais il n’a pu réalisé que 0,6% durant le dernier semestre.
D’autres députés ont, d’autre part, jugé indispensable de décréter une amnistie pour les personnes emprisonnées suite à des affaires de chèques sans provisions afin de relancer l’économie.
Ils ont, dans ce contexte, déploré la non application la loi modifiant le code commercial adoptée par le parlement, notamment, les dispositions qui imposent aux banques de clôturer les comptes bancaires et de réduire le taux d’intérêt imposé sur les prêts dépassant les sept ans.
En ce qui concerne le transport, ils ont mis l’accent sur l’importance de développer ce secteur, en fournissant des moyens de transport en nombre suffisant au profit des personnes porteuses de handicap et en révisant les textes de loi relatifs à cette catégorie de personnes.